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Pr Jean-Gabriel Balique Le 3 janvier 2020


Membre de l’Académie Nationale de Chirurgie
jgbalique@gmail.com

LIBERONS LA FRANCE DE LA DICTATURE POLITICO-


SANITAIRE

La situation de la France est devenue gravissime sur le plan économique, sanitaire


et socio-culturel, sans oublier les nombreux décès collatéraux induits. Lors de la première
vague, il était compréhensif d’être tous solidaires. Maintenant, la situation est
complètement différente. La gestion de la crise a dérivé vers une dictature politico-
sanitaire prenant en otage les Français avec une navigation à vue sans perspective,
incompréhensible, déconnectée de la réalité, mortifère. A la lumière de la meilleure
connaissance de l’épidémie, il est urgent de proposer une nouvelle politique de relance de
l’économie et de la vie.

Cette épidémie est une grippe un peu plus forte, la mortalité est de 0,05 % loin du
SIDA, des hépatites, d’Ebola, de la grippe espagnole, du H1N1, de la rougeole ou du
méningocoque. On nous dit que la mortalité est 3 fois plus forte que la grippe, mais dans
le nombre de décès comptés Covid sont inclus des personnes décédées d’autres causes :
fin de vie, cancers … ! La mortalité touche pour 95 % des personnes âgées souvent en fin
de vie ou porteuses de nombreuses tares. 85 % d’entre elles survivent. Les plus jeunes
sont des patients à haut risque, en surpoids, diabétiques … Les décès des plus jeunes
liés au Covid sont exceptionnels, en revanche, les décès par suicide liés aux mesures
prises ne cessent d’augmenter ! Une donnée qui à elle seule devrait faire réfléchir sur la
stratégie à adopter ! Parmi tous les sportifs testés à tort et à travers et découverts positifs,
aucun n’est décédé ni n’a eu de complications graves.
La mortalité dans les pays riches, soutenus par l’industrie pharmaceutique est
largement supérieure à celle des pays pauvres ! On redoutait une catastrophe pour eux ! Il
n’en est rien : les pays d’Afrique ont eu une mortalité excessivement faible, grâce à
l’hydroxychloroquine. Par ailleurs, il faut relativiser et rappeler que la population française
n’est pas immortelle : il y a 1700 décès quotidiens et 660 000 décès annuels.
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En pratique, ces faits ne justifient en aucun cas les mesures complètement
disproportionnées prises au fil de l’eau. Que se passera-t-il quand il y aura d’autres
épidémies beaucoup plus graves ?
Soumis à un comité d’experts déconnectés de la réalité, les politiques se couchent
devant les ayatollahs de la médecine, une dictature politico-sanitaire s’est mise en place
qui ne fait qu’aggraver les conséquences naturelles de la maladie, notamment la mortalité.
Cette dictature tue le pays par la mise à plat de pans entiers de l’économie, par un
surendettement délirant et abyssal alors que quelques mois plus tôt : on retirait 5 € aux
ALP, on instaurait la CSG sur les retraites et que l’on méprisait les gilets jaunes !
Cette dictature entraîne une surmortalité par des décisions iniques : les masques
ne sont pas nécessaires : de nombreux soignants en mourront. Une surmortalité a été
induite par les recommandations « n’allez pas à l’hôpital, restez chez vous » : les 4 D :
doliprane, domicile, dodo, décès ! L’interdiction arbitraire, à partir d’une étude truquée, de
prescrire de l’hydroxychloroquine par le ministre de la Santé ! (où est passé le conseil de
l’Ordre des Médecins, à quoi servent dix ans et plus d’études) : du jamais vu ! Après cette
étude, l’hydroxychloroquine est devenue en 24 heures dangereuse alors qu’elle était en
vente libre la veille, qu’elle était utilisée sans problème depuis des années dans de
nombreux pays et pour des milliards de personnes ! A la place on impose un antiviral (le
Remdesivir) inefficace, toxique et hors de prix (l’exact contraire de l’hydroxychloroquine !),
qui sera heureusement interdit par la suite par l’OMS ! Il est malheureusement
extraordinaire de voir que la France, pays de liberté en principe, soit le seul au monde à
interdire le traitement proposé par l’IHU Méditerranée de Marseille qui est proposé avec
succès dans de très nombreux pays ! D’autres médecins sont arrivés à des résultats
spectaculaires comparables avec des traitements proches avant d’être interdits de
prescrire. Quelle douleur et quelle torture d’être obligé de ne pas soigner et d’assister
impuissant à la dégradation de nos patients, certains en mourront ! Quand on veut tuer
son chien, tous les prétextes sont bons, les critères de jugement deviennent à géométrie
variable ! La mise à l’écart délibérée des médecins généralistes et du secteur privé n’ont
fait qu’aggraver la situation d’autant que parallèlement ils étaient interdits d’exercer !
Cette dictature administrative à laquelle participent quelques médecins complices
est à l’origine de cette surmortalité. C’est elle aussi qui est à l’origine de la crise
hospitalière que le Ségur de la Santé n’a en rien résolue. Il est heureux que ces
structures, l’HAS (Haute Autorité de la Santé) dans les années 90 n’aient pas eu le pouvoir
qu’elles ont aujourd’hui au moment de l’apparition de la cœlioscopie. C’est Philippe
Mouret, chirurgien libéral, qui a été à l’origine de la « seconde révolution française » qui a
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transformé la vie des patients pouvant en bénéficier. Les bénéfices étaient tels que son
développement a été irréversible malgré l’absence d’études randomisées et la résistance
initiale de la plupart des chirurgiens hospitalo-universitaires principalement parisiens ! Bien
d’autres progrès fondamentaux (les greffes par exemple), n’auraient jamais pu être
réalisés, à l’époque, si ce genre de structure avait existé.
Toutes ces mesures ont contribué directement à l’explosion des hospitalisations, à
l’envahissement des réanimations et des décès, mais elles ont entraîné aussi une
surmortalité indirecte : par l’augmentation importante des syndromes de glissement liés
aux mesures (inhumaines) d’isolement et donc d’abandon des personnes âgées dans les
EHPAD, par l’abandon des autres patients porteurs de pathologies chroniques, ou de
cancers notamment, morts pendant la crise ou qui mourront plus tardivement par retard,
ou mauvaise prise en charge (ou aucune) du fait de l’état de panique. Le nombre de décès
lié au cancer a augmenté de 6000 cas lors de la première vague, ainsi que les décès par
suicide du fait de l’isolement des personnes, de la destruction de leur outil de travail sans
compter, comme on l’a vu, une augmentation sans précédent de suicides chez les jeunes :
c’est insupportable et inadmissible.
Elles entraînent d’autres effets secondaires tout aussi graves : le retentissement
social et psychologique sur la population et particulièrement les enfants, les jeunes. Les
consultations et les services de psychiatrie sont saturés. Par leur communication plus ou
moins orientée, le gouvernement a réussi à instaurer un climat de peur. De nombreux
français et françaises sont terrorisés et paniqués.
Enfin, les autres problèmes autrement plus graves de la nation sont abandonnés :
insécurité, enseignement, chômage, retraite.
Toutes ces mesures ont été prises pour trois raisons principales : soulager les
réanimations débordées (surtout parisiennes), sauver une infime partie de la population en
majorité des personnes âgées en fin de vie (sacrifiant par le fait même la jeunesse), et au
nom du principe de précautions pour protéger les politiques tétanisés.

La France est dirigée par une équipe déconnectée de la réalité du terrain, enfermée
dans ses certitudes, sourde au désarroi de la population. Plus grave, il n’y a plus de
respect de nos libertés : liberté de prescrire pour les médecins (dictature administrative),
liberté d’opinion : on fait taire toutes les personnes d’avis contraire. Les Professeurs
Raoult, Perronne (qui vient d’être démis de ses fonctions de chef de service !), Toussaint,
mondialement reconnus et des médecins comme Gérard Maudrux ou Jean-Jacques
Erbstein, en sont les victimes. Ceux-ci sont sur le terrain et proposent des stratégies, des
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protocoles efficaces à bas coût, c’est d’ailleurs probablement le problème qui dérange. Il
est prouvé que cette mise à l’écart et l’interdiction pour ces médecins de suivre leur
protocole est à l’origine de milliers de décès. Ils sont condamnés alors qu’ils devraient être
félicités pour leurs résultats. La pensée unique ne supporte pas la contradiction ! Enfin, les
élus des départements et des régions ont été ignorés ou méprisés, « sortez si vous n’êtes
pas d’accord ! ».
La gestion est faite au jour le jour : ils sont obnubilés par le nombre de cas positifs
obtenus avec des tests imprécis. Il est évident que ce nombre ne peut qu’augmenter
compte tenu du dépistage plus important ! Mais ils ne voient pas que le nombre de
patients hospitalisés et en réanimation reste modéré à un niveau relativement bas. Mais
au nom du principe de précaution et par hantise d’être condamné plus tard, pour se
protéger et non contents d’avoir déjà tout détruit, ils persistent pour anticiper une
éventuelle énième vague alors que depuis le 15 décembre et malgré la levée du
confinement, il n’y a eu qu’une légère augmentation ! Et à chaque rendez-vous de presse
on recule les décisions de reprise d’une vie normale, maintenant fin 2021 ! sans que cela
ne les préoccupe. Va-t-on attendre les bras croisés les effets du vaccin (que vaut-il ?). Les
français et françaises ne pourront pas tenir ! Ils attendent que le virus disparaisse, sauf
qu’il mute et mutera encore ! Cette équipe ne semble pas consciente de la gravité de la
situation !
Incapables de remettre en cause leur stratégie : ils foncent dans le mur car ils
conduisent le nez sur le compteur de vitesse sans regarder la route ! On veut écraser une
mouche avec un bazooka et encore on loupe la cible ! En médecine, on n’a pas droit à
l’erreur. Ayant été chirurgien pendant plus de quarante ans, dès que j’avais une
complication ou un mauvais résultat, je remettais en cause ma stratégie, quitte à prendre
conseil. On pourrait essayer de proposer une autre stratégie, mais cela ne leur vient pas
l’esprit ! « Le quoi qu’il en coûte », « la santé n’a pas de prix » ont des limites surtout
quand cela aboutit à tuer économiquement le pays et que l’on sacrifie la jeunesse au profit
des personnes âgées en fin de vie ! Belle perspective pour l’avenir de la France … et on
continue, on persiste et signe !
Les français ne peuvent plus accepter de vivre avec ce dramatique principe de précaution
qui tue la France ! A ce titre, pourquoi ne pas interdire l’alcool, les cigarettes, les voitures !
En effet, les mesures prises sont des mesures aberrantes, sans discernement,
souvent incompréhensibles ou complètement déconnectées de la réalité. Elles ont fait
l’objet d’une remarquable livre du Pr Perronne « Y a-t-il une erreur qu’ils n’ont pas
commise ? » Quelques exemples seulement parmi leur délire :
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- Le métro et les grandes surfaces sont ouverts, mais on ferme les petits
commerces, les librairies, les théâtres, les cinémas, les stades, les lieux de culte,
etc… Qui, tous, avaient appliqués les mesures barrière préconisées !
- On n’autorise que 6 personnes pour le réveillon que l’on soit dans un petit
appartement (ce qui est déjà trop) ou dans un château ! Pourquoi pas 2, 4 ou 10 ?
- Les interdictions ridicules et traumatisantes des promenades dans les bois et sur
les plages immenses !
- Aucune distinction entre les régions et les villes : on applique les mêmes mesures à
des zones qui ont peu de cas que les régions très touchées.
- Echec de la stratégie : tester, isoler, tracer.
- Précipitation sur le nouveau type de vaccin dont on ne connait pas l’efficacité réelle
et les éventuelles complications tardives ! Le laboratoire s’est désengagé auprès
de l’Europe sur d’éventuels effets secondaires : du jamais vu ! C’est dire aussi la
confiance qu’ils ont en leur vaccin !
- On veut vacciner tout le monde, rendre la vaccination obligatoire (directement ou
par le biais d’un éventuel passeport, encore une atteinte potentielle à la liberté si la
mesure passe) alors que comme pour la grippe, il ne faut vacciner que les
personnes à risques et le personnel soignant (s’il le souhaite) et les volontaires. On
va jusqu’à faire de la propagande.
Tous les moyens de communication sont bons pour terroriser, culpabiliser,
infantiliser par une mise en scène médiatique quotidienne envahissante : mise en scène
des chiffres, des images marquantes à l’origine d’une psychose. Le ministre de la Santé :
« j’ai vu deux jeunes en réanimation avec des tuyaux partout (c’est fort pour un médecin !)
»: mais on ne nous dit pas pourquoi ils sont en réanimation ! On décide de notre vie, de
notre comportement ! « Les Papy Mamy vont manger la moitié de la bûche à la cuisine » :
propos qui seraient amusants s’ils n’étaient pas prononcés par des personnes à haute
responsabilité ! On médiatise la première personne vaccinée qui est une pauvre dame de
94 ans en fin de vie, au système immunitaire affaibli et qui ne demandait rien à personne !
Etait-ce utile ? A part de servir de cobaye ? On a du mal à comprendre cette indication !
Tous ces faits, ajoutés aux mensonges (les masques, les lits de réanimation, les tests …)
ont fait perdre confiance aux français : plus de 60 % de la population et 70 % des
soignants d’EHPAD ne veulent pas se faire vacciner, en tout cas avec ce vaccin.

UNE NOUVELLE STRATEGIE S’IMPOSE :


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Une grande partie de la population ne peut plus supporter cette situation. Si les
politiques, globalement se taisent, de très nombreuses voix s’élèvent pour se révolter et
proposer des solutions adaptées avec une nouvelle stratégie qui permettra de retrouver
immédiatement une vie économique et sociale pratiquement normale. Il n’y a pas le choix,
on ne pourra pas stopper l’épidémie, les vagues vont probablement continuer d’arriver, les
mutations aussi, il est impossible de les stopper, on ne peut que limiter leurs
conséquences en protégeant les personnes à risque. L’épidémie ne pourra s’arrêter que
lorsque l’immunité collective sera obtenue, autant que ce soit le plus tôt possible. Comme
pour la grippe, les vaccins, jamais imposés à la population pour ce type d’épidémie, n’ont
pas pour but de stopper l’épidémie, mais seulement protéger les personnes à risque !
Il faut un changement radical de stratégie avec des actions ciblées. On n’est pas obligé de
jouer les moutons de Panurge et copier les autres pays européens, qui ont des résultats
aussi mauvais ! On a le droit de réfléchir et garder du bon sens !
Premièrement TRAITER :
C’est le point fondamental de cette stratégie. Il faut traiter (et isoler les patients
atteints) surtout précocement, voire préventivement peut-être même en cas de cas
contact, mais je ne suis pas infectiologue. Il ne faut pas attendre l’apparition des premiers
signes de détresse respiratoire, comme cela a été recommandé jusqu’à maintenant, ce qui
a abouti à l’engorgement des hôpitaux et des réanimations (et des cimetières !). En
médecine, une règle de base élémentaire est qu’il vaut mieux prévenir que guérir. C’est ce
qui est fait pour les cancers ! Il faut préconiser, diffuser et suivre les stratégies qui
marchent comme celle de l’IHU Méditerranée du Pr Raoult qui a le plus faible taux de
mortalité en France et au monde. Le mérite de l’IHU Méditerranée est d’avoir mis au point
une stratégie efficace qui est évaluée en permanence. C’est probablement un des rares
centres à le faire. De nombreux pays l’ont adopté, comme en Afrique où la mortalité est
faible !
Deuxièmement PROTEGER :
Il faut protéger les personnes à risques qui ont aussi le devoir de se protéger quand
elles le peuvent !
Troisièmement VACCINER :
Il faut vacciner uniquement les personnes à risques, les soignants avec leur accord,
sans être systématique et tous ceux qui le souhaitent. Rien ne sert de chercher à vacciner
toute la population et encore moins le lui imposer.
Quatrièmement DEPISTER :
Uniquement en cas de contact ou à titre diagnostique.
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Grace à ces quatre mesures, il sera possible de TOUT RE-OUVRIR : facultés,


écoles, commerces, lieux de culte, lieux culturels, stades, restaurants, boîtes de nuit…
avec des mesures de préventions allégées : lavage des mains, port du masque pour les
adultes et distanciation de 1 m dans les lieux publics fermés (toutes ses mesures avaient
été appliquées et respectées avant le deuxième confinement et le couvre-feu).
Parallèlement suppression de l’obligation du port du masque à l’extérieur, des
confinements, des couvre-feux et donc des autorisations dégradantes et humiliantes. On
pourra à nouveau circuler librement !
La situation actuelle est devenue comparable à celle qui a amené le Général De
Gaulle à entrer en résistance. Entrons en résistance pour sauver le pays et les français et
françaises de cette dictature intolérable avec une nouvelle stratégie adaptée,
compréhensible, simplifiée et applicable.
Il y a aura deux obstacles à franchir : l’adhésion d’une partie de la population qu’on a
terrorisée et qui n’ose plus rien faire et la résistance des dirigeants actuels enfermés dans
leur déni et qui feraient preuve d’honneur et de courage en reconnaissant leur échec.
Il est devenu urgent d’arrêter ce camion fou !
« ON VEUT POUVOIR VIVRE ET REPRENDRE ESPOIR, SAUVER LA JEUNESSE ET
VIVRE COMME AVANT LA CRISE »

Professeur Jean-Gabriel BALIQUE

PS: Quand notre Président a été atteint à son tour, malgré toutes les précautions prises
(ce qui montre qu’elles ne servent pas à grand-chose !) La communication de l’Elysée
s’est dite transparente, mais on ne nous a rien dit sur le traitement (s’il y a en a eu) et
lequel ? Protocole Raoult ?

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