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TSTI2D et TSTL Thème : stockage d’énergie électrique énoncé

Exercice 1 : des choix technologiques pour la réalisation du cœur artificiel

La conception d’un cœur artificiel est un projet qui date d’un demi-siècle et qui a déjà mobilisé
nombre de cardiologues et d’ingénieurs du monde entier, vu le véritable défi technologique en jeu.
Exemple de défi technologique : la batterie
Données :
Température : 0°C = 273 K ;
Pression : 1 bar = 105 Pa
Capacité d’une pile : Q = ne-× F
Q : capacité ou quantité d’électricité disponible en coulombs (C)
ne- : quantité maximale d’électrons pouvant circuler en moles (mol)
F : constante de Faraday = charge d’une mole d’électrons ; 1 F = 9,65.104 C.mol–1

On rappelle que l’énergie stockée dans une pile correspond au produit de la quantité d’électricité
disponible par la tension aux bornes de cette pile ou force électromotrice.
1. Choix de la technologie de l’alimentation du cœur.
Le cœur artificiel a besoin d’une source d’énergie afin de pouvoir exercer son rôle de pompe du
sang. Les premières batteries utilisées pour le cœur artificiel ont été des batteries lithium-ion. Mais
depuis on cherche à remplacer la batterie lithium-ion par des piles à combustible.
1.1. D’après l’annexe 1, pour quelles raisons souhaite-t-on remplacer la batterie lithium-ion par une
pile à combustible ?
1.2. Les réactifs de la pile à combustible sont d’une part le dihydrogène H2 et d’autre part le
dioxygène O2 de l’air. Les couples oxydant-réducteur mis en jeu pour cette pile sont H+/ H2 et
O2 / H2O.
1.2.1. La demi-équation du couple O2/ H2O s’écrit :
O2 + …… H+ + …… = ……
Recopier sur votre copie en complétant et en équilibrant cette demi-équation. La demi-
équation équilibrée du couple H+/ H2 est H2 = 2 H+ + 2 e–
1.2.2. En déduire l’équation globale modélisant le fonctionnement de cette pile.
1.2.3. L’électrode où arrive le dihydrogène est-elle l’anode ou la cathode ? Justifier.
1.2.4. Sur le document ci-dessous, préciser le nom et le signe de chaque électrode, indiquer
le sens de circulation du courant électrique et celui des électrons.

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2. Fonctionnement de la pile à combustible
2.1. D’après l’annexe 1, quelle énergie doit être fournie par la pile à combustible pour que son
autonomie soit de 12 heures ? Exprimer le résultat en W·h, puis en J.
2.2. La tension aux bornes de la pile est de 4,0 V.
En déduire que la capacité en coulomb (C) est de l’ordre de 2,9×105 C.
2.3. En utilisant notamment la ½ équation associée au couple H+/ H2, vérifier que la quantité de
matière de dihydrogène à stocker dans la pile à combustible afin d’atteindre l’autonomie voulue
est nH2 = 1,5 mol.

3. Le stockage du dihydrogène
On donne dans l’annexe 2, le diagramme pression – température du dihydrogène.
Pour une température ambiante de 20 °C :
3.1. Convertir cette température en kelvin (K).
3.2. À cette température, sous quelles formes peut-on stocker le dihydrogène ? Justifier.
3.3. À cette température, en déduire la forme sous laquelle se trouve le dihydrogène contenu dans
le réservoir à hydrogène décrit par l’annexe 3.
3.4. Connaissant la pression p d’un gaz et le volume V qu’il occupe à une température T donnée,
il est possible de calculer sa quantité de matière nH2, grâce à la loi des gaz parfaits :
pV = nRT
Avec p : pression en Pa ;
V : volume en m3 ;
n : quantité de matière en mol ;
T : température en K ;
R : constante des gaz parfaits ; R = 8,31 J·K–1·mol–1
Calculer, à la température de 20 °C, la quantité de matière nH2 de dihydrogène maximale
que l'on peut stocker dans la bouteille de dihydrogène décrite par l’annexe 3.
3.5. Le réservoir Hy-can de l’annexe 3 permettra-il de répondre à l’objectif d’autonomie de 12
heures pour l’alimentation du cœur artificiel ?

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DOCUMENTS ANNEXES

Annexe 1 : le défi du cœur artificiel par Jean-Philippe Braly


Si l’électronique de ce cœur semble au point, son alimentation électrique est en cours
d’amélioration. Dans un premier temps, un câble inséré par l’abdomen reliera la prothèse à des
batteries lithium-ion extracorporelles à recharger environ toutes les quatre heures sur le secteur.
Portables, en bandoulière ou sur un chariot à roulettes, leur poids avoisinera 6 kg.
Pour tenter de résoudre ce problème, la société a noué un partenariat avec la société Paxitech.
Objectif : développer des piles à combustible de moins de 3 kg, de 2 mm d’épaisseur et offrant
plus de 12 heures d’autonomie. Carmat espère leur mise au point pour 2013. « Pour une
consommation de 27 W, et compte tenu de l’évolution rapide des technologies dans ce domaine,
de telles piles semblent envisageables pour 2013 », estime Olivier Lottin, expert en piles en
combustible à l’université de Nancy-I.
Publié en janvier 2012, dans La Recherche

Annexe 2 : diagramme pression – température du dihydrogène H2

Annexe 3 : documentation du réservoir à hydrogène Hy-Can


Caractéristiques techniques
Volume : 0,8 litre
Pression : 12 bar = 12.105 Pa
Taille : 65 × 320 mm
Masse totale : 135 g

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Exercice 2 : les batteries lithium fer phosphate

1. Intérêt des batteries lithium fer phosphate (LFP)


1.1. Citer au moins trois avantages et au moins un inconvénient des batteries LFP en vous appuyant
sur les annexes 1 et 2.
1.2. Représenter sur votre copie le schéma électrique d’une batterie LFP de 12,8 V constituée de
cellules de 3,2 V, chacune symbolisée par un générateur de courant continu.
2. Fonctionnement de la batterie LFP
Le fonctionnement d’une cellule de la batterie LFP est expliqué en détails dans l’annexe 3. En
fonctionnement, la batterie se décharge. Il se produit alors les réactions suivantes aux électrodes :
Cathode : Formation de phosphate de fer lithié LiFePO4 selon l’équation suivante :
Li+ + e– + FePO4 → LiFePO4
Anode : Libération des ions lithium qui étaient « piégés » dans les sites de carbone, selon
l’équation suivante :
LiC6 → 6C + Li+ + e–
2.1. Attribuer à chaque électrode, cathode et anode, le type de réaction s’y produisant, oxydation ou
réduction.
2.2. Écrire l’équation bilan de fonctionnement de la batterie en décharge.
2.3. En utilisant l’annexe 3, indiquer sur le document ci-dessous le trajet des ions lithium, Li+, à
travers la membrane séparant les deux compartiments de la batterie, pendant le fonctionnement
en décharge :

2.4. Indiquer sur le document ci-dessus le sens des électrons dans le circuit électrique, le sens du
courant électrique ainsi que la polarité des électrodes.

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Annexe 1 : choix des batteries lithium fer phosphate
Les batteries lithium fer phosphate (LiFePO4 ou LFP) sont les plus sûres parmi les batteries au
« lithium-ion » traditionnelles. La tension nominale d'une cellule LFP est de 3,2 V. Une batterie
LFP de 12,8 V est composée de 4 cellules connectées en série, et une batterie de 25,6 V est
composée de 8 cellules connectées en série. Robuste, une batterie au plomb tombera en panne
prématurément à cause de la sulfatation :
• Si elle fonctionne en mode déficitaire pendant de longues périodes (c'est à dire que la batterie
est rarement ou jamais entièrement chargée).
• Si elle est laissée partiellement chargée, ou pire, entièrement déchargée (pour des yachts ou
mobile-home au cours de l'hiver).
Il n'est pas nécessaire de charger complètement une batterie LFP. La durée de vie s'améliore
même légèrement en cas de charge partielle au lieu d'une charge complète. Cela représente un
avantage majeur de la batterie LFP par rapport à la batterie au plomb. Ces batteries présentent
d'autres avantages tels qu'une large plage de température d'exploitation, une performance
excellente d'accomplissement de cycle, une résistance interne faible et une efficacité élevée (voir
ci-dessous). Une batterie LFP est donc la chimie de premier choix pour des applications très
exigeantes.
Source : d’après https://www.victronenergy.fr/batteries/lithium-battery-12-8v

Annexe 2 : comparaison de quelques batteries


Lithium Lithium fer
Lithium ion
Technologie Plomb polymère phosphate
Li-ion
Li-Po LiFePO4
Énergie stockée en W·h par 40 200 190 120
kg
Durée de vie en nombre de
200 à 400 300 à 500 300 à 400 2 000
cycles
Coût en € par W·h 0,20 € 0,65 € 0,70 € 0,90 €
Explosion Explosion et Dégagement
Dangers Incendie
et acide incendie de chaleur

Impact environnemental. Plomb Cobalt Cobalt


Aucun
Polluants Mercure Nickel Nickel
Source : synthèse d’après http://www.masolise.com/

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Annexe 3 : principe de fonctionnement d’une cellule d’une batterie LFP

C’est l’ion lithium qui assure le déplacement de charge électrique à l’intérieur de la batterie.

Lorsque celle-ci est entièrement chargée, tous les atomes de lithium sont
« piégés » dans les sites de carbone, formés par les hexagones de graphite.
Chaque hexagone peut piéger un atome de lithium.

Lorsque la batterie est entièrement déchargée, les sites hexagonaux de carbone sont vides et
les atomes de lithium sont tous combinés au phosphate de fer. La migration du lithium se fait
sous la forme ionique Li+ à travers la membrane.

Un cycle correspond à une décharge complète, suivie d’une charge complète.

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Exercice 3 : la batterie lithium ion

1. On donne le schéma de l’accumulateur Li-Ion en charge :

Source : http://www.aiservice.fr/depannage-formation-informatique-paris-2-75002-batterie-
au-silicium-qui-se-recharge-en-10-minutes-zhou-chongwu
1.1. Quels sont les porteurs de charge responsables du passage du courant dans l’électrolyte ?
1.2. Quels sont les porteurs de charge responsables du passage du courant dans les fils du circuit
électrique ?
1.3. Représenter le sens de déplacement de tous les porteurs de charge lors de la décharge de
la batterie sur le document ci-dessous :

1.4. Compléter les demi-équations électroniques lors de la décharge de la batterie :


à l’électrode du pôle - : .......................... Li = ......... Li+ + .........
à l’électrode du pôle + : CoO2 + Li+ + ............................. = CoLiO2
1.5. Comment s’appelle la réaction qui a lieu sur l’électrode du pôle - lors de la décharge ?

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2. Étude des caractéristiques techniques de la batterie
Sur un ancien appareil, les batteries avaient les caractéristiques suivantes : Ni-MH / 18,0 V /
2,20 A.h.
On souhaite savoir si on peut remplacer une batterie récente Lithium-Ion par une ancienne
batterie Ni-MH qui coûte moins cher.
Sur internet, on peut trouver les informations données en annexes 1 et 2.

2.1. L’énergie de la batterie Li-Ion vaut 57,6 W·h lorsqu’elle est complètement chargée. À partir
de l’annexe 2, donner un encadrement de la masse de la batterie Li-Ion.
2.2. L’énergie nécessaire à un appareil dépend de sa masse, donc de celle de sa batterie.
Expliquer, sans calcul, un des intérêts d’une batterie Li-Ion par rapport à une batterie Ni-MH.
2.3. À partir des deux annexes, donner deux autres raisons pour lesquelles les batteries Ni-MH
ont été remplacées par des batteries Li-Ion.

Annexe 1 : comparatif entre les batteries Ni-MH et Li-Ion


La première différence concerne la puissance fournie par ces deux batteries car un élément Li-
Ion équivaut à trois éléments Ni-MH. La seconde différence, qui constitue l’un des principaux
attraits du Li-Ion, est l’absence de l’effet mémoire contrairement au Ni-MH. En effet, pour durer,
les batteries Ni-MH ne doivent être rechargées que lorsqu’elles sont presque vides alors que
les batteries Li-Ion gagnent en longévité lorsqu’elles sont chargées à souhait.
D’après : http ://www.libertalia.org/informatique/pc-portables/quellessont-les-differences-entre-les-technologies-
li.html

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Annexe 2 :

Source : https://www.digikey.com/en/articles/techzone/2013/dec/new-battery-charging-solutions-for-Li-Ion-cells

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TSTI2D et TSTL Thème : stockage d’énergie électrique Corrigé

Exercice 1 : des choix technologiques pour la réalisation du cœur artificiel


1.1. • Pour augmenter l’autonomie.
• Pour réduire la masse de la batterie.
1.2.1. O2 + 4 H+ + 4 e– = 2 H2O
1.2.2. O2 + 4 H+ + 4 e– = 2 H2O
H2 = 2 H+ + 2 e– (×2)
O2 + 2 H2 = 2 H2O

1.2.3. Le dihydrogène perd des électrons, il est donc oxydé : l’électrode est donc l’anode.
1.2.4.

2.1. On a P = 27 W et E = P × Δt = 27 × 12 = 324 W·h.


Soit E = 324 × 3 600 = 1,2 × 106 J
2.2. E 1,2 ×106
Q= = ≈ 2,9 ×105 C
U 4

2.3. Q 2,9 ×105


Q= n(e–) × F donc n(e–) = = ≈ 3,0 mol
F 96 500

Or, d’après les coefficients stœchiométriques de la demi-équation du couple H+/H2,


1 mol de dihydrogène produit 2 mol d’électrons.
Donc pour avec n(e–) = 3,0 mol, il faut une quantité de dihydrogène nH2 = 1,5 mol.

3.1. 20°C = 20 + 273 = 293 K

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3.2. D’après l’annexe, à 293 K, le dihydrogène ne peut être que solide ou gazeux :

3.3. Dans le réservoir, la pression est de 12 bar, le dihydrogène est donc gazeux :

3.4. On a P = 12 bar = 12.105 Pa et V = 0,8 L = 0,8.10–3 m3


P× V 12.105 × 0,8.10-3
D’après la loi du gaz parfait : n = = = 0,39 mol .
R×T 8,31× 293

3.5. On a vu (question 2.3) qu’il faut 1,5 mol de dihydrogène : le réservoir ne suffit pas
pour une autonomie de 12h.

Exercice 2 : les batteries lithium fer phosphate


1.1. Les avantages de la batterie LFP sont :
• C’est la technologie la plus sûre.
• Ce type de batterie est plus robuste que les batteries au plomb (pas de
phénomène de sulfatation).
• Il n'est pas nécessaire de recharger entièrement la batterie avant de la
réutiliser.
• La température ambiante a peu d'impact sur les performances de la batterie.
• Elle possède une faible résistance interne.
• Elle peut-être rechargée un grand nombre de fois (2000).

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• Elle n'est pas polluante pour l'environnement.
Les inconvénients de la batterie LFP sont :
• Le coût pour obtenir une énergie de 1 W·h est élevé.
• Son énergie massique n'est pas la plus grande comparée à ses concurrents.

1.2. 12,8
= 4 donc la batterie est constituée de 4 cellules associées
3,2
en série :

2.1. Au niveau de l'anode, il se produit une oxydation.


Au niveau de la cathode, il se produit une réduction.

2.2. Li + + e – + FePO 4 → LiFePO 4


LiC 6 → 6C + Li + + e –
Li + + FePO 4 + LiC 6 → LiFePO 4 + 6C + Li +

Après simplification des ions lithium on obtient :


FePO 4 + LiC 6 → LiFePO 4 + 6C

2.3.
2.4.

Exercice 3 : la batterie lithium ion


1.1. Dans l’électrolyte, ce sont les ions Li+ qui sont responsables du passage du
courant.

1.2. Dans les fils, ce sont les ions électrons qui sont responsables du passage du
courant.

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1.3.

Lors de la décharge, le courant sort de la borne positive de la pile pour rentrer par
la borne négative : les électrons se déplacent dans le sens contraire du courant.

1.4. à l’électrode du pôle - : Li = Li+ + e–


à l’électrode du pôle + : CoO2 + Li+ + e– = CoLiO2

1.5. Sur le pôle -, lors de la décharge, il y a production d’électrons : c’est donc une
oxydation (perte d’électrons).

2.1. D’après l’annexe 2, une batterie Li-Ion a une énergie massique comprise entre 90
et 110 W·h·kg–1.
E E
Emassique = donc m =
m Emassique

Donc la masse est comprise entre :


5
7
,
6
 
W
·
h

5
7
,
6
 
W
·
h
=
0
,
5
2
k
g

=
0
,
6
4
k
g
1
1
0
 
W
·
h
·
k
g

9
0
 
W
·
h
·
k
g
- 1

- 1

<m<

2.2. Les batteries Ni-MH ont une énergie massique comprise entre 55 et 65 W·h·kg–1.
Pour stocker une énergie de 57,6 W·h, ces batteries auront une masse comprise
entre :
5 5
7  
,
6 ·
 
W h
·
h g

5 5
7  
,
6 ·
 
W h
·
h g
=
0
,
8
9
k
g

=
1
,
0
k
g
6
W
·
k

5
W
·
k
-
1

-
1

<m<

Ces batteries sont donc plus lourdes que les Li-Ion, donc avec des batteries Ni-MH,
l’appareil, plus lourd, ne pourra pas fonctionner aussi longtemps qu’avec les Li-
ion.

2.3. Les batteries Li-Ion n’ont pas d’effet mémoire : on peut les recharger même si elles
ne sont pas "vides".
Les batteries Li-Ion sont plus puissantes que les Ni-MH.
Les batteries Li-Ion ont une énergie volumique plus grande que les Ni-MH : pour
une même énergie, elles sont moins volumineuses.

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