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La sélectivité d'un récepteur décrit l'aptitude du récepteur à séparer le signal désiré des
signaux perturbateurs (tels que d'autres émetteurs à des fréquences voisines). La sélectivité
peut être définie globalement par le facteur de réjection du canal adjacent ou du canal alterné,
c'est-à-dire le rapport entre les puissances mesurés dans le haut-parleur lorsque, le récepteur
étant réglé sur la fréquence Fp, le générateur est réglé à la fréquence Fp, Fp +∆Fp ou Fp +
2∆fp. ∆Fp étant la largeur d'un canal (5 ou 10 kHz pour les émissions AM par exemple).
Un récepteur idéal présenterait une réponse en fréquence « carrée » : réponse constante
dans la largeur de bande de la modulation, réjection totale hors du canal utile. Un récepteur
réel est caractérisé par :
Ses fluctuations de gain et de phase dans la bande utile reçue, qui doivent être
minimisées
Sa réjection des canaux proches,
Sa réjection générale des signaux hors bande,
La réponse du filtre doit être suffisamment large pour contenir le spectre complet du
signal à recevoir, et pour accepter les dérives de fréquence de l'émetteur et de l'oscillateur
local du récepteur. A cependant, la réponse du filtre doit être suffisamment étroite pour
réjecter convenablement les émissions adjacentes.
Ces divers paramètres s'expriment par un graphique donnant la réponse en fréquence du
récepteur attaqué par un générateur étalonné, avec trois chiffres principaux :
largeur en Hz à -3 dB ;
largeur en Hz à -20 dB ;
réjection hors bande en dB.
Le rapport entre la largeur à -3 dB et à -20 dB définit le facteur de forme du filtrage
(raideur). La sélectivité d'un récepteur est essentiellement donnée par la courbe de réponse des
filtres Fi, et, pour les récepteurs bande étroite, par le bruit de phase de l'oscillateur local.
2-3 Dynamique
La dynamique d'un récepteur s'exprime sous plusieurs aspects :
Dynamique voie utile : Le rapport entre le signal le plus grand toléré à l'entrée avant
apparition de distorsions, et le signal le plus faible (déterminé par le bruit du récepteur).
Cette dynamique est obtenue en général par un système de contrôle automatique de gain.
Blocage : Le signal maximum hors bande toléré pour un niveau de perturbation sur le
signal utile. Cette performance est liée à sa plage de linéarité, les étages concernés étant
ceux en amont du filtrage fi.
Intermodulation : Lorsque le récepteur reçoit sur son entrée antenne deux signaux
forts, décalés de son canal utile respectivement de DF et de 2DF, le phénomène
d'intermodulation d'ordre 3 provoquera l'apparition d'un signal parasite sur son canal utile.
Les étages concernés sont ceux situés en amont du filtrage Fi. La protection contre
l'intermodulation s'évalue par le "point d'interception d'intermodulation" en entrée.
Voir intermodulation.
La conception d'un récepteur pour des signaux à faible dynamique dans un environnement
de bruit radioélectrique stable (par exemple un récepteur de télévision satellitaire) est en effet
beaucoup plus simple que celle d'un récepteur de trafic, capable de recevoir un signal à un
niveau de 1 microvolt avec des signaux de fréquence proche à des niveaux de 100 mV par
exemple.
2-4 Stabilité
Le terme stabilité regroupe plusieurs notions, liées aux variations des performances en
fonction de la température, de la tension d'alimentation et du vieillissement.
Le point essentiel est la dérive de l'accord, donc de la fréquence reçue, en fonction de la
température et du temps. Elle s'exprime selon diverses échelles de temps :
Les filtres à réseaux d'éléments réactifs permettent tout filtrage, passe-bas, passe-haut ou
passe-bande, avec des bandes relatives faibles (10-50 %). Ils sont utilisés par exemple comme
présélecteurs (réjecteur de fréquence image), dans les montages à changement de fréquence.
Les filtres à ondes de surface permettent des filtrages RF à facteur de forme élevé, en VHF et
UHF et sont utiles si la bande utilisée est proche d'une bande comportant des émissions à forts
niveaux.
4-2 Amplificateur d’entrée
Appelé aussi LNA (amplificateur faible bruit, ou low noise amplifier), il assure une première
amplification. Il est conçu de façon à obtenir le meilleur rapport signal, sur bruit possible
spécialement aux fréquences supérieures à 30 MHz. À ces fréquences le bruit extérieur au
récepteur est faible, le bruit interne est alors la principale limitation.
Dans les bandes HF, La linéarité en présence de signaux forts est le facteur principal de
performance. Ces deux facteurs étant en partie incompatibles, les récepteurs de trafic
comportent un réglage de gain ou un atténuateur, permettant de choisir entre l'optimisation du
facteur de bruit ou de la dynamique.
4-3 Conversion de fréquence
La conversion de fréquence est une opération de transposition de fréquence. Cette
fonction est assurée par un mélangeur et un oscillateur local.
Le mélangeur : c’est un circuit à deux entrées, fournissant en sortie une fréquence
somme ou différence des deux fréquences d'entrée. Le mélangeur idéal est un multiplicateur,
ce qui explique le symbole utilisé. Il doit être linéaire pour l'entrée « porteuse » et créer un
minimum de produits d'intermodulation non désirés.
Le mélangeur le plus simple est un organe non linéaire, par exemple une diode, recevant
la somme des deux signaux : le signal porteur à bas niveau, le signal oscillateur local à fort
niveau. Ce schéma équipait les premiers radars, et est encore utilisé dans les bandes térahertz
quand aucun autre composant n'est disponible.