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1 author:
Deghboudj Samir
Université de Tébessa
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Determination of the in-plane shear rigidity modulus of a carbon non-crimp fabric from bias-extension data test View project
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POLYCOPIE DE COURS
Présenté par :
Dr : DEGHBOUDJ Samir
Année 2017-2018
Préface Méthode des Eléments Finis
Préface
La méthode des éléments finis (MEF) est une méthode numérique utilisée
pour résoudre certains des problèmes de la physique. C'est une méthode qui permet de
déterminer une solution approchée sur un domaine spatial, c'est-à -dire qui permet de
calculer un champ (de scalaires, de vecteurs, de tenseurs) qui correspond à certaines
équations et à certaines conditions imposées.
Cet ouvrage est principalement inspiré du cours de méthode des éléments finis
destiné aux étudiants en Master de la spécialité génie mécanique et ceux des cursus
proches tels que le génie civil et l’hydraulique qui poursuivent des études de Master. Il
représente en fait l’effort de plusieurs années d’enseignement.
Le contenu et la progression de cet ouvrage ont été conçus avec trois objectifs :
1. Apporter à l’étudiant de la discipline les éléments et les outils nécessaires pour
résoudre numériquement des problèmes de la mécanique des solides.
2. Soutenir et contribuer aux efforts de l’enseignement de cette discipline (MEF) en
mettant à la disposition de l’étudiant un document rigoureux et pratique.
3. Présenter aux étudiants, cette méthode ainsi que sa capacités et ses limites pour
qu’ils enrichissent leurs culture dans le domaine.
Ce document est divisé en cinq chapitres : le premier a été consacré à un aperçu sur
les méthodes d’approximation. Le deuxième chapitre comporte une présentation
détaillée de la méthode des éléments finis. Ainsi nous avons présenté les différents
types et formes des éléments unidimensionnel (1D), bidimensionnel (2D) et
tridimensionnels (3D). Dans le troisième nous avons présenté les techniques de
l’approximation et de l’assemblage en considérant des éléments uni dimensionnel (1D).
Dr. Deghboudj Samir Département de Génie Mécanique - Université Larbi Tébessi de Tébessa
Nous avons aussi examiné dans le quatrième chapitre les éléments à forces axiales.
Pour terminer le cinquième chapitre a été consacré à la mise en œuvre de la méthode
des éléments finis avec des cas d’applications sur les éléments finis barres pour la
traction des poutres, les éléments finis barres pour la flexion des poutres et en fin les
éléments finis treillis en 2D.
Table des
Matières
Chapitre 1
Méthodes d’approximation
1.1 Méthodes analytiques
Lors de la résolution d’un problème physique par les méthodes analytiques, on suit en
général les étapes suivantes :
1.1.1 Modèle mathématique
Pour écrire la formulation d’un problème, on adopte des modèles mathématiques c'est-
à -dire une approche schématique du problème. Cette approche diffère selon le but à
atteindre. Par exemple pour analyser le mouvement de la terre autour du soleil la terre
et le soleil sont approchés par des points matériels tandis que si on veut étudier le
mouvement de la terre par rapport à son axe, la terre n’est plus approchée par un point
mais par une sphère par exemple. Le modèle mathématique est un point matériel dans la
première approche et une sphère dans la seconde.
1.1.2 Formulation
Une fois le modèle adopté, on écrit sa formulation, c'est-à -dire les équations qui
régissent le problème. Le problème est décrit en général par des équations aux dérivées
partielles.
Exemples : Quelques problèmes physiques rencontrés et qui sont régis par des
équations de ce type:
a) Equation de la flexion simple
&2y (1.1)
EI = M(x)
&x²
E: module de Young
I : moment quadratique par rapport à l’axe
y : déformée
M(x) : moment de flexion
b) Corde vibrante
Son équation est donnée par
&2y &2 y (2.1)
&t² = c²
&x²
y y(x, t) : représente la vibration transversale d’un point d’abscisse x de la corde à
l’instant t.
c) Propagation de la chaleur
L’équation de la chaleur est donnée par :
&T
= k∇²T (3.1)
&t
1
Chapitre 1 : Méthodes
d’approximation
T T(x, t)
est la température en un point x du milieu unidimensionnel à l’instant t, k est
la constante de diffusion,
x est le laplacien.
d) Equation de Laplace (ou du potentiel)
L’équation est donnée par :
∇² = 0 (4.1)
On retrouve cette équation, représentant un phénomène stationnaire, dans de
nombreuses applications : en transfert thermique, représente la température T.
vitesse de ce mobile et y¨ =
d²y son accélération.
dt²
3
L’équation la plus utilisée est l’équation du second ordre, à deux variables indépendantes
x et y et qui se présente sous la forme
&2 &2 &2 &
+E + F + G(x, y) = (6.1)
A +B 0 &y
&x² &x&y
&
+C +D
&y² &x
La classification est faite sur la base des coefficients A, B et C des dérivées de plus haut
degré dans l’équation précédente écrite alors sous la forme
&2 &2 &2 & (7.1)
A +B +C = f(x, y, , ,
&x² &x&y &y² &
)
&x &y
Selon le signe du déterminant:
B² − 4AC (8.1)
L’équation (7.1) ) est elliptique, parabolique ou hyperbolique.
Equation elliptique
L’équation est elliptique si:
B² − 4AC < 0 (9.1)
Exemple 1
Equation de Laplace 2D de transfert thermique :
2
&2 T & T
+ =0
&x² &y²
Dans cette équation, nous avons :
A = 1 , B = 0 , C = 1 ⇒ B² − 4AC = −4 < 0
L’équation de Laplace 2D est de donc de type elliptique
Equation parabolique
L’équation est parabolique si:
B² − 4AC = 0 (10.1)
Exemple 2
Equation de conduction de la chaleur 1D :
&2T &T
α =
&x² &t
Dans cette équation, nous avons :
A = 1 , B = 0 , C = 0 ⇒ B² − 4AC = 0
L’équation de conduction thermique non stationnaire est parabolique.
Equation hyperbolique
L’équation est hyperbolique si:
B² − 4AC > 0 (11.1)
Exemple 3
L’équation d’onde 1D :
& 2 &x²
=
1 &2
c² &t²
c représente la vitesse de propagation, dans cette équation, nous avons :
−1
A=1,B=0,C= 4
c² ⇒ B² − 4AC = >0
c²
L’équation d’onde est de donc de type hyperbolique
1.3 Méthodes d’approximation
d²U(x)
dx² x=0.75 = −a1 ²sin(0.75) − 4a2² sin(1.5) = f(0.75) = 0.25
Application 3.1
dU(x)
Soit à résoudre l’équation différentielle suivante = −U définie dans l’intervalle
dx
R(x) = dU(x)
+ U(x)
dx
Si U(x) est une solution exacte alors R(x) = 0 . Si on remplace U(x) par la solution
approchée on obtient :
dU(x)
U(x) = 1 + c x + c x2 = c + 2c x
1 2 1 2
dx
Alors:
R(x) = c1 + 2c2x + 1 + c1x + c2x2
On essaye de rendre ce résidu nul par un moyen quelconque. Plusieurs méthodes sont
disponibles, les plus utilisées sont :
a. Méthode de collocation par points
Nous avons deux paramètres à déterminer c1 et c2 . On suppose que le résidu s’annule
1
2
en deux points de l’intervalle [0,1] . On choisit x1 =
3
et x2 =
3
0 1
1 2
Alors : 3 3
1 4 7
R ( ) = 1 + c1 + c2 = 0
3 3 9
2 5 16
R ( ) = 1 + c1 + c2 = 0
3 3 9
La résolution de ce système conduit à : c1 = −0.931 et c2 = 0.3103
La solution approchée est donc :
U(x) = 1 − 0.931x + 0.3103x2
b. Méthode de collocation par sous domaines
On suppose que la moyenne du résidu sur deux sous intervalles s’annule de la manière
suivante :
1 5 1 7
∫20 R. dx =
+ c1 + c2 = 0
2 8 24
1
ƒ R. dx 1 7 25
= + c1 + c2 = 0
1 2 8 24
2
0 1
1
2
0,8
0,6
U(x)
0
0 0,2 0,4 0,6 0,8 1
x
Fig. 1.1 Comparaison des résultats de différentes méthodes
appliqués pour la résolution de l’équation différentielle
Application 5.1
Soit le champ de vitesses mesuré en 4 points :
x (m) V (m/s)
1. Donner une fonction d’approximation de ce champ de vitesses. 0 0
0.5 9.8
2. Déterminer les vitesses aux abscisses : 0.25, 0.75, 1.75, 2. 1 17.3
1.5 25.2
Choix de la fonction d’approximation
Choisissons une fonction d’approximation de la forme:
V(x) = a0 + a1x + a2x2 + a3x3
V(0) = a0 + a10 + a2(0)2 + a3(0)3 = a0 = 0
V(0.5) = a1(0,5) + a2(0,5)2 + a3(0,5)3 = 0,5a1 + 0,25a2 + 0,125a3
V(1) = a1 + a2 + a3 = 9.8
V(1.5) = a1(1,5) + a2(1,5)2 + a3(1,5)3 = 1,5a1 + 2,25a2 + 3,375a3
On forme le système d’équation suivant :
0,5 0,25 0,125 a1 9,8
[1 1 1 ] {a2} = {17,3}
1,5 2,25 3,375 a3 25,5
Après résolution de ce système on obtient :
a1 = 23,7
a2 = −10
a3 = 3,6
Donc :
V(x) = 23,7x − 10x2 + 3,6x3
10
Calcul des vitesses à différents abscisses
V(0,25) = 23,7. (0,25) − 10. (0,25)x2 + 3,6(0,25)3 = 5,35
V(0,25) = 23,7. (0,75) − 10. (0,75)x2 + 3,6(0,75)3 = 13,66
V(0,25) = 23,7. (1,75) − 10. (1,75)x2 + 3,6(1,75)3 = 30,14
V(2) = 23,7. (2) − 10. (2)x2 + 3,6(2)3 = 36,20
Chapitre 2 : Introduction a la méthode des éléments finis
Chapitre 2
Introduction a la méthode des éléments finis
2.1 Introduction
Pour analyser un phénomène naturel en général ou un problème d’ingénierie en
particulier, on est souvent amené à développer un modèle mathématique pouvant
décrire d’une manière aussi fiable que possible le problème en question. Le
développement d’un modèle mathématique s’appuis généralement sur quelques
postulats de base et plusieurs hypothèses simplificatrices pour aboutir à des équations
gouvernantes qui sont souvent des équations différentielles auxquelles sont ajoutées
des conditions aux limites.
2.2 Présentation de la méthode des éléments finis
La résolution analytique des problèmes mécaniques ne peut se faire que dans un
nombre de cas limité, cependant les méthodes numériques basées sur la discrétisation de
ses problèmes, présentent une alternative très efficace, souvent utilisées dans le domaine
de la mécanique pour résoudre des problèmes complexes. La méthode des éléments finis
est de toutes ses méthodes de discrétisation la plus utilisée car elle peut traiter des
problèmes de géométrie complexe, elle couvre de nombreux domaines de la physique. Les
moyens informatiques actuels (puissance des calculateurs, outils de visualisation et de
simulation) la rende facile à la mise en œuvre. La méthode des éléments finis est la
méthode la plus utilisée actuellement, son champ d’application ne cesse de s’élargir. Le
succès de la méthode est que sa formulation utilise des procédés standards qui se répètent
au cours de la résolution de problèmes de natures différentes.
Cette méthode est l’une des techniques numériques les plus puissantes. L’un des
avantages majeurs de cette méthode est le fait qu’elle offre la possibilité de développer un
programme permettant de résoudre, avec peu de modifications, plusieurs types de
problèmes. En particulier, toute forme complexe d’un domaine géométrique où un
problème est bien posé avec toutes les conditions aux limites, peut être facilement traitée
par la méthode des éléments finis.
2.3 Domaines d’application de la méthode des éléments finis
Les domaines d’application de la méthode des éléments finis sont très larges et très
variés. En général pour les champs d’application de cette méthode sont :
1. La mécanique des milieux continus solides
2. La mécanique des milieux continus fluides
12
Chapitre 2 : Introduction a la méthode des éléments finis
3. L’analyse thermique
4. L’électromagnétisme et l’électrostatique
Dans le cadre de la mécanique des milieux continus solides, on peut classer les
problèmes de la manière suivante (figure 1.2) :
Linéaires
Statiques
Non-linéaires
Dynamiques
Fig. 1.2 Classification des problèmes de la mécanique
Statique linéaire
Ce type d’analyse concerne principalement les domaines ou les matériaux élastiques
linéaires. On cherche la déformation du matériau (ε) et la contrainte (σ) pour différent
types de sollicitations.
Dynamique linéaire
La dynamique linéaire étudie les structures élastiques linéaires soumises à des efforts
cycliques (vibrations forcées) ou à des sollicitations initiales (vibrations libres). Dans ce
type d’analyses on recherche les déplacements et éventuellement les vitesses et les
accélérations qui donnent les fréquences et les modes propres(analyse modale
Les problèmes non linéaires
Il existe trois classes de problèmes non linéaires :
1. Les non linéarités géométriques : Ce type d’analyse intervient lorsque les
déplacements et les déformations ne sont plus petits. Dans ce cas la rigidité de la
structure et les efforts dépendent des déplacements (inconnus). Ce type de non
linéarité est souvent rencontré dans les études de la mise en forme des
matériaux, dans le flambage et dans le post-flambage.
2. Les non linéarités de comportement : Lorsque le comportement du matériau n’est
pas élastique linéaire, la rigidité de la structure dépend de la déformation. Le
problème devient donc non linéaire. Ce type de non linéarité est généralement
constaté dans le cas de la plasticité, la viscoplasticité et l’endommagement.
3. Les non linéarités de contact : Si au cours de l déformation les appuis changent, la
rigidité de la structure sera modifiée, le problème est donc non linéaire. Ce
problème est caractéristique de la mise en forme comme par exemple
l’emboutissage d’une tô le.
2.4 Principe de la méthode des éléments finis
La méthode des éléments finis consiste à diviser le domaine physique à traiter en
plusieurs sous domaines appelés éléments finis à dimensions non infinitésimales. La
solution recherchée est remplacée dans chaque élément par une approximation avec des
polynô mes simples et le domaine peut ensuite être reconstitué avec l’assemblage ou
sommation de tous les éléments.
Etape 1 : Formulation des équations gouvernantes et des conditions aux limites.
La majorité des problèmes d'ingénierie sont décrits par des équations différentielles aux
dérivées partielles associées à des conditions aux limites définies sur un domaine et son
contour. L'application de la MEF exige une réécriture de ces équations sous forme
intégrale. La formulation faible est souvent utilisée pour inclure les conditions aux
limites.
Etape 2 : Division du domaine en sous domaines.
Cette étape consiste à discrétiser le domaine en éléments et calculer les connectivités de
chacun ainsi que les coordonnées de ses nœuds. Elle constitue ainsi la phase de
préparation des données géométriques.
Etape 3 : Approximation sur un élément.
Dans chaque élément la variable tel que le déplacement, la pression, la température, est
approximée par une simple fonction linéaire, polynomiale ou autres. Le degré du
polynô me d'interpolation est relié au nombre de nœuds de l'élément. L'approximation
nodale est appropriée. C'est dans cette étape que se fait la construction des matrices
élémentaires.
Etape 4 : Assemblage et application des conditions aux limites.
Toutes les propriétés de l'élément (masse, rigidité,...) doivent être assemblées afin de
former le système algébrique pour les valeurs nodales des variables physiques. C'est à ce
niveau qu'on utilise les connectivités calculées à l'étape 2 pour construire les matrices
globales à partir des matrices élémentaires.
Etape 5 : Résolution du système global :
Le système global peut être linéaire ou non linéaire. Il peut définir soit un problème
d'équilibre, de valeurs critiques ou de propagation. Le problème d’équilibre concerne les
cas statiques et les cas stationnaires. Dans un problème de valeurs critiques, on
s’intéresse aux fréquences et aux modes propres de vibrations du système physique
étudié. Les problèmes de propagations, concernent les cas transitoires dans lesquels
sont déterminées les variations dans le temps des variables physiques. Les méthodes
d'intégration pas à pas conviennent mieux pour ce type de problème. Les plus utilisées
sont : méthode des différences finies centrales, méthode de Newmark, méthode de
Wilson. A ces méthodes doivent être associées des techniques d'itération pour traiter le
cas non linéaire. La plus fréquente est la méthode de Newton Raphson.
2.5 Formes classique des éléments
Il existe plusieurs formes d’éléments classiques correspondant à des domaines à une,
deux ou trois dimensions. Chaque type d’élément est identifié par un nom précisant sa
forme et par le nombre de nœuds géométrique qui le composent.
V1
V 1V 2 V2
V1 V2
(1D) frontière un point (2D) frontière une courbe (3D) frontière une surface
U(x)
Uexa(x)
ui ui+1
xi xi+1
Fig. 5.2 Principe de l’approximation sur un élément
On suppose que l’erreur e(x) s’annule pour certaines abscisses xi tel que :
Ues(xi) = U(xi) (5.2)
Soit alors :
Ues(xi) = U(xi) = a0 + a1xi (6.2)
Et :
Sous forme matricielle:
Chapitre 2 : Introduction a la méthode des éléments finis
1 xi
[ 1 x ] (a0) = ( Ues(xi) ) (8.2)
a (
i+1 1 U
s e xi+1)
De la forme:
1 x1 −1 1 x2 −x1 (24.2)
[ ] = [ ]
1 x2 x2 − x1 −1 1
Alors :
1
U(x) = x2 −x1 u1 (25.2)
〈1 x 〉 [ ( )
x2 − x1 −1 1 ] u2
Ou bien:
x −x x − x1 u1
U(x) = 〈 2 (26.2)
〉( )
x2 − x1 x2 − x1 u2
Ou encore :
x2 − x
U(x) = .u x − x1 (27.2)
1 + .u 2
x2 − x1 x2 − x1
De la forme :
u1 (28.2)
U(x) = 〈N (x) N (x)〉 ( ) =< N(x) > (u)
1 2 u2
Soit alors :
x2 − x
N (x) = (29.2)
1
x2 − x1
Chapitre 2 : Introduction a la méthode des éléments finis
x − x1
N (x) = (30.2)
2
x2 − x1
Pour x = x1
x2 − x1
N (x ) = =1
1 1
x1x−
2 −xx1
1
(31.2)
N (x ) = =0
2 1
x2 − x1
Pour x = x2
x2 − x2
N (x) = =0
1
xx22 −
− xx1
1
(32.2)
N (x) = =1
2
x2 − x1
On peut écrire que :
N (x ) = ð 1i=j (33.2)
i j ij
= {
0i≠j
Lorsque le nombre de nœuds (n) est grand, la construction de la fonction
d’interpolation N(x) devient difficile. La méthode d’approximation nodale par sous
domaines simplifie l’expression de U(x). Elle consiste à partitionner le domaine d’étude
(Ω) en un ensemble de sous domaines (Ωe) et à définir sur chaque sous domaine (Ωe)
une approximation nodale en fonction des nœuds du sous domaine. Pour (M) ∈
(Ωe) U(x) = ∑n Ne(x)Ue = NeUe . (n) est le nombre de nœuds de l’élément(Ωe) , Ue
i=1 i i n n
représente les déplacements des nœuds de l’élément. Les (Ωe) sont appelés les éléments,
xi les coordonnées nodales et Ui = Ui(xi) les variables nodales.
Application 1.2
Soit à approcher une fonction exacte Uexa(x) définie sur un domaine (V) (figure 4.2). On
choisit un ensemble composé de (n) points sur le domaine (V). Ces points sont appelés
nœuds géométriques. Ils peuvent coïncider avec les nœuds d’interpolation. On remplace
le domaine (V) par un ensemble d’éléments (Ve) de forme relativement simple.
U(x)
Uexa(x) u4
u2
u3
u1
x1 x2 x3 x4
V
Fig. 6.2 Définition de la géométrie des éléments
20
Chapitre 2 : Introduction a la méthode des éléments finis
Alors :
U1(x1) = N1(x1). u1 + N2(x1). u2 = 1. u1 + 0. u2 = u1 U1(x2)
= N1(x2). u1 + N2(x2). u2 = 0. u1 + 1. u2 = u2
Elément 2
Alors :
U2(x2) = N2(x2). u2 + N3(x2). u3 = 1. u2 + 0. u3 = u2 U2(x3)
= N2(x3). u2 + N3(x3). u3 = 0. u2 + 1. u3 = u3
Elément 3
Définit sur le domaine (V3) : x3 ≤ x ≤ x4
U3(x) = N3(x). u3 + N4(x). u4
N3 et N4 sont des fonctions linéaires qui vérifient la relation (27.2).
x4 − x
N (x) =
x4 − x3 ⇒ N3 (x3 ) = 1 et N3 (x4 ) = 0
3
x − x3
N3(x) =
x4 − x3 ⇒ N4 (x3 ) = 0 et N4 (x4 ) = 1
Alors :
U3(x3) = N3(x3). u3 + N4(x3). u4 = 1. u3 + 0. u4 = u3 U3(x4)
= N2(x4). u3 + N3(x4). u4 = 0. u3 + 1. u4 = u4
Application 2.2
Pour approcher une fonction U(x) définie sur un domaine [0,1] on utilise la fonction
d’approximation de la forme U(x) = a0 + a1x + a2x2 . Si les valeurs de cette fonction
Aux points x1 = 0 , x2 = 1
et x3 = 1 nous avons :
2
Si on note :
1 x1 x12
[X] = [1 x2 x22]
1 x3 x32
Alors :
–1
1 x x x2 − x x 2 −(x2 − x 2) (x − x )
1 1 2 3 32 3 2 3 2
[1 x2 x12]
2
= 2
[−(x1x − x3x ) 2 2
(x − x ) 2
−(x3 − x1)]
det[X] 3 1 3 1
1 x3 x2 x x2 − x x 2 −(x2 − x 2) (x − x )
3 1 2 21 2 1 2 1
2
1 x1 x1
det[X] = det [1 x2 x2 ] = 1. (x2x2 − x3x2) − x1(x2 − x2 ) + x2(x3 − x2)
2 3 2 3 2 1
1 x3 x32
det[X] = x2x2 − x3x2 − x1x2 + x1x2 + x3x2 − x2x2
3 2 3 2 1 1
1 12 1 1
det[X] = . 1² − 1. ( ) − 0.1² + 1. (0)2 . (0)2 =
2 2 2 4
−
1 2 2
1 1 3 1
2
P1(x) = 1 1
. (1)² − 1. ( ) ) − x ((1)² − ( ) + x (1 − ) − x + x²
( 2 ) 4 4 2
2 2 =
2
Chapitre 2 : Introduction a la méthode des éléments finis
x
4
Finalement on aboutit à l’expression de la fonction d’approximation U(x) :
u1
U(x) =< N1(x) N2(x) N3(x) > { 2} u
u3
U(x) = (1 − 3x + 2x²). u1 + (4x − 4x²). u2 + (−x + 2x²). u3
2.7.2 Elément fini bi dimensionnel (2D)
On utilise avec une grande facilité la méthode des éléments finis pour résoudre
des problèmes à deux dimensions pour différents matériaux et même pour des
géométries et des contours complexes. Pour les problèmes à deux dimensions on utilise
des éléments triangulaires ou rectangulaires.
y
y
2 2 3
x
x
1 4
1 3
i
k
j
k
i
y j
x
Fig. 8.2 Fonction d’interpolation d’un élément triangulaire à deux dimensions
Pour x = xi et y = yi = i
Pour x = xj et y = yj = j
Pour x = xk et y = yi = k
Si on remplace dans l’équation (34.2) on obtient le système d’équation suivant:
i = α1 + α2xi + α3yi (36.2)
{ j = α1 + α2xj + α3yj
k = α1 + α2xk + α3yk
La résolution de ce système permet de déterminer les coefficients de la fonction d’interpolation:
N = 1 [a + b x + c y] (43.2)
j
2A j j j
1 (44.2)
Nk = [ak + x + y]
2A bk ck
Et :
ai = xjyk − xkyj aj = xkyi − xiyk ak = xiyj − xjyi
bi = yj − yk bj = yk − yi bk = yi − yj
c i = xk − x j cj = xi − xk ck = xj − xi
1 2
Fig. 9.2 Elément barre à deux nœuds.
s
(0,1) y 3
3
2
1
1 2 r
x
(0,0) (1,0)
La transformation () définit les coordonnées (x) d’un point de l’élément réel en fonction
des coordonnées (x) de l »élément de référence :
∶ r x = x(r) (57.2)
2.9.1 Intérêt des éléments de référence
L’élément de référence permet de remplacer la détermination des fonctions
d’interpolation sur l’élément réel par celles sur l’élément de référence à cause de sa
forme très simple.
2.9.2 Eléments de référence classiques
En fonction de la dimension de l’élément, il existe plusieurs types d’élément de référence
comme par exemple :
Chapitre 2 : Introduction a la méthode des éléments finis
r
r r
-1 0 1
-1 0 1 -1 0 1 −1 1
3 3
Linéaire (2) Quadratique (3) Cubique (4)
1 2 1 2 r
3
1 2
(0,0) (1,0) r
1
(0,0) ( ,0) (1,0) (0,0) 1
2 ( ,0)
2
( ,0) (1,0)
3 3
s s
s
1 1
(0,1) (1,1) (− , 1) ( , 1)
(−1,1) (−1,1) 3 3 (1,1)
(1,1)
1
1 (1, )
(−1, ) 3
3
r 1 1 r
(−1, − ) (1, − )
(1,0)
r 3 3
(−1,0)
(−1, −1) (1, −1)
(0,0) (1,0) 1 1
(−1, −1) (1, −1) (− , −1) ( , −1)
3 3
Linéaire (4)
Quadratique (8) Cubique (12)
Eléments de référence à trois dimensions tétraédriques
(0,0,1)
(0,1,0)
(0,0,0) s s s
(1,0,0) r r r
Linéaire (4) Quadratique (10) Cubique (16)
Eléments de référence à trois dimensions prismatiques
(0,0,1) (0,1,1)
(1,0,1)
s s
s
(0,0, −1) (0,1, −1)
r r r
(1,0, −1)
(−1, −1,1) (−1,1,1)
(−1,1, −1)
r
(1, −1, −1) (1,1, −1) r r
u(r) = Σ Niui =
N(r)un
30
(58.2)
31
Les fonctions Ni(r) sont composées de sommes de termes polynomiaux.
p
(59.2)
u(r) = (r)a = Σ
j(r)aj
j=1
6 5
1 2 r
4
Fig. 12.2 Eléments de référence triangulaire quadratique à 6 nœuds
Pour un élément de référence quadrangle à 8 nœuds, on choisi comme polynô me
d’interpolation la fonction :
u(r, s) = a0 + a1r + a2s + a3rs + a4r² + a5s² + a6s²r + a7r²s
4 7 3
8 6
r
1 5 2
On note : ⋯
Etapes de la construction de N
1. Choix du polynô me (le nombre de terme dépend selon le cas du type de l’élément
et de son nombre de nœuds).
2. Détermination de la matrice n des valeurs de la base polynomiale aux nœuds.
Application 3.2
On se propose de déterminer les fonctions d’interpolation N(r) pour le cas d’un élément
quadrilatère isoparamétrique à 4 nœuds.
s
2
(−1,1)
(1,1) y 3
4 3
r 4
1 2 1
(r1) 2
1 (r1) ⋯ p(r1)
⋮ ⋮
=
n ⋮ ⋮
L1(rn) 2(rn) ⋯ p(rn)l
Au nœud 1 : (r, s) = (−1, −1)
= [1 −1 −1 1 ]
= [1 1 −1 −1 ]
1 1 1 1 1
–1 −1 1 1 −1 ]
N(r) = (r) = [ 1 r s rs ] [
n 4 −1 −1 1 1
1 −1 1 −1
Soit :
1
N1 = (1 − r)(1 − s)
14
N2 = (1 + r)(1 − s)
4
1
N3 = (1 + r)(1 + s)
4
1
N4 = (1 − r)(1 + s)
4
Application 4.2
On se propose de déterminer les fonctions d’interpolation N(r) pour le cas d’un élément
poutre.
-1 0 1
1 2 r 1 2
x
0x2
x1 l’élément
1. Choix de la base polynô miale : Pour poutre nous avons deux degrés de
liberté dans chaque nœud (1 translation + 1 rotation). Soit en tout quatre degrés
de liberté par élément :
u1
f du h
¦( ) ¦
un = dr 1
I u2 I
¦ du ¦
L( dr ) 2 l
On choisit la base polynô miale suivante :
=[1 r r² r3 ]
Et :
d
=[0 1 2r 3r² ]
dr
4. Détermination de la matrice n des valeurs de la base polynomiale aux nœuds :
Nous avons :
un = na
Ou bien :
u1 F (r1) 1
f du h d a 1 r1 r2 r3 a
¦( ) ¦ ¦ (r )¦ a 1 1 1 a 1
2 2
dr 1 ¦ dr 1 ¦ { } = 0 1 2r1 3r12 { }
u =
I du2 I ¦ (r2) ¦ a3a 1 r2 r 2 r23 a3
2 a
¦ ( ) ¦ ¦d ¦ L0 1 2r 2 3r22l 4
L dr 2 l (r2)
l
Ldr
4
Au nœud 1 : r = −1
= [1 −1 1 −1 ]
d
=[0 1 −2 3 ]
Au nœud 2 : r = 1 dr
= [1 1 1 1]
d
=[0 1 2 3]
dr
Ainsi :
1 r1 r12 r13 1 −1 1 −1
0 1 2r1 3r2 0 1 −2 3
n = r2 r22
1 [
r23 = 1 1 1 1]
1
L0 1 2r2 3r22l 0 1 2 3
5. Inversion de n :
2 1 2 −1
1 −3 −1 3 −1 ]
n –1.
= [
4 0 −1 0 1
1 1 −1 1
6. Calcul de N(r)
2 1 2 −1
1 −3 −1 3 −1 ]
N(r) = (r) –1
= [ 1 r r² r3 ] [
n 4 0 −1 0 1
1 1 −1 1
Soit :
1
N1 = (1 − r)(1 − s)
4
1
N2 = (1 + r)(1 − s)
41
N3 = (1 + r)(1 + s)
41
N4 = (1 − r)(1 + s)
4
Chapitre 3 : Élément fini à une dimension (1
D)
Chapitre 3
Élément fini à une dimension (1 D)
3.1 Introduction
La méthode des éléments finis consiste à diviser une région (domaine) unidirectionnelle
en éléments linéaires puis développer une équation pour chaque élément. Cette
procédure sera par la suite généralisée et appliquée sur tout le domaine, pour pouvoir
produire une équation continue pour toute la région constituée d’éléments linéaires.
1 2 3 4 5 6
Alors:
i = a1 + a2xi
=a +a x (4.3)
j 1 2 j
i +( j
L L
L’expression de la relation (8.3) représente la forme standard de la fonction
d’interpolation. Les valeurs nodales et
i
sont
j
multipliées par des fonctions linéaires
= [N]{} (10.3)
Avec :
0
0 1
N (x) = xj − x (14.3)
i xj − xi
Et :
x − xi
N (x) = (15.3)
j
Considérons l’exemple précédant :
xj − xi
1 2 3 4 5 6
40
Elément 3 :
x = 7.2 xi = 6.5 xj = 7.5 i = 0 j = −15
(3)
( ) 7.5 − 7.2 3.6 − 3
7.2 = ( ) . 64 + ( ) . 53 = 56.3
1 1
Elément 4 :
x = 1.8 xi = 0.5 xj = 3 i = 64 j = 53
d dNi dN −
= . (e) + j . (e) j i
dx dx i j = L
dx
Elément 1 :
x=0 xi = 0 xj = 2 i = 60 j = 42
d 42 − 60
= = −9
dx 2
Elément 2 :
x = 3.6 xi = 3 xj = 4.5 i = 28 j = 36
Elément 3 : d 36 − 28
= = 5.33
dx 1.5
x = 7.2 xi = 6.5 xj = 7.5 i = 0 j = −15
Elément 4 : d −15 − 0
= = −6
dx 2.5
x = 1.8 xi = 0.5 xj = 3 i = 64 j = 53
Elément 5 : d 53 − 64 dx 1
=
= −11
x = 2.2 xi = 1 xj = 3 i = 60 j = 70
d 70 − 60
= =5
dx 2
Application 2.3
Soit un élément linéaire à deux nœuds (i) et (j) (figure) et soit une fonction
d’interpolation linéaire tel que : (x) = a1 + a2x , avec les conditions aux limites
suivantes : (xi) = i et (xj) = j
Ni(x) et Nj(x).
o
xi L
x˙
xj
(x) = a1 + a2x
Conditions aux limites du problème
(xi) = i
Et:
(xj) = j
L’application des conditions aux limites conduit au système d’équations suivant:
i = a1 + a2xi
{
j = a1 + a2xj
La résolution de ce système conduit à :
ixj − jxi ixj − jxi
a1 = =
xj − xi L
Et :
j − i j − i
a2 = =
x j − xi L
Si on remplace dans l’expression de (x) on obtient :
: L
i xj − j (xj − x) L
(x) )x
j xi −i
= i =
De la forme L +(
x
+ j
−
x
i
)
L
(x) = i. Ni(x) + j. Nj(x)
Démontrons que :
Ni(x) + Nj(x) = 1
(xj − x) (x − xi) (xj − xi) L
N (x) + N (x) = + = = =
i j
L L L L
Démontrons que :
dNi(x) dNj(x)
=0
+
dx dx
dNi(x) dNj(x) −1 1
+ = + =0
dx dx L L
Application 3.3
Pour étudier la distribution de la température dans un fil, on utilise un élément (1D)
pour approximer la fonction T(x). Les températures aux nœuds (i) et (j) sont
respectivement 120 et 90°C. (figure).
1) Déterminer les températures aux points d’abscisses : 3, 4, 5.
dT(x)
2) Déterminer les gradients de températures aux mêmes points.
ds
120° C
T(x)
90° C
i j
o
3 cnL
x
7 cn
On utilise une interpolation linéaire avec un élément fini linéaire à deux nœuds
T(x) = Ni(x). Ti + Nj(x). Tj
Tel que
xj − x
Ni(x) =
xj − xi
Et :
x − xi
N (x) =
j
x j − xi
La longueur L de l’élément est
L =7−3=4N
(7 − 3.4) (3.4 − 3)
T(3.4) = . 100 . 30 = 93 °C
7−3 + 7−3
(7 − 5.2) (5.2 − 3)
T(5.2) = . 100 . 30 = 61.5 °C
7−3 + 7−3
dT(x) −Ti + −100 + 30
= −Ti + = = −17.5 °/N
dx Tj xj − = T j 4
xi L
Les concepts de base des fonctions d’interpolation déjà développé dans le chapitre
précédant sont généraux et peuvent être utilisé pour résoudre des problèmes de
mécanique des solides régis par des équations aux dérivées partielles. Utilisons la
méthode des éléments finis (MEF), pour développer une solution approximative de
l’équation différentielle unidirectionnelle définie sur l’intervalle [0,H] :
d² (16.3)
+Q=0
D
Avec les conditions aux limites : dx²
(0) = 0 (17.3)
(H) = K (18.3)
La relation (16.3) est applicable à des problèmes de mécanique, comme par exemple
l’étude de la flexion d’une poutre quand le moment de flexion est connu. La résolution
de ce problème est faite grâ ce à la méthode des éléments finis en utilisant dans ce cas, la
formulation de Galerkine. Cette formulation est basée sur l’évaluation de l’intégrale
résiduelle qui permet de produire une équation nodale qui sera appliquée d’une
manière progressive pour générer un système algébrique d’équations linéaire. Pour
résoudre l’équation (16.3) on adopte le maillage qui suit et qui est composé de deux
éléments linéaires :
(e) (e+1)
r s t
Fig.3.3 Maillage composé de deux éléments linéaires
Considérons l’équation résiduelle du nœud interne (s), les équations des autres nœuds
seront par la suite déduites de la même manière. L’interpolation linéaire sur les deux
éléments (e) et (e+1) donne :
(e) = Nr(e). r + Ns(e). s (19.3)
Nr et Ns représentent les fonctions de forme sur les nœuds (r) et (s) de l’élément (e) tandis que
r et s sont les valeurs nodales de la fonction à évaluer. Nous savons que :
(e) x − xr
N = (20.3)
s
xs − xr
Alors :
(21.3)
dNs(e) = 1
dx L
d(e) = 1 ( (e) + (e)) (22.3)
dx L r s
Et:
(e+1)
= Ns(e+1). s + Nt(e+1). t (23.3)
Ns et Nt représentent les fonctions de forme sur les nœuds (s) et (t) de l’élément (e+1) et s et
t sont les valeurs nodales de la fonction à évaluer.
xt − x
N (e+1) = 1 (24.3)
s
xt − xs
dNs(e+1) 1 (25.3)
=−
dx L (26.3)
d (e+1)
= (−s (e+1)
+ t (e+1)
)
dx L
Evaluons le résidu Rs au nœud interne (s) par la méthode de Galerkine et prenons comme
fonction de pondération la fonction de forme Ns(e) alors :
(e) (e+1) H d² (27.3)
0
Rs = Rs + Rs = − ∫ Ns(D + Q)dx
dx2
Avec :
xs
d² (28.3)
Rs(e) = − ∫ Ns(D
2
+ Q)(e)dx
xr dx
xt
(e+1) d² (29.3)
Rs = − ∫ Ns(D (e+1)dx
xs + Q)
Sachant que : dx2
d d
d² dNs (30.3)
d
(Ns ) = Ns +
dx dx dx2 dx dx
Et:
d² d d dNs
d (31.3)
Ns 2
= (Ns )−
dx dx dx dx dx
Donc :
xs
dNs d (32.3)
d(e) x
xs
d²
− ∫ Ns(D )(e)dx = − [DNs ] s + ∫ (DNs )(e)dx
xr dx2 dx xr
xr dx dx
De même:
xt
d
d(e+1) x
xt
dNs d 33.3)
(
− ∫ Ns(D ) (e+1)
dx = − [DNs ] t + ∫ (DNs )(e+1)dx
xs dx xs
x dx dx
dx2
s
Si on remplace les équations (14.2) et (15.2) dans la relation (9.2) on obtient:
d(e) x xs dNs d xs
(34.3)
Rs = − [DNs s
]x + ∫ (DNs )(e)dx − ∫ (NsQ)(e)dx − d(e+1) x
[DNs ]xt
dx r
xr dx dx xr dx s
xt dNs d xt
[ (
xr xs − xr L2 r
L 2 2 2L 2
xr
Donc:
D QL (40.3)
d(e) ]
(e) + +)−
Rs = − [D x=xs s 2
dx (−
xt
dNs d xs
1 1 D L r
∫D dx = ∫ −D ( ) (− + )dx = ( − )t
dx dx L s t L s
xs xr
L
xt xs
xt − x Q x² xt Q x t² xs 2 Q QL
∫ NsQdx = Q ∫ ( ) dx [xtx − ]x = (xt² − − (xtxs − )) = (xt − xs)2 =
=
xs xr xt − xs L 2 s
L 2 2 2L 2
s L
Donc:
D QL
(e+1) d(e+1) ] + −)−
Rs = [D x=xs t 2
Et en fin : dx (
(41.3)
Rs = [D D QL D QL
d(e+1) ] d(e) ] (42.3)
− + −)− + +)−
x=xs x=xs t s
dx [D dx 2 2
( (−
L s L r
Après arrangement des termes de cette relation on obtient:
Rs = [D D QL D QL (43.3)
d(e+1) ] − d(e) ] + −)− + +)−
x=xs x=xs t s
2 2
dx [D dx ( (−
L s L r
d
La valeur du terme [D (e+1)] − [D d
dx x=xs (e) x=xs sur le nœud (s) tend vers zéro et peut
] dx
être négligé. Il est généralement utiliser dans l’étude du raffinement du maillage. Ainsi la
relation (43.3) devient :
Rs = D
(e+1) (e+1) (e) QL(e) (44.3)
(s− )t − QL + D (− + ) −
L 2 L r 2
Soit après arrangement :
(e) (e)
Rs = − ( D (e) (e+1) (e+1) (e+1) QL (45.3)
L ) + [( D ) + (D )] − ( D ) t − QL −
r L L s L 2 2
Si on effectue un changement de variable sur les numéros des nœuds, l’expression finale
du résidu est donnée comme suit:
(s−1)
Rs = − ( D (s−1) (s) (s) (s) (s−1) (46.3)
L ) + [(D ) + (D )] − ( D ) s+1 − QL − QL =0
s−1 L L s L 2 2
(e) (e+1)
r s t
(s-1) (s+1)
Fig.4.3 Numérotation des nœuds du maillage
Application 4.3
Déterminer les valeurs approximatives de la flèche d’une poutre simple (figure) dont les
extrémités sont sollicitées par des moments concentrés par la méthode des éléments
finis. La poutre est renforcée au milieu par une barre d’acier
EI=2,4.1010 N.cm² EI=4.1010 N.cm²
106 N/cm
106 N/cm
L=800 cm
Etape 1:(Maillage)
La poutre est assimilée à une barre (1D). On place les nœuds la où il y’a un changement
de section.
M(x) M(x)= 106 N/cm
1 2 3 4 5 x
Etape 2:(Conditions aux limites)
Deux appuis simples aux extrémités de la poutre (nœuds 1 et 5). Les déplacements
verticaux sont nuls.
y1 = y5 = 0
yi représente le déplacement vertical de la poutre (flèche ou déformée de la poutre).
Etape 3:(Modèle mathématique)
La flexion de cette poutre est modélisée par l’équation de la flexion simple suivante :
d²
EI − M(x) = 0
dx²
Le tableau ci-dessous résume les caractéristiques géométriques de la poutre:
(e) D=EI Q= M(x) L
1 2,4.1010 -106 200
2 4.1010 -106 200
3 4.1010 -106 200
4 2,4.1010 -106 200
Les grandeurs Q et L sont constantes pour toute la grille, la relation devient sous sa
forme simplifiée (46.3) :
(5)
+ (D(3) + D(4)). y − D(4). y
(4)
R4 = − QL = 0
L
−2,4. 1010y + (−2,4. 1010 + 4. 1010). y − −2,4. 1010. y
3 4 5
R4 = − (−106) = 0
200
R4 = −2y3 + 3,2. y4 − −1,2. y5 + 2 = 0
On obtient le système d’équations à 3 inconnues suivant
−1,2y1 + 3,2. y2 − 2. y3 + 2 = 0
{ −2y2 + 4. y3 − 2. y4 + 2 = 0
−2y3 + 3,2. y4 − 1,2. y5 + 2 = 0
Si on applique les conditions aux limites (y1 = y5 = 0) on obtient le système :
3,2. y2 − 2. y3 = −2
{−2y2 + 4. y3 − 2. y4 = −2
−2y3 + 3,2. y4 = −2
Après résolution on trouve :
y2 = −2.50 cm
{y3 = −3.00 cm
y4 = −2.50 cm
Une fois les valeurs nodale de la flèche (y2, y3, y3) connues, on peut déterminer la
déformée de la poutre en n’importe quel point en utilisant une fonction d’interpolation
linéaire de la flexion de cette poutre. On se propose de déterminer les déformées aux
abscisses (x = 300 cm) et (x = 500 cm).
Le point x = 300 cm est situé entre les nœuds 2 et 3. On considère l’élément 2
d’équation :
x3 − x x − x2
=( ) . y2 + ( ) . y3
y(2) = N2 (2)
. y2 + N3 (2). 3 x3 − x2 x3 − x2
y
1 2 3 4 n n+1
50
D QL
Rs
(e)
= − [D d (e)
]x=xs + +)−
s 2
Et:
dx (−
L r
D QL
d(e+1) ] + −)−
Rs(e+1) = [D x=xs t 2
dx (
L s
Et :
{f}(e) = ƒ1 i (62.3)
{ }
ƒ2 j
Application 5.3
Soit le système suivant composé de trois éléments linéaires à deux nœuds. On donne les
matrices de rigidités élémentaires [K](e) ainsi que les vecteurs forces élémentaires
{f}(e). Il est demandé de déterminer la matrice de rigidité globale [K] et le vecteur force
global {f} .
Maillage
Nous adoptons le maillage suivant:
1 2 3 4
Les matrices de rigidité élémentaires
1 −1 1 −1 1 −1
[K](1) = 3.4. 103 [ ] [K](2) = 1.5.103 [ ] [K](3) = 2.7.103 [ ]
−1 1 −1 1 −1 1
{f}(1) = −103 1 1 1
{ } {f}(2) = −103 { } {f}(3) = −103 { }
1 1 1
Assemblage
Pour chaque élément on place la numérotation correspondante. La matrice de rigidité
globale [K] à pour dimensions (3x3) et le vecteur force global {f} est de dimensions
(3x1). L’assemblage est réalisé en incorporant les matrices de rigidités élémentaires [K]
(e) ainsi que les vecteurs forces élémentaires {f}(e) dans la matrice de rigidité globale
[K] et dans le le vecteur force global {f} en respectant l’ordre et la numérotation des
nœuds. Les éléments d’interconnexion sont ajoutés et le reste de la matrice globale [K]
est complété par des zéros.
Matrices de rigidités élémentaires
1 2 2 3 3 4
1 −1 1 1 −1 2 1 −1 3
[K](1) = 3.4. 103 [ ] [K](2) = 1.5.103 [ ] [K](3) = 2.7.103 [ ]
−1 1 2 −1 1 3 −1 1 4
+ 1 12
11 21
{f} = −103 { } = −103
1+1 3 {2 }
1 4 1
Application 6.3
Considérons le même exemple de l’application 3.3 et déterminons les valeurs la flèche
de la poutre.
L=800 cm
Caractéristique de la poutre
1 2 2 3
−1 11 2 −2 1
−1 2 1,2 −1,2
[K](1) = 2. 108 [ ] = 108 [ ] 8
[K](2) = 1,2. 10 [ ] = 108 [ ]
−1 1 2 −2 2 −1 1 3 −1,2 1,2
Matrice de rigidité globale : dimension (5x5)
1 2 3 4 5
1, 2
F−1, 2 −1, 2 0 0 0 1, 2 −1, 2 0 0 0
1, 2 + 2 −2 0 F−1, 3, 2 −2 0 01
1 2
0 12
[K] = 108 ¦ 0 −2 2+2 0 ¦ 3 = 108 ¦ 0 −2 4 −2 0¦
¦ 0 0 −2
−2 2 + 1, 2 −1, 2¦ 4 ¦ 0 0 −2
L 0 0 0 −1, 2 1, 2 l 5 L 0 0 0 3, 2 −1, 2¦
−1, 2 1, 2 l
1 L/2
2 L/4 3 L/2 4
[K](1) [ ] = 4. 103 [ ]
= L
[ ] = L −1 1 2000 [ −1 1
2 −1 1 −1 1
[K](2)
E(2A) 1 −1 8EA 1 −1 8.2. 105. 10 1 −1
= [ ]= [ ]= [ ] = 8. 10 3[ 1 −1]
L −1 1 L −1 1 2000 −1 1 −1 1
4
EA
[K](3) = 1 −1 ] = 2EA [ 1 −1] = 2.2. 105. 10 [ 1 −1] = 2. 10 3[ 1 −1]
[
L −1 1 L −1 1 2000 −1 1 −1 1
2
La matrice de rigidité globale (assemblage)
[K] = [K](1) + [K](2) + [K](3)
4 −4 0 0
3
−4 12 −8 0
[K] = 10 [ ]
0 −8 10 −2
0 0 −2 2
Calcul des déplacements inconnus aux nœuds 2 et 3
Nous avons :
{P} = [K]. {u}
P21 4 −4 0 0 u1
= 103 −4 12 −8 0 u2
[ ]{ }
{ } 0 −8 10 −2 u3
P3
P4 0 0 −2 2 u4
Les déplacements sont nuls au niveau des encastrements
u1 = u4 = 0
Donc :
−4. 103u2 = P1 (1)
2. 103u2 − 8. 103u3 = P2 (2)
−8. 103u2 + 10. 103u3 = P3 (3)
L −2. 103u3 = P4 (4)
P2 = P = 10 KN
P3 = 0 (Pas de chargement)
P1 et P4 représentent les réactions au niveau de l’encastrement (nœuds 1 et 4).
Considérons les équations (2) et (3) :
2. 103u2 − 8. 103u3 = 104
{
−8. 103 u2 + 10. 103 u3 = 0
Après résolution de ce système on obtient :
U = 1.7857 NN
{U32 = 1.4286 NN
Vérification :
P = −(P1 + P4) = −(7.1428 + 2.8572) = 10 KN
Chapitre 4 : Élément à forces
axiales
Chapitre 4
Élément à forces axiales
1.4 Introduction
La méthode des éléments finis est applicable dans l’analyse des structures discrètes
(poutres, treillis et charpentes) et des structures continues (plaques et coques) qui
peuvent doivent être analysé par la théorie de l’élasticité. Ces structures sont
généralement analysées grâ ce à plusieurs méthodes. Parmi ces méthodes on peut citer la
méthode énergétique basée sur la minimisation de l’énergie potentielle.
2.4 Modèle uni directionnel
Le maillage utilisé par ce type de structure comportant des éléments et des membres à
forces axiales est similaire est un maillage uni directionnel basé sur des éléments
linéaires à deux nœuds composés de segments de droites. Pour les éléments et les
membres à forces axiales l’effort appliqué à la structure est coïncide avec son axe
(figure 1.4).
Fa
(1) (2)
(3)
1 2 3 4
p : de nombre nœuds
L’énergie de déformation est donnée par la relation suivante :
ssss (4.3)
(e) = ƒ
v 2 dv
D’après la loi de Hooke nous avons :
ss = E. ss (4.4)
Si on remplace (4.4) dans (4.3) on obtient :
ss
² (4.5)
(e)
= dv
2. E
²
ƒ E. (4.6)
ss
v dv
2
(e) = ƒ
v
Pour trouver une expression de l’énergie de déformation du membre à forces axiales
considéré en fonction de son déplacement, on doit évaluer les intégrales des relations
(4.5) et (4.6). Le modèle adopté pour les membres à forces axiales est un segment de
droite (figure 3.4).
y
Ui Uj
x
i L, A, j
v 2 dx v 2 dx v dx v2
Sachant que :
dv = A. ds (4.13)
Puisque la section A est constante et sachant que d’une manière générale nous avons :
L L (4.14)
ƒ ƒ(x) dx = ƒ ƒ ƒ(x) dAdx = A ƒ ƒ(x) dx
Alors : v 0 Æ 0
S S
(e) AE S dU dU AE (4.15)
= ƒ ( ) ² dx − AE T ƒ ( ) dx + (. T)² ƒ dx
2 0 dx 0 dx 2 0
L’étape finale est le choix d’une fonction d’interpolation pour le déplacement
élémentaire. Soit la fonction linéaire suivante :
(xj − x) xi
x−
(4.16)
U= . ui + ( ) . uj
L L
Pour l’élément linéaire choisi, nous avons :
xi = 0 et xj = L , donc :
dU −ui + uj
= (4.17)
dx L
dU
On remarque que le terme ( ) est constant, donc si on remplace (4.16) dans (4.15)
ds
nous obtenons :
2 AE
AEL dU dU (. (4.18)
( ) − AE TL ( ) +
(e)
= 2 dx dx
T)2
2
Si on substitue (4.17) dans (4.18) on obtient l’équation finale de l’énergie de
déformation pour un membre à force axiale écrite en fonction des déplacements nodaux.
AE
(e) = (U2 − U U AEL (4.19)
+ U2) − AE T(−U + U ) + (. T)2
i i j j i j
2L 2
Dans le cas où la structure est composée de plusieurs éléments on peut déterminer les
valeurs des forces axiales qui agissent sur chaque élément à partir des déplacements
nodaux.
S(e) = ss. A (4.20)
Pour un milieu élastique, la loi de Hooke stipule que :
ss = E. ss (4.21)
Alors :
60
2A A
Maillage
On choisit le maillage suivant composé de 3 éléments linéaires à deux nœuds :
(1) (2) (3)
=Σ (e)
− Σ PiUi
e=1 i=1
U1 = 0
{U2 = 1.7857 NN
Le milieu de l’élément (1) correspond à l’abscisse : x3 = 500 mm. Soit la fonction linéaire
d’approximation:
U(x) = N1. u1 + N2. u2 = ( x2 − x ) . u1 + ( x − x1 ) . u2
x2 − x 1 x2 − x 1
500 − 0
U(500) = ( ) . 1.7857 = 0.8928 NN
1000
Elément (2) : les nœuds i=3 et j=4
U3 = 1.4286 NN
{ U4 = 0
Le milieu de l’élément (3) correspond à l’abscisse : x3 = 2000 mm.
Soit la fonction linéaire d’approximation:
U(x) = N3. u3 + N4. u4 = ( x4 − x ) . u + ( x − x3 ) . u
3 4
x4 − x 3 x4 − x 3
2500 − 2000
U(500) = ( ) . 1.4286 = 0.7143 NN
1000
Application 2.4
Soit le système à forces axiales suivant (figure). Sachant que le coefficient de dilatation
thermique est = 11.10-6 /°C , le module de Young E = 10 7 N/cm² et si la variation de
la température est T = 10 °C :
1. Déterminer les déplacements inconnus provoqués par les charges axiales
appliquées en utilisant le principe de l’énergie potentielle minimale.
2. Déterminer les forces axiales dans les différents tronçons de la poutre
considérée.
3. Déterminer les contraintes axiales dans les différents tronçons de la poutre
considérée.
4. Déterminer les déformations axiales dans les différents tronçons de la poutre
considérée.
A1=10
A2=5 cm²
10 000 15 000
50 50 100
Données
E = 107 N/cm² A1=10 cm² A2=5 cm² L1=50 cm L2=50 cm = 11.10-6 /°C T = 10 °C
Maillage
Soit le maillage composé de 3 éléments linéaires à deux nœuds :
1L12 L1 3 L24
=Σ (e)
− Σ PiUi
e=1 i=1
2 3
EA
S(2) = (−u + u ) − AE T
2 3
L
S(1)
= 4. 10 (−u2 + u3) − AE T = 4. 10 (−0.0034 + 0.0017) − 22000 = −28800 N
6 6
Application 3.4
Considérons le système à forces axiales suivant constitué d’une poutre encastrée par
ses deux extrémités et soumise à deux charges axiales égales de valeur P = 10 000 N.
L’aire A de la section de cette poutre est égale à 5 cm². Le module de Young E = 2.107
N/cm². On donne L1=L2=L3=L=50 cm. Le coefficient de dilation thermique est α=11.10-6
. La variation de la température est T = 10 C° . En utilisant la méthode de minimisation
de l’énergie potentielle.
1. Déterminer en cm les déplacements axiaux dus aux charges appliquées.
2. Déterminer les efforts axiaux
A
L L L
Données
E = 107 N/cm² A1=10 cm² A2=5 cm² L1=50 cm L2=50 cm = 11.10-6 /°C T = 10 °C
Maillage
Soit le maillage composé de 3 éléments linéaires à deux nœuds :
(1) (2) (3)
1 L 2L 3 L4
Conditions aux limites
Les encastrements au niveau des nœuds 1 et 4 impliquent des déplacements nuls :
U1 = U4 = 0
Absence de chargement au niveau des nœuds 1 et 4
P1 = P4 = 0
Chargement au niveau des nœuds 2 et 3
P2 = P = 10 000 N
P3 = P = 10 000 N
Les caractéristiques géométriques de la poutre sont résumées dans le tableau suivant :
(e) A (cm²) L (cm) AE/2L AE T AEL/2(. T)2
1 5 50 106 11 000 C1
2 5 50 106 11 000 C2
3 5 50 106 11 000 C3
=Σ (e)
− Σ PiUi
e=1 i=1
EA
S(1) = (−u + u ) − AE T
2 3
L
S(1)
= 2. 10 (−u2 + u3) − AE T = 2. 10 (−0.005 + 0.005) − 11000 = −11 000 N
6 6
EA
S(1) = (−u + u ) − AE T
3 4
L
S = 2. 10 (−u3 + u4) − AE T = 2. 10 (−0.005 + 0) − 11000 = −21 000 N
(1) 6 6
Chapitre 5 : Mise en œuvre de la méthode des éléments finis
Chapitre 5
Mise en œuvre de la méthode des éléments finis
5.1 Introduction
L’analyse des contraintes est l’un des domaines les plus importants de
l’application de la méthode des éléments finis. Généralement on applique cette méthode
pour déterminer des forces et des déplacements qui sont dues suite à l’application de
ces forces. Egalement on fait recours à la méthode des éléments finis pour déterminer
des contraintes et des déformations.
5.2 Element fini barre pour la traction des poutres
Soit une barre de section constante (A) et de longueur (L), sollicitée par un champ de
traction (P) (figure 5.1). La barre a un comportement élastique linéaire. On se propose
de déterminer les champs de déplacement (u), de déformation () et de contrainte ()
en tous point de la barre.
x
L
P(x).dx
A(x)
A(x+dx)
N(x)
N(x+dx)
dx
Σ F ˙ = ¯ 0˙ (5.1)
69
Soit après projection sur l’axe ¯x˙:
N(x + dx) − N + P. dx = 0 (5.2)
Or:
dN (5.3)
N(x + dx) = N(x) + . dx
Alors: dx
dN (5.4)
N+ . dx − N + P. dx = 0
dx
Ou bien :
dN dN (5.5)
dx . dx + P. dx +P=0
dx
N: représente l’effort normal =
Sachant que pour un milieu élastique la loi de Hooke stipule que :
s = E. s (5.6)
Et que si on considère l’hypothèse des petits déplacements :
du (5.7)
s =
dx
L’effort normal est donné par la relation:
N(x) = A. s (5.8)
Si on remplace les relations (5.6) et (5.7) dans l’équation (5.8) on obtient:
71
On passe à la première intégrale :
d²u −P du −P
ƒ . dx = ƒ . dx
⇒ dx² EA = . x + C1
On passe à la deuxième intégrale : dx EA
ƒ du −P
−P 2
. dx = ƒ ( x + C1) dx = + C1x + C2 = u(x)
dx EA
On obtient ainsi l’expression de la fonction de déplacement u(x) :
−P
u(x) = x2 + C x + C (5.14)
2
2EA 1
On applique les conditions aux limites pour déterminer les constantes d’intégration C1
et C2
−P
u(0) = 02 + C (0) + C = 0 ⇒ C = 0
1 2 2
2EA
du −P PL
( )
dx s=L = 0 ⇒ (L) + C1 = 0 ⇒ C1 =
E. A EA
Finalement :
−P PL (5.15)
u(x) = x2 + .x
2EA EA
On en déduit que :
= du = −P . x + PL (5.16)
s
Et: dx EA EA
= E. = −P . x + PL (5.17)
s s
A A
5.2.2 Solution approchée par la méthode des éléments finis
Formulation intégrale
On forme le résidu (R) à partir de l’équation globale (5.11) et on multiplie par la fonction
de pondération () puis on intègre sur l’intervalle [0,L] :
L d²u
ƒ . (EA. + P) dx = 0 ∀ (5.18)
0 ds²
Formulation faible
On intègre le premier membre de l’équation (5.18) (intégration par partie).
L
d²u du L L
d du (5.19)
ƒ ) dx = ] −ƒ ( . )
dx² [. dx 0 0 dx dx dx
(.
0
Appliquons les conditions aux limites :
Au niveau du bord encastré de la barre pour x=0:
du
u(0) = 0 ⇒ ( dx
) =0 s=L
Au niveau du bord libre de la barre pour x=L (pas de chargement):
du
( ) =0
dx s=L
Ainsi la relation (5.19) devient:
L
ƒ (. d²u
L
d du (5.20)
) dx = − ƒ ( . )
dx
0 dx² 0 dx dx
Si on remplace (5.20) dans (5.18) on obtient :
L L
d²u
d du L L
(5.21)
ƒ EA ( ) dx + ƒ P. . dx = − ƒ EA ( . ) dx + ƒ P. . dx = 0 ∀
0 dx² 0 0 dx dx 0
Discrétisation
Pour la discrétisation, on utilise la méthode de Galerkine et on choisit comme fonction
de pondération la variation de la fonction (u) :
= u (5.22)
Le domaine d’étude est discrétisé par un élément barre à deux nœuds de longueur (L).Le
déplacement à l’intérieur de l’élément est interpolé à l’aide des déplacements nodaux
des deux extrémités de la barre.
1 2
dx dx dx n
n }
dx
A partir des relations (5.24) et (5.25) nous avons :
dN1(x) 1 (5.27)
=−
dx L
Et :
dN2(x) dx L
1
=
(5.28)
D’après les relations (5.22) et (5.26) on peut écrire que :
d
= dN(x)
〈 dx 〉{ } (5.29)
n dx
Compte tenu des relations (5.26) et (5.29) la relation (5.21) devient :
L
dN(x) L
dN(x) (5.30)
− ƒ EA. 〈n 〉 dx } . {Un}. dx + ƒ P. 〈n〉{N(x)}. dx = 0
{ dx
0 0
Sachant que les fonctions n et Un ne dependent pas de la variable x on peut écrire :
L
dN(x) dN(x) L
(5.31)
〈n〉. (− ƒ EA. } .
dx {Un}. dx + ƒ P. {N(x)}. dx) = 0
{ dx
0 0
Cette relation est vérifiée ∀ la valeur de n donc :
L
dN(x) L
dN(x) (5.32)
− ƒ EA. } .
dx . dx . {Un} + P0ƒ {N(x)}. dx = 0
{ dx
0
Il reste à évaluer les différentes intégrales.
dN1(x) 1 1
−1 − (5.33)
dN(x) dN(x) dx dN1(x) dN2(x) L 1 1 L² L²
.{ } ={ } .〈 〉={ 〉=[ ]
1 }
〈−. 1 1
dx dx dN2(x) dx dx L L
L − L² L²
dx
Ou bien
1 1
dN(x) dN(x) − (5.34)
L² 1 1 −1
{ }. =[ L²] = [ ]
dx dx 1 1 L² −1 1
−
L² L²
Donc
1 1 (5.35)
L
dN(x) dN(x) L
EA. L² − L² EA. 1 −1
− . dx = − [
{ ƒ EA. }.
dx
ƒ
L² 1
1 ]=dx [ ]
0 dx 0
− L² L −1 1
L²
De même
s L
[ ]L s² (5.36)
1−
L
L L L
ƒ {N(x)}. dx = ƒ { s } . dx = [ x 0 − [2L]0]
L = {2} = {L }1
0 0 s² L 21
L [ ] 2
2L 0
Si on remplace (5.35) et (5.36) dans la relation (5.32) on obtient l’équation discrétisée
EA. 1 −1 u1 Rs1
PL 1 (5.32)
0
{}+{
−( [ ] {u }) + 2 1 }={ }
L à −1 1 2 0 0
Rx1 représente la relation l’appui
EA. 1 −1 u1 PL 1 (5.32)
[ ]{ }= { } + {Rs1}
L −1 1 u2 2 1 0
Cette relation prend la forme d’un système linéaire
[K]{Un} = {ƒn} (5.33)
Dans cette relation :
[K] : Matrice de rigidité
{Un} : Vecteur déplacement nodal
{ƒ}(e) : Vecteur des forces nodales
Ces grandeurs seront utilisées pour former le système global (47.3):
Application 1.5
Soit une barre de section constante (A) et de longueur (L), encastrée d’un coté et libre
sur l’autre. La barre est sollicitée par une charge linéaire uniformément répartie q(x) sur
toute sa longueur et par une charge concentrée sur l’extrémité libre. On se propose de
déterminer les champs de déplacement (u), de déformation () et de contrainte () en
tous point de la barre (figure).
q(x)
F
x
l
Données
E = 210 000 MPa A = 10 cN² q = 100 N/cN l = 100 cN F = 1000 N
Géométrie de l’élément
Compte tenu de la géométrie unidimensionnelle du problème, on choisit un élément fini
à deux nœuds (i, j) de type segment de longueur (L) (figure).
i j
−L L x
2 2
On choisit la fonction d’approximation suivante :
u(x) = a1 + a2x
Condition aux limites
Nœud (i) Nœud (j)
−L L
x= x=
2 2
−L L
u(x) = a1 + a2. ( ) = ui u(x) = a1 + a2. ( ) = uj
2 2
Alors:
−x 1 x 1
u(x) = ( + ) . u i + ( L + ) . uj
L 2 2
Ou bien:
−x 1 x 1 ui
u(x) = [ +
L 2 + ] {uj}
Déformation L 2
Maillage
On utilise le maillage présenté sur la figure suivante:
1 L 2 L 3 L 4
Matrices de rigidités élémentaires
EA 1 −1
[K(e)] = [ ]
L −1 1
S
Element 1: L =
3
3EA 1 −1
[K(1)] = [ ]
l −1 1
S
Element 2: L =
3
3EA 1 −1
[K(2)] = [ ]
l −1 1
S
Element 3: L =
3
3EA 1 −1
[K(2)] = [ ]
l −1 1
Assemblage
Element Nœud (i) Nœud (j)
1 1 2
2 2 3
3 3 4
1 2
T1, W1 T2, W2
Le nombre de degrés de liberté d’un élément est égal au produit du nombre de nœuds
par le nombre de degrés de liberté (ddL) de chaque nœud. Par exemple, dans ce cas
nous avons ddL = 2.2 = 4. La matrice de rigidité élémentaire est donnée par la
relation :
[Ke]{U} = {ƒe} (5.34)
Le vecteur force élémentaire est définit par :
T
M11 (5.35)
{ƒ} = ( )
T2
M2
Le vecteur déplacement est définit par :
W1 (5.36)
1
{U} = ( )
W2
2
Le nombre de degrés de liberté est égal à quatre. On choisit donc comme polynô me
d’interpolation pour la fonction de déplacement un polynô me d’ordre quatre.
W = 1+2. x + 3. x² + 4. x3 (5.37)
Alors:
dW
= = + 2 . x + 3 (5.38)
2 3 4. x²
dx
Sous une autre forme on peut écrire que :
1 x x² x 12
{u(x)} = [ 3]{ } (5.39)
0 1 2x 3x² 3
4
La fonction u(x) est donc de la forme :
{u(x)} = [P(x)]. {} (5.40)
Pour un élément poutre à deux nœuds de longueur L :
1 2
0 L
81
Soit alors :
W1 (5.53)
6 12x 4 6x −6 12x 2 6x 1
(x) = z. [ − − +
}− ].{
L² L3 L L² L² L3 L L² W2
2
{B(x)} = dérivée ([P(x)]) = [0 0 −2 −6x] (5.54)
Alors:
(x) = z. {B(x)}. [A]–1. {u} (5.55)
Pour un matériau élastique, la de Hooke qui les contraintes aux déformations stipule
que :
{(x)} = [D]. (x) (5.56)
Dans la relation (5.34) [D] , représente la matrice des propriétés élastiques du matériau
constituant l’élément.
Relation entre les charges et les déplacements nodaux
Le travail externe des charges nodales du à un déplacement virtuel (u) est donné
comme suit:
Qe = P1. u1 + P2. u2 + P3. u3 + ⋯ + Pn. un = {u}. {P} (5.57)
Le travail interne est donné comme suit :
(5.58)
Qi = fi{d(x)}T. {(x)}. dV
V
Sachant que:
dV = A. dx (5.60)
dV : élément de volume
A : aire de la section de la
barre
Et:
∬ z². dA = I (5.61)
Donc:
L
T
Qi = ƒ I. {{B(x)}. [A]–1. {du}} . [D]. {{B(x)}. [A]–1. (5.61)
{u}}dx
0
Ceci conduit à :
L (5.64)
T
{P} = {u}. ƒ I. {{B(x)}. [A]–1} . [D]. {{B(x)}. [A]–
1. }dx
0
Or:
{P} = [K]. {u} (5.65)
Par identification:
L (5.66)
T
[K] = ƒ I. {{B(x)}. [A]–1} . [D]. {{B(x)}. [A]–
1}. dx
0
Soit:
F 6 − 12x
3
1
¦ L² L ¦
4 6x
L ¦ L − L² ¦ 6 12x 4 6x 12x 2 6x (5.67)
−6
[K] + − ] . dx
¦ =ƒ ¦ . EI. [ −
3
−
−6 12x¦ 3
0¦ L² L L L² L² L L L²
¦ L²+ L3 ¦
¦ 2 6x ¦
−
L L L² l
En effectuant le produit et en intégrant on obtient la matrice élémentaire de l’élément
barre en flexion simple.
12 6L −12 6L
EI 6L 4L² −6L 2L² ]
[K] = 3 [ (5.68)
L −12 −6L 12 −6L
6L 2L² −6L 4L²
Application 2.5
Déterminer la matrice de rigidité globale d’une poutre composée deux éléments barres
identiques de longueur l1 = l2 = L = 1 N , soumise à une flexion simple.
(1) (2)
1 2 3
i
le j
u(x) = a1 a1 (5.69)
+ a2 x = 〈1 x〉 {a }
2
Condition aux limites
De la forme: { }
l l uj
u(x) = 〈N(x)〉{ue} = 〈N1(x) N2(x)〉{ue} (5.71)
L’énergie de déformation est donnée par la relation:
Dans la relation (5.72), " représente le tenseur de contrainte et " celui de déformation.
Pour un matériau élastique, on utilise les lois de comportement élastique.
(x) = E. (x) (5.73)
Et:
&u (5.74)
(x) =
&x
On remplace (5.73) et (5.74) dans (5.72) :
S
&²u
2Ed = ƒ ES (5.75)
dx &x²
0
Sachant que:
&u &N(x)〉 {u 1 1 {u
=〈 } = 〈− 〉
(5.76)
} &x &x
e
l l
e
Et:
De la forme :
2Ed = {ue}T[Ke]{ue} (5.80)
Par identification, on en déduit la matrice de rigidité élémentaire:
ES 1 −1 (5.81)
[Ke ] = [ ]
l −1 1
Etat de contraintes
L’effort normal est déterminé en fonction des déplacements nodaux:
1
N = ES. (&u) = ES 〈dN(x) 〉
{u } = ES 〈− 1〉 {ui} = ES [u (5.82)
e − ui]
&x dx l l l j
uj
vj
y˙
u¯
j uj
vi
i ui
o x˙
Fig. 5.7 Elément treillis (2D)
u u (5.83)
u¯ = 〈cos sin〉 { } = 〈C S 〉 { }
v v
Appliquons ce changement de base aux nœuds (i) et (j) de l’élément considéré :
ui
u¯ i C S 0 0 vi
=
{u¯ } [0 0 C S ] {uj} (5.84)
j
vj
Reportons ce changement de base dans l’expression de l’énergie de déformation :
ES 1 −1
2E = {u¯ }T [ ] {u¯ }
e
d e
le −1 1
(5.85)
Soit :
ui ui
2E = { v}i [ C S 0 0 EI 1 −1 C S 0 0 vi
[
d u 0 0 ] −1 1 ] [0 0 ]{ }
S uj (5.86)
j
C S le vj
vj C
Le développement de cette expression conduit au résultat suivant :
ui
2E = {u EI [A] −[A] vi
vi uj vj} [
d i ]{ } (5.87)
le −[A] [ A ] uj
vj
De la forme :
2Ed = {u¯ e }T[Ke ]{u¯ e } (5.88)
a
a
45° 45° 2
1
a√2
Analyse du problème
Nous avons trois nœuds, chaque nœud possède deux variables (u, v) qui représentent
les déplacements nodaux. Soit au total 6 degrés de libertés.
{u}T = {u1 v1 u2 v2 u3 v 3}
v3
u3
a 3
a
v1 v2
a√2
1 2
u1u2
0 X1
0 f Y h
¦1
[K] u02 = ¦0
u3 I Y2 I
Lv3 l ¦ F
¦ L0
l
Calculons la matrice de rigidité globale de cette structure. Pour un élément barre (i, j) de
longueur (l) nous avons :
En 1D:
ES 1 −1
[K ] = [ ] sur 〈ui uj 〉
e
l −1 1
En 2D:
ES [A] −[A]
[K ] = [ sur 〈u v uj v j 〉
e ] i i
le −[A] [A]
= 45° √2 √2
C = cos = S = sin =
2 2
1 1 1 1
C2 CS 1
2 2
[A] = [ ]=[ ]= [ ]
1 1
CS S2 2 1 1
2 2
Elément 1
u1 u2
a√2
1 2
ES 1 −1 ES
[K ] = [ ]= 1 −1 √2ES 1 −1
1 [ ]= [ ]
l −1 −1 2a
1
Sur 〈u1 u 2〉
1 1
a√2
Elément 2 v3
3
1 1 −1 −1 a u3
[K ] = ES [ 1 1 −1 −1]
2
2a −1 −1 1 1
45°
−1 1 1 1 v1
Sur 〈u1 v1 u3 v3 〉
1 u1
Elément 3 v3
1 1 −1 −1
[K ] = ES [ 1 1 −1 −1] 3 u3
3
2a −1 −1 1 1 a
−1 1 1 1 45°
u3 v3〉 v2
Sur 〈u2 v2
Assemblage u2
(5, 6)2
Nœuds/ Element (1) (2) (3)
1 1 1 -
2 - 2 -
3 3 - 3 (2)
(3)
4 - - 4
5 - 5 5 (1)
6 - 6 6
(1, 2) (3, 4)
Dimension de la matrice de rigidité globale
d = Nb (noeuds). Nb(ddL) = 3.2 = 6
1 2 3
F 4 5 6
1 ¦ √2 + 1 1 −√2 0 −1 −1 ¦1
2 1 1 0 0 −1 −1 ES
[KG] = 3 ¦ −√2 0 1 + √2 1 −1 −1 ¦ . ( )
4 ¦ 0 0 1 1 −1 −1 ¦ 2a
5¦ −1 −1 −1 −1 1 + 1 1 + 1¦
6 L −1 −1 −1 −1 1 + 1 1 + 1l
F √2 + 1 0 1
1 −√2 0 −1 −1
1 1 0 −1 −1
[KG] = ES
2
Résolution
[K]{U} = {F}
F √2 + 1 0 1 0 X1
−√2 −1 −1 f
1 1
0 0 0 Y h
ES 1 −1 −1 ¦1
1 + √2 1 u ¦0
−√2
2a 0 −1 −1 02 = Y
0 0 1 1 −1 −1 u3 I 2I
¦ −1 −1 −1 −1 2 2 ¦ Lv3 l ¦ F
L −1 −1 −1 −1 2 2l ¦ L0
l
Bibliographie
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[15] J. L Batoz, G. Dhatt, Modélisation Des Structures Par Eléments Finis, Volume 1 :
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[16] J. L Batoz, G. Dhatt, Modélisation Des Structures Par Eléments Finis, Volume 2 :
Poutres & Plaques, Hermès Sciences Publication 1990.
[17] J. L Batoz, G. Dhatt, Modélisation Des Structures Par Eléments Finis, Volume 3 :
Coques, Hermès Sciences Publication 1992.
Dr. Deghboudj Samir Département de Génie Mécanique - Université Larbi Tébessi de Tébessa