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Fitiavana-Tanindrazana-Fandrosoana
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MINISTÈRE DE L’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR
ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE
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UNIVERSITÉ DE MAHAJANGA
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ECOLE DES ARTS ET TECHNIQUES EN PROTHÈSE DENTAIRE
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Mémoire de fin d’études pour l’obtention du diplôme de Licence professionnelle
Membres de Jury :
N° D’ORDRE : 0034/16/UGM-EATP
MONTAGE DES DENTS EN PROTHESE ADJOINTE TOTALE
BIMAXILLAIRE CLASSE I SELON ACKERMANN
AVANT-PROPOS
Merci infiniment à vous tous surtout à ma promotion qui n’ont pas cessé de m’aider,
de me soutenir.
INTRODUCTION….……………………………………………………………..…………..1
I.Revue de la literature…………………………………………………..…….…………...3
I.2. Differents types des protheses dentaires ……….……….……………………4
I.3. Prothese adjointe totale……………….…………………………….…………...6
I.4. Differents types de l’articulateur ….……………….…………………………..8
I.5. Montage des dents ………………………………………………………….....11
I.6. Etapes de confection au laboratoire …………………………….……….. ..12
II.METHODOLOGIE…………………………………………………………………………35
II.1 Cadre d’étude..………….…………………………………………..………… . 35
II.2 Duré de conféction……….……..…….…………………………………….....35
II.3 Type d’étude……………………………..………………………………………35
II.4 Matériels et matériaux utilisés …….….………………………………………35
III.RESULTATS…..…………………..………………..…………………………………...38
IV.DISCUSSION…………..…………………………………………………….………….52
CONCLUSION ……………………………………………………………………………..55
REFERENCES…………………………………………………………………………….. 56
LISTE DES ABREVIATIONS ET SIGLES
°C : degré Celsius
h : heure
g: : gramme
mn : minute
ml : millilitre
RC : Relation Centré
Le mot prothèse signifie addition artificielle qui a pour but de remplacer un or-
gane enlevé en partie ou en totalité. En stomatologie, la prothèse a pour but de
remplacer cette destruction portant sur les dents entières ou sur la totalité de la
denture.
La prothèse dentaire est la partie de la dentisterie qui s’occupe essentiellement du
remplacement d’une ou de plusieurs dents absentes.
Parmi les différents types de prothèse dentaire existants ; nous avons choisi la
Prothèse Amovible Totale (PAT). Elle sert à remplacer la totalité de la denture au
niveau de toute l’arcade, maxillaire et/ou mandibulaire. La prothèse a pour but de
répondre aux impératifs esthétiques et fonctionnels en conservant la forme, la teinte,
la dimension des organes remplacés avec des matériaux convenables et assurant la
mastication, la déglutition et la phonation. La reconstruction d’un plan d’occlusion
prothétique adapté est la clé de voûte qui doit concilier tous ces impératifs. [1]
Toutes les étapes des techniques usuelles pour la réalisation d’une prothèse
fait intervenir la collaboration entre le dentiste et le technicien de laboratoire. La
réalisation d’une Prothèse Adjointe Totale, nécessite au cours de toutes les étapes,
une rigueur absolue dans le respect du protocole tant au cabinet qu’au laboratoire.
1
En prothèse totale, la technique adaptée pour le montage des dents joue un
rôle très important pour la stabilité. L’occlusion généralement équilibrée est le
schéma occlusal de référence en prothèse complète. [3] Les impératifs de mise en
œuvre du montage des dents maxillaire et mandibulaire en PAT nous ont amenés à
choisir notre étude intitulée : « Montage des dents en Prothèse Adjointe Totale
bimaxillaire classe I, selon ACKERMANN ».
L’objectif principal de cette étude a été de définir l’importance de l’équilibre
fonctionnelle de la prothèse adjointe totale.
Nos objectifs spécifiques étaient de :
Rappeler les impératifs biologiques de conception d’une PAT
Acquérir la technique montage des dents en classe I d’édentement selon
ACKERMANN
2
I.REVUE DE LA LITTERATURE
I.1.PROTHESE DENTAIRE
I.1.1. Définition
Selon le Petit Larousse, la prothèse est une addition artificielle qui a pour but de
remplacer un organe enlevé en partie ou en totalité.
Alors, la prothèse dentaire est un dispositif destiné à reconstruire une dent délabrée
suite à une carie ou une fracture. Elle permet également de restaurer les dents
manquantes, soit par un moyen fixe (Bridge et implant), soit par des appareils
amovibles (à base métallique ou en résine ou en nylon).
I.1.2. Historique
Des dents artificielles sont trouvées sur des momies égyptiennes. Nous ne
pouvons cependant affirmer que l’Egypte pharaonique connaissait la prothèse
dentaire comme réhabilitation fonctionnelle. Elle consistait à redonner son« intégrité»
à une arcade dentaire incomplète, en utilisant des morceaux de bois taillés, lors des
embaumements. Plus tard l’Egypte connaitra la prothèse grâce aux échanges
commerciaux qu’elle entretient avec les Étrusques.
Les Phéniciens vers 1000 av. J.-C et les Étrusques vers les années 700 av. J.-C
réalisaient des prothèses pour restaurer des édentements en utilisant des dents
humaines et animales maintenues en place grâce à des ligatures en bande d’or.
Deux types d’appareillages sont trouvés dans leur sculpture : des mainteneurs
d’espace et des prothèses de remplacement.
Les Romains vers 450 av. J.-C améliorèrent la conception des prothèses. Du point
de vue médical, la civilisation romaine fut marquée par les connaissances d’origine
égyptienne, étrusque et grecque.
Ces techniques passèrent dans l’oubli au Moyen Age jusqu’au XVI ème siècle où
elles réapparurent en Europe. Quelques noms sont à retenir dans l’histoire moderne
de l’odontologie. [4]
3
I.2. Différents types des prothèses dentaires
Prothèses fixées unitaires : Une couronne renforce une dent qui n’est plus assez
solide. Une dent à tenon (pivot) remplace complètement la partie apparente.
La prothèse amovible est une prothèse qui peut être enlevée et remise en bouche
par le patient lui-même. Elle remplace généralement une ou plusieurs dents man-
quantes. Elle s’appuie en partie sur les dents restantes, en partie sur la gencive et
l’os sous-jacent.
4
I.2.3.Prothèse implanto-portée [6]
Prothèse
fixée
Les implants dentaires sont des racines artificielles qui permettent de remplacer
les racines dentaires perdues. Ces implants, solidement ancrés à l'os, servent de
support à des couronnes, des bridges ou à un appareil dentaire (dentier).
La perte d'une dent ou d'un groupe de dents peut donc être traitée par la mise en
place d'implants. Les implants permettent le plus souvent de réaliser des restaura-
tions prothétiques fixées (comme les dents naturelles). Par ailleurs, les implants
peuvent servir à stabiliser un appareil dentaire amovible et donc à le rendre plus
confortable (figure1)
5
1-3 Prothèse totale
I.3.1. Définition
6
Les rapports interdentaires en classe I d’édentement se fait en normoclusion :
C'est lorsque la canine inférieure, s'engrène entre l'incisive latérale supérieure et la
canines supérieure et que la première molaire inférieure (dent de 6 ans) est mésialée
d'une demi cuspide par rapport à la première molaire supérieure.
En occlusion centrique, le rapport correct des dents antagonistes réunissent trois
paramètres fondamentaux : [34]
a) Les dents antérieures supérieures couvrent leurs homologues inférieures environ
du tiers inférieur de leur hauteur.
b) Les prémolaires et les molaires supérieures recouvrent leurs homologues
inférieures de la moitié inférieure de leur cuspides vestibulaires
c) Les premières molaires supérieures permanentes « clé de l’occlusion » sont
mésialées d’une demi-cuspide par rapport aux premières molaires inférieures.
Sur le plan transversal le centre de crête supérieure est dans la plupart des cas en
« bout à bout » avec le centre inférieur.
C'est lorsque la mandibule est en retrait par rapport au maxillaire supérieure (figure4)
7
I.3.2. 3.Troisième classe d’édentement : protrusion
La troisième classe d’édentement comprend les rapports intermaxillaires où la
papille incisive supérieure tombe lingualement par rapport au centre de crête
inférieure sur le plan sagittal.
Sur le plan transversal, le centre de crête inférieur est orienté vestibulairement par
rapport au centre de crête supérieur.
C'est lorsque la mandibule est trop en avant par rapport au maxillaire (figure5)
8
I.4.1.Définition et historique
Un articulateur est un instrument mécanique utilisé aux fins de diagnostic et de
traitement. Il permet de transférer et d’analyser au laboratoire les relations statiques
et dynamiques entre la mandibule et le maxillaire.
- Le transfert spatial du modèle supérieur se fait à l’aide de l’arc facial.
- Sous le terme d’articulateur, nous pouvons trouver des mécanismes allant du
simple occluseur à l’articulateur ajusté aux valeurs moyennes, semi-adaptable ou
entièrement adaptable.
Historique : [3]
Au début du 19ème siècle commence le développement des articulateurs :
En 1805, le premier occluseur en plâtre fut utilisé.
En 1840, GARIOT présente le premier occluseur à charnière, cet appareil ne permet
pas des mouvements de latéralité. La même année, DANIEL EVENS fabrique le
premier articulateur permettant des mouvements de latéralité.
En 1858, BONWILL fabrique un articulateur permettant les mouvements de protru-
sion et de latéralité.
En 1907, SNOW présente le premier articulateur avec un arc facial.
En 1909, ELTNER présente le précurseur de l'axe charnière
En 1910, le “GYSI simplex” n'a pas de pente condylienne réglable mais il semble
qu'il soit le précurseur de la tige incisive de guidage réglable.
En 1915, le “GYSI semi-adaptable” est doté de la pente condylienne réglable.
9
I.4.3. Choix de l’articulateur
L’articulateur ou simulateur est un dispositif qui permet de conserver les
relations intermaxillaires : DVO, PO, RC (figure 7) ; et de reproduire plus ou moins
partiellement les déplacements condyliens à une dimension verticale donnée.
Depuis PAF(1756) et GARROT(1803), les articulateurs ont évolué. Ils se sont
multipliés, compliqués, simplifiés, selon les conceptions et les auteurs.
Cette multiplicité a rendu le choix difficile. Le choix d’un articulateur dépend des
critères, des techniques et des cliniques. Pour les critères cliniques, le choix d’un
articulateur doit répondre aux objectifs thérapeutiques.
Les modèles d’articulateurs sont nombreux, variés, mais nous pouvons les classer
en deux groupes : les articulateurs semi-adaptables et les articulateurs adaptables.
10
I.5.Montage des dents postérieures
Notre but est d’améliorer l’occlusion dentaire des méthodes de montage qui ont été
décrites dont :
- Méthode d’ACKERMANN
- Méthode de GYSI
I.5.1.Méthode de montage selon ACKERMANN
C’est un montage hélicoïdal préconisé dans le cas d’articulé mixte
(Hachement et frottement). Les dents artificielles maxillaires et mandibulaires sont
des dents cuspidées.
- Le montage débute par la première molaire mandibulaire qui est considérée comme
le pilier de soutien de l’articulé. Sa position est délimitée entre la face distale de la
canine et le début de l’éminence rétromolaire. Elle occupe le milieu de cet espace.
Etant placée, sa face triturante est située au centre de l’espace compris entre le
maxillaire et la mandibule.
-La deuxième prémolaire sera montée ensuite.
-Pour le montage de la première prémolaire mandibulaire, deux cas peuvent se
présenter : soit que la prémolaire trouve sa place grâce à un léger meulage mésio-
distal, soit qu’elle ne trouve pas de place alors elle est supprimée.
- La deuxième molaire mandibulaire sera inclinée d’arrière en avant, afin de consti-
tuer une butée postérieure lors des mouvements de propulsion. [8]
11
Dans un deuxième temps :
-La première molaire mandibulaire doit être placée au centre de la courbe de com-
pensation. Elle est en contact par le centre de son sillon intercuspidien avec la
cuspide mésio-palatine de la première molaire maxillaire.
-La deuxième molaire mandibulaire sera inclinée de bas en haut et d’arrière en avant
afin de permettre à cette dent artificielle, dans les mouvements de propulsion, de
tenir le rôle de butée empêchant le décrochage de la prothèse supérieure.
-La deuxième prémolaire inférieure sera placée entre les deux prémolaires supé-
rieures et en contact, par sa face distale, avec la cuspide palatine de la deuxième
molaire supérieure.
12
L’empreinte à l’alginate doit être coulée dans un délai de 2heures au maximum et
idéalement 10 mn à 15mn après son retrait.
Dans ces conditions, à défaut de proximité du laboratoire, l’empreinte devrait être
coulée au cabinet dentaire.
L’apparition d’acide alginique à la surface de l’empreinte altère la surface du mo-
dèle. Cet acide est neutralisé par une application de poudre ou de bouillie de plâtre
pendant 30 secondes, après la désinfection.
Ce plâtre est ensuite éliminé par rinçage abondant, immédiatement avant la coulée
du modèle.
I.6.2.Analyse d’empreinte
Les points particuliers : crête Les points particuliers : crête flottante, points
flottante, point douloureux douloureux
13
Mandibulaire : frein médian de la lèvre, ligne de réflexion de la muqueuse, frein
latéral de la lèvre inférieure, poche de FISH, insertion du masséter, tubérosité rétro
molaire, tubercule rétro molaire, limite postérieure de la loge sublinguale, frein de la
langue.
14
I.6.3.Définition de la première empreinte
I.6.4. Plâtre
I.6.5. Isolants
I.6.6. Coulée des modèles avec du plâtre classe IV et taille des modèles
-Le modèle obtenu est meulé au taille- plâtre en préservant la zone de réflexion
muqueuse vestibulaire.
-Afin de faciliter l’accès aisé au fond du vestibule, le bord du modèle est taillé en
biseau externe à l’aide d’un couteau à plâtre.
-La base du modèle maxillaire est taillée parallèlement au plan de COPPERMAN qui
passe par la papille incisive antérieurement et les sillons ptérygomaxillaires.
15
-La base du modèle mandibulaire, est taillée parallèlement au plan déterminé par la
zone antérieure des crêtes.
Une analyse minutieuse du modèle prend en compte les trois paramètres de base :
- Centre de la crête
- Tracé de la crête
- Axe de la crête
16
Le modèle est coulé et taillé. Toute contre- dépouille est comblée. Les bords du
modèle sont délimités au crayon selon la méthode de SCHREINEMAKERS.
Le porte empreinte individuel est rigide et indéformable comportant :
- Une manche présentée
- Le bord arrondi de 1,8 à 2mm au fond vestibule en évitant les tissus mous (pterygo
maxillaire)
- Les bords vestibulaires à 1mm des tissus mous (insertion musculaire et freinale).
- Le trigone rétro-molaire recouvert par le PEI.
figure.11.Coffrage
Sur tout le contour des empreintes à 5mm du bord externe, le technicien colle à
l’aide d’une cire de basse fusion un bâton de cire à boxer en ayant soin de respecter
la forme de contour dans le sens horizontale et verticale. L’espace linguale des
empreintes mandibulaires est protégée par une feuille de cire façonnée et collée.
(figure11)
Le plâtre est spatulé sous vide de manière à offrir la meilleure résistance possible à
la compression et à éviter les microporosités. La cristallisation du plâtre doit
s’effectuer toujours en orientant l’ensemble du coffrage : la surface d’appui dirigée
vers les bas pour permettre à l’eau en excès de remonter vers la surface et
augmenter la densité du plâtre au niveau de la surface d’appui.
17
Après la prise du plâtre, le modèle secondaire est taillé au taille-plâtre. La zone de
réflexion muqueuse doit apparaître nettement.
Elle permet de conserver les informations apportées par l’empreinte secondaire que
ce soit la parfaite reproduction des surfaces d’appuis ou la conservation de
l’intégrité du volume et du profil des bords.
L’empreinte secondaire est proposée uniquement pour la restauration de prothèse
adjointe totale afin que la mastication, la déglutition, l’élocution et l’esthétique faciale
soient rétablies.
C’est pour cela que cette empreinte doit être toujours coffré afin d’enregistrer les
joints périphériques dans le but d’équilibrer et de stabiliser la prothèse.
Selon ROGNON-BRET ET COLL. Les empreintes secondaires ont pour objectif
d’enregistrer la limite fonctionnelle des zones de réflexion muqueuse tout en
assurant les facteurs sustentation et rétention de manière optimale. La technique la
plus fiable consiste à coller la cire sur la périphérie de l’empreinte à 3mm sous les
bords.
I.6.10.Maquettes d’occlusion
L’empreinte secondaire prise à l’aide de pâte à l’oxyde de zinc est plus stable.
La plaque base est prête sur le modèle de travail.
La maquette d’occlusion préfigure en forme et en volume la restauration de la future
prothèse et permet aussi au praticien d’enregistrer le rapport intermaxillaire pour que
le modèle puisse être mis en articulateur et permettre de monter les dents
prothétiques. La maquette d’occlusion doit répondre à la triade de HOUSSET :
Sustentation, stabilisation et rétention. Elle peut être réalisée à l’aide de matériaux
différents.
Les impératifs de la maquette d’occlusion doivent être : Rigide, stable, indéformable,
bords lisses et arrondis, bourrelet en harmonie avec la phonation et l’esthétique du
patient.
I.6.11.le Bourrelet et la maquette
Le bourrelet permet d’enregistrer l’occlusion du patient. Il est réalisé à l’aide de
boudin de cire appliqué sur la base, au niveau de la crête édentée. Sa largeur est
plus étroite en-avant ( 4mm) qu’ en arrière (7-8mm).
18
La hauteur du bourrelet au maxillaire est de 22mm entre la ligne de réflexion de la
muqueuse et le bord supérieur du bourrelet.
I.6.12.Mise en articulateur
Après la prise des mesures endo-orales dans la bouche du patient par le
dentiste et le relévé de la teinte des dents. Les bases servent à la mise en
Articulateur à Valeur Moyenne(AVM), elles déterminent la dimension verticale et la
relation centrique.
Le modèle maxillaire est placé avec le bloc occlusale sur le plan de montage de
l’ AVM. Il est déterminé ainsi sur l’ articulateur le plan de mastication correspondant
au plan du CAMPER (plan passant par le sommet du tragus et le bord inférieur de
l’aile du nez ).
Le plan de FRANCFORT (plan passant par la zone sous orbitaire et le tragus) sera
présenté quant à lui par la branche inférieure de l’articulateur.
L’articulateur ou simulateur est un dispositif qui permet de conserver la relation
intermaxillaire : DVO, PO, RC et de produire plus ou moins partiellement le
déplacement de l’ATM.
19
Le montage en articulateur du modèle maxillaire est réalisé en utilisant la table de
transfert. La mandibule est montée par la suite grâce aux repères du modèle
maxillaire. La pente condylienne est à 40° et l’angle de BENNET égale à 15°.
Le transfert de modèle du patient sur l’articulateur se déroule comme suit :
- Contrôle de l’articulateur : relation entre les modèles supérieur et inférieur
- Mise en place du modèle maxillaire en respectant la ligne médiane.
Le technicien repère l’axe médian du modèle supérieur et le positionne sur le plateau
de l’articulateur de manière à faire coïncider les points médians.
20
Ligne inter-incisive : La ligne médiane de la face passe
par le milieu de la lèvre supérieure, ou philtrum labial, alors que la ligne médiane
dentaire est représentée par la ligne inter-incisive maxillaire. [26]
Dans les rapports dentaires dans le plan frontal, il est nécessaire d’observer, en
occlusion ; la coïncidence ou la non-coïncidence des lignes inter incisives, par
rapport au PSM.
Une absence d’alignement entre les deux lignes inter incisives traduit un problème
en postérieur, à moins d’un encombrement au niveau du secteur antérieur.
21
Overbite et Overjet :
La distance de ce trait au bord libre des incisives
inférieures représente le recouvrement vertical ou “overbite”, et ce recouvrement est
en moyenne de 2mm. Le surplomb horizontal ou “overjet”, les dents étant toujours en
PIM, le surplomb horizontal se traduit par un espace de 2mm entre le bord libre des
incisives supérieures et les faces vestibulaires des incisives inferieures.(figure 15)
22
l’aile du nez, le déterminant postérieur est variable selon les auteurs qui considèrent
soit la partie supérieure soit la partie inférieure, ou soit la partie la plus antérieure du
tragus cutané. [.30]
1. Plan de FRANCFORT
2. Plan de CAMPER.
3. Plan d’occlusion.
4. Plan mandibulaire.
23
Elles sont projetées dans un plan sagittal. [34]
24
molaires supérieures et inférieures sont normaux, cela signifie que les dents mandi-
bulaires sont en distoclusion d’une demi-cuspide par rapport aux dents maxillaires.
Il est considéré classiquement comme référence de normoclusion cette position de la
première molaire maxillaire par rapport à la première molaire mandibulaire. [35]
La denture inférieure est décalée vers l’avant par rapport à la denture supé-
rieure. La denture inférieure est décalée vers l’avant par rapport à la denture supé-
rieure.
En effet les dents "du bas" viennent se recouvrir sur les dents "du haut", alors
qu'en occlusion normale c'est l'inverse (classe I). C'est l’inversé d'articulé.
figure.19.Classe I [34]
25
Montage des dents antérieures
Nous avons commencé aux incisives centrales supérieures, les canines, les inci-
sives latérales puis l’incisive centrale inférieure latérale ; canines inférieures.
Mesure des six dents : la mesure prise sur le modèle supérieur avec la jauge est
reportée sur les six dents antérieures, on lui rajoute deux millimètres de la marge
médiale de la canine gauche et droite pour déterminer la largeur de l’arcade
antérieure.
Des indications concernant l’animation que le praticien souhaite donner aux dents
(modèle d’étude avant extractions, photographies, moulage des anciennes pro-
thèses),
-Lors du montage, les dents antéro-supérieures doivent être vestibulées autant pour
l’esthétique que pour la phonation. Ceci doit supporter la physiologie normale de la
lèvre supérieure du patient. .
-Le plan d’occlusion prothétique peut être matérialisé par la table de montage. Dans
le cas où l’articulateur n’a pas la table, la cire inférieure est utilisée pour le montage
des dents supérieures.
-Il faut respecter l’ordre de montage des dents hélicoïdales selon ACKERMANN
26
-Le bord libre des incisives centrales supérieures doit être parallèle à la lèvre supé-
rieure et visible de 1 à 2 mm au repos de cette dernière.
-Il faut toujours privilégier le montage en normoclusion si possible (les dents supé-
rieures recouvrent légèrement les dents inférieures)
Le montage esthétique conventionnel sur cire des six dents antérieures est réalisé
au laboratoire, en fonction du gabarit du bourrelet de la base d’occlusion réglé en
bouche et du schéma occluso-prothétique retenu.
C’est sur la maquette supérieure que sont enregistrées toutes les données du
montage antérieur : soutien de la lèvre supérieure, position du point inter- incisif,
ligne de sourire, longueur de l’incisive centrale supérieure, position des pointes
canines, orientation du plan d’occlusion
- le plan horizontal
- le plan frontal
- le plan sagittal
I.6.17.1.Plan horizontal :
Le bord libre des dents antérieures reproduit le contour externe du bourrelet maxil-
laire déterminé en clinique.
27
I.6.17.2. Plan frontal :
Les incisives centrales sont placées de part et entre du point inter-incisive au contact
du plan de montage.
Les centrales et les canines sont pratiquées verticales tandis que les latérales sont
présentées une inclinaison de 5 à 10degré.
I.6.17.3.Plan sagittal
L’inclinaison des incisives centrales sont de 3 à 5 degrés. Et celle des canines entre
0 à 3 degrés.
Dimension et matériaux :
Il s'agit d'une étape importante. Donc, il est sous le regard du praticien et le patient le
confirme.
I.6.17.4.1.Forme [22]
28
I.6.17.4.1.1.Forme du visage
I.6.17.4.1.2.Sexe :
Pour les femmes, les dents sont plutôt arrondies par avec un modèle lisse par
contre pour les hommes, les dents sont épaisse et angulaires. D'après Lombardi, le
sexe se traduit essentiellement au niveau de la latérale. Elle est plus étroite chez la
femme et plus arrondie, surtout dans l'angle distal [24].
I.6.17.4.1.3.Age :
Elle est saisie en fonction l’âge du patient, plus la personne est âgée, plus la dent
sera épaisse des bords libres. D'âpres Lombardi [24] l’âge se traduit essentiellement
au niveau de la centrale, plus abrasée, avec un bord incisif fissuré et plus sombre.
29
I.6.17.4.2.Personnalité :
I.6.17.4.2.1.Teinte
Le choix de la teinte est important, chez les femmes, les dents sont plus claires par
rapport à celle les hommes. Le choix du teint doit s’accorder aux dents. Par exemple
Le choix des dents est nécessaire plus précisément à la lumière du jour et non
pas sous la lumière électrique. Elle risque de modifier la teinte de dents naturelles
restantes par réflexion. Selon le teinter VITA, la teinte varie en ordre décroissant de
luminosité ou de clarté ou d’effet bleu-gris ou de transparence : B1 ; A2 ; B2 ; D2 ; A2
C1 ; C2 ; D3 ; A3 ; D4 ; B3 ; A 3,5 ; B4 ; C3 ; A4 ; C4
30
I.6.17.4.2.2.Largeur
Elle sera choisie en fonction des dents naturelles restantes sur l’arcade. La di-
mension du groupe incisive-canine, mesurée sur le bourrelet, est reportée sur la
carte de forme, en tenant compte de la forme retenue pour l’incisive centrale.
Afin de mieux estimer la largeur de l’incisive centrale, un deuxième indice de Lee
peut être mesuré : largeur de l’incisive centrale = largeur du nez /. [22]
31
I.6.17.4. 4 Position du groupe antérieure Inferieure
32
Pendant la mastication le système prothétique est équilibré quand la résultante des
forces occlusaux transmise à la surface d’appui se trouve à l’intérieure de l’aire de
sustentation.
Des bases non alignées assurant le stabilité des bases : C’est le respect des règles
de l’occlusion.
Plan sagittale
Situation
Le plan d’occlusion prothétique est situé à priori à égale distance de deux crêtes
mais doit prendre en compte le respect de la crête édentée la plus fragile.
Orientation
La surface d’occlusion réalisée une courbe appelée courbe de compensation
Plan horizontale
Les règles qui président au montage fonctionnel dans ce plan sont les
conséquences de la règle précédente.
Règle de l’occlusion
Le montage des dents artificielles sont assurées par le glissement harmonieux des
surfaces occlusion antagoniste (au cour des mouvements mandibulaire fonctionnels
et para fonctionnels.
L’équilibre occlusale est obtenu en prothèse adjointe complète par des contacts
généralisés en inter-cuspidation maxillaire que lors des mouvements de diduction et
propulsion ;
Synthèse : Le Quint de Hanau l’occlusion de la dent artificielle en prothèse adjointe
totale est sous la dépendance des 5 facteurs sagittaux principaux regroupés sous la
dénomination du Quint de Hanau :
Le pente condylienne
le pente incisive
L’angle cuspidien
L’inclinaison du plan d’occlusion
Le courbe de compensation
Les principes de montage des dents postérieure en prothèse amovible
complète jouent les rôles suivantes :
L’esthètique : Par l’integration socialement satisfaisante de la prothèse.
33
La fonction : En assurant la stabilisantion des bases prothétiques sur leur
surface d’appui.
La biologie : Par le prévention de la résorption osseuse grâce à une répartition
homogène des contraintes occlusale sur l’ensemble des arcade édentées.
34
34
34
34
34
34
34
II- METHODOLOGIE, MATERIAUX ET MATERIELS UTILISES
Coulée de modèles Bol à plâtre, spatule à plâtre, Plâtre classe IV, eau
primaires puis taillage couteau à plâtre, taille à
des moulages en plâtre, pince à plâtre,
plâtre
Traçage des repères Crayon, bistouri, fraise, tour Plaque base ou résine auto
sur le modèle et labo
confection des PEI
Coulée de modèles Spatule à cire, bol et spatule Plâtre classe IV, cire
secondaires et ma- à plâtre d’occlusion, cire de base,
quette d’occlusion
Mise en articulateur Articulateur, couteau à plâtre Plâtre classe II, vaseline
des modèles
Application de la Feuille de cire rose, lampe à Feuille de cire rose 2mm,
plaque base en cire alcool, couteau à cire alcool, isolant plâtre/cire
Montage des dents Tour de labo et fraise Spa- Cire rose de 2mm, 1 bouche
tules LECRON et ZHALE, de dents acryliques, alcool
lampe à alcool
35
3535
II-5 Déroulement du travail en prothèse adjointe totale [6,7,9,10]
36
3636
-Application de la 1ère couche de l’isolant plâtre/résine sur le modèle d’étude à
chaud
-Application de la 2eme couche de l’isolant
- Refroidissement des deux parties du moufle
-Préparation de la résine à cuire et le sachet
-Malaxage, application et remplacement de la résine bien malaxée à la place de
la cire
-Application du sachet à l’intrados de la future PAT et fermeture du moufle
-Presse du moufle à 100 Bars
-Séparation des 2 parties du moufle
-Enlèvement du sachet et les excès de la résine à l’aide d’un bistouri
-Fermeture et presse du moufle à 150 Bars
-Cuisson de la résine
-Refroidissement du moufle
-Démoulage de la PAT dans le moufle
-Nettoyage de la PAT
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III-RESULTATS
1-Présentation des matériels
figure.28.Empreintes bimaxillaire
2- Désinfection des empreintes
Les empreintes ont été désinfectées avec du Glutaraldéhyde pour éviter toutes
contaminations
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Dosage des matériaux : plâtre classe IV 100g avec de l’eau 42ml
Nous avons coulé le plâtre classe IV sur les empreintes maxillaire et mandibulaire
placées sur le vibreur
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3-Cristallisation du plâtre :
Nous avons attendu le durcissement du plâtre classe IV. La phase de cristallisation
a duré 30min à 60min.
4-Taillage :
Nous avons réalisé le taillage du modèle à l’aide du matériel taille-plâtre
Le modèle taillé a été ensuite nettoyé à l’eau du robinet.
40
6-Confection de la maquette d’occlusion
Nous avons réalisé les maquettes d’occlusion avec de la cire.
Retour au cabinet
Le praticien a délimité sur la maquette supérieure et inférieure :
- la ligne du sourire
-le repère canin
Le repère du point inter incisif qui correspond à la ligne médiane.
La hauteur de la dimension verticale de l’étage inférieure de la face puis blocage de
la maquette mandibulaire en relation centrée.
Il a déterminé en fonction de l’observation clinique du patient et le rapport inter-
maxillaire la forme et la teinte dents artificielles.
Ligne de sourire
Repère de la
canine
Ligne médiane
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7. Mise en rétention
Nous avons mis la rétention mécanique sur le socle du modèle pour avoir une bonne
rétention vis-à-vis du plâtre utilisé pour la mise en articulateur
8-Mise en articulateur
La table incisive est au point 0 mais le plateau incisif incliné de 15° et les boites
condyliennes sont placées dans leur position la plus externe. (figure38)
Enregistrer la position de l’arcade maxillaire par rapport à l’axe charnière et au plan
de référence dans la même position que celle occupée par le patient.
Le mandibulaire est mise en place grâce aux maquettes d’occlusion puis solidarisée
à la branche mandibulaire de l’articulateur.
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9-Matériaux et matériels utilisés pour le montage des dents
Nous avons utilisé les dents acryliques et une plaque de cire rose pour la réalisation
du montage des dents en utilisant quelques outils comme spatule à cire et zhale,PKT
43
11-1 Montage des incisives centraux maxillaires
Le montage des incisives centraux maxillaires. Le talon est placé sur la partie
antérieure de la papille incisive. Leur bord libre ont touché le plan de montage.
44
.Les canines étaient à 2mm à l’extérieur de l’apex des deux premiers plis palatins.
Rapport du modèle maxillaire : les bords libres des dents supérieures se continuant
dans une ligne idéale tombe perpendiculairement au fornix inférieur. Alors le mon-
tage de dent frontal est terminé.
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Nous avons préparé la cire pour le montage des dents antérieures inférieures.
46
11-6 Deux Incisives latérales Inférieures
Nous avons monté les premières prémolaires, les secondes prémolaires et les deux
molaires supérieures.
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Dents prothétiques supérieures
L’aire de POUND : les cuspides linguales des dents inférieure postérieure doivent
être comprise à l’intérieure de cet espace.
48
11-9 Montage de la première molaire inferieure
Après avoir marqué le tracé de la crête sur le socle du modèle mandibulaire, il faut
positionner la première molaire inférieure en respectant la ligne de la crête ou l’aire
de Pound.
La première molaire est placée en engrènement étroit (statique) avec son antago-
niste.
49
vestibulaire qui se situe entre les deux crête marginales de la première et seconde
prémolaire maxilaire.
La dernière est la première pré-molaire: Dans l’espace disponible entre la face
distale de la canine et de la face mésiale de la seconde prémolaire ; la prémière
prémolaire est placée en distale reçoit le cuspide palatine de la prémière molaire
supérieure.
Le montage des dents inferieures était terminée par la mise en place de la
prémière molaire inférieure.
Les deux dernières prémières prémolaires sont inserées avant de passer à la finition
de la cire.
50
11-11 Modelage et finition du collet
51
DISCUSSION
Dans notre étude de montage des dents bimaxillaire nous avons suivi le proto-
cole à la limite du disponible concernant les matériels et les matériaux du laboratoire.
Les résultats nous ont permis de confirmer que lorsque la base théorique et les
rigueurs techniques de montage des dents sont respectées, il est plus aisé de
réfléchir face aux variations du cas réel. [18] [29]
Ensuite, la coulée est effectuée au plâtre dur, classe IV ayant une faible varia-
tion dimensionnelle pour avoir une précision du volume final des moulages, et nous
avons respecté les recommandations du fabricant pour le dosage. Les erreurs de
précision se rajoutent, et la qualité du matériau utilisé est importante. De même,
nous avons utilisé la lampe à alcool et non le bec Bunsen afin d’éviter de brûler les
cires, elles sont volatiles et leur propriétés changent à température élevée. [5]
Après la mise en articulateur du modèle, le montage des dents est effectué sur
la maquette en faisant un bourrelet d’occlusion. Ce montage des dents antérieures
bimaxillaire a respecté les critères morphologiques dont l’angle et l’orientation de
chaque dent à l’implantation est bien déterminée. Dans le plan sagittal, chez le
52
patient édenté, la canine est située perpendiculairement au plan occlusal prothétique
construit par rapport au plan de Camper (tragus-aile du nez) et à la ligne bi pupillaire.
Une très légère inclinaison complémentaire en direction vestibulaire de 5 ° pour
l’incisive médiale, et de 10° pour l’incisive latérale est rapportée comme base de
montage des dents antéro-supérieures en prothèse amovible complète [11] en outre,
dans le plan frontal, la canine est insérée suivant l’axe, inclinée légèrement de 5° et
sa pointe canine est sur le même plan que le bord incisif central. Ainsi, les canines
doivent être situées sur la jonction entre la crête et la ligne de chaque côte en
propulsion. Ces indications constituent l’arrangement de l’esthétique classique, mais
le dentiste peut demander des arrangements spécifiques ou une animation pour
mieux simuler le naturel.
Le montage des dents antérieures maxillaires est réalisé en premier, après le
montage des dents antérieures inférieures car il est très important envers l’esthétique
du patient [18].
Lors de l’observation du rapport d’occlusion entre les deux arcades, les dents
antérieures ont une tendance vers une classe II, en légère rétroclusion ; ainsi pour
avoir plus d’esthétique au niveau du bloc antérieur, nous avons fait le montage des
dents plutôt en classe I normoclusion et cela a laissé une espace (béance) entre le
maxillaire et la mandibulaire au secteur antérieur. Alors, l’arrangement dentaire n’a
pas donné la valeur normale de l’over jet (2mm) mais un peu plus. Le sujet dans ces
cas devrait prendre l’habitude d’utiliser un couteau pour manger, la fonction d’incision
lui est défendue pour la stabilité de ses prothèses en bouche.
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SUGGESTIONS
Pour l’État :
Dans la mesure du possible ; alléger les taxes sur les produits et matériels de
prothèse dentaire pour que les techniciens puissent bénéficier des matériaux et des
matériels de haute qualité pour améliorer les qualités de restauration prothétique
dans notre pays.
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CONCLUSION
Pour les incisives et canines mandibulaires, la plus grande difficulté est d’obtenir un
équilibre et une rétention prononcés pour la prothèse totale mandibulaire. Ce qui
implique que les dents antérieures inférieures soient montées suivant des impératifs
fonctionnels plutôt qu’esthétiques.
De ce fait, les incisives doivent être montées aussi près que possible de la zone de
stabilité de la crête inférieure (Aire de Tolérance Antérieure), c’est–à–dire entre le
sommet de cette crête et le fond du vestibule. Ceci constitue un impératif strict de
montage en prothèse complète.
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REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
Ouvrages :
18- R Schoendorff; G Orgiazzi; C Millet. Choix et montage des dents. EMC Éditions
Scientifiques et Médicales Elsevier SAS - Tous droits réservés. Odontologie 23-
325-F-10, 1997, 28p.
20- Durant de la Pastelliere V. Les facettes esthétiques collées. Thèse : Med Dent.
Nantes. Université de Nantes 2005.
21- Prothèse amovible complète. [Thèse: Med n°01]. NANCY I: Univ de Nancy;
2000];
22 - C Met. Prothèse amovible totale : Choix du montage des dents. Cours den-
taire2. pages 6-40
23- Lombardi RE .The principles of visual perception and their application to denture
Esthetics. J Prosthet Dent 1973; 29: 358-82.
24- Levin el. Dental esthetics and the golden proportion. J Prosthet Dent 1978;
40:244-52.
26- The Glossary of Prosthodontic Terms. J Prosthet Dent, 2005 ; 94 (1) : 10- 92.
29- Lejoyeux J. Prothèse Complète: Tome 2. 4ème édition. Paris: Edition Maloine,
1986. 512 p
Webographie :
6- EID Paris. Cas cliniques : implants dentaires. Disponible sur le site, www. Eid -
paris. Com / implants /implants - dentaire -1 htm.
RESUME
Introduction : L’objectif de notre étude était de rappeler les éléments anatomiques et les impératifs
biomécaniques qui assurent l’équilibre fonctionnel de la Prothèse Amovible Totale bimaxillaire, ainsi
que de maîtriser la technique de montage des dents selon ACKERMANN.
Méthodologie : Nous avons entrepris la réalisation d’une PAT sur deux maxillaires édentés en es-
sayant de maîtriser les séquences techniques. Les travaux se sont déroulés au laboratoire de l’EATP
durant 3 jours.
Résultats : Les travaux ont commencé par la désinfection et la lecture des empreintes, le rapport
intermaxillaire était voisin de la classe I d’ACKERMANN. Nous avons rapporté les séquences de nos
travaux jusqu’au montage des dents. Les principes directeurs ont été la précision dimensionnelle du
plâtre utilisé, l’application de la technique d’Ackermann lors de l’étape du montage des dents anté-
rieures puis postérieures qui étaient en résine acrylique, l’utilisation d’un Articulateur à Valeur Moyenne
et une modification de l’arrangement des incisives supérieures adapté à la variation précise du cas
d’édentement.
Conclusion : Dans le cadre de notre étude, nous avons conclu que quelque soit l techniques de
montage des dents exploitée en Prothèse Adjointe Totale, le succès va de paire avec le volume des
crêtes du patient, de la profondeur de la voûte palatine et des indices positifs mandibulaire, mais tous
les cas ne sont pas idéaux. Alors nous pouvons dire que nos objectifs sont atteints : Nous avons
terminé le montage des dents en prothèses adjointes totales bimaxillaire selon ACKERMANN sur un
cas qui était voisin de la classe I d’édentement.
ABSTRACT
Introduction: The aim of our study was to recall the anatomical elements and biomechanical
requirements that ensure the functional balance of the prosthesis Removable Total bimaxillary and
master the teeth of mounting technique by Ackermann .
Methods: We undertook the implementation of a PAT on both maxillary edentulous trying to master
the technical sequences. The work was conducted at the laboratory of EATP for 3 days.
Results: Work started by disinfection and reading fingerprints, the jaw relationship was close to
Class I of Ackermann. We have reported the sequences of our work to assembly teeth. The guiding
principles were the dimensional accuracy of plaster used , the application of technical Ackermann
at the editing stage anterior and posterior that were in acrylic resin using an articulator Value and
Average a modification of the arrangement of the upper incisors adapted to the specific variation of
the case of tooth loss .
Conclusion: In our study, we concluded that whatever the mounting techniques of teeth operated
prosthesis Assistant Total, success goes hand in hand with the volume of patient ridges, the depth
of the palate and hints mandibular positive, but all cases are not ideal. So we can say that our
objectives have been achieved: We have finished editing teeth total dentures bimaxillary according
ACKERMANN on a case that was near the class I edentulous.