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Université Mohamed 5

Ecole normale Supérieure -rabat-


Master : FCPQ
A.U : 2017/2018

Travaux Génie de procédé

Réalisé par :

 HALLABI Ahmed
 HATTACHE Hanane
 BELKODIA Kaltoum
 ELHADDIOUI Sarra
Manipulation I : Analyse granulométrique
L’analyse granulométrique est l’opération qui permet de déterminer la répartition d’un lot de
particules selon leur grosseur.

La granulométrie à pour objet la mesure de la taille de particules élémentaires ou de grains.


Les méthodes qui permettent cette mesure doivent être reproductibles ; c’est pourquoi elles
suivent des normes strictes. Ces méthodes sont : le tamisage, les méthodes optiques, le tri par
fluide ou les méthodes électrique.

Définition d’un granulat :

Un ensemble de grains minéraux, de dimensions comprises entre 0 et 125 mm, de provenance


naturelle ou artificielle, destiné à la confection :

- Des mortiers, des bétons,


- - des couches de fondation, des couches de base et de roulement des chaussées,
- - des assises et des ballasts de voies ferrées.

Objectifs de la manipulation :

L’analyse granulométrique a pour but de déterminer la distribution dimensionnelle des grains


constituant un granulat de dimension comprise entre 0,063 et 125 mm.

La quantité de matériau qui est retenue sur le tamis c’est le refus, et la quantité de matériau
qui passe à travers le tamis c’est le tamisat (passant).

Principe :

 L’analyse granulométrie c’est la méthode la plus utilisée car il est économique.


 La méthode d’analyse consiste à faire passer un échantillon à travers d’une série de
tamis calibrés, à récupérer et à peser séparément les fractions retenues par les tamis.
 On procède au classement des grains sur une série de tamis emboités les uns dans les
autres. Les dimensions des mailles des tamis sont décroissantes du haut vers le bas.
 Le granulat est placé sur le tamis le plus haut et par vibrations, on répartit les grains
sur les différents tamis selon leur grosseur.
 Pour la quantité à utiliser doit répondre à différents impératif : il faut une quantité
assez grande pour que l’échantillon soit représentatif.il faut une quantité assez faible
pour que la durée de l’essai soit acceptable et que les tamis ne soient pas saturés et
donc inopérants.

Partie Expérimentale :

 Les tamis utilisés sont emboîtés les uns dans les autres, les dimensions croissant de
bas en haut.
 Dessous on met un récipient à fond plein pour recueillir les fines.
 Au dessus, on ferme avec un couvercle pour éviter la dispersion des poussières.

Mode opératoire :
- on Commence par dresser la colonne des tamis. Les ouvertures des tamis doivent être
croissantes de bas en haut.
- on Prendre une masse précise du matériau.
- on Verse le matériau sur le tamis supérieur
- Procéder à l’agitation pendant 5 min.
- Procéder à la pesée cumulée des refus de en commençant par le tamis supérieur.

Présentation des résultats

tamis diamètre moyenne refus partiel en refus refus cumulée en tamisats


(µm) (µm) (g) cumulée(g) % cumulé(%)
2 2 0,43 0,43 0,43 99,57
2 2 0 0,43 0,43 99,57
0,5 1,25 99,14 99,57 99,54 0,43
0,25 0,375 0,37 99,94 99,91 0,06

Les résultats sont présentés dans le tableau suivant :


Pour le sable :
0,25 0,25 0,06 100 99,97 0
0,25 0,25 0,03 100,03 100,00 0
- La courbe de distribution granulométrique :

Courbe d'analyse granulométrique du sable


100

80
Tamisat cumulé (%)

60
Série1
40

20

0
0 0,5 1 1,5 2
-20
diamètre moyenne(µm)

Calcul de facteurs de distribution :

 Coefficient d’uniformité

Avec : 1 < U <2

 la dimension de coupure d100

d100 =2

 la maille effective de coupure (d50)

d50 = 1,68
 l’écart probable
d25 = 1,5 et d75 = 1,85

Donc l’écart probable : d75- d25 = 1,85- 1,5 = 0,35


 le coefficient d’imperfection I
𝐝𝟕𝟓− 𝐝𝟐𝟓
𝑰= = 0,10
𝟐𝐝𝟓𝟎

 le coefficient de variation Cv

𝐝𝟖𝟒 − 𝐝𝟏𝟔
𝐂𝐕 =
𝟐𝐝𝟓𝟎

On a : d84 = 1,9 et d16 = 1,4

Donc :

𝐝𝟖𝟒− 𝐝𝟏𝟔
𝐂𝐕= = 0,14
𝟐𝐝𝟓𝟎

Pour le ciment :

tamis diamètre refus cumulée en


(µm) moyenne (µm) refus partiel en (g) refus cumulée(g) % tamisats cumulé(%)
200 200 65,43 65,43 65,67 34,33
90 145 9,3 74,73 75,01 24,99
80 85 17,19 91,92 92,26 7,74
60 70 6,71 98,63 99,00 1,00
45 52,5 1 99,63 100,00 0,00

Courbe d'analyse granulométrique du


40,00
ciment
35,00
30,00
%tamisat cumulé

25,00
Série1
20,00
15,00
10,00
5,00
0,00
50 100 150 200
diamètre moyenne
Manipulation II : synthèse du biocarburant

Partie 1 : Généralité
1. Introduction
Les biocarburants sont des carburants issus de la biomasse, c'est-à-dire issus de matières
végétales. Ils sont produits à partir de plantes (betterave, maïs, canne à sucre, colza,). Ils se
substituent partiellement aux carburants pétroliers.

Il existe plusieurs types de biocarburants. Parmi eux, on


trouve les esters éthyliques d’huiles végétales (E.E.H.V)
synthétisés à partir d’huile de colza ou d’huile de
tournesol.

2. La trans-estérification
La transestérification est une réaction d'un ester et un alcool pour donner un autre ester. C’est
une réaction catalytique homogène ou hétérogène des triglycérides et d’alcool. Le catalyseur
est un acide ou une base au sens de Bronsted et/ou de Lewis. Si l’alcool est le méthanol, est
appelée méthanolyse si l’alcool utilisé est l’éthanol la transéstérification appelée et
éthanolyse
Les huiles végétales sont essentiellement des triglycérides qui sont constituées de trois acides
gras associés au glycérol sous forme d’un triester. Leur réaction avec l’alcool conduit à des
esters alkylique d’huiles végétaleset au glycérol.
L’équation de la réaction s’écrit :

3. Paramètres contrôlant la réaction de transestérification des


huiles :
Certains facteurs peuvent jouer sur la vitesse de la réaction et la composition du mélange à
l’équilibre. Il s’agit entre autre de la catalyse, de la température, de la composition initiale du
milieu, de la nature des réactifs.
Catalyse: Dans le cas de la réaction de transestérification, la catalyse basique est
beaucoup plus rapide que la catalyse acide. Ainsi, les temps de réaction varient de 3 à
48 heures avec un catalyseur acide. Les catalyseurs basiques les plusutilisés :
NaOH,KOH et NaOMe, Les catalyseurs acides les plus utilisés sont les acides
minéraux HCl, H2SO4, H3PO4 et les acides sulfoniques: l’acide para toluène
sulfonique.
Le rapport alcool/huile : La stœchiométrie de la réaction de transestérification montre
que le nombre de moles d'alcool soit le triple de celui des triglycérides. Donc au
minimum il faut doubler le nombre de moles de l’un des réactifs. Pour différentes
raisons l’alcool est pris en excès; le rapport molaire alcool/huile est de 6 au minimum.
La littérature montre que ce rapport est très variable selon la nature de l’huile et du
catalyseur utilisé.
La nature des réactifs : Le méthanol a une meilleure réactivité que l’éthanol mais sa
solubilité est moindre d’où une limitation du rendement due au transfert de masse.
L’éthanol est plus soluble mais moins réactif que le méthanol ce qui a un impact
positif sur le rendement et négatif sur la vitesse. Cet avantage sur le rendement se
trouve par ailleurs affecté par le fait que le mélange obtenu après la réaction faite avec
l’éthanol forme une forte émulsion et pose donc des difficultés lors de la séparation.
Une technique suggère de mélanger éthanol et méthanol pour profiter des avantages de
chacun des deux alcools.
La température et la pression :La littérature montre que pratiquement toutes les
études de transestérification catalysées des huiles végétales sont réalisées sous
pression atmosphérique. Quant à la température elle varie de 40 à 300°C environ;
selon la nature de l’huile, du type de catalyse de la réaction et du catalyseur. La limite
supérieure de la température utilisée ne dépassant pas la température de dégradation de
l’huile.
L’agitation : Il est connu dans les réactions chimiques que l’agitation a un effet positif
sur la vitesse dans la mesure où elle favorise l’homogénéité du milieu et donc le
contact entre les différents réactifs. Ceci est d’autant plus utile pour la
transestérification pour la simple raison que les réactifs ne sont pas totalement
miscible : l’homogénéisation s’avère donc très intéressante pour cette réaction.
Les deux grandes filières de production des biocarburants
I. La filière biocarburant essence
Cette filière comprend l’éthanol et l’ETBE (éthyl-tertiobutyl-éther)

II. La filière biocarburant gazole


Elle correspond aux EMAG (esters méthyliques d’acides gras), qui sont fabriqués à partir d’huiles végétales, de graisses animales
ou d’huiles usagées recyclées.

D’après IFP Énergies Nouvelles

Partie 2 : partie expérimentale


1. Objectif :
L’objectif principal de ce TP est la synthèse du biodiesel. Pour ce faire, nous avons procédé
à la synthèse d’un biocarburant à partir d'huile de colza par Transestérification.

2. Principe :
Pour produire notre biodiesel, nous avons utilisé la réaction chimique de transestérification,
qui consiste à mélanger deux réactifs (méthanol+soude) à l’huile végétale afin d’obtenir le
biodiesel (ester méthylique) ainsi qu’un résidu constitué principalement de la glycérine ou
glycérol , suivant la réaction:

Huile de colza + éthanol  glycérol + diester


L’équation de la réaction est :

C17H33 COO O HO
C17H33 COO + 3 CH3 CH2 OH 3 C17H33 C O CH2CH3 + HO
C17H33 COO HO
trioléate de glycéryl éthanol oléate d'éthyle glycérol
Remarque : L’huile de colza est constituée essentiellement de trioléate de glycéryle (58 %) ,
trilinoléate de glycéryle (22 %) et de trilinolénate de glycéryle (9 %), qui sont des triesters du
glycérol (propane 1-2-3 triol) et d’acides gras insaturés et d’autres triester d’acide gras saturés
mais on considérera néanmoins, pour simplifier, uniquement le constituant majoritaire, le
trioléate de glycéryle.
Donnés

3. Mode opératoire
Matériels expérimentaux

 Réfrigérant à boules ou condenseur à eau

 Ballon

 Chauffe-ballon

 Sortie d’eau tiède

 Entrée d’eau froide

 Mélange réactionnel + grains de pierre-

ponce

 Élévateur à croisillon
Protocole expérimental :

i. Hémi-synthèse
1 Allumer le chauffe-ballon et régler le thermostat pour
obtenir un chauffage modéré.

2-Introduire, dans un ballon bicol sec de 250 mL, 0,9 g de


potasse ou hydroxyde de potassium KOH(s) (catalyseur) et
50 mL d'éthanol.

 Agiter longuement à l’aide d’un bâton de verre pour


dissoudre au maximum la potasse.

3- Ajouter 100 mLd'huile de colza puis des grains de pierre ponce (il est impératif d’agiter en
permanence le milieu réactionnel).
4- Porter le milieu à reflux pendant 50 min.
ii. Extraction
5-Défaire lemontage et laisser refroidir le contenu du ballon en le
posant sur un valet.

Relargage (pour gagner du temps, il sera effectué sur une


production antérieure)

6- Verser le mélange réactionnel dans une ampoule à décanter.

7- Ajouter très doucement environ 50 mL d’eau salée saturée.


 Agiter doucement afin de ne pas créer d’émulsion, puis laisser
décanter dix minutes.
iii. Séchage
8- Récupérer la phase organique. La sécher à l’aide de sulfate de
magnésium anhydre.

iiii-distillation
On fait la distillation pour purifier la phase organique
Résultat :
On tare une eprouvette graduée de 20 mL sur une balance.
On ajoute le biodiesel avec une pipette pasteur en plastique jusqu’à la ligne de 20 mL et on note
la masse.
N.B. La masse volumique du biodiesel est légèrement inférieure à celle de l’huile de départ

Données Mesures

Masse du biodiesel (g) 17.8434 g

Volume de l’éprouvette graduée (mL) 20,0 mL

 masse( g )  0,8922g/mL
Masse volumique expérimentale =   (g/mL)
 volume(mL) 
On fait le même protocole pour mesurer la masse volumique de huile de colza

Données Mesures

Masse du huile(g) 18.2279 g

Volume de l’éprouvette graduée (mL) 20,0 mL

 masse( g )  0,9113g/mL
Masse volumique expérimentale =   (g/mL)
 volume(mL) 

Test de caractérisation Indice de Réfraction :

La technique utilisée : La réfractométrie est une technique qui vise à


déterminer l'indice de réfractiond'un espèce chimique (le plus souvent
liquide). L'instrument de laboratoire ou de terrain utilisé est le
réfractomètre.

Mode emploi :
 On nettoie la surface du prisme avec du papier, On attends que le
prisme soit complètement sec

REFRACTOMETRE

 À l’aide d’une pipette on prend une goutte de l’échantillon à mesurer, on la dispose au


centre du prisme. La goutte doit s’étaler de son propre poids et doit couvrir l’ensemble du
prisme ;
 On régle par le bouton de façon aamener l’une des deux surface éclairé et l’autre sombre ;
 On attends une minute pour que la température s’équilibre, On dirige le réfractomètre
vers la source lumineuse et on fait les mesures puis on note les valeurs .

Résultats de l’essai :L’analyse effectuée à une température de 21°C,

Echantillon L’indice de réfraction

Huile de colza Ir=1,473

Biodiesel Ir= 1,473

Résultats des indices de réfraction des l’huiles et du biodiesel obtenu

Conclusion
On trouve que L’indice de réfraction du biodiesel est 1.473 est le même que l’indice de huile
de colza donc ces valeurs obtenu veut dire que notre produit n’est pas un biodiesel

La cause de cet échec de l’expérience est que l’éthanol utilisé n’est pas pur.
Manipulation III : Adsorption de l’acide acétique sur le charbon actif
Principe de la manipulation :
Le principe de la manipulation est l’élimination d’un polluant organique (acide acétique)
contenu dans une solution aqueuse par adsorption sur le charbon actif commercial et procédé
à la comparaison du pouvoir adsorbant de plusieurs matrices solides (charbon actif, gel de
silice, alumine, montmorillonite).

But de la manipulation :
 Détermination expérimental de l’équation de l’isotherme d’adsorption d’acide
acétique dissous dans l’eau, à la surface de charbon actif.
 Détermination des équations de Freundlich et Langmuir.
 Dresser les isothermes d’adsorption simulées.
 Etudier l’influence de la concentration initiale du charbon actif sur la rétention de
l’acide acétique
 Comparer l’efficacité de plusieurs adsorbants (charbon actif, gel de silice, alumine,
montmorillonite).

Partie 1 : Généralité sur l’adsorption


L’adsorption à l’interface soluté/solide est un phénomène de nature physique ou chimique par
lequel des molécules présentes dans effluent liquide ou gazeux, se fixent à la surface d’un
solide. Ce phénomène dépend à la fois de cette interface et des propriétés physico-chimiques
de l’adsorbat. Ce phénomène spontané provient de l’existence à la surface du solide de forces
non composée, qui sont de nature physique ou chimique.
Ces forces conduisent respectivement à deux types d’adsorption : la chimisorption et la
physisorption

a) Classification des phénomènes d’absorption


Selon la valeur et la nature de l’énergie de liaison adsorbant/adsorbat on distingue
l’adsorption chimique et l’adsorption physique.

i. Absorption chimique (ou chimisorption)

L’adsorption chimique est un phénomène irréversible géré par des interactions chimiques qui
provoque un transfert ou une mise en commun d’électrons entre l’adsorbat et la
surface de l’adsorbant. On assiste donc à une destruction de l’individualité des molécules
adsorbées et la formation de nouveaux composés à la surface de l’adsorbant.
Ce type d’adsorption se développe à haute température et met en j eu une énergie élevée
variant de 10 à 100 Kcal par mole.
ii. L’adsorption physique (ou physisorption)

L’adsorption physique est un phénomène réversible gouverné par des forces attractives de
nature physique, comprenant les forces de Vander Waals. Ces forces ne détruisent pas
L’individualité des molécules adsorbées et lorsqu’elles opèrent, elles correspondent à des
énergies faibles qui sont de l’ordre de 10 Kcal /mole. Ce phénomène consiste essentiellement
en la condensation de molécules sur la surface du solide est favorisé par un abaissement de la
température.

b) Mécanisme et cinétique d’adsorption


Le transfert d’une phase liquide contenant l’adsorbat vers une phase solide avec
rétention de soluté à la surface de l’adsorbant se fait en plusieurs étapes dont une
ou plusieurs peuvent être déterminante de la cinétique globale du processus :
1-Transfert de masse externe (diffusion externe) qui correspond au transfert du soluté du sein
de la solution à la surface externe des particules.
2-Transfert de masse interne dans les pores (diffusion interne) qui a lieu dans le
fluide remplissant les pores. En effet, les molécules se propagent de la surface des grains vers
leur centre à travers les pores.
3-Diffusion de surface : pour certains adsorbants, il peut exister également une contribution
de la diffusion des molécules adsorbées le long des surfaces des pores à l’échelle d’un grain
d’adsorbant.
4- Adsorption.

c) Isothermes d’adsorption
L’étude de l’adsorption d’un gaz par un solide est en général destinée à fournir des
informations sur la surface spécifique et sur la structure poreuse du solide. La présentation la
plus utilisée de l’équilibre d’adsorption est l’isotherme d’adsorption qui, à température
constante, donne la quantité de gaz adsorbée par le solide en fonction de la pression
d’équilibre du gaz. Il s’agit de la source essentielle d’informations thermodynamiques pour
l’interface gaz-solide.

i. Isotherme de Freundlich

Ce modèle postule que différents sites interviennent dans l’adsorption avec des
énergies différentes, l’entropie restant constante. Ces sites obéissent à une distribution
exponentielle, fonction de la chaleur d’adsorption. La densité des sites varie également
exponentiellement. Le modèle s’adapte le plus souvent à une adsorption de type physique.
Ce modèle est décrit par la formule empirique suivante :
qe = KF . Ce n (1)
Avec :
qe : quantité du soluté adsorbée par unité de masse de l’adsorbant à l’équilibre.
KF : constante de Freundlich associée à la capacité d’adsorption.
n : paramètre énergétique de Freundlich, c-à-d l’affinité du soluté vis-à-vis de l’adsorbant.
Ce : concentration de l’adsorbat à l’équilibre dans la phase liquide.
La linéarisation de l’isotherme de Freundlich est obtenue par représentation des
données en coordonnées logarithmiques selon :
ln qe = ln KF + n ln Ce

ii. Isotherme de Langmuir


Selon ce modèle la molécule adsorbée est située sur un site bien défini du matériau
adsorbant (adsorption localisée). Chaque site n’est susceptible de fixer qu’une molécule.
L’énergie d’adsorption de tous les sites est identique et indépendante de la présence de
molécules adsorbées sur les sites voisins (surface homogène et pas d’interaction entre les
molécules adsorbées). L’équation modélisant l’adsorption est la suivante

Avec :
qm : représente la capacité maximale d’adsorption.
KL : constante d’équilibre, égale au rapport des vitesses d’adsorption et de désorption.
Cette équation peut être linéarisée sous la forme suivante :

iii. Surface spécifique


La surface spécifique est une donnée essentielle de la caractérisation des solides et des
matériaux poreux. Il est clair que l’on cherche à conférer aux adsorbants une grande surface
spécifique, cette grandeur désigne la surface accessible rapportée à l’unité de poids
d’adsorbant.

d) Les facteurs influençant l'adsorption


Quand un solide est mis en contact avec une solution, chaque constituant de cette
dernière, le solvant et le soluté, manifeste une tendance à l’adsorption à la surface du solide. Il
y’a donc une compétition en surface entre deux adsorptions qui sont Concurrentielles. Le cas
le plus intéressant est celui où l’adsorption du soluté est de loin plus importante que celle du
solvant. Donc la quantité adsorbée, dépend de nombreux facteurs dont les principaux sont:

i. La température

L’adsorption est un processus exothermique et par conséquent son déroulement doit


être favorisé à basse température.

ii. nature de l'adsorbant


L’adsorption d’une substance donnée croît avec la diminution de la taille des
particules de l’adsorbant, ce qui permet aux composés de la solution de pénétrer dans les
capillaires de la substance, donc la subdivision de la particule du solide influe directement sur
les pores de ce dernier ainsi que sur sa surface spécifique qui va être développée. Cependant,
si les dimensions des pores sont inférieures, aux diamètres des molécules de l’un des
composants de la solution, l’adsorption de ce composé ne se fait pas, même si la surface de
l’adsorbant a une grande affinité pour ce composé.

iii. nature de l'adsorbat


Pour qu’il y’ait une bonne adsorption il faut qu’il y’ait d’abord une affinité entre le
solide et le soluté. En règle générale, les solides polaires, adsorbent préférentiellement
d’autres corps polaires. Par contre les solides non polaires, adsorbent préférentiellement des
substances non polaires et l’affinité pour le substrat croît avec la masse moléculaire de
l’adsorbat. Ceci a été déjà énoncé par la règle de traube et complété par Freundlich en écrivant
que l’adsorption de substance organique, à partir de solutions aqueuses, augmente fortement
et régulièrement quand la longueur de la chaîne croît à l’intérieur d’une série homologue

Partie expérimentale

1. Principe de la manipulation

On détermine la quantité d’acide acétique adsorbée de la solution, de 4 concentrations, par un titrage


acide-base, avec une solution de NaOH 0,1 M :

+ - - +
CH3COOH + Na + OH → CH3COO + Na + H2O

Le pH d’équivalence (pHe) de cette réaction, calculé, prend des valeurs de ≈ 9 (titrage d’un acide
-
faible par une base forte d’où résulte la base faible CH3COO ).L’indicateur le plus approprié est la
phénolphtaléine, par sa zone de virage 8,3 – 10.

2- Matériels

Burettes de 25 mL, bécher, Erlenmeyer de 100 mL, pipettes de 2, 5 et de 25 mL, entonnoirs, papier
filtre, charbons actif, solutions d’acide acétique de 5 concentrations (0.1, 0.3, 0.5, 0.7 , 1 M) , solution
de NaOH 0,1 M et la phénolphtaléine.

3-Manipulations

Effet de la concentration de l’adsorbat

Dans un bécher, on introduit 0,4 g de charbon actif et, à l’aide d’une pipette de 25 mL, on verse sur le
charbon actif 20 mL de chaque solution d’acide acétique de concentration comprise entre 0,1 et 1 M.

On attend 20 mn pour que l’équilibre s’établisse, avec une agitation, pour une bonne homogénéisation.

Parallèlement, on procède à la détermination des concentrations initiales exactes (C0): on prélève 5


mL, avec une pipette, de chaque solution d’acide acétique, ), et on titre avec une solution de NaOH, en
présence de la phénolphtaléine. On note le volume de NaOH 0,1 M, V0, en mL.

Après le temps d’équilibre d’adsorption, on filtre la solution et on prélève aussi 5 mL de solution pour
déterminer, de la meme manière, la concentration à l’équilibre. On note le volume de NaOH 0,1 M,
utilisé en titrage, par Ve, en mL.

Résultats

1-
V C 0,1 0,3 0,5 0,7 1

V0 4,8 14,8 24,8 36,5 53,5

Ve 4,3 12,9 22,5 33 49,5

D’aprés la loi de la volumétrie on a

C0,CH3COOH ⋅VCH3COOH = CNaOH⋅VNaOH


CNaOH = 0.1M

VCH3COOH = 5mL

Co =0,02⋅Vo mol/L et Ce =0,02⋅Ve mol/L


C0 0,096 0,296 0,496 0,73 1,07


Ce 0,086 0,258 0,45 0,66 0,99

2-

Notation 0,1 0,3 0,5 0,7 1


V0 4,8 14,8 24,8 36,5 53,5
Ve 4,3 12,9 22,5 33 49,5

C0 0,096 0,296 0,496 0,73 1,07


Ce 0,086 0,258 0,45 0,66 0,99

qe 0,00125 0,00475 0,00575 0,00875 0,01


lg Ce -1,06550155 -0,58838029 -0,34678749 -0,1804561 -0,0043648
lgqe -2,90308999 -2,32330639 -2,24033216 -2,0579919 -2
1/Ce 11,62790698 3,875968992 2,222222222 1,51515152 1,01010101
1/qe 800 210,5263158 173,9130435 114,285714 100

x 0, 02.(C0 - Ce ) V -V
qe = = = 0, 001 0 e moles/ g
m m m
où: m est la masse de charbon actif, utilisée dans l’expérimentation (0,4 g).
3-

isotherme expérimentale de
l'adsorption
0,012
0,01
0,008
qe

0,006
0,004 Série1
0,002
0
0 2 4 6 8
Ce

4-

0
-1,2 -1 -0,8 -0,6 -0,4 -0,2 0
-0,5

-1

-1,5
lg qe

-2

-2,5

-3

-3,5
lg Ce

n 1,171134799
k 0,01170259

5-
900
800
700
600
500
1/qe

400
300
200
100
0
0 2 4 6 8 10 12 14
1/Ce

b 0,132554423
qm 0,112801031

Ce (moles/L) 0,086 0,258 0,45 0,66 0,99

qe, calculé par l’équation


de Freundlich 0,00127 0,00373 0,00635 0,0091 0,0131

qe, calculé par l’équation


de Langmuir 0,00144 0,00368 0,00592 0,0082 0,0116
6-
Influence de la nature de l’adsorbant
Les adsorbants utilises sont : charbon actif, silice, Montmorillonite.
Mode opératoire :
 Introduire dans in erlenmeyer 0,4g de chaque adsorbant et ajouter 20 mL de la solution
d’acide acétique 0,5M.
 Attendre 20 min, en agitant pour que l’équilibre s’établisse.
 Filtrer la solution et prélever 5 mL de chaque solution et titrer cette solution avec NaOH, en
présence de la phénolphtaléine.
Résultats
1. Les concentrations initiales et d’équilibre d’acide acétique :
On a : C0 =0,02*V0 et Ce=0,02*Ve
Donc :
C 0,1 0,3 0,5 0,7 1
V0 4,8 14,8 24,8 36,5 53,5
C0 0,096 0,296 0,496 0,73 1,07
Ve 4,3 12,9 22,5 33 49,5
Ce 0,086 0,258 0,45 0,66 0,99

2. Données expérimentales de l’adsorption de l’acide acétique sur charbon actif :


On a : qe= 0,001*(V0-Ve)/m avec m=0,4g

Notation 0,1 0,3 0,5 0,7 1


V0 4,8 14,8 24,8 36,5 53,5
Ve 4,3 12,9 22,5 33 49,5
C0 0,096 0,296 0,496 0,73 1,07
Ce 0,086 0,258 0,45 0,66 0,99
qe 0,001 0,00475 0,006 0,00875 0,010
Ln Ce -2,45 -1,35 -0,79 -0,41 -0,01
Ln qe -6,685 -5,350 -5,159 -4,739 -4,605
1/Ce 11,62 3,87 2,22 1,51 1,01
1/qe 800 210,526 173,913 114,286 100

3. L’isotherme expérimentale de l’adsorption :


0,012 qe=f(ce)
0,010
0,008
qe
0,006
0,004
0,002
0,000
0 0,2 0,4 0,6 0,8 1 1,2
Ce

4. Equation de Freundlich :

qe=K.Ce1/n avec : qe : l’adsorption spécifique pour la concentration a


l’équilibre
Ce : concentration à l’équilibre
K et n des constantes
Pour déterminer les constantes :

Ln (qe)=ln(K) + 1/n ln(Ce)

ln(qe)=f(ln(Ce))
-3 -2,5 -2 -1,5 -1 -0,5 0
0,00
-1,00
y = 0,8545x - 4,4512
-2,00
R² = 0,9595
-3,00
-4,00
-5,00
-6,00
-7,00
-8,00
Série1 Linéaire (Série1)

D’après la droite on a :
1/n= 0,8545 donc n=1,17
Ln(k)=-4,4512 k=0,0116

Donc :
qe=0,0116*Ce0,8545

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