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Statique
Exercice n°1 : Barrage.
On considère un barrage “ voûte ” qu’on modélise par une portion de cylindre →
→ z
d’axe (O, z ), de rayon R, d’angle 2α. La pression exercée par l’eau sur le barrage est
normale à la surface du barrage et proportionnelle à la profondeur. →
2α x
→ O
1 - Donner la répartition surfacique f (M) des efforts de l’eau sur le barrage.
→
2 - Préciser l’élément de surface de centre M sur lequel s’exerce l’effort f (M). →
eθ
3 - Calculer la résultante et le moment du torseur des efforts de l’eau sur le barrage en O. h
→
dS fM
4 - Existe-t-il un point du barrage où le moment de ce torseur soit nul ? Si oui,
M
le déterminer et écrire le torseur des actions de l’eau sur le barrage en ce point. →
er
L’engrenage adopté est à denture droite, l’angle de pression est égal à 14°30’.
→
L’action de contact entre les deux roues est schématisée par la force F , contenue
→→
dans le plan parallèle à ( Y , Z ).
On pose α = 14°30’
Le couple d’entrée CE est égal à 20 mdaN.
→
y
Exercice n°5 : Echelle double →
x
Une échelle double est en équilibre sur le sol horizontal. A
→ 1
Le poids P des montants (1) et (2) de l’échelle est de 60 N et s’exerce au
2
→ H
milieu du montant (F ou G). L’ensemble supporte une charge F de norme 800 N
→ h
F
( poids d’un utilisateur ) appliquée en H. On notera (xG, yG) et (xH, yH) les G
F
coordonnées de G et de H. → →
P P
En supposant les liaisons parfaites, déterminer toutes les actions mécaniques D E
exercées sur les différents éléments de l’échelle en fonction de la position de H.
C 3
Avant de se lancer dans les calculs, on réfléchira à la démarche choisie : quel B
système doit-on isoler en premier ? pour trouver quel résultat ?....On remarquera
aussi que le mécanisme est plan.
Exercice n°6 : Camion grue
Un camion grue doit permettre de soulever des charges en toute sécurité. On se propose ici de vérifier cet aspect du cahier des
charges, en considérant d’une part le fait que la charge peut bien être soulevée par les actionneurs du camion grue et d’autre part que le
soulèvement de cette charge n’entraîne pas le basculement de l’engin.
Le camion grue choisi, représenté ci-contre, doit, d’après son cahier des charges,
soulever une charge F = 105 N à une distance L = 8 m de son dernier appui. La masse de
l’engin est m = 25 tonnes.
La modélisation retenue est proposée ci-contre. Il s’agit d’une modélisation plane, du
→→
plan (A, x , y ), où le châssis 1 de l’engin repose sur le sol 0 en deux points E et F distants
→
de 6 m (contact ponctuel parfait). La flèche 2 est en liaison pivot d’axe ( A, z ) avec le châssis.
→
La charge F est appliquée en C, l’autre extrémité de la flèche 2.
→
Le vérin 3 est en liaison pivot d’axe ( D, z ) avec le châssis 1 et en liaison pivot d’axe
→
( B, z ) avec la flèche 2. La distance BD est donc variable, la modification de cette distance entraîne la modification de l’inclinaison θ2
de la flèche et de l’inclinaison θ3 du vérin. Cette inclinaison peut varier de 10 à 80°.
Le vérin, de diamètre utile d = 300 mm , est alimenté en huile à une
C
pression p = 300 bars. On supposera que g = 10 m/s2
→→ →
Dans le repère (A, x , y ) les coordonnées en mètres des points sont : F
→ B θ2
E(-2,-2) ; D(2,0) ; F(4,-2). La flèche est caractérisée par la longueur y
AB = 7,5 m et la longueur BC est variable car il s’agit d’une flèche 2
3
télescopique. 1 θ3 →
x
A
On considère que A est le centre de gravité de l’engin seul (sans la D
0
charge), quelle que soit l’inclinaison et la longueur de la flèche. Les liaisons E F
pivots sont considérées parfaites.
1 - Vérifier si une charge F = 106 N peut être soulevée en toute sécurité, si l’inclinaison et la longueur de la flèche sont telles
→→ →→
que FC. x = L = 8 m. Quelle est la valeur maximale théoriquement possible pour FC. x ?
→→
2 - Avec FC. x = L = 8 m , le vérin peut il soutenir la charge F = 105 N, s’il est au voisinage de sa position basse ?
3 - A partir de quelle position pourra-t-il la soutenir ? Quelle sera alors la longueur BC nécessaire, de la partie télescopique
de la flèche ? ( On fera une résolution numérique pour cette question 3 )
4 - Flèche déployée totalement, la longueur AC peut atteindre 30 m. Quelle est la plus lourde charge soutenable par le
vérin dans cette configuration ? Peut-elle être soulevée en toute sécurité ?
→
→ 1 - Calculer la vitesse v (P∈2/air) en supposant qu’il n’y a pas
x2
de vent. Donner une expression approchée de V uniquement en fonction
λ de ω , r et λ , en supposant que la distance L2 est petite devant λ.
→ →
dPair/2a 2 - En déduire l’expression de la portance P air/2a et celle de la
O2 →
traînée T air/2a .
→ 2a
dTair/2a
G
P
G
→
x1a
→ → 1a
z1 y2 Flux d'air
O1 →
x1a
3 - Donner le torseur en O2 des actions
l
aérodynamiques sur la pale 2a.
C1a
4 - En déduire le torseur en O2 des actions →
z1 → → →
aérodynamiques sur la l’hélice entière 2. P air/1a y1a = y1
→
T air/1a
→
Les gouvernes : z1a
δa
Sur chaque gouverne, le flux d’air généré par l’hélice → →
R air/1a z1
exerce une action mécanique modélisée
par un glisseur passant par le centre de → → → →
x1a x1b x1c x1d
la gouverne et porté par la → → → → → → → →
y1a = y1 y1b = -x1 y1c = -y1 y1d = x1
perpendiculaire au plan de la gouverne. → → → →
x1 y1 -x1 -y1
L’intensité dépend de la vitesse du flux
d’air et de l’inclinaison δ de la → → → → → → → →
z1 z1a z1 z1b z1 z1c z1 z1d
gouverne.
δa δb δc δd
Pour la gouverne 1a, par
exemple, on a une inclinaison δa et une
→ →
force de la forme : R air/1a = - K ( r + ω )2 δa x1a où K est une constante.
Pour les autres gouvernes, le paramètrage est construit par rotations successives de 90°, comme indiqué ci-dessous.
Les efforts aérodynamiques montrent qu’une modification du comportement du drone s’obtient en agissant sur la vitesse de
rotation ω de l’hélice par rapport au corps du drone ou sur les angles d’inclinaison δa , δb , δc et δd des gouvernes.
Les schémas, en 6 cas proposés ci-dessous, ne montrent que les pièces sur lesquelles s’exercent des actions aérodynamiques.
Le poids du drone et les composantes des résultantes aérodynamiques sur l’hélice y sont déjà représentés.
→
5 - Compléter les schémas des cas 1 à 4 en traçant, de manière plausible, aux points C1i (i = a à d), les composantes P air/1i
→ →
et T air/1i des résultantes aérodynamiques R air/1i exercées sur les gouvernes ( de façon similaire au tracé des composantes des
résultantes aérodynamiques exercées sur l’hélice )
6 - Pour les cas 1 et 2 où l’inclinaison des 4 gouvernes est la même, notée δ, déterminer les éléments de réduction en O1 du
{Fair/1} = {→
→
torseur des actions de l’air sur l’ensemble des gouvernes R (air/1), M (O1,air/1)} O1
7 - Appliquer le P.F.S. au drone entier pour en déduire 2 équations scalaires.
→ →
8 - Conclure si le drone peut être en équilibre dans les cas 1 et 2, c’est à dire s’il peut être en vol stationnaire avec z0 = z1 .
Répondre alors par OUI ou NON à l’endroit prévu. Donner les expressions donnant les valeurs δ et ω à adopter.
9 - Pour les cas 3 et 4 où l’inclinaison des gouvernes est alternativement ± δ conclure si le drone peut être en équilibre en
répondant par OUI ou NON à l’endroit prévu.
10 - Pour les cas 5 et 6, donner deux autres combinaisons d’inclinaisons des gouvernes pouvant correspondre à un vol
stationnaire. Dessiner les gouvernes convenablement orientées et comme précédemment les composantes d’action aérodynamiques
11 - Certains drones adoptent une solution à deux hélices contrarotatives. Qu’en pensez vous ?
Exercice n°8 : Pompe à huile manuelle
Le piston (1) est en liaison glissière sans frottement avec la chemise (0), qui 1
B
est le bâti de l’appareil. Le levier (2) est en liaison pivot sans frottement avec le bâti A
O
et en liaison ponctuelle avec frottement (coefficient f = 0.1) avec le piston en B.
Le ressort a une raideur k = 2 N/cm, et est comprimé de ∆y = 3 cm en
position « pompe pleine » (position représentée sur la figure). Les pièces (1) et (2)
ont des masses négligeables. 0
→ → → → → → →
On a OA = 60 x ; OB = 10 x + 30 y et CA = 500 y ( en mm ). Le
diamètre du piston (1) est 30 mm.
1 - L’utilisateur doit exercer un effort F horizontal valant au moins 50 N
2
pour éjecter l’huile. Quelle est alors la pression de l’huile ? Quelles sont en O les Clapets
actions de la chemise sur le piston ?
→
2 - Le piston a une course de 3 cm. Quel effort (perpendiculaire à AC) doit y
exercer l’utilisateur pour éjecter l’huile de la pompe en fin de course ? → F
x C
Un ensemble de plusieurs vis 3, écrous et rondelles 6 permet d’exercer un effort de serrage d’intensité F de 5 + 4
→ → → →
sur 2 + 1, soit : F 5/2 = - F. z et F 4/2 = F. z
On suppose que cet effort de serrage est également réparti sur toute la surface des garnitures et génère donc une pression
uniforme p. La surface de friction des garnitures est, pour chaque face, une portion de disque comprise entre un rayon intérieur Ri
et un rayon extérieur Re.
Les quatre vis 3 ont un pas de 1,25 mm. Les écrous associés sont en contact avec l’une des quatre rondelles élastiques
empilées sur chaque vis 3. Chaque rondelle se comporte comme un ressort de raideur k = 5 000 N/mm. Lors du montage, on comprime
ces rondelles en effectuant un tour d’écrou.
2 →
Considérons la garniture supérieure 2. Un point P, de z
Ri
Re
coordonnées polaires (r, θ), de sa surface en contact avec la
→ → → O
pièce 5 exerce un effort infinitésimal dF2/5(P) = dN25 z + dT25
avec dN25 = p.dS
dS →
On suppose que le contact entre les garnitures et les → P eθ
x
surfaces de 4 ou de 5 obéit aux lois de Coulomb et on appelle f →
→ y
le coefficient de frottement . er
→ → → →
1 - On pose Ω 1/0 = ωe z et Ω 4/0 = ωs z en supposant que ωe et ωs sont positifs. Comparer ωe et ωs lors d’un
fonctionnement normal ( 1 moteur et 4 récepteur ). En déduire le signe de ω52 = ω41.
→
2 - Exprimer la vitesse de glissement du point P appartenant à 5 par rapport à 2, v (P∈5/2) , en fonction de r, ω52 .
→ →
3 - Montrer par application rigoureuse des lois de Coulomb que : dT25 = dT25 eθ avec dT25 > 0
4 - Quelle relation a-t-on, à la limite du glissement entre dN25 et dT25 ?
→
5 - Exprimer le moment en O des actions mécaniques de 2 sur 5, M (O,2/5) = ∫∫ → →
OP ∧ dF2/5(P) en fonction de p, f, Re et Ri.
P∈S
6 - Exprimer la relation liant p à F, Re et Ri.
→
7 - En déduire l’expression de M (O,2/5) uniquement fonction de f, F, Re et Ri.
→ →
8 - Il est clair que M (O,2/5) = M (O,2/4). Exprimer alors le couple total transmissible par le limiteur de couple.
9 - Déterminer la valeur de l’effort F en fonction de la raideur k des rondelles et du serrage ∆z des vis.
10 - Application numérique avec f = 0,3 et les rayons mesurés sur le dessin qui est à l’échelle 1.
Exercice n°13 : Etude d’un ensemble poulies-courroie
Un ensemble poulies courroie permet de transmettre la puissance délivrée par un moteur sur une poulie 1 de rayon R1 vers
une poulie 2 de rayon R2 . Ceci est possible si la courroie est suffisamment tendue pour qu’il y ait adhérence de la courroie sur les
→ →
poulies. La poulie 1 est en liaison pivot parfaite d’axe (A, z0 ) avec le bâti 0. La poulie 2 est en liaison pivot parfaite d’axe (B, z0 ) avec
le bâti 0. On appelle : →
y0
T la tension dans le brin tendu CD de la courroie 3
D
t la tension dans le brin mou EF de la courroie 3 T Cr
C
→
ωm la vitesse de rotation de la poulie motrice 1 Cm x0
A B
ωr la vitesse de rotation de la poulie réceptrice 2 ωm
1 ωr
2
Cm le couple délivré par le moteur à la poulie motrice 1 3
E t
Cr le couple résistant appliqué sur la poulie réceptrice 2 par le récepteur F
0 0
→ →
→ CD → EF
On pourra poser respectivement u = et v =
CD EF
les vecteurs unitaires définissant la direction du brin tendu et la direction du brin mou
1 - On suppose que la courroie 3 est inextensible et ne glisse pas sur les poulies 1 et 2. Déterminer la relation liant les vitesses
de rotation ωm et ωr et les rayons R1 et R2 des poulies.
2 - En appliquant le P.F.S. déterminer la relation liant Cm à T et t , et la relation liant Cr à T et t.
3 - En déduire la relation liant les couples Cm et Cr . Retrouver cette relation par une autre méthode.
→
Les relations obtenues ci-dessus reposent sur l’hypothèse d’enroulement y
tα d
sans glissement de la courroie sur les poulies.
On utilise également un modèle de Coulomb, de coefficient de frottement f, pour l’association poulies courroie.
9 - Déterminer l’expression des angles d’enroulement α1 et α2 de la courroie sur les poulies en fonction des rayons R1 et R2 et
de l’entraxe des poulies noté e ( e = AB ).
10 - Sur quelle poulie se produira en premier le glissement de la courroie, si le couple résistant Cr augmente ?
11 - Déterminer la relation entre la tension T dans le brin tendu de la courroie et la tension t dans le brin mou, lorsque la
courroie est à la limite du glissement.
12 - En déduire le couple maximal CrMax transmissible au récepteur par la poulie 2 en fonction de la tension t dans le brin
mou, le coefficient de frottement f et la géométrie du problème.
Fusée (3) → → la fusée par une pivot réalisée au moyen d'un roulement
z0 x0
spécifique à deux rangées de billes à contact oblique
- D'une jambe (4) liée à la fusée par une pivot glissant d'axe
Arbre de transmission →
(D, u ) faisant fonction de vérin et au châssis (1) par une
liaison élastique à comportement de rotule de centre D.