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Chapitre 6 : Mesure des puissances ISET de Kélibia

Chapitre 6

MESURE DES PUISSANCES

OBJECTIFS

Général
 Connaître les différentes méthodes de mesure d’une puissance.

Spécifiques
 Etudier les différentes méthodes de mesure de puissance en
courant continu.
 Etudier les différentes méthodes de mesure de puissance en
courant alternatif.

1. INTRODUCTION
La puissance électrique consommée par un récepteur a pour expression :
 En courant continu : P  U  I .

 En courant alternatif monophasé : Pa  U  I  cos  .

 En courant alternatif triphasé : Pa  3  U  I  cos  .


Avec :
I : Valeur efficace de i(t)
U : Valeur efficace de u(t)
 : Déphasage entre u(t) et i(t)

2. MESURE DE PUISSANCE EN COURANT CONTINU

2.1. Méthode directe du Wattmètre


2.1.1. Qu'est ce qu'un Wattmètre
Un Wattmètre est un appareil de mesure destiné à indiquer la puissance
électrique (exprimée en watts) consommée par le récepteur. Il possède deux
bobines :
 Une bobine, utilisée pour la mesure du courant, appelée « circuit courant »
ou gros fil assimilable à un ampèremètre de résistance interne rA ;

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 Une bobine, utilisée pour la mesure de tension, appelée « circuit de tension »


ou fil fin assimilable à un voltmètre de résistance interne Rv.

Figure 6.1 : Schéma de principe d’un Wattmètre


Remarques :
- La déviation de l'aiguille dépend non seulement du flux magnétique des
deux bobines mais aussi du déphasage entre U et I. nous mesurons donc :
P  U  I  cos 

- Le wattmètre le plus utilisé est de type électrodynamique. Il est constitué


d'un circuit inducteur fixe, formé de deux bobines connectées en série ou en
parallèle créant un champ d'induction B dans lequel peut se mouvoir un cadre
mobile réalisé en fil fin et muni d'un dispositif de rappel à ressorts spiraux. Le
cadre mobile supporte l'aiguille indicatrice et les masse lots d'équilibrage.
- Le principe de fonctionnement se résume sur le fait que le courant à
mesurer passe par les enroulements de la bobine fixe provoquant un champ
d'induction impliquant une force électromagnétique. La tension à mesurer se
manifeste par un courant qui parcourt la bobine mobile. Ce courant engendre
un champ d'induction dépendant de la tension mesurée ce qui engendre une
deuxième force électromagnétique.
2.1.2. Branchement du wattmètre
Pour mesurer la puissance consommée par un récepteur, on branche le
wattmètre selon deux modes indiqués par la figure (6.2). En effet, le circuit
courant se branche en série et le circuit tension se branche en parallèle.

Montage amont Montage aval


Figure 6.2 : Schémas de branchement d’un Wattmètre

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2.1.3. La constante du wattmètre


Comme la déviation est proportionnelle au produit U.I, les graduations sont
1
disposées sur une échelle dilatée ainsi, la lecture est appréciable à de
4
division.
On définit la constante du wattmètre est n'est autre que le coefficient de
lecture :
Pour déterminer la valeur de puissance, on multiplie la lecture par la constante
du wattmètre k définie par l’expression suivante :
Calibre U  Calibre I
k
Echelle
Exemple : soient : Calibre U = 300V; Calibre I = 0.5A; L=60div; N = 150 div.
300  0.5
 k 1
150
P  k  L  1  60  60 W.

2.2. Méthode indirecte Voltampèrmétrique


Elle se base sur le principe de la détermination de la valeur de P en
mesurant U et I et selon la mise en place du voltmètre et de l'ampèremètre par
rapport à la charge, on distingue deux montages :

2.2.1. Montage amont

Figure 6.3 : Montage voltampèremétrique amont


Avec :
Ir : courant dans le récepteur.
Uv : tension aux bornes du voltmètre.
Pr : puissance consommée par le récepteur  Pr  Ur  Ir 
Pmes : puissance mesurée  Pmes  U v  Ir  or U v  Ur  ra  Ir
D’où :
Pmes  Ur  Ir  ra  Ir2
Ou encore :
Pmes  Pr  ra  Ir2

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 L'erreur de méthode est :  P  Pmes  Pr  ra  Ir2

Si on admet que le récepteur possède une résistance interne R, on obtient


l’erreur relative systématique suivante :
P r
 a
P R

Par conséquent, l’erreur systématique est d’autant plus faible que ra est plus
petit que R (R ? ra ).

2.2.2. Montage aval

Figure 6.4 : Montage voltampèremétrique aval


On a :
Ur
Ia  Ir  I v  Ir 
Rv
Pmes  U v  Ia avec U v  Ur

D’où :
Ur2
Pmes  Ur  Ia  Ur  Ir 
Rv
Ou encore :
Ur2
Pmes  Pr 
Rv

Ur2
 L'erreur de méthode est :  P  Pmes  Pr 
Rv

Si on admet que le récepteur possède une résistance interne R, on obtient


l’erreur relative systématique suivante :
P R

P Rv

L’erreur systématique est d’autant plus faible que R v est plus grand que R
(R = R v ).

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La correction est en général plus sûre avec le montage aval, car R v est
habituellement mieux définie que ra .

2.2.3. Choix du montage


Comme on cherche toujours à connaître la puissance consommée par le
récepteur et non fournie par la source, on choisit le montage aval. Ajoutons à
cela que la connaissance de ra est mal définie par suite de l'influence des
contacts de connexion alors que la mesure R v est très bonne.

3. MESURE DE PUISSANCE EN COURANT ALTERNATIF


MONOPHASE

En courant alternatif monophasé, si la charge (récepteur) est purement


résistive la puissance est encore donnée par le produit U  I . Si le circuit
comporte une charge ayant une partie réactive le courant n'est plus en
phase avec la tension et on détermine les trois puissances suivantes :

 Puissance active : P  U  I  cos   W


 Puissance réactive : Q  U  I  sin   VAR 

 Puissance apparente : S  P2  Q2  U  I VA


3.1. Mesure de la puissance apparente S
Pour mesurer S, il faut utiliser un ampèremètre et un voltmètre afin de
déterminer les valeurs efficaces du courant et de la tension selon le schéma
du montage suivant :

Figure 6.5 : Schéma de principe de mesure de la puissance apparente S

3.2. Mesure de la puissance active P

3.2.1. Méthode directe du Wattmètre


En monophasé, on ajoute nécessairement au schéma du montage en
continu un ampèremètre. En effet, si cos  est faible, le calibre de courant peut

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être largement dépassé. L’ampèremètre sert pour le choix du calibre courant


du wattmètre. Le schéma de principe est donné par la figure suivante :

Figure 6.5 : Schéma de branchement d’un Wattmètre en monophasé

3.2.2. Méthodes indirectes

Pour mesurer la puissance, sans utilisation d’un wattmètre, on peut faire


recours à l’une des deux méthodes suivantes :
- Méthode de trois ampèremètres ;
- Méthode de trois voltmètres.
 Méthode de trois ampèremètres

Il est possible d'utiliser trois ampèremètres (pour mesurer les valeurs


efficaces) et une résistance auxiliaire R (qui est une résistance étalon de
valeur connue et d’incertitude très faible). Le schéma de principe de cette
méthode est donné par la figure suivante :

Figure 6.6 : Schéma de principe de la méthode de trois ampèremètres


Avec i1, i2 et i désignent les valeurs instantanées des courants circulants dans
les trois ampèremètres.
On a :
i1  i 2  i  i12   i 2  i   i 22  i 2  2i 2i
2

u
Or : p  u  i et i 2  (avec p : la puissance instantanée)
R

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u p
D’où : i12  i 22  i 2  2 i  i 22  i 2  2
R R
 p
2

R 2 2 2
i1  i 2  i 
T
1
La puissance active d’un récepteur est par définition : P   p dt
T
0

 
T
R
 P
2T  i12  i 22  i 2 dt
0
Par conséquent :

P
2

R 2 2 2
I1  I 2  I 
Avec I1, I2 et I désignent les valeurs efficaces des courants i1, i2 et i.
On remarque que cette relation ne dépend que de la valeur de la résistance
étalon R et des valeurs des courants indiquées par les ampèremètres.
- Calcul d’incertitude :

I12  I 22  I 2
P   R  R  I1  I1  R  I 2  I 2  R  I  I
2
I12  I 22  I 2
  R  R  I1  I1  I 2  I 2  I  I 
2

P R 2I12 I 2I 22 I 2I I
    1  2 
P R I12  I 22  I 2 I1 I12  I 22  I 2 I 2 I12  I 22  I 2 I

Cette méthode permet la mesure de la puissance en haute fréquence et pour


des charges de faible facteur de puissance.
 Méthode de trois voltmètres

Il est possible d'utiliser trois ampèremètres (pour mesurer les valeurs


efficaces) et une résistance auxiliaire R (qui est une résistance étalon de
valeur connue et d’incertitude très faible). Le schéma de principe de cette
méthode est donné par la figure suivante :

Cette méthode est analogue à la méthode précédente. Les voltmètres sont


branchés selon la figure 6.7 où R représente une résistance étalon de valeur
connue et d’incertitude très faible.

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Figure 6.7 : Schéma de principe de la méthode de trois voltmètres


Avec u1, u2 et u désignent les valeurs instantanées des tensions aux bornes des
trois voltmètres.
On a :

u1  u2  u  u12   u2  u   u22  u2  2u2u


2

 u2  u 
2

1 2
u1  u22  u 2 
u
Or : p  u  i avec i  2 (avec p : la puissance instantanée)
R
u
 p  u 2
R
On obtient donc : p 
2R
1

u12  u22  u 2 
T
1
La puissance active d’un récepteur est par définition : P   p dt
T
0

 
T
1
 P
2RT  u12  u 22  u 2 dt
0
Par conséquent :

P
1
2R

U12  U22  U2 
Avec U1, U2 et U désignent les valeurs efficaces des tensions u1, u2 et u.
- Calcul d’incertitude :
U12  U22  U2 U1 U 2 U
P   R   U1   U 2   U
2
2R R R R

P R 2U12 U1 2U22 U2 2U U


       
P R U12  U22  U2 U1 U12  U22  U 2 U 2 U12  U 22  U 2 U

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3.3. Mesure de la puissance réactive Q


Pour mesurer la puissance réactive Q, il suffit de brancher un
ampèremètre, un voltmètre et un wattmètre. Puis calculer Q  S2  P2 en
tenant compte du type du récepteur :
 Q  0 pour un récepteur résistif
 Q  0 pour un récepteur inductif
 Q  0 pour un récepteur capacitif.

4. MESURE DE PUISSANCE EN COURANT ALTERNATIF


TRIPHASE

Quelque soit le couplage du récepteur, les puissances en triphasé


s’expriment par les formules suivantes :
 Puissance active : P  3  U  I  cos   3  V  I  cos   W
 Puissance réactive : Q  3  U  I  sin   3  V  I  sin   VAR 

 Puissance apparente : S  P2  Q2  3  U  I  3  V  I VA


Avec :
 V et I : les valeurs efficaces de la tension simple (entre phase et neutre) et
du courant absorbé par le récepteur ;
  : le déphasage entre le courant et la tension ;
 U : la tension efficace composée (entre deux phases).

4.1. Mesure de la puissance apparente S


Pour mesurer S, il faut utiliser un voltmètre et un ampèremètre afin de
déterminer la tension simple ou composée et le courant traversant une ligne
d’alimentation (on suppose que le système triphasé disponible est équilibré
direct) selon les deux montages de la figure suivante :


Ligne sans fil de neutre S  3  U  I  Ligne avec fil de neutre  S  3  V  I 

Figure 6.8 : Mesure de la puissance apparente en triphasé

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4.2. Mesure de la puissance active P

4.2.1. Méthode d’un seul wattmètre avec fil de neutre


Lorsque le récepteur est équilibré, un seul wattmètre permet de mesurer la
puissance active absorbée. Le schéma de principe est donné par la figure
suivante :

Figure 6.9 : Méthode d’un seul wattmètre avec fil de neutre

Le wattmètre, tel qu’il est branché, mesure la puissance P1  V  I  cos  .


La puissance absorbée par le récepteur triphasé équilibré est P  3  P1 . En effet,
on peut écrire :
P  3  P1  3  V  I  cos   3  U  I  cos 
Cette mesure impose que le fil de neutre soit accessible.

4.2.2. Méthode de deux wattmètres


Pour un système déséquilibré ou un système équilibré dont le neutre n’est
pas accessible, on mesure la puissance active à l’aide de deux wattmètres. Le
schéma de montage est le suivant :

Figure 6.10 : Méthode de deux wattmètres

Si on appelle P1 et P2 les puissances mesurées par les wattmètres W1 et W2, on


détermine la puissance active absorbée par la charge à l’aide de la relation :

P  P1  P2

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4.3. Mesure de la puissance réactive Q

4.3.1. Méthode d’un seul wattmètre


Pour mesurer la puissance réactive à l’aide d’un seul wattmètre, il suffit de
monter le circuit tension entre les fils de phase 2 et 3 comme l’indique la figure
suivante :

Figure 6.11 : Mesure de la puissance réactive par un seul wattmètre


La puissance réactive est donnée par l’expression suivante :

Q  3  P1

Avec P1 la puissance mesurée par le wattmètre W.

4.3.2. Méthode de deux wattmètres


C’est la même méthode utilisée pour la mesure de la puissance active (voir
figure 6.10). Mais on peut déterminer la puissance réactive par la relation
suivante :

Q  3  P1  P2 

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