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‫بسم هللا الرحمن الرحيم‬

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LE RECEUIL DE
FISCALITÉ
CONTROLE FISCAL
(1)

1
Préambule.

C’est une mission difficile car le dispositif fiscal est compliqué, en constante évolution et les
dispositions fiscales souvent complexes à maîtriser.
C'est ça notre objectifs, vous aider mieux maîtriser la réglementation
- Connaître l’organisation du système fiscal algérien.
- Maîtriser les différents impôts et taxes:
- l’Impôt sur le Revenu Global (IRG),
- l’Impôt sur les Bénéfices des Sociétés (IBS),
- la Taxe sur l’Activité Professionnelle (TAP),
- la Taxe sur la Valeur Ajoutée (TVA),
- La fiscalité locale, (TF, TA)
- Autres impôts et taxes non codifiés
- Contrôle fiscal et procédure contentieuse.
- Contrôler, Auditer les différentes déclarations fiscales.
- Maîtriser l’environnement fiscal de l’entreprise.
- Mettre l’entreprise hors risque sur le plan fiscal.
- Savoir faire face à un contrôle fiscal.
Article 64 de la constitution
Les citoyens sont égaux devant l’impôt.
Chacun doit participer au financement des charges publiques en fonction de sa capacité
contributive.
Nul impôt ne peut être institué qu’en vertu de la loi.
Nul impôt, contribution, taxe ou droit d’aucune sorte, ne peut être institué avec effet
rétroactif.
Toute action visant à contourner l’égalité des citoyens et des personnes morales devant l’impôt
constitue une atteinte aux intérêts de la communauté nationale.
Elle est réprimée par la loi.
La loi sanctionne l’évasion fiscale et la fuite de capitaux.
Aujourd’hui, je partage des articles pour vous expliquer quelque chose de très simple
Mon but n’est autre que de vous aider à comprendre la fiscalité, de vous expliquer le
fonctionnement du système fiscal algérien.
Ainsi, pour cela, j’apprends chaque jour que ce soit par la lecture de livre, mais également via
le suivi hebdomadaire que je fais avec chacun de nos groupes et forums et qui m’aide à
comprendre, à voir les différences de réaction entre chaque intervenant.
Je ne dis jamais une chose ou un conseil en l’air, mais essaie de vous expliquer au mieux ce
que vous devez faire, proprement.
Si je donne mon avis sur une loi, ce qu’elle permet de faire ou pas, comprenez bien qu’il ne
s’agit pas de mon avis personnel, mais d’un retour d’expérience sur plus 27 ans.
Je suis donc en contact permanent avec la progression de système fiscale
C’est donc entre mes connaissances théoriques acquises par mes lectures et mes
connaissances pratiques que j’en sais aujourd’hui autant et que je n’ai pas fini d’apprendre, de
progresser.
A l’heure d’aujourd’hui, beaucoup restent campés sur des connaissances théoriques
dépassées, répète ce que l’on leur a appris sans réfléchir, bêtement sans comprendre et vous
font ainsi perdre du temps, car vous ne savez plus où donner de la tête, qui a raison ou pas.
Ce petit journal hebdomadaire est conçu de façon à vous faire comprendre les dessous et
dessus de system fiscal Algérien.

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Il contient des lois, circulaires, instructions, décrets, arrêtés, notes et communiqués, en plus
des cours et des exemples traitant la fiscalité en en générale.
Pour l’accomplissement de cette tache, nous allons mettre à votre disposition un outil de
travail, pour les techniciens de la fiscalité et d’aider d’autres pour l’assimilation d’un système
complexe.
- Un bon système fiscal est un système conceptuellement équitable.
- Un bon système fiscal doit tendre vers la simplicité et la stabilité.
- Le respect du système fiscal doit être généralisé.
- Le système fiscal doit intégrer la raison économique.
- Le système fiscal doit être internationalement comparatif.
- Le système fiscal doit avoir un bon rendement.
- Le système doit favoriser l'émergence d'un bon environnement fiscal.
L'équité fiscale
L'équité est la pierre angulaire de tout l'édifice fiscal si nécessaire à toute société moderne et
démocratique.
Aussi bien le législateur que l'autorité administrative doivent-ils privilégier de façon constante le
principe majeur d'équité fiscale élevé au rang d'un principe constitutionnel.
Simplicité et stabilité du système fiscal
Un bon système fiscal est un système qui doit éviter autant que faire se peut la complexité et offrir une
certaine stabilité le rendant accessible aux utilisateurs et facilement gérable.
Le non respect de la loi fiscale entraîne des conséquences économiques et sociales néfastes :
- Il est une source d'iniquité fiscale.
- Il fragilise les finances publiques, source d’inflation et cause de l’inefficacité de l’appareil d’Etat.
- Il provoque une concurrence déloyale qui fragilise, à son tour, les entreprises transparentes.
- Il amplifie et enracine la contestation sociale.
- La fiscalité doit entériner la prééminence de la raison économique sur toutes les autres
considérations Rien ne justifie une fiscalité qui ne soit pas adaptée à la réalité économique des
entreprises et des individus.
- Une assiette non économique ne favorise pas le développement des bons comportements et
défavorise une économie par rapport à ses concurrents étrangers.
- Une fiscalité ne tenant pas compte des impératifs de l’économie, ressemble à celui qui, à force de
traire sa vache, l’affaiblit.
- En revanche, rien n’est plus heureux pour un système fiscal que des entreprises prospères.
- La fiscalité doit veiller à la préservation de l’outil de production avant toute autre considération.
- La fiscalité doit être internationalement comparative
- La mise en compétition d’une économie avec les autres économies du monde contraint le législateur
fiscal à tenir de plus en plus compte des systèmes appliqués dans le reste du monde.
- Une économie à fiscalité trop lourde ou injuste par rapport à la fiscalité internationale est une
économie qui offre des atouts à ses concurrents pour la battre.
- Le système fiscal doit avoir un bon rendement considérant l’équilibre des finances publiques comme
une condition de croissance durable et le coût de la collecte des impôts aussi bien pour l’Etat que pour
les contribuables, comme un coût caché de l’impôt qu’il convient de prendre en compte, le rendement
de chacun des impôts composant le système fiscal constitue une qualité caractéristique du système
dans son ensemble.
- Un impôt à faible rendement pose la question de l’opportunité de son maintien. En effet, faire
supporter l’effet inhibitoire, attaché à tout impôt, à l’activité économique ne saurait se justifier lorsque
l’impôt ne produit pas un rendement satisfaisant.

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- La qualité de l'environnement fiscal L'environnement fiscal est une composante essentielle de la
qualité d'un système fiscal.
- Il ne se limite pas aux seuls éléments du système d'imposition au sens fiscal, mais il englobe aussi le
cadre législatif et réglementaire de tous les prélèvements obligatoires, l'appareil administratif fiscal, le
juge fiscal et plus généralement les garanties de nature à sécuriser le contribuable contre tout arbitraire
ou tout traitement individuel fiscalement discriminatoire.
- L’environnement fiscal favorable suppose, en plus de la vigilance continue pour procéder à
l'étalonnage et à la comparaison du poids des prélèvements supportés par l'entreprise avec les pratiques
d'autres pays, une législation fiscale relativement simple et relativement stable.
- Il suppose aussi une administration soumise au droit et particulièrement soucieuse des droits du
contribuable qui doit être considéré, notamment lors du contrôle fiscal, comme un partenaire et non
comme un «fraudeur présumé».
- Il suppose enfin l'existence d'une justice réellement indépendante et réellement compétente pour
trancher, en toute impartialité, les litiges fiscaux et empêcher ainsi l'administration, forte de ses
prérogatives de puissance publique (et surtout de son privilège d'exécution préalable), de faire elle-
même justice ou d'imposer des solutions»
Conclusion
En effet, une fiscalité d’application générale permet de dégager un bon rendement, ce qui favorise
l'amélioration de l'équité fiscale et permet de respecter d’avantage la prééminence de l’économie et
d’instituer une meilleure fiscalité que celle des pays concurrents.
De même qu’une fiscalité simple et stable et qui intègre la réalité économique favorise l’adhésion des
contribuables et le respect spontané des lois et améliore le rendement fiscal.
Mais, bien que tout effort de hiérarchisation reste délicat, le critère d’une application généralisée
paraît, néanmoins, commander les autres critères.
Enfin, l'analyse des différentes lacunes du système fiscal algérien a démontré que ce système
a été réalisé en l'absence d'une conception globale, claire et cohérente de la politique fiscale.
Cela fait que la fiscalité algérienne à la veille de la réforme de 1991 est une fiscalité « tous
azimuts » qui frappe au « hasard » sous la pression des besoins budgétaires du moment
répondant plus à des préoccupations financières à court terme, d'ordre conjoncturel qu'à des
objectifs économiques et sociaux à moyen et long terme.
Cela s'est traduit par un nombre important de dispositions fiscales, revues et corrigées,
donnant l'image d'une législation fiscale débridée et décousue.

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(II)

Le conseiller fiscal
I)- Comment peut-on définir un fiscaliste :
Le présent décret donne un aperçu sur le conseil fiscal, mis à jour au 31/12/2017
Ordonnance n° 71-81 du 29/12/1971 fixant les conditions d’exercice de la profession
de conseil fiscal et assimilé
AU NON DU PEUPLE
Le chef du gouvernement, président du conseil de ministre
Vus les ordonnances n° 65-182 du 10 juillet 1965 et 70-53 du 18 djoumada 1 1390
correspondant au 21 juillet 1970 pourtant constitution du gouvernement
Vu ordonnance n°70-93 du 31 décembre 1970 portant loi de finance pour 1971.
Ordonne
Article 1ér
Nulle personne physique ou morale ne peut, sous quelque dénomination que ce soit, exercé la
profession de conseil fiscal et assimilé, si elle n’a été au préalable expressément autorisé dans
les conditions définies aux articles ci après par le ministre des finances.
Article 2
Par conseil fiscal, il faut entendre celui qui, à titre personnel et d’une manière générale, donne
des conseils ou des consultations ou encore effectue tous travaux d’ordre fiscale pour le
compte de son client.
Il peut notamment être appelé à établir des déclarations fiscales, à vérifier les avertissements,
à rédiger et à présenter en qualité de mandataire, des réclamations auprès des administrations
fiscales.
Article 3
Les sociétés des conseils fiscaux et assimilés ne peuvent être constituées que sous formes de
sociétés civiles.
Dans ce cas, les travaux de conseils fiscaux et assimilés, sont effectués sous leurs noms
propres et sous leur responsabilité personnelle.
Article 4
Pour être autorisé à exercer la profession de conseil fiscal et assimilé, il faut remplir les
conditions suivantes:
- être de nationalité algérienne;
- jouir de ses droits civiques;
- n'avoir jamais subi de condamnation à une peine afflictive et infamante;
- avoir exercé pendant cinq (5) années au moins une fonction supérieure ou occupé un poste
supérieur auprès d'un service relevant de l'Administration fiscale;
- justifier de la possession d'un diplôme de l'enseignement supérieur ou d'un titre équivalent.
Article 5
Sont autorisés à exercer la profession de conseil fiscal, les agents des impôts ayant-au moins
le grade d'inspecteur central admis à faire valoir leurs droits à la retraite.
Article 6
Sont également autorisés à exercer la profession de conseil fiscal, les agents des impôts
ayant cessé leur fonction dans la mesure où ils réunissent les conditions ci-après:
- avoir exercé auprès d'un service relevant de l'Administration fiscale pendant au moins vingt
ans;

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- être titulaire du grade d'inspecteur central depuis au moins dix (10) ans;
- justifier d'un arrêté de démission.
Article 7
Les années de service au delà du grade d'inspecteur central, sont décomptées de la même
manière.
Article 8
Les conseils fiscaux peuvent collaborer à des tâches d'enseignement ou de recherche dans les
établissements scolaires ou universitaires.
Article 9
Les conseils fiscaux et assemblés qui exercent en société constituée, sous la forme prévue
à l’article 3 ci-dessus doivent satisfaire simultanément aux conditions suivantes :
- les associées doivent êtres autorisés individuellement à exercer la profession
- la société ainsi constituée doit elle-même être autorisée à exercer la profession
Article 10
Le retrait définitif de l’autorisation d’exercer la profession, est prononcé à l’encontre du
conseil fiscal et assimilé qui, dans l’exercice de cses fonctions, aide sciemment à
l’établissement ou à l’utilisation de documents ou renseignements de toutes nature reconnus
inexacts.
Article 11
L’exercice illégal de la profession de conseil fiscal rend son auteur passible d’une peine
d’emprisonnement de 3 mois à trois ans de prison et une amende de 5 000.00 à 50 000.00 ou
une de ses deux peines seulement
Exerce illégalement la profession, le conseil fiscal non autorisé ou dont l’autorisation à été
retirer
Est également assimilé à l’exercice illégal de la profession de conseil fiscal, l’usage abusif de
ce titre.
Article 12
Les procès verbaux de constatation du délai sont établis par les contrôleurs ou inspecteurs des
régies financières ou du trésor et transmis au ministre des finances (agence judiciaire du
trésor) qui, s’il le juge opportun saisit la justice.
A défaut de poursuite judiciaire, le ministre des finances (direction des impôts) peut infliger
des amendes administratives aux personnes qui exercent la profession en violation de l’une
des dispositions de la présente ordonnance.
Ces amendes varient entre 1 000.00 et 5 000.00.
Article12 bis.
Les conseillers fiscaux sont organisés en Conseil de l’ordre.
Le Ministre des finances peut déléguer tout ou partie de ses prérogatives énoncées par la
présente ordonnance.
L’organisation et la gestion du conseil de l’ordre ainsi que les modalités d’application du
présent article sont fixées par voie réglementaire.
Article 13
Les modalités d’applications de la présente ordonnance seront précisées en tant que de besoin,
par des textes ultérieurs.
Article 14
Sont abrogés toutes dispositions contraires à la présente ordonnance.
Article 15
La présente ordonnance sera publiée au journal officiel de la république algérienne
démocratique et populaire.
Fait à Alger le 29/12/1971
II)- Le profil d’un fiscaliste :
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Un fiscaliste doit avoir les compétences suivantes :
Esprit d’analyse et de synthèse
- Capacités d’expression orale et écrite
- Rigueur et méthode
- Sens de la négociation
- des aptitudes à la réflexion
- des qualités rédactionnelles
- des qualités d’expression orale
- le sens de la communication et du contact
- le sens de l’organisation
- un esprit de synthèse et d’analyse
- une capacité d’adaptation confirmée
- le sens de l’écoute
- de parfaites connaissances juridiques et fiscales
- de la résistance au travail sous pression
III)- Les missions d’un fiscaliste :
- s’assure que les entreprises respectent les normes fiscales, nationales ou internationales.
- il prodigue conseil et assistance aux entreprises
- il sait jouer avec les textes en vigueur pour permettre aux sociétés de réduire leurs taxes.
- Intervenir lors des grandes mutations d’une entreprise : fusion ou acquisition
- Veiller à l’application des normes fiscales
- Proposer des solutions fiscales pour la gestion et la réduction des impôts
- Conseiller sur les questions de droit
- Défendre les intérêts d’une entreprise en cas de contentieux
- Assurer la formation, en fiscalité, de contribuable
- Aider à optimiser le bilan comptable et votre déclaration d’impôts.
- Aider a connaître les dispositions, aussi bien nouvelles qu’anciennes en matière de fiscalité
- Publier des articles d’intérêt fiscal dans les différents organes de communications ce qui
participe a l’animation de la vie fiscale
IV)- Son rôle
Il est l’interlocuteur de l’administration fiscale, pour le compte de l’entreprise.
Ainsi, lors d’un contrôle, il sait trouver les arguments pour limiter les contentieux ou les
redressements.
Il se doit de connaître sur le bout des doigts les dernières dispositions en vigueur et les utiliser
au mieux.
En faite ces deux fonctions se complètent pour permettre le bon fonctionnement de
l’entreprise.
Conclusion
Publier des articles d’intérêt fiscal dans les différents organes de communications ce qui
participe a l’animation de la vie fiscale.
De ce qui précède, je ne suis ni un opportuniste, ni un charlatan, les descriptions en (I) et (II),
sont la preuve de notre sincérité.

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(III)

La définition et caractéristiques de
l’impôt
Définition :
L’impôt est une prestation pécuniaire requise des particuliers par voie d’autorité à titre
définitif et sans contrepartie en vue de la couverture des charges publiques
Cette définition est critiquable, car elle focalise la notion de contribuable autour des personnes
physiques, c’est-à-dire, des particuliers.
Elle identifie le destinataire de l’impôt sans mettre l’accent sur la légalité.
D’où la définition suivante qui à priori nous paraît plus complète.
L’impôt est un prélèvement en espèces effectué à titre obligatoire et définitif sans contrepartie
déterminé sur des bases légales, sur la fortune des personnes pour être mis à la disposition de
la puissance publique pour faire face aux charges publiques».
Les citoyens sont égaux devant l’impôt, chacun doit participer au financement des charges
publiques en fonction de sa capacité contributive.
Nul impôt ne peut être institué qu'en vertu de la loi ; la loi fiscale n’est pas rétroactive. » (Art
64 de la constitution)
D’où les caractéristiques suivantes :
L’impôt est un prélèvement :
Ce prélèvement est pécuniaire c’est-à- dire en argent (en monnaie nationale), et définitif.
Il s’oppose en cela aux prélèvements en nature de l’ancien régime (ex : blé), et aussi à
l’emprunt qui, constitue un autre moyen de couverture des dépenses publiques.
Il est à signaler que les pouvoirs publics ont fait appel plusieurs fois ces dernières années à
l’emprunt en particulier par le biais du trésor public.
Sur le plan économique, le prélèvement fiscal joue un rôle important dans l’intervention et la
régulation économiques puisqu’il joue aussi bien sur !e revenu disponible des ménages que
sur le budget de l’Etat.
L’impôt est obligatoire :
Ce caractère est lié à la légitimité de la puissance publique et au principe du consentement à
l’impôt.
Les contribuables sont tenus à l’obligation de s’acquitter de l’impôt sous peine des sanctions
prévues en cas de fraude fiscale.
L’impôt ne comporte pas de contrepartie :
Cela le distingue
- des redevances, qui sont réclamées en contrepartie d’un service public rendu
proportionnellement au montant de ce service.
Exemple :
redevances téléphoniques, électrique, eau, audiovisuel .,
- des taxes qui en principe, rémunèrent également un service mais saris lien de
proportionnalité avec le service rendu.
Elles sont également obligatoires et définies par le législateur (la loi) :
Exemple :
Taxe sur les bières et les alcools, taxe sur les métaux précieux (or et argent).
La légalité de l’impôt :

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Aucun impôt ne peut être réclamé au contribuable s’il n’a pas été approuvé par le législateur,
c’est-à-dire les représentants du peuple au niveau de l’Assemble Populaire Nationale (APN).
Les impôts et taxes et leur taux sont prévus par la loi de finance.
L’impôt frappe les revenus des personnes :
La puissance publique (Etat) réclame les impôts pour l’ensemble des personnes physiques ou
morales publiques ou privées (c’est-à-dire société commerciale étatique ou privée) en fonction
de la capacité contributive de chaque personne qu’elle soit de nationalité algérienne ou
étrangère (si elle travaille ou réalise des revenus en Algérie) en vertu du principe de la
territorialité de l’impôt, en vue de .concrétiser le principe de justice fiscale.
Pour la couverture des charges publiques :
les recettes fiscales sont destinées pour la couverture des dépenses publiques essentiellement
d’intérêt général subdivisé en dépenses d’équipement et de fonctionnement dans le cadre du
budget de l’Etat.
La classification des impôts et taxes :
Plusieurs classifications peuvent être envisagées vue la complexité des systèmes fiscaux en
fonction des différentes stratégies économiques et fiscales des gouvernements en fonction des
objectifs qu’ils poursuivent.
La classification économique :
Cette classification est fondée sur ta distinction entre l’origine de la richesse qui se
traduit :
- soit par la possession ou la transmission d’un capital ou d’un patrimoine ;
- soit par la perception d’un revenu lié au travail ou à la propriété.
Et ses emplois par la dépense soit du revenu, soit du capital lui même.
Elle permet de définir l’élément économique sur lequel la contribution est assise, c'est-à-dire
la matière imposable.
L’imposition du revenu
Le revenu est constitué par le total des sommes perçues par une personne pendant une année.
Il provient soit :
- du travail, exemple le salaire,
- du capital, exemple loyers et revenus fonciers,
- du bénéfice net réalisé dans une entreprise commerciale individuelle.
A ce titre, la réforme fiscale introduite en 1991 a institué un impôt sur le revenu global IRG, il
est annuel suivant un barème progressif, il est considéré comme un instrument de justice.
L’imposition de la dépense
Cette forme d’imposition frappe le revenu au niveau de son utilisation au moment de la
consommation des biens et services.
Il s’agit essentiellement de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) qui est un impôt général sur la
dépense et des différents droits indirects (tabacs, alcools, produits pétroliers, métaux précieux,
etc.)
L’imposition du capital
Il peut être permanent, exemple impôt foncier (impôt local perçu annuellement sur la
propriété foncière), c’est-à-dire propriétés bâties et non bâties.
- L’impôt sur la fortune ou le patrimoine ;
- Imposition dès plus values suite à une vente d’immeuble ;
- imposition des mutations et des successions (droits d’enregistrement)
La classification impôts directs, impôts indirects :
Cette classification administrative repose sur la spécialisation des services fiscaux.
Le critère essentiel est économique et concerne l’incidence de l’impôt :

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L’impôt direct est supporté à titre définitif par le contribuable, alors que l’impôt indirect est
répercuté par l’intermédiaire des prix sur d’autres contribuables.
Sur le plan technique, l’impôt direct est permanent tandis que l’impôt indirect est intermittent
puisqu’il est fondé sur des événements économiques qui relèvent de l’activité et de l’initiative
des contribuables.
D’un point de vue juridique :
L’impôt direct est perçu par voie de rôle nominatif (document établi par l’administration au
nom de chaque contribuable), l’impôt indirect est perçu sans rôle.
Cette classification a perdu de son intérêt vue l’institution de l’inspection unique introduite
par la réforme fiscale.
Les autres classifications
Impôts réels / impôts personnels :
L’impôt réel atteint un bien sans tenir compte de la situation personnelle de son détenteur
Exemple
TVA).
Par contre l’impôt personnel prend en considération l’ensemble de la situation économique,
financière et sociale du contribuable
Exemple :
IRG).
Impôt de répartition et impôt de quotité :
I ’impôt de quotité s’applique à toute la base imposable et comporte un tarif déterminé à
l’avance, le produit de l’impôt n’est pas connu à l’avance, il dépend des conditions
économiques.
Exemples :
IRG, TVA, IBS.
L’impôt de répartition concerne essentiellement les impôts locaux (taxe sur l’activité
professionnelle, taxe foncière, taxe d’assainissement et de déversement à l’égout) dont le
produit est réparti sur l’ensemble des collectivités locales (APC), (APW) pour alimenter leur
budget.

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(IV)

Organisation de l’administration
fiscale
Toute activité économique est localisée dans un espace en fonction des circonscriptions
administratives.
A l’instar des autres administrations, le ministère des finances adopte une organisation
administrative et territoriale en fonction des exigences de son fonctionnement et des
contraintes territoriales imposées par l’immensité de l’Algérie :
On y trouve une organisation territoriale régionalisée comme suit :
A l’échelle centrale
La DGI (direction générale des impôts) dépendant du ministère des finances exécute la
politique fiscale du gouvernement ; elle est dirigée par un directeur général.
A l’échelle régionale
Il existe 09 directions régionales à travers le territoire national ; la wilaya de Tizi-Ouzou
dépend de la DRI (direction régionale des impôts) de Blida.
A l’échelle Wilaya :
Il existe au niveau de chaque wilaya, une DIW (Direction des Impôts de Wilaya) chargée
d’appliquer la législation fiscale sur son territoire.
La DIW est dirigée par un directeur de Wilaya.
A l’échelle locale :
Il existe au niveau de chaque Daïra, deux structures fiscales :
a)- Inspection des impôts :
Elle est chargée des missions suivantes :
Réception des déclarations fiscales,
Contrôle de ces déclarations,
Etablissement des impôts et taxes,
Recensement des personnes et biens imposables.
Cette structure est dirigée par un chef d’inspection
b)- Recette des impôts :
Elle est chargée des missions suivantes :
Recouvrement des impôts et taxes
Poursuites à l’encontre des commerçants défaillants
Cette structure est dirigée par un receveur des impôts.
Une nouvelle organisation de l’administration fiscale est en cours ; il est prévu en effet la
création des structures fiscales suivantes :
Direction des grandes entreprises (DGE) :
Elle regroupe toutes les entreprises (individuelles et sociétés) dont le chiffre d’affaires est
supérieur à 100.000.000,00 ; elle est également chargée du suivi des sociétés étrangères ; cette
structure implantée à Alger est opérationnelle depuis 2006.
Centre des impôts (CDI) :
Cette structure prendra en charge les dossiers fiscaux des contribuables suivis suivant le
régime du réel (Structure opérationnelle).
Centre de proximité des impôts (CPI) :

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Cette structure se chargera de suivre les dossiers fiscaux des contribuables suivis suivant le
régime du forfait (petits commerçants et artisans) ainsi que de la taxe foncière et
d’assainissement (Structure partiellement opérationnelle).

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(V)

Les sources du droit fiscal :


Sont au nombre de quatre.
La loi :
Seule véritable source du droit fiscal, elle est consacrée comme telle par la constitution
Les textes réglementaires :
Constituent une source puisqu'ils précisent les modalités d'application des dispositions
législatives ; Dans leur commentaire dans la rubrique des dispositions légales, ils abordent
souvent des points non-traités par la loi.
La jurisprudence :
Dans le règlement du contentieux fiscal, le juge est amené à interpréter la loi fiscale. Ces
interprétations en tant que telles font jurisprudence et sont source du droit fiscal.
En effet l'administration fiscale prend en compte le plus souvent au niveau de ses textes les
interprétations données par le juge.
La doctrine fiscale:
C’est l’ensemble des opinions formulées, des commentaires, des directives, ou prise de
position individuelles par les auteurs et commentateurs à propos des textes législatifs ou
réglementaires et des décisions jurisprudentielles de ce fait elle constitue une source du droit
fiscal en ce qu'elle influence l'orientation du législateur ou l'interprétation de l'administration
fiscale et du juge.
Législation fiscale algérienne
Loi fiscale :
Les lois fiscales sont prises à l'initiative de l'exécutif sous forme de projet de loi ou des
députés sous forme de proposition de loi ;
Dans les faits, l'initiative appartient au gouvernement, en raison de la complexité de la matière
;
Les lois fiscales sont prises sous forme de codes ; elles sont promulguées par le Chef de l'Etat
et publiées au Journal Officiel.
Application de la loi fiscale dans le temps :
- les lois fiscales s'appliquent immédiatement :
- Elles ne sont pas rétroactives ;
Application de la loi fiscale dans l'espace.
Elle soulève le :
- problème de la double imposition ;
- problème de l'évasion fiscale internationale (paradis fiscaux) ;
Loi de finance :
Elles sont prévues par l'article 2 de la loi n° 84-17 du 07 Juillet 1984 relative aux lois de
finances.
la loi de finances de l'année (initiale) :
Le projet de loi de finances est élaboré par l'administration fiscale ;
- elle constitue le moyen juridique utilisé pour procéder à des modifications aux différents
codes fiscaux ou instituer de nouveaux impôts et taxes au sein et en dehors des codes fiscaux ;
- le dépôt du projet de loi de finances par le Gouvernement auprès de l'APN doit intervenir
au plus tard le 30 septembre de l'année précédent l'exercice en cause.

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La loi de finances complémentaire :
Il est fait recours à ce support juridique généralement pour procéder à des réajustements
budgétaires ou pour prendre des mesures urgentes.
Décrets / arrêtés / instructions interministérielles :
A cet égard on distingue le "décret", acte pris par le Président de la République et l'"arrêté"
qui est pris par les ministres, les Préfets, les sous-préfets et par les maires en fonction des
attributions que leur confèrent la Constitution et les Lois
Circulaires et instructions du ministre des finances
Règles d’un bon système fiscal
Règle de la justice :
Selon cette règle la contribution de chaque sujet doit être proportionnelle à ses facultés
contributives ;
Ce principe doit être complété par le principe de l'universalité qui tend à éliminer les
privilèges de certaines personnes et classes ;
Ce principe d'égalité doit être complété également par le principe d'uniformité de l'impôt qui
implique une contribution uniforme, les citoyens étant égaux devant les charges publiques.
Règle de la fixité et de la certitude :
La taxe imposée à chaque citoyen doit être certaine et non arbitraire ;
- le temps du paiement ;
- le mode du paiement ;
- la quotité à payer.
Cette règle vise à éviter l'arbitraire de l'administration ;
Elle tend également, à sauvegarder les intérêts du Trésor, en stabilisant les recettes fiscales ;
Elle a aussi pour objet d'éviter les changements fréquents de la législation pour ne pas
perturber l'administration fiscale et le contribuable.
Règle de commodité :
Toute contribution doit être levée à l'époque et suivant le mode qui paraissent les plus
convenables pour le contribuable et assurer au Trésor des rentrées tout en évitant au
contribuable des charges et sacrifices démesurés.
Règle d’économie
Toute contribution doit être établie de manière à faire sortir des bourses du peuple le moins
possible au delà de ce qu'elle fait entrer dans le trésor de l'Etat ;
L'administration fiscale doit adopter un système fiscal qui n'occasionne pas des dépenses
supérieures à ce qu'il procure à l'Etat ;
Limitation des frais de perception de l'impôt et de contrôle.
Prélèvements obligatoires
Impôts :
Prestation pécuniaire requise des contribuables d’après leurs facultés contributives par voie
d’autorité de manière définitive et sans contrepartie directe, en vue de la réalisation des
objectifs de la puissance publique.
C’est un acte de puissance publique;
Il opère un prélèvement sur la propriété;
Il est perçu dans un but d’intérêt général.
Taxes :
Prestation pécuniaire due dés lors que le service est mis à la disposition du redevable, son
montant n’est pas proportionnel à la valeur du service rendu (droits d’inscriptions dans les
universités).
Taxes parafiscales :
Prestation pécuniaire perçu dans un intérêt économique ou social au profit d ’une personne
morale publique autre que l’État. (cotisation à la chambre de commerce)

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Droits de douanes :
Contribution pécuniaire sur une marchandise lors de son passage à la frontière.
Redevances :
Prestation pécuniaire en contre partie d’une prestation de service fournie, son produit est
affecté au service prestataire, elle n’est due que par les usagers effectifs, et que le service
bénéficie exclusivement aux redevables du prélèvement obligatoire exigé.
Cotisations sociales :
Les apports des personnes protégées ou de leurs employeurs à des institutions octroyant
des prestations sociales, en vue d’acquérir et de maintenir le droit à ces prestations.
Les fonctions de l’impôt
La fonction financière :
d’un point de vue historique c’est la première fonction de l’impôt.
Ce dernier a été créé afin de couvrir les charges publiques.
Pour ce faire il doit être :
Productif :
Être payé par le plus grand nombre de contribuables.
Etre stable :
Ce qui permet aux contribuables l’acceptation de le payer.
Etre élastique :
Il doit pouvoir être augmenté sans susciter de trop vives réactions.
La fonction économique :
L’impôt dans le domaine économique peut être utilisé pour divers actions dans le cadre
de la politique fiscale :
La régulation conjoncturelle :
En période d’inflation l’impôt peut permettre une action anti-inflationniste en épongeant
l’excédent du pouvoir d’achat qui fait augmenter les prix.
Par l’incitation à l’épargne et l’incitation à l’investissement en capitaux mobiliers.
L’action structurelle :
Incitations fiscale favorisant l’implantation d’entreprises dans certaines régions ….
Les interventions fiscales sectorielles :
Exemple dans le secteur agricole.
La fonction sociale :
Le capitalisme a engendré des inégalités qu’il convient de corriger, le premier objectif social
étant la redistribution des revenus, c’est la théorie du réformisme fiscal.
Cette théorie repose sur deux techniques :
La progressivité de l’impôt :
Permet de frapper moins lourdement les plus démunis.
La personnalisation de l’impôt :
Va permettre de tenir compte de la situation du contribuable notamment de ses charges
familiales.
La redistribution des revenus se matérialise à travers les subventions, la couverture sociale,
construction de logements sociaux,….
Les classifications de l’impôt
La classification administrative
Les impôts de l ’État = budget de l’Etat
Les impôts locaux; = budget des collectivités locales
La classification économique :
L’impôt sur le revenu, frappe la richesse en voie d’acquisition ;
L’impôt sur la dépense, frappe la consommation;
L’impôt sur le capital, frappe la richesse acquise (ou patrimoine).

15
Les classifications techniques
Impôt direct et impôt indirect;
Les impôts directs sont payés et supportés par la même personne, le redevable.
Les impôts indirects sont payés par le redevable mais supportés par le contribuable.
Impôt spécifique et impôt ad-valorem
Impôt spécifique: un poids, un volume, une surface de matière imposable multiplié par une
somme forfaitaire.
Impôt ad-valorem: application d’un pourcentage (%) à la base imposable.
Impôt analytique et impôt synthétique;
Impôt analytique:
Assis sur les éléments d’un patrimoine ou sur une opération isolée ou sur une catégorie unique
de revenu;
Impôt synthétique:
Consiste à appréhender un ensemble d’opérations ou de revenus et à taxer cet ensemble.
Impôt de répartition et impôt de quotité;
Impôt de répartition:
Le montant est fixé à l’avance par le législateur puis réparti ensuite entre les contribuables, le
taux de l’impôt se dégage après la répartition (fiscalité locale).
Impôt de quotité:
Définir initialement un taux d’impôt qui sera ensuite appliqué à la matière imposable, le
montant par contribuable et le montant global ne sont connus qu’à la fin de l’année.
Impôt progressif et impôt proportionnel.
L’impôt proportionnel :
Est celui dont le taux demeure constant quelle que soit la quantité de la matière imposable ;
L’impôt progressif :
est celui dont le tarif s'élève à mesure que croit la quantité de la matière imposable, il y 'a
deux progressivité :
La classification sociale
L’impôt personnel
Est un impôt organisé de manière à tenir compte de la situation particulière (familiale,…) du
contribuable.
C'est un impôt subjectif.
L’impôt réel
Frappe les choses et ne s'intéresse qu'à la matière imposable.
C'est un impôt objectif ;

16
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(VI)

L’assiette de l’impôt
L’assiette de l’impôt
Asseoir l’impôt consiste a déterminer les bases d’imposition (exemple : salaire de pose
constitue l’assiette pour déterminer le montant de l’impôt sur les salaires IRG, le résultat
fiscal permet le calcul du montant de l’impôt a payer en matière de l’IBS.
La liquidation fiscale :
Liquider un impôt consiste a déterminer le montant a payer par le contribuable.
Exemple au moment du dépôt du bilan fiscal, une société doit au préalable procéder a la
liquidation fiscale, cela signifie ainsi :
- Détermination du montant de l’impôt IBS exigible
- Soustraire les acomptes verses par la société en matière d’IBS
- La liquidation est l’acte de régulariser le montant restant a payer (montant de l’IBS exigible
- montant des acomptes verses) le solde est a déclarer par voie de G50 et dont copie sera
jointe en même temps que le dépôt du bilan fiscal.
La procédure d’imposition
La détermination de l’assiette de l’impôt :
- L’assiette de l’impôt désigne la somme retenue pour définir la base de calcul d’un impôt ou
d’une taxe. En d’autres termes c’est sur qui repose l’impôt elle est déterminée par la recherche
de la matière imposable et l’évaluation de cette matière.
- La matière imposable est l’élément économique sur lequel l’impôt prend sa source cet
élément peut être un bien, un produit, un revenu, un capital ou une personne.
C’est le champ d’application de l’impôt.
Deux méthodes pour déterminer la matière imposable :
La déclaration d’existence ou le recensement.
La liquidation :
C’est l’opération qui conduit à déterminer l’impôt exigible.
Elle consiste à appliquer à la base imposable ou assiette, le taux ou le tarif de l’impôt pour en
déterminer le montant.
La liquidation peut se faire par trois parties :
Par l’administration fiscale :
Après le dépôt de la déclaration par le contribuable l'administration procède à la liquidation
(le calcul de l’impôt)
Par le contribuable :
C'est généralement en matière de taxes sur le chiffre d'affaires (TAP) que la liquidation de
l'impôt est confiée au contribuable lui même.
Par un tiers :
Elle est prévue par la loi sous forme de retenue à la source. L'impôt est ensuite reversé au
Trésor. Exemple la TVA.
Le recouvrement :
Est l’opération de perception de l’impôt, la collecte des prélèvements obligatoires peut se
faire à l’amiable (payement dans les délais) ou de force (redressement,…).
Si vous êtes une personne physique, morale, particulier ou professionnel vous êtes
soumis à l’un ou plusieurs de ces impôts et taxes :
01) - L’impôt forfaitaire unique.

17
02) - L’impôt sur le revenu global.
03) - La taxe sur l’activité professionnelle
04) - La Taxe sur la Valeur Ajoutée
05) - L’impôt sur le bénéfice de la société
06) - Régime fiscal applicable aux entreprises étrangères
07) - Régime fiscal applicable aux groupes de société
08) - Régime fiscal applicable aux groupements
09) - La Taxe Foncière
10) - La taxe d’assainissement
11) - La taxe d’habitation
12) - L’impôt sur le patrimoine
13) - Taxe sur les activités polluantes et dangereuses pour l’environnement
14) - Taxe sur les pneus neufs
15) - Droits de garantie
16) - Taxe de domiciliation bancaire
17) - redevance de l’utilisation des ressources en eau
18) - Taxe sur le blé dur importé
19) - Taxe annuelle sur les véhicules catégorie VP
20) - La taxe sur les produits pétroliers
21) - Taxe spécifique sur les sacs en plastique
22) - La TIC
23) - Taxe additionnelle
25) - Taxe sur les carburants
26) - Taxe d’incitation au déstockage des déchets industriels spécieux et/ou dangereux
27) - Taxe d’incitation au déstockage des déchets liés aux activités de soins des hôpitaux et
cliniques
28) - Taxe complémentaire sur les eaux usées industrielles
29) - Taxe complémentaire sur la pollution atmosphérique d’origine industrielle sur les
quantités émises dépassant les valeurs limites
30) – La taxe sur les d’importation des boissons gazeuses.
31) - La Taxe sanitaire sur les Viandes (TSV)
32) - Taxe à la charge des opérateurs de téléphonie mobile
33) - Taxe à la charge des importateurs et grossistes de médicaments (revente en l’état)
34) - Redevance à la charge des importateurs et producteurs d’appareils de reprographie
35) - Taxes de formation professionnelle et d’apprentissage
36) - Contribution à la charge des concessionnaires de véhicule auto
37) - Taxe parafiscale (TPF)
38) - Taxe de séjour
39) - Taxe de publicité
40) - Taxe unique sur les spectacles
41) - Redevance sur les appareils de reprographie
43) - Les mutations à titre onéreux
44) - Les mutations à titre gratuit
45) - Partages et échanges
46) - Les sociétés
47) - Actes relatifs à la dissolution et au partage des sociétés
48) - Les mutations d’usufruits et de la nue propriété
49) - Timbre de quittance
51) - Vignette auto
52) - Taxe sur les huiles, lubrifiants et préparations lubrifiantes

18
53) - Redevance pétrolière
54) - Taxe sur le revenu pétrolier (TRP)
55) - Impôt complémentaire sur le revenu (ICR)
56) - Taxe sur les profits exceptionnels (TPE)
57) - Taxe superficiaire
58) - Taxe de crédit d’émission
59) - Taxe sur l’utilisation d’eau
60) - Taxe de torchage
61) - Droit de transfert
62) - Droits de timbre
63) - Droits d’enregistrement
64) - Droits indirects
65) - Taxe d’efficacité énergétique
66) - Etc……………………………………..

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(01)
Demande de renseignements dans le
cadre de la vérification de
comptabilité.
REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE

Ministère des Finances


Direction Générale des Impôts
Direction des Recherches et Vérifications
N° 1126 /MF/DGI/DRV
Alger, le 12 juin 2004

NOTE
A
Mmes et Mrs les Directeurs des Impôts de Wilaya
Messieurs les Chefs des Services des Recherches et Vérifications
En communication à :
Messieurs les Directeurs Régionaux des Impôts

Objet : Demande de renseignements dans le cadre de la vérification de comptabilité.


Référence : Ma note N° 785/MF/DGI/DRV/SDERIF du 09 mai 2004.

J'ai l'honneur de vous demander de vous assurer de l'exécution effective des termes de la note
citée en référence, relative aux modalités d'échange d'informations dans le cadre des
vérifications de comptabilité.
Je vous rappelle que les Directeurs des Impôts de Wilaya demandeurs de ces informations
sont tenus de les solliciter par FAX auprès des Directions des Impôts de Wilaya détentrices
des listes clients des fournisseurs concernés.
Les réponses, portant le visa du Directeur doivent être adressées dans les délais les plus courts
et par télécopie.
Cette procédure de transmission des recoupements doit se substituer aux demandes établies
par les vérificateurs et adressées directement aux fournisseurs dont un nombre important n'y
donne pas suite.
Toutefois, lorsqu'il s'avère que le fournisseur n'a pas déposé sa liste clients, au vu de la
réponse du DIW gérant son dossier fiscal, il y a lieu de s'y rapprocher pour obtenir les
recoupements sollicités.

20
21
---------------oo00oo----------------
(02)
Documents comptables
REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE

Ministère des Finances


Direction Générale des Impôts
Direction des Recherches et Vérifications

N° 1867 /MF/DGI/DRV/06.

Monsieur le Directeur des Grandes Entreprises


Messieurs les Directeurs Régionaux des Impôts
Mesdames et Messieurs les Directeurs des Impôts de Wilaya

- Demande systématique par les éléments des brigades mixtes des documents comptables
obligatoires et leur maintien sur une longue période au niveau du service sans raison valable.
- Faible implication des Directions Régionales, particulièrement celles d'Alger, d’Ouargla,
d’Annaba, de Constantine et d'Oran dans le suivi, l’analyse du contenu des rapports établis et
l'absence de toute évaluation et orientation.
En ce qui concerne les DIW d'Alger et d'Oran des faiblesses considérables sont enregistrées
tant en matière d'organisation (nombre, qualité des agents) que de fonctionnement des BMC
(très faible volume de dossiers contrôlés) et des résultats enregistrés.
Cette situation qui porte atteinte à la crédibilité de l'action de l'administration, du fait du non
respect des règles de procédure et du non sélection d'activités à risque fiscal évident, ne doit
plus continuer.
Des mesures doivent être prises pour y remédier dans les meilleurs délais.
Je vous demande en conséquence de veiller, en concertation avec les services des
Douanes et du Commerce dans le cadre des comités locaux de coordination à une
réorientation des actions de ces organes en vue d'en faire de véritables instruments de lutte
contre le marché informel et les pratiques frauduleuses.
Enfin, des sanctions seront prises à l'encontre de tous les intervenants qui passeraient outre les
termes de la présente.

22
---------------oo00oo----------------
(03)
Mise en oeuvre du droit de visite et du
droit d'enquête.
REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE

Ministère des Finances


Direction Générale des Impôts
Direction des Recherches et Vérifications
Tél N° (021) 59 55 51 Fax N° (021) 59 52 17
N°1578MF/DGI/DRV
Alger, le 10 juillet 2005

Note
A
Mmes et Mrs les Directeurs des Impôts de wilaya
En communication à :
Mrs les Directeurs Régionaux des Impôts (Pour suivi)
Mrs les Chefs de Service des Recherches
et Vérifications (Pour Information)

Objet : Mise en oeuvre du droit de visite et du droit d'enquête.


Référence : Ma note _ 2013/MF/DGI/DRV du 04 Octobre 2004.
Ma note N° 670/MF/DGI/DRV du 13 Mars 2005.

J'ai l'honneur de vous rappeler l'obligation de mettre en application les termes de mes notes
citées en référence, détaillant les procédures de mise en oeuvre du droit de visite et du droit
d'enquête.
En ce qui concerne le droit de visite, les contacts établis par vos soins au niveau local avec
les autorités judiciaires et de sécurité ont permis de mettre en évidence la disponibilité des
services concernés en vue d'assister nos agents dans la réalisation de leurs opérations.
Ces démarches ont été relayées au niveau central, en direction du Ministère de la Justice, afin
de réunir les meilleures conditions d'exécution des actions projetées.
Pour ce qui est du droit d'enquête à réaliser par nos agents, rien n'empêche le lancement
d'actions par vos services, d'autant plus que les motifs d'intervention sont nombreux, du fait
du recours quasi-général à la non facturation aussi bien dans la sphère de production que dans
la sphère commerciale.
Je vous demande en conséquence de bien vouloir engager des actions ciblées où l’enjeu fiscal
est certain.
Des résultats tangibles sont attendus et me seront communiqués au 31 Décembre 2005.

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(04)
Notice de contrôle portant sur le
commerce des produits
pharmaceutiques.
REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE

Ministère des Finances


Direction Générale des Impôts
Direction des Recherches et Vérifications
Sous-direction des Normes et Procédures
N° 1676 /MF/DGI/DRV/SDNP/B2/AM.
Alger, le 01 octobre 2003

Note
A
Messieurs les Directeurs des Impôts de Wilaya
Messieurs les Chefs des Services de Recherches et Vérifications
En Communication à :
Messieurs les Directeurs Régionaux des Impôts

Objet : Notice de contrôle portant sur le commerce des produits pharmaceutiques.


Reference: - Note N° 398/MF/DGI/DRV/SDNP/B2 du 15/03/2003;
- Note N° 4115/MF/DGI/DOF/SDOF/B1 du 05/09/2000 ;
- Note N° 1452/MF/DGI/DOF/SDOF/B1 du 12/06/2002 ;
- Note N° 1752/MF/DGI/DOF/SDOF du 27/07/2002.

Par envoi sus référence, il vous a été transmis une notice portant modalités de contrôle de
l'activité d'importation et d'achat/revente des produits pharmaceutiques.
A ce titre, l'attention de l'Administration Centrale a été attirée sur le risque d'une éventuelle
confusion pouvant résulter de l'application des termes de la brochure précitée.
Aussi, j'ai l'honneur de vous faire connaître que ce document porte exclusivement sur les
opérations d'achat revente en gros et de production des biens se rapportant aux produits
pharmaceutiques.
S'agissant des pharmaciens détaillants, les modalités de détermination de leurs chiffres
d'affaires et de résultat sont celles prévues par les notes citées en référence qui autorise cette
catégorie d'opérateurs à déclarer une marge brute moyenne de 20 %.
Par ailleurs, il y a lieu de compléter la liste de référence jointe à la note précitée (annexe IV)
par le décret exécutif N° 98/441 du 01 février 1998 relatif aux marges plafonds applicables à

25
la production, au conditionnement et à la distribution des médicaments à usage de médecine
humaine.

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(05)
Suivi des travaux de vérifications -
VASFE programme 2005-
- Demandes de justifications et
d’éclaircissements.
REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE

Ministère des Finances


Direction Générale des Impôts
Direction des Recherches et Vérifications
Tél. N°: (021) 59 55 51 Fax N°: (021) 59 52 17
N° 1050 MF/DGI/DRV/SDCF/2006.
Alger le, 17 mai 2006

NOTE
A
Messieurs les Directeurs des Impôts de Wilaya
Messieurs les Chefs de Service des Recherches et Vérifications

Objet / Suivi des travaux de vérifications - VASFE programme 2005-


- Demandes de justifications et d’éclaircissements.

Dans le cadre du suivi par mes services des conditions d’exécution des travaux de
Vérifications Approfondies de Situations Fiscales d’Ensembles, il a été constaté un faible
recours aux demandes de justifications et d’éclaircissements prévues par les dispositions de
l’article 19 du Code des Procédures Fiscales et ce préalablement à l’établissement des
notifications initiales de redressement.
A ce titre, il a été relevé que les incohérences dégagées à l’occasion de l’établissement des
balances de trésorerie ne sont pas portées systématiquement à la connaissance du contribuable
vérifié à l’effet de fournir des justifications ou des éclaircissements.
Ainsi, il convient de rappeler que les demandes de justifications, de renseignements et
d’éclaircissement, devant être effectuées selon le cas par écrit ou verbalement, doivent
s’inscrire dans le cadre du débat contradictoire instauré avec les contribuables vérifiés.
Dans le cas où il y a absence de réponse ou lorsque celles présentées ne sont pas
satisfaisantes, des demandes complémentaires doivent être effectuées et les conséquences au
plan fiscal doivent être consignées dans la notification initiale de redressement.

27
Le vérificateur doit préciser avec le maximum de rigueur les aspects pour lesquels il sollicite
des éclaircissements ou des justifications, lesquels doivent porter sur des faits et non pas sur
des généralités.
Il vous appartient de veiller à une application effective des termes de la présente.

28
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(06)
Etendue de la Notion de Vérification
de Comptabilité.
REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE

Ministère des Finances


Direction Générale des Impôts
Direction des Recherches et Vérifications

N° 1664 MF/DGI/DRV.
Alger, le 16 octobre 2007

Monsieur le Directeur des Grandes Entreprises


Monsieur le Directeur Général (à titre de compte rendu);
Monsieur l'Inspecteur Général (pour information);
Messieurs les Directeurs Centraux.

Objet / Etendue de la Notion de Vérification de Comptabilité.


Référence : N° 188/MF/DGI/DGE/ SDCF du 23/07/2007.

Par envoi cité en référence vous me demandez de vous préciser si les vérificateurs peuvent
exploiter à l'occasion d'une vérification, les comptes personnels des associés ou dirigeants des
sociétés soumises au contrôle.
Vous soulignez à cet effet que cette possibilité permettrait « de lutter contre les comptabilités
dites : de cadrage » et d'augmenter les probabilités de détection d'irrégularités.
En réponse, j'ai l'honneur de vous faire connaître que nonobstant l'importance des anomalies
susceptibles d'être relevées telles que citées dans votre envoi, il demeure que l'examen des
comptes personnels des associés et des dirigeants des sociétés ne peut être effectué à
l'occasion du contrôle de ces dernières, afin d'éviter tout risque de vice de procédure pouvant
remettre en cause les résultats de la vérification.
Cependant, lorsque les éléments relevés conduisent à démontrer l'existence d'une confusion de
patrimoine ou de flux financiers inexpliqués entre les comptes de l'associé et ceux de la
société, il y a lieu de proposer l'associé ou le dirigeant à une VASFE, dans le cadre d’un
contrôle simultané.
- Monsieur le Directeur Général (à titre de compte rendu);
- Monsieur l'Inspecteur Général (pour information);
- Messieurs les Directeurs Centraux.

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(07)
Rythme d’exécution des programmes
de vérifications.
REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE

Ministère des Finances


Direction Générale des Impôts
Direction des Recherches et Vérifications
S/Direction des Normes et Procédures

N° 729/MF/DGI/DRV/SDNP/B1.
Alger, le 21 avril 2001

Note
A
Messieurs les Directeurs Régionaux des Impôts
Messieurs les Directeurs des Impôts de Wilaya

Objet : Rythme d’exécution des programmes de vérifications.

L’examen des productions statistiques afférents à l’exécution des programmes de vérifications


laisse apparaître des insuffisances en terme du nombre d’affaires exécutées par chaque
mission de vérification ; situation qui n’a pas permis d’atteindre les objectifs quantitatifs fixés
en la matière.
La persistance de cette situation, outre les conséquences négatives sur le résultat global du
contrôle aussi bien en terme de nombre d'affaires, que de résultats a donné lieu à d’importants
reliquats, parfois, sur plusieurs années ce qui rend difficile un suivi correct et rigoureux des
programmes annuels de vérifications.
Aussi, pour permettre un meilleur suivi des missions de vérificateurs et du programme de
contrôle, j’ai l’honneur de vous faire parvenir ci-joint un modèle de tableau de bord pour
permettre d’atteindre l’objectif de 07 affaires par mission " Planning d'exécution du
programme de vérification de l’année".
Il est toutefois précisé que ce planning constitue un cadre général devant servir au suivi de
l’exécution des dossiers inscrits en vérification, cadre n’étant pas transposable
obligatoirement à toutes les situations particulières (dossiers importants, nouveaux
vérificateurs etc…).
Enfin, il convient d'instruire les S/DCF pour une meilleure gestion du programme de
vérification, de répartir judicieusement les dossiers, à l'effet de prendre en charge au début de

31
l’année ceux nécessitant un volume d'investigation et de travaux importants les dossiers peu
complexes doivent être entamés à partir 3ème trimestre.

32
---------------oo00oo----------------
(08)
Etablissement du programme de
vérification 2007.
- note d’orientation
REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE

Ministère des Finances


Direction Générale des Impôts
Direction des Recherches et Vérifications
N° 2163 /MF /DGI/DRV/2006
Alger, le 21 novembre 2006

Monsieur le Directeur des Grandes Entreprises


Messieurs les Directeurs Régionaux des Impôts
Mesdames et Messieurs les Directeurs des Impôts de Wilaya

Objet: Etablissement du programme de vérification 2007.


- note d’orientation.
Référence : - Note N° 3201/MF/DGI/DRV du 28/11/2004;
- Note N° 4188/MF/DGI/DRV/SDPR du 14/11/2005;
- Note N° 129/MF/DGI//DRV du 21/01/2006.
P. J. : Deux (02).

J'ai l'honneur de vous faire connaître les principales constatations retenues au titre de
l'exécution du programme de vérification de comptabilité et de VASFE pour 2006 et vous
faire part des orientations générales dans lesquelles s'inscrit le programme de contrôle sur
place pour 2007.
1)- Aspects de forme
Des insuffisances d'ordre formel sont toujours relevées et ont trait essentiellement aux
renseignements devant figurer sur les fiches de proposition à la vérification de comptabilité et
à la VASFE dont l'absence a pour conséquence, soit de retarder la réalisation des travaux soit
la déprogrammation du dossier.
Il appartient de ce fait au SD/CF de veiller à ce que toutes les informations requises soient
convenablement portées sur la fiche ad-hoc, afin de permettre une correcte appréciation de la
situation de la personne ou de la société proposée.
De ce fait, la validation par le Directeur de Wilaya est exigée, car elle suppose un contrôle
préalable effectué par ses soins.
2)- Aspects de fond

33
En ce qui concerne les aspects de fond, il est relevé notamment la «faible réactivité » des
services à la suite de la constatation de certaines situations de fait ou de droit dont :
- la cessation d’activité;

34
---------------oo00oo----------------
(09)
Vérifications de comptabilité
- Perte de documents comptable.
REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE
Ministère des Finances
Direction Générale des Impôts
Direction des Recherche et Vérifications
S/Direction des Normes et Procédures
N° 1650/MF/DGI/DRV/SDNP/B2
Alger, le 07 aout 1999

Note
A
Messieurs les Directeurs des Impôts de Wilaya
Messieurs Les Chefs De Service Des Recherches et Vérifications
En communication à :
Monsieur l’Inspecteur Général des Services Fiscaux
Messieurs les Directeurs Centraux

Objet : Vérifications de comptabilité


- Perte de documents comptable.

L’attention de l’Administration Centrale a été attirée sur les difficultés rencontrées, par les
agents vérificateurs quant à la procédure de régularisation à suivre lorsqu’il est relevé
l’inexistence de documents comptables qui bloque la réalisation des vérifications.
Cet état de fait dû à la « perte » ou la « destruction » d’une partie ou de la totalité de la
comptabilité est appuyé d’une attestation délivrée par les services habilités.
Aussi, j’ai l’honneur de vous rappeler que le droit de contrôle conféré par la loi à
l’administration fiscale doit être entendu dans son sens le plus large.
Par conséquent, l’absence d’une partie ou de la totalité de la comptabilité et quel que soit le
motif invoqué (vol, perte, destruction, incendie etc…) ne doit pas faire obstacle au
déroulement normal de la vérification.
Les vérificateurs peuvent recourir à tous les moyens –droits et de fait- pour éventuellement
remettre en cause les chiffres d’affaires, les bénéfices et revenus déclarés et les taux appliqués
pour leur détermination (Étude des bilans et déclarations…).
Ils peuvent recourir également aux autres procédés de contrôle tels que le droit de
communication (recoupements auprès des fournisseurs, relevés bancaires, demande de
justifications etc…).
Toutefois, la reconstitution des bases d’imposition doit se faire dans le cadre de la procédure
contradictoire.
Il appartient au contribuable vérifié d’apporter éventuellement des justifications pour remettre
en cause les redressements envisagés.

35
Toute difficulté éventuellement rencontrée me sera signalée sous le présent timbre.

36
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(10)
03/01/2016

Dans quel cas le fisc peut-il procéder


à un redressement?
Acte 6
Objet : Le droit d'enquête
Ce droit permet aux fonctionnaires de l’administration fiscale, d’effectuer des interventions
chez les redevables qui réalisent des opérations passibles de la TVA afin de recueillir toute
information nécessaire à l’assiette et au contrôle des déclarations fiscales.
Formalités à accomplir
Faute de nullité, le droit d’enquête obéit à des formalités que l’administration fiscale doit
remplir en vertu du droit de protection du contribuable.
Ces formalités sont au nombre de quatre.(04)
- La première est que les fonctionnaires ne peuvent intervenir que sous la conduite d’un agent
ayant au moins le grade de contrôleur
- La deuxième est que l’intervention ne peut se faire qu’aux heures de l’activité c’est-à-dire de
huit (08) heures à vingt (20) heures.
- La troisième est que lors de la première intervention, le contribuable est informé par un avis
d’enquête .En cas d’absence de ce dernier ou de son représentant, un procès- verbal est établi
et en cas de refus de signature par la personne qui a assisté à l’intervention ,mention est faite.
- Un procès-verbal est rédigé à l’issue de chaque intervention ou il est relaté toutes les
interventions, les manquements constatés et répertorié les documents, livres et pièces remis
par le contribuable.
Documents pouvant être consultés ou emportés
- Les factures
- La comptabilité matière
- Les livres comptables
- registres et documents professionnels pouvant se rapportant à des opérations ayant donné
lieu à facturation.
Autre opération pouvant être effectuée lors de l’intervention
Au cours de leur intervention, les agents des services fiscaux peuvent procéder à la
constations matérielle du matériel d’exploitation.

37
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(11)
Suivi des activités des brigades
mixtes.
REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE

Alger, le 10 octobre 2006

Note
A
Mmes et Messieurs les Directeurs des Impôts de Wilaya
En communication à :
Messieurs les Directeurs Régionaux des Impôts

Objet : Suivi des activités des brigades mixtes.


Référence : - Note n° 293 MF/DGI /DG du 21 Juin 1999;
- Note n° 1435 MF/DGI /DRV du 04 Juin 1999.

L'analyse des rapports d'activité des Brigades Mixtes a encore une fois confirmé que leur
fonctionnement et le suivi de leur activité ne répond toujours pas aux instructions données et
aux missions qui leurs sont confiées.
En effet, l'examen du peu de rapports d'investigations reçus et des analyses effectuées par
certaines Directions Régionales me permet de conclure à la persistance de lacunes
significatives qui ont dévié ces instruments de contrôle de leurs objectifs essentiels.
A titre d'illustration, il est relevé les insuffisances suivantes :
- Inobservation des règles de programmation au contrôle des brigades mixtes, ce qui se traduit
par des interventions auprès de contribuables dont l’activité est soumise au régime du forfait
ou nécessitant un simple contrôle de l'inspection.
Cette tendance a atteint 70% du programme de certaines Direction des Impôts de Wilaya.
- Non respect des règles de procédure malgré le fait que vous ayez été instruits à l'effet de
charger les brigades mixtes d'investigations dont les résultats doivent donner lieu à une
prise en charge soit par l'inspection, soit lorsque les lacunes relevées sont importantes,
proposer le dossier à la vérification de comptabilité.
- A ce sujet, des contrôles qui s'assimilent à de véritables vérifications de comptabilité sont
effectués sans en respecter les règles propres de procédure notamment les garanties reconnues
aux contribuables.
Le recours à la reconstitution des chiffres d'affaires et des revenus à partir des comptes
financiers et des comptes matières au titre de quatre exercices a même été observé sur certains
dossiers.

38
39
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(12)
Mise en oeuvre de l’article 08 de la
Loi de Finances Complémentaire
pour 2001
REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE

Ministère des Finances


Direction Générale des Impôts
Inspection Générale des Services Fiscaux
N°756 MF/DGI/IGSF/D3
Alger, le 29 Mai 2006

Note
A
Mesdames, Messieurs Les Directeurs Des Impôts De Wilaya
En communication à :
Messieurs
Les Directeurs Régionaux Des Impôts
Les Inspecteurs Régionaux des Services Fiscaux

Objet : Mise en oeuvre de l’article 08 de la Loi de Finances Complémentaire pour 2001.


Référence : - Article 372 du Code des Impôts Directs.
- Note n°2078/2004 MF/DGI/IGSF du 30/11/2004.
- Instructions de Monsieur Le Directeur Général lors de la réunion des cadres –Bejaia 2006.

Par note citée en deuxième référence, il vous a été demandé de constituer un fichier des
redevables non identifiés, non localisés ou déclarés insolvables et de le communiquer à
l’IGSF en vue de la montée en charge du fichier national des personnes non localisées aux
adresses indiquées (N.L.A.I) pour le compte de la Direction de l’Information et de la
Documentation (DID).
En retour, il vous sera adressé, après des recherches multicritères, des renseignements
susceptibles d’aider à localiser ces redevables et à engager l’action en recouvrement.
Or, il a été constaté que la mesure préconisée n’a pas atteint les résultats escomptés, au regard
de la persistance d’un stock de dettes fiscales qui ne cesse d’évoluer concernant cette
catégorie de contribuables.

40
A cet égard, pour donner une nouvelle impulsion à cette action et améliorer grandement
l’apurement des côtes en souffrance, l’article 08 de la loi de finances complémentaire pour
2001, serait d’un apport appréciable conjugué aux autres moyens de coercition à l’endroit de
ces redevables défaillants.
En effet, suite aux modifications de l’article 372 du CID, il est désormais possible de
poursuivre les personnes ayant bénéficié d’une procuration ou d’un mandat en vue d’exercer
au lieu et place des véritables titulaires des registres de commerce.
En conséquence, pour répondre aux directives de Monsieur le Directeur Général quant à
l’apurement des côtes importantes, il vous appartiendra de reprendre les termes de ma note
citée supra et de veiller à l’avenir pour que le canevas, dont modèle est ci-joint, transmis à
l’IGSF, soit dûment annoté par la désignation du bénéficiaire de la procuration, puisé du
fichier détenu à votre niveau ou à défaut en procédant par recoupements auprès des études
notariales.
Il me sera accusé réception de la présente note.

41
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(13)
Contrôle de délivrance des factures
d’achat et de vente.
REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE

Ministère des Finances


Direction Générale des Impôts
Direction des Opérations Fiscales
N°863/ MF/DGI/DOF/SDOF/B1
Alger, le 30 mai 1998

A
Monsieur le Directeur des Impôts de la Wilaya de Tipaza

Objet : Contrôle de délivrance des factures d’achat et de vente.


P. J : Une (01).

Par correspondance dont copie ci-jointe, la SARL FLOREAL sise à STAOUELI soulève le
problème de défaut de facturation rencontré avec les fournisseurs du marché local.
A cet égard, le gérant de la SARL signale que, l’approvisionnement auprès de ces
fournisseurs, s’effectuant sans factures, fait établir des attestations en guise de pièces
justificatives.
Il demande, en conséquence, si ces attestations pouvaient être regardées comme régulières et
probantes.
J’ai l’honneur de vous demander de faire procéder aux contrôles nécessaires pour redresser ce
genre de situations.
En effet, en application de l’instruction n° 38 du 17/02/1997 relatif à la mise en place du
dispositif de lutte contre la fraude fiscale, il est fait obligation, aux services fiscaux, de
contrôler la délivrance des factures d’achat et de vente en vue d’une meilleure transparence
des transactions commerciales.
Aussi, une action simultanée doit donc être menée tant à l’encontre des détaillants et
grossistes qui refusent d’acheter avec factures qu’aux fournisseurs, importateurs, producteurs
et autres qui refusent de délivrer des factures.
Le redressement du chiffre d’affaires et du revenu doit s’en suivre chaque fois qu’il est
constaté un défaut de facturations sans préjudice de la répression de cette infraction au plan
commercial.
Par ailleurs, la facture, qui est un document comportant des mentions obligatoires prévues par
la réglementation commerciale, ne peut être remplacée par un autre document (attestation-
bon …..).

42
Il convient d’informer cette société de la réglementation en la matière et d’entamer les
différents contrôles si ce n’est déjà fait dans le cadre des programmes du contrôle approfondie
des dossiers, des Interventions du Service Spécialisé de l’Inspection et de la vérification des
comptabilités.
Un compte rendu sur l’importance de cette infraction dans votre circonscription et les suites
qui lui sont réservées devra me parvenir rapidement.

43
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(14)

03/01/2016

Dans quel cas le fisc peut-il procéder


à un redressement?
Acte 4
REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE

Ministère des Finances


Direction Générale des Impôts
Direction de la Législation Fiscale

Note n° 418/2016
03/01/2016

Dans quel cas le fisc peut-il procéder à un redressement?


Acte 4

Objet : La vérification de la situation fiscale (VASF)

Dans la dernière partie de notre article, nous traiterons de la VASF appelée aussi vérification
personnelle.
Cette vérification diffère des autres types de vérification en ce sens qu’elle ne concerne que
l’impôt sur le revenu (IRG).
Aux termes de l’article 21 du code des procédures, la VASF est définie comme étant un
contrôle de la « cohérence entre, d’une part, les revenus déclarés et, d’autre part, la situation
patrimoniale, la situation de trésorerie et les éléments du train de vie des membres du foyer
fiscal ».
En d’autres termes la VASF est un examen contradictoire entre les revenus déclarés et les
dépenses effectuées par le contribuable. Toute incohérence constatée fait l’objet d’un
redressement en matière d’IRG.
Dans le cadre de cette vérification l’administration examine tous les documents lui permettant

44
d’expliquer les encaissements et les décaissements du contribuable relevés de comptes, livret
CNEP, etc…..)
Les textes l’organisant sont identiques à ceux régissant la vérification de comptabilité à
l’exception de la date de la première intervention des agents vérificateurs qui est de quinze
jours et de la durée du déroulement de l’opération de vérification qui est d’une année

Objet : La vérification de la situation fiscale (VASF)

Dans la dernière partie de notre article, nous traiterons de la VASF appelée aussi vérification
personnelle.
Cette vérification diffère des autres types de vérification en ce sens qu’elle ne concerne que
l’impôt sur le revenu (IRG).
Aux termes de l’article 21 du code des procédures, la VASF est définie comme étant un
contrôle de la « cohérence entre, d’une part, les revenus déclarés et, d’autre part, la situation
patrimoniale, la situation de trésorerie et les éléments du train de vie des membres du foyer
fiscal ».
En d’autres termes la VASF est un examen contradictoire entre les revenus déclarés et les
dépenses effectuées par le contribuable. Toute incohérence constatée fait l’objet d’un
redressement en matière d’IRG.
Dans le cadre de cette vérification l’administration examine tous les documents lui permettant
d’expliquer les encaissements et les décaissements du contribuable relevés de comptes, livret
CNEP, etc…..)
Les textes l’organisant sont identiques à ceux régissant la vérification de comptabilité à
l’exception de la date de la première intervention des agents vérificateurs qui est de quinze
jours et de la durée du déroulement de l’opération de vérification qui est d’une année

45
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(15)
Suivi de la situation fiscale des
contribuables
REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE

Ministère des Finances


Direction Générale des Impôts
Le Directeur Général

N° 087/ MF/DGI
Alger le, 29 février
2004

NOTE
A
Messieurs les Directeurs des Impôts de Wilaya
En communication à :
Messieurs les Directeurs Régionaux des Impôts
Messieurs les Chefs des Services des Recherches et Vérifications

Objet : Suivi de la situation fiscale des contribuables

Contrôle des Médecins spécialistes et des Cliniques Médicales.


L’attention de l’Administration Centrale a été attirée sur les tarifs et honoraires exorbitants
appliqués par certaines cliniques chirurgicales et dentaires, médecins spécialistes et centre
d’imageries médicales sans que cette situation ne se traduise dans les déclarations fiscales
concernés au titre de leurs recettes professionnelles qui sont généralement minorées.
Cette situation perdure et devient intolérable en raison des faiblesses dans le contrôle et le
suivi de la situation fiscale des intéressés dont le niveau de contribution contraste avec leurs
capacités réelles.
A cet effet, je vous demande de donner les instructions nécessaires aux services compétents
relevant de votre autorité pour assurer un contrôle et un suivi régulier de ces contribuables
afin d’assurer une répartition équitable de la charge fiscale
Par conséquent, vous êtes tenus de faire procéder régulièrement à des visites inopinées
sur place afin de s’assurer :
- de la déclaration d’existence.
- du niveau et de l’importance de l’activité exercée (nombre de clients par jour, matériel et
équipements utilisées…) ;

46
- des prix et honoraires pratiqués ;
- du nombre d’actes médicaux réalisés, y compris les interventions chirurgicales ;
- de l’importance des recettes générées ;
- du personnel employé (médecins conventionnés ou non…).
Il est utile de vous préciser que ces directives doivent être complétées par toute mesure à
même d’améliorer la gestion de cette catégorie de contribuables qui ne semble pas constituer
une préoccupation des services, ces actions devant constituer un souci constant des services et
non une action conjoncturelle.
Il me sera rendu compte par chaque Directeur de Wilaya et Directeur Régional sur
l’application stricte de cette note et des résultats obtenus.

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(16)
Contrôle de délivrance des factures
d’achat et de vente.
REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE

Ministère des Finances


Direction Générale des Impôts
Direction des Opérations Fiscales
N°863/ MF/DGI/DOF/SDOF/B1 Alger, le 30 mai 1998

A
Monsieur le Directeur des Impôts de la Wilaya de Tipaza

Objet : Contrôle de délivrance des factures d’achat et de vente.

Par correspondance dont copie ci-jointe, la SARL FLOREAL sise à STAOUELI soulève le
problème de défaut de facturation rencontré avec les fournisseurs du marché local.
A cet égard, le gérant de la SARL signale que, l’approvisionnement auprès de ces
fournisseurs, s’effectuant sans factures, fait établir des attestations en guise de pièces
justificatives.
Il demande, en conséquence, si ces attestations pouvaient être regardées comme régulières et
probantes.

J’ai l’honneur de vous demander de faire procéder aux contrôles nécessaires pour redresser ce
genre de situations.
En effet, en application de l’instruction n° 38 du 17/02/1997 relatif à la mise en place du
dispositif de lutte contre la fraude fiscale, il est fait obligation, aux services fiscaux, de
contrôler la délivrance des factures d’achat et de vente en vue d’une meilleure transparence
des transactions commerciales.
Aussi, une action simultanée doit donc être menée tant à l’encontre des détaillants et
grossistes qui refusent d’acheter avec factures qu’aux fournisseurs, importateurs, producteurs
et autres qui refusent de délivrer des factures.
Le redressement du chiffre d’affaires et du revenu doit s’en suivre chaque fois qu’il est
constaté un défaut de facturations sans préjudice de la répression de cette infraction au plan
commercial.
Par ailleurs, la facture, qui est un document comportant des mentions obligatoires
prévues par la réglementation commerciale, ne peut être remplacée par un autre
document (attestation - bon …..).
Il convient d’informer cette société de la réglementation en la matière et d’entamer les
différents contrôles si ce n’est déjà fait dans le cadre des programmes du contrôle approfondie
des dossiers, des Interventions du Service Spécialisé de l’Inspection et de la vérification des
comptabilités.

48
Un compte rendu sur l’importance de cette infraction dans votre circonscription et les suites
qui lui sont réservées devra me parvenir rapidement.

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(17)
Mise en oeuvre de l’article 08 de la
Loi de Finances Complémentaire
pour 2001.
REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE

Ministère des Finances


Direction Générale des Impôts
Inspection Générale des Services Fiscaux
N°756 MF/DGI/IGSF/D3

Alger, le 29 Mai 2006

Note
A
Mesdames, Messieurs Les Directeurs Des Impôts De Wilaya
En communication à :
Messieurs
Les Directeurs Régionaux Des Impôts
Les Inspecteurs Régionaux des Services Fiscaux

Objet : Mise en oeuvre de l’article 08 de la Loi de Finances Complémentaire pour 2001.


Référence : - Article 372 du Code des Impôts Directs.
- Note n°2078/2004 MF/DGI/IGSF du 30/11/2004.
- Instructions de Monsieur Le Directeur Général lors de la réunion des cadres –Bejaia
2006.

Par note citée en deuxième référence, il vous a été demandé de constituer un fichier des
redevables non identifiés, non localisés ou déclarés insolvables et de le communiquer à
l’IGSF en vue de la montée en charge du fichier national des personnes non localisées aux
adresses indiquées (N.L.A.I) pour le compte de la Direction de l’Information et de la
Documentation (DID).
En retour, il vous sera adressé, après des recherches multicritères, des renseignements
susceptibles d’aider à localiser ces redevables et à engager l’action en recouvrement.
Or, il a été constaté que la mesure préconisée n’a pas atteint les résultats escomptés, au regard
de la persistance d’un stock de dettes fiscales qui ne cesse d’évoluer concernant cette
catégorie de contribuables.

50
A cet égard, pour donner une nouvelle impulsion à cette action et améliorer grandement
l’apurement des côtes en souffrance, l’article 08 de la loi de finances complémentaire pour
2001, serait d’un apport appréciable conjugué aux autres moyens de coercition à l’endroit de
ces redevables défaillants.
En effet, suite aux modifications de l’article 372 du CID, il est désormais possible de
poursuivre les personnes ayant bénéficié d’une procuration ou d’un mandat en vue d’exercer
au lieu et place des véritables titulaires des registres de commerce.
En conséquence, pour répondre aux directives de Monsieur le Directeur Général quant à
l’apurement des côtes importantes, il vous appartiendra de reprendre les termes de ma note
citée supra et de veiller à l’avenir pour que le canevas, dont modèle est ci-joint, transmis à
l’IGSF, soit dûment annoté par la désignation du bénéficiaire de la procuration, puisé du
fichier détenu à votre niveau ou à défaut en procédant par recoupements auprès des études
notariales.
Il me sera accusé réception de la présente note.

51
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(18)
Collaboration DGI/CNAS.
Identification des praticiens privés.
REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE

Ministère des Finances


Direction Générale des Impôts
Direction des Recherches et Vérifications

N°2077/ MF/DGI/DRV
Alger le, 27 Septembre 2005

A
Messieurs les Directeurs des Impôts de Wilaya
En communication à :
Messieurs les Directeurs Régionaux des Impôts

Objet : Collaboration DGI/CNAS.


Identification des praticiens privés.

J’ai l’honneur de vous connaître qu’à la suite d’une série de réunions organisées avec les
services centraux de la CNAS, dont l’objet est l’identification des praticiens (prescripteurs)
exerçant des activités médicales à titre privé afin de mettre en place des mécanismes
d’échange d’information entre nos services respectifs, il a été décidé de ce qui suit :
1)- Faire procéder aux rapprochements des listes des praticiens pris en charge par chaque
structure (DIW –structure locale de la CNAS) en vue de les compléter par les manquants
éventuels (y compris les cliniques, centres d’Imagerie).
2)- Les listes échangées sur support magnétique et papier doivent contenir
obligatoirement :
- L’identification précise du praticien.
- L’adresse de l’activité et du domicile.
- La date de début d’activité.
- La nature de l’activité.
- La NIS (pour l’administration fiscale).
3)- Pour les DIW d’Alger et d’Oran et compte tenu de la spécificité des circonscriptions
fiscales (06) et (02) il y a lieu de joindre à vos envois les communes dépendant de chaque
DIW.
52
4)- A l’issue de cette opération et de la validation du fichier ainsi constitué, les services de la
CNAS s’engagent à vous adresser, selon une périodicité qui sera fixée d’un commun accord
au niveau Central, le nombre de prescriptions réalisées par chaque praticien et soumise à
remboursement, cette information constituera désormais un élément essentiel de contrôle et
d’appréciation des recettes et des résultats déclarés.
5)- Mise à jour des fichiers pris en charges à travers un échange d’informations périodiques
sur les créations et les cessations d’activités (périodicité à arrêter au niveau central).
Ces décisions seront portées à la connaissance des services locaux de la CNAS par leur
Direction Générale pour exécution, je vous demande de veiller de votre part à en faire une
correcte application et m’informer de toute difficulté rencontrée.

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(19)
Vérification de comptabilité et de
VASFE -Rappel-
REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE

Ministère des Finances


Direction Générale des Impôts
Direction des Recherches et Vérifications
Tél. N°: (021) 59 55 51 Fax N°: (021) 59 52 17

N° 102 MF/DGI/DRV/2007.
Alger, le 10 mai 2007

Note
A
Monsieur le Directeur des Grandes Entreprises
Mmes et Mrs les Directeurs des Impôts de Wilaya
Messieurs les Chefs des Services des Recherches et des Vérifications

Objet : Vérification de comptabilité et de VASFE -Rappel-


Référence - Circulaire N° 134/MF/DGI du 15/02/2000.
- Circulaire N° 135/MF/DGI du 14/02/2000.
- Note N° 21 MF/DGI/DRV du 07/01/2004.
- Note N° 168 MF/DGI/DRV du 03/01/2004.
- Note N° 1511 MF/DGI/DRV du 22/06/2005.
- Note N° 1597 MF/DGI/DRV du 10/07/2005.
- Note N° 3002 MF/DGI/DRV du 28/09/2005.
- Note N° 93 MF/DGI/DRV du 28/01/2007.
- Note N° 914 MF/DGI/DRV du 08/01/2007.

La réalisation d’un contrôle fiscal de qualité continue à représenter au titre de 2007, un


objectif majeur de notre administration, dans la mesure où il conditionne dans une large
mesure l’amélioration des relations avec les contribuables, qui sont, faut-il le rappeler, au
centre des réformes engagées par la Direction Générale des Impôts
A ce sujet, j’ai l’honneur de vous rappeler l’obligation de veiller à une stricte application du
dispositif législatif et réglementaire mis en place au cours des dernières années, appuyé par
divers cycles de formation destinés aux vérificateurs et à la mise à leur disposition d’outils et
de supports de travail importants dont le guide du vérificateur constitue un élément essentiel.

54
Il n’est désormais plus permis aux intervenants dans les opérations de contrôle d’invoquer un
quelconque motif pour justifier la non application d’instructions reçues au sujet d’aspects
techniques contestés par les personnes et sociétés vérifiées, d’autant plus que ces dernières
font de plus en plus appel à des professionnels de la fiscalité et de la comptabilité en vue de
les assister à l’occasion de leur vérification, ce qui constitue par ailleurs une évolution
positive qui favorisera sans aucun doute la réduction des contentieux générés par cette partie
du service.
Les circulaires et notes citées en référence qui constituent une réponse à un nombre important
de difficultés rencontrées par les vérificateurs doivent être impérativement appliquées.
Le non respect des termes de ces dernières ou de toute autre disposition, dont leu caractère
volontaire est avéré ou qui résulterait d’un manque de rigueur dans leur application donnera
lieu à de sévères sanctions, non seulement des vérificateurs mais également des responsables
hiérarchiques concernés.

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(20)
Contrôle fiscal /Échanges
d'informations figurant sur les états
104.
REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE

Ministère des Finances


Direction Générale des Impôts
Direction des Recherches et Vérifications
S/Direction des Enquêtes et la Recherche de l'Information Fiscale

N° 785 MF/DGI/DRV/SDERIF.
Alger le, 08 mai 2004

NOTE
A
Mmes et Mrs les Directeurs des Impôts de Wilaya
En communication à :
Mrs les Directeurs Régionaux des Impôts

Objet : Contrôle fiscal /Échanges d'informations figurant sur les états 104.

De l'examen des rapports sommaires de vérifications de comptabilités, la Direction des


Recherches et Vérifications a eu à constater, entre autres, que de nombreuses demandes
de renseignements faites à des fournisseurs de contribuables dont la comptabilité fait l'objet
d'un contrôle fiscal, reçoivent des réponses très tardivement, lorsqu’ 'elles ne restent pas sans
suite.
Aussi, force est de constater que," les infractions aux dispositions relatives au droit de
communication " et notamment le refus de communication, prévu et réprimé par les articles
61 et 62 du code des procédures fiscales, mettant même en cause la responsabilité pécuniaire
des dirigeants des entités défaillantes, ne sont pas dans tous les cas" constatées par procès
verbal".
L'attitude passive, généralement observée par les services concernés, n'est pas de nature à
laisser entrevoir le changement souhaité en la matière, dans le comportement des structures
détentrices d'informations et qui refusent, directement ou indirectement, de se soumettre au
droit de communication conféré à l'autorité fiscale.

56
A noter par ailleurs, et tel que relevé à l'occasion de nos récents travaux (du 17/05 au
05/05/2004) consacrés à la fixation des objectifs de gestion, que des vérificateurs continuent à
adresser - systématiquement - des demandes d'informations, inhérentes à des achats effectués
par des contribuables soumis à un contrôle sur place, à l'endroit de fournisseurs lesquels sont
pourtant censés annexer à leurs déclarations fiscales annuelles de résultat, les états détaillés de
leurs clients (E104).
Cela étant, compte tenu de l'obligation institutionnelle, faite notamment aux bénéficiaires de
la réfaction en matière de TAP, d'avoir à déposer spontanément un état annuel de leurs clients
(ART 224-I-3 CID), les Directeurs des Impôts de Wilaya sont appelés à solliciter de leurs
homologues, les données de recoupement recherchées, figurant sur les dits états déposés par
les fournisseurs auprès des services concernés relevant de leurs circonscriptions respectives.
Cette façon de faire engendrera simultanément, au moins les trois effets ci-après :
1) - Un gain de temps appréciable et l'exécution des affaires dans des délais raisonnables.
2) - La réduction du délai moyen d’exécution des vérifications et l'augmentation du nombre
des dossiers à vérifier.
3) - L'accroissement du taux de couverture de la population fiscale vérifiable et la réduction,
par voie de conséquence, du nombre d'années exprimant la fréquence moyenne des
vérifications.
A cet égard, il y'a lieu d'attirer l'attention sur la nécessité de faire opérer ces échanges
d'informations en empruntant les voies qui sont à même d'assurer leur réalisation dans les
délais, les plus brefs possibles (par : fax, porteurs, consultation sur place...).

57
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(21)
03/01/2016

Dans quel cas le fisc peut-il procéder


à un redressement?
Acte 5
Objet : Le droit de communication ,d'enquête ,de visite et de saisie

Outre le droit de contrôler les déclarations fiscales et de procéder à des vérifications de


comptabilité, l’administration fiscale dispose d’autres droits qui sont :
- le droit de communication
- le droit d’enquête
- le droit de visite et de saisie
le droit de communication .
Pour rechercher les inexactitudes dans les déclarations fiscales, les services fiscaux peuvent
obtenir des renseignements et des copies de documents tant auprès des contribuables
qu’auprès des tiers.
Toutefois, comme pour toute procédure fiscale, le droit de communication obéit à des
formalités sans le respect desquelles, toute imposition à laquelle il pourrait donner lieu sera
nulle et caduque
Le droit de communication n’est pas une vérification de comptabilité.
En effet, l’obtention par l’administration fiscale de renseignements concernant un
contribuable ne lui permet pas automatiquement de procéder systématiquement à une
vérification de comptabilité (voir l’article sur les vérifications des comptabilités)
Agents habilités à exercer le droit de communication
Les agents compétents pour l’exercice de ce droit doivent avoir au moins le grade de contrôleurs.
Personnes auprès desquelles les renseignements peuvent être recueillis.
- Les organismes de sécurité sociale
- L’autorité judiciaire
- Les administrations de l’Etat, des wilayas, des communes, les entreprises contrôlées par l’Etat, les
entreprises privées
- Les établissements et organismes soumis à l’autorité administrative.
- Les dépositaires des registres de l’état civil, ceux des rôles des contribuables et de tous les
fonctionnaires chargés des archives et dépôts de titres publics
- Les notaires, huissiers de justice, greffiers et secrétaires d’administrations centrales et locales pour
les actes dont ils sont dépositaires.
- Les sociétés ou compagnies, changeurs, banquiers escompteurs et toute personne ou société,
association ou collectivité recevant habituellement en dépôt des valeurs mobilières
- Les sociétés, compagnies, assureurs, compagnies d’assurance et entrepreneurs de transport
- Tous les assujettis aux vérifications de l’administration fiscale.

58
Refus de communication de documents
Toute personne qui refuse de communiquer les livres, documents et pièces ou qui les détruit avant les
délais fixés pour leur conservation est passible d’une amende de 5000 DA à 50.000 DA comme il lui
est appliquée une astreinte de 100 DA par jour qui commence à partir de la date ou le refus a été
constaté par procès verbal.

59
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(22
Suivi de l’exécution des programmes
de vérifications.
REPULIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE

Ministère des Finances


Direction Générale des Impôts
Direction des Recherches et Vérifications
Sous Direction des Normes et Procédures

N° 543/ MF/DGI/DRV/SDNP/B1/RA
Alger, le 17 mars 2002

Note
A
Messieurs les Directeurs des Impôts de Wilaya
En communication à :
Messieurs les Directeurs Régionaux des Impôts
Messieurs les Chefs des Services de Recherches et Vérifications

Objet : Suivi de l’exécution des programmes de vérifications.


Référence : Circulaire N° 52/MF/DGI du 22/02/1994.

L’examen des conditions d’exécution des programmes de vérifications, des résultats obtenus
et des conclusions des contentieux y afférents laisse apparaître des lacunes limitant fortement
la portée et l’efficience du contrôle opéré.
A ce titre, l’absence d’implication de certains DIW dans le suivi de cette partie de leur service
a donné lieu aux insuffisances suivantes :
- non respect des règles relatives aux modalités d’établissement des notifications tant dans la
forme que dans le fond;
- motivation insuffisante de certains chefs de redressements aboutissant à des dégrèvements
importants;
- erreurs de procédures dont la "méconnaissance" ou la "transgression" ne peut être admise;
- recours abusif au rejet de comptabilité et taxation d’office en dehors du cadre tracé par la
circulaire N° 134/MF/DGI/2000 du 15 février 2000;
- développement de comportements portant atteinte à la crédibilité de l’Administration;
- examen sommaire des réponses et justifications produites par les contribuables, présentées à
l’issue de l’envoi de la proposition de redressements.

60
Pour mettre fin aux insuffisances citées ci-dessus et améliorer la qualité des contrôles
effectués, j’ai l’honneur de vous demander d’assurer une plus grande surveillance des travaux
de vérification et ce, dans toutes leurs phases.
A cet effet, pour chaque dossier pour lequel il y a eu envoi de la notification primitive et une
réponse du contribuable, vous êtes tenus d’organiser une séance de travail avec l’intéressé ou
ses représentants habilités et ce, en présence du Sous-directeur du Contrôle
Fiscal, du Chef de Brigade et des Vérificateurs en charge du dossier, sauf refus de l’intéressé
ou acceptation expresse des redressements opérés.
Cette séance de travail doit constituer une opportunité pour le Directeur des Impôts de Wilaya
afin d’apprécier la qualité du contrôle effectué, répondre aux doléances du contribuable et se
prononcer sur les points litigieux par application de la législation et de la réglementation en
vigueur avant la notification définitive et l’émission des rôles.
La convocation du redevable vérifié pour cette réunion s’effectue dans le cadre du débat
contradictoire prévu par l’article 60/6 de la loi N° 01/21 du 22/12/2002 portant loi de
Finances pour l’année 2002 (ancien article 190 du CID).

61
---------------oo00oo----------------
(23)
Contrôle fiscal
- mesures d'ordres.
REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE

MINISTERE DES FINANCES


DIRECTION GENERALE DES IMPOTS
‫ا‬DIRECTION DU CONTENTIEUX
Circulaire 9/MF/DGI/2013

A
MONSIEUR LE DIRECTEUR DES GRANDES ENTREPRISES
MESDAMES ET MESSIEURS LES DIRECTEURS DES IMPOTS DE WILAYA
En communication à :
MESSIEURS LES DIRECTEURS REGIONAUX DES IMPOTS
MESSIEURS LES INSPECTEURS REGIONAUX DES SERVICES FISCAUX

Objet : Contrôle fiscal- mesures d'ordres.


Référence :- Articles 10, 13 et 14 de la loi n° 12-12 du 12 Safar 1434 correspondant au 26
décembre 2012 portant loi de finances pour 2013;
- Article 20,21 et 42 du Code des Procédures Fiscales.

La présente circulaire a pour objet de porter à la connaissance des services, les mesures
d'ordre introduites, en matière du contrôle fiscal, par les dispositions des articles 10,13 et 14
de la loi de finances pour 2013, modifiant les dispositions des articles 20,21 et 42 du Code
des Procédures Fiscales.
I)- REINTRODUCTION DU DERNIER PARAGRAPHE DE L'ALINEA 6 DE
L'ARTICLE 20 ET DE L'ALINEA 5 DE L'ARTICLE 21 DU CPF
1)- RAPPEL DES DISPOSITIONS:
Lors des modifications introduites par les dispositions des articles 31 et 34 de la loi de
finances pour 2012, au sein des dispositions des articles 20 et 21 du CPF et par inadvertance,
il a été omis dans la rédaction des articles suscités, le dernier paragraphe de l'alinéa 6 de
l'article 20 et le dernier paragraphe de l'alinéa 5 de l'article 21 précités, relatifs aux mesures
procédurales liées au rejet des observations, dans le cadre d'une vérification
2)- CORRECTION APPORTEE AUX ARTICLES 20 ET 21 DU CPF
Afin de remédier à cette omission, les dispositions des articles 10 et 13 de la loi de finances
pour 2013, ont apporté des corrections et ce, par la réintroduction desdits paragraphes au sein
des dispositions des articles 20 et 21 susvisés.
II)- CORRECTION DU DELAI ACCORDE A L'ADMINISTRATION POUR

62
OBTENIR DES INFORMATIONS DE L'ETRANGER RELATIVES AU
CONTRIBUABLE VERIFIE
1)- RAPPEL DE LA DISPOSITION:
Lors des modifications introduites par les dispositions de l'article 34 de la loi de finances pour
2012, au sein des dispositions de l'article 21 du CPF et par inadvertance, une omission du
dernier paragraphe a été constaté lors de la rédaction de l'alinéa 4 de l'article 21 suscité, relatif
au délai accordé à l'administration fiscale pour obtenir des informations, auprès des autorités
étrangères, relatives au contribuable vérifié disposant des revenus à l'étranger ou en
provenance de l'étranger , dans le cas de la découverte d'une activité occulte.
2)- CORRECTION APPORTEE A L'ALINEA 4 DE L'ARTICLE 21 DU CPF
Afin de corriger cette omission, les dispositions de l'article 13 de la loi de finances pour 2013,
ont modifié également l'alinéa 4 de l'article 21 du CPF, à l'effet de réintroduire le dernier
paragraphe, de manière à apporter une correction au délai susvisé, qui doit être de deux (02)
ans au lieu de deux (02) mois.
III)- SUPPRESSION DU CAS DE REJET DE COMPTABILITE DE LA PROCEDURE
CONTRADICTOIRE DE REDRESSEMENT ET L'INSTITUTION DE
L'OBLIGATION DE REPONDRE AU CONTRIBUABLE VERIFIE:
L'article 14 de la loi de finances pour 2013, a modifié les dispositions de l'article 42 du code
des procédures fiscale de manière à :
Supprimer la procédure contradictoire de redressement dans le cas de rejet de la
comptabilité.la notification des résultats, dans ce cas de s'applique d'une manière systématique
;
Prévoir, dans le cadre de la procédure contradictoire de redressement une obligation faite à
l'administration de répondre aux observations du contribuable.

63
---------------oo00oo----------------
(24
03/01/2016

Dans quel cas le fisc peut-il procéder


à un redressement?
Acte 7

Objet : Le droit de visite et de saisie

L’administration fiscale et à condition qu’elle respecte une procédure très stricte peut
effectuer une visite sur les lieux de l’activité du contribuable suspecté d’user de pratiques
frauduleuses.
C’est parce que la pratique de manœuvres frauduleuses peut avoir comme conséquence la
poursuite du contribuable sur le plan pénal, le législateur a entouré le droit de visite d’un
certain nombres de formalités afin de protéger ce dernier contre tout abus éventuel de
l’administration.
Le droit de visite ne peut être autorisé que par une ordonnance du président du tribunal
ou d’un juge délégué.
En cas de suspicion de fraude fiscale, le responsable de l’administration fiscale sollicite du
président du tribunal ou d’un juge délégué une autorisation pour effectuer une visite.
La demande doit être fondée et comporter les indications suivantes :
- L’identification du contribuable concerné par la visite.
- L’adresse des lieux à visiter.
- Les éléments de fait et de droit qui laissent présumer des pratiques frauduleuses.
- Le nom, le grade des agents chargés d’effectuer la visite.
La visite, la saisie des documents et preuves prouvant les agissements frauduleux doivent se
faire sous l’autorité et le contrôle du juge.
Obligation de notification de l’ordonnance au moment de la visite Au moment de la
visite, l’ordonnance délivrée par le président ou d’un juge délégué doit être notifiée à la
personne condensée par la visite ou à son représentant ou encore à toute personne occupant
les lieux.
Lorsqu’ aucune personne ne se trouve sur les lieux, l’ordonnance est notifiée après la visite
par lettre recommandée avec accusé de réception.
La visite doit être effectuée sous la présence d’un officier de police judiciaire
Sous peine de nullité, les agents de l’administration fiscale doivent, lors de leur visite, être
accompagnés par un officier de police judiciaire, lequel, en cas d’absence de la personne
concernée ,de son représentant ou d’une quelconque autre personne occupant les lieux,
requiert deux(02) personnes comme témoins à condition toutefois qu’elles ne fassent partie ni

64
de son personnel ni de celui de l’administration fiscale.
Les heures d’intervention.
La visite ne peut être effectuée avant six(06) du matin et vingt(20) heures et doit se faire en
présence de la personne concernée, de son représentant ou d’une autre personne occupant les
lieux.
Rédaction d’un procès-verbal.
La visite s’achève par la rédaction d’un procès-verbal ou doivent figurer les
renseignements suivants :
- L’identification des personnes ayant effectué la visite.
- La date et l’heure de la visite.
- L’inventaire des pièces, objets et documents saisis.
Remise d’une copie du procès-verbal à l’intéressé
Les originaux du procès-verbal sont remis au président du tribunal et une copie est remise à
l’intéressé, son représentant ou de la personne occupant les lieux
Respect du secret professionnel.
Les agents de l’administration fiscale et l’officier de police judiciaire sont tenus au secret
professionnel

65
---------------oo00oo----------------
(25)
Contrôle fiscal
- mesures d'ordres.
CIRCULAIRE N° 09 /MF/DGI/DLRF/LF13

A
Monsieur le Directeur des Grandes Entreprises
Mesdames et Messieurs les Directeurs des Impôts de Wilaya.
En communication à :
Messieurs les Directeurs Régionaux des Impôts
Messieurs les Inspecteurs Régionaux des Services Fiscaux.
Messieurs les Chefs des Services des Recherches et Vérifications.

Objet : Contrôle fiscal- mesures d'ordres.


Référence ;- Articles 10,13 et 14 de la loi n° 12-12 du 12 Safar 1434 correspondant au 26
décembre 2012 portant loi de finances pour 2013;
- Article 20,21 et 42 du Code des Procédures Fiscales.

La présente circulaire a pour objet de porter à la connaissance des services, les mesures
d'ordre introduites, en matière du contrôle fiscal, par les dispositions des articles 10,13 et 14
de la loi de finances pour 2013, modifiant les dispositions des articles 20,21 et 42 du Code des
Procédures Fiscales.
I)- REINTRODUCTION DU DERNIER PARAGRAPHE DE L'ALINEA 6 DE
L'ARTICLE 20
ET DE L'ALINEA 5 DE L'ARTICLE 21 DU CPF :
1)- RAPPEL DES DISPOSITIONS:
Lors des modifications introduites par les dispositions des articles 31 et 34 de la loi de
finances pour 2012, au sein des dispositions des articles 20 et 21 du CPF et par inadvertance, i
l a été omis dans la rédaction des articles suscités, le dernier paragraphe de l'alinéa 6 de
l'article 20 et le dernier paragraphe de l'alinéa 5 de l'article 21 précités relatifs aux mesures
procédurales liées au rejet des observations, dans le cadre d'une vérification
2)- CORRECTION APPORTEE AUX ARTICLES 20 ET 21 DU CPF :
Afin de remédier à cette omission, les dispositions des articles 10 et 13 de la loi de finances
pour 2013, ont apporté des corrections et ce, par la réintroduction desdits paragraphes au sein
des dispositions des articles 20 et 21 susvisés.
IL CORRECTION DU DELAI ACCORDE A L'ADMINISTRATION POUR
OBTENIR
DES INFORMATIONS DE L'ETRANGER RELATIVES AU CONTRIBUABLE
VERIFIE :
1)- RAPPEL DE LA DISPOSITION:

66
Lors des modifications introduites par les dispositions de l'article 34 de la loi de finances pour
2012, au sein des dispositions de l'article 21 du CPF et par inadvertance, une omission du
dernier paragraphe a été constaté lors de la rédaction de l'alinéa 4 de l'article 21 suscité, relatif
au délai accordé à l'administration fiscale pour obtenir des informations, auprès des autorités
étrangères, relatives au contribuable vérifié disposant des revenus à l'étranger ou en
provenance de l'étranger , dans le cas de la découverte d'une activité occulte.
2)- CORRECTION APPORTEE A L'ALINEA 4 DE L'ARTICLE 21 DU CPF :
Afin de corriger cette omission, les dispositions de l'article 13 de la loi de finances pour 2013,
ont modifié également l'alinéa 4 de l'article 21 du CPF, à l'effet de réintroduire le dernier
paragraphe, de manière à apporter une correction au délai susvisé, qui doit être de deux (02)
ans au lieu de deux (02) mois.
III)- SUPPRESSION DU CAS DE REJET DE COMPTABILITE DE LA PROCEDURE
CONTRADICTOIRE DE REDRESSEMENT ET L'INSTITUTION DE
L'OBLIGATION DE REPONDRE AU CONTRIBUABLE VERIFIE:
L'article 14 de la loi de finances pour 2013, a modifié les dispositions de l'article 42 du code
des procédures fiscale de manière à :
- Supprimer la procédure contradictoire de redressement dans le cas de rejet de la
comptabilité, la notification des résultats, dans ce cas de s'applique d'une manière
systématique ;
- Prévoir, dans le cadre de la procédure contradictoire de redressement, une, obligation faite à
l'administration de répondre aux observations du contribuable.
Vous voudrez bien assurer la diffusion de la présente circulaire, veillez à son application et
me rendre destinataire des difficultés éventuellement rencontrées.

67
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(26)
Contrôle de l’évaluation des
donations.
REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE

Ministère des Finances


Direction Générale des Impôts
Le Directeur Général

N° 75/ MF/DGI/97
Alger le, 17 décembre 1997

NOTE
A
Messieurs les Directeurs des Impôts de Wilaya
En communication à :
Messieurs les Directeurs Régionaux des Impôts

Objet : Contrôle de l’évaluation des donations.

En l’état actuel de la législation et en vertu de l’article 101 du code de l’Enregistrement,


l’Administration fiscale peut faire procéder à la réévaluation des biens dont le prix (mutations
à titre onéreux) ou l’évaluation (donations ou successions) déclarés paraissent inférieurs à la
valeur vénale, c'est-à-dire à la valeur marchande des biens cédés.
Aux termes de ces dispositions, la procédure de réévaluation des biens n’est engagée que dans
les seuls cas d’insuffisance de prix ou d’évaluation.
Or, contrairement aux mutations à titre onéreux, qui n’excluent pas un but spéculatif, et les
donations qui mettent en présence des personnes sans aucun lien familial ou ayant une parenté
éloignée qui ne peut justifier la libéralité, et qui sont en réalité des transactions déguisées, les
donations entre parents du premier degré (époux, frères et sœurs) obéissent généralement à
d’autres motivations.
En effet, ce genre de mutations à titre gratuit intervient dans des circonstances particulières,
lorsqu’il s’agit de régler des problèmes d’ordre familial ou d’en éviter la survenance lors de la
disparition des parents.
Ainsi, les éléments marchands ou spéculatifs ne constituent pas le ressort de ces transactions.
Aussi, il a été décidé au niveau de l’Administration Centrale de supprimer le contrôle de
l’évaluation déclarée lorsqu’il s’agit des cas de l’espère.

68
La procédure de réévaluation ne sera donc plus engagée pour les donations intervenant entre :
- époux ;
- parents (père et mère) et leurs enfants ;
- frères et sœurs. et à la condition que l’évaluation déclarée soit au moins égale au prix
d’acquisition du bien considéré.
Le contrôle de l’évaluation sera écarté quelles que soient l’origine et la nature des biens, objet
de la donation, et sans limite dans le temps.
Pour que cette mesure reçoive sa pleine application, il vous est prescrit d’abandonner le
contrôle des dossiers achevés ou entamés à la réception de la présente note, comme de ne pas
insister sur le recouvrement forcé des titres de perception se rapportant aux cas de donations
remplissant strictement les conditions énoncées ci-dessus.
La présente note se substitue à celle diffusée le 3 mai 1997 sous le numéro151
MF/DG/97, qui avait un champ d’application restreint aux seuls biens acquis dans le cadre de
la loi 81-01 du 07 février 1981 portant cessions de biens immobiliers de l’État, et qui était
limitée dans le temps.
Vous voudrez bien assurer une large diffusion aux présentes dispositions, veiller à leur stricte
application et me faire part, le cas échéant, des difficultés éventuellement rencontrées.

69
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(27)
Difficultés rencontrées lors de
l’exécution des vérifications.
REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE

Ministère des Finances


Direction Générale des Impôts
Direction des Recherches et Vérifications
S/Direction des Normes et Procédures

N° 3018/MF/DGI/DRV/SDNP/B2.
Alger, le 06 octobre 2001

Note
A
Messieurs les Directeurs des Impôts de Wilaya
Messieurs les Chefs des Services de Recherches et Vérifications
En communication à :
Messieurs les Directeurs Régionaux des Impôts

Objet : Difficultés rencontrées lors de l’exécution des vérifications.

L’attention de l’Administration centrale a été attirée sur des difficultés survenues à l’occasion
de l’exécution de certaines vérifications.
A cet égard, il est parfois signalé que les vérificateurs éprouvent des difficultés à remettre
l’avis de vérification au contribuable concerné qui évite sciemment sa réception.
Il est également fait état de fermetures abusives des locaux commerciaux dès réception de cet
avis pour échapper au contrôle.
Aussi, j’ai l’honneur de vous faire connaître que les demandes d’annulation d’une vérification
pour les motifs évoqués ci-dessus ne sauraient être acceptées à l’avenir.
La procédure développée ci-après doit être adoptée en pareil cas.
Lorsque l’avis de vérification a été transmis par voie postale avec accusé de réception à
l’adresse indiquée sur le dossier "activité" ou "IRG" suivant le cas du contribuable et retourné
au service avec mention " Non réclamé" ou " Inconnu", il convient d’inviter une seconde fois
l’intéressé par l’envoi ou de préférence la remise sur place d’une convocation.
Si toutefois, la personne persiste dans son refus à se présenter au service, les vérificateurs
doivent établir un procès-verbal contresigné par le Chef de Brigade dès expiration du délai
imparti mentionné dans la convocation.
Ce P.V doit retracer notamment toutes les démarches infructueuses entreprises dans ce cadre,
copie devant être transmise ou remise à l’intéressé.

70
Ce P.V justifie valablement et amplement la procédure de taxation d’office au motif
d’opposition au contrôle fiscal et de refus de présentation de comptabilité.
Cependant, il est à signaler que si le contribuable se manifeste avant l’émission des rôles, il
est recommandé de prendre en considération les documents et pièces comptables présentés
pour asseoir correctement les impositions et éviter ainsi des contentieux inutiles.
Tous ces manquements doivent être par ailleurs, retracés dans les notifications ainsi que sur le
rapport de vérification ; informations pouvant servir utilement sur le plan contentieux pour
l’appréciation de la moralité fiscale du contribuable.
S'agissant des cas de contribuables qui, dès réception de l’avis de vérification demeurent
introuvables, il y a lieu de les mettre en demeure de présenter leur comptabilité.
En cas de non présentation de cette dernière il sera procédé à la taxation d’office en fonction
des éléments contenus dans le dossier fiscal ou en possession du service vérificateur.
Toute difficulté éventuellement rencontrée, devra être portée à ma connaissance sous le
présent timbre.

71
---------------oo00oo----------------
(28)
Contrôle des opérations
immobilières.
REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE

Ministère des Finances


Direction Générale des Impôts
Direction des Opérations Fiscales
Sous Direction des Vérifications Fiscales

N° 1072/MF/DGI/DOF/SDOF/B3
Alger, le 03 Juillet 1996

NOTE
A
Messieurs les Directeurs des Impôts de Wilaya
En communication à :
Messieurs les Directeurs Régionaux des Impôts

Objet : Contrôle des opérations immobilières.


P.J : Une (01)

A la suite des réunions tenues conjointement entre les services du ministère de l’intérieur, des
collectivités locales et de l’environnement et les représentants du ministère des finances,
relative aux transactions immobilières en liaison avec la conjoncture et pour assurer un
contrôle plus efficace de ces opérations, il a été décidé ce qui suit :
Un état mentionnant tous les actes portant transfert de propriété entre vifs (ventes, donations
ou échanges), ou relatifs à des contrats de location d’immeubles, ayant fait l’objet d’une
publication, ou seulement d’un dépôt, à la conservation foncière, doit être établi
mensuellement.
Ces états doivent indiquer les renseignements suivants :
1)- La nature juridique de l’opération ;
2)- L’identification du rédacteur ;
3)- L’identité des parties, précisant le nom, le prénom, le prénom du père, la date et lieu de
naissance, la profession et le domicile ;
4)- La désignation précise et complète de l’immeuble (notamment l’adresse actualisée) ;
5)- La valeur déclarée de l’immeuble ;
6)- La date exacte de dépôt de l’acte à la conservation foncière ;

72
7)- Les références de publication, si la formalité a déjà été exécutée, au moment de
l’établissement de l’état mensuel, objet de la présente note.
Afin de facilité l’exécution des prescriptions ci-dessus, il y’a lieu d’utiliser exclusivement un
état conforme au modèle ci-joint.
Cet état mensuel doit être transmis par le Directeur des Impôts De Wilaya, sous bordereau, à
monsieur le Wali (Cabinet), au plus tard le deuxième jour ouvrable de chaque mois.
Comte tenu du fait que les inspections des impôts – service de la fiscalité immobilière –
transmettent les liasses d’actes à la sous direction du contrôle fiscal – bureau des fichiers- et à
l’effet de faciliter l’élaboration de ces documents, les directeurs des impôts sont invités à
s’organiser en conséquence.
Les états mensuels dont il s’agit doivent être transmis à compter de ce jour, et ce, jusqu’à
nouvel ordre.
L’Administration Centrale sera avisée mensuellement de l’exécution de la présente note.
Il lui sera précisé la date de transmission de l’état et le nombre d’actes concernés.
Les directeurs des impôts voudront bien me faire connaître toute difficulté éventuellement
rencontrées.

73
---------------oo00oo----------------
(29)
Institution du numéro d'identification
statistique
REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE

Ministère des Finances


Direction Générale des Impôts
CIRCULAIRE N°02 MF/MDB/DGI/DLF/LF 02

A
Messieurs les Directeurs des Impôts de Wilaya
En communication à:
Messieurs les Directeurs Régionaux des Impôts
Messieurs les inspecteurs régionaux des services fiscaux

Objet : Institution du numéro d'identification statistique


Référence : Articles 3, 4, 31,34 et 35 de la loi n° 01-21 du 7 Choual 1422 correspondant
au 22 décembre 2001 portant loi de finances pour 2002.
- Articles 159-2, 176, 212, 224 et 359 du code des impôts directs et taxes assimilées.
- Articles 47, 51 et 79 du code des taxes sur le chiffre d'affaires.

La présente circulaire a pour objet de porter à la connaissance des services fiscaux, les
modifications introduites par les articles 3, 4, 31, 34 et 34 de la loi de finances pour 2002, au
niveau des dispositions des articles 159-2, 176, 212,224-1 et 359 du code des impôts directs et
taxes assimilées et des articles 47, 51 et 79 du code des taxes sur le chiffre d'affaires.
I)- Institution du numéro d'identification statistique (NIS):
La loi de finances pour 2002 a institué le numéro d'identification statistique qui doit être,
désormais, mentionné aussi bien sur les documents prévus en matière d'impôts directs que
ceux prévus en matière de taxes sur le chiffre d'affaires.
A)- En matière d'impôts directs et taxes assimilées:
L'article 3 de la loi de finances pour 2002 a modifié:
- l'article 159-2 du CID pour inclure parmi les renseignements que doit indiquer le bordereau -
avis de la retenue à la source de l'IBS, le numéro d'identification statistique que l'entreprise
étrangère qui perçoit des sommes de la partie algérienne cocontractante;
- l'article 176 du CID pour préciser que les déclarations des commissions, courtages,
ristournes, honoraires et rémunérations diverses à des tiers, à joindre à la déclaration annuelle

74
de résultat, doivent indiquer le numéro d'identification statistique avec les noms, prénoms,
raison sociale et adresse des bénéficiaires;
- l'article 224-1 du CID pour prévoir que l'état clients accompagnant la déclaration du chiffre
d'affaires ou recettes professionnelles doit comporter également comme renseignement le
numéro d'identification statistique en remplacement du numéro d'identifiant fiscal.
Par ailleurs, aux termes de l'article 04 de la loi de finances pour 2002, les expressions "
numéro d'identification fiscale" et "numéro de la fiche fiscale" prévues par les dispositions
des articles 212 et 359 du CID sont remplacées par l'expression "numéro d'identification
statistique".
B)- En matière des taxes sur le chiffre d'affaires:
L'article 31 de la loi de finances pour 2002 a modifié:
- l'article 47 du code des taxes sur le chiffre d'affaires pour prévoir en matière d'achat en
franchise, que l'attestation doit indiquer également le numéro d'identification statistique de
l'entreprise au lieu du " numéro d'immatriculation mécanographique" ainsi que la désignation
exacte et le numéro d'identification statistique du destinataire de l'attestation;
- l'article 79 du code des taxes sur le chiffre d'affaires pour préciser que le relevé prévu par
l'article 76 du même code et que doit remettre tout redevable de la TVA au receveur des
impôts dans les vingt (20) premiers jours qui suivent le mois civil, doit comporter aussi le
numéro d'identification statistique.
II)- Obligations des opérateurs économiques:
L'article 34 de la loi de finances pour 2002 prescrit pour les personnes morales et physiques
exerçant une activité industrielle, commerciale, libérale ou artisanale, l'obligation de
mentionner le numéro d'identification statistique sur tous les documents relatifs à leurs
activités.
III)- Sanctions:
L'article 35 de la loi de finances pour 2002 énonce qu'en plus des sanctions prévues par
la législation fiscale en vigueur, le défaut de production du numéro d'identification
statistique ou la communication de renseignements inexacts entraînent la suspension:
- de la délivrance des différentes attestations de franchise de TVA;
- de la délivrance de l'extrait de rôle;
- des réfactions prévues à l'article 219-1 et 219 bis du CID;
- de l'octroi des sursis légaux de paiement des droits et taxes;
- de la souscription des échéanciers de paiements.
IV)- Date d'effet:
Les présentes dispositions prennent effet à compter du 1er janvier 2002.

75
---------------oo00oo----------------
(30)
Contrôle des déclarations fiscales.
REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE

Ministère des Finances


Direction Générale des Impôts
Direction des Recherches et Vérifications
Sous Direction des Normes et Procédures

N° 1037/MF/DGI/DRV/SD/NP/B2/AM.
Alger, le 01 juin 2002

NOTE
A
Messieurs les Directeurs des Impôts de Wilaya
En communication à :
Messieurs les Directeurs Régionaux des Impôts
Messieurs les Chefs des Services des Recherches et Vérifications

Objet : Contrôle des déclarations fiscales.


Référence : Article 18 du code des procédures fiscales.

L’attention de l’Administration Centrale a été attirée sur la confusion souvent établie entre le
contrôle approfondi des dossiers et les vérifications de comptabilité et plus particulièrement
en ce qui concerne la portée des opérations de contrôle lors de l’examen des déclarations
fiscales.
En effet, certains gestionnaires parfois outrepassent les prérogatives qui leurs sont dévolues en
la matière en recourant à certains procédés propres aux vérifications de comptabilités sur
place.
Ainsi, il a été relevé la persistance des pratiques ci-après :
- Envoie d’avis de vérification de comptabilités ;
- Exigences de présentation de toute la comptabilité et de l’ensemble des factures d’achats, de
ventes et des pièces justificatives ;
- Contrôle systématique de toute la période non prescrite et de l’ensemble des opérations ;
- Établissement de notifications de redressements (provisoire et définitive) dans les formes
exigées à l’occasion des vérifications de comptabilité et en retenant parfois des méthodes de
reconstitution présumant le contrôle sur place de certains éléments (exemple essai de
production ….).
Cette manière de procéder, outre le fait qu’elle ampute la Sous Direction du Contrôle

76
Fiscal de ses attributions initiales, porte atteinte aux règles de procédures édictées en la
matière donnant lieu à des dépassements, source de contentieux stériles et inutiles.
Dès lors, est-il utile d’insister à titre de rappel sur les particularités propres à cette forme de
contrôle qui doit porter essentiellement sur un examen critique des déclarations fiscales à
travers notamment l’exploitation des données figurant dans le dossier fiscal d’une part, et les
rapprochements à effectuer entre les différentes déclarations d’autre part.
Cet examen ne doit nullement aboutir systématiquement à un examen de la comptabilité.
De plus, le degré d’approfondissement de ce contrôle ne doit être appréhendé de manière
identique à l’égard de l’ensemble des contribuables faisant l’objet d’un contrôle.
Celui-ci doit tenir compte de la nature et de l’importance des manquements relevés.
Toutefois, ce contrôle peut, amener le gestionnaire à demander la présentation de certains
documents comptables propres à justifier certaines opérations (provisions, amortissement,
charges …etc.)
Vous voudrez bien inviter les gestionnaires à veiller au strict respect des dispositions de
l’article 18 du code des procédures fiscales définissant le domaine du contrôle des
déclarations fiscales et les prescriptions de la présente note.

77
---------------oo00oo----------------
(31)
Contentieux des vérifications de
comptabilité.
Contrôle des activités et des revenus
Autonomie et indépendance des
procédures
Cas de sociétés et des associés.
REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE

Ministère des Finances


Direction Générale des Impôts
Direction du Contentieux
S/Direction du Contentieux de l’Impôt sur le Revenu

N° 1572 /MF/DGI/DCTX/SDCTX.IR
Alger, le 2octobre 2005

NOTE
Mesdames et Messieurs les Directeurs des Impôts de Wilaya
En communication à :
Messieurs les Directeurs Régionaux des Impôts

Objet/ Contentieux des vérifications de comptabilité.


Contrôle des activités et des revenus
Autonomie et indépendance des procédures
Cas de sociétés et des associés.

Dans le cadre du traitement de réclamations contentieuses issues des vérifications de


comptabilité des sociétés, soumises pour avis, à l'Administration Centrale, il a été relevé
l'établissement d'impositions (IRG) à l'encontre des associés, sur la base des apports ou prêts
effectués au profit de leur société, dont l'origine n'a pu être justifiée par ces derniers.
J'ai l'honneur de porter à votre connaissance qu'en vertu du principe de l’indépendance des
procédures de contrôle des activités et des revenus, la vérification de comptabilité des sociétés
ne doit aucunement être étendue, dans le cadre de la même procédure, à la vérification de la

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situation patrimoniale personnelle des associés, du fait qu’il s'agit de deux sujets fiscaux
distincts.
Pour rappel, seuls les rehaussements des bénéfices ces des sociétés vérifiées, donnent lieu à
des redressements (IRG), en tant que revenus réputés distribués au nom de l'associé.
A ce titre, la vérification de comptabilité doit s'opérer sous le strict respect de la procédure
édictée par les dispositions de l'article 20 du CPF ; tandis que la vérification de situation
fiscale d'ensemble (vasfe) doit obéir aux règles procédurales propres à celles-ci, définies par
l'article 21 du même code.
Pour le traitement contentieux des affaires similaires, il y a lieu de considérer la démarche
(taxation directe à l’IRG des apports ou prêts) ayant servi de base à établissement des
impositions en cause, comme présentant un vice de procédure qu'il convient de corriger en
prononçant les annulations qui s'imposent.
Si à l'occasion de la vérification de comptabilité d'une société, il est constaté des cas pouvant
éventuellement aboutir au redressement de la situation fiscale personnelle d'un membre
associé, tels que le consentement de prêts ou la réalisation d'apports en capital et ou/en
compte courant, il est possible (voire même indiqué) de soumettre ce dernier à une
vérification approfondie de situation fiscale d'ensemble, alors même que la procédure de
vérification comptable n'a pas encore été achevée.
Sinon, l'information objet de discordance, peut être communiquée à l’inspection du domicile
fiscal de l’associé en cause, pour être exploitée en tant que recoupement, dans le cadre d'une
vérification de la déclaration du revenu global, sous la stricte observance des règles de
procédures fixées par l'article 19 du CPF et éviter ainsi d'entreprendre toute opération de
contrôle assimilable à une vérification approfondie.
Cependant, est-il important de préciser, que les fonds apportés par l'exploitant individuel dont
l'origine n'est pas justifiée, peuvent faire l'objet de régularisation fiscale dans le cadre de la
vérification de comptabilité car l’exploitant tant ne constitue pas un sujet fiscal différencié de
l'activité exercée à titre individuel, en raison de la prévalence d'une situation avérée de
confusion de patrimoine.
Vous voudrez bien procéder à la diffusion de la présente note, veiller à son application et me
rendre compte, sous le présent timbre, des difficultés éventuellement rencontrées.

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(32)
Contrôle de l’évaluation des
mutations à titre gratuit.
REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE

Ministère des Finances


Direction Générale des Impôts
Direction des Opérations Fiscales
Sous Direction de la Garantie et des Régimes Fiscaux Particuliers

N° 92/MF/DGI/DOF/SGRFP
Alger, le 24 janvier 1999

NOTE
A
Messieurs les Directeurs des Impôts de Wilaya
En communication à :
Messieurs les Directeurs Régionaux des Impôts

Objet : Contrôle de l’évaluation des mutations à titre gratuit.


Référence Note N° 575 MF/DGI/97 du 17/12/1997.

Par note reprise en référence, il vous a été prescrit de supprimer le contrôle de l’évaluation
déclarée pour les donations intervenant, en ligne directe et entre époux ainsi qu’en ligne
collatérale, quelles que soient l’origine de propriété et la nature des biens.
Or, il s’est avéré que ces nouvelles mesures ont influé négativement sur le produit des recettes
budgétaires en raison de leur extension à toute nature de biens.
Aussi, il a été décidé au niveau de l’Administration Centrale de restreindre l’application de
ces mesures aux seuls biens bâtis à usage exclusif d’habitation.
A cet effet, il vous est demandé de ne plus engager la procédure de réévaluation pour les
donations et les successions intervenant :
- En ligne directe ascendante et descendante ;
- Entre époux ;
- En ligne collatérale.
Le contrôle de l’évaluation sera ainsi écarté quelle que soit l’origine de propriété, mais à la
condition que la valeur déclarée soit au moins égale à la valeur d’acquisition.
Ainsi, lorsqu’il s’agit d’un bien acquis par acte de vente, donation, échange, partage ; par
prescription (acte de notoriété) ; ou par voie de succession, c’est la valeur réévaluée par
l’administration fiscale qui est prise en considération.

80
En l’absence de cette réévaluation, c’est la valeur déclarée sur l’acte ou la déclaration de
succession qui sera considérée comme valeur d’acquisition.
Toutefois, il est utile de préciser que pour déterminer la valeur d’acquisition lorsque l’origine
de propriété est un acte de partage, c’est la valeur rehaussée ou déclarée dans l’acte
d’acquisition dans l’indivision (origine antérieure) qui est retenue et non pas la valeur
déclarée dans l’acte de partage lui-même, ce dernier n’étant que déclaratif.
Quant aux constructions édifiées des propres deniers du donateur ou de cujus, la valeur
déclarée ne doit pas être inferieure à celle indiquée sur le devis estimatif des constructions.
A défaut de ce devis, c’est l’évaluation des parties qui est prise en considération sans qu’elle
soi toutefois, inferieure aux prix pratiqués dans la construction à l’époque.
La présente note se substitue à celle diffusée le 17/12/1997 sous le numéro 575/MF/DGI qui
entendait le bénéfice de ces nouvelles mesures à toute nature de biens, et qui ne traitait pas sur
un même pied d’égalité les donations et les successions alors que le régime fiscal de ces
mutations est identique.
Elle prend effet à compter du 01/02/1999.
Les dispositions de la note n° 575 restent applicables à tous les actes de donations établis
avant cette date.
Vous voudrez bien veiller à une large diffusion des présentes instructions, et me rendre
compte de toute difficulté rencontrée.

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(33)
Contrôle fiscal /Échanges
d'informations figurant sur les états
104.
REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE

Ministère des Finances


Direction Générale des Impôts
Direction des Recherches et Vérifications
S/Direction des Enquêtes et la Recherche de l'Information Fiscale

N° 785 MF/DGI/DRV/SDERIF.
Alger le, 08 mai 2004

NOTE
A
Mmes et Mrs les Directeurs des Impôts de Wilaya
En communication à :
Mrs les Directeurs Régionaux des Impôts

Objet : Contrôle fiscal /Échanges d'informations figurant sur les états 104.

De l'examen des rapports sommaires de vérifications de comptabilités, la Direction des


Recherches et Vérifications a eu à constater, entre autres, que de nombreuses demandes
de renseignements faites à des fournisseurs de contribuables dont la comptabilité fait l'objet
d'un contrôle fiscal, reçoivent des réponses très tardivement, lorsqu’ 'elles ne restent pas sans
suite.
Aussi, force est de constater que," les infractions aux dispositions relatives au droit de
communication " et notamment le refus de communication, prévu et réprimé par les articles
61 et 62 du code des procédures fiscales, mettant même en cause la responsabilité pécuniaire
des dirigeants des entités défaillantes, ne sont pas dans tous les cas" constatées par procès
verbal".
L'attitude passive, généralement observée par les services concernés, n'est pas de nature à
laisser entrevoir le changement souhaité en la matière, dans le comportement des structures
détentrices d'informations et qui refusent, directement ou indirectement, de se soumettre au
droit de communication conféré à l'autorité fiscale.

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A noter par ailleurs, et tel que relevé à l'occasion de nos récents travaux (du 17/05 au
05/05/2004) consacrés à la fixation des objectifs de gestion, que des vérificateurs continuent à
adresser - systématiquement - des demandes d'informations, inhérentes à des achats effectués
par des contribuables soumis à un contrôle sur place, à l'endroit de fournisseurs lesquels sont
pourtant censés annexer à leurs déclarations fiscales annuelles de résultat, les états détaillés de
leurs clients (E104).
Cela étant, compte tenu de l'obligation institutionnelle, faite notamment aux bénéficiaires de
la réfaction en matière de TAP, d'avoir à déposer spontanément un état annuel de leurs clients
(ART 224-I-3 CID), les Directeurs des Impôts de Wilaya sont appelés à solliciter de leurs
homologues, les données de recoupement recherchées, figurant sur les dits états déposés par
les fournisseurs auprès des services concernés relevant de leurs circonscriptions respectives.
Cette façon de faire engendrera simultanément, au moins les trois effets ci-après :
1) - Un gain de temps appréciable et l'exécution des affaires dans des délais raisonnables.
2)- La réduction du délai moyen d’exécution des vérifications et l'augmentation du nombre
des dossiers à vérifier.
3) - L'accroissement du taux de couverture de la population fiscale vérifiable et la réduction,
par voie de conséquence, du nombre d'années exprimant la fréquence moyenne des
vérifications.
A cet égard, il y'a lieu d'attirer l'attention sur la nécessité de faire opérer ces échanges
d'informations en empruntant les voies qui sont à même d'assurer leur réalisation dans les
délais, les plus brefs possibles (par : fax, porteurs, consultation sur place...).

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(34
Institution du numéro d'identification
statistique
REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE

Ministère des Finances


Direction Générale des Impôts
CIRCULAIRE N°02 MF/MDB/DGI/DLF/LF 02

A
Messieurs les Directeurs des Impôts de Wilaya
En communication à:
Messieurs les Directeurs Régionaux des Impôts
Messieurs les inspecteurs régionaux des services fiscaux

Objet : Institution du numéro d'identification statistique


Référence : Articles 3, 4, 31,34 et 35 de la loi n° 01-21 du 7 Choual 1422 correspondant
au 22 décembre 2001 portant loi de finances pour 2002.
- Articles 159-2, 176, 212, 224 et 359 du code des impôts directs et taxes assimilées.
- Articles 47, 51 et 79 du code des taxes sur le chiffre d'affaires.

La présente circulaire a pour objet de porter à la connaissance des services fiscaux, les
modifications introduites par les articles 3, 4, 31, 34 et 34 de la loi de finances pour 2002, au
niveau des dispositions des articles 159-2, 176, 212,224-1 et 359 du code des impôts directs et
taxes assimilées et des articles 47, 51 et 79 du code des taxes sur le chiffre d'affaires.
I)- Institution du numéro d'identification statistique (NIS):
La loi de finances pour 2002 a institué le numéro d'identification statistique qui doit être,
désormais, mentionné aussi bien sur les documents prévus en matière d'impôts directs que
ceux prévus en matière de taxes sur le chiffre d'affaires.
A)- En matière d'impôts directs et taxes assimilées:
L'article 3 de la loi de finances pour 2002 a modifié:
- l'article 159-2 du CID pour inclure parmi les renseignements que doit indiquer le bordereau
- avis de la retenue à la source de l'IBS, le numéro d'identification statistique que
l'entreprise étrangère qui perçoit des sommes de la partie algérienne cocontractante;
- l'article 176 du CID pour préciser que les déclarations des commissions, courtages,
ristournes, honoraires et rémunérations diverses à des tiers, à joindre à la déclaration annuelle
de résultat, doivent indiquer le numéro d'identification statistique avec les noms, prénoms,
raison sociale et adresse des bénéficiaires;

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- l'article 224-1 du CID pour prévoir que l'état clients accompagnant la déclaration du chiffre
d'affaires ou recettes professionnelles doit comporter également comme renseignement le
numéro d'identification statistique en remplacement du numéro d'identifiant fiscal.
Par ailleurs, aux termes de l'article 04 de la loi de finances pour 2002, les expressions "
numéro d'identification fiscale" et "numéro de la fiche fiscale" prévues par les dispositions
des articles 212 et 359 du CID sont remplacées par l'expression "numéro d'identification
statistique".
B)- En matière des taxes sur le chiffre d'affaires:
L'article 31 de la loi de finances pour 2002 a modifié:
- l'article 47 du code des taxes sur le chiffre d'affaires pour prévoir en matière d'achat en
franchise, que l'attestation doit indiquer également le numéro d'identification statistique de
l'entreprise au lieu du " numéro d'immatriculation mécanographique" ainsi que la désignation
exacte et le numéro d'identification statistique du destinataire de l'attestation;
- l'article 79 du code des taxes sur le chiffre d'affaires pour préciser que le relevé prévu par
l'article 76 du même code et que doit remettre tout redevable de la TVA au receveur des
impôts dans les vingt (20) premiers jours qui suivent le mois civil, doit comporter aussi le
numéro d'identification statistique.
II)- Obligations des opérateurs économiques:
L'article 34 de la loi de finances pour 2002 prescrit pour les personnes morales et physiques
exerçant une activité industrielle, commerciale, libérale ou artisanale, l'obligation de
mentionner le numéro d'identification statistique sur tous les documents relatifs à leurs
activités.
III)- Sanctions:
L'article 35 de la loi de finances pour 2002 énonce qu'en plus des sanctions prévues par
la législation fiscale en vigueur, le défaut de production du numéro d'identification
statistique ou la communication de renseignements inexacts entraînent la suspension:
- de la délivrance des différentes attestations de franchise de TVA;
- de la délivrance de l'extrait de rôle;
- des réfactions prévues à l'article 219-1 et 219 bis du CID;
- de l'octroi des sursis légaux de paiement des droits et taxes;
- de la souscription des échéanciers de paiements.
IV)- Date d'effet:
Les présentes dispositions prennent effet à compter du 1er janvier 2002.

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(35
Prise en charge des programmes de
vérification.
REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE

Ministère des Finances


Direction Générale des Impôts
Direction des Recherches et Vérifications

N° 205/MF/DGI/DRV.
Alger, le 07 février 2004

NOTE
A
Messieurs les Chefs des Services des Recherches et Vérifications

Objet : Prise en charge des programmes de vérification.


Référence : Ma note N° 20/MF/DGI/DRV/SDNP/B1, du 06 janvier 2004.

En complément des instructions et observations contenues dans ma note citée en référence,


adressée à MMES et MRS les Directeurs des Impôts de Wilaya, portant sur le nouveau
dispositif de prise en charge des programmes de vérifications, j'ai l'honneur de vous
communiquer ci-après les mesures spécifiques aux Services des Recherches et
Vérifications.
Ainsi, compte tenu de l'importance d'une majeure partie des dossiers pris en charge tant en
termes de niveaux du chiffre d'affaires, des écritures à vérifier et de leur complexité que de la
nature juridique des redevables contrôlés (sociétés constituées en groupes de fait ou de droit -
sociétés étrangères - sociétés et organismes publics...), il me paraît nécessaire d'adapter le
dispositif nouveau aussi bien aux enjeux fiscaux à appréhender qu'aux objectifs attendus,
particulièrement pour la première année de sa mise en oeuvre.
A cet effet, je vous demande de confier, au titre du programme de 2004 et du reliquat de 2003
les dossiers suivants à un seul vérificateur de comptabilité :
- dossiers concernant les VASFE;
- contrôle des prestataires de services et activités libérales ;
- agents agréés pour la vente de véhicules, à l'exclusion des concessionnaires ;
- importateurs dont le chiffre d'affaires annuel moyen des exercices soumis à la vérification
est inférieur ou égal à 100.000.000 DA.

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En conséquence, l'ensemble des autres activités doivent être confiées à des missions
composées de deux vérificateurs du fait de la masse des travaux nécessaires à la réalisation
dans les meilleures conditions de délais et de qualité des opérations à effectuer (Production -
Travaux d'entreprise - Importation - Assurance - Banques – Distribution, etc…).
A cet effet, je vous rappelle que l'objectif à réaliser par vérificateur et par mission est
respectivement de 5 et 6 dossiers.
Dès lors, il vous appartient de m'adresser à la réception de la première tranche du programme
2004 et avant le lancement des avis de vérification, la liste des affaires confiées et des agents
choisis pour les contrôler (vérificateur - mission - chef de brigade) et procéder à la désignation
éventuelle de nouveaux chefs de brigades qui ne doivent avoir qu'un nombre maximum de 5
mission (individuelle ou binôme).
Il importe de préciser que les vérificateurs disposant d'un degré de qualification élevé peuvent
être désignés, à la fois pour prendre en charge individuellement des dossiers et être dans un
binôme pour vérifier des contribuables de plus grande importance.
S'agissant de la composition des binômes, il y a lieu de répartir les agents vérificateurs en
tenant compte de la nécessité d'assurer un certain équilibre en termes de qualification.
Il demeure entendu, tel qu'il a été décidé lors de notre réunion du 18 janvier 2004, que rien
n'empêche la désignation d'un vérificateur supplémentaire pour des missions chargées de
vérifier des dossiers complexes et importants.
Par ailleurs, il convient de procéder, à l'issue de l'évaluation préalable du rendement des
vérificateurs, de leur qualification et de leur comportement d'ensemble, à un redéploiement
des agents non retenus en les affectant à des missions d'assistance et d'appui aux brigades de
vérifications en créant à cet effet une (01) ou (02) deux missions.
Vous voudrez bien assurer la diffusion de la présente note à l'ensemble des vérificateurs en
vous précisant qu'il vous est fortement recommandé de solliciter la
Direction des Recherches et Vérifications pour toute difficulté rencontrée.

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(36)
Vérification approfondie de situation
fiscale d'ensemble.
REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE

Ministère des Finances


Direction Générale des Impôts
Direction des Recherches et Vérifications
N° 1217 /MF/DGI/DRV/SDNP/B1.
Alger, le 26 juin 2004

NOTE
A
Monsieur le Directeur des Impôts
de Wilaya de Tiaret

Objet / Vérification approfondie de situation fiscale d'ensemble.


- Affaire : Mr SI MERABET Moulay Abdallah.
Référence : - Note N° 330/MF/DGI/DRV/SDNP/B3/LS du 24/02/2004 ;
- Envoi N° 48/DWIT/SDCF/2004 du 19 Avril 2004.

Par envoi cité en référence, vous me faites part de vos éléments de réponse faisant suite aux
remarques ressortant de l'examen de la requête introduite par le susnommé.
Ainsi, vous précisez notamment que l'acquisition du local commercial intervenu durant
l'année 1993 n'a pas été prise en considération lors de la détermination de la balance de
trésorerie et que les sommes correspondant aux montants détenus en devises ont été répartis
de façon identique sur les 04 années vérifiées.
De même, vous soulignez que la référence au compte bancaire professionnel résulte de la
difficulté de distinguer entre le compte bancaire professionnel et personnel de l'intéressé qui
par ailleurs a omis de déclarer son «compte devise » et que, le délai légal de prescription tel
que précisé par l'article 61.4 du code des procédures fiscales, a été respecté.
Enfin, vous signalez que le prix d'acquisition d'une villa déclaré par l'intéressé, ayant abrité
les services agricoles est en deçà de sa valeur vénale, ce qui prouve d'après vos affirmations «
la mauvaise foi du contribuable ».
En réponse, j'ai l'honneur de vous faire connaître au préalable que l'article du code des
procédures fiscales qui encadre la VASFE est l'article 21 et non l'article 61 auquel vous faites
référence.

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Cet article, en son alinéa 4 prévoit clairement que la durée de la VASFE sauf cas
exceptionnels prévus par cet article, ne peut dépasser une année dont le commencement est la
date de remise ou de réception de l'avis jusqu'à la date de la notification de la proposition de
redressements.
Ce délai, qui constitue une garantie légale reconnue par la loi, ne doit pas être confondu avec
celui régissant les vérifications de comptabilité lequel renvoi à la notion de vérification sur
place des documents comptables soit la présence physique des vérificateurs au niveau de
l'établissement vérifié.
En ce qui concerne les renvois aux comptes bancaires de la société et à la comptabilité, ils
demeurent injustifiés et témoignent du peu de rigueur dont ont fait preuve les vérificateurs
dans la rédaction de la notification adressée au contribuable.
S'agissant de la reconstitution de la balance de Trésorerie et compte tenu de l'activité
antérieure du contribuable, il y a lieu de prendre en considération les revenus correspondants
(1) sur une période d'au moins quatre ans avant le dernier exercice non prescrit et d'en déduire
les dépenses correspondantes, afin de déterminer un solde de départ.
Enfin, concernant la valeur retenue au titre de l'acquisition d'une villa, il ne peut être procédé
à une réintégration aux revenus de l'intéressé du rehaussement* décidé par la commission de
conciliation puisqu'il a déjà fait l'objet d'une taxation à l'IRG.
Je vous demande de prendre en charge les précisions ci-dessus dans le cadre du traitement du
contentieux inhérent à ce dossier et de me rendre compte des suites qui lui sont réservées dans
les meilleurs délais.

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(37)
Collecte et exploitation de
l'information fiscale.
REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE

Ministère des Finances


Direction Générale des Impôts
Direction des Recherches et Vérifications
N° 785 MF / DG1 / DRV/SDERIF/BF/2007.
Alger, le 22 avril 2007

NOTE
A
Monsieur le Directeur des Grandes Entreprises
Mme et Mrs les Directeurs des Impôts de Wilaya
Messieurs les Chefs des Services des Recherches et Vérifications
En communication à :
Mrs les Directeurs Régionaux des Impôts

Objet : Collecte et exploitation de l'information fiscale.


Référence : - Article 29 du code des taxes sur le chiffre d'affaires.
- Article 17 6 du code des impôts directs.

Les dispositions fiscales contenues dans l'article cité en première référence concernant la
déduction de la TVA ayant grevé les éléments du prix d'une opération imposable, font
obligation aux contribuables de joindre à leur déclaration G50 un état détaillé comportant
pour chaque fournisseur, les informations suivantes :
- Numéro d'identifiant statistique ;
- Date et référence de la facture ;
- Nom, prénoms - raison sociale et adresse ;
- Montant des achats ou des prestations ;
- Numéro d'inscription au registre de commerce ;
- Montant de la taxe sur la valeur ajoutée.
Par ailleurs, il est prévu à l'article 176 du CID l'obligation de joindre à la déclaration annuelle
de résultat un état des honoraires et commissions versées à des tiers faisant ressortir les noms,
prénoms, NIS, raison sociale, l'adresse des bénéficiaires ainsi que les montants perçus.

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Ces renseignements, constituent des éléments d'information qui doivent être exploités au
même titre que ceux contenus dans les états clients (E 104) ou les bulletins des importations.
A cet effet, j'ai l'honneur de vous demander de faire procéder systématiquement à
l'établissement de bulletins de recoupements à l'occasion de chaque dépôt de déclaration
G50 (état des taxes sur achats) ou du bilan fiscal (honoraires et commissions versées),
lesquels doivent être enregistrés sur le registre prévu à cet effet puis exploités par le service
ou transmis aux structures territorialement compétentes.
L'exploitation des renseignements collectés dans le cadre d'un contrôle sur pièce ou d'une
intervention sur place dans le cadre du droit d'enquête auprès des fournisseurs ou des
prestataires permettra de s'assurer de l'existence effective de ces derniers et de suivre leur
situation fiscale, ou le cas échéant d'identifier d'éventuelles fausses factures, fictives ou de
complaisance établies au seul besoin de bénéficier du droit à déduction de la TVA ou du
résultat annuel.
A ce sujet, et vu le volume très important des états des taxes sur achats, il y a lieu de prendre
en charge en priorité dans les opérations de contrôle les :
- États des contribuables présentant des situations de précomptes assez importants et répétés
en matière de TVA ;
- États comportant des indications incomplètes sur les fournisseurs ;
- Factures portant des montants importants de taxes sur les achats ou d'honoraires et de
commissions.
Les fournisseurs et les prestataires non localisés ou inexistants auprès des services
destinataires des bulletins de recoupements doivent être signalés par ces derniers au service
émetteur afin de réclamer le reversement de la taxe déduite à tort ou la réintégration au
bénéfice des honoraires et des commissions admises en déduction.
A ce titre, i l y a lieu de vous rappeler que les redevables de la taxe sur la valeur ajoutée et les
fournisseurs sont solidairement responsables du paiement de cette taxe en vertu des
dispositions de l'article 125 du code des taxes sur le chiffre d'affaires.
Je vous demande de veiller à une correcte application des termes de la présente et de me faire
part des difficultés éventuelles de mise en oeuvre.

91
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(38)
Poursuite du contrôle des opérations
d’importation en vue de la Revente.
REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE

Ministère des Finances


Direction Générale des Impôts
Direction des Opérations Fiscales

N° 65/ MF/DGI/DOF.
Alger, le 24 janvier 1998

NOTE
A
Messieurs les Directeurs des Impôts de Wilaya
En communication à
Messieurs Directeurs Régionaux des Impôts

Objet : Poursuite du contrôle des opérations d’importation en vue de la Revente.


Vérifications de comptabilités et contrôles approfondis des dossiers année 1998.
Référence : Instruction N° 38/MF/DGI du 17/02/1997 relative au dispositif de lutte contre la
fraude fiscale.
- Note N° 1375/MF/DGI/DOF/SDVF/B2 du 6/10/1997.
- Note N° 539/MF/DGI/DOF/SDOF/B1 du 27/9/1997.

Par note rappelée en 2ème référence, il vous a été demandé d’établir la liste des importateurs
par inspection des impôts en vue de l’élaboration d’un fichier de cette catégorie de
contribuables.
L’étude de cette liste fait apparaître que cette catégorie de contribuables n’a pas reçue
l’attention exigée, en rapport avec son importance. En outre, et compte tenu des prescriptions
de l’instruction visée en 1ère référence, relatives à la protection de la production nationale, le
contrôle doit être dirigé vers les autres types d’activités, notamment, la distribution et les
prestations de services.
La présente note a pour objet de préciser les conditions dans lesquelles doit être poursuivi le
contrôle sous toutes ses formes des opérations d’importation.

92
Compte tenu du nombre très important des opérateurs de l’espèce, il a paru nécessaire d’y
impliquer toutes les structures de contrôle relevant de la DIW (brigades de contrôle fiscal-
Inspections – Brigades Mixte).
Les dossiers à confier aux brigades sont prélevés sur le programme des inspections des
impôts. Cette initiative relève de la compétence du Directeur des Impôts de
Wilaya, qui doit privilégier les dossiers présentant des présomptions d’infractions
intéressant les trois Administrations ou, au moins, deux d’entre elles (Impôts
commerce).
L’implication de plusieurs structures de contrôles génère des risques d’interventions soit
simultanées ou trop rapprochées sur un même dossier.
Pour éviter une telle situation qui cause nécessairement des désagréments aux contribuables,
donnant même une impression d’harcèlement par l’Administration fiscale, il est indispensable
d’organiser les interventions des trois types de structures de contrôle et de définir la fréquence
de ces interventions.
I)- ACTIVITE D’IMPORTATION EN VUE DE LA REVENTE EN L’ETAT CREEE
DEPUIS PLUS DE 2 ANS AVANT LE (31/12/1995).
Les importateurs du secteur privé exerçant depuis plus de deux (02) années et n’ayant pas
encore fait l’objet d’une vérification de comptabilité, seront programmés en priorité.
Pour ceux qui ont été vérifiés, il convient de les inscrire au programme de contrôle approfondi
des inspections des impôts, si aucun contrôle de l’espèce n’a été réalisé en 1996 ou
1997 après la vérification de comptabilité. Par contre, si un contrôle à été opéré en 1996 ou
1997, la programmation de ces dossiers ne pourra intervenir qu’à partir de 1999 sauf dans les
cas particuliers énumérés ci après :
1)- contribuables inscrits au fichier des fraudeurs (contrôle annuel systématique).
2)- non respect des obligations fiscales de déclarations – taxations d’office répétées (contrôle
annuel).

II)- ACTIVITE D’IMPORTATION EN VUE DE LA REVENTE EN L’ETAT CREEE


DEPUIS MOINS DE 2 ANS (JANVIER 1996)
Compte tenu des capacités des inspections, de l’importance des chiffres d’affaires et des
résultats déclarés, le contrôle approfondi de cette catégorie de contribuables devra être étalé
sur deux ou trois années.
Il est demandé, à cet égard, d’une part, aux inspections dont le nombre de dossiers à contrôler
en 1998 dépasse leur capacité, de reporter le reliquat sur l’année suivante et d’autre part, aux
inspections qui ne sont pas suffisamment pourvues en dossiers d’importateurs, d’orienter le
contrôle vers les grossistes, les prestataires de services et les producteurs ne subissant pas la
concurrence des produits importés.

N.B : Les Directions des Impôts de Wilaya ont été rendues destinataires d’un programme de
contrôle des sociétés privées (SARL) ayant dégagé un résultat déficitaire.
Il est à préciser que lorsqu’il s’agit d’entreprises réalisant toute autre activité que la
production, il leur est appliqué le programme désigné ci-dessus.
Par contre, s’agissant d’entreprises de production déficitaires, après étude du dossier fiscal, il
convient, avant de les soumettre à un contrôle approfondi, de convoquer leurs dirigeants à
l’effet d’avoir des précisions sur les causes du déficit.
Il est rappelé qu’en aucun cas, cette dernière catégorie ne doit faire l’objet d’une
vérification de comptabilité.
Pour une application stricte des instructions qui précèdent, il vous est demandé de réunir les
chefs d’inspections et les responsables du contrôle fiscal et des brigades mixtes à l’effet de
leur expliquer les modalités de mise en oeuvre de ce dispositif.

93
Vous voudrez bien assurer une large diffusion de la présente note et me signaler toute
difficulté éventuellement rencontrée

94
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(39)
Avis de contrôle ponctuel
REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE

MINISTERE DES FINANCES


DIRECTION GENERALE DES IMPOTS
DIRECTION REGIONALE DES IMPOTS DE
DIRECTION DES IMPOTS DE WILAYA DE

Avis de contrôle ponctuel


Référence N° :
A.M…………………………………………………
….…………………………………………………
…………………….………………………………
LETTRE AVEC A.R

Le…............. 20…………………
Nous avons l'honneur de vous faire connaître que sauf demande contraire de votre part et
acceptée par le service, nous nous présenterons à votre…………………………...……
....................................... le ................................. à .................... Heures, pour procéder à des
opérations de contrôle portant sur………………………………………………et concernant
les années………………………………………………en vertu des dispositions de l'article
20 bis du code des procédures fiscales.
Nous vous saurions gré de bien vouloir tenir à notre disposition vos documents comptables et
pièces justificatives dont la présentation est obligatoire conformément aux dispositions de
l'article 20 du code des procédures fiscales.
Au cours de ce contrôle, vous avez la faculté de vous faire assister par un conseil de votre
choix et de demander des précisions sur la conduite de cette vérification ponctuelle.
Si le contrôle fiscal envisagé ne peut être effectué en raison de votre opposition ou celle de
tiers, il sera procédé en vertu des dispositions de l'article 44-1 du code des procédures fiscales
à l'évaluation d'office de vos bases d'impositions sans préjudice de l'application des sanctions
prévues par la législation fiscale en vigueur.
Veuillez agréer, Madame, Monsieur, l'expression de notre parfaite considération.
Le Chef de Service Nom et Grade du Vérificateur

Rappel de certaines dispositions fiscales relatives à la vérification ponctuelle de la


comptabilité
Article 20-4 du code des procédures fiscales :
Une vérification de comptabilité ne peut être entreprise sans que le contribuable en ait été
préalablement informé par l'envoi ou la remise avec accusé de réception d'un avis de
vérification accompagné de la charte des droits et obligations du contribuable vérifié et qu'il
ait disposé d'un délai minimum de préparation de dix (10) jours à compter de la date de
réception de cet avis.

95
L'avis de vérification doit préciser les noms, prénoms, grades des vérificateurs, la date et
l'heure de la première intervention, la période à vérifier, les droits, impôts, taxes et redevances
concernés, les documents à consulter et mentionner expressément, à peine de nullité de la
procédure, que le contribuable a la faculté de se faire assister par un conseil de son choix au
cours du contrôle.
En cas de changement des vérificateurs, le contribuable est tenu informé.
En cas de contrôle inopiné tendant à la constatation matérielle des éléments physiques de
l'exploitation ou de l'existence et de l'état des documents comptables, l'avis de vérification de
comptabilité est remis au début des opérations de contrôle.
L'examen au fond des documents comptables ne peut commencer qu'à l'issue du délai de
préparation précité.

Article 20-5 du code des procédures fiscales :


Sous peine de nullité de la procédure, la vérification sur place de livres et documents
comptables ne peut s'étendre sur une durée supérieure à quatre (4) mois en ce qui
concerne :
- les entreprises de prestations de services lorsque leur chiffre d'affaires annuel n'excède pas
1.000.000 DA pour chacun des exercices vérifiés ;
- toutes les autres entreprises lorsque leur chiffre d'affaires n'excède pas 2.000.000 DA pour
chacun des exercices vérifiés.
Ce délai est porté à six (6) mois pour les entreprises ci-dessus lorsque leur chiffre d'affaires
annuel n'excède pas respectivement 5.000.000 DA et 10.000.000 DA pour chacun des
exercices vérifiés.
Dans tous les autres cas, la durée de la vérification sur place ne doit pas dépasser un an.
Remarque
Lors de l'exécution des travaux de contrôle et à l'occasion du débat contradictoire engagé avec
le(s) vérificateur(s), vous pouvez soumettre vos observations, contestation et divergences
d'appréciations à Mr…... Sous Directeur du Contrôle Fiscale à la Direction des Impôts de
Wilaya de (N° de Tél…………………………).
Vous pouvez également, à l'issue de cette étape, demander à être reçu par Mr le
Directeur des Impôts de Wilaya de .............. …………… (N° de Tel ..........................
……….).

96
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(40)
03/01/2016

Dans quel cas le fisc peut-il procéder


à un redressement?
Acte 3

Objet : La vérification de comptabilité

Outre le contrôle formel et le contrôle sur pièces qui, comme expliqué ci dessus, consistent en
de simples rapprochements des déclarations fiscales ou en l’exploitation d’informations il y a
deux autre formes de contrôles qui sont plus systématiques.
Il s’agit de ;
- la vérification de comptabilité
- La vérification approfondie de la situation fiscale .V A S F(ou vérification de la situation
personnelle)
- la vérification ponctuel
La vérification de comptabilité.
Aux termes de l’article 20 du code des procédures fiscales, »la vérification de comptabilité est
un ensemble d’opérations ayant pour objet le contrôle des déclaration fiscales souscrites par
les contribuables ».
Comme décrite par un fiscaliste, c’est un maquis craint par beaucoup de contribuables parce
qu’elle est très approfondie et peut donner lieu à des redressements conséquents.
C’est parce que donc très rigoureuse, le législateur l’a entourée de règles procédurières très
strictes garantissant tant les droits et obligations de l’administration que ceux du contribuable
vérifié
Ces règles sont organisées par des textes sans le respect desquels la vérification est nulle et
caduque.
L’envoi de l’avis de vérification.
Aucune vérification de comptabilité ne peut être engagée sans que le contribuable ait été
informé par l’envoi d’un avis de vérification par voie recommandée avec accusé de réception.
Sous peine de nullité de l’opération de vérification, cet avis doit préciser au contribuable ;
- la date et l’heure de la première intervention(délai minimum de dix jours à compter de la
date réception de l’avis de vérification )
- les années que l’administration envisage de vérifier (quatre ans au maximum en vertu du

97
principe de la prescription quadriennale.)
- les droits, impôts, taxes et redevances concernés par la vérification.
les livres et documents à consulter.
- les noms, prénoms et grades des agents vérificateurs lesquels doivent être au minimum des
contrôleurs.
- la possibilité pour le contribuable de se faire assister d’un conseil de son choix (comptable,
avocat, conseiller fiscal ou même tierce personne) .
- la charte du contribuable vérifié
L’avis de vérification doit être accompagné d’une charte qui expose les droits et obligations
du contribuable vérifié et dont le contenu est opposable à l’administration
Durée de la vérification
Sous peine de nullité, la vérification de comptabilité ne peut s’étendre au-delà dune période
variant de quatre à six mois.
Tout au plus elle ne doit jamais dépasser une année.
Interdiction de renouveler une vérification achevée.
Sauf en cas de manœuvres frauduleuses, l’administration ne peut effectuer une nouvelle
vérification pour la même période et les mêmes impôts.
Lieu du déroulement de la vérification La vérification de comptabilité est par définition un
contrôle sur place, elle doit donc se dérouler au siège de l’entreprise. Toutefois et sur
demande écrite du contribuable, elle peut avoir lieu aux bureaux des vérificateurs.
Garanties contre les changements de doctrine.
Les redressements pouvant découlés de la vérification de comptabilité ne doivent pas être en
contradiction avec la doctrine administrative en vigueur au moment ou il en a été fait
application. Cette doctrine est celle exprimée dans les circulaires, instructions, réponses
ministérielles aux questions écrites ou encore celles exprimées par des décisions individuelles
en réponse aux demandes de renseignements des contribuables.
Nécessité d’un débat contradictoire.
Le débat contradictoire tant oral qu’écrit est l’une des caractéristiques fondamentales de la
vérification de comptabilité .
L’absence de ce débat est l’une des sources de la nullité de la vérification.
Nécessité d’envoyer une première notification de redressements. A l’issue de la vérification,
le contribuable doit être destinataire d’une première notification des redressements envisagés.
Cette notification doit être envoyée par voie recommandée avec accusé de réception ou remise
directement au contribuable.
Elle doit être suffisamment détaillée de manière à permettre au contribuable ,qui dispose d’un
délai de quarante jours à compter de la date réception, de formuler ses observations ou son
acceptation. Enfin elle doit être envoyée même en l’absence de redressements. Envoi de la
notification définitive.
Après examen des observations faites par le contribuable aux propositions de redressements,
les vérificateurs envoient une notification définitive dans laquelle ils font connaître au
contribuable leur avis définitif.
Etablissement des rôles d’impositions.
La vérification de comptabilité prend fin avec l’émission des rôles d’impositions.

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(41)
REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE

Ministère des Finances


Direction Générale des Impôts
Le Directeur Général

N°711 /DG/98.
Alger, le 08 novembre 1998

NOTE
A
Messieurs les Directeurs des Impôts de Wilaya
En communication à :
Monsieur l’Inspecteur Général des Services Fiscaux
Messieurs les Directeurs Centraux
Messieurs les Directeurs Régionaux des Impôts

Objet : / Numéro d’identification statistique.

L’immatriculation fiscale des contribuables qui précède l’introduction du numéro


d’identification statistique (NIS) présente un intérêt majeur pour l’Administration fiscale dès
lors que son action en est, en tout point de vue, largement tributaire.
L’importance que revêt l’opération d’immatriculation fiscale, réside d’une part, dans la
simplification et de la rationalisation de la gestion fiscale, et d’autre part, dans la mise en
place de fichiers exhaustifs et fiable tant au niveau local que National.
L’examen de l’état d’avancement de l’opération d’immatriculation fiscale de contribuables
fait apparaître des insuffisances dans la prise en charge efficace de cette opération et ce
malgré les instructions données à ce sujet.
Ces insuffisances se résument dans les anomalies et erreurs constatées au niveau de la DOI et
de l’ONS et qui portent essentiellement sur :
- L’identification des contribuables plus d’une fois.
- Des erreurs dans le renseignement et la saisie des fiches (questionnaires)
- Le non respect des codifications et nomenclatures officielles.
- La lenteur dans le traitement des fichiers au niveau de la DOI et de L’ONS causée par la
qualité de l’information émanant des services de base.
Ainsi, et en vue de remédier à cette situation, la Direction Générale des Impôts, en
collaboration étroite avec l’office national des statistiques (ONS), a procédé à un diagnostic
exhaustif en place assorti d’aménagements à différents niveaux.
Les aménagements apportés à ce dispositif sont développes ci-dessous.
I)- REDEFINITION DU SCHEMA DE CIRCULATION DE L’INFORMATION :

99
Le schéma retracé en annexe organise la circulation de cette information à 4 niveaux
- 1er niveau : Inspection
- 2ème niveau : DIW
- 3ème niveau
- 4ème niveau : ONS
Ce circuit est assorti de délais de transmission (8 semaines au total au maximum) que tous les
intervenants devront désormais respecter impérativement.
Ce circuit repose sur des fiches de suivi établies à tous les niveaux accompagnant les
disquettes (comprenant le fichier d’identification) à l’exception de l’inspection qui accusera
réception du listing des opérations éditées par le bureau du fichier et le listing envoyé par la
DOI.
II)- MISE EN PLACE DE FICHES DE SUIVI ET D’UN NOUVEAU
QUESTIONNAIRE SIMPLIFIE :
Les opérations d’échange d’informations entre les divers intervenants ont jusqu’à ce jour été
menées d’une manière désordonnée donnant lieu à l’établissement de statistiques divergentes.
De ce fait, il a été mis en place des fiches de suivi (DIW / DOI, DOI/ONS) qui devront
permettre une amélioration de l’échange d’information.
Par ailleurs, deux nouveaux questionnaires (personnes physiques et morales) seront diffusés
avec le programme informatique correspondant qui sera réalisé par la DOI.
III)- DEFINITION DES TACHES A ACCOMPLIR AU NIVEAU DES DIW :
Il est rappelé ci- dessous les tâches devant être réalisées par le bureau du fichier de la DIW :
Vérification des questionnaires et renvoi de ceux erronés ou incomplets aux Inspections.
Saisie des nouvelles créations.
Edition des états pour une 2eme vérification (double emploi et erreurs éventuelles) et renvoi à
l’Inspection pour correction.
Envoi à la DOI, des fichiers des nouvelles créations et mises à jour accompagnés de fiches de
suivi.
Prise en charge des renvois émanant de la DOI contenant des renseignements incomplets ou
erronés.
Au vu de ce qui précède, il vous est demandé instamment d’instruire les Chefs d’Inspections
et les Chefs de bureaux des fichiers placés sous votre autorité, à l’effet de veiller
personnellement à l’exécution correcte de toutes les tâches inhérentes à l’immatriculation
fiscale afin d’éviter les contres temps pour la validation et l’octroi de l’identifiant définitif
(N.I.S)
Par ailleurs, de nouvelles applications informatiques vous seront transmises rapidement pour
accentuer d’avantage les contrôles devant être opérés par le bureau des fichiers et partant, de
supprimer la transmission de fichiers comportant des informations incomplètes ou inexactes à
l’ONS.
Un regroupement d’initiation et de vulgarisation de nouvelles procédures est prévu à cet effet
dont la date et le lieu de déroulement vous seront communiqués en temps utile.
En attendant l’aménagement de la carte fiscale pour la rendre infalsifiable, il convient de tenir
une comptabilité matière des cartes actuelles sur un registre ad-hoc qui devra faire l’objet de
contrôles périodiques.

100
101
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(42)
PROGRAMMATION DES
CONTRÔLES FISCAUX
Il existe plusieurs critères qui permettent à l’administration fiscale de désigner les
contribuables qui feront l’objet d’un contrôle fiscal.
La programmation administrative
Chaque année, le Directeur Général des Impôts définit les grandes orientations de la politique
de contrôle de l’année.
Au niveau de chaque direction, une sélection de dossiers est mise en oeuvre par des méthodes
de sélection informatique s'appuyant sur une analyse statistique.
Certains dossiers qui s'écartent des moyennes calculées peuvent être soumis à un contrôle
fiscal sur proposition de chef d’inspection, chef de centre au directeur de wilaya.
C’est ce dernier qui décidera de l'inscription d'un dossier fiscal à un programme de
vérification.
Les dénonciations
Elles existent et cette pratique est même légalisée puisque aucun indicateur ne peut prétendre
à une remise ou à une rémunération quelconque s'il ne justifie pas par écrit que ses
renseignements ont été fournis avant le procès-verbal.
En pratique, les dénonciations ne sont pas rares.
Les informations que le fisc recueille à la suite de dénonciations sont analysées et donnent
lieu à une enquête effectuée par des services spécialisés mais elles ne déclenchent pas
systématiquement une procédure de contrôle.
Le dépôt tardif de vos déclarations
Il fait de vous un contribuable peu rigoureux et vous vous exposez à un contrôle.
De même, le dépôt d'une déclaration rectificative peut vous occasionner tout d'abord un
contrôle sur pièces, au cours duquel le service va examiner les postes modifiés, et
éventuellement le déclenchement d'une vérification générale si les anomalies décelées sont
importantes.
LE DÉLAI DE REPRISE
L'administration a la possibilité de réparer les omissions ou les insuffisances constatées dans
le calcul ou l'établissement de l'impôt à l'intérieur d'un délai appelé « délai de reprise ».
Ce délai est variable selon les impôts en cause et les circonstances.
En principe, pour la plupart
Des impôts et taxes, ce délai expire le 31 décembre de la quatrième année qui suit celle au
titre de laquelle l'imposition est due.

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(43)
Etat de Vérification année
2017
COMPTES FINANCIERS
SARL XXXXXXXXXX
Libellés
1 compte Banque BEA
2 compte Banque CPA
3 compte banque XXX
4 caisse
5 etat de rapprochement bancaire (31/12/N)
A encaissements bruts
6 virement de fond
7 restut provision/main levé
8 emprunts bancaire /avance sur situation
9 Autres emprunts -
10 compte courant associée/ compte exploitant
11 produit Financier ou exceptionnel encaissé a la banque/caisse
12 recette en attente imputation -
13 autre encaissement a la banque (chq annullé/commission annulé)
14 état de rapprochement bancaire (31/12/N-1)
15 autre déduction + charges des traite enc a la banque -
B total
C encaissements en ttc
16 client 01/01
17 avance client 01/01
18 client au 31/12
19 avance au 31/12
D ca ttc de l'année

20 ca exonéré
21 droit de timbre sur vente
E ca hors (DT et exonération) en TTC
F ca HT global (imposé+exonéré)

G CA ht Déclaré AU BILAN
H CA non déclaré = 13 - 14

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(44)
Le rejet de comptabilité
La comptabilité présente une valeur probante lorsqu’elle réunie certaines conditions.
Ce caractère est également reconnu en matière de fiscalité.
Cependant, elle peut, dans deux cas, être rejetée.
Les cas de rejet de la comptabilité
La comptabilité peut être rejetée lorsqu’elle est irrégulière ou lorsqu’elle n’est pas sincère.
Le rejet d’une comptabilité irrégulière
La comptabilité est jugée comme irrégulière lorsqu’elle est incomplète ou tenue de manière
incorrecte.
Voici des exemples aboutissant à la qualification de comptabilité irrégulière :
La commission de négligences, d’erreurs,
L’absence de pièces justificatives de recettes ou de dépenses,
L’enregistrement de fausses factures,
Le non-enregistrement de la totalité des achats ou des ventes,
La présence de soldes de caisse régulièrement créditeurs,
La minoration de recettes sans factures clients,
L’absence de relevé détaillé d’opérations de caisse justifiant le chiffre d’affaires quotidien,
Etc.
Le rejet d’une comptabilité non probante
Au delà du caractère régulier, la comptabilité peut revêtir un caractère insincère ;
On parle de comptabilité non probante.
Celui-ci résulte de présomptions précises et concordantes permettant de soutenir que le
bénéfice déclaré est inférieur au bénéfice effectivement réalisé.
Il pourra, par exemple, s’agir d’une insuffisance du taux de bénéfice brut calculé à partir des
données de la comptabilité ou d’un enrichissement de l’exploitant ou des dirigeants (lorsqu’il
est démesuré compte tenu des bénéfices déclarés).
Les conséquences d’un rejet de comptabilité
Lorsque la comptabilité est rejetée par l’administration fiscale, cette dernière est en droit
de reconstituer le chiffre d’affaires de l’entreprise et d’effectuer une procédure de
rectification contradictoire portant sur l’ensemble des résultats ou sur un ensemble
d’opérations.
Ainsi, l’administration va reconstituer le bénéfice brut de l’entreprise dont la comptabilité a
été rejetée à partir des conditions concrètes de fonctionnement de cette dernière (elle ne va pas
seulement s’appuyer sur des statistiques professionnelles).
Il existe plusieurs méthodes de reconstitution.
Celle choisie doit être mentionnée dans la notification de redressement.
Bien évidemment, la reconstitution des bases d’imposition de divers impôts engendre
l’application de pénalités.
Dans certains cas, l’administration peut procéder à une imposition d’office:
Taxation d’office :
Lorsque la déclaration d’impôt n’a pas été produite notamment ;
Évaluation d’office :
Lorsqu’une déclaration de bénéfices professionnels n’a pas été produite.

104
Conclusion :
La comptabilité doit être régulière et sincère.
Elle présente une valeur probante en matière fiscale.
Lorsque les conditions ne sont pas réunies, elle peut être rejetée par l’administration
fiscale.
S’en suit alors une procédure de rectification contradictoire et une reconstitution des
bénéfices.

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(45)
03/01/2016

Le droit d’enquêté
Objet : Le droit d’enquêté

Le droit d’enquêté peut être mis en oeuvre à l’encontre des Personnes physiques et morales
ayant la qualité de redevable de la T.VA quel que soit leur statut juridique et des tiers
travaillant pour le compte des redevables susvisés.
Conditions d’exercice :
Le droit d’enquête peut être exercé par tout agent relevant d’un service territorialement
compétent en présence ou sous la conduite d’un agent ayant au moins le grade de
contrôleur, il est exercé tant au niveau des moyens de transport et de changement que dans
les locaux professionnels (production, stockage, prestation, transformation, vente…) de 8
heures à 20 heures et durant les heures d’activité.
Une même enquête peut donner lieu à plusieurs interventions et plusieurs enquêtes peuvent
être mises en oeuvre auprès d’un même redevable au cours d’une année en cas de nécessité.
Procédure de mise en oeuvre :
L’exercice du droit d’enquête donne lieu à l’établissement des documents ci-après :
Un avis d’enquête :
A l’occasion de leur première intervention, les enquêteurs doivent remettre un avis d’enquête
à l’assujetti ou à son représentant ou, à défaut, à toute personne présente sur les lieux,
notamment les salariés du redevable.
Un procès Verbal :
Un procès verbal est adressé par les enquêteurs à l’issue de chaque intervention ; cosigné par
les enquêteurs et l’assujetti ou son représentant, il doit comprendre selon les cas, les éléments
d’informations suivants :
- Les constatations matérielles des éléments physiques de l’exploitation à savoir, les moyens
immobiliers, mobiliers, humains, les stocks de marchandises, de matières premières, de
fournitures diverses ainsi que les encours.
- L’inventaire des pièces et documents remis par le contribuable.
- L’absence, éventuelle, de toute pièce et/ou registre professionnel requis.
- Les manquements relevés aux règles de facturation qui constituent l’objectif fondamental du
droit d’enquête ; notamment l’inventaire des factures ne comportant pas l’ensemble des
mentions obligatoires prévues par les dispositions du décret n° 95-305 du 07/10/1995 relatif
aux modalités d’établissement de la facture ainsi que les factures « fictives » ou de
complaisance.
Le procès verbal doit signaler l’absence de l’intéressé ou de son représentant ainsi que le refus
éventuel de Co-signature par la personne présente lors de l’intervention.
MANIFESTATION DES MANQUEMENTS AUX REGLES DE FACTURATION :
Outre le défaut de facturation, les infractions à la facturation peuvent prendre l’une des
trois formes suivantes :
1)- L’établissement de factures fictives.

106
2)- L’établissement de fausses factures.
3)- L’établissement de factures de complaisance.
Les factures fictives.
Ce sont celles établies par un fournisseur comportant des achats, travaux ou prestations qui ne
sont pas réels, ces pièces comptables sont en principe destinées à justifier des acquisitions
faites sans factures auprès d’autres fournisseurs ou des charges fictives déduites du résultat
fiscal et la récupération de la TVA y mentionnée.
Les fausses factures.
Elles correspondent à des factures établies par des fournisseurs de biens, de travaux et/ou de
services renfermant des indications erronées ; elles se traduisent, en général par des sous
facturations ou des sur facturations.
Les factures de complaisance.
Ce sont des factures régulièrement établies par un fournisseur mais dont l’identité des
véritables bénéficiaires est erronée.
Ainsi, de telles factures permettent aux fournisseurs qui les émettent de justifier la
comptabilisation des produits des ventes faites à des clients qui refusent que celles-ci leurs
soient facturées et de bénéficier par la même de la réfaction accordée en matière de T.A.P.
Ces procédés frauduleux sont généralement couverts par des « chèques fictifs » qui ne sont
suivis par aucun mouvement financier mais servant de simple couverture temporaire à
l’occasion du transport de leurs marchandises.
DOCUMENTS ET PIECES A CONSULTER :
A l’occasion de leur intervention, les enquêteurs demandent la présentation de tous les
documents et pièces, ci-après cités à titre indicatif, se rapportant à des opérations ayant donné
ou devant donner lieu à facturation :
a)- Les livres comptables, la comptabilité matière, et tous registre et support professionnels ;
ceux-ci devraient être consultés sur place dans le but de s’assurer de l’enregistrement
comptable effectif des factures d’achat et/ou de vente.
b)- Les factures émises et reçues, les bons de commande, les bons de livraison, les factures
pro forma, les contrats, les correspondances commerciales, les notes d’honoraires, de
commissions, de courtages…
Les enquêteurs sont en droit se faire délivrer une copie de ces factures et pièces tant au niveau
du siège de l’entreprise que de l’établissement principal, de la succursale, de l’agence ou
auprès de toute autre structure secondaire.
Il est important de signaler que le point de départ des investigations repose sur des
présomptions résultant soit d’un contrôle antérieur ou d’informations crédibles de recours
d’un redevable à une fraude en matière de TVA (Facturation, rétention, précompte injustifié,
achats en franchise, etc.…).
Les fluctuations anormales des stocks observées à l’occasion de l’analyse en cabinet du bilan
peuvent donner lieu à l’engagement du droit d’enquête.
Une copie du procès verbal doit être adressée pour une exploitation, au gestionnaire de
l’inspection des impôts habilité qui devra en tirer toutes les conséquences au plan fiscal :
- Régularisation en matière de TVA ;
- Programmation au contrôle sur pièces ou à la vérification de comptabilité ;
- Demander des investigations supplémentaires.
Remarque
Le droit d’enquête est une procédure de recherche de l’information fiscale et non pas de
contrôle fiscal d’où la nécessité d’en observer strictement les limites, sous peine de nullité.

107
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(46)
Organisation et impulsion de la
recherche de la matière imposable –
Application et élargissement du
dispositif de recherches.
REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE

Ministère des Finances


Direction Générale des Impôts
Direction des Opérations Fiscales
Sous Direction des Vérifications Fiscales

N° 383/ MF/DGI/DOF/SDVF/B2.
Alger, le 02 juillet
1995

NOTE
A
Messieurs les Directeurs des Impôts de Wilaya
En communication à :
Messieurs les Directeurs Régionaux des Impôts

Objet : Organisation et impulsion de la recherche de la matière imposable – Application


et élargissement du dispositif de recherches.
Référence : Circulaire N° 930/DGI/DOF/94 du 6 Avril 1994.
Note N° 99/MF/DGI/DOF/SDVF/B2 du 18 février 1995.

Dans le souci de redonner à la recherche de la matière imposable toute son efficacité, des
instructions vous ont été données suivant circulaire et note additive rappelées en référence en
vue d’organiser et de redynamiser la recherche de l’information fiscale en général.
Dès lors, il convient de veiller à la mise en oeuvre complète des directives et orientations
contenues dans les circulaires précitées.
Pour ce faire, le Bureau de la recherche de la matière imposable de la Sous Direction du
Contrôle Fiscal de Wilaya doit être doté d’un effectif suffisant lui permettant de mener à bien
ses attributions en y faisant associer, chaque fois que cela est possible, les Agents relevant du
Service des Interventions des Inspections des Impôts.

108
En outre, les différentes sources de l’information fiscale dont la liste a été annexée à la
circulaire n°930/DGI/DOF du 06 Avril 1994, doivent être soit saisies par correspondances,
soit visitées, au moins une fois au cours de l’année dans la mesure du possible selon
l’importance des renseignements disponibles.
Néanmoins, certains renseignements de par leur importance doivent faire l’objet d’une
attention soutenue et d’un suivi particulier.
Il s’agit notamment du patrimoine immobilier, des véhicules de tourisme et utilitaires, des
engins de travaux publics, de certaines informations disponibles au niveau des entreprises
publiques et enfin des cas d’omission ou d’insuffisance d’imposition révélés devant les
Tribunaux ou à la suite et l’ouverture d’une succession.
En ce qui concerne le patrimoine immobilier, les Agents du Bureau de la recherche de la
matière imposable doivent se rapprocher des services de l’APC pour obtenir la liste des
permis de construire délivrés et des services de la conservation foncière pour obtenir les
renseignements afférents aux transactions portant sur les biens immobiliers (immeubles
d’habitations, locaux commerciaux ou industriels, terres agricoles et terrains à bâtir).
Pour ce qui est des véhicules et des engins de travaux publics, le Bureau de la recherche de la
matière imposable devra se rapprocher des services de la Wilaya pour demander, au titre des
deux dernières années, par exemple, la liste des propriétaires :
- de véhicules de tourisme d’une puissance égale ou supérieure à neuf (09) C.V;
- d’engins de travaux publics immatriculés;
- de véhicules utilitaires d’une charge utile égale ou supérieure à une tonne;
- et de véhicules de transport en commun.
Compte tenu de l’importance des informations disponibles au niveau des entreprises, il est
recommandé que des visites auprès de ces dernières soient organisées aux fins de relever des
renseignements à des fins d’exploitation au plan de l’assiette. Il s’agit notamment des
informations concernant :
- les acquisitions de matériels auprès de personnes autres que des professionnels, plus
précisément l’acquisition de matériels d’occasion auprès de personnes physiques (nom et
adresse du vendeur, nature et valeur du matériel acquis) ;
- entretien et réparations (nom et adresse du prestataire et montant des travaux effectués) ;
- sous-traitants engagés (nom, adresse et montant du contrat) ;
- loyers (nom, adresse et montant des loyers payés) ;
- frais de transports assurés par les tiers (nom et adresse du transporteur et montant payé) ;
- honoraires et commissions (nom du prestataire et montant de la prestation) ;
- travaux en cours :
-- fait à l’entreprise par une autre entreprise (nom ou raison sociale et montant des travaux).
- livraisons à soi-même (estimation ou montant des travaux).
Ces renseignements pourraient être puisés du journal auxiliaire « opérations diverses » et des
documents comptables justifiant leur comptabilisation.
Concernant les relations avec la Justice, il est rappelé qu’en vertu des dispositions de l’article
311 du code des impôts directs, l’autorité judiciaire doit donner connaissance à
l’Administration des Finances de toute indication qu’elle peut recueillir présumant une fraude
fiscale.
Durant les quinze (15) jours qui suivent le prononcé de toute décision rendue par les
juridictions, les pièces restent au greffe à la disposition de l’Administration des Impôts.
Ce délai et réduit à dix (10) jours en matière correctionnelle.
Il est également rappelé qu’en matière de prescription, l’article 327/2 du code des impôts
directs stipule que « toute omission ou insuffisance d’imposition révélée soit par une instance

109
devant les Tribunaux répressifs, soit à la suite de l’ouverture de la succession d’un
contribuable ou de celle de son conjoint peut, sans préjudice du délai fixé à l’article 326, être
réparée jusqu’à l’expiration de la deuxième année qui suit celle de la déclaration de
succession ».
Le Bureau de la recherche de la matière imposable devra donc programmer une journée par
quinzaine pour relever les informations disponibles auprès des greffes des tribunaux et les
transmettre à l’Inspection d’assiette concernée pour exploitation.
Enfin, l’Administration Centrale a lancé un ensemble d’actions, d’une part, pour la collecte
d’informations pouvant aboutir à des régularisations ou à de nouvelles impositions et, d’autre
part, pour faciliter aux Agents chargés de la recherche de la matière imposable l’accès aux
informations jugées utiles.
Il s’agit notamment d’actions lancées auprès des P et T, de la SONELGAZ, de la Sûreté
Nationale, de la Gendarmerie Nationale, du Ministère des Affaires Étrangères, de la CNASAT
et des Banques.
Des discussions sont également entamées avec les services du Trésor pour dégager le meilleur
moyen permettant de prendre connaissance de tous les paiements effectués par le Trésorier
Central et les Trésoriers de Wilaya.
Au fur et à mesure de la réception des renseignements demandés, vous en serez rendus
destinataires pour lancer les actions de régularisation utiles à votre niveau.
Il est à noter cependant que toutes ces actions ne peuvent en aucun cas être limitatives.
Il convient de réfléchir sur d’autres actions visant à élargir et développer d’avantage la
recherche de l’information fiscale en général.
Messieurs les Directeurs voudront bien prendre toutes les dispositions utiles pour l’application
des instructions qui précèdent et me faire part des difficultés éventuellement rencontrées.

110
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(47)
Fonctionnement des services du
contrôle fiscal de Wilaya.
REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE

Ministère des Finances


Direction Générale des Impôts
Direction des Opérations Fiscales
Sous Direction des Vérifications Fiscales

N° 433/MF/DGI/DOF/SDVF/B2.
Alger, le 23 mars 1996

NOTE
A
Messieurs les Directeurs des Impôts de Wilaya
En communication à :
Messieurs les Directeurs Régionaux des Impôts

Objet : Fonctionnement des services du contrôle fiscal de Wilaya.


- Rapport entre la Brigade de Vérification et la Sous-direction du Contrôle Fiscal.
Référence : Circulaire N° 52 MF/DGI du 23 novembre 1994;
Circulaire N° 192 MF/DGI/DOF/SDVF/B2 du 5 Août 1994;
Note N° 2393 MF/DGI/DOF/SDVF/B2 du 23 novembre 1994.

Suivant circulaires et notes rappelées en référence des instructions ont été données pour
renforcer les effectifs affectés aux travaux de vérification de comptabilités et de contrôle des
prix et des évaluations et préciser les rapports entre les différents responsables du contrôle
fiscal au niveau de la wilaya.
Néanmoins, certains services du contrôle fiscal de wilaya éprouvent toujours des difficultés à
harmoniser les relations hiérarchiques entre l'administration de la Sous Direction du Contrôle
Fiscal et les
Brigades de Vérification de comptabilités et du contrôle des prix et des évaluations.
La présente note à donc pour objet de clarifier les attributions de chaque intervenant dans la
réalisation de programmes de vérifications fiscales.
I)– ROLE DU SOUS-DIRECTEUR DU CONTROLE FISCAL :

111
Il y a lieu de rappeler que les brigades de vérification de comptabilité et de contrôle des prix
et des évaluations au même titre que le bureau des vérifications et du contrôle des évaluations
dépendent du
Sous-directeur du contrôle fiscal premier responsable dans la structure.
En cette qualité, il est investi du pouvoir d’injonction et de décision pour statuer sur les litiges
qui peuvent éventuellement surgir entre les vérificateurs et le chef de brigade, d’une part, et
de la brigade et le chef de bureau des vérifications, d’autres parts.
Dans le cadre de l'exercice de ses prérogatives il doit périodiquement consulter le registre des
opérations de la Brigade et y porter ses orientations en consignant, le cas échéant, la décision
arrêtée pour le règlement des litiges soulevés.
II)– ROLE DU CHEF DE BUREAU DES VERIFICATIONS ET DU CONTROLE DES
PRIX ET
DES EVALUATIONS :
Les attributions du Chef de Bureau sont largement commentées dans la circulaire N° 52
précitée :
Toutefois, il convient de préciser qu’il est chargé de contrôler les travaux de vérification.
Toutes les actions entreprises dans la cadre de l’exercice de ses prérogatives doivent
obligatoirement se dérouler sous l’autorité du Sous-directeur du Contrôle Fiscal.
En effet, il est le collaborateur direct de ce dernier et afin de ne pas remettre en cause
l’autonomie recherchée de la brigade de vérification, il doit se limiter à faire des propositions
ou à donner des recommandations sur la manière de conduire les vérifications lors des
réunions d’étape ou à l’occasion d l’examen des projets de notifications primitives et
définitives.
Sa responsabilité étant tout de même engagée par suite du suivi rigoureux des travaux de
vérification et à travers les visas obligatoires des notifications et des rapports de notification.
Il ne manquera pas de saisir son Sous-directeur pour l’informer des litiges éventuels pour lui
permettre de décider en toute connaissance de cause.
Enfin, il faut préciser que tous les visas qu’il donne ne doivent pas être apposés sur les
documents destinés aux contribuables vérifiés lesquels ne doivent comporter que la signature
des vérificateurs et du
Chef de Brigade avec la mention des nom, prénoms et grade de chacun d’eux.
III)– ROLE DU CHEF DE BRIGADE DE VERIFICATION ET DU CONTROLE DES
PRIX ET
DES EVALUATIONS :
Les travaux de vérification sont menés, d’une manière impérative sur place sauf demande
contraire du contribuable et acceptée par le Chef de Brigade.
Cette prérogative qui relève normalement des attributions du Sous-directeur du Contrôle
Fiscal est désormais dévolue au Chef de Brigade afin d’éviter toute controverse sur le lieu du
déroulement des travaux de vérification.
En effet, le Chef de Brigade étant astreint à assister à la prise de contact avec le contribuable
et à la
visite des ses locaux est le mieux placé pour juger de l’opportunité de la décision à prendre.
A cet égard, il est rappelé que les Agents Vérificateurs sont chargés quant à eux d’effectuer
les travaux de vérification de comptabilité et les recoupements y afférents.
Les méthodes de reconstitution et d’évaluation à retenir doivent être examinées et proposées
conjointement avec le Chef de la Brigade.
IV)– REGISTRE DES OPERATIONS DE LA BRIGADE :
Etant donné l’importance que revêt le contrôle fiscal tant par le nombre de vérifications à
effectuer que par le personnel qui le compose impliquant ainsi autant de décisions à prendre à

112
tous les niveaux, il a été institué suivant circulaire citée en première référence le REGISTRE
DES OPERATIONS DE LA
BRIGADE en vue de clarifier les responsabilités et partant de déterminer l’auteur de chaque
décision prise ou non retenue en vue d’éliminer tout mal entendu préjudiciable à la bonne
marche du service.
Ce registre devant relater la méthode de reconstitution proposée pour chaque affaire vérifiée
doit être tenu par le Chef de Brigade et présenté à chaque réunion d’étape au Chef de Bureau
pour y consigner ses observateurs.
Les divergences entre les Vérificateurs et les Chefs de Brigades doivent également être
mentionnées sur ce registre pour être discutées au cours des réunions d’étape.
Les observations du Chef de Bureau approuvées par le Sous-directeur devront suivre pour
appliquer la méthode retenue ou mettre en exergue ses insuffisances ou l’exagération des
résultats dégagés et consigner éventuellement les nouvelles orientations dûment motivées.
A son tour, la brigade de vérification concernée doit reprendre dans le détail à tous les points
soulevés et ce, en cas de désaccord pour souligner les insuffisances ou l’exagération de la
méthode de vérification et de reconstitution préconisées.
Si ce litige persiste, il doit être porté devant le Sous-directeur du Contrôle Fiscal qui a pouvoir
de statuer.
La décision prise en dernier ressort doit être définitive et consignée sur ce registre.
V)– RECEPTION DES CONTRIBUABLES EN COURS DE VERIFICATION PAR LE
SOUSDIRECTEUR ET LE CHEF DE BUREAU DES VERIFICATIONS :
Les contribuables en vérification sollicitent, en règle générale, des audiences au niveau de la
Sous-
Direction du Contrôle Fiscal.
A cet égard, dans le souci de conforter les Agents Vérificateurs dans leur mission et établir
ainsi un climat d’harmonie nécessaire au bon déroulement des travaux de vérification, il est
indispensable d’associer aux audiences accordées le Chef de Brigade de Vérification ou, à
défaut, les Agents
Vérificateurs concernés.
Il me sera rendu compte, le cas échéant de toutes les difficultés rencontrées sous la référence
du présent timbre.

113
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(48)
Organisation et impulsion de la
recherche de la matière imposable –
Application et élargissement du
dispositif de recherches.
REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE

Ministère des Finances


Direction Générale des Impôts
Direction des Opérations Fiscales
Sous Direction des Vérifications Fiscales

N° 383/ MF/DGI/DOF/SDVF/B2.
Alger, le 02 juillet 1995

NOTE
A
Messieurs les Directeurs des Impôts de Wilaya
En communication à :
Messieurs les Directeurs Régionaux des Impôts

Objet : Organisation et impulsion de la recherche de la matière imposable – Application


et élargissement du dispositif de recherches.
Référence : Circulaire N° 930/DGI/DOF/94 du 6 Avril 1994.
Note N° 99/MF/DGI/DOF/SDVF/B2 du 18 février 1995.

Dans le souci de redonner à la recherche de la matière imposable toute son efficacité, des
instructions vous ont été données suivant circulaire et note additive rappelées en référence en
vue d’organiser et de redynamiser la recherche de l’information fiscale en général.
Dès lors, il convient de veiller à la mise en oeuvre complète des directives et orientations
contenues dans les circulaires précitées.
Pour ce faire, le Bureau de la recherche de la matière imposable de la Sous Direction du
Contrôle Fiscal de Wilaya doit être doté d’un effectif suffisant lui permettant de mener à bien
ses attributions en y faisant associer, chaque fois que cela est possible, les Agents relevant du

114
Service des Interventions des Inspections des Impôts.
En outre, les différentes sources de l’information fiscale dont la liste a été annexée à la
circulaire n°930/DGI/DOF du 06 Avril 1994, doivent être soit saisies par correspondances,
soit visitées, au moins une fois au cours de l’année dans la mesure du possible selon
l’importance des renseignements disponibles.
Néanmoins, certains renseignements de par leur importance doivent faire l’objet d’une
attention soutenue et d’un suivi particulier.
Il s’agit notamment du patrimoine immobilier, des véhicules de tourisme et utilitaires, des
engins de travaux publics, de certaines informations disponibles au niveau des entreprises
publiques et enfin des cas d’omission ou d’insuffisance d’imposition révélés devant les
Tribunaux ou à la suite et l’ouverture d’une succession.
En ce qui concerne le patrimoine immobilier, les Agents du Bureau de la recherche de la
matière imposable doivent se rapprocher des services de l’APC pour obtenir la liste des
permis de construire délivrés et des services de la conservation foncière pour obtenir les
renseignements afférents aux transactions portant sur les biens immobiliers (immeubles
d’habitations, locaux commerciaux ou industriels, terres agricoles et terrains à bâtir).
Pour ce qui est des véhicules et des engins de travaux publics, le Bureau de la recherche de la
matière imposable devra se rapprocher des services de la Wilaya pour demander, au titre des
deux dernières années, par exemple, la liste des propriétaires :
- de véhicules de tourisme d’une puissance égale ou supérieure à neuf (09) C.V;
- d’engins de travaux publics immatriculés;
- de véhicules utilitaires d’une charge utile égale ou supérieure à une tonne;
- et de véhicules de transport en commun.
Compte tenu de l’importance des informations disponibles au niveau des entreprises, il est
recommandé que des visites auprès de ces dernières soient organisées aux fins de relever des
renseignements à des fins d’exploitation au plan de l’assiette.
Il s’agit notamment des informations concernant :
- les acquisitions de matériels auprès de personnes autres que des professionnels, plus
précisément l’acquisition de matériels d’occasion auprès de personnes physiques (nom et
adresse du vendeur, nature et valeur du matériel acquis) ;
- entretien et réparations (nom et adresse du prestataire et montant des travaux effectués) ;
- sous-traitants engagés (nom, adresse et montant du contrat) ;
- loyers (nom, adresse et montant des loyers payés) ;
- frais de transports assurés par les tiers (nom et adresse du transporteur et montant payé) ;
- honoraires et commissions (nom du prestataire et montant de la prestation) ;
- travaux en cours :
-fait à l’entreprise par une autre entreprise (nom ou raison sociale et montant des travaux).
- livraisons à soi-même (estimation ou montant des travaux).
Ces renseignements pourraient être puisés du journal auxiliaire « opérations diverses » et des
documents comptables justifiant leur comptabilisation.
Concernant les relations avec la Justice, il est rappelé qu’en vertu des dispositions de l’article
311 du code des impôts directs, l’autorité judiciaire doit donner connaissance à
l’Administration des Finances de toute indication qu’elle peut recueillir présumant une fraude
fiscale.
Durant les quinze (15) jours qui suivent le prononcé de toute décision rendue par les
juridictions, les pièces restent au greffe à la disposition de l’Administration des Impôts.
Ce délai et réduit à dix (10) jours en matière correctionnelle.

115
Il est également rappelé qu’en matière de prescription, l’article 327/2 du code des impôts
directs stipule que « toute omission ou insuffisance d’imposition révélée soit par une instance
devant les Tribunaux répressifs, soit à la suite de l’ouverture de la succession d’un
contribuable ou de celle de son conjoint peut, sans préjudice du délai fixé à l’article 326, être
réparée jusqu’à l’expiration de la deuxième année qui suit celle de la déclaration de
succession ».
Le Bureau de la recherche de la matière imposable devra donc programmer une journée par
quinzaine pour relever les informations disponibles auprès des greffes des tribunaux et les
transmettre à l’Inspection d’assiette concernée pour exploitation.
Enfin, l’Administration Centrale a lancé un ensemble d’actions, d’une part, pour la collecte
d’informations pouvant aboutir à des régularisations ou à de nouvelles impositions et, d’autre
part, pour faciliter aux Agents chargés de la recherche de la matière imposable l’accès aux
informations jugées utiles.
Il s’agit notamment d’actions lancées auprès des P et T, de la SONELGAZ, de la Sûreté
Nationale, de la Gendarmerie Nationale, du Ministère des Affaires Étrangères, de la CNASAT
et des Banques.
Des discussions sont également entamées avec les services du Trésor pour dégager le meilleur
moyen permettant de prendre connaissance de tous les paiements effectués par le Trésorier
Central et les Trésoriers de Wilaya.
Au fur et à mesure de la réception des renseignements demandés, vous en serez rendus
destinataires pour lancer les actions de régularisation utiles à votre niveau.
Il est à noter cependant que toutes ces actions ne peuvent en aucun cas être limitatives.
Il convient de réfléchir sur d’autres actions visant à élargir et développer d’avantage la
recherche de l’information fiscale en général.
Messieurs les Directeurs voudront bien prendre toutes les dispositions utiles pour l’application
des instructions qui précèdent et me faire part des difficultés éventuellement rencontrées.

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(49)
Etablissement des programmes de
vérification de comptabilité
REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE

Ministère des Finances


Direction Générale des Impôts
Direction des Recherches et Vérifications
N° 268/MF/DGI/DRV
Alger, le 15 novembre 1999

Note
A
Messieurs les Directeurs des Impôts de Wilaya
En communication à :
Messieurs les Directeurs Régionaux des Impôts

Objet : Etablissement des programmes de vérification de comptabilité - Année 1999 - .


Référence - Circulaire N ° 52/MF/DGI/ du 22/02/1994;
- Instruction N° 38/MF/DGI/DOF du 17/02/1998;
- Note N° 65/MF/DGI/DOF du 24/01/1998;
- Note N° 43 MF/DGI/DRV/ du 7/10/1998.

En attendant la mise en place effective des structures régionales de la Direction des


Recherches et Vérifications et Additionnellement aux instructions contenues dans ma note
citée en dernière référence, j’ai l’honneur de vous faire connaître que la sélection des
redevables à programmer en vérification de comptabilité au titre de l'année 1999 doit conduire
à l’établissement de deux (02) programmes distincts :
- un programme à réaliser par la Sous-direction du Contrôle fiscal de la Direction des
Impôts de Wilaya;
- un programme destiné aux antennes Régionales de la Direction des Recherches et
Vérifications.
I)- ETABLISSEMENT DES PROGRAMMES DE VERIFICATION :
Le critère déterminant le choix des affaires à retenir pour chaque programme est constitué
principalement, au titre de cet exercice, par le chiffre d’affaires moyen des derniers exercices
non prescrits et ce quel que soit le nombre d’années d’activité, soit :
1)- Programme exécuté par les Antennes Régionales de la DRV :
- CA égal ou supérieur à 30.000.000 DA pour les activités d’Achat Revente, Production,
117
Bâtiment et Travaux publics, Industrie, ...
- CA égal ou supérieur à 30.000.000 DA pour les prestations de services et activités libérales.
2)- Programme confié à la DIW/SDCF :
Il s’agit des contribuables dont le chiffre d’affaires est inférieur aux seuils fixés ci dessus.
Il est utile de rappeler que les instructions antérieures relatives aux règles devant présider au
choix des programmes à arrêter ainsi que les délais d’envoi des rapports de vérification,
conservent toute leur valeur et notamment :
1)- La prééminence à accorder aux activités présentant de fortes présomptions de fraude et
notamment celles qui se sont développées à la faveur de la libéralisation du commerce
extérieur;
2)- La couverture rationnelle du territoire de la wilaya et de la Région en tenant compte des
capacités objectives de réalisation des structures concernées;
3)- La sélection des affaires à vérifier doit obéir à des critères rigoureux, préalablement
identifiés et indiqués sur l’imprimé ad-hoc (modèle M N°09).
Il s’agit, à titre indicatif :
- du respect des obligations fiscales par le redevable;
- de l’importance des bénéfices et revenus déclarés par rapport aux chiffres d’affaires réalisés;
- de la nature de l’activité exercée, de son importance et de sa situation au niveau du marché
(produits concurrencés par l’importation etc...);
- du train de vie et du patrimoine de l’exploitant, du gérant ou des associés;
- des déficits répétés;
- du changement fréquent du lieu d'activité et/ou des modifications répétées des statuts de la
société pratiques pouvant cacher des intentions frauduleuses ou des procédés visant
l'obtention d'avantages fiscaux injustifiés (extensions fictives – réinvestissement de bénéfices
non réalisés etc…).
4)- La programmation d’un redevable en vérification ne doit en aucun cas constituer un
moyen par lequel le Chef d’Inspection se « décharge » des contrôles devant être réalisés par
ses soins, dans le cadre des attributions traditionnelles de l’Inspection en matière de «
Contrôle Approfondi » des dossiers « activités » (contrôle des déclarations – exploitation
effective des informations reçues- examen des documents comptables etc...) ;
5)- L’orientation effective, dès l’année 1999 des vérifications vers les VASFE qu’il y a lieu
de développer.
Il est à rappeler, à cet égard, l’exclusion des programmes de vérifications des producteurs
nationaux sauf ceux non concurrencés par des produits d’importation et ceux présentant de
fortes présomptions de fraude.
II)- PROCEDURE DE TRANSMISSION, DE VALIDATION ET D’EXECUTION
DES PROGRAMMES DE VERIFICATION :
Les propositions de redevables à vérifier doivent émaner des Chefs d’Inspections concernés,
en tenant compte des critères cités ci-dessus, des consignations de Messieurs les Vérificateurs
de Gestion et de tout élément en possession du service.
Au cours de la première quinzaine du mois d’octobre, le Directeur des Impôts de Wilaya doit
arrêter, dans le cadre d’une commission composée du Sous-directeur du Contrôle Fiscal, du
Sous-directeur des Opérations Fiscales, du Chef de Bureau des Vérifications et du Chef de
Bureau de l'Animation, les programmes définitifs tant pour le programme local que pour celui
destiné a la DRV, en tenant compte du potentiel humain affecté aux vérifications et en visant
une meilleure maîtrise de leur réalisation.
Les listes ainsi établies seront transmises au cours de la première semaine du mois de
novembre à la DRI pour observations éventuelles (programme local) et pour consolidation
(programme central).

118
Le DRI doit, durant la semaine qui suit, réunir les Directeurs des Impôts de sa circonscription
en vue d’examiner les proposions effectuées, de s’assurer du respect des critères de sélection
et d’une manière générale, de l'exécution des instructions de l'administration centrale en
matière de lutte contre la fraude fiscale.
Le Directeur Régionale peut à cet effet émettre des observations et suggestions au sujet des
propositions qui lui sont soumises en vue d’en assurer la cohérence et l’efficacité.
Les propositions ainsi retenues seront transmises à la Direction Générale des Impôts/Direction
des Recherches et Vérifications avant le 20 novembre.
Les programmes locaux sauf observations et remarques particulières seront approuvés et
retournés aux DIW avant le 15 décembre pour en commencer l’exécution.
A ce sujet, il est utile de rappeler encore une fois la nécessité de respecter les droits du
redevable à vérifier durant toutes les phases de la vérification et de conforter la position de
l’Administration en cas de contentieux ultérieur, en ne recourant au rejet de comptabilité et la
taxation d'office que dans les cas prévus par la loi (article 191 du CID) et éviter d'en faire des
procédés systématiques de redressement.
Quant aux divers programmes spéciaux pouvant intervenir en cours d'exercice, leur
proposition peut émaner tant de l'Administration Centrale que la DRI ou de la DIW elle même
(dénonciation).
Ils sont pris en charge selon les procédés et errements habituels.
Enfin, et à titre exceptionnel pour l'année 1999, les propositions de programmes peuvent être
transmises à l'administration centrale au plus tard le 10 décembre 1998.
De même, des affaires devant relever de la compétence des antennes régionales de
vérification peuvent être confiées aux D.I.W et ce, compte tenu des capacités opérationnelles
de ces structures.

119
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(50
Lutte contre la Fraude fiscale
Contribuables non localisés.
REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE

Ministère des Finances


Direction Générale des Impôts
Direction des Recherches et Vérifications

N°3159MF/DGI/DRV/2001
Alger, le 23 octobre 2001

Messieurs les Directeurs des Impôts de Wilaya


En communication à :
Messieurs les Directeurs Régionaux des Impôts

Objet : Lutte contre la Fraude fiscale


Contribuables non localisés.

L'article 8 de la loi _ 01/12 de la 19/07/2001 portante loi de Finances Complémentaire pour


2001 a introduit une mesure importante qui renforce d'une façon significative le dispositif de
lutte contre la fraude fiscale, notamment dans le secteur de l'importation et de la distribution.
L'action de l'administration fiscale au cours de ces dernières années a montré que ces activités
sont celles où les pratiques frauduleuses se sont le plus développées à travers des méthodes
Identifiées largement, connues par l'ensemble de nos structures.

Il s'agit des procédés suivants, dont l’énumération n'est donnée qu’à titre INDICATIF :
- La non facturation
- Le système du « prête nom »
- La « location » du registre de commerce
- la « procuration » donnée par un titulaire de registre de commerce à une tierce personne pour
exercer en son nom une activité commerciale.
- la « facturation fictive » au nom de clients inexistants ou de personnes exerçant une activité
commerciale mais n'entretenant aucune relation d'affaires avec la personne ou la société ayant
établi la facture

120
- l'établissement d'un registre de commerce et d'une carte d'identification après avoir souscrit à
toute la procédure administrative requise puis la résiliation du contrat de location du bien
servant à l'exercice de l'activité.
Ces phénomènes qui causent un préjudice certain aux intérêts du Trésor Public ont eu pour
conséquences majeures :
- une immobilisation totale de l'action des services fiscaux (assiette- recouvrement -contrôle)
du fait de la non localisation et du redevable réel (bénéficiaire des transactions) et du
redevable légal (titulaire du registre de commerce et de la carte fiscale).
- le recours à la taxation d’office sur les seuls éléments connus par le service, en utilisant des
méthodes de reconstitution des CA et des bénéfices visant la préservation des droits de
l'administration.
- un recours quasi-systématique au dépôt de plainte
- des constatations importantes qui gonflent d'année en année le montant des restes à
recouvrer et qui ont très PEU D'IMPACT sur le comportement frauduleux des intéressés
- une démobilisation des contribuables respectueux de leurs obligations fiscales qui
reprochent à l'administration sa « passivité » face à ces pratiques.
Par ailleurs, les actions engagées à ce jour pour combattre ces phénomènes n'ont pas abouti
aux résultats pour au moins deux raisons :
1) - La non adaptation du cadre législatif et réglementaire en vigueur
2)- L'absence et la faiblesse des actions de recherche, d'enquête, de recoupements et
d'exploitation de l'information fiscale.
A cet effet, et en attendant l'adoption des mesures nouvelles qui seront introduites dans
le cadre de la Loi de Finances pour 2002, il est proposé de mettre en oeuvre les actions
suivantes et qui sont axées particulièrement sur cette catégorie d'opérateurs dont un nombre
important ne respecte pas ses obligations et sont même non localisés.

A) - POUR LES IMPORTATEURS NON LOCALISES :


a) - Opérations de recherches :
- recensement et établissement d'un fichier qui sera centralisé au niveau du bureau fichiers et
recoupements et envoi d'une copie à la DRV sur un état dont modèle ci-joint, après
authentification de l'ensemble des pièces présentées lors de l'ouverture du dossier fiscal
(Identifiant, carte fiscale, procuration….)
- lancement d'enquêtes auprès des transitaires (figurant sur les bulletins de recoupements
d'importation) afin d'y recueillir toutes informations concernant la Banque de domiciliation,
l'identité du déclarant, les références des documents douaniers......
- demande de renseignements à adresser à la police et à la gendarmerie nationale.
- Intervention auprès de la Banque de domiciliation, du Receveur des Douanes du port ou de
l'aéroport d'importation pour recueillir toute information utile (Procuration, mandat….)
- enquête auprès des services locaux du commerce et du registre local du commerce en vue
d'authentifier les documents présentés.

b) - Suivi du dossier fiscal :


L'absence de déclaration mensuelle modèle G.50 pendant les 3 mois suivant l'opération
d'importation parvenue au service (fichier import - fichier alerte) doit donner lieu à un constat
sur place de l'inexistence de l'activité déclarée.
En l'absence d'une activité exercée réellement dans le local, mettre en demeure
l'intéressé pour faire ses déclarations, à l'issue d'un délai de 30 j et en l'absence de réponse ,
informer par télécopie la DRV.
Ces mesures n'excluent pas la poursuite des recherches au niveau du lieu d'exercice déclaré
ainsi qu'au niveau de la commune de naissance de l'intéressé (personnes physiques) ainsi que

121
le dépôt systématique des plaintes pour fraude fiscale, si les éléments constituant la manœuvre
frauduleuse sont réunis, il y a lieu de demander, dans le cadre de la plainte le retrait du
Registre de Commerce (se référer à cet effet aux dispositions du code de commerce).
- Prendre des mesures conservatoires à rencontre du redevable : (saisie des biens, opposition à
transactions immobilières) et ce après l'émission des rôles.

B) POUR LES ACHATS LOCAUX :


L'expérience a montré que ce phénomène s'est également propagé au marché intérieur.
Le dispositif prévu ci-dessus doit être complété par des enquêtes auprès des fournisseurs pour
s'assurer de l'identification précise du contribuable, des moyens de paiements utilisés, des
procurations et mandats attribués et tout élément pouvant aider à sa localisation, y compris au
niveau de la commune de naissance ou de résidence du contribuable recherché.
Le retrait du NIS ressortant de la compétence de la DRV, il y a lieu d'en faire la demande dans
les conditions fixées ci-dessus.
Par ailleurs, les fournisseurs locaux de ces contribuables seront informés du comportement
frauduleux de leurs clients, du retrait du NIS ainsi que des conséquences fiscales éventuelles
qu'ils subiraient en cas de poursuite des relations commerciales avec les intéresséesc(refus de
la réfaction, application d'un prix de détail….).

Rôle de la DRV:
1) - L'ensemble des listings, recoupements ou informations concernant ces contribuables
fraudeurs feront l'objet d'une saisie au niveau central et d'une diffusion systématique à toutes
les DIW pour y recueillir toutes les informations permettant de cerner l'activité, les revenus et
le patrimoine des fraudeurs recherchées.
2) - Aménagements à apporter au fichier des fraudeurs, en coordination avec les services du
Commerce et des Douanes pour en faire un instrument effectif de lutte contre la fraude.
A cet effet, il sera proposé aux pouvoirs publics son institutionnalisation par un texte
législatif, qui préciserait les critères d'inscription et des sanctions à appliquer. Dans ce cadre,
la proposition d'une appellation de « fichier des auteurs d'infractions fiscales, commerciales et
douanières » serait la mieux indiquée.
3) - L'assainissement, en coordination avec la Direction de l'Organisation de l'Informatique et
de l’ONS du fichier National du NIS en vue d'en faire un véritable instrument de lutte contre
la fraude en généralisant son utilisation.
4) - L'engagement d'actions de sensibilisation en direction des opérateurs économiques à
travers leurs associations professionnelles en vue de les amener à l'associer aux opérations
entreprises pour développer une éthique professionnelle à même de protéger leurs intérêts.
5) - Par ailleurs, l'administration centrale se chargera de :
- la demande de retrait du NIS à l'ONS ;
- d'informer la Direction Générale des Douanes de ce retrait en vue d'interdire à l'intéressé des
importations ultérieures ;
- demander à la Banque d'Algérie l'interdiction de domiciliation auprès des Banques primaires
au profit des intéressés;
- d'informer le Centre National du Registre du Commerce et la Direction Centrale de la
répression des Fraudes et des enquêtes économiques à toutes fins utiles.
J’attache la plus grande importance à cette opération et à la mobilisation des agents de la
recherche pour sa concrétisation.

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Enfin,
Si vous contactez les services fiscaux pour demander un conseil ou un avis, vous recevrez
généralement un bon accueil.
Pour autant, les agents des impôts ne sont pas toujours d'un niveau technique suffisant pour
répondre correctement aux questions posées.
Il nous arrive souvent de rencontrer des clients qui ont pris des positions erronées et sont
pourtant convaincus de leur bon droit, suite au mauvais conseil oral donné par un agent des
impôts.
En effet, le rôle d'un agent des impôts n'est pas de connaître la fiscalité dans son ensemble, ce
qui est en fait impossible, même pour un fiscaliste de très haut niveau.
La fiscalité, c'est effroyablement complexe.
Il faut des années d'expérience pour devenir un bon fiscaliste.
A ce titre, plus ont vieillis, plus je deviens compétent et plus ont se rends compte de l'étendue
de notre incompétence.
Le fiscaliste est comme l'astrophysicien.
Plus il met à jour des secrets de l'univers, plus il se rend compte de l'étendue infinie des
mystères restant à élucider.
Il est impossible de répondre sérieusement à une question fiscale un peu compliquée sans
faire une étude de la documentation.
On précise souvent à nos clients que seule une consultation écrite permet de répondre
sérieusement à leurs questions.
Cela étant, si un agent des impôts répond à une de vos questions et que cette réponse vous
plaît, il faut lui faire confirmer par écrit ou au moins faire un compte rendu de la question et
de sa réponse et lui envoyer par courrier avec accusé de réception pour se ménager un moyen
de preuve de l'existence de cette réponse.
En pratique, le meilleur moyen d'avoir une réponse sérieuse (et opposable) de l'administration
fiscale est de faire une question écrite sous la forme d'un rescrit.
Elle sera traitée par un agent des impôts spécialement chargé de répondre aux questions et qui
a généralement toute la compétence nécessaire.

MEDANI RACHID

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