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N° 38 /MF/DGI
Alger, le 17 février 1997
INSTRUCTION
INTRODUCTION
Depuis, les choses ont évolué très rapidement sous l'effet des réformes structurelles
imprimées à l'économie, notamment, à la suite de la libéralisation du commerce extérieur,
donnant naissance à un nouveau type d'opérateurs, caractérisé d'une part, par l'instabilité des
activités exercées et l'extrême mobilité quant au lieu de leur exercice , d'autre part, par le peu de
souci de s'acquitter des obligations fiscales, en pratiquant des transactions sans factures.
Ainsi, à tous les niveaux, les transactions sans factures connaissent un développement
extraordinaire, mettant en échec toute équité devant l'impôt et réduisant de manière sensible les
ressources fiscales de l'Etat et des collectivités locales.
Pour lutter plus efficacement contre la fraude fiscale, le dispositif mis en place au
cours de ces dernières années doit être redéfini pour mieux cibler les actions à entreprendre,
notamment, en intensifiant celles qui visent à juguler les transactions sans factures, qui
constituent le moyen de fraude le plus répandu.
Le dispositif de lutte contre la fraude fiscale développé par la Direction Générale des
Impôts consiste, d'une part, en un ensemble de structures fiscales directement engagées dans la
mise en œuvre du dispositif, en tant que structures opérationnelles ou de soutien et qu'il faut
adapter en conséquence (chapitre premier) , d'autre part, à inventorier toutes les actions
concourant à une lutte globale contre la fraude fiscale (deuxième chapitre) .
A- LES STRUCTURES DIRECTEMENT IMPLIQUEES DANS LA LUTTE CONTRE
LA FRAUDE FISCALE :
Il s'agit d'une part, des structures opérationnelles, d'autre part, de celles chargées de leur
soutien.
Or, l'action qu'elles mènent ne peut être efficace que si ces structures y sont correctement
préparées.
D'une manière générale, l'inspection des impôts, dans sa nouvelle organisation n'a
pas atteint les objectifs qui lui sont assignés.
En effet, si certaines tâches ont été correctement prises en charge par l'inspection, d'autres
par contre, ont été soit carrément éludées soit insuffisamment exercées. Ce qui a entravé son bon
fonctionnement.
La diversité des tâches dévolues à cette structure (assiette des impôts - contrôle des
dossiers-interventions sur place) et une meilleure participation à la lutte contre la fraude fiscale
exige un renforcement en conséquence au niveau :
des effectifs ;
de l'organisation interne ;
de la formation ;
des mesures d'incitations ;
de la documentation ;
de l'allégement de certaines tâches.
a)- Les effectifs :
Inspection Chef Sce. Sce. Fisc. Sce. Fisc Sce. des Total
Insp. Fisc.ets Pers.Phys Immobilière Interventions minimum
et P.L des agents
Catég,. A
250 1 responsable 1 ou 2 1 responsable 1 responsable 14
Dossiers réel 1 + agents + +
3 agents 2 agents 2 agents
Catég. B
150 1 responsable 1 agent 1 responsable 1 responsable 11
Dossiers réel 1 + + +
2 agents 1 agent 2 agents
Catég. C
80 1 responsable 1 agent 1 responsable 2 agents 08
Dossiers réel 1 + +
1 agent 1 agent
1)- dans tous les cas de figure, le service de la fiscalité des entreprises et professions
libérales doit être doté d'un responsable ;
3)- sauf pour les inspections de la catégorie C, le service des interventions doit toujours
être dirigé par un responsable.
L'implication de l'inspection des impôts dans l'action de lutte contre la fraude fiscale
exige la mise en place immédiate du service des interventions, quelle que soit l'importance de la
structure.
Ce service devra fonctionner dans toutes les inspections des impôts dès le mois de
Mars 1997 et le personnel qui lui sera affecté ne doit en aucun cas être détourné, même
temporairement, au profit d'un autre service de l’inspection.
IL doit par conséquent activer en permanence. La participation de l'inspection au
programme de lutte contre la fraude fiscale, eu égard à la réorientation imprimée à l'action de
l'Administration Fiscale, est directement fonction des activités qui seront déployées par le service
des interventions.
Par ailleurs, il est possible, lorsqu'il y a plusieurs inspections sur le territoire d'une même
commune, de regrouper les services des interventions de ces inspections au niveau de celle
disposant de locaux suffisants.
L'action de formation doit toucher en priorité les chefs d'inspection et les responsables de
services.
Enfin, la formation souhaitée, au delà de l'aspect théorique de la fiscalité, doit avoir une
dimension pratique et tendre nécessairement vers la polyvalence de ces responsables.
e)- Documentation :
Quelle que soit sa nature, la documentation est un bien de l'inspection. Elle ne doit en aucun cas
être emportée par le chef d'inspection lors de son changement.
De par l'exécution de certaines tâches : remise des imprimés, réception des déclarations
et l'existence du service de l'enregistrement qui reçoit les usagers tous les jours ouvrables,
l'inspection est contrainte de travailler portes ouvertes la semaine durant . Ce qui gène la
réalisation du programme de la structure.
Pour leur quasi-totalité, les recettes de recouvrement ont été installées et fonctionnent
normalement. L'abandon de la gestion financière des Communes et des Secteurs Sanitaires a
considérablement allégé le travail de ces recettes et libéré des guichets.
A cet effet, il est recommandé aux Directeurs des Impôts de Wilaya d'étudier toute
opportunité pour créer au niveau des recettes des impôts une antenne de l'inspection ou des
inspections de leur circonscription territoriale.
Cette antenne, dirigée, sous l'autorité du chef d'inspection et par délégation, par le
responsable du service de la fiscalité immobilière, aura pour tâches :
L'exploitation des comptes rendus sur l'état d'avancement des travaux de recherche de la
matière imposable fait apparaître un déficit en effectifs dans pratiquement l'ensemble des
Directions des Impôts de wilaya .
Pour que le bureau de la recherche de la matière imposable joue pleinement son rôle, il
doit être doté d'un effectif suffisant, soit 4 à 8 agents selon l'importance géographique et
économique de la wilaya, sans toutefois que ce nombre ne soit inférieur à 4 agents.
L'action de recherche nécessite une expérience de la part des agents qui y sont affectés. Le
choix doit s'effectuer parmi les agents anciens et de préférence issus du bureau des vérifications
de comptabilités. Il est d'ailleurs signalé que les agents du bureau de la recherche de la matière
imposable bénéficieront des mêmes avantages statutaires que les vérificateurs de comptabilités.
Meilleure prise en charge des programmes d'intervention des inspections des impôts :
Pour éviter les chevauchements et les omissions, il est important que le chef du
bureau de la recherche de la matière imposable réalise une coordination précise entre les
interventions de ses propres agents et de celles des inspections à travers, notamment, une
programmation adéquate et bien étudiée de manière à couvrir toutes les sources d'information
recensées et à éviter les doubles passages.
A cet effet, il est conseillé d'organiser deux réunions annuelles entre le bureau de la
recherche de la matière imposable et les chefs d'inspections ainsi que les responsables du service
des interventions des inspections pour :
- établir le bilan des activités du semestre précédent ;
- arrêter le programme d'action de chaque structure pour le semestre en cours.
Contrôle effectif de l'exploitation des informations collectées :
Inspection des
impôts
Total
INFRACTIONS RELEVEES
Importateu Commerç. Commerç. Prestat. Producteurs ETP TOTAL
rs grossistes détaillants services
Selon les renseignements recueillis auprès de la Direction de l'organisation et de
l'informatique, les bureaux des fichiers de l'ensemble des Directions des Impôts de wilaya
disposent du matériel informatique et des logiciels leur permettant d'entamer :
1 - l'établissement des fichiers individuels des contribuables ;
2- la centralisation de l'information fiscale.
Il s'agit maintenant, si ce n'est déjà fait, de doter ce bureau en personnel spécialisé
(fiscalistes et informaticiens) pour lui permettre de s'acquitter correctement et selon le
programme tracé des attributions qui lui sont dévolues.
Il est rappelé que le bureau des fichiers prend en charge les opérations détaillées ci-
après :
1) - La confection des fichiers individuels des contribuables (sous fichiers « A » activités et sous-
fichier
« B » fluctuations du patrimoine, en attendant l'extension au sous-fichier « C » situation fiscale et
éventuellement à d'autres applications).
Dans le cadre de la confection de ces fichiers, qui constituent une opération
pluriannuelle, il sera lancé les opérations de :
saisie des immeubles bâtis et non bâtis ayant fait l'objet de transactions sur la base de fiches
reçues des Directions de la conservation foncière (opération en cours de mise en place) ;
saisie des permis de construire dont les listes seront retirées auprès des communes ;
saisie des fonds de commerce sur la base de listes fournies par les inspections des impôts ;
saisie des véhicules de tourisme, à partir d'une puissance fiscale qui sera précisée
ultérieurement, par l'exploitation des listings délivrés par le service des immatriculations de
wilaya ;
saisie des terres agricoles faisant partie du secteur public et exploité en EAI et EAC, à partir
des listes fournies par les directions des services agricoles de wilaya.
2) - La centralisation immédiate, parallèlement à la confection des fichiers individuels,
d'informations à caractère annuel telles-que :
les listes clients qui comprendront pour la première fois à partir de 1996 l'identifiant national et
l'article d'imposition ;
les relevés de paiement effectués par les trésoriers central, principal et de wilaya et les
receveurs communaux et de secteurs sanitaires, selon une procédure qui sera précisée
incessamment ;
l'exploitation de l'annexe « c » jointe au bilan par les entreprises relevant du régime du
bénéfice réel et qui récapitule les paiements effectués par l'entreprise au titre des honoraires,
commissions, frais de siège ....
la centralisation d'informations de tout ordre recueillies par le bureau de la recherche de la
matière imposable et par les inspections dans le cadre de la lutte contre la fraude fiscale.
3) - L'alimentation du fichier des fraudeurs :
La création et le fonctionnement de ce fichier ont été définis par une instruction interministérielle
en instance de diffusion.
4) - La saisie et la conservation des liasses des actes soumis à la formalité de l'enregistrement
transmises chaque semaine par les inspections des impôts.
5)- En ce qui concerne les informations relatives aux importations et aux exportations, eu égard à
la connexion des systèmes informatiques au niveau central entre les Administrations douanière et
fiscale, les informations sont communiquées mensuellement par la Direction de l'Organisation et
de l'Informatique aux Directions des Impôts de wilaya (bureau des fichiers) sous forme de
disquettes en attendant leur propre connexion.
A la réception de ces disquettes, le bureau des fichiers procède à l'édition d'un exemplaire
des listings destiné aux inspections et un autre exemplaire pour le bureau de la recherche de la
matière imposable.
Par ailleurs, il est signalé que les Directions Régionales des Impôts reçoivent directement
de la Direction. de l'Organisation et de l'Informatique la même disquette qu'elle se chargera
d'éditer pour effectuer les contrôles qui leurs incombent.
c) - La brigade des Vérifications Fiscales :
1 -Normalisation des effectifs
Compte tenu des nouveaux paramètres devant présider au choix des affaires à vérifier
développés dans la deuxième partie de la présente instruction, il convient de normaliser les
effectifs du bureau des vérifications en relation avec le nombre potentiel de contribuables
pouvant faire l'objet d'une vérification de comptabilité .
Concernant les Directions des Impôts de wilaya accusant un déficit en vérificateurs de
comptabilités en tenant compte de cette normalisation, il convient de le combler dans les
meilleurs délais possibles du fait qu'il s'agit d'une dotation minimum en les prélevant parmi le
personnel de soutien de la DIW ayant des qualifications en vérification de comptabilité.
S'agissant des structures de contrôle en sureffectif, il y a lieu d'affecter les agents en
excédent vers le bureau de la recherche de la matière imposable et le service des interventions
des inspections.
Toutefois, il importe de préciser que les réaffectations doivent se faire sur la base de
considérations professionnelles se rapportant aux rendements réalisés par les missions de
vérification durant les trois dernières années, aux grades des agents vérificateurs ainsi qu'à leur
qualification .
Elles doivent se faire également compte tenu de considérations afférentes au
comportement en général des vérificateurs.
2 - Intéressement des agents vérificateurs
En raison de la spécificité des tâches dévolues aux agents chargés des vérifications, un
statut particulier organisant leur avancement et définissant leur régime d'intéressement a été
élaboré. Sa finalisation interviendra au courant de cette année.
Ce texte permettra, donc, de tracer un cadre d'évolution graduelle dans la carrière du
vérificateur de comptabilité et les chefs de brigades.
Le bénéfice de ce régime ne sera, toutefois, réservé qu'aux agents possédant des capacités
professionnelles et des qualités personnelles certaines leur permettant d'assurer correctement
leurs missions.
3 - Documentation :
L'insuffisance de documentation générale et spécialisée, a constitué un obstacle à
l'amélioration du rendement des vérifications de comptabilités.
Aussi, chaque bureau de vérification doit-il être doté des mêmes documents que
l'inspection des impôts.
De plus, il doit être également mis à la disposition de chaque brigade de vérification une
documentation spécifique (guide du vérificateur - brochure de références etc.).
4 - Formation et perfectionnement :
Le manque d'actions de formation et de perfectionnement des agents vérificateurs n'a pas
permis d'élever leur niveau de qualification.
De ce fait, il est utile de rappeler que la réussite de toute action de lutte contre la fraude
fiscale dépend, entre autre, du degré de qualification des agents chargés de cette mission.
Il convient, donc, d'y remédier en programmant des actions de formation au niveau
régional à l’endroit des agents vérificateurs.
En outre, il y a lieu de veiller à l'organisation de réunions périodiques des agents du
contrôle fiscal pour s'imprégner des nouvelles dispositions fiscales et commenter les circulaires
afin d'éviter toute équivoque ou erreur d'interprétation et partant d'en assurer une application
correcte .
Une réunion annuelle doit être réservée exclusivement au commentaire des dispositions
de lois de finances.
Les instructions de la circulaire n° 52 - relative à la définition des relations entre le
Sous-Directeur et le Chef de Bureau et les Brigades gardent toute leur importance et doivent être
respectées.
Il est particulièrement insisté sur la bonne tenue du registre sur lequel doivent être
enregistrées les discussions et instructions données lors des réunions de coordination
hebdomadaires entre la sous-direction du contrôle fiscal et les brigades de vérifications.
Ce registre est transmis à la fin de l'année à la DRI pour contrôle.
3- Brigades Mixtes de Contrôle Impôts/Douanes/Commerce :
La mise en place des comités de coordination tant à l'échelon central que local et leur
instrument d'intervention, en l'occurrence les brigades mixtes de contrôle, constitue une étape
importante dans le processus de lutte contre la fraude fiscale plus particulièrement en ce qui
concerne les importateurs.
Il s'avère opportun, tenant compte des enseignements tirés, de donner un caractère
permanent et d'organiser ces deux organes de collaboration entre les trois Administrations
directement chargées de la lutte contre la fraude et les pratiques frauduleuses.
Un décret en cours de finalisation confirmera et organisera ces deux organes créés par
décision interministérielle.
A ce titre, les membres des brigades mixtes doivent faire l'objet d'un choix minutieux
parmi les meilleurs éléments et les plus expérimentés compte tenu de l'intensification attendue
des actions conjointes entre les Administrations du commerce, des douanes et des impôts.
Les agents précités doivent avoir au minimum le grade d'inspecteur et trois (03) années
d'expérience.
Par ailleurs, un arrêté conjoint du Ministère des Finances et du Ministère du commerce
fixera le nombre de brigades mixtes par wilaya.
4- la recette des impôts :
A l'instar des inspections, des sous-directions du contrôle fiscal et des brigades mixtes de
contrôle, la recette des impôts est également concernée par le programme de lutte contre la
fraude fiscale.
En effet, au delà de la nécessité d'apurer normalement la totalité des impôts et taxes
prise en charge, la participation de la recette intervient à travers la priorité absolue accordée au
recouvrement accéléré des côtes d'impôts et taxes issues de redressements générés par l'action de
lutte contre la fraude fiscale menée par les différents services de l'Administration fiscale
La Direction des impôts de wilaya doit se fixer comme objectif de vérifier tous les
contribuables répondant aux prescriptions ci-dessus durant la période quadriennale à venir.
Il lui revient de renforcer les effectifs arrêtés par la DOF pour l'année 1997
progressivement, pour atteindre cet objectif.
Pour le reste, il convient de se référer aux instructions et recommandations contenues
dans les circulaires et notes diffusées dans ce domaine (cf recueil des notes et circulaires repris
en annexe).
Par ailleurs, une instruction particulière sera incessamment diffusée pour recenser les
anomalies et insuffisances constatées lors de l'examen des fiches de synthèses des rapports de
vérifications et de certains dossiers de vérifications, à l'effet d'éviter à l'avenir ces lacunes et
parvenir à plus d'efficience dans les opérations de contrôle sur place.
5)- Contrôle des revenus :
Parallèlement au contrôle des activités, la maîtrise des revenus s'avère nécessaire
pour une lutte efficace contre la fraude fiscale.
Cette technique se présente comme un instrument privilégié de contrer les
transactions sans factures.
Toutefois, ce volet important du contrôle n'a pas été exercé à ce jour du fait:
- de I' orientation presque exclusive du contrôle vers les activités ;
- de l'absence de traditions de contrôle des sources de revenus autres que les activités et des
moyens de subsistance des personnes n'ayant pas de revenus apparents.
Il est nécessaire, donc, d'orienter l'action de l'Administration fiscale vers la maîtrise
progressive au plan fiscal de ces catégories de contribuables ; ce qui implique, d'une part, une
recherche de l'information fiscale visant la reconstitution du train de vie et des patrimoines des
personnes physiques, d'autre part, de développer un contrôle en cabinet qui aura pour objectif la
reconstitution des revenus des personnes physiques .
Parallèlement à la constitution du fichier informatisé des contribuables l'inspection des
impôts sera appelée dès cette année, à l'issue de l'opération de renouvellement des forfaits et des
travaux d'émission de l'IRG, à lancer un minimum de contrôle de ce type, notamment, pour les
personnes que le recensement dans les agglomérations, révélera l'inadéquation des revenus
déclarés ou l'absence de revenus par rapport au train de vie constaté sur place, ou résultant de
l'exploitation d'informations fiscales.
Une tentative de contrôle des revenus a été lancée en 1996, pour les personnes ayant
réalisé des acquisitions immobilières ou de fonds de commerce de plus de 2 millions de dinars. Il
en résulte un constat d'inaptitude des services en ce domaine.
Ce type de contrôle permettra au moins d'assujettir à l'IRG des personnes, n'ayant pas
en apparence d'activité, sur la base du minimum vital (les éléments de train de vie) ou des
dépenses somptuaires ou notoires (cf. articles 98 et 31 du CID).
La tentative lancée en 1996 sera néanmoins reprise et développée.
Un guide sur le contrôle des revenus est en cours d'élaboration. Il sera diffusé au plus
tard au cours du deuxième semestre 1997.
6 - La vérification approfondie de situation fiscale d'ensemble (VASFE) :
Le contrôle approfondi de situation fiscale constitue le complément du contrôle des
revenus devant être exercé par les inspections.
Ce mode de contrôle tend, de même que le contrôle des revenus, à appréhender
correctement les revenus des personnes physiques, sur une période donnée.
Les VAS.F.E sont réalisées par les brigades de vérifications et s'adressent aux personnes
physiques :
- dont les revenus déclarés au cours d'une période donnée ne couvrent pas
manifestement les dépenses engagées au titre d'opérations nécessitant des fonds importants
(acquisitions immobilières - véhicules, investissements industriels et commerciaux etc.) en plus
de l'appréciation des charges inhérentes au train de vie du contribuable vérifié.
- dont les revenus reconstitués à l'issue d'une vérification de comptabilité sont
disproportionnés avec la situation du patrimoine de l'intéressé. Dans ce cas, la vérification de
comptabilité sera prolongée par une VASFE.
Eu égard au manque d'agents formés en la matière et à l'absence de documentation
spécifique, ce mode de vérification n'a pas connu à ce jour le développement souhaité ; cette
situation se trouve aggravée notamment par les difficultés rencontrées dans l'évaluation du
patrimoine, du fait de l'absence d'un marché immobilier.
S'agissant d'une technique qui peut être très efficace, il demeure nécessaire de développer
les VASFE. Dès cette année, une formation adéquate sera assurée et un guide des VASFE sera
élaboré avant la fin du deuxième semestre.
7- controle des prix et des évaluations :
La lutte contre la fraude, fiscale par le biais de la justification de l'enrichissement (origine
des fonds) ne peut connaître de développements satisfaisants et des résultats sensibles que si
l'Administration fiscale parvient à une meilleure maîtrise en matière d'évaluation des biens.
L'absence d'un marché immobilier transparent ne laisse, pour le moment, qu'une seule
alternative, celle d'utiliser des normes réglementaires.
Eu égard à l'évolution rapide des prix des biens immobiliers et des fonds de commerce,
ces normes nécessitent une actualisation périodique pour qu'elles puissent refléter assez
correctement les prix réels pratiqués sur le marché.
En conséquence, le décret 93/273 du 1 2 Octobre 1993 fera l'objet incessamment, d'une
part, d'une actualisation pour se rapprocher des prix du marché et d'autres part d'une amélioration
des paramètres (classification en zones, secteurs...) pour prendre en charge les problèmes générés
par l'application du décret précité et une souplesse dans la procédure des actualisations futures.
Par ailleurs, à l'examen il s'est avéré que les contrôles, bien qu'ils aient connu un
accroissement très important depuis l'année 1996, n'ont pas été assez sélectifs pour toucher les
transactions les plus importantes ou celles dont la régularisation pouvait être rentable. Ils ont fait
l'objet, au contraire, d'une action systématique qui a encombré les services par une multitude de
dossiers portant la plupart de temps sur des biens de faible consistance.
Dès lors, les instructions données en la matière sont toujours en vigueur pour que le
contrôle des prix et des évaluations soit sélectif et vise, eu égard à la complexité de la procédure,
les dossiers jugés importants (cf. notamment la circulaire 192 MF/DGI/DOF/SDVF/B2 du 05
Avril 1995).
Il est rappelé que la technique de réévaluation des transactions immobilières est
complétée par une autre procédure consistant pour les cas où manifestement il y a minoration
importante, à faire application du droit de préemption (cf. infra p 37).
Le contrôle des loyers
Les loyers constituent, notamment dans les grandes agglomérations et tout
particulièrement Alger, une source de revenus de plus en plus importante.
La circulaire n° 140 MF/DGI du 25 Avril 1994 sur la réévaluation des biens immobiliers
à été l'occasion d'instruire les services sur la nécessité d'accorder une attention particulière à cette
source de revenus.
Une priorité dans l'action de réévaluation des loyers a été dégagée, mais il semble que les
choses en sont restées en l'état par manque d'application.
Maintenant que le service de l'enregistrement existe dans la plupart des inspections, le
travail de réévaluation prescrit par la circulaire citée ci-dessus devra être rapidement entrepris et
dévolu au service de la fiscalité immobilière de l'inspection, avec un programme de travail précis
fixant des échéances contrôlables :
1 - réévaluation des biens loués aux étrangers
2- réévaluation des locaux professionnels
3-réévaluation des biens de construction récents ou situés dans le centre des
agglomérations…… ) .
8- Le contrôle conjoint avec d'autres administrations :
L'Administration fiscale développe conjointement avec les Administrations
douanière et du commerce une action de contrôles communs intéressant le respect
des législations et règlements dont elles ont en charge l'application.
II s'agit d'interventions sélectives sur la base d'un programme établi trimestriellement par
le comité de coordination de wilaya et réalisé sur le terrain.
S'agissant d'un nouveau mode interventions qui, en peu de temps, a prouvé son efficacité;
il convient d'élargir son champ d'application sans remettre en cause l'orientation actuelle qui
cible presque exclusivement les opérations d'importation.
Il convient, dés lors, d'offrir aux brigades mixtes d'investir d'autres créneaux
d'intervention, notamment, le marché de gros des fruits et légumes et le contrôle de délivrance
des factures à la sortie de l'enceinte portuaire ou des postes frontalier.
9- Les contrôles ponctuels :
Les contrôles ponctuels consistent en des interventions à effectuer par le service des
interventions de l'inspection pour cibler des opérations précises en vue de relever d'éventuelles
infractions.
Ce contrôle a pour objet :
- l'application de la législation ;
- le constat physique.
a)- application de la législation
Il s'agit pour les services de s'assurer de la bonne application de la législation fiscale. Il
doit porter notamment sur :
- les bijoutiers en vue de la constatation de l'apposition du poinçon sur les objets précieux,
en or, platine ou en argent ;
- le reversement effectif des retenues à la source opérées au titre de différents impôts et
taxes ;
- l ’ acquittement effectif du droit de timbre ;
- le taux déclaré en matière de TVA par rapport aux produits ou opérations auxquels il
s'applique.
b)- Le contrôle physique
Il s'agit de contrôles effectués au siège ou dans les locaux de l'entreprise pour s'assurer,
notamment, de :
- la corrélation entre les stocks existants et ceux comptabilisés ;
- l’existence matérielle des investissements en cours d'amortissement;
- l'existence matérielle durant la période de détention obligatoire, des investissements
ayant bénéficié d'avantages fiscaux telles la franchise de TVA ou la déduction de TVA au titre
de biens amortissables;
- la présence du personnel dont les rémunérations sont imputées aux charges de
l'entreprise ;
- l'existence de documents comptables prescrits par la loi.
S'agissant d'un contrôle qui ne mobilise pas les agents pendant beaucoup de temps, qui
permet de réaliser un diagnostic rapide de l'application de la loi fiscale, qui vise un point précis
du bilan ou de la déclaration fiscale de l'entreprise et qui facilite la sanction rapide des
infractions relevées, les inspections des impôts sont appelées à le développer et d'en faire un
usage fréquent.
L'existence, dorénavant, obligatoire du service des interventions, permet à l'inspection de
mettre en œuvre rapidement et durablement ce type de contrôle.
III - APPLICATION RIGOUREUSE DES SANCTIONS :
Les actions de lutte contre la fraude fiscale ne peuvent être couronnées de succès que si
elles sont suivies de sanctions à la mesure de l'infraction commise et du préjudice causé au
trésor.
A cet égard, il s'avère nécessaire de faire une application stricte en conséquence de
l'importance de la fraude constatée, des sanctions détaillées ci-dessous prévues par la loi.
1 - Sanctions fiscales minimums :
Il s'agit de sanctions applicables dans tous les cas quelle que soit la nature ou l'importance
de l'infraction commise.
Aucun rôle ne peut être émis s'il n'intègre pas les majorations et amendes sanctionnant
l'infraction commise (défaut de déclaration d'existence - absence, retard ou insuffisance de
déclaration - taxation d'office - paiement tardif - non communication de renseignements).
En particulier, l'absence du bilan fiscal ou un élément de celui-ci, à l'appui de la
déclaration annuelle doit, dans tous les cas, donner lieu à une taxation d'office après une mise en
demeure par l'inspection (cf. art.192 du code des impôts directs).
2- Manœuvres frauduleuses
Il est rappelé que les majorations pour manœuvres frauduleuses sont d'application
obligatoire dans les cas où le service justifie objectivement l’infraction.
Par conséquent, la pénalité appliquée ne doit pas être en contradiction avec la suite
réservée au dossier.
L'application de la majoration pour insuffisance ou absence de déclaration (10 à 25%) est
incompatible avec le dépôt de plainte pour fraude fiscale
L'inscription au fichier des fraudeurs ou le dépôt de plainte constituent le complément de
l'application de la pénalité pour manœuvres frauduleuses.
3-Inscription au fichier des fraudeurs
L'institution d'un fichier national des fraudeurs constitue un facteur important dans la
lutte contre la fraude fiscale.
Ce fichier, qui sera tenu sur support informatique et accessible également aux services
des douanes et du commerce, regroupera l'ensemble de personnes ayant commis des actes
frauduleux graves nécessitant leur inscription.
3- Fermeture temporaire des locaux :
La fermeture temporaire des locaux est une mesure administrative destinée à amener les
contribuables récalcitrants à s'acquitter de leur dette fiscale. Elle n'est mise en application
qu'après épuisement de toutes les tentatives de recouvrement amiable prévues par l'instruction n°
167 du 2 Juin 1995 et avant de procéder à la saisie du bien appartenant à ce contribuable, y
compris les locaux ayant fait l'objet d'une fermeture temporaire.
5- Exercice du droit de préemption :
Si le droit de réévaluer le prix des transactions ou les évaluations déclarées en matière de
succession et de donation constitue, déjà, un moyen de rétablir l'Administration fiscale dans ses
droits, il reste que la disproportion constatée entre les prix déclarés et l'importance réelle des
biens auxquels ces prix se rapportent exige de l'Administration fiscale d'engager une action
beaucoup plus décisive pour décourager la fraude fiscale dans ce domaine.
A partir de 1997, l'exercice du droit de préemption doit être effectué chaque fois que
l'examen du dossier de transaction le justifie.
Les Directeurs des Impôts de Wilaya doivent faire leurs propositions en tenant compte
des paramètres mis en place pour permettre à la commission créée à cet effet de statuer en toute
équité.
Une publicité sera développée autour des premiers biens précomptés pour montrer la
ferme volonté de l'Administration fiscale de lutter contre les minorations des prix déclarés des
transactions.
6-Retrait de la domiciliation bancaire (sanction spécifique aux importateurs) :
Les contribuables importateurs non localisés ou ayant fourni de fausses adresses font
l'objet actuellement sur demande de l'Administration fiscale d'une suspension de domiciliation
bancaire de la part des banques primaires pour toute nouvelle importation.
Cette procédure ne manquera pas d'éliminer à terme les problèmes rencontrés par les
services fiscaux en matière de localisation de cette catégorie de contribuable.
Toutefois, en raison de préjudices certains qui peuvent en découler en cas d'erreurs, il
convient de s'assurer avant toute inscription sur le fichier des importateurs non localisés qu'il
s'agit de contribuables n'existant effectivement pas à l'adresse indiquée sur les documents
douaniers ou qui n'ont pas communiqué leur nouvelle adresse en informant normalement les
services fiscaux concernés.
7- Le dépôt de plainte
En définitive, le dépôt de plainte constitue l'ultime action de l'Administration fiscale pour
lutter efficacement contre la fraude fiscale. Il reste qu'il doit être utilisé avec prudence en le
resservant aux seuls cas présentant des fraudes fiscales manifestes (fausses factures en vue de la
majoration des charges et des déductions en matière de TVA, bénéfice indu d'avantages fiscaux,
dissimulation importante de chiffre d'affaires, non reversement d'impôts et taxes retenus à.la
source et effectivement opérés, organisation de l'insolvabilité pour éluder le paiement des dettes
fiscales importantes).
En tout état de cause, toute plainte déposée pour fraude fiscale doit être suivie jusqu'à son
terme (cf. instruction n° 442MF/DGI/DCX du 06 Avril 1996).
Interventions VERIFICATION
Programme de travail Planning et de la Sous-Direction DE GESTION
Paramètres de l’Evaluation Objectifs assignés des Opérations fiscales
RECENSEMENT URBAIN
DIW BATNA
COMMUNES : BATNA CITE Z'MALA - BARIKA 1ER MAI - BATNA KECHIDA-BATNA
BOUAKAL (III) - BATNA SALAH EDDINE - BATNA CITE EMIR ABDELKADER -
BARIKA COLONEL AMI -BATNA CITE CHOUHAD -
DIW BEJAIA
COMMUNES : BEJAIA AISSAT IDIR-
DIW BISKRA
COMMUNES: OULED DJELLAL - SIDI OKBA - TOLGA - BISKRA BEN M'HIDI –
DIW BECHAR
COMMUNES : BECHAR 1ER NOVEMBRE - BECHAR DJEDID –
DIW BLIDA
COMMUNES : OULED YAICH - BOUARFA - BENI MERED - BLIDA AMARA YOUCEF -
BLIDA ZABANA - BLIDA HAI BEN BADIS - BLIDA KRITLI MOKHTAR -
DIW ROUIRA :
COMMUNES : BOUIRA CHATEAU D'EAU - LAKHDARIA - BOUIRA DRAA EL BOR-
DIW TEBESSA
COMMUNES : TEBESSA 1ER NOVEMB - BIR EL ATER EL ATI -TEBESSA BELARBI
SEG - BIR EL ATER HAIBOUM - TEBESSA EMIR ABDELKADER -
DIW TLEMCEN
COMMUNES : TLEMCEN MECHOUAR - REMCHI - GHAZAOUET -MAGHNIA -
NEDROMA - CHETOUANE - MANSOURAH - TLEMCEN BAB EL KHEIR -TLEMCEN
AGADIR - TLEMCEN ABOU TACHFINE -
DIW TIARET
COMMUNES : TIARET IBN ROSTOM - AIN DEHEB - SOUGEUR -FRENDA -KSAR
CHELLALA - TIARET EL KODS - TIARET IBN KHALDOUN -
DIW DJELFA
COMMUNES : DJELFA MARCHE - HASSI BAHBAH - MESSAAD -DJELFA WILAYA -
AIN OUSSERA C.MOUD -
DIW JIJEL
COMMUNES : EL MILIA - JIJEL NOUVELLE GARE –
DIW SETIF
COMMUNES : EL EULMA HIRECHE B. - AIN OULMENE SEBKHA -SETIF CITE
YAHYAOU - SETIF 20 AOUT 1955 - SETIF 1ER NOVEMBRE - EL EULMA CITE LAI - EL
EULMA BELLE VUE - AIN OULMENE DJEBEL - SETIF 8 MAI 1945 (2) -SETIF CITE DE
L.AV - EL EULMA TABET BOU - SETIF 1ER NOVEMBRE.
DIW SAIDA
COMMUNES : SAIDA EL FETH - SAIDA NAKHIL-
DIW SKIKDA
COMMUNES : SKIKDA CENTRE (1) - AZZABA - COLLO - EL HARROUCH -SKIKDA
PORT (1) - SKIKDA BEN BOULALD - SKIKDA PORT (3) - SKLKDA 20 AOUT (55) -
DIW S.B.ABBES
COMMUNES : S.B.A. EMIR ABDELKADER - S.B.A.BOUMELIK (2) -S.B.A. BEN
M'HIDI(2) - S.B.A. EMIR ABDELKADER - S.B.A. EMIR ABDELKADER - S.B.A. EMIR
ABDELKA -
DIW ANNABA
COMMUNES : ANNABA SAHEL (2) - ANNABA BOUMEROUANE -ANNABA
BOUMEROUANE - ANNABA MESRAH (2) - ANNABA BEN BADIS (1) - ANNABA BEN
BADIS (2) - ANNABA EL MAHATTA -ANNABA SIDI BRAHIM - ANNABA SIDI
BRAHIM - ANNABA EDDEHEB (1) -
DIW GUELMA
COMMUNES : GUELMA 8 MAI 1945 - OUED ZNATI - TAMLOUKA -BOUCHEGOUF 5
JUILLET - GUELMA 19 MARS 1960 - GUELMA AIN DEFLA -
DIW CONSTANTINE
COMMUNES: ELKHROUB MASSINISA
DIW MEDEA
COMMUNES: MEDEA AIN KEBIR – KSAR EL BOUKHARI -BERROUAGHIA-MEDEA
M.SALAH-
DIW MOSTAGANEM
COMMUNES: MOSTAGANEM AMIROUCHE - SIDI ALI - ACHAACHA -BOUGUIRAT -
MOSTAGANEM C. L. LOTFI - MOSTAGANEM TIGDITT -
DIW M'SILA
COMMUNES : M'SILA DJAAFRA - SIDI AISSA - BOUSAADA - M'SILA OUAOUA
MADA -
DIW MASCARA :
COMMUNES : MASCARA SIDI MOUFF - TIGHENIF - SIG -MOHAMADIA MIMOUNI -
MASCARA BABA ALI - MASCARA KHESSIBIA - MOHAMADIA ALI BOUH-
DIW OUARGLA :
COMMUNES : OUARGLA KSAR - AIN BEIDA - OUARGLA BENI THOUR -
TOUGGOURT EMIR ABDELKADER - OUARGLA SIDI BOUGH -OUARGLA
MEKHEDMA - OUARGLA SIDI BOUGH-TOUGGOURT EMIR ABDELKADER -
TOUGGOURT SIDI BOUGH-
DIW ORAN:
COMMUNES : GDYEL - ESSENIA - ARZEW - AIN TURK - ORAN MARSA (2) -ORAN
NASR - ORAN SIDI EL BACHI - ORAN MADINA SIDI - ORAN BADR -ORAN
ATHMANIA - ORAN ZAGHLOUL - ORAN IBN SINA-ORAN KHALDIA (1) -ORAN
TAFNA - ORAN EL EMIR (1) -ORAN MOUDJAHED - ORAN MOUDJAHED
- ORAN SEDDIKIA - ORAN SIDI SENOUCI - ORAN EL MAKKARI - ORAN KHALDIA
(2) -ORAN EL EMIR (2) - ORAN OMARIA - ORAN IBN ROCHD - ORAN KHALDIA (3) -
DIW EL BAYADH:
COMMUNES: EL BAYADH -
DIW B.B.ARRERIDJ:
COMMUNES: B.B.A.ABANE RAMDANE - RAS EL OUED-BORDJ ZEMOURA - EL
MHIR - EL ACHIR - BORDJ GHDIR - EL HAMADIA -MEDJANA - DJAAFRA -OULED
BRAHEM - HASNAOUA - TAGLAIT - OULED SIDI BRAHIM - COLLA -EL HEUCH -
TASS AMEURT - BIR KASD ALI - RABTA - B.B.A.TARIK IBN ZIAD- B. B.A
MOHAMED MOKRANI -
DEW BOUMERDES:
COMMUNES : BOUMERDES - BOUDOUAOU CHATEAU - ROUIBA -BORDJ MNAIEL -
REGHAIA - AIN TAYA - BOUDOUAOU GARE -
DIW EL TAREF:
COMMUNES : EL TARF - BOUHADJAR - BEN M'HIDI - EL KALA -DREAN -BESBES
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DIW TISSEMSILT:
COMMUNES: TISSEMSILT - THENIET EL HAD –
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REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE
Note
A
Messieurs les Directeurs des Impôts
En communication à :
Messieurs les Directeurs Régionaux des Impôts
L'infraction fiscale pénale donne généralement lieu à un dépôt de plainte auprès du juge
pénal et son retrait est subordonné au paiement intégral des droits et pénalités dus conformément
aux dispositions des articles 20 et 40 de la loi de Finances pour 1998.
A l’expérience, il s'est avéré que des difficultés sont rencontrées par les contribuables
poursuivis afin de s'acquitter des droits et pénalités réclamés, d'autant que souvent les
impositions assises font l'objet de contestations quant au fond.
Pour remédier à cette situation, il a été décidé en commun accord avec les services du
Ministère de la Justice d'octroyer des échéanciers de paiement aux contribuables désireux de
s'acquitter de leurs dettes envers le Trésor.
Toutefois, pour la mise en œuvre de cette mesure, tout octroi d'échéancier est subordonné
au paiement préalable d'un montant correspondant à vingt pour cent (20 %) du montant de la
dette fiscale.
Le reliquat de la dette fiscale doit être acquitté dans les conditions suivantes :
- jusqu'à 6 mois pour les créances n'excédant pas 10.000.000 DA ;
- jusqu'à 12 mois pour les créances n'excédant pas 20.000.000 DA :
- jusqu'à 18 mois pour les créances supérieures à 20.000.000 DA.
Dès que le calendrier de paiement est accordé par le receveur des impôts territorialement
compétent, une copie dudit calendrier doit être remise au Procureur de la République ou au
Magistrat instructeur pour y être versée au dossier, de dépôt de plainte
Dans ce cadre, il sera sollicité :
- soit la suspension de la mise en œuvre de l’action publique (au niveau du Procureur de
la République) ;
- soit le sursis à statuer sur l'affaire lorsque la plainte est au niveau du juge d'instruction,
devant les juridictions de jugement.
Une instruction des services du Ministère de la Justice sera adressée à cette fin aux
Procureurs Généraux près les cours de justice.
Le non paiement par le contribuable de deux échéances du calendrier souscrit entraîne la
reprise de l’action publique et ce à la diligence du Directeur des Impôts de wilaya.
Enfin et dès l'apurement de la dette fiscale, dans les délais prescrits, le retrait de la plainte
doit s'effectuer dans les conditions définies dans la note n° 12MF/DGI/DCX du 10 Mai 1998
relative au retrait de plainte par l'Administration fiscale.
Par ailleurs, il est rappelé que le dépôt de plainte ne doit pas constituer un empêchement à
l'instruction de la réclamation du contribuable qui peut apporter des éléments de nature à
remettre en cause l'imposition initiale.
Ces éléments nouveaux doivent, s'ils sont confirmés par les services être portés à la
connaissance de l'autorité judiciaire.
Toute difficulté dans l'application des dispositions qui précèdent doit être portée à ma
connaissance sous le timbre de la présente.
J'ai l'honneur d'attirer votre attention sur la publication périodique d'articles dans la
presse nationale faisant état des bilans d'activité des services locaux du Ministère du Commerce
où il est rapporté que des montants importants, qualifiés de « fraude et d'évasion fiscales »
auraient été relevés par ces structures et transmis à l'administration fiscale pour prise en charge.
Il s'agit généralement, selon les informations en possession des DIW et les conclusions
des réunions des comités de coordination Impôts - Douanes - Commerce, de violation par des
opérateurs intervenant sur le marché intérieur ou dans le commerce extérieur des règles
édictées par la législation commerciale et relatives à la facturation.
Ces violations qui constituent en premier lieu des infractions d’ordre commercial ont
cependant des répercussions d’ordre fiscal, lorsque nos services confirment que leurs auteurs se
sont effectivement soustraits à leurs obligations fiscales déclaratives, c'est à dire que les
montants en question n’ont pas été déclarés par les intéressés, auquel cas les régularisations
d’usage doivent être effectuées en tenant compte cependant des termes de la note N°22
MF/DGI/DOF/CAB du 24/02/1999 qui précisent que les PV établis par les services du
commerce ne sont pris en charge qu’à l’issue de la décision de l’instance judicaire confirmant
la qualification de l’infraction.
Cette procédure a été adoptée, faut il le rappeler, compte tenu de la multiplicité des
contentieux générés par des taxations qui ont été annulées par les juridictions compétentes.
Je vous demande en conséquence de rappeler aux services concernés, dans le cadre des
Comités Locaux, la nécessité de coordonner les actions de nos services y compris en matière de
communication et réclamer systématiquement le détail des montants retenus par direction de
Wilaya et vous assurer de leur prise en charge effective dans le cadre du dispositif mis en place.
A
Monsieur le Directeur des Grandes Entreprises
Mme et Mrs les Directeurs des Impôts de Wilaya
En communication à :
Mrs les Directeurs Régionaux des Impôts
Cette situation ayant nécessairement des répercussions sur le plan fiscal doit se traduire
normalement chez les personnes et sociétés qui y ont recours, par une hausse correspondante de
chiffres d'affaires déclaré. Pour s'en assurer, je vous demande d'engager dés réception de la
présente des opérations « de droit d'enquête » auprès des Producteurs, Grossistes, Dépositaires,
Distributeurs de produits alimentaires, d'articles scolaires et d'articles d'habillement ainsi
qu'auprès des mandataires, grossistes et commissionnaires en fruits et légumes.
Les opérations qui doivent être ciblées en fonction de l'importance des activités à
contrôler, du comportement fiscal du contribuable vis à vis de ses obligations et de l'existence de
présomptions de vente et/ou d'achats sans factures, d'utilisation de factures de complaisance, de
lieux de stockage non déclarés à l'administration fiscale, de transport de marchandises avec des «
factures taxi », doivent être menées dans le strict respect des règles et des procédures prévues par
la Note № 670 MF / DGI /DRV/SDERIF du 13 Mars 2005.
Ces actions qui doivent être effectuées quotidiennement impliquent à la fois les agents
des inspections, des bureaux de la recherche et des brigades mixtes sous le pilotage personnel du
Directeur des Impôts de la Wilaya qui doit à cet effet fixer chaque jour, sur proposition des
services concernés (Inspection, S/D Contrôle Fiscal et S/D Opérations Fiscales) la liste des
contribuables sélectionnés en fonction des critères cités ci-dessus.
Les informations collectées doivent donner lieu aux régularisations nécessaires par le
service gestionnaire.
Un bilan des opérations effectuées me sera adressé selon un canevas qui vous parviendra
ultérieurement.
J’ai l’honneur de vous demander de bien vouloir m’adresser un état exhaustif des
entreprises étrangères n’ayant pas d’installation professionnelle permanente en ALGERIE qui
ont opté pour le régime d’imposition du bénéfice réel en se référant aux dispositions de l’article
156 bis du Code des Impôts Directs.
En effet, en utilisant l’artifice de l’article 156 bis observer les autres prescriptions,
il sera permis à ces grandes entreprises de faire disparaître tout ou partie des droits qui auraient
résulté de la retenue à la source opérée en application de l’article 156 -1 du C.D.I., d’autant plus
que la période d’exécution de certains contacts est inférieure à une année.
N°252 MF/DGI/IGSF
Copie pour information à :
- Monsieur le Directeur Général des Impôts
- Messieurs les Directeurs Centraux.
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REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE
Note
A
Par notes citées en références, il vous a été demandé de transmettre les situations
hebdomadaires des résultats des opérations visées en objet et ce, chaque Dimanche suivant la
semaine écoulée pour permettre leur consolidation, leur analyse et la présentation d’un point de
situation à Monsieur le Ministre des Finances.
Cette Périodicité ne rend pas une appréciation de valeur de l’action des services.
En conséquence, j’ai l’honneur de vous faire connaître qu’à compter du mois de juin, les
situations seront établies mensuellement dans la semaine qui suit le mois écoulé.
La communication de ces états s’effectuera par courrier électronique et sous format
« Excel », à l’adresse suivante (Makhlouf.igoudjil@mf.gov.dz).
Note
A
Mesdames, Messieurs Les Directeurs Des Impôts De Wilaya
En communication à :
Messieurs
Les Directeurs Régionaux Des Impôts
Les Inspecteurs Régionaux des Services Fiscaux
Par note citée en deuxième référence, il vous a été demandé de constituer un fichier des
redevables non identifiés, non localisés ou déclarés insolvables et de le communiquer à l’IGSF
en vue de la montée en charge du fichier national des personnes non localisées aux adresses
indiquées (N.L.A.I) pour le compte de la Direction de l’Information et de la Documentation
(DID).
En retour, il vous sera adressé, après des recherches multicritères, des renseignements
susceptibles d’aider à localiser ces redevables et à engager l’action en recouvrement.
Or, il a été constaté que la mesure préconisée n’a pas atteint les résultats escomptés, au
regard de la persistance d’un stock de dettes fiscales qui ne cesse d’évoluer concernant cette
catégorie de contribuables.
A cet égard, pour donner une nouvelle impulsion à cette action et améliorer grandement
l’apurement des côtes en souffrance, l’article 08 de la loi de finances complémentaire pour 2001,
serait d’un apport appréciable conjugué aux autres moyens de coercition à l’endroit de ces
redevables défaillants.
En effet, suite aux modifications de l’article 372 du CID, il est désormais possible de
poursuivre les personnes ayant bénéficié d’une procuration ou d’un mandat en vue d’exercer au
lieu et place des véritables titulaires des registres de commerce.
En conséquence, pour répondre aux directives de Monsieur le Directeur Général quant à
l’apurement des côtes importantes, il vous appartiendra de reprendre les termes de ma note citée
supra et de veiller à l’avenir pour que le canevas, dont modèle est ci-joint, transmis à l’IGSF, soit
dûment annoté par la désignation du bénéficiaire de la procuration, puisé du fichier détenu à
votre niveau ou à défaut en procédant par recoupements auprès des études notariales.
Il me sera accusé réception de la présente note.
N°757 MF/DGI/IGSF/D3
Copie transmise pour information à :
Monsieur le Directeur Général des Impôts
Désignation Identité de Identité du Dernière Identification Année Nature Date Montant de Solde à Référence demande
de la recette redevable Bénéficiaire de adresse ou date de d’impositions Impôts émission la payer
la procuration naissance constatation
Ou mandataire
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REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE
Note
A
Dans le cadre de la lutte contre la fraude fiscale, j'ai l'honneur d'attirer votre attention
sur les fortes présomptions de fraude qui pèsent sur la corporation des exportateurs de déchets
freux et non freux.
En outre, les investigations entreprises ont permis de relever que ces opérateurs
procèdent à l'établissement de fausses factures afin de justifier l'origine de leur marchandise et
pour pouvoir bénéficier de la récupération ou du remboursement de la TVA en toute légalité.
A ce titre, il vous est demandé de prendre les dispositions qui s'imposent en vue de
parer à ces pratiques frauduleuses, à travers la mise en œuvre des mesures suivantes :
Contrôler systématiquement les factures d'achats auprès des fournisseurs afin de s'assurer de
leur identification, de l'exercice effectif de leur activité (siège social, aire de stockage,
personnel,..) et du respect de leurs obligations fiscales ;
Procéder à un rapprochement entre la nature et quantités des marchandises figurant sur les
factures d'achats et de celles portées sur les déclarations d'exportations, permettant ainsi, la
détection de discordances dans le compte matières ;
Refuser l'octroi du régime des achats en franchises conformément aux orientations de
l'administration centrale ;
Procéder à des contrôles systématiques des informations figurants sur les cahiers des charges
prévus en la matière ;
Inviter les fournisseurs de ces operateurs, relevant de votre circonscription à produire
obligatoirement l'état clients (E 104) ;
Soumettre les dossiers en question, selon le cas à :
Procéder à des dépôts de plaintes après régularisation des situations fiscales des
contrevenants.
Enfin, il vous est demandé d'instruire vos services à l'effet de s'abstenir de clôturer ou
de transférer les dossiers fiscaux de ces contribuables jusqu'à achèvement des opérations de
contrôle suscitées, de procéder à une large diffusion de la présente et de me rendre compte des
difficultés éventuellement rencontrées.
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5, ر63 ج
N°69 MF/DGI/DRV
Copie pour information à :
Messieurs les Directeurs Centraux.
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REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE
L'action de l'administration fiscale au cours de ces dernières années a montré que ces
activités sont celles où les pratiques frauduleuses se sont le plus développées à travers des
méthodes Identifiées largement, connues par l'ensemble de nos structures.
Il s'agit des procédés suivants, dont l’énumération n'est donnée qu’à titre INDICATIF :
La non facturation
Le système du « prête nom »
La « location » du registre de commerce
la « procuration » donnée par un titulaire de registre de commerce à une tierce personne pour
exercer en son nom une activité commerciale.
la « facturation fictive » au nom de clients inexistants ou de personnes exerçant une activité
commerciale mais n'entretenant aucune relation d'affaires avec la personne ou la société ayant
établi la facture
l'établissement d'un registre de commerce et d'une carte d'identification après avoir souscrit à
toute la procédure administrative requise puis la résiliation du contrat de location du bien servant
à l'exercice de l'activité.
Ces phénomènes qui causent un préjudice certain aux intérêts du Trésor Public ont eu pour
conséquences majeures :
une immobilisation totale de l'action des services fiscaux (assiette- recouvrement -contrôle)
du fait de la non localisation et du redevable réel (bénéficiaire des transactions) et du redevable
légal (titulaire du registre de commerce et de la carte fiscale).
le recours à la taxation d’office sur les seuls éléments connus par le service, en utilisant des
méthodes de reconstitution des CA et des bénéfices visant la préservation des droits de
l'administration.
un recours quasi-systématique au dépôt de plainte
des constatations importantes qui gonflent d'année en année le montant des restes à recouvrer
et qui ont très PEU D'IMPACT sur le comportement frauduleux des intéressés
une démobilisation des contribuables respectueux de leurs obligations fiscales qui reprochent
à l'administration sa « passivité » face à ces pratiques.
Par ailleurs, les actions engagées à ce jour pour combattre ces phénomènes n'ont pas
abouti aux résultats pour au moins deux raisons :
A cet effet, et en attendant l'adoption des mesures nouvelles qui seront introduites dans
le cadre de la Loi de Finances pour 2002, il est proposé de mettre en œuvre les actions suivantes
et qui sont axées particulièrement sur cette catégorie d'opérateurs dont un nombre important ne
respecte pas ses obligations et sont même non localisés.
- recensement et établissement d'un fichier qui sera centralisé au niveau du bureau fichiers et
recoupements et envoi d'une copie à la DRV sur un état dont modèle ci-joint, après
authentification de l'ensemble des pièces présentées lors de l'ouverture du dossier fiscal
(Identifiant, carte fiscale, procuration….)
- lancement d'enquêtes auprès des transitaires (figurant sur les bulletins de recoupements
d'importation) afin d'y recueillir toutes informations concernant la Banque de domiciliation,
l'identité du déclarant, les références des documents douaniers......
- demande de renseignements à adresser à la police et à la gendarmerie nationale.
- Intervention auprès de la Banque de domiciliation, du Receveur des Douanes du port ou de
l'aéroport d'importation pour recueillir toute information utile (Procuration, mandat….)
- enquête auprès des services locaux du commerce et du registre local du commerce en vue
d'authentifier les documents présentés.
Le dispositif prévu ci-dessus doit être complété par des enquêtes auprès des fournisseurs
pour s'assurer de l'identification précise du contribuable, des moyens de paiements utilisés, des
procurations et mandats attribués et tout élément pouvant aider à sa localisation, y compris au
niveau de la commune de naissance ou de résidence du contribuable recherché.
Rôle de la DRV:
A cet effet, il sera proposé aux pouvoirs publics son institutionnalisation par un texte
législatif, qui préciserait les critères d'inscription et des sanctions à appliquer. Dans ce cadre, la
proposition d'une appellation de « fichier des auteurs d'infractions fiscales, commerciales et
douanières » serait la mieux indiquée.
d'informer la Direction Générale des Douanes de ce retrait en vue d'interdire à l'intéressé des
importations ultérieures ;
demander à la Banque d'Algérie l'interdiction de domiciliation auprès des Banques primaires
au profit des intéressés;
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REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE
Ces procédés consistent pour des personnes mal intentionnées à louer des locaux
commerciaux pour une période déterminée afin de se faire établir les documents nécessaires et
l'obtention du registre, de la position et de la carte fiscales.
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REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE
Par envoi sus référencié, vous demandez la position de l’Administration Centrale sur
les modalités d'application des termes de l'article 193 alinéa 02 du CID, ainsi que de la note
citée en référence concernant l'application des sanctions prévue en cas de manœuvres
frauduleuses.
En réponse, j ai l'honneur de vous faire connaître que les sanctions pour manœuvres
frauduleuses prévues par la législation fiscale en vigueur (articles 193/2 du CID et 116, 117 et
118 du code des TCA) notamment par l'application de pénalité de 100 % et 200 % suivant le
cas, sont envisageables lorsque les éléments constitutifs du délit de fraude sont réunis, à
savoir l'existence de fait matériel, de l'élément légal, et de l'intention délibérée de se soustraire
à l'impôt en partie ou en totalité. L'Administration Fiscale n'est toutefois pas tenue de prouver
l'intention en cas d'extrême gravité de certains actes où l'intention est présumée, notamment
dans ceux cités à l'article 118 du code des TCA.
Monsieur le Directeur
de la Législation Fiscale
Copie à :
- Monsieur le Directeur des Opérations Fiscales (pour Information)
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REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE
Note
A
Mesdames et Messieurs les Directeurs des Impôts de wilaya
Messieurs les Chefs des Services de Recherches et Vérifications
En communication à :
Messieurs les Directeurs Régionaux des Impôts
Objet : Lutte contre la fraude fiscale
Utilisation de prête-noms.
P. J: Un Canevas.
Cette procuration, qui s'accompagne dans la plupart des cas d'un mandat général sur
l'utilisation du compte bancaire du titulaire du R.C, vise à cacher l'identité du véritable
bénéficiaire de ces opérations commerciales lui permettant ainsi de se soustraire à ses
obligations fiscales, l'établissement de ce registre de commerce n'étant effectué qu'à la seule
fin de le «louer» à des tierces personnes pour exercer des activités d'achat revente. Ces
dernières ne sont généralement pas appréhendées par nos services et échappent à toute
fiscalisation, augmentant ainsi les cas de fraude fiscale et le nombre de contribuables non
localisés.
Ainsi , pour permettre la mise en œuvre des dispositions prévues à l’article précité, vous
voudrez bien instruire les chefs d’inspections de l’enregistrement relevant de votre
autorité de faire établir mensuellement un état, dont ci-joint modèle en annexe, retraçant
le détail desdites procurations en distinguant les informations relatives à la DIW elle
même et celles concernant les autres wilaya.
Des contrôles ultérieurs seront réalisés par la DRV pour s’assurer de la mise en
application de ces mesures.
La présente Note doit faire l’objet de diffusion à tous les services de la Direction
des Impôts de Wilaya ( Sous-Directions – Inspections – Recettes – Brigades de
Vérificateurs).
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N°1808/MF/DGI/DRV/SD/NP/B2
Copie à :
Messieurs les Directeurs Centraux.
ETAT DES PROCURATIONS ENREGISTREES
Note
A
A cet égard, j'ai l'honneur de vous faire connaître que l'ANDI a introduit des mesures de
sécurisation de ces listes programmes prévoyant notamment :
Par ailleurs, il y'a lieu de préciser que ces listes additives ne sont établies par l'agence que
dans le cas où le montant total des équipements qu'elles contiennent ne dépasse pas les 15% du coût
total déclaré du projet.
Aussi, vous voudrez bien veiller à la suspension de l'octroi d'attestation achat en franchise
T.V.A pour les contribuables présentant des documents non conformes aux prescriptions précisées
ci-dessus, de procéder aux régularisations nécessaires et de me tenir informer de ces cas pour
envisager les poursuites qui s'imposent.
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N°1530MF/DGI/DRV/SD/NP/B1.R.A
Copie pour information à :
Monsieur le Directeur de la législation Fiscale.
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REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE
Note
A
Par envoi cité en référence, vous avez bien voulu me demander de vous informer sur la
possibilité d'élargir l'application de ma note°2006/MF/DGI/DRV/SDNP/B1/IH du 21/10/2002 aux
importateurs relevant de la Direction des Impôts de Wilaya d'Oum El Bouaghi dont les pratiques
seraient frauduleuses.
En réponse, j'ai l'honneur de porter à votre connaissance que les prescriptions de la note
dont vous avez fait référence ne trouvent leur application que dans le cas de contribuables exerçant
au niveau de wilaya autres que celles dans lesquelles ils possèdent leur lieu de résidence.
En effet, certains contribuables notamment des importateurs ont recours à cette pratique
qui consiste à se faire établir des registres de commerce au niveau de wilaya avec lesquelles ils n'ont
aucun lien ni attache et ce afin de se soustraire à leurs obligations déclaratives et de paiement, ce qui
rend leur localisation difficile.
Ainsi, dans ce cas bien précis, il est à rappeler qu'il convient d'effectuer une enquête
approfondie préalablement à l'attribution du NIS tel qu'il a été prescrit dans ma note et ce lorsqu'il
subsiste un doute sur les intentions réelles du contribuable.
Aussi, l'attribution du NIS sera différée jusqu'à ce que cette dette fiscale sera apurée.
Dès lors, il vous est demandé de vous limiter dans l'application des dispositions
contenues dans la note en question qu'au seul cas qui y est prévu.
S'agissant du cas que vous avez cité, et en l'absence de toutes preuves matérielles
dûment établies, il convient d'effectuer à posteriori un suivi permanent par vos services de ces
contribuables et d'appliquer les mesures prévues en cas de constatation de manœuvres frauduleuses.
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N°964/MF/DGI/DRV/SDNP/B1/DM.
copie pour information à :
- Mesdames et Messieurs les Directeurs des Impôts de Wilaya
- Messieurs les Directeurs Régionaux des Impôts
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REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE
Ministère des Finances وزارة ا
Direction Générale des Impôts
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Direction des Recherches et Vérifications ت. و اا/0& ا
S/Direction des Normes et Procédures
N°320/MF/DGI/DRV/SDNP/B3/LS.
Alger, le 23 février 2004
Note
A
Messieurs les Directeurs Régionaux des Impôts
En communication à
Mesdames et Messieurs les Directeurs des Impôts de Wilaya
J'ai l'honneur d'attirer votre attention sur les nouvelles mesures introduites par la loi de
finances pour 2004 s'inscrivant dans le cadre du renforcement du dispositif de la lutte contre les
pratiques frauduleuses.
Ainsi, l'article 29 prévoit que les personnes qui ont fait l'objet d'une condamnation à
titre définitif pour fraude fiscale sont interdites de l'exercice de l'activité commerciale, au sens de la
loi № 90-12 du 18 Août 1990, modifiée et complétée, relative au registre de commerce.
A cet égard, je vous rappelle l'obligation de procéder aux dépôts de plainte pour fraude
fiscale lorsque les éléments constitutifs de l'infraction sont réunis et de faire assurer le suivi de
l'aboutissement desdites plaintes.
Concernant la mise en œuvre des nouvelles dispositions légales précitées, il convient
de communiquer à ce service, suivant procédure à déterminer avec les responsables des antennes
locaux du CNRC, la liste des personnes condamnés, afin d'interdire aux personnes concernées
l'obtention à l'avenir d'un registre de commerce.
Par ailleurs, il vous a été demandé suivant note citée en référence de provoquer
périodiquement des réunions avec les services locaux compétents (procureurs, chef de sûreté, chef
de groupement de gendarmerie…….etc.) pour arrêter des démarches concordantes devant permettre
de prendre en charge dans de meilleures conditions les préoccupations des services fiscaux.
Aussi, je vous invite à provoquer et organiser des réunions périodiques avec les services
de la justice, de la sûreté nationale, de la gendarmerie et du commerce afin de procéder à des
échanges d'informations et de coordonner les actions communes de lutte contre la fraude fiscale.
Vous voudrez bien me faire parvenir un compte rendu en temps utile sur les actions
entreprises dans ce cadre.
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Ministère des Finances
Direction Générale des Impôts
Direction des Recherches et Vérifications
N°352 /MF/DGI/DRV
Note
A
Mmes et Mrs les Directeurs des Impôts de Wilaya
En communication à :
Mrs les Directeurs Régionaux des Impôts
A la suite d'une opération, visant à évaluer le degré de prise en charge des états clients par
les structures concernées, la Direction des Recherches et Vérifications a eu à recenser de nombreux cas
de fraude fiscale caractérisée, commise par des redevables qui ont effectué d'importants achats au
mépris de l'ensemble des obligations qui leur incombent tant au plan déclaratif que de paiement.
Le niveau des achats dissimulés1 par les redevables défaillants2, clients de divers
fournisseurs3, dont je vous joins la liste, illustre l'importance des impôts fraudés par les intervenants
successifs dans les circuits de distribution (gros et détail) et dénote le caractère gravissime des
pratiques constatées.
En outre, cette opération a permis de mettre en évidence des défaillances internes, voire
même des négligences, dont le degré de gravité le plus élevé s'est traduit par la non-exploitation
d'informations fiscales ( E-104) reçues par les services dont les régularisations ne sont opérées qu'en
2003 pour des recoupements inhérents aux exercices 2000 et 2001 et ce, à la suite de leur transmission
par l'administration centrale, sur la base d'une sélection portant sur des achats supérieurs à 20 millions
de dinars.
Faut-il rappeler à cet égard, que par diverses notes il vous a été demandé de :
Porter plainte devant le juge pénal, assortie d'une demande de retrait du registre de commerce
avec constitution de partie civile.
D'instaurer une relation régulière avec les autorités judiciaires locales et de l'entretenir de façon
à permettre le traitement des plaintes portées devant elles dans des délais raisonnables.
Mettre en œuvre les dispositions de l'article 08 de la loi de finances complémentaire pour 2001.
Assigner les dirigeants de l'entreprise devant le Président de la Cour territorialement compétent
(article 155 du CPF).
Appréhender les biens immobiliers et mobiliers appartenant au contribuable mis en cause et
susceptibles de faire l'objet d'une saisie (y sont notamment compris les biens présumés appartenir au
redevable fraudeur dans les conditions prévues aux articles 376 -1 et 377-CID).
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N° 289 /MF/DG/DRV
Alger, le 07 juillet 2004
Note
A
La persistance des pratiques frauduleuses développées dans ce cadre se traduisent par des
comportements de plus en plus affirmés de se soustraire délibérément à la déclaration et au
paiement des impôts et taxes dus par des personnes et sociétés agissant aussi bien dans le secteur de
l'importation que de la production et de la distribution au niveau du marché local.
Les procédés les plus significatifs utilisés et parfaitement identifiés par nos services sont
les suivants :
1 - Achats ou Importations massives de produits par la présentation aux fournisseurs: locaux ou aux
services des Douanes de dossiers régulièrement constitués (RDC-Identifiant et carte fiscale - bon de
commande….) par des personnes ne disposant en réalité ni de moyens financiers ni des moyens
matériels pour la réalisation de la transaction (Achat - Stockage -Revente. . . . ) .
Les achats effectués payés par versements bancaires au compte du fournisseur, sont injectés
dans le marché sans facture ou avec facture de complaisance (Facture taxi) et ne sont suivis par
aucune déclaration fiscale.
Les auteurs de cette fraude donnent généralement une procuration à une tierce personne
tant pour l'utilisation du registre de commerce que du compte bancaire professionnel.
2 - Ventes fictives déclarées par les importateurs et/ou producteurs et distributeurs locaux sur leurs
listes clients au nom de personnes ou sociétés n'ayant pas entretenu avec eux de relation
commerciale.
Ces ventes sont destinées à « couvrir » des montants importants non facturés, de faire
apparaître des marges bénéficiaires insignifiantes et des résultats disproportionnés par rapport à
l'importance de l'activité.
3 - L'exercice d'activités non déclarées soit dans des espaces publics (marchés) ou d'une manière
clandestine dans des cités et constructions nouvelles et dont les produits sont cédés sur le marché
sans possibilité pour les services habilités d'en connaître l'origine.
Cette «connivence d'intérêts» fort préjudiciable pour le Trésor Public doit impérativement
être combattue avec vigueur car elle constitue un véritable défi à l'autorité de l'Etat dans son action
visant à instaurer des règles d'une saine concurrence entre les opérateurs économiques.
A cet effet, je vous demande d'engager des actions permanentes et soutenues à l'encontre
des personnes et des sociétés auteurs des ces comportements frauduleux par la mise en œuvre du
dispositif législatif et réglementaire en vigueur, une action coercitive efficace, des interventions sur
le terrain, les dépôts de plainte et une coordination accrue avec les autorités judiciaires, les services
de sécurité et les autorités locales.
Il me sera rendu compte périodiquement des actions engagées et des résultats obtenus à
l'effet de s'assurer de l'application effective des termes de la présente.
Je vous demande d'arrêter, en relation avec les DIW dépendant de votre circonscription,
le détail des actions à réaliser dans un programme à m'adresser dans les meilleurs délais possibles.
Je vous prie de me faire part de toute difficulté rencontrée dans le cadre de l’application
des présentes instructions.
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Direction Générale des Impôts
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Direction des Recherches et Vérifications ت. و اا/0& ا
N°2013MF/DGI/DRV.
L A présente note a pour objet de porter à la connaissance des services les mesures
introduites par les articles 74 à 78 de la Loi de finances pour 2002 (articles 33 à 37 du code des-
procédures fiscales) relatives au droit de visite et d'en définir les modalités de mise en œuvre.
I. PORTEE DU DROIT DE VISITE :
Le Droit de visite, institué par les articles 74 à 78 de la Loi de Finances pour 2002 ,est le
droit conféré à l'administration, en cas d'existence de présomptions de pratiques frauduleuses,
d'opérer de façon inopinée des visites en tous lieux en vue de rechercher, recueillir et saisir toutes
pièces, documents, supports ou éléments matériels, susceptibles de confirmer l'existence d'une
fraude fiscale.
La saisie peut porter, à titre indicatif, sur tous documents, pièces comptables, registres
professionnels, disquettes, CD, micro ordinateurs et tout support technique susceptible de constituer
ou de renfermer des éléments prouvant l'existence d’une fraude.
II. CONDITIONS D'EXERCICE DU DROIT DE VISITE :
Le droit de visite ne peut être exercé que par des agents ayant au moins le grade d'inspecteur
et dûment habilités par le Directeur des Impôts de Wilaya. Un minimum de deux agents doit être
requis pour chaque intervention sans que ce nombre ne soit supérieur à quatre (04). Le choix doit être
fait parmi les agents les plus qualifiés disposant des compétences et des qualités requises pour
réaliser ces missions.
Aux termes des dispositions de l'article 33-CPF, le droit de visite peut être exercé en tous
lieux, la recherche de la preuve d'agissements frauduleux peut être opérée aussi bien dans les locaux
professionnels que les moyens de transports et les locaux à usage d'habitation.
A ce sujet, Intervention au niveau des lieux d'habitation doit être effectuée essentiellement au
niveau des locaux susceptibles de servir au stockage de la marchandise qu'il y a lieu de constater ou
de contenir des documents intéressant le service. Les lieux servant exclusivement aux fins
d'habitation ne doivent pas, de prime abord, être concernés par cette visite sauf existence d'indices
sérieux et concordants quant à la dissimulation en ces lieux d'éléments intéressant le service.
La visite peut également concerner les lieux appartenant à des tierces personnes, soupçonnées
de détenir ou de dissimuler les éléments précités, tels que les dirigeants de la société, les associés, les
comptables ou toute autre personne physique ou morale.
Elle doit être réalisée de manière à préserver la vie privée des personnes contrôlées et ne
peut en aucun cas dépasser le cadre du droit de visite. Les agents désignés à cet effet doivent ainsi
s'abstenir de toute action ou comportement qui ne s'inscrit pas dans l'objet de la mission qui leur est
assignée.
Heures d’intervention :
L’opération de visite doit avoir entre 06 heures du matin et 20 heures et aucune intervention
ne saurait se faire en dehors de cet horaire.
Présence sur les lieux :
L’opération de visite doit être menée en présence de la personne concernée, de son
représentant ou tout occupant des lieux à visiter.
En cas d’absence de toute personne sur les lieux, l'officier de Police judiciaire désigné à cet
effet requiert deux témoins qui ne doivent relever ni de l'autorité de l'administration fiscale ni celle de
la justice ou de la police.
Lorsque la réquisition de deux témoins s'avère impossible, l'officier de police judiciaire fait
appel à un huissier de justice.
Important
Les documents, effets et biens saisis doivent être énumérés sur une liste à joindre à une
décharge signée par un des représentants de l'Administration et du contribuable ou de son représentant.
Ils doivent demeurer sous la responsabilité personnelle des agents qui en ont pris possession jusqu'à
leur restitution et faire l’objet d'une analyse pour en déterminer la nature et consigner les
manquements, relevés. Ces constats sont à rapprocher des présomptions initiales pour confirmer
l'existence de pratiques frauduleuses et leur étendue.
Les agents ayant procédé à cette opération établissent un rapport détaillé à l'issue duquel le
Directeur des Impôts de Wilaya, décidera de l'inscription en hors programme de l'intéressé pour une
vérification de comptabilité, une VASFE ou pour un contrôle sur pièces après accord de la Direction
des Recherches et Vérifications.
Il importe de préciser que cette exploitation ne doit intervenir qu'après restitution à. l'intéressé
des documents (dont des copies doivent être gardées dans le dossier) et objets saisis en veillant à
établir un procès verbal de restitution (dont modèle ci joint en annexe) signé par la personne concernée
ou son représentant.
En cas de refus par l'intéressé de récupérer ses objets et documents, un PV est établi lequel doit
être versé dans le dossier. La persistance du refus de ce dernier ne doit pas faire obstacle à
l'exploitation des résultats de la mise en œuvre du droit de visite.
Le juge ayant autorisé la visite doit être avisée de tout incident survenu au cours des opérations
de visite.
3.3. Documents de procédure :
L'exercice du droit de visite doit donner lieu à L'établissement des documents ci-après :
• L'ordonnance :
Il s'agit de l'ordonnance du juge habilité à autoriser la visite et qui doit être notifiée sur place à la
personne concernée ou à défaut, à son représentant ou à l'occupant des lieux.
Dans le cas où aucune de ces trois personnes ne serait présente sur les lieux, la copie de ladite
ordonnance doit être notifiée à l'intéressé postérieurement à l'opération de visite, par lettre
recommandée avec accusé de réception.
La notification est réputée faite à la date de réception figurant sur l'avis (art 36 alinéa 3 CPF)
• Un procès verbal :
Un procès verbal relatant les conditions de déroulement de la visite doit être dressé au terme de
chaque opération et doit comporter les éléments suivants :
Dans le cas où l'inventaire sur place présente des difficultés, les biens, pièces et documents
saisis sont placés sous scellés (art. 37 CPF).
• L'original du procès verbal est adressé au juge ayant autorisé la visite et sous la conduite et le
contrôle duquel l'opération est menée.
• Une copie du procès verbal est communiquée à l'intéressé ou à défaut, à son représentant ou
à l'occupant des lieux.
Les agents habilités à effectuer l'opération de visite sont tenus par le secret professionnel
(Art. 37 Alinéa dernier CPF) sous peine de sanctions prévues en la matière.
Il résulte de ce qui précède que le droit de visite obéit à une procédure minutieuse qui doit
être totalement respectée au niveau de toutes les phases de sa réalisation par les responsable et
agents concernés, afin d'éviter des irrégularités qui risquent de remettre en cause l'action du service.
Aussi, je ne saurai insister sur la nécessité de n'engager cette procédure qu'après évaluation
de l'enjeu fiscal et une appréciation rigoureuse et de s'abstenir d'engager des opérations sans intérêt
majeur sur le plan fiscal.
C'est pourquoi, il vous est demandé de ne solliciter l'autorisation du juge que dans les cas
où l'administration dispose d'éléments probants quant à l'existence d'une fraude fiscale qu'il y a lieu
d'appréhender.
Pour la mise en œuvre du dispositif décrit ci-dessus, il est demandé à Mmes et Mrs les
DIW de prendre attache avec les autorités judiciaires locales au niveau des Cours et Tribunaux ainsi
que les responsables de la Sûreté de Wilaya et de Daïra afin de les tenir informés des dispositions
contenues dans la Loi de Finances pour 2002, leur expliquer les objectifs qui en sont attendus et
arrêter les démarches pratiques pour en assurer la meilleure exécution.
En conséquence, je vous demande de veiller personnellement à l'instauration des relations
les plus étroites avec ces institutions.
Vous voudrez bien assurer une large diffusion de la présente note, veiller à son application
et me rendre compte, des difficultés éventuellement rencontrées.
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Ministère des Finances
Direction Générale des Impôts
Direction Régionale de ……………………………..
Direction des Impôts de Wilaya de ………………..
Procès-verbal de VISITE
Articles 72 à 78 de la LF 2002
Articles 33 à 37 du Code des Procédures fiscales
Tous commissionnés et habilités par le Directeur des Impôts de Wilaya à procéder aux visites et
saisies dans le cadre des dispositions des articles 33 à 37 du Codes des Procédures Fiscales.
Certifions que nous nous sommes présentés ce jour à ................................................ …….., à l'adresse
précitée où nous avons été reçus, par Mr ..................................................................... ……. agissant en
qualité de…… .............................................................................................................. ………………....
(1)
Nom, Prénom, Grade
(2)
Nom, Prénom, Grade, Résidence administrative.
(3)
Nom, Prénom, Qualité du magistrat ayant signé l’ordonnance
(4)
A préciser (Achat/Vente sans facture – Activité non déclaré……………)
Après avoir énoncé nos noms et qualités, attestés par la présentation de nos commissions d'emploi,
nous avons exposé à Mr ……………..les motifs de notre visite, notifié l'ordonnance précitée et remis
une copie de cette ordonnance à ce dernier.
Accompagnés par Mr/Mme(5) ………………………………..….Officier de police judiciaire, nous
…..........., ...……………..et en présence constante de l’occupant des lieux, ou son représentant,
avons procédé à la visite des locaux qui se composent de……………………………………………
…….……………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………
Au cours de la visite des locaux nous avons découvert et saisi les documents et supports
d’information, relatifs à la fraude présumée ci-après inventoriée et procédé aux constats suivants
(P.J) :……………………………………………………………………………………………………
La visite des locaux occupés ne nous a pas permis de découvrir et de saisir des documents relatifs à la
fraude présumée. (6)
Procès-verbal de Restitution
Article 72 à 78 de la LF 2002
Article 33 à 37 du code des Procédures
Fiscales
Mrs…………………………(1)
En poste à la Direction des Impôts de wilaya de……………………sise à………….
.………………………………………………………………………………………………………………
Attestations avoir remis ce jour à Mr …………………………(²) les documents et biens saisis en vertu de
l’ordonnance rendue le……………………par le Présent du Tribunal de…………………… Dont le
détail est joint en annexe
Monsieur ……………certifie avoir reçu les biens et documents objet de la saisie, tout en formulant les
remarques ci-après ………………………………………………………………………………………….
……………...………………………………………………………………………………………………..
……………...………………………………………………………………………………………………..
Une copie du présent procès-verbal est remise, à toutes fins utiles, à l’intéressé.
Signature
(1)
A préciser nom, prénoms, qualité
(2)
Barrer la mention inutile
Liste des Documents
Et
Biens Restitues
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Ministère des Finances وزارة ا
Direction Générale des Impôts
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Direction des Recherches et Vérifications ت. و اا/0& ا
Tél N° (021) 59 55 51 Fax N° (021) 59 52 17
N°1578MF/DGI/DRV
Alger, le 10 juillet 2005
Note
A
Mmes et Mrs les Directeurs des Impôts de wilaya
En communication à :
Mrs les Directeurs Régionaux des Impôts (Pour suivi)
Mrs les Chefs de Service des Recherches
et Vérifications (Pour Information)
J'ai l'honneur de vous rappeler l'obligation de mettre en application les termes de mes notes
citées en référence, détaillant les procédures de mise en œuvre du droit de visite et du droit d'enquête.
En ce qui concerne le droit de visite, les contacts établis par vos soins au niveau local avec
les autorités judiciaires et de sécurité ont permis de mettre en évidence la disponibilité des services
concernés en vue d'assister nos agents dans la réalisation de leurs opérations.
Ces démarches ont été relayées au niveau central, en direction du Ministère de la Justice,
afin de réunir les meilleures conditions d'exécution des actions projetées.
Pour ce qui est du droit d'enquête à réaliser par nos agents, rien n'empêche le lancement
d'actions par vos services, d'autant plus que les motifs d'intervention sont nombreux, du fait du
recours quasi-général à la non facturation aussi bien dans la sphère de production que dans la sphère
commerciale.
Je vous demande en conséquence de bien vouloir engager des actions ciblées où l’enjeu
fiscal est certain.
Des résultats tangibles sont attendus et me seront communiqués au 31 Décembre 2005.
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Dest :
Monsieur le Directeur Général des Impôts (à titre de compte rendu).
Monsieur l’Inspecteur Général des Services Fiscaux (pour information)
Messieurs les Directeurs Centraux (pour Information)
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REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE
Cette note doit faire l’objet d’une diffusion générale au niveau de vos services.
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REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE
A cet effet, j'ai l'honneur de vous indiquer ci-dessus la démarche à respecter par vos
services :
- Les demandes d'inscription sont adressées à la DRV qui se chargera, après examen de la validité
de la demande et des conséquences éventuelles qui en résulteront (enquêtes complémentaires -
demandes d'information aux institutions concernées - dépôt de plainte . . . ) de les transmettre à la
DID.
- Les demandes de retrait, également transmises à la DRV selon la procédure habituelle font
l'objet d'un suivi en ce qui concerne les motifs et les justificatifs présentés. Lorsque ces derniers
sont fondés, la DID sera destinataire de la demande et de la fiche ad-hoc et procédera au retrait du
fichier qui sera ainsi actualisé et porté à votre connaissance.
- Les Administrations des Douanes, du Commerce et éventuellement la Banque d'Algérie sont
informées par la DRV de toute nouvelle inscription ou retrait et ce après sa formalisation par les
services de la DID.
- A la demande des personnes ou société concernées, seule la DRV est habilitée à fournir une
attestation de retrait aux intéressés après confirmation par la DID et éventuellement la levée
d'interdiction de domiciliation et de transfert établie par la Banque d'Algérie.
Par ailleurs, je vous demande de bien vouloir vous abstenir de saisir directement les
services des Douanes ou de la Banque d'Algérie pour tout ce qui a trait à ce fichier.
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Dest :
Monsieur le Directeur Général (à titre de compte rendu)
Monsieur l’Inspecteur Général (pour Information)
Messieurs les Directeur Centraux
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Ministère des Finances
Direction Générale des Impôts
Direction des Opérations Fiscales
S/Direction du Recouvrement
N°616/MF/DGI/DOF/SDR
Alger, le 02 mai 1998
Note
A
Messieurs les Directeurs des Impôts de wilaya
En communication à :
Messieurs les directeurs Régionaux des impôts
L' exploitation des situations d'apurement des côtes Importantes arrêtées au 31/12/97 fait
ressortir un taux de recouvrement insignifiant et parfois nul lorsqu'il s'agit notamment du secteur
privé dont les seules côtes supérieures à 10 Millions de DA dépassent les 20 Milliards de DA.
Cette accumulation alarmante des R.A.R ne peut être justifiée par les motifs signalés
habituellement par los comptables dont l'essentiel de leur plan de charge a été orienté vers le
recouvrement de l'impôt qui constitue la raison d'être de leur structure.
La procédure développée par la circulaire n°167 du 02 Mai 1995 suivie plus tard par
l'introduction de la mesure de fermeture temporaire des locaux professionnels permettent sans
difficultés d'aboutir à des résultats dans la mesure où il est recommandé de pousser au maximum
l'action amiable avant de procéder aux mesures coercitives.
Or, en dépit des facilités apportées sur le plan de l'exercice des poursuites, le rendement
attendu demeure toujours insuffisant et le nombre des débiteurs récalcitrants s'accroît de plus en
plus.
Aussi il est temps d'agir vigoureusement pour lever les hésitations et les atermoiements
constatés chez tous les responsables placés sous votre autorité et chargés de cette partie du
service.
L'action devant être envisagée à l'immédiat sera réalisée conformément au programme
développé ci-dessous.
Et, à l'appui des listes des côtes importantes déjà disponibles au niveau de la Direction,
les intervenants doivent vérifier :
- les démarches amiables entreprises par le comptable, (convocation du débiteur, remise des
mises en demeure et des derniers avis avant poursuites, établissement des bulletins de
renseignements…..);
- la nature des mesures coercitives déployées et résultats obtenus ;
- les contribuables retardataires ou récalcitrants non repris sur la liste des côtes importantes;
- éventuellement tout autre élément d'information permettant de situer et d'apprécier le niveau
d'apurement des restes à recouvrer en général.
Aussi, les sommiers de dépouillement des comptes de consignation et particulièrement le
compte 500.001 doivent être examinés en profondeur pour dégager le maximum de recettes au
profit des comptes budgétaires.
Les contribuables retardataires et ayant une dette importante peuvent être convoqués par
l'équipe qui intervient dans la Recette.
Le suivi des côtes importantes permet de recenser les plus gros contribuables et d'aider en
même temps le Receveur à apurer ces côtes.
Aussi, les contribuables redevables de dettes fiscales importantes suivant les situations
produites par les Receveurs et vérifiées sur place, doivent être repris sur deux fichiers
informatisés :
- celui comportant les côtes de plus de 10.000.000 DA suivi par la Direction Régionale des
Impôts;
- et celui relatif aux côtes de plus de 2.000.000 DA suivi par la Direction des Impôts de
Wilaya ;
Ces fichiers doivent faire l'objet d'une mise à jour mensuelle par les nouveaux éléments
contenus éventuellement dans les situations produites par les Receveurs, entre autres les
nouvelles constatations enregistrées et les recouvrements réalisés. Evidemment les côtes apurées
doivent être remplacées par d'autres côtes importantes.
Les faiblesses constatées doivent donner lieu à des observations rigoureuses et suivies
immédiatement d’un contrôle sur place par les responsables de la D.I.W.
Les côtes non apurées pour lesquelles il est Indiqué que les débiteurs concernés se
trouvent non localisés, doivent être suffisamment justifiées par le comptable à qui il doit être
exigé de présenter toutes les pièces confirmant les démarches qu'il a dû entreprendre auprès de
l'A.P.C et des services de sécurité.
Bien entendu, l'effort consenti pour l'apurement des rôles doit être retenu dans
l'évaluation annuelle de la recette et la notation du comptable.
Il est rappelé que la Direction des Opérations Fiscales sera rendue destinataire à la fin de
chaque trimestre du listing informatisé en remplacement de la production semestrielle demandée
par la note n°724 du 17-11-1997.
Cette mesure d'exécution rapide a été initiée pour permettre d'éviter les difficultés
rencontrées habituellement dans la mise en œuvre des autres procédures de poursuite.
Or après environ une année d'expérience la plupart des D.I.W importantes hésitent à
établir les décisions de fermeture en dépit de la progression constante au niveau de leur
circonscription des restes à recouvrer et des côtes importantes.
Aussi, il est nécessaire de relancer sa mise en œuvre notamment pour les décisions déjà
établies et d'envisager par ailleurs la sélection d'autres contribuables débiteurs.
Un programme doit être arrêté au niveau des D.I.W en ce qui concerne chaque Recette
ciblant en particulier les contribuables récalcitrants notamment ceux ayant à leur charge des
dettes fiscales importantes et à 1'encontre des forfaitaires dont le refus de paiement des
échéances est réellement avéré et constaté sur une longue période.
II est rappelé dans ce cadre que par note n°05/98/DAC du 20/1/1998 relative aux
fermetures temporaires des locaux professionnels et commerciaux, le Ministère de la Justice a
donné des instructions aux procureurs généraux pour réquisitionner la force publique lorsqu'elle
est demandée par les huissiers pour l'exécution do la fermeture (voir note n°79 MF/DGI/DCX du
18/2/1998).
Aussi, à l'issue de chaque mois il convient de m'adresser une situation retraçant les
décisions établies et exécutées conformément au tableau ci-joint en annexe qui remplace celui
joint à la note n°1472 du 03/11/1997.
IV- CONTRAINTE DE REMUNERATION DES HUISSIERS :
En ce qui concerne les D.R.I auxquels il est confié la gestion du fichier des côtes
supérieures à 10 MDA, doivent dans le cadre des présentes prescriptions suivre de près les
actions entreprises par les D.I.W de leur circonscription en signalant par voie de compte rendu
mensuel le déroulement du programme arrêté et les résultats obtenus.
Quant aux D.I.W qui sont les responsables directs de l'apurement des rôles et de la
réalisation des objectifs de recouvrement, doivent désigner des intervenants compétents et suivre
de façon soutenue et dynamique les opérations de relance et de poursuite des contribuables
récalcitrants.
Les résultats obtenus à l'issue du 1er semestre 1998 seront débattus lors des réunions qui
seront organisés par la Direction des Opérations Fiscales.
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Ministère des Finances
Direction Générale des Impôts
Direction des Impôts de la
Wilaya de …………………....
NOM ET PRENOM OU RAISON MONTANT DE LA DETTE ANNEES DATE ET NUMERO DE LA HUISSIER CHARGE DE RECOUVREMENT R.A.R OBSERVATIONS (DATE DE
Note
A
Messieurs les Directeurs des Impôts de Wilaya
En communication à :
Messieurs les Directeurs Régionaux des Impôts
Messieurs les Inspecteurs Régionaux des Services Fiscaux
J’ai l'honneur de vous faire connaître que la modification apportée par la loi de finances
2001 (art 17) en matière d'action coercitive, consiste à permettre aux agents de poursuites des
Recettes des impôts de procéder par eux-mêmes à la notification et à l'exécution de la décision
de fermeture des locaux prononcée par le DIW à l'égard des débiteurs d'impôts.
Aussi, en vous rappelant par la présente les conditions d'application de cette mesure, je
vous informe qu'avant de confier l'opération de réalisation de la fermeture (notification et
exécution) à l'agent de poursuites dûment commissionné, il est vivement recommandé de
solliciter au préalable les services de l'huissier, sauf bien entendu si celui-ci refuse ou que la
localité concernée n'est par pourvue d'huissiers.
I - RAPPEL DES CONDITIONS DE POURSUITES PAR VOIE DE FERMETURE :
- Le dernier jour du 2ème mois qui suit celui de la mise en recouvrement quand il s'agit de rôle
général (IRG, IBS, TF-TA, ISP).
- le trentième (30ème) jour à compter de la date de mise en recouvrement quand il s'agit de rôles
émis en régularisation d'erreurs de liquidation ayant été provoqué par le service,
- le quinzième (15ème) jour après la date de notification de l'avertissement pour ce qui concerne
les rôles émis en régularisation de minorations commises par le contribuable:
- dés l'instant même où le Receveur, en possession de rôles exigibles ou non :
Le montant avancé au compte 510 007, doit être justifié par la fiche de décompte
établie par le Receveur appuyée le cas échéant de la facture (ou bon) si l'opération matérielle de
fermeture a été réalisée par un particulier (serrurier, forgeron, etc.…).
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REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE
L'Administration Fiscale vient d'être saisie par des contribuables pour dénoncer le
comportement de certains directeurs de wilaya qui refuseraient la délivrance d'attestation de
revenus qui est exigée, à titre obligatoire et conformément à la réglementation en vigueur, pour
la constitution de dossier administratif notamment pour la qualification des entreprises.
Aussi, j'ai l'honneur de vous informer que les services ne peuvent refuser la
délivrance d'un document qui reflète la situation fiscale d'un contribuable, lequel est
indispensable pour l'exercice de son activité.
Enfin, je tiens à vous rappeler que toute initiative en vue d'interdire ou d'interpréter
des procédures doit être préalablement transmise à l'administration centrale pour examen et
validation.
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N° 1396 MF/DGI/DOF/SDOF/Bl.
Par envoi rappelé en référence, vous informez l’Administration Centrale que le Maître TRAIA
Amor, Huissier auprès du Tribunal de Tébessa, a este la direction en justice pour faire valoir ses
honoraires résultant de l’exécution d’un ATD qui lui a été remis par le Receveur des Impôts, en
recouvrement des dettes fiscales.
Vous précisez, par ailleurs, que le jugement en question est devenu définitif et qu’il vous a été
signifié pour exécution dans un délai de 20 jours.
En réponse, je tiens à vous précisez qu’il vous a échappé d’éclaircir, convenablement aux
membres de jury l’illégalité de l’action en question ; et s’agissant d’un exploit d’une valeur juridique
émis conformément aux dispositions de l’article 384 et suivant du CIDTA qui obligent tous détenteurs
de deniers provenant du chef des redevables et subordonnés au privilège du trésor public, de payer au
receveur des impôts en l’acquit desdits redevables et sur le montant des fonds qu’ils doivent ou qui
sont ou seront entre leurs mains jusqu’à concurrence de tout ou partie des contributions dues par ces
derniers.
D’autre part, selon les dispositions de l’article 3 du décret exécutif N°2000-77 du 05/04/2000,
modifiant et complétant l’article 19 du décret exécutif n°91-270 du 10/08/1991 organisant la
comptabilité des huissiers et fixant les conditions de rémunérations de leurs services, le droit calculé
sur les sommes effectivement encaissées ou recouvrées est à la charge du débiteur.
Par conséquent, il y a lieu de pourvoir en cassation par devant le conseil d’Etat pour annuler
cette décision qui risque de constituer un précédent jurisprudentiel, et d’ester en parallèle une action en
référée aux fins de surseoir à l’exécution de l’arrêté de la cour de Tébessa proclamé par le Maître
TRAIA.
Vous n’omettrez pas à ce sujet, le cas échéant, de fournir à l’avocat de l’Administration les
renseignements utiles lui permettant de défendre l’intérêt du Trésor Public.
Vous devriez bien m’informer des suites de cette affaire.
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N°1478/MF/DGI/DOF/DR/B2
Copies pour information à :
Monsieur le Directeur Général
Monsieur l’Inspecteur Général des Services Fiscaux
Monsieur le Directeur du Contentieux
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REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE
Ministère des Finances وزارة ا
Direction Générale des Impôts
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Direction du Contentieux
N° 442/MF/DGI/DCX
Instruction
A
Messieurs les Directeurs des Impôts de Wilaya
En communication à :
Monsieur l’Inspecteur Général des Services Fiscaux
Messieurs les Directeurs Centraux
Messieurs les Directeurs Régionaux des Impôts
Messieurs les chefs de Bridage Régionaux de Vérification
P. J/ Trois (3).
Dans le cadre de la lutte contre la fraude fiscale, l'Administration se doit d'user de tous les
moyens de droit dont elle dispose pour éradiquer ce fléau ou du moins le réduire considérablement.
Si d'une façon générale, le contentieux de l'impôt a été jusqu'ici soumis à la juridiction statuant
en matière administrative en raison de l'attribution dévolue à celle-ci par l'article 7 du Code de
Procédure Civile, il n'en demeure pas moins que les tribunaux répressifs peuvent être amenés à
connaître des affaires relatives aux dépôts de plainte pour fraude fiscal.
L'objet de cette instruction est de rappeler aux services la nécessité d'entamer de façon
progressive mais énergique la procédure de dépôt de plainte pour fraude fiscale.
Après avoir rappelé dans une partie introductive les éléments théoriques des infractions pénales
pour lesquelles des sanctions fiscales et pénales seront demandées au juge pour réparer le préjudice
causé, il sera examiné la procédure de poursuites, la constitution du dossier et les recommandations à
suivre en la matière.
I - ASPECTS THEORIQUES DE L A PLAINTE EN MATIERE FISCALE
Les différents codes fiscaux ont érige en crime, délit ou contravention, certaines infractions
fiscales en raison de leur gravité particulière, du fait que les auteurs de telles infractions agissent
manifestement avec une intention frauduleuse.
Pour la sanction de ces infractions, la législation fiscale a prévu des peines qui peuvent être
classées en deux catégories :
1) - les amendes fiscales,
2 ) - les peines correctionnelles (amendes pécuniaires et emprisonnement, qui peuvent être
cumulatives ou l'une exclusive de l'autre).
Si les amendes fiscales sont prononcées par l'administration fiscale, les peines correctionnelles
sont quant à elles fixées par le tribunal correctionnel.
Les infractions pénales en matière fiscale, peuvent être classées en deux catégories:
- le délit général de fraude prévu par l'ensemble des codes fiscaux,
- les délits spéciaux à chaque catégorie d’impôts et taxes, prévus par chacun des cinq codes fiscaux.
1 - Le Délit général de fraude
Le délit commis consiste à se soustraire frauduleusement ou à tenter de se soustraire
frauduleusement à l'établissement partiel ou total de l'impôt ou à organiser son insolvabilité.
Les éléments constitutifs du délit de fraude doivent réunir.
a/ - l'existence de faits matériels qui peut résulter d'une omission de déclaration, d’une
dissimulation par un moyen quelconque d’une partie des sommes assujetties à l'impôt, du fait
d'organiser son insolvabilité ou, d'une manière générale, de toutes manœuvres frauduleuses.
b/ - une intention délibérée de fraude qui est l'élément moral caractérisé par la connaissance
qu'avait l’auteur de l'infraction du caractère illicite de l'omission ou de la dissimulation.
A ces deux éléments il convient d'ajouter :
c/ - l'élément légal : le principe général de l'élément légal est consacré par l'article 1er du Code
Pénal qui énonce qu'il n y a pas d'infraction, ni de peine ou de mesure de sûreté sans loi".
Donc l'élément légal est constitué par les textes de loi qui édictent expressément qu'un tel acte
constitue une infraction pénale et réprimé par une sanction pénale.
En matière fiscale, ce sont les textes fiscaux ainsi que le code pénal, pour ce qui est des
infractions mixtes (fiscale et droit commun) qui trouvent à s'appliquer.
Toutefois, il est à rappeler que les cinq codes fiscaux (Directs -TVA - Indirects - Enregistrement
- Timbre) sont autonomes l'un par rapport à l'autre et par conséquent, il convient de rechercher les
sanctions aux infractions commises dans chacun des codes, sauf renvoi explicite par un code à un
autre.
L’énumération de l'élément matériel du délit général de fraude fiscale, faite ci-dessus, n’étant pas
exhaustive, il y a lieu de se référer aux codes fiscaux :
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Tribunal de … ……………….
Affaire N° ……………………
Audience du…………………..
Conclusions
Me ……………………………………………..
PARTIE CIVILE
Contre …………………………………………………………………………..
PREVENU.
Plaise du Tribunal
Attendu qu’il ressort du dossier et des débats que Mr. ou Mme ……………….
s’est rendu coupable du délit de fraude fiscale, pour n’avoir pas déclaré la totalité de ses revenus.
Attendu que ces faits ont causé à l’administration fiscale un grave préjudice financier évalué à
……………………………..DA .
Attendu que l’administration fiscale est recevable à se constituer partie civile et à demander
réparation du préjudice par elle subi.
DE ……………..……………………………
Faite à ………………………………….
Le