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Conclusion : L’opinion favorable contraste avec une connaissance et des pratiques d’information peu développées.

Opinion et pratiques sont influencées par les caractéristiques socio-professionnelles. La demande d’information des
patients semble peu perçue par les professionnels.
C1-5
La surveillance des infections du site opératoire (ISO) : intérêt d’une stratégie ciblée
OLIVIER M. (1), L’HÉRITEAU F. (1), GRANDBASTIEN B. (1, 2), ASTAGNEAU P. (1, 3)
(1) Centre de coordination de la lutte contre les infections nosocomiales (CClin) Paris-Nord, Paris. (2) CHRU de
Lille ; (3) Département de santé publique, Université Paris VI, Paris.
Introduction : La surveillance des ISO est une des priorités du programme national de lutte contre les infections
nosocomiales. Tous les établissements de santé doivent produire des taux d’incidence des ISO dans le cadre d’un
tableau de bord annuel d’indicateurs de qualité. Afin d’obtenir des indicateurs simples et reproductibles, la surveillance doit être ciblée sur
les interventions les plus fréquentes.
Objectifs : et pour chacune des interventions ciblées : cure de hernie,
cholécystectomie, appendicectomie, chirurgie du côlon gauche. Un ratio standardisé d’incidence a été calculé par
service d’après le modèle global et d’après les quatre modèles ciblés.
Résultats : L’étude a porté sur 10 976 interventions dans 284 services. Les modèles montraient une bonne adéquation aux données (p du
goodness-of-fit > 0,55 et aire sous la courbe > 0,7). L’accord entre le modèle global et les
modèles ciblés quant au classement des services était faible (Kappa < 0,4). La corrélation entre les rangs de classement des services obtenus
pour chaque modèle ciblé et le modèle global, était la plus élevée pour l’appendicectomie et la hernie (r > 0,6).
Conclusion : La surveillance ciblée peut être utilisée comme une stratégie alternative à la surveillance globale. Pour
un service donné, le choix entre ces deux stratégies dépendra de la capacité du service à inclure un nombre suffisant
de patients opérés.
C1-6
Incidence globale de l’infection nosocomiale dans les maternités des Hospices Civils de Lyon
de 1984 à 2001 — Révision de 36 thèses représentant 62 758 accouchements
TISSOT-GUERRAZ F., BOBICHON N., HAOND C., AGNIEL F.
Hospices Civils de Lyon, Hôpital Édouard Herriot, Lyon.
Objectifs : Il s’agissait de totaliser le travail réalisé en 18 ans de surveillance épidémiologique et d’apprécier une
éventuelle baisse de l’incidence des infections nosocomiales (IN) selon leurs différents types.
Méthodologie : Nous avons additionné les résultats d’incidence selon les principaux types d’infection, chez l’accouchée césarisée ou non et
les nouveau-nés, et étudié les facteurs de risque et les micro-organismes responsables.
Résultats : De 1984 à 2001, l’incidence de l’infections nosocomiales pour les 50 790 accouchées non césarisées
est de 3,96 % (3,77 % de 1984 à 1992 et 5,15 % de 1993 à 2001) ; pour les 11 968 césarisées, elle est de 17,46 %
(10,70 % de 1993 à 2001). Chez les 63 985 nouveau-nés, de 1984 à 2001, l’incidence de l’IN est de 2,80 % (de
1993 à 2001 : 1,82 %). La première IN chez les accouchées non césarisées est la bactériurie (incidence de 1,57 %)
suivie de l’endométrite (incidence de 1,38 %) ; chez les césarisées, l’infection la plus fréquente est la bactériurie,
suivie de l’infection superficielle du site opératoire puis de l’endométrite. La première IN chez les nouveau-nés est
l’infection cutanée (incidence 1,76 %) suivie de l’infection oculaire (incidence de 0,69 %).
Discussion : Les résultats sont statistiquement significatifs en ce qui concerne les césariennes et les nouveau-nés,
ils ne le sont pas pour les accouchées non césarisées.
Conclusions : L’incidence des IN pour les césariennes et les nouveau-nés a bien diminué ; elle a légèrement augmentée en ce qui concerne
les accouchées non césarisées. Le programme de sensibilisation de tous à la prévention
doit être suivi.

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