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Étape de réception

Schéma synoptique d'un récepteur hétérodyne.


Étape de démodulation
Le démodulateur récupère l'information transportée par le signal modulé. Pour les signaux
MA (modulés en amplitude), on emploie un détecteur à diodes ; pour les signaux MF
(modulés en fréquence), le démodulateur sera un discriminateur, un détecteur de rapport ou un
discriminateur à coïncidence (aussi appelé détecteur à quadrature ou détecteur synchrone).
Finalement, l'amplificateur audio amplifie le signal démodulé et pilote le haut-parleur.
3-5 Récepteur à étalement de Spectre
Certains réseaux modernes de radiocommunications numériques (par exemple certaines
versions des normes 3G, Wi-Fi, Bluetooth ...) utilisent un codage par étalement de spectre.
Il existe deux types principaux de codage :

 le "saut de fréquence" (FHSS) : le signal utile émis change en permanence de canal, de


façon plus ou moins rapide. À la réception, l'oscillateur local en fait de même, selon un
code convenu entre l'émetteur et le récepteur. Ainsi, un brouilleur ne perturbera qu'une
partie temporelle du signal, et celui-ci pourra être reconstitué s'il possède un codage
numérique redondant, grâce à un code correcteur d'erreurs.

 le DSSS : le symbole numérique de base est découpé dans le temps, à l'émission, en un


grand nombre de symboles élémentaires 0 ou 1. L'ensemble des symboles élémentaires
constituent le code de la liaison. Si le code comprend 64 bits, par exemple, le spectre
résultant sera 64 fois plus large que le spectre du signal d'origine. À la réception, le
récepteur large bande démodule ce signal complexe, en le "multipliant" par le même code:
à la sortie du démodulateur, on retrouve le signal d'origine. Ce type de codage est peu
sensible aux effets de trajets multiples (fadding) et permet d'effectuer un grand nombre de
communications sur la même bande, simplement en affectant un code différent à chacune.
En effet, les utilisateurs utilisent des codes orthogonaux entre eux : en sortie de chaque
démodulateur, on ne trouve que le signal destiné à l'utilisateur, les signaux s'adressant aux
autres utilisateurs donnant une tension nulle. Voir CDMA pour un exemple de réalisation.

IV-Etude des différents blocs d’un récepteur


4-1 Antenne et Filtre
Il élimine les signaux indésirables dus aux « fréquences images ». Il est placé avant l'ampli
RF, de façon à éviter sa saturation par des signaux hors de la bande utile. Dans un récepteur
pour une bande réduite, ce filtre peut être fixe, alors que pour un récepteur « toute bande » il
est commutable, chaque filtre couvrant une bande, ou un demi-octave dans les schémas
modernes.
Les filtres à cavités sont utilisés des UHF aux térahertz. Dans ces filtres c'est le champ
électromagnétique qui est filtré, grâce à la géométrie de cavités couplées entre elles. Ils sont
utilisés par exemple dans les duplexeurs de terminaux satellite. Ces filtres sont souvent
remplacés par des filtres à résonateurs diélectrique, qui présentent par rapport aux cavités
classiques une réduction importante de l'encombrement.

Les filtres à réseaux d'éléments réactifs permettent tout filtrage, passe-bas, passe-haut ou
passe-bande, avec des bandes relatives faibles (10-50 %). Ils sont utilisés par exemple comme
présélecteurs (réjecteur de fréquence image), dans les montages à changement de fréquence.
Les filtres à ondes de surface permettent des filtrages RF à facteur de forme élevé, en VHF et
UHF et sont utiles si la bande utilisée est proche d'une bande comportant des émissions à forts
niveaux.
4-2 Amplificateur d’entrée
Appelé aussi LNA (amplificateur faible bruit, ou low noise amplifier), il assure une première
amplification. Il est conçu de façon à obtenir le meilleur rapport signal, sur bruit possible
spécialement aux fréquences supérieures à 30 MHz. À ces fréquences le bruit extérieur au
récepteur est faible, le bruit interne est alors la principale limitation.
Dans les bandes HF, La linéarité en présence de signaux forts est le facteur principal de
performance. Ces deux facteurs étant en partie incompatibles, les récepteurs de trafic
comportent un réglage de gain ou un atténuateur, permettant de choisir entre l'optimisation du
facteur de bruit ou de la dynamique.
4-3 Conversion de fréquence
La conversion de fréquence est une opération de transposition de fréquence. Cette
fonction est assurée par un mélangeur et un oscillateur local.
Le mélangeur : c’est un circuit à deux entrées, fournissant en sortie une fréquence
somme ou différence des deux fréquences d'entrée. Le mélangeur idéal est un multiplicateur,
ce qui explique le symbole utilisé. Il doit être linéaire pour l'entrée « porteuse » et créer un
minimum de produits d'intermodulation non désirés.
Le mélangeur le plus simple est un organe non linéaire, par exemple une diode, recevant
la somme des deux signaux : le signal porteur à bas niveau, le signal oscillateur local à fort
niveau. Ce schéma équipait les premiers radars, et est encore utilisé dans les bandes térahertz
quand aucun autre composant n'est disponible.

Si des signaux de fréquences Fo et Fp sont appliqués à l'entrée du mélangeur, on


retrouve en sortie des signaux à Fo et Fp mais aussi à Fo + Fp et |Fo - Fp|. Le filtre FI va
supprimer les composantes Fo, Fp et Fo + Fp, ne laissant que la composante |Fo - Fp| appelée
fréquence intermédiaire, FI.
L'utilisation d'un mélangeur introduit aussi des produits de mélange non désirés: si le
récepteur est conçu pour F0 = Fp+FI, un signal d'entrée à la fréquence F0+FI sera également
reçu. Cette fréquence F0+FI (soit Fp+2FI) est appelée "fréquence image" et doit être éliminée
au niveau du filtre d'entrée.
Oscillateur Local : Il pilote la seconde entrée du mélangeur. Sa fréquence Fo est choisie de
façon que la fréquence d'entrée soit convertie en fréquence intermédiaire. Il a donc deux
fréquences possibles : Fo = Fp + FI ou Fp - FI.
Selon les fréquences, il peut être issu d'une chaîne multiplicatrice, d'un synthétiseur, ou d'un
simple oscillateur à quartz. Son niveau de sortie doit permettre le fonctionnement du
mélangeur, par exemple environ 10 dBm pour un mélangeur équilibré en hyperfréquence.
Synthétiseurs des fréquences :
Les oscillateurs locaux à boucle de phase (ou PLL) ont d'abord été utilisés dans les
années 1970 en sélection des sous-bandes, par pas de 100 kHz ou 1 MHz, les circuits
diviseurs logiques n'étant pas encore disponibles. Cette fréquence sélectionnée par pas servait
de premier oscillateur local, la sélection fine de fréquence étant toujours assurée par un
oscillateur variable (ou "VFO") en second oscillateur local.
L'apparition des circuits intégrés en diviseurs variables a permis leur usage jusqu'au
pas de sélection de canal, ce schéma est encore courant en radiodiffusion et télévision. Les
synthétiseurs à boucle PLL simple ont cependant une limitation de temps de commutation si
le pas est fin, ce qui est résolu par les synthétiseurs à double boucle, utilisés dans les
récepteurs de trafic modernes.
Les oscillateurs à synthèse directe ou DDS (direct digital synthesis) remplacent
progressivement les PLL. Ils permettent une incrémentation fine, sans temps de commutation
néfaste, se rapprochant ainsi de la souplesse des VFO2.

4-4 Fréquence Image


L'inconvénient majeur des récepteurs superhétérodynes est le problème de la fréquence
image (). Dans les récepteurs hétérodynes, la fréquence image est une fréquence non voulue
symétrique par rapport à la fréquence intermédiaire. Cette fréquence image provoque la
réception de deux stations différentes en même temps, elle génère donc des interférences. Les
fréquences images peuvent être éliminées par une atténuation suffisante du signal entrant, à
l'aide de filtres dans l'amplificateur HF du récepteur superhétérodyne.
Les premiers récepteurs de type « autodyne »8 avaient une fréquence intermédiaire
basse de l'ordre de 150 kHz car à cette époque il était difficile d'entretenir une oscillation
fiable à une fréquence plus élevée. Du coup, la plupart des récepteurs autodynes avaient
besoin de systèmes d'accord d'antenne sophistiqués mettant parfois en jeu des bobines à
accord double pour éviter les interférences dues à la fréquence image. Par la suite les
récepteurs superhétérodynes ont été dotés de tubes spécialement conçus pour les étages
oscillateurs / mélangeurs et qui autorisaient des fréquences intermédiaires bien plus élevées en
réduisant sensiblement le problème de la fréquence image et en permettant ainsi l'emploi de
systèmes d'accord des antennes plus simples et meilleurs marchés.
Aujourd'hui, pour résoudre ce problème on utilise plusieurs étages de fréquence intermédiaire,
et dans certains cas, avec deux fréquences intermédiaires différentes. Par exemple, l'étage
d'entrée doit être sensible de 1 à 30 MHz, la première moitié du récepteur sur 5 MHz et la
deuxième moitié sur 50 kHz. Dans ce cas, il faut deux convertisseurs de fréquence et ce
récepteur est dit « récepteur hétérodyne à double conversion ». Comme exemple, on peut citer
les récepteurs de télévision dans lesquels le signal audio est obtenu à partir d'un deuxième
étage de conversion à fréquence intermédiaire. Parfois, pour des applications spéciales, un
récepteur peut présenter une fréquence intermédiaire beaucoup plus élevée que le signal reçu
afin d'obtenir une réjection très efficace de la fréquence image.

4-5 : Amplificateur Intermédiaire


Le changement de fréquence permet d'amplifier et de filtrer à une fréquence fixe.
Le filtre utilisé dépend de la bande relative et de la raideur à obtenir. Il doit supprimer les
signaux indésirables à des fréquences proches de Fp, ainsi que les composantes indésirables
générées par le mélangeur. D'une façon générale, le filtrage à fréquence intermédiaire est
responsable de la sélectivité de réception, sa largeur de bande doit donc être légèrement
supérieure à celle du signal à recevoir, par exemple:
 environ 6 MHz en réception de télévision terrestre, 30 Mhz en télévision satellitaire
 environ 75 kHz en radio FM
 6 à 10 kHz en radio AM
 2 à 3 kHz en BLU
 500 Hz en télégraphie ou radiotélétype

Les filtres céramique 455 kHz à six éléments (à gauche) et filtre céramique


10,7 MHz (à droite)
Les filtres à circuits accordés, ou plus simplement « filtres LC », permettent des
bandes relatives moyennes (de 10 % à 1 %) jusqu'aux fréquences UHF. Ils sont utilisés par
exemple dans les fréquences intermédiaires des radars.
Les filtres piézoélectriques sont adaptés aux fréquences BF à VHF, permettent des
bandes relatives étroites (de 1 % à 0,01 %). Ils peuvent être de type filtres
céramiques économiques largement utilisés en réception télévision ou radiodiffusion. Les
filtres à quartz plus chers, donnent une meilleure réponse en fréquence (flancs plus raides),
sont utilisés dans les récepteurs professionnels ou radioamateurs en HF (récepteurs de trafic).
Ni la fréquence centrale ni la largeur de bande ne peuvent être modifiés. Pour les signaux
numériques, les filtres à ondes de surface permettent de construire pratiquement n'importe
quelle forme de bande passante, entre quelques dizaines de kHz et quelques MHz pour les
hauts débits. Ils présentent l'énorme avantage d'avoir une phase linéaire, et donc de ne pas
apporter de distorsion de temps de propagation de groupe.
L'amplificateur à fréquence intermédiaire est responsable de l'essentiel du gain du
récepteur. Il est souvent constitué de plusieurs étages avec un contrôle automatique du gain
(CAG). Il amène le signal au niveau nécessaire pour la démodulation.
4-6 Démodulateur
D'une façon générale, un démodulateur opère la fonction inverse d'un modulateur. Alors
que ce dernier modifie une des caractéristiques (amplitude ou fréquence) d'une onde porteuse,
le démodulateur extrait l'information de la porteuse et restitue le signal en bande de base.
Pour les signaux modulés en amplitude, le démodulateur peut être un redresseur à diodes, ou
un démodulateur synchrone, plus linéaire.
Pour les signaux modulés en fréquence ou en phase, le démodulateur peut être un
discriminateur, un détecteur de rapport ou un discriminateur à coïncidence (aussi appelé
détecteur à quadrature ou détecteur synchrone).
Les signaux numériques peuvent souvent être modulé à la fois en phase et en amplitude,
comme la modulation DQPSK ou les modulations QAM. Le démodulateur le plus approprié
est alors le démodulateur « i-Q ». Ce démodulateur, qui permet de démoduler
toute modulation, combine les sorties de deux mélangeurs attaqués respectivement par le
signal OL et par le signal OL déphasé de 90 °.

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