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I- Caractéristiques

2-1 Sensibilité
La sensibilité d'un récepteur est l'amplitude du signal à appliquer à son entrée pour obtenir
à la sortie du démodulateur un rapport signal sur bruit déterminé. La sensibilité d'un récepteur
définit sa capacité à recevoir des signaux faibles. Elle s'exprime de diverses façons selon les
applications :

 En radio AM ou radio FM : en volts ou dBV à l'entrée pour obtenir une puissance de


sortie audio donnée. Elle est alors mesurée en utilisant un générateur de signaux calibrés ;
le signal de sortie est modulé à 30 % par un signal audio de 1 kHz.
 En radiotéléphonie HF et VHF, c'est le niveau à l'entrée antenne donnant un rapport
signal sur bruit (S/B) donné en sortie audio, dans chaque modulation. En effet le bruit
dans le récepteur dépend de la largeur du filtre utilisé et du type de démodulation.
Exemple de spécification d'un récepteur de trafic sensible : 0,3 µV à l'entrée pour 10 dB de
S/B en sortie, en BLU. Le S/B de 10 dB étant une limite basse acceptable en BLU, un signal
de 0,3 µV est nécessaire pour l'obtenir, en ne considérant que la contribution du récepteur (le
bruit propre de l'antenne, et surtout de l'environnement extérieur pouvant être prépondérant).

 En transmission de données et radio numérique, c'est le niveau à l'entrée antenne


donnant un taux d'erreurs (BER) inférieur à une valeur donnée.
 Pour un récepteur entrant dans un système (exemple : faisceau hertzien, répéteur
satellite, etc.), la sensibilité est séparée en deux paramètres : le facteur de bruit d'entrée et
le gain global.
Les signaux d'entrée pouvant être très faibles, les niveaux sont exprimés en microvolts, ou
en « dBµV » (dB relatif à 1 microvolt).
La sensibilité d'un récepteur dépend essentiellement du facteur de bruit du premier étage et
de sa bande passante globale.

2-1 Sélectivité
La sélectivité d'un récepteur décrit l'aptitude du récepteur à séparer le signal désiré des
signaux perturbateurs (tels que d'autres émetteurs à des fréquences voisines). La sélectivité
peut être définie globalement par le facteur de réjection du canal adjacent ou du canal alterné,
c'est-à-dire le rapport entre les puissances mesurés dans le haut-parleur lorsque, le récepteur
étant réglé sur la fréquence Fp, le générateur est réglé à la fréquence Fp, Fp +∆Fp ou Fp +
2∆fp. ∆Fp étant la largeur d'un canal (5 ou 10 kHz pour les émissions AM par exemple).
Un récepteur idéal présenterait une réponse en fréquence « carrée » : réponse constante
dans la largeur de bande de la modulation, réjection totale hors du canal utile. Un récepteur
réel est caractérisé par :

 Ses fluctuations de gain et de phase dans la bande utile reçue, qui doivent être
minimisées
 Sa réjection des canaux proches,
 Sa réjection générale des signaux hors bande,
La réponse du filtre doit être suffisamment large pour contenir le spectre complet du
signal à recevoir, et pour accepter les dérives de fréquence de l'émetteur et de l'oscillateur
local du récepteur. A cependant, la réponse du filtre doit être suffisamment étroite pour
réjecter convenablement les émissions adjacentes.
Ces divers paramètres s'expriment par un graphique donnant la réponse en fréquence du
récepteur attaqué par un générateur étalonné, avec trois chiffres principaux :

 largeur en Hz à -3 dB ;
 largeur en Hz à -20 dB ;
 réjection hors bande en dB.
Le rapport entre la largeur à -3 dB et à -20 dB définit le facteur de forme du filtrage
(raideur). La sélectivité d'un récepteur est essentiellement donnée par la courbe de réponse des
filtres Fi, et, pour les récepteurs bande étroite, par le bruit de phase de l'oscillateur local.
2-3 Dynamique
La dynamique d'un récepteur s'exprime sous plusieurs aspects :

 Dynamique voie utile : Le rapport entre le signal le plus grand toléré à l'entrée avant
apparition de distorsions, et le signal le plus faible (déterminé par le bruit du récepteur).
Cette dynamique est obtenue en général par un système de contrôle automatique de gain.
 Blocage : Le signal maximum hors bande toléré pour un niveau de perturbation sur le
signal utile. Cette performance est liée à sa plage de linéarité, les étages concernés étant
ceux en amont du filtrage fi.
 Intermodulation : Lorsque le récepteur reçoit sur son entrée antenne deux signaux
forts, décalés de son canal utile respectivement de DF et de 2DF, le phénomène
d'intermodulation d'ordre 3 provoquera l'apparition d'un signal parasite sur son canal utile.
Les étages concernés sont ceux situés en amont du filtrage Fi. La protection contre
l'intermodulation s'évalue par le "point d'interception d'intermodulation" en entrée.
Voir intermodulation.

La conception d'un récepteur pour des signaux à faible dynamique dans un environnement
de bruit radioélectrique stable (par exemple un récepteur de télévision satellitaire) est en effet
beaucoup plus simple que celle d'un récepteur de trafic, capable de recevoir un signal à un
niveau de 1 microvolt avec des signaux de fréquence proche à des niveaux de 100 mV par
exemple.
2-4 Stabilité
Le terme stabilité regroupe plusieurs notions, liées aux variations des performances en
fonction de la température, de la tension d'alimentation et du vieillissement.
Le point essentiel est la dérive de l'accord, donc de la fréquence reçue, en fonction de la
température et du temps. Elle s'exprime selon diverses échelles de temps :

 à court terme, pendant le démarrage d'un récepteur ;


 à moyen terme, selon température et alimentation, en Hz par degrés C (Hz/°C) ;
 à long terme, selon le vieillissement des composants, en limites de variation absolue.
Pour assurer la stabilité en fréquence, les récepteurs peuvent utiliser des techniques de
compensation, de stabilisation en température, de commande automatique de fréquence
(CAF), des oscillateurs à quartz commandant un synthétiseur, des horloges maître externes,
par exemple atomiques, comme certains récepteurs GPS militaires.
Quand tous les oscillateurs d'un récepteur sont commandés par un « oscillateur maître »
unique, c'est la stabilité de cet oscillateur qui fixe la performance. Les ordres de grandeur de
stabilités possibles varient de 10-5 pour un quartz standard à 10-7 pour un quartz sélectionné et
stabilisé en température (TCXO ou OCXO), jusqu'à 10-11 pour une horloge atomique.
2-5 Bruit de phase
Cette performance définit les fluctuations de phase ajoutées au signal par le récepteur.
Elle est essentielle pour les démodulations de phase (GPS par exemple) ou de fréquence à
bande étroite. Ces fluctuations sont dues principalement aux oscillateurs locaux, à la qualité
de l'oscillateur maître et aux méthodes de synthèse qui suivent. Les oscillateurs locaux
obtenus par multiplication d'un oscillateur à quartz, ou par synthèse de fréquence directe,
présentent un bruit de phase plus faible que ceux obtenus par VCO et synthèse de fréquences
à boucle de phase.
Elle se définit en rapport signal sur bruit du signal en bande de base, ou du signal démodulé,
pour une entrée antenne à fort niveau (afin de ne pas avoir du bruit thermique, caractérisé par
la sensibilité).
2-6 Réglage d’accord
On appelle "accord" le fait d'amener un circuit LC sur une fréquence désirée. Certains
circuits peuvent nécessiter un accord variable, si plusieurs fréquences doivent être reçues. Ce
sont les filtres d'entrée RF, et l'oscillateur local. Selon qu'un récepteur doit recevoir un canal
fixe ou une sélection de canaux, ou une bande de fréquence continue, il utilisera diverses
techniques d'accord :

 du plus simple : récepteur monocanal (GPS, télécommande de portail, etc.) ;


 au plus sophistiqué : récepteur à réglage continu par pas de 10 Hz couvrant de
10 kHz à 1 000 MHz (récepteur de trafic ou de renseignement).
Historiquement, l'accord des récepteurs se faisait par des composants LC variables dans les
filtres RF et oscillateurs. Aujourd'hui, l'accord variable de l'amplificateur RF continue de se
faire par des éléments d'accord variables, alors que l'accord de l'oscillateur local est effectué
par le système de synthèse: boucle à verrouillage de phase, ou synthèse directe (DDS).

2-7 Réponse Parasite


Un récepteur étant programmé sur un canal donné ("voie utile"), on observera souvent
qu'il peut présenter une réponse sur d'autres fréquences, si le niveau de signal sur ces
fréquences est élevé. On évalue cette performance par le niveau antenne nécessaire pour
produire une réponse sur ces fréquences. La réponse parasite la plus connue pour les
récepteurs à changement de fréquence, est la fréquence image principale : C'est l'autre
fréquence (autre que la fréquence utile) qui donne par combinaison avec l'oscillateur local Fo,
une fréquence égale à la Fi.
Les autres réponses parasites éventuelles sont :
- La fréquence image du deuxième mélange, s'il existe.
- Toutes les fréquences Fp en entrée, combinées avec Fo, telles que n Fp + m Fo = fi (où n et
m sont des entiers relatifs). Ces réponses sont essentiellement dues aux phénomènes de non
linéarité, notamment du mélangeur. Pour les recherches exhaustives, on considérera même
toutes combinaisons des oscillateurs présents dans le récepteur, avec les fréquences d'entrée.
Les réponses parasites sont déterminées par le filtrage en amont des mélangeurs, par les
caractéristiques d'intermodulation des mélangeurs, et par la pureté spectrale des oscillations
appliquées à ces mélangeurs.
III- L'architecture des récepteurs
L'architecture des récepteurs a évolué progressivement depuis le simple détecteur,
jusqu'aux schémas à multiple conversion et synthétiseurs. Les étapes principales de définition
d'un récepteur pour une application nouvelle, ou une amélioration d'un concept existant, sont
destinées à assurer les performances demandées :

 L’analyse de la chaîne de gain : répartition, stabilité, etc.


 L’analyse du plan de fréquence : fréquences images, fréquences parasites, etc.
 L'analyse des filtrages : de canal, de réjection des images, des bandes proches, etc.
 l'analyse du facteur de bruit global tous étages compris : formule de Friis, etc.
 L'analyse des oscillateurs locaux et de leur méthode de génération : pureté spectrale,
stabilité de fréquence, etc.
D'une façon générale, un démodulateur opère la fonction inverse d'un modulateur. Alors
que ce dernier modifie une des caractéristiques (amplitude ou fréquence) d'une onde porteuse,
le démodulateur extrait l'information de la porteuse et restitue le signal en bande de base.
Pour les signaux modulés en amplitude, le démodulateur peut être un redresseur à diodes, ou
un démodulateur synchrone, plus linéaire.
Pour les signaux modulés en fréquence ou en phase, le démodulateur peut être un
discriminateur, un détecteur de rapport ou un discriminateur à coïncidence (aussi appelé
détecteur à quadrature ou détecteur synchrone).
Les signaux numériques peuvent souvent être modulé à la fois en phase et en amplitude,
comme la modulation DQPSK ou les modulations QAM. Le démodulateur le plus approprié
est alors le démodulateur « i-Q ». Ce démodulateur, qui permet de démoduler
toute modulation, combine les sorties de deux mélangeurs attaqués respectivement par le
signal OL et par le signal OL déphasé de 90 °.

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