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TECHNOLOGIE ALIMENTAIRE
Formation ONSSA
Casablanca
8-9 Octobre 2013
Prof. A. TANTAOUI
ELARAKI
Objectifs
2
L’animateur
4
Plan général de la formation
1. Chapitre introductif
2. Les intrants des IAA
3. Technologies de Stabilisation et de
Conservation
4. Technologies de Biosynthèse et de
Fermentation
5. Technologies d ’Extraction et de Séparation
5
1- CHAPITRE INTRODUCTIF
1.1- Définitions
1.2- Délimitation du domaine d’intérêt de la
Technologie Alimentaire
1.3- Classification des IAA
1.4- Intrants et produits des IAA
1.5- Organisation générale d’une unité IAA
6
1.1- Définitions
Technologie
7
Technologie
Plus généralement:
procédés de fabrication et leur étude;
moyens techniques basés sur un savoir-faire
8
Procédé de fabrication
succession d ’opérations (traitements) appliqués
à une ou plusieurs matières (premières) pour
l ’obtention d’un ou plusieurs produits (finis)
Selon le degré de
mécanisation:
Selon les quantités traitées: o Procédé automatique
o Procédé semi-
o Procédé industriel automatique
o Procédé semi-industriel o Procédé manuel
o Procédé artisanal
o Procédé domestique
9
Diagramme de fabrication
10
Diagramme de fabrication (suite)
o si
possible, les conditions de réalisation
des opérations;
o si possible, les contrôles effectués à
chaque étape
Exemple 1: diagramme de fabrication de confitures,
de marmelades et de gelées des fruits
Matière première crue
Préparation et cuisson
Exemple 2:
Refroidissement rapide
diagramme
de
fabrication Portionnement et conditionnement
de plats sous vide
cuits et
emballés Pasteurisation
sous vide
Refroidissement rapide
Conservation
13
Matière première crue
Préparation et cuisson
(selon recette)
Refroidissement rapide
(température Interne +4°C en moins de 120 min)
Exemple 2’:
Portionnement et conditionnement sous vide
le même
(machine à vide, emballage sachet ou barquette)
diagramme
avec Pasteurisation
précision de (85°C, 10 min)
quelques
données Refroidissement rapide
(air ou eau)
Conservation
(température maximale: +4°C)
14
Chaîne de fabrication:
15
Chaîne de fabrication:
Exemples:
chaîne de fabrication de conserves de
thon;
chaîne de raffinage des huiles de table;
chaîne de séchage de la tomate;
chaîne de surgélation de filets de sole.
Poste de fabrication
18
Notion de transformation (suite)
19
Morceaux de sucre
Betterave sucrière
20
Orange brute
21
Chaque transformation exige une ou plusieurs
opérations unitaires
Opération unitaire
opération correspondant généralement à un poste
de fabrication où il est réalisé:
- un traitement bien déterminé visant
- un objectif précis et aboutissant à
- un résultat mesurable
22
Exemples d ’opérations unitaires
23
Notion de processus
Processus:
la notion de processus suppose: ensemble
o des éléments d ’entrée mesurables d’activités
corrélées
o des éléments de sortie mesurables transformant
des éléments
o une valeur ajoutée d’entrée en
éléments de
o un caractère reproductible sortie
24
représentation schématique
d’un processus
Éléments Éléments
d’entrée de sortie
PROCESSUS
Notion de processus (suite)
26
1.2- Délimitation du domaine d ’intérêt de la
technologie alimentaire
Conception ancienne
Conception moderne
27
Conception ancienne
28
Conception moderne
29
1.3- Classification des industries agro-
alimentaires
Classification sectorielle
Classification par type dominant de
technologie
Classification juridique
30
Classification sectorielle:
31
Classification juridique (selon nomenclature
douanière)
32
Industriesde Stabilisation et de
Conservation (ISC)
produits plus stables pour une meilleure
distribution dans le temps et dans l ’espace
(conserves, produits séchés, etc.)
33
Industries d ’Extraction et de Séparation
(IES):
obtention de produits ayant des propriétés
spécifiques par extraction ou séparation à
partir d ’une matière première (huilerie,
beurrerie, sucrerie, minoterie, etc.)
34
Industries de Biosynthèse et de
Fermentation (IBF)
rôle essentiel des micro-organismes
(produits fermentés en général: panification,
laits fermentés, fromagerie, brasserie, etc.)
35
1.4- Définition des Intrants et produits des
IAA
36
Intrants alimentaires (éléments
d’entrée)
o Matière première
o Ingrédient
o Additif alimentaire
37
Intrants alimentaires
39
Intrants non alimentaires
Exemple:
o Matériaux d’emballage: papier, carton, verre,
plastique, métal, bois, tissu, etc.
40
Produits de la transformation (éléments
de sortie)
o Produits finis
o Sous-produits
o Déchets
41
o Produits finis: produits commercialement les plus
importants (un ou plusieurs produits d ’une même
matière première)
42
o Déchets: valeur commerciale nulle ou
négative (taxe de pollution, frais d ’évacuation,
etc.); ce sont des rejets solides, liquides ou
gazeux.
44
Représentation schématique d’une
unité IAA
LR TD CV TE
Vesti-
aire LC
QR toilettes
AF1 AF3
EPF
AF2
AF4
EMP
Adminis -
MS AM GP tration AC
45
Légende de la figure « Représentation
schématique » d’une unité IAA
46
Légende (suite)
LC : labo central
LR : labo réception
MS: Magasin
QR: Quai (aire ou poste) de réception (des matières
premières)
TD: Traitement des déchets
TE: Traitement de l ’eau
CHAPITRE 2: LES INTRANTS DES IAA
48
2.1- Nature des matières premières
49
2.1.1- Produits agricoles
végétaux
Céréales et légumineuses;
Fruits et légumes (variétés industrielles,
variétés mixtes);
Plantes « industrielles » : sucrières,
oléagineuses; etc.;
Autres: champignons, etc.
50
2.1.2- Produits agricoles
d ’élevage
51
2.1.3- Produits aquatiques
52
2.1.4- Produits industriels bruts ou
semi-finis
53
2.1.5- Produits industriels
finis
54
2.1.6- Sous-produits d ’autres
industries
55
2.1.7- L ’eau
Boissons gazeuses
Bière
Nectars de fruits
56
2.2- Réception des matières
premières
57
2.2.1- Le poste de réception
58
2.2.2- Contrôle quantitatif
Contrôle du poids
- pesée par pont-bascule (transport en vrac)
- comptage de sacs de poids connu
Contrôle du volume
- compteurs volumétriques
- comptage de bidons pleins de volume connu
- jauge pour bidons partiellement pleins
59
2.2.3- Contrôle qualitatif
Objectifs
61
Objectifs (suite)
63
Décision
- Acceptation de la matière première
- Acceptation de la matière, mais avec
une pénalisation (réfaction sur le prix)
- Acceptation de la matière première,
mais pour un usage de seconde gamme
- Rejet de la matière première (fraude,
altération visible, mauvaise qualité
hygiénique)
64
2.3- Entreposage des matières
premières
65
2.3.1- Justification de l’entreposage
66
2.3.2- Conditions de
l ’entreposage
67
- Réfrigération et durée limitée pour
produits périssables (viande, poisson,
fruits et légumes)
- A l ’entrée de l ’entreposage
- Pendant l ’entreposage prolongé
- A la sortie de l ’entreposage
69
CHAPITRE 3
TECHNOLOGIES DE STABILISATION
ET DE CONSERVATION
3.1- Généralités
3.2- Conservation par traitement thermique
3.3- Stabilisation par le froid
3.4- Utilisation de conservateurs
antimicrobiens
3.5- Conservation par abaissement de
l ’activité de l ’eau
70
3.1-Généralités
71
Objectifs de ces technologies
Stopper l'altération
72
Altération
73
Conservation
74
Causes d'altération
Insectes;
Micro-organismes.
75
Conditions de l'altération microbienne
Micro-
Environnement Aliments
organismes
77
Denrée alimentaire = milieu de culture
Elle agit par:
Dégradations biochimiques
Dépréciation nutritionnelle
79
Rôle des paramètres de l'environnement
Température
Oxygénation
Humidité relative de l'air
Additifs alimentaires
80
Prévention de l'altération
microbienne
o éviter la contamination
o écarter les contaminants
o inhiber leur développement
o les tuer
81
Prévention de l'altération microbienne (suite)
83
Objectifs et types de produits
Objectifs :
84
Types de produits traités
-Aliments pasteurisés
Micro-organismes visés:
Survivent : Thermorésistants
85
Types de produits traités (suite)
Aliments stérilisés
"Stérilisation commerciale" :
. survivants possibles mais
. croissance impossible (pH, température, aw)
Lois de la DTM
87
Lois de la DTM (suite)
Valeur F
durée (en min.) à 250°F pour tuer un nombre
donné de cellules d'une espèce donnée
88
Evolution du nombre de micro
Courbe des temps de -organismes vivants en fonction
destruction thermique du temps à température constante
minutes
Log N
N0
N1=
102 10
+++ --- Log N0
+++ --
F
++++ -
10
-- Log N1
+++
D
1
210 220 230 240 250 260 TEMPS (min)
TEMPERATURE (°F)
89
Lois de la DTM (suite)
90
Lois de la DTM (suite)
Concept 12 D
92
Concept 12 D (suite)
Pasteurisation
- Définition et applications
- Barèmes (cas du lait)
- Résultats (cas du lait)
Stérilisation
- Appertisation (autoclavage)
- Stérilisation UHT
94
Pasteurisation
Définition et applications
- Chauffage de:
> liquides dans des échangeurs de chaleur
(Pasteurisateurs)
> produits emballés dans des bains d’eau
- Objectifs:
> hygiénique (micro-organismes pathogènes)
> commercial (espèces responsables
d’altération)
95
Pasteurisation en vrac:
avec un échangeur de
chaleur Une plaque
Exemple:
Pasteurisateur
à plaques
Circulation à
contre-courant
lait-eau chaude
96
Pasteurisation de produits
emballés
99
Pasteurisation (suite)
Nécessité de réfrigérer
101
Stérilisation
102
Appertisation
Technologie:
- Remplissage des contenants (boîtes
métalliques, bocaux en verre, etc.)
- Cuisson
- Sertissage (boîtes) ou capsulage (bocaux)
- Stérilisation: autoclave statique ou rotatif
(120°C, 20 min ou plus)
- Refroidissement rapide (eau de bonne
qualité bactériologique)
104
Autoclaves
105
Steriflow:
autoclave avec
système de
refroidissement
intégré
106
Appertisation (suite)
107
Stérilisation UHT
108
Technologie UHT
109
Stérilisateur
UHT
Stérilisateur tubulaire UHT
Log Temps
Avantage de Stérilisation
l’UHT: traditionnelle
préservation
des propriétés Protéines,
vitamines, etc.
nutritionnelles
et Stérilisation
UHT
organoleptiques Micro-
organismes
du produit
traité
Température
112
Comparaison produit pasteurisé
- produit stérilisé
3.3.1- Principe
3.3.2- Réfrigération
3.3.3- Congélation – surgélation
3.3.4- Notion de chaîne du froid
3.3.1- Principe
116
Températures cardinales de croissance
de quelques microorganismes fongiques
Debaryomyces hansenii 8 - 37
Saccharomyces cerevisiae 0 - 40
Aspergillus flavus 10 30 45
Botrytis cinerea -4 22 37
Cladosporium herbarum -6 25 40
Moisissures
117
STERILISATION
120
100
PASTEURISATION 65 Thermophiles
50
30
Mésophiles
10
7
6,7 Psychrotrophes
6,5 Fin du risque
5,2 Bactéries
REFRIGERATION 4 Pathogènes et
3,3 toxinogènes
3
2
Psychrophiles
CONGELATION 0
Arrêt
- 10 Cryophiles multiplication
bactérienne
- 14
SURGELATION - 18
Arrêt
toute
multiplication
microbienne
3.3.2- Réfrigération
Définition
Produits concernés
Buts de la réfrigération
Moyens
Limites
Définition
. Matières premières
. Produits intermédiaires
. Produits finis
Produits concernés (nature)
- Fruits et légumes;
- Poissons et autres produits de la pêche;
- Lait et produits laitiers;
- Viandes (rouges et blanches) et dérivés;
- Produits élaborés (salades, marinades,
etc.).
Buts de la réfrigération
- Entreposage ou stockage
- Transport réfrigéré (ne pas confondre
avec transport isotherme)
- Exposition vente
123
Moyens de réfrigération
- Microorganismes psychrophiles ou
psychrotrophes
- Réactions enzymatiques et chimiques
- Évaporation de l’eau
3.3.3- Congélation-surgélation
Définition
Produits concernés
Technologie
Contraintes
Définition
- Préparation (soignée)
. Triage
. Nettoyage
. Blanchiment: traitement thermique
léger (destruction de microorganismes
et d’enzymes, fixation de couleur)
. Réfrigération préalable
nettoyage
équeutage
blanchiment
(100°C, 6 min)
refroidissement
(rapide)
ressuyage
Diagramme de surgélation
fabrication de haricot
vert congelé emballage
Congélation proprement dite
. Lente: inconvénients
134
Intérieur d’un tunnel de surgélation
3.3.4- Notion de chaîne du froid
Définition
Propriétés d’un conservateur chimique
Précautions avant d’autoriser un
conservateur chimique
Liste des produits « GRAS »
Autres conservateurs
138
Définition
139
Propriétés d’un conservateur chimique
140
Précautions avant d’autoriser un
conservateur
141
Liste des conservateurs antimicrobiens GRAS (USA)
142
Liste des conservateurs antimicrobiens GRAS (USA)
(suite)
143
Liste des conservateurs antimicrobiens GRAS (USA)
(suite)
Principe
Activité de l’eau (aw) minimale des
micro-organismes
Teneur critique en eau des aliments
Salage
Sucrage
Évaporation de l’eau
Interactions de l’aw avec d’autres
paramètres
145
Principe
146
Aw minimale des micro-organismes
147
Teneur critique en eau des
aliments
148
Salage
149
Salage (suite) Halophiles & Halotolérants
Catégorie Croissance Concentration en sel
(en %)
150
Sucrage
151
évaporation de l’eau
152
Evaporation de l’eau (suite)
Exemple du lait
- Lait concentré non sucré: 60% de l’eau à
évaporer, produit fini à 11,5% de lactose
doit être stérilisé
- Lait concentré sucré: évaporation de l’eau
+ addition de saccharose ou de glucose;
produit fini à 54-64% de sucres
stérilisation inutile
- Lait en poudre: évaporation suivie de
séchage; humidité négligeable
153
Procédé de
séchage
Spray
(atomisation)
Procédé de
séchage
sur lit fluidisé
Interactions de l’aw avec d’autres
paramètres (ex.: la viande)
156
CHAPITRE 4
TECHNOLOGIES DE BIOSYNTHESE
ET DE FERMENTATION
4.1- Généralités
4.2- Production de levure
boulangère
4.3- Production d’olives
fermentées
4.4- Rôle des microorganismes
dans la fabrication des fromages
157
4.1- Généralités
Définitions
Effets des fermentations sur les
aliments
Principaux produits alimentaires
fermentés
158
Définitions
Technologies de biosynthèse et de
fermentation: technologies dans
lesquelles le rôle des micro-organismes
est prépondérant; les fermentations
microbiennes sont les principaux
phénomènes
Les fermentations jouent parfois un rôle
(secondaire) dans d’autres industries
159
Définitions (suite)
Produits végétaux
- Olives, cornichons,
Produits laitiers etc.
- Laits fermentés: - Pain
yaourt, lben, képhir,
koumiss, etc. - Choucroute
- Fromages
- Crème de beurrerie Boissons et dérivés
- Vins, bières, etc.
Produits carnés - Vinaigre
- Saucisson crû
162
4.2- Production de levure boulangère
Introduction
4.2.1- La souche de levure boulangère
4.2.2- Le milieu de culture en levurerie
industrielle
4.2.3- Conduite de la culture
4.2.4- Récupération et conditionnement
des formes commerciales
163
Schéma général
INOCULUM d’une fermentation
industrielle
Inoculation
MILIEU DE
CULTURE
Conditions
Fermentation
précises
Récupération
PRODUIT DESIRE
164
tri ctio al
r
lev elle n
ind ro éné
Souche de levure
INOCULUM
ag
du
Préparation de l’inoculum
e
de hém
ur
p
us
la
Inoculation
Sc
de
Mélasse brute
Corrections MILIEU DE
Programme d’alimentation
CULTURE
Température, pH
Fermentation
Oxygénation, Mousse, etc.
Récupération
LEVURE
165
4.2.1- La souche de levure
166
4.2.1- La souche de levure (suite)
Bourgeon
Bourgeonnement
de la levure
GLUCOSE
C6H12O6
Effet
ACIDE PYRUVIQUE O2
Glucose
(Crabtree) 2CH3COCOOH
Cycle Effet
de Pasteur
Krebs
. Composition
170
Composition moyenne de la mélasse de
canne et de la mélasse de betterave
171
Défauts de la mélasse et leur
correction
172
Viscosité
173
Substances inhibitrices
- Nature et origine
. SO2: traitement des betteraves à la réception;
sulfitation au diffuseur
. Nitrites: engrais (NO3- réduits par bactéries)
. Hydoxy Méthyl Furfural (HMF): réaction de
Maillard; surtout mélasse de canne
. Imido disulfonate de Potassium: complexe
entre SO2, NO3- et K+ (précipite à froid)
- Remèdes: contrôle préalable; dilution (< CMI)
174
Déficiences nutritionnelles
- Remèdes
. Azote: urée, sels d’ammonium (sulfate par exemple),
ammoniaque (régulation du pH)
. Phosphore et soufre: ac. phosphorique ou ac. sulfurique
(pH initial); sulfate et phosphate d’ammonium par la
suite (progressivement);
. Oligo-éléments: Cu et Fe surtout, Mg, Zn, etc.
. Facteurs de croissance: Biotine (pour mélasses de
betterave); Thiamine (mélasses de canne).
175
Présence de matières en suspension
- Inconvénients:
. Stérilisation difficile
. Croissance de la levure ralentie
. Coloration anormale de la levure
commerciale
- Remède: clarification (par précipitation ou
centrifugation)
176
Autres contraintes
Présence de micro-organismes
contaminants
Remède: stérilisation
Production saisonnière
Solution: stockage
177
4.2.3- Conduite de la fermentation
- Étapes de la fermentation
- Contrôles des paramètres de la culture
. pH
. Température
. Oxygénation
. Mousse
. Alimentation en substrats
. Taux de croissance
178
Etapes de la fermentation
179
Ballon
Souche
importée
Fermenteur
G2
Fermenteur
G1
Étapes de la fermentation en
levurerie
(Exemple de la SOMADIR) Grande cuve G3
180
Etapes de la fermentation (suite)
181
Générations suivantes
182
Contrôle des paramètres de la culture
pH
183
Contrôle des paramètres de la culture (suite)
Température
- Croissance possible entre 20 et 40°C (glt 32-34°C)
- Basses températures: meilleure efficacité de la
conversion du substrat en cellules
- Hautes températures (> 35°C): perte de rendement
par augmentation d’activité fermentaire
- Dégagement de chaleur par fermentation: 3200
Kcal/Kg de levure sèche (700 Kcal/Kg de mélasse à
50% de sucres
- Refroidissement peut être régulé automatiquement
(thermostat)
184
Contrôle des paramètres de la culture (suite)
Oxygénation
185
Contrôle des paramètres de la culture (suite)
Mousse
- Inconvénients de la mousse:
. Risques de contamination
. Réduction de l’efficacité de l’aération
- Remèdes
. Addition d’antimousse dans la pré-couche
(ex.: huile d’olive)
. Addition progressive manuelle ou
automatique (électrode de contact)
186
Régulation automatique de
la mousse
Réservoir d’antimousse
Amplificateur
Vanne
Électrode de
contact
Niveau de tolérance
de la mousse
Moût en Limite du volume
fermentation utile
187
Contrôle des paramètres de la culture (suite)
188
Contrôle des paramètres de la culture (suite)
189
4.2.4- Récupération et
conditionnement des différentes
formes commerciales
Formes commerciales:
190
Effluent final Commercialisation
Filtration
Sé
(filtre
Rejet ou
ch
rot./vide
ag
recyclage
e
Pâte de levure
Commercialisation 191
4.3- Préparation d’olives vertes
confites en saumure
192
Réception
Lavages
Logement en saumure
Fermentation
Caisses en plastique
empilables
- Triage manuel
. Élimine fruits piqués, tachés, véreux, etc.
. Très important avant suite des opérations
Calibreuse d’olives
Désamérisation (traitement à la soude)
Lavage insuffisant:
- persistance de l’amertume
- fermentation difficile
- olives difficiles à dénoyauter
Lavage excessif:
- perte de la matière fermentescible,
- pH pas assez bas
- caractéristiques organoleptiques non satisfaisantes
Contrôle de l’efficacité de l’opération lavages:
pH des eaux de lavage ∼ 7
Logement en saumure et fermentation
Fermenteurs d’olives
dans un atelier de
fermentation
Pompe pour le
transport des
olives dans leur Conduites pour le
saumure transport des
olives dans leur
saumure
Logement en saumure et fermentation (suite)
pH ≤ 4,5
Fruits de couleur vive jaune pâle
Stockage possible un an ou plus avec
contrôles réguliers et …
Ajustements éventuels (pH, acidité,
salinité: ∼ 9% en NaCl)
Triage et calibrage
Sel: 5 à 6%
Généralités
Caillage du lait
Egouttage du caillé
Affinage
220
Généralités
221
Lait
Coagulation
Schéma général de
Caillé
la fabrication des
fromages Egouttage
Fromage affiné
222
Classification des fromages
- Définition
- Caillage enzymatique: caillé présure
- Caillage par acidification: caillé acide
ou lactique
- Caractéristiques des deux types de
caillé
- Remarques
224
Définition
Eau d’hydratation
Eau liée périphérique
226
227
Caillage enzymatique
présure
Caséine entière CGP +
paracaséine
-Ca-
- -C
Ca a -
-
- Ca a -
- -C
229
Caillage par acidification
230
Caractéristiques des 2 types de caillé
231
Remarques
- Définition
- Égouttage spontané (cas du
Camembert)
- Égouttage forcé (cas des fromages à
pâte cuite)
233
Définitions
234
Egouttage spontané (cas du
Camembert)
235
Rétraction du caillé par:
-H -H
-C
a- - Ca - -H
-H
-H
- Ca -
-H
-C
-H
-H
a-
a-
-H
-C
-H
Mécanisme de l’égouttage spontané 237
Conditions d’un bon égouttage
Température: 28-32°C
Lait exempt d’antibiotiques
Pas trop de Coliformes
238
Egouttage forcé (fromages à pâte
ferme)
. Accentuation de l’égouttage
.Collage des grains de caillé
. « Formage » ou mise en forme du fromage
243
Affinage des fromages
Cas du Camembert
244
Cas du camembert
247
Camembert
248
Autre exemple de
fromage moisi:
le Roquefort
Moisissure
interne:
Penicillium
roqueforti
249
Phénomènes en profondeur
essentiellement:
250
Schéma de l’affinage centripète
du Camembert
Fraction non
Lipases encore affinée
Protéases
251
Affinage centripète du
Camembert
Croûte moisie
Partie
superficielle de
la pâte, affinée
Partie centrale
pas encore
affinée
252
252
Cas des fromages à pâte ferme
Salage
Séjour en cave froide (10-12°C, 2 à 3 sem.)
- Chute du nombre des micro-organismes
- Nouvelle poussée (≈109/g): Lb. helveticus et
Str. thermophilus en symbiose
- Nouvelle chute de population (≈105/g):
libération de protéases endocellulaires par
Lb. helveticus et Lb. lactis surtout
- Soins apportés à la croûte: salage,
brossage, retournement
253
Séjour en cave chaude
- Évolution de la pâte
. Nouvelle prolifération microbienne (108-
109/g): (Propionibacterium freudenrei et
P. jansenii)
. Température optimale: 23-24°C
. Formation d’acides propionique et
acétique et de CO2 à partir du lactose,
d’ac. lactique et d’ac. pyruvique =>
goût et arôme et « ouverture »
254
Importance du développement de
l’ouverture
256
Évolution de la croûte
5.1- Généralités
5.2- Fabrication des huiles de table:
trituration et raffinage
5.3- Fabrication de l’huile d’olive
5.4- Crèmerie beurrerie
258
5.1- Généralités
260
5.1- Généralités (suite)
261
5.1- Généralités
262
5.1- Généralités
5.2.1- Généralités
5.2.3- Raffinage
264
5.2.1- Généralités
Plantes oléagineuses
variées, sources d ’huiles
alimentaires végétales:
tournesol, arachide,
soja, colza, maïs, coton,
palme, coprah, olive,
argan, etc.
265
5.2.1- Généralités (suite)
267
Schéma général de fabrication des
huiles de table
268
5.2.2- Trituration des graines
oléagineuses
Définitions
Technologie
Composition et caractéristiques de
l’huile brute
269
Définitions
273
Technologie (suite)
miscella flocons
« blancs »
274
Technologie (suite)
275
Technologie (suite)
276
Schéma général de trituration des
graines oléagineuses
277
Composition et caractéristiques de l’huile brute
3 fractions essentielles:
- Les triglycérides, accompagnés d’acides gras
libres (acidité de l’huile brute)
- Les phospholipides: esters phosphatés de
polyols (glycérol; en particulier): 2-3% de
l’huile brute
- La fraction insaponifiable: pigments (β-
carotène, chlorophylle), composés
responsables du goût (hydrocarbures,
aldéhydes, cétones), stérols, composés
métalliques, etc.
278
5.2.3- Raffinage des huiles
brutes
279
Généralités
280
Schéma général du raffinage des
huiles alimentaires brutes
281
Démucilagination
282
Démucilagination (suite)
Technique:
- On chauffe l’huile brute: 80-85°C
(rupture de l’émulsion pour une
meilleure séparation)
- On injecte 3 à 5% d’acide phosphorique
concentré
- On laisse en contact 10 à 30 min, avec
agitation
283
Neutralisation
Objectifs:
- Éliminer les acides gras libres,
facilement oxydables
- Éliminer les phospholipides restants
après la démucilagination
- Éliminer les traces de métaux
- Réduire la teneur en pigments
284
Neutralisation (suite)
Technique:
- Neutralisation à l’aide de soude et
formation de savons
285
Lavage
286
Séchage
287
Décoloration
288
Désodorisation
289
Filtration de polissage
290
5.3- Fabrication d’huile d’olive
5.3.1- Généralités
5.3.2- Procédé traditionnel
5.3.3- Procédés industriels
- Procédé à trois phases
- Procédé à deux phases
291
5.3.1- Généralités
Décantation Huile
Grignon &
eaux de vég°
Margines
Huile
Procédé
Margines Procédé industriel à
industriel à deux phases
Procédé trois phases
traditionnel
5.3.2- Procédé traditionnel (mâasras)
Pressage de la pâte
d’olive pour
extraction de l’huile
298
5.3.2- Procédé traditionnel (mâasras) (suite)
. Qualité affectée:
- Acidité élevée due à la lipolyse de l’huile;
- Contamination possible par les mycotoxines
(toxines de moisissures)
299
5.3.3- Procédés industriels
Broyeur à marteau
malaxage
Centrifugation de la pâte
eau
olives
Phase
aqueuse Résidu
+ huile Huile + solide
phase aqueuse
Centrifugation de la pâte (suite)
Décantation:
- lente;
- occupe beaucoup d’espace
Centrifugation
- plus rapide
- occupe peu de place
- améliore la qualité de l’huile
Centrifugation des liquides issus de la
centrifugation de la pâte
Sortie de l’huile
centrifugeuses
d’une
centrifugeuse
Unité de d’extraction continue d’huile d’olive par
le procédé à 3 phases
Inconvénients du procédé à 3 phases
Centrifugation de la pâte
olives
Généralités
Fabrication de la crème
Fabrication du beurre
Généralités
Pellicule
protéique
(hydrophile)
Triglycérides à
haut point de
fusion
Triglycérides à
bas point de
fusion
313
Fabrication de la crème
315
Fabrication du beurre
3 étapes principales:
- Maturation de la crème
- Barattage
- Malaxage
316
Éléments de sortie
Pasteurisation
Refroidissement
Crème
Éléments d’entrée
Matière première
Ensemencement
Levains
Ingrédient Maturation
Barattage
Eau
Babeurre
Lavage
Ingrédient Sous-
produit ou
Malaxage
déchet
Matériaux Conditionnement
319
Outre en peau de chèvre
pour la fermentation et
le barattage du lben
Jarre en terre cuite pour la
fermentation et instrument
en bois pour le barattage
du lben
Barattes traditionnelles
européennes
322
Baratte moderne
323
Globule gras ayant subi un léger
réchauffement suivi de
refroidissement
Matière Pendant le
grasse solide barattage, léger
chauffage suivi de
refroidissement
rapide (ajout
d’eau froide):
Matière provoque le
grasse clustering
liquide
324
La surface du globule gras a perdu
son hydrophilie
Les matières grasses constituent une
phase continue dans laquelle l’eau est
en émulsion
inversion de phases
325
Récupération
du babeurre
326
Nouvelle émulsion
eau dans matière grasse
327
Malaxage: action
mécanique pour
répartir l’eau de
façon très
homogène en
fines gouttelettes
dans la phase
grasse
salage éventuel:
peut se faire avec Beurre après malaxage
le malaxage
328
Barattage Malaxage
combinés
329
Beurre à la sortie du malaxage
se dirigeant vers conditionnement
330
Composition finale du beurre
- Eau: 16%
Phase aqueuse:
- Extrait sec non gras: 2% 18%
331
Contact
A.TANTAOUI ELARAKI
fenex.tantaoui@gmail.com
a.tantaouielaraki@supagro.ma