Вы находитесь на странице: 1из 56

Chapitre 2: La mondialisation

KHALFAOUI A
ENCG, Settat 2
I-La mondialisation: Quoi et comment? 21

1-Définitions
2-Mécanismes de diffusion

II-Les enjeux: Une diffusion du développement ou un


péril pour les économies nationales

1-Les opportunités
2-Les risques et les périls
Chapitre 2: La mondialisation
KHALFAOUI A
I-La mondialisation: Quoi et comment? ENCG, Settat 2
21
1-Définitions
La mondialisation stricto sensu, (la mondialisation économique),
désigne le processus par lequel les échanges de biens et services,
capitaux et hommes et se développent à l'échelle de la planète
et créent des interactions de plus en plus fortes entre différentes
parties du monde.

La mondialisation désigne, au sens large, le développement de


l'interdépendance à l’échelle mondiale. Cette interdépendance
est engendrée par des facteurs d’ordre économique mais dont les
conséquences sont de diverses natures (politiques, culturelles,
environnementale,…).
Chapitre 2: La mondialisation
KHALFAOUI A
I-La mondialisation: Quoi et comment? ENCG, Settat 2
21
1-Définitions
D’après le dictionnaire du commerce international, la différence
entre les termes « Mondialisation » et « Globalisation » fait débat.

Pour certains l’un est simplement la traduction française de l’autre,


«globalisation » étant le terme utilisé par les anglo-saxons.
Pour d'autres, il existe des différences assez subtiles entre les deux
termes :

-La mondialisation: désigne l’ère géopolitique des années 1990, se


caractérisant par le progrès scientifique et technologique ainsi que
par la libre circulation des hommes, des marchandises, des idées,
des capitaux.
Chapitre 2: La mondialisation
KHALFAOUI A
I-La mondialisation: Quoi et comment? ENCG, Settat 2
21
1-Définitions
-La globalisation: quant à elle suggère l’universalisation des
enjeux, l’avènement d’un monde d’interdépendances
économiques, politiques et sociales, et le recours nécessaire au
multilatéralisme pour faire face à ces questions.

La mondialisation n’est, ni un phénomène nouveau, ni un


phénomène irréversible, car à travers l'histoire, d'autres formes
de mondialisation (les échanges entre les Phéniciens, les Grecs les
Egyptiens dans l'Antiquité, la découverte de l’Amérique, la
révolution industrielle…), ont existé , elles étaient souvent suivies
par d’autres phases de fermeture et de repli (le protectionnisme
des années 1800 et des années 1930,…).

Le phénomène actuel se caractérise toutefois par son ampleur et


par son intensité.
Chapitre 2: La mondialisation
KHALFAOUI A
I-La mondialisation: Quoi et comment? ENCG, Settat 2
21
2-Les mécanismes de diffusion
Trois vecteurs interconnectés ont accéléré la mondialisation, à
savoir:
2-1-Les échanges commerciaux: l’intensification et la
diversification des échanges commerciaux depuis les années
1950, témoignent de la plus grande ouverture des frontières
entre pays (due en grande partie à la signature des accords de
libre-échange), d’une chute des prix du transport et des
télécommunications qui traduisent une plus grande
interdépendance des économies nationale.

Par ailleurs, ce commerce international est en train de se


métamorphoser vers une forme plus favorable à l’ouverture entre
les économies : la forte croissance des échanges croisés des
biens similaires illustre un phénomène de mondialisation des
marchés.
Chapitre 2: La mondialisation
KHALFAOUI A
I-La mondialisation: Quoi et comment? ENCG, Settat 2
21
2-Les mécanismes de diffusion
Un développement des échanges des produits manufacturés (les
électroménagers, le produits informatiques…) et une régression
de la part des échanges des matières premières, l’augmentation
continue de la part du secteur des services (tourisme, transports,
assurances, loisirs,…).

2-2-La délocalisation de la production: Un des facteurs catalyseur


de l’accélération de la mondialisation est le transfert des unités de
production d’un pays à un autre (la délocalisation). Le nombre de
Firmes Multinationales (FMN) a enregistré une progression
spectaculaire : d’environ 7000 dans les années 1960 à plus de
82000 actuellement, elles produisent environ 20 % du PIB
mondial et contrôlent 2/3 du commerce mondial.
Chapitre 2: La mondialisation
KHALFAOUI A
I-La mondialisation: Quoi et comment? ENCG, Settat 2
21
2-Les mécanismes de diffusion
La prolifération des FMN répond à une stratégie par laquelle les
entreprises cherchent à contourner les obstacles posés par les
Etats (barrières douanières, réglementation…).
Le stock des Investissements Directs Etrangers (IDE) n’a pas cessé
d’augmenter pendant les dernières décennies, y compris dans les
périodes de crises économiques, il représente actuellement 16%
du PIB mondial. Et les FMN ont diversifié les formes des IDE.

2-3- La globalisation financière: La libre circulation des capitaux


d’une place financière à une autre et la forte liaison entre ces
dernières, a instauré un marché financier planétaire.
Chapitre 2: La mondialisation
KHALFAOUI A
I-La mondialisation: Quoi et comment? ENCG, Settat 2
21
2-Les mécanismes de diffusion

Certes, cette latitude favorise le développement par


l’abaissement des coûts du capital, l’encouragement de
l’investissement, l’amélioration de l'allocation de l’épargne, la
réduction des risques par la diversification des placements..., mais
elle peut être aussi une source d’instabilité monétaire, en ce
qu’elle provoque une forte volatilité des taux de change, et un
risque de contagion (en cas de crise économique comme fut le
cas en 2008 par exemple).
Chapitre 2: La mondialisation
KHALFAOUI A
II-Les enjeux de la mondialisation ENCG, Settat 2
21
1-Les opportunités de la mondialisation
-La suppression des frontières entre Etats est synonyme d’une
extension de la taille du marché: c’est une aubaine pour les
entreprises et les consommateurs des pays développés comme
pour leur homologues des pays en développement;

-Le libre-échange est un vecteur de diffusion de la technologie


des pays développés vers les pays en développement, il permet
de réduire les écarts entre les deux mondes et d’améliorer in fine
le bien-être et la liberté de l’Homme ;

-La mondialisation peut permettre une convergence des intérêts


économiques des nations et donc une pacification des relations
internationales .
Chapitre 2: La mondialisation
KHALFAOUI A
II-Les enjeux de la mondialisation ENCG, Settat 2
21
2-La mondialisation: la grande désillusion?
Ces dernières années, la mondialisation commence à susciter des
craintes dans les pays développés et à décevoir les espoirs dans
les pays en voie de développement, pour les raisons suivantes:

Pour les pays en développement:

-Un creusement des écarts de richesses entre les pays riches et


les pays en développement. En effet, selon un rapport de la
Banque mondiale, entre 1985 et 2000, la croissance du revenu
par habitant n’a été supérieure à 3 % par an que dans 16 pays en
développement.
Elle a été inférieure à 2% par an dans 55 pays en développement
et elle a même été négative dans 23 d’entre eux ;
Chapitre 2: La mondialisation
KHALFAOUI A
II-Les enjeux de la mondialisation ENCG, Settat 2
21
2-La mondialisation: la grande désillusion?
En plus, sur la même période, on a assisté à un creusement des
écarts de salaires entre les pays les plus riches et les pays les plus
pauvres. Excepté quelques cas isolés (la Chine, l’Inde, le Brésil…).

-Les échanges commerciaux mondiaux s’effectuent


essentiellement entre les pays de la triade (Etats-Unis, Europe,
Asie du Sud-est) et, sont donc dominés en grande majorité par les
pays développés qui peuvent imposer leur loi économique au
dépens des pays en développement. L’impact de la
mondialisation sur les économies en développement reste
globalement négatif (la théorie de l’échange inégal).

Pour les pays développés:


-La perte d’emploi occasionnée par les délocalisations et
l’augmentation du chômage et la compression des salaires;
Chapitre 2: La mondialisation
KHALFAOUI A
II-Les enjeux de la mondialisation ENCG, Settat 2
21
2-La mondialisation: la grande désillusion?
-La réduction de la marge de manœuvre en matière de politique
économique:
pour être attractif aux investissements étrangers et pour avoir
des prix compétitifs, les Etats développés doivent avoir une
fiscalité avantageuse pour attirer et garder les entreprises;
Par ailleurs, la politique budgétaire est de moins en moins
efficace à cause, l’ouverture aux produits étrangers (à
l’importation), cela brise le cercle vertueux décrivant l’effet
multiplicateur (qui suppose une économie fermée) et estompe
les bienfaits de la relance budgétaire de stimulation de la
demande (les dépenses publiques supplémentaires et la politique
de distribution de revenus pour augmenter la demande effective
font l’affaire des importations et non pas des entreprises
nationales).
Chapitre 2: La mondialisation
KHALFAOUI A
II-Les enjeux de la mondialisation ENCG, Settat 2
21
2-La mondialisation: la grande désillusion?
Quant à la politique monétaire (la manipulation du taux d’intérêt
directeur) qui pourrait être utile pour relancer l’investissement
est sacrifiée au profit d’une politique de stabilisation du taux
change exigée par les capitaux étrangers et par les marchés
financiers.

-La globalisation financière a rendu les dirigeants des grandes


entreprises soumis aux ordres des actionnaires demandant des
rendements (dividendes) les plus élevés au détriment des salaires
et de l’autofinancement.
Chapitre 2: La mondialisation
KHALFAOUI A
ENCG, Settat 2
Conclusion: 21

Que ce soit pour les pays développés ou ceux en développement,


les bienfaits de la mondialisation ne se font pas sentir encore.
Les dérives de la mondialisation quant à elles suscitent de plus
en plus de méfiance à l’égard de celle-ci.
Les multinationales sont en train de prendre le dessus sur le
pouvoir des gouvernements et augmentent le désespoir des
populations.
Chapitre 3: Les firmes multinationales
KHALFAOUI A
ENCG, Settat 2
21

I- Les firmes multinationales: raisons de l’essor


1-Définitions
2-facteurs favorisant l’émergence

II- Les effets exercés sur les économies


1-Les effets positifs
2-Les externalités négatives
Chapitre 3: Les firmes multinationales
KHALFAOUI A
ENCG, Settat 2
Les firmes multinationales (FMN) constituent le principal
21
moteur de la mondialisation.

-Aujourd’hui, on compte plus de 85 000 FMN,

-qui emploient plus de 80 millions de salariés,

-avec plus de 800 000 filiales dans le monde,

-elles représentent plus de 23% du PIB mondial.


Chapitre 3: Les firmes multinationales
KHALFAOUI A
ENCG, Settat 2
I-Les firmes multinationales: raisons de l’essor 21

1-Définitions
Une FMN est une entreprise qui détient des établissements ou
qui contrôle des entreprises filiales dans un ou plusieurs pays
distincts de celui de son siège social.

Ainsi l’entreprise détentrice est appelée société mère (société


qui détient une ou plusieurs filiales , c'est-à-dire qui contrôle au
moins 50 % du capital d'autres sociétés considérées comme ses
filiales).

Une filiale : C'est une société dont au moins la moitié du capital


est détenue par une autre société appelée société mère.
Chapitre 3: Les firmes multinationales
KHALFAOUI A
ENCG, Settat 2
I-Les firmes multinationales: raisons de l’essor 21

1-Définitions

La société mère et les filiales constituent un groupe.

Une succursale est une entreprise créée par une société mère.
Elle reste cependant complètement dépendante de la société
mère, juridiquement comme fiscalement : contrairement à la
filiale, elle n’est pas une personne morale à part entière.
Chapitre 3: Les firmes multinationales
KHALFAOUI A
ENCG, Settat 2
I-Les firmes multinationales: raisons de l’essor 21

1-Définitions
Pour s’installer dans un pays, une entreprise peut recourir à
trois moyens :
-La création d'un nouvel établissement (Greenfield investment)
de toutes pièces ;
-Le rachat d’une entreprise qui existe déjà ;
-Le recours à l'une des « nouvelles formes d'investissement»,
telles que la sous-traitance internationale, l’assistance
technique, la livraison d'usine clés en main, l’accord de
coproduction, de gestion, de cofinancement ou alliance
stratégique (portant le plus souvent sur la recherche industrielle
menée en commun) avec une firme étrangère.
Ces trois formes de pénétrations dans des pays étrangers sont
assurées par les Investissements Directs Etrangers (IDE).
Chapitre 3: Les firmes multinationales
KHALFAOUI A
ENCG, Settat 2
I-Les firmes multinationales: raisons de l’essor 21

2-Les facteurs favorisant l’émergence des FMN


La prolifération des FMN peut être expliquée par les facteurs
suivants:
-La suppression progressive des entraves à la circulation des
capitaux et des marchandises en raison de la multiplication des
accords de libre-échange entre les pays;

-L’abaissement spectaculaire des coûts du transport et des


télécommunications;

-Les avantages économiques multiples proposés aux FMN (bas


salaires, fiscalité attractive, etc.);

-Le rapprochement de nouveaux marchés et la réduction des


frais de transport et de logistique;
Chapitre 3: Les firmes multinationales
KHALFAOUI A
ENCG, Settat 2
II- Les effets exercés sur les économies 21

1-Les effets positifs


Les FMN exercent des effets positifs aussi bien sur les pays
d’accueil que sur les pays d’origine.

*Sur les pays d’accueil


-La création d’emploi,
-Le transfert de technologie,
-L’amélioration de la productivité,
-L’encouragement de la création d’entreprises,
-La dynamisation de tout l’appareil productif par des effets
d’entrainement;
-Une augmentation du bien-être de la population locale, in fine.
Chapitre 3: Les firmes multinationales
KHALFAOUI A
ENCG, Settat 2
II- Les effets exercés sur les économies 21

1-Les effets positifs

*Sur les pays d’origine


Les FMN profitent aux pays d’origine, dans la mesure où :
-Elles gardent des liens solides avec leur pays d’origine (elles y
payent les impôts qui sont proportionnels au chiffre d’affaires
en augmentation grâce aux marchés des pays accueil),

-Elles y gardent une partie du processus de production destinée


aux pays d’accueil (elles font travailler plus de salariés de leur
pays grâce à l’élargissement de la taille de leur marché).
Chapitre 3: Les firmes multinationales
KHALFAOUI A
ENCG, Settat 2
II- Les effets exercés sur les économies 21

2-Les externalités négatives des FMN


-La recherche du profit et la concurrence acharnée entre FMN
sont en train d’épuiser les ressources naturelles des pays
d’accueil (minerai, énergie, matières premières…) en raison de la
surexploitation des gisements;

-Les profits réalisés par les FMN sont, en grande partie rapatriés
dans les pays d’origine, ce qui appauvrit les populations
d’accueil (certains voient dans les FMN une nouvelle forme
d’impérialisme);

-Les FMN détruisent le tissu économique dans les pays


d’accueil: les entreprises locales et les artisans sont trop fragiles
pour faire face à ces grosses structures, elles succombent à la
concurrence des FMN.
Chapitre 3: Les firmes multinationales
KHALFAOUI A
ENCG, Settat 2
II- Les effets exercés sur les économies 21

2-Les externalités négatives des FMN


-Certaines FMN, insatiables et immorales, recourent
abusivement à la délocalisation des outils de production dans
des pays à bas salaires ce qui engendre une augmentation du
chômage, un gel des salaires, une baisse du pouvoir d’achat et
à une désindustrialisation totale des pays d’origine;

-La capacité d’influence exercée sur le pouvoir politique et


l’effacement ou du moins la résignation des Etats-nation
devant la puissance des FMN (dotées d’un poids économique
dépassant parfois le budget de certains Etats).
Chapitre 3: Les firmes multinationales
KHALFAOUI A
Conclusion ENCG, Settat 2
21
L’accroissement du nombre des FMN et la progression de leur
poids (en termes de capitalisation financière et de chiffre
d’affaire) ces dernières années, prouve que le capitalisme est
en entrain d’atteindre une nouvelle phase: celle de la
concentration de la production, un phénomène contraire à
l'économie de marché initiale, faite de petits entrepreneurs.

C’est une phase redoutable, car les conséquences sont la


constitution de monopole, les délocalisations et donc la
surpuissance des FMN qui sont en train prendre le dessus sur
les Etats-nations.

D’autant plus que les institutions internationales (OMC, FMI,


Banque mondiale…) mises en place pour gouverner
l’économie mondiale ont démontré leur incapacité à la
réguler.
Chapitre 4: Les institutions internationales
KHALFAOUI A
ENCG, Settat 2
I-L’organisation mondiale du commerce 21

1-Historique
2-Les règles fondamentales de l’OMC
3-Le fonctionnement de l’OMC

II-La Banque mondiale


1-La composition de la BM
2-Le fonctionnement de la BM

III- Le fonds monétaire international


1-Les principales missions
2-Le fonctionnement
Chapitre 4: Les institutions économiques internationales
KHALFAOUI A
ENCG, Settat 2
21
La fin de la Seconde guerre mondiale est marqué par la
conclusion des accords de Bretton Woods. En 1944, Sous l’égide
des pays victorieux de la guerre, on essayé de définir les bases
d’une économie mondiale au service de la paix.

Pour défendre cette cause, plusieurs institutions vont voir le


jour, notamment:
-La Banque internationale pour la reconstruction et le
développement (BIRD) connue aujourd’hui sous le nom du
groupe « Banque mondiale »,
-Le Fonds monétaire international (FMI) qui s’occupe de la mise
en place d’un nouveau système monétaire international à la
place du système de l’étalon-or, arrivé à bout de souffle;
Chapitre 4: Les institutions économiques internationales
KHALFAOUI A
ENCG, Settat 2
21
-L’échec des négociations en matière de commerce mondial, va
retarder l’adoption d’un organisme chargé du commerce. Mais
les différents cycles de négociations vont aboutir à la création de
l’Organisation mondiale de commerce, en 1995.

L’adoption de ces organismes au sortir de la Seconde guerre


mondiale a essayé d’éviter l’erreur commise à la fin de Première
guerre mondiale, où seule une institution politique «la Société
des nations» a tenté d’instauré la paix mondiale, alors que cette
paix avait impérieusement besoin d’une coopération entre Etats
et que laquelle coopération avait besoin d’organismes
économiques.
Chapitre 4: Les institutions économiques internationales
KHALFAOUI A
ENCG, Settat 2
21
I-L’organisation mondiale du commerce

l’Organisation mondiale du commerce (OMC) a vu le jour après


d’intenses et de longue négociations, elle est actuellement
considérée comme l’enceinte qui énonce les règles juridiques de
base régissant le commerce international entre ses membres.

L’OMC a été créée suite à la signature de l'acte final de l'Uruguay


Round par 123 pays, lors de la conférence de Marrakech en
1995.

En 2016, Elle regroupe 164 Etats (membres et observateurs) qui


sont majoritairement des grandes nations commerçantes du
monde (Etats Unis, l’Union européenne, la Chine, la Russie…), les
pays membres pèsent 98% du commerce mondial.
Chapitre 4: Les institutions économiques internationales
KHALFAOUI A
ENCG, Settat 2
I-L’organisation mondiale du commerce 21
1-Historique
L’OMC est l’héritière du GATT. L’accord général sur les tarifs
douaniers et le commerce (GATT) est institué par la conférence
de La Havane tenue en 1947, pour permettre aux Etats (23 Etats
signataires à ce moment) de négocier un abaissement des droits
et des tarifs douaniers et mettre fin au protectionnisme qui a
régné au lendemain de la crise de 1929.

Au départ, le GATT avait un caractère provisoire, mais il va durer


quelques décennies remplies de négociations avec des succès
(augmentation des Etats signataires, baisse significative des
droits de douane et une lutte contre les mesures
protectionnistes…) .
Chapitre 4: Les institutions économiques internationales
KHALFAOUI A
ENCG, Settat 2
I-L’organisation mondiale du commerce 21
1-Historique

Mais avec aussi des échecs (non-élargissement des accords à


tous les secteurs économiques, refus d’adhésion de certaines
puissances commerciales comme la Russie, Chine,…) (la Chine a
rejoint l’OMC en 2001 et la Russie en 2012) ;

En effet, plusieurs cycles de négociations (Annecy, Torquay,


Tokyo, Montevideo,…) se sont succédés, pour laisser finalement
la place à l’OMC.
Chapitre 4: Les institutions économiques internationales
KHALFAOUI A
ENCG, Settat 2
I-L’organisation mondiale du commerce 21
2-Les règles fondamentales de l’OMC
Les pays membres de l’OMC s’engagent multilatéralement à
supprimer progressivement les droits de douane et à réduire
toutes les restrictions quantitatives et qualitatives aux
exportations en provenance des pays membres.
Plusieurs principes sont instaurés en ce sens :

-La clause de la nation la plus favorisée (la NPF) : un pays ne


doit pas faire de discrimination entre ses partenaires
commerciaux. Un avantage accordé à un membre est
systématiquement étendu à tous les autres membres ;

-La clause du traitement national : les Etats membres de l'OMC


doivent traiter les produits importés des autres Etats membres
de la même manière que les produits nationaux ;
Chapitre 4: Les institutions économiques internationales
KHALFAOUI A
ENCG, Settat 2
I-L’organisation mondiale du commerce 21
2-Les règles fondamentales de l’OMC
-Le principe de la prohibition des restrictions quantitatives : il est
interdit d’instaurer des contingentements (quota ou aux autres)
sur les importations et les exportations entre les Etats-membres ;

-Le principe de l’interdiction du dumping, (subventions, fiscalité,


etc.) pratiqué sur les exportations ou sur les importations ;

-Le principe de transparence : les Etats membres s’engagent à


informer l'OMC et les autres membres de leurs mesures,
politiques ou législations spécifiques en présentant régulièrement
des notifications ;

-Les différends commerciaux doivent être réglés à l’amiable sous


l’égide de l’OMC.
Chapitre 4: Les institutions économiques internationales
KHALFAOUI A
ENCG, Settat 2
I-L’organisation mondiale du commerce 21
2-Les règles fondamentales de l’OMC
Néanmoins, des dérogations importantes à ces principes sont
prévues :
-La clause de sauvegarde qui permet aux pays en
développement, membres de l’OMC d’augmenter les droits de
douane pour protéger leur industries naissantes ;

-La possibilité d’accorder plus d’avantages aux produits


émanant des pays en développement les moins avancés que au
reste des membres ;

-Le recours à des élévations des droits de douane et des


restrictions quantitatives pour les membres dont la balance des
paiements accuse un lourd déficit en raison d’une augmentation
conséquente des importations ;
Chapitre 4: Les institutions économiques internationales
KHALFAOUI A
ENCG, Settat 2
I-L’organisation mondiale du commerce 21
2-Les règles fondamentales de l’OMC

-L’accord multifibres : accord (signé en 1973 qui a pris fin en


2004) réclamé par les pays développés (Europe et Etats-Unis
notamment) afin de protéger leurs marchés de textiles et de
l’habillement des produits à bas prix (en raison des salaires bas)
en provenance des pays en développement, des quotas par
produit et par pays sont fixés.
Chapitre 4: Les institutions économiques internationales
KHALFAOUI A
ENCG, Settat 2
I-L’organisation mondiale du commerce 21
3-Le fonctionnement de l’OMC
Le fonctionnement de l’OMC est assuré par quatre principaux
organes, issus de ses Etats-membres:

-La conférence ministérielle : c’est l’organe le plus important de


la structure décisionnelle de l’OMC. Elle est constituée par les
représentants des Etats-membres et elle est habilitée à prendre
toutes les décisions relevant de tous les accords multilatéraux de
l'OMC. Elle doit se réunir au moins une fois tous les deux ans ;

-Le conseil général : il est composé également des représentants


des Etats-membres, il examine les politiques commerciales et il
tranche dans les différends. Il peut aussi décider pour la
conférence ministérielle lorsque cette dernière ne siège pas ;
Chapitre 4: Les institutions économiques internationales
KHALFAOUI A
ENCG, Settat 2
I-L’organisation mondiale du commerce 21
3-Le fonctionnement de l’OMC

-Les conseils subsidiaires : ils sont au nombre de trois, à savoir :


le conseil du commerce et des marchandises, le conseil des
aspects des droits de propriété intellectuelle (conseil des ADPIC)
et le conseil du commerce des services (conseil des ADGC);

-Le secréterait général : sous la direction général désigné par la


commission ministérielle. Il ne dispose pas de pouvoir
décisionnel, ses fonctions consistent à assister les organes
décisionnels et de fournir de l’assistance technique aux pays en
développement et du conseil juridique.
Chapitre 4: Les institutions économiques internationales
KHALFAOUI A
ENCG, Settat 2
I-L’organisation mondiale du commerce 21
Conclusion

Les détracteurs de l’OMC lui reprochent d’être au service des


pays riches et des grands lobbies, l’argument est que l’ouverture
des marchés aux secteurs clefs (services, agriculture) pour les
pays en développement, se fait beaucoup plus lentement que
dans l'industrie .

Par ailleurs, Le cycle de Doha lancé en 2001 (cycle de


négociations) et qui devrait s’achever en 2004, s'éternise. Les
pays membres de l'OMC ne parviennent pas à se mettre
d'accord, relançant le débat autour de la réforme d'une
institution qui paraît aujourd'hui paralysée par les intérêts
divergents de ses membres.
Chapitre 4: Les institutions économiques internationales
KHALFAOUI A
ENCG, Settat 2
II-La Banque mondiale 21
La Banque mondiale (BM) a été créée en 1944, suite aux accords
de Breton Woods, son siège est à Washington.

A cette date, elle portait le nom de La Banque Internationale


pour la Reconstruction et le Développement (BIRD) créée
principalement pour aider l'Europe et le Japon dans leurs efforts
de reconstruction, au lendemain de la Seconde guerre mondiale.

Mais avec le mouvement de décolonisation des années soixante,


elle se fixe un objectif supplémentaire, celui d'encourager la
croissance économique des pays en voie de développement
africains, asiatiques et latino-américains.
Chapitre 4: Les institutions économiques internationales
KHALFAOUI A
II-La Banque mondiale ENCG, Settat 2
21
Depuis 2007, la BM s’est transformée en un Groupe à cinq
institutions désignée par le Groupe de la Banque mondiale et il
fixe plusieurs objectifs dont la lutte contre l’extrême pauvreté
en l’espace d’une génération et promouvoir une prospérité
partagée.

1-La composition de la BM
Le Groupe de la Banque mondiale se compose de cinq
institutions distinctes qui entretiennent des liens étroits :
administrées par leurs États membres, il s’agit de :

-La Banque Internationale pour la Reconstruction et le


Développement (BIRD) : à l’origine, la BIRD a été constituée
pour encourager les marchés financiers réticents dans le
contexte d’après-guerre à prêter l’argent pour financer des
projets qui étaient bien rentables.
Chapitre 4: Les institutions économiques internationales
KHALFAOUI A
II-La Banque mondiale ENCG, Settat 2
1-La composition de la BM 21

-L'Association Internationale de Développement (IDA) : créée


en 1960, sa principale mission est l’aide financière des Etats les
plus pauvres (principalement d’Afrique et d’Asie), elle peut
prendre en charge le financement des projets d'appui à la santé,
à l'éducation, aux infrastructures, à l'agriculture, à l'économie et
au renforcement institutionnel dans les pays les plus pauvres de
la planète.

-La Société Financière Internationale (IFC) : a été créée en 1956


pour financer le secteur privé dans les pays en développement
et pour aider entreprises et institutions financières des pays
émergents à créer des emplois, de produire des recettes fiscales,
de renforcer le gouvernance d’entreprises, d’améliorer les
résultats au plan environnemental et de contribuer au bien-être
de leurs communautés.
Chapitre 4: Les institutions économiques internationales
KHALFAOUI A
ENCG, Settat 2
21
II-La Banque mondiale
1-La composition de la BM

-L'Agence Multilatérale de Garantie des Investissements


(MIGA) : adoptée dès 1988, elle a pour mandat de promouvoir
les investissements directs étrangers (IDE) dans les pays en
développement, en proposant aux investisseurs et créanciers
des assurances contre les risques politiques. Les contrats de
garantie de la MIGA assurent les investissements contre les
risques non commerciaux et peuvent aider les investisseurs à
accéder à des sources de financement à des conditions et
modalités bonifiées.
Chapitre 4: Les institutions économiques internationales
KHALFAOUI A
II-La Banque mondiale ENCG, Settat 2
21
1-La composition de la BM

-Le Centre International pour le Règlement des Différends


relatifs aux Investissements (CIRDI) : a été institué par la
convention (ratifiée par les Etats membres) pour le règlement
des différends relatifs aux investissements entre Etats et
ressortissants d’autres Etats.
Le CIRDI fournit des services de conciliation et d’arbitrage des
différends relatifs aux investissements entre des Etats
contractants et des ressortissants d’autres Etats contractants.
Chapitre 4: Les institutions économiques internationales
KHALFAOUI A
II-La Banque mondiale ENCG, Settat 2
21
2-Le fonctionnement de la BM
En 2013, la BM compte 188 Etats membres qui participent à son
capital (chaque Etat verse 20% de sa quote-part et les 80%
restants peuvent être appelés à tout moment pour faire face, si
nécessaire, à des remboursements d'emprunts ou à des
garanties).

Les États membres désignent chacun, un gouverneur et un


gouverneur suppléant pour former le conseil des gouverneurs
qui fonctionne comme une assemblée générale d'actionnaires,
qui se réunit une fois par an (il prend toute les décisions
relatives à l’admission et de la suspension des membres, à
l'augmentation ou la réduction du capital social, l'interruption
des activités de la BM, l'interprétation de ses statut) et il
délègue l'essentiel de leurs pouvoirs au conseil des
administrateurs, lequel compte vingt-cinq membres.
Chapitre 4: Les institutions économiques internationales
KHALFAOUI A
ENCG, Settat 2
II-La Banque mondiale 21
2-Le fonctionnement de la BM

Les cinq principaux actionnaires sont les États-Unis,


l’Allemagne, le Japon, la France et le Royaume-Uni, en
nomment chacun un, et les autres administrateurs sont élus
par le reste des États membres répartis en groupes
(circonscriptions) à l’occasion d’élections organisées tous les
deux ans.

La coutume veut que le président du conseil soit issu d’un pays


principal actionnaire pour un mandat de cinq ans.
Chapitre 4: Les institutions économiques internationales
KHALFAOUI A
ENCG, Settat 2
21
II-La Banque mondiale

Néanmoins, la BM, à l’instar des autres institutions


économiques internationales est sujette à de vives critiques,
non seulement de la part des pays en développement, mais
parfois par les personnes travaillant en son sein : Stieglitz, ex
numéro deux de la BM va dénoncer les politiques mises en
œuvre par ces institutions, instaurant le dogme de la perfection
du marché et préconisant les cures d’austérité et la
privatisation, sans tenir compte la spécificité des pays en
développement et des effets négatifs de telle politique sur les
secteurs sociaux.
Chapitre 4: Les institutions économiques internationales
KHALFAOUI A
ENCG, Settat 2
21
III-Le Fonds monétaire international
Le FMI (Fonds monétaire international) est la première institution
créée par les accords de Breton Woods, pour faire face à
l’instabilité monétaire et financière qui caractérisait l’économie
mondiale au lendemain de la crise de 1929 et pour instaurer les
bases de la reconstruction et développement économique et pour
favoriser la coopération internationale.

Aujourd’hui, le FMI compte un peu plus de 189 Etats-membres, il


est devenu un acteur incontournable de l’économie
internationale.
Chapitre 4: Les institutions économiques internationales
KHALFAOUI A
ENCG, Settat 2
III-Le Fonds monétaire international 21
1-Les principales missions du FMI
Le mandat du FMI vient d’être actualisé pour embrasser toutes
les questions d’ordre macroéconomique susceptibles d’influer
la stabilité de l’économie mondiale, à savoir:

-Promouvoir la coopération monétaire internationale au moyen


d’une institution permanente fournissant un mécanisme de
consultation et de collaboration en ce qui concerne les
problèmes monétaires internationaux ;

-Faciliter l’expansion et l’accroissement harmonieux du


commerce international et contribuer ainsi à l’instauration et au
maintien de niveaux élevés d’emploi et de revenu réel et au
développement des ressources productives de tous les États
membres, objectifs premiers de la politique économique ;
Chapitre 4: Les institutions économiques internationales
KHALFAOUI A
ENCG, Settat 2
III-Le Fonds monétaire international 21
1-Les principales missions du FMI

-Promouvoir la stabilité des changes, maintenir entre les États


membres des régimes de change ordonnés et éviter les
dépréciations concurrentielles des changes (les dévaluations);

-Emettre les Droits de Tirages Spéciaux (DTS). Un DTS est un


actif de réserve international, créé en 1969 par le FMI pour
compléter les réserves de change officielles de ses pays
membres. Les DTS peuvent être échangés contre des devises
librement utilisables.
Sa valeur est basée sur un panier de quatre grandes devises (le
dollar américain, l'euro, le yen japonais et la livre sterling).
Chapitre 4: Les institutions économiques internationales
KHALFAOUI A
ENCG, Settat 2
III-Le Fonds monétaire international 21
1-Les principales missions du FMI
Le droit de tirage spécial n'est ni une monnaie, ni une créance
sur le Fonds Monétaire International.
Il représente une unité de compte et une créance virtuelle sur
les monnaies librement utilisables des pays membres du Fonds.

En effet, les propriétaires de ces droits de tirage spéciaux


peuvent se procurer des devises en échange de leurs droits soit
sur la base d'accords d'échange librement consentis entre pays
membres, soit, sur décision du Fonds monétaire international.

-Surveiller l’évolution économique et financière mondiale,


régionale, nationale afin de prévenir les crises économiques ;
Chapitre 4: Les institutions économiques internationales
KHALFAOUI A
ENCG, Settat 2
III-Le Fonds monétaire international 21
1-Les principales missions du FMI
-Donner confiance aux États membres en mettant les
ressources générales du Fonds temporairement à leur
disposition moyennant des garanties adéquates, leur
fournissant ainsi la possibilité de corriger les déséquilibres de
leurs balances des paiements;

-Assister techniquement les Etats-membres à renforcer leur


capacité d'élaboration et d'exécution de la politique
économique, notamment dans les domaines de la politique et
l'administration fiscale, la gestion des dépenses, les politiques
monétaire et de change, le contrôle et la réglementation des
systèmes bancaires et financiers, la législation et les statistiques.
Chapitre 4: Les institutions économiques internationales
KHALFAOUI A
ENCG, Settat 2
III-Le Fonds monétaire international 21
2-Le fonctionnement du FMI
Les ressources financières du FMI sont constituées
essentiellement des quotes-parts de leurs membres.
Chaque pays membre se voit attribuer une quote-part en
fonction de sa position relative dans l’économie mondiale. La
quote-part d’un pays membre détermine le montant maximum
de ressources financières qu’il s’engage à fournir au FMI et le
nombre de voix qui lui est attribué, et détermine le montant de
l’aide financière qu’il peut obtenir du FMI.
Chapitre 4: Les institutions économiques internationales
KHALFAOUI A
ENCG, Settat 2
III-Le Fonds monétaire international 21
2-Le fonctionnement du FMI
Le montant total des ressources provenant des quotes-parts
s'élève à environ 467 milliards de DTS (environ 650 milliards de
dollars).

En outre, le FMI peut recourir temporairement à des emprunts


pour combler ses besoins, et les pays membres se sont
également engagés à augmenter les ressources du FMI par le
biais d'accords d'emprunts bilatéraux.
Chapitre 4: Les institutions économiques internationales
KHALFAOUI A
III-Le Fonds monétaire international ENCG, Settat 2
21
2-Le fonctionnement du FMI
Le fonctionnement du FMI est assuré par deux principaux
organes : le Conseil des gouverneurs et le Conseil
d’administration qui assure la gestion au quotidien du FMI.

2-1-Le Conseil des gouverneurs: C’est l’organe suprême du FMI,


il se compose d'un gouverneur et d'un gouverneur suppléant
par État membre.
Il approuve les augmentations de quotes-parts, les allocations
de droits de tirages spéciaux (DTS), il statue sur l'admission de
nouveaux membres, le retrait obligatoire de membres et les
amendements aux statuts et à la réglementation générale de
l’institution. Il élit aussi les administrateurs et il est l'arbitre
suprême pour les questions touchant à l'interprétation des
Statuts.
Chapitre 4: Les institutions économiques internationales
KHALFAOUI A
III-Le Fonds monétaire international ENCG, Settat 2
21
2-Le fonctionnement du FMI
2-2-Le conseil d’administration: il est composé de 24
administrateurs et présidé par le Directeur général. Les
administrateurs sont choisis comme suit : cinq sont nommés par
les cinq États membres disposant des quotes-parts les plus
élevées; et le reste est élu par les autres États membres.

Le Conseil d'administration examine tous les aspects du travail


du FMI, des bilans de santé économique établis chaque année
par les services de l'institution pour tous les pays membres aux
questions de politique économique qui concernent l'ensemble
de l'économie mondiale.
Chapitre 4: Les institutions économiques internationales
KHALFAOUI A
Conclusion ENCG, Settat 2
21

Le FMI n’est pas épargné de critiques, à l’instar des autres


institutions créées à la fin de la Seconde guerre mondiale.

On lui reproche d’être au service des Etats puissants en raison


de ses organes non-démocratiques (les pays riches ont plus de
voix que les pays en développement), d’infliger aux pays en
développement des politiques d’austérité budgétaire à
l’occasion des Plans d’Ajustement Structurels qui ont eu des
conséquences dramatiques sur les secteurs sociaux (santé,
éducation, emploi,…) dans ces pays, de continuer à s’ingérer
dans la définition de leurs politiques économiques.

Вам также может понравиться