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Le circuit magnétique suivant porte une bobine de "𝑁" spires de résistance "𝑅". Celle-ci,
alimentée sous la tension sinusoïdale "𝑢(𝑡)" de valeur efficace "𝑈" et de pulsation "𝜔",
parcourue par le courant instantané "𝑖" origine des a.t (le nombre des ampères tours de la
force magnétomotrice qui vaut "𝑁𝑖") et traversée par le flux propre "Φ′ ".
Seule la partie " Φ " est canalisé par la totalité du circuit magnétique. Les lignes de flux de
fuite " Φ𝑓 " suivent un parcours dans l'air donc sa réluctance et son inductance sont
constantes. Vu de l'enroulement, le circuit magnétique complet de réluctance "ℜ′ " est
constitué de deux tronçons en parallèle, l'un caractérisant le flux "Φ" de réluctance "ℜ" et
l'autre canalisant le flux "Φ𝑓 " de réluctance "ℜ𝑓 ". On na :
ℜ′ Φ′ = ℜΦ = ℜ𝑓 Φ𝑓
avec Φ′ = Φ + Φ𝑓 et
𝑁2
𝑙𝑓 =
ℜ𝑓
Chaque spire est le siège d'une tension
d'auto-induction " −𝑑Φ′ /𝑑𝑡 " et la bobine
Φ 𝑖
entière se comporte comme un récepteur
soumis à une tension induite −𝑁𝑑Φ′ /𝑑𝑡 .
D'après Lenz, cette tension s'oppose à la
source de tension d'alimentation de sorte
que : Φ𝑓
𝑁 spires
𝑢(𝑡) − 𝑁𝑑Φ′ /𝑑𝑡 = 𝑅𝑖
d'où
𝑑𝑖
𝑢(𝑡) = 𝑅𝑖 + 𝑒(𝑡) + 𝑙𝑓
𝑑𝑡
𝑑Φ
𝑒(𝑡) = 𝑁
𝑑𝑡
Chapitre V : Transformateurs Monophasés
̅ = 𝑅𝐼 ̅ + 𝑗𝑙𝑓 𝜔𝐼 ̅ + 𝐸̅ 𝑒𝑡 𝐸̅ = 𝑗𝑁𝜔Φ
𝑈 ̅
Φ(𝑡) Φ(𝑡)
𝑇/2 𝑡 𝑖(𝑡)
𝑡1 𝑡2
𝛼
𝜔
𝑡2
𝑡1
𝑖(𝑡)
En pratique, la bobine à noyau de fer est conçue de sorte que sa résistance et son
inductance de fuite sont très réduites. Ainsi, la f.c.é.m ne diffère que très peu de la tension
Chapitre V : Transformateurs Monophasés
d'alimentation. On peut admettre, avec une bonne approximation, que la f.c.é.m et le flux
sont comme la tension d'alimentation des fonctions sinusoïdales du temps. On remarque
bien l'effet d'hystérésis à provoqué un déphasage "𝛼 " dit Hytérétique du courant par
rapport au flux.
Il est commode en ce qui concerne les calculs et les diagrammes vectorielles, où ne
peuvent représenter que des grandeurs sinusoïdales, de remplacer le courant réel par un
courant sinusoïdal fictif équivalent (de même valeur efficace).
Compte tenu de cela, et des relations 𝐼̅𝑎
O 𝐸̅
suivantes, on peut tracer le diagramme
vectoriel correspondant à une bobine à
noyau de fer.
α
𝐸̅ = 𝑗𝑁𝜔Φ
̅
̅
Le courant fictif équivalent est décomposé 𝐼̅𝑟 𝐼
en deux composantes, la première dite
active "I̅a " est alignée sur l'axe portant la
f.c.é.m et la deuxième dite réactive "I̅r " est ̅
Φ
alignée sur l'axe portant le flux.
La composante réactive est responsable de la circulation du flux (𝑁Ir = ℜΦ), on donne la
puissance réactive ainsi :
𝑄 = 𝐸Ir
La composante active est responsable de l'échauffement du fer due au phénomène
d'Hystérésis, on donne les pertes correspondantes ainsi :
𝑝𝐻 = 𝐸Ia
Remarque
En pratique, la puissance absorbée par la bobine à noyau de fer correspond en plus des
pertes due au phénomène d'Hystérésis, les pertes par courant de Foucault regroupant les
pertes dans le fer (𝑝𝑓𝑒𝑟 = 𝑝𝐻 + 𝑝𝐹 ) et pertes dites cuivre due à la résistance du bobinage.
𝑃 = 𝑝𝑓𝑒𝑟 + 𝑅I2
𝐼̅ ̅
Φ ̅Φ
̅̅̅′
̅̅̅̅𝑓 = 𝑙𝑓
Φ
N
̅̅̅𝑓̅
𝛷
̅ = 𝑅𝐼 ̅ + 𝑗𝑙𝑓 𝜔𝐼 ̅ + 𝐸̅
𝑈
Chapitre V : Transformateurs Monophasés
"φ" est le déphasage arrière du courant "I"̅ par rapport à la tension d'alimentation "U
̅ ". Il est
très proche de "𝜋/2".
Le schéma équivalent de la bobine à noyau de fer satisfait l'équation générale reliant les
grandeurs électriques. La tension "𝐸̅ " égale la tension d'alimentation diminuée des chutes
résistive " 𝑅𝐼 ̅ " et inductive " 𝑗𝑙𝑓 𝜔𝐼 "̅ . D'autre coté, la tension "𝐸̅ " alimente une résistance
Φ Secondaire Secondaire
𝑖2
𝑖1 𝑁2 spires
𝑖1
𝑁2 spires 𝑖2
Primaire
Primaire
𝑁1 spires
𝑁1 spires
Dans les deux cas, le circuit magnétique est considéré comme parfait (les lignes du champ
sont parfaitement canalisées). Les deux enroulements sont bobinés dans des sens
différents. Le transformateur est représenté schématiquement de la façon simple suivante :
Il est branché à une source d'alimentation Φ
(mis sous la tension "𝑢1 " en absorbant un
courant "𝑖1 "). Il alimente une charge et se
comporte comme une source vis à vis de la 𝑖1 𝑖2
charge (alimente la charge sous la tension 𝑢1 𝑁1 𝑁2 𝑢2
"𝑢2 " en fournissant un courant "𝑖2 ").
Pour pouvoir établir un modèle simple du
transformateur et des diagrammes simples,
nous supposerons que les courants, les
tensions et les flux sont sinusoïdaux.
Le symbole qui existe est celui du transformateur monophasé idéal dont on néglige tous
types de pertes (résistives et inductives). Les relations entre les grandeurs électriques du
primaire avec celles du secondaire sont :
𝑈2 = 𝑚 𝑈1 et 𝐼2 = 𝐼1 /𝑚
avec "𝑚" est le rapport de transformation (𝑚 = 𝑁2 /𝑁1 ).
"𝑚 > 1" Le transformateur est élévateur
"𝑚 < 1" Le transformateur est abaisseur.
Chapitre V : Transformateurs Monophasés
avec
𝐸̅1𝑣 = 𝑗𝑁1 𝜔Φ
̅ 1𝑣
et
̅2 = 𝑗𝑁2 𝜔Φ
𝑈 ̅ 1𝑣
𝑁
𝐸̅2𝑣 ̅ 1𝑣 = 2 𝐸̅1𝑣
= 𝑗𝑁2 𝜔Φ
𝑁1
̅ " est décomposé en deux composantes, la composante active correspond
Le courant "𝐼1𝑣
aux pertes dans le fer et la composante réactive correspond à la puissance magnétisante
̅ 1𝑣 ".
responsable de la circulation du flux "Φ
Chapitre IV : Transformateurs
𝑝𝑓𝑒𝑟 𝑣 ℜΦ1𝑣 𝑄𝑚 𝑣
I1𝑣a = et I1𝑣r = =
𝐸1𝑣 𝑁1 𝐸1𝑣
Ces relations nous permettent d'établir le diagramme vectoriel et le schéma équivalent du
transformateur à vide.
Le diagramme vectoriel est obtenu en prenant "𝐸̅1𝑣 " comme origine de phase (en phase
avec "𝐸̅2𝑣 " et "𝑈
̅2𝑣 " mais d'amplitudes différentes).
𝜑1𝑣 𝐸̅2𝑣 = 𝑈
̅2𝑣 𝐸̅1𝑣 𝑅 𝐼 ̅ ̅
𝑗𝑙1𝑓 𝜔𝐼1𝑣
1 1𝑣
α
̅
𝐼1𝑣 ̅
𝐼1𝑣 𝑙1𝑓 𝜔
𝑇
̅̅̅̅̅
𝐼1𝑣𝑟 𝑅1 ̅
𝐼1𝑣 𝑁1
𝑁2
̅
𝐼1𝑣𝑎 ̅
𝐼1𝑣𝑟
̅1
𝑈 𝐸̅2𝑣 𝑈
̅2𝑣
𝑅1𝑓 𝐸̅1𝑣 𝑋1𝑚
Remarques
- Lorsque le nombre de spire du secondaire est supérieur à celui du primaire, le
transformateur est élévateur et vice versa.
- Le transformateur de bonne qualité possède des très faibles pertes inductives et
résistives. On aura avec une bonne approximation :
𝑁2 𝑈2𝑣
𝑚= ≅
𝑁1 𝑈1
- La branche composée de la résistance "𝑅1𝑓 " en parallèle avec "𝑋1𝑚 " est dite la branche
̅ " est dit le courant magnétisant.
magnétisante et le courant "𝐼1𝑣𝑟
Chapitre IV : Transformateurs
Les deux enroulements sont bobinés dans des sens différents (Si non le courant 𝑖2 changera
̅ 1 −Φ
son sens) de sorte que le flux commun sera "Φ ̅ 2 ".
Similairement aux équations électriques du primaire en cas sans charge, on peut déduire
ceux du primaire et du secondaire en charge comme suit :
𝑢1 (𝑡) − 𝑁1 𝑑Φ1𝑟 /𝑑𝑡 = 𝑅1 𝑖1
Sachant que Φ1𝑟 = Φ1𝑓 + Φ, on aura :
𝑑𝑖1
𝑢1 (𝑡) = 𝑅1 𝑖1 + 𝑙1𝑓 + 𝑒1 (𝑡)
𝑑𝑡
avec
𝑑Φ
𝑒1 (𝑡) = 𝑁1
𝑑𝑡
Au secondaire, chaque spire est traversée par le flux " Φ2𝑟 " crée la f.é.m "−𝑁2 𝑑Φ2𝑟 /𝑑𝑡".
La loi d'Ohm appliqué au secondaire conduit à :
𝑁2 𝑑Φ2𝑟 /𝑑𝑡 − 𝑢2 (𝑡) = 𝑅2 𝑖2
Chapitre IV : Transformateurs
𝐸̅2 = 𝑈
̅2 + 𝑅2 𝐼2̅ + 𝑗𝑙2𝑓 𝜔𝐼2̅
avec
𝑁1 𝐸̅2
𝐸̅1 = 𝐸̅2 =
𝑁2 𝑚
et
𝐼1̅ ≅ 𝑚𝐼2̅ + 𝐼𝜇̅
enfin
̅1 = 𝐸̅1 + 𝑅1 𝐼1̅ + 𝑗𝑙1𝑓 𝜔𝐼1̅
𝑈
̅1
𝑈
𝐸̅1
̅
𝑗𝑙1𝑓 𝜔𝐼1𝑣
𝜑2 𝐸̅2
𝜑2 ̅2
𝑈 ̅
𝑗𝑙2𝑓 𝜔𝐼2𝑣 𝑅1 𝐼1̅
𝐼𝜇̅ 𝑅2 𝐼2̅
α 𝑚𝐼2̅
𝐼1̅
̅
Φ
On a dit que, le courant " 𝐼𝜇̅ " n'est pratiquement que le courant " 𝐼1𝑣
̅ ". La branche
magnétisante formée de la résistance " 𝑅𝜇 " en parallèle avec la réactance " 𝑋𝜇 " n'est
pratiquement que la branche magnétisante du transformateur à vide.
𝐸1 2 𝑝𝑓𝑒𝑟
𝑅𝜇 = 𝑅1𝑓 = =
𝑝𝑓𝑒𝑟 𝐼𝜇𝑎 2
et
𝐸1 2 𝑄𝑚
𝑋𝜇 = 𝑋1𝑚 = =
𝑄𝑚 𝐼𝜇𝑟 2
Chapitre IV : Transformateurs
"𝑅𝜇 " traversée par "𝐼𝜇𝑎 " représente les pertes totales dans le fer.
"𝑋𝜇 " traversée par "𝐼𝜇𝑟 " est dite la réactance magnétisante et représente la puissance
magnétisante "𝑄𝑚 ".
Pour terminer, on peut envisager le bilan de toutes les puissances, actives et réactives, qui
apparaissent dans le transformateur.
Puissance active (au primaire) absorbée par le transformateur 𝑃1 = 𝑈1 𝐼1 𝑐𝑜𝑠𝜑1
Puissance active (au secondaire) fournie par le transformateur 𝑃2 = 𝑈2 𝐼2 𝑐𝑜𝑠𝜑2
Pertes Joule (dans le cuivre) au primaire : 𝑝𝑗1 = 𝑅1 𝐼1 2
𝑃2
𝑃1
𝑝𝑝𝑓𝑒𝑟𝑗2
𝑝𝑗1 𝑝𝑗2
Puissance réactive (au primaire) absorbée par le transformateur 𝑄1 = 𝑈1 𝐼1 𝑠𝑖𝑛𝜑1
Puissance réactive (au secondaire) fournie par le transformateur 𝑄2 = 𝑈2 𝐼2 𝑠𝑖𝑛𝜑2
Puissance magnétisante : 𝑄𝑚 = 𝑋𝜇 𝐼𝜇𝑟 2 = 𝐸1 2 /𝑋𝜇
Pertes magnétique (du au flux de fuites) au primaire : 𝑝𝑚1 = 𝑙2𝑓 𝜔𝐼2 2
Pertes magnétique (du au flux de fuites) au secondaire : 𝑝𝑚2 = 𝑙2𝑓 𝜔𝐼2 2
avec 𝑄1 = 𝑄2 + 𝑝𝑚1 + 𝑄𝑚 + 𝑝𝑚2
e. Auto-transformateur
C’est un transformateur statique dans lequel les deux enroulements primaire et secondaire
ne sont plus distincts électriquement. Il ne comporte qu’un seul bobinage, le secondaire
utilise une partie des spires du primaire. Il suit le même le principe de fonctionnement que
le transformateur. Il a l'avantage d'avoir un seul bobinage, donc moins de pertes joule d'où
un rendement meilleur. Son inconvénient majeur est que le primaire et le secondaire ne
sont plus isolés électriquement. Par conséquent, en cas de défaut, il peut avoir propagation
du défaut du primaire au secondaire. Ceci qui limite l'utilisation de cet appareil.
𝐼1 𝑁 𝐼2
1
𝐼1
𝐼2
𝑈1 𝑈2
𝑈1
𝑁2 𝑈2 𝑈1
𝑈1
Chapitre IV : Transformateurs
Après multiplication de cette équation par le rapport de transformation " m", on aura:
̅1 = 𝑚𝐸̅1 + 𝑚2 (𝑅1 + 𝑗𝑙1𝑓 𝜔)𝐼2̅
𝑚𝑈
Si on pose :
̅2 ′ = 𝑚𝑈
𝑈 ̅2 𝑒𝑡 𝑅1 ′ = 𝑚2 𝑅1 𝑒𝑡 𝑙1𝑓 ′ = 𝑚2 𝑙1𝑓
On aura
̅1 ′ = 𝐸̅2 + (𝑅1 ′ + 𝑗𝑙1𝑓 ′ 𝜔)𝐼2̅
𝑈
" 𝑅1 ′ " est dite la résistance de l'enroulement primaire ramenée au secondaire (vu du
secondaire)
" 𝑙1𝑓 ′ 𝜔 " est dite la réactance de l'enroulement primaire ramenée secondaire au (vu du
secondaire)
"𝑈̅1 ′ " est dite la tension du primaire ramenée au secondaire (vu du secondaire)
A partir de cette équation et celle du secondaire, nous pouvons tracer le schéma équivalent
ramené au secondaire comme suit :
Chapitre IV : Transformateurs
′
𝐼1̅ 𝑅1 ′ 𝑙1𝑓 𝜔 𝐼2̅ 𝑅2 𝑙2𝑓 𝜔
𝐼𝜇̅
̅
𝐼𝜇𝑎 ̅
𝐼𝜇𝑟
̅1 Charge
𝑈 ̅1 ′
𝑈 𝐸̅2 ̅2
𝑈
𝑅𝜇 𝑋𝜇
En posant
𝑅2 𝑇 = 𝑚2 𝑅1 + 𝑅2 est la résistance globale ramenée au secondaire (vu du secondaire)
𝑙2𝑓 𝑇 = 𝑚2 𝑙1𝑓 + 𝑙2𝑓 est l'inductance de fuite globale ramenée au secondaire (vu du
secondaire)
Nous aboutissons à un schéma équivalent final ramené au secondaire dit le schéma
équivalent de Kapp. Ce schéma permet (pour les transformateurs industriels) de
comprendre facilement comment doit varier la tension primaire pour une tension
secondaire constante en fonction des variations de l’intensité et du déphasage secondaires
ou de voir les variations de la tension secondaire pour une tension primaire constante à
intensité et déphasage secondaires variables.
𝑇
𝐼2̅ 𝑅2 𝑇 𝑙2𝑓 𝜔
̅2
𝑈
𝐵 𝜑2
Charge 𝑙2𝑓 𝑇 𝜔𝐼2̅
̅1 ′
𝑈 ̅2
𝑈 ̅1 ′
𝑈
𝑂 𝐴
𝑅2 𝑇 𝐼2̅
Le triangle (OAB) est appelé triangle de Kapp. Ce triangle représente l'effet, sur la tension
de sortie du transformateur, des résistances de bobinages et des inductances de fuite. Le
transformateur sera donc d'autant mieux réalisé que ce triangle sera de dimensions faibles
̅2 ".
par rapport au vecteur portant la tension de sortie "𝑈
Par définition, la chute de tension "∆𝑈2" est la différence entre la valeur de la tension au
secondaire à vide et celle en charge.
∆𝑈2 = 𝑈2𝑣 − 𝑈2 ≅ 𝑈1 ′ −𝑈2
En se basant sur le diagramme de Kapp, nous pouvons simplement constater cette chute de
tension.
Chapitre IV : Transformateurs
𝑈2 𝜑2 = −𝜋/3
𝜑2 = −𝜋/6
𝜑2 = 0
𝜑2 = 𝜋/6
𝜑2 = 𝜋/3
𝐼2
𝐵𝐶 𝐴𝐵
𝑠𝑖𝑛𝜉 =
𝑒𝑡 𝑐𝑜𝑠𝜉 =
𝐴𝐶 𝐴𝐶
Puisque 𝐴𝑀 = 𝐴𝐶, on aura effectivement :
𝑁𝑀 = 𝑅2 𝑇 𝐼2 𝑐𝑜𝑠𝜑2 + 𝑙2𝑓 𝑇 𝜔𝐼2 𝑠𝑖𝑛𝜑2 = ∆𝑈2
Nous remarquons que lorsque le
déphasage "𝜑2 " passe de "0" (charge 𝐵 𝐶
résistive pure) à "/2" (charge inductive
pure), la chute de tension passe de
𝑀
"𝑅2 𝑇 𝐼2 " à "𝑀𝑚𝑎𝑥 " à "𝑙2𝑓 𝑇 𝜔𝐼2 " passant par 𝑁
un maximum au point "𝑀𝑚𝑎𝑥 ". 𝜉
𝜑2
2 2
∆𝑈2 = √(𝑅2 𝑇 𝐼2 ) + (𝑙2𝑓 𝑇 𝜔𝐼2 ) 𝑀𝑚𝑎𝑥
𝐴
a. Essai à vide
Le secondaire du transformateur étant ouvert, on alimente le primaire par une source de
tension variable. On augmente la tension " 𝑈1 " progressivement de 0 jusqu'à sa valeur
nominale pour éviter un risque de fort appel de courant durant le régime transitoire. On
dispose les appareils de mesures de la façon suivante :
Alimentation
variable
Transformateur réel
Le courant au primaire appelé en régime permanent est faible (pratiquement égale le courant
magnétisant). La puissance mesurée par le Wattmètre correspond pratiquement aux pertes fer.
Pertes Joule (dans le cuivre) au primaire : 𝑝𝑗1𝑣 = 𝑅1 𝐼1𝑣 2 ≅ 0
Pertes fer : 𝑃1𝑣 ≅ 𝑝𝑓𝑒𝑟
Facteur de puissance à vide : 𝑐𝑜𝑠𝜑1𝑣 = 𝑃1𝑣 /(𝑈1 𝐼1𝑣 )
N2 U2v
Rapport de transformation : m = =
N1 U1
b. Essai en court-circuit
Cet essai est réalisé en mettant le secondaire du transformateur en court circuit. Il doit être
réalisé sous faible tension au primaire (moins du dixième de la tension nominale en général)
de sorte que le courant secondaire sera environ sa valeur nominale. Les appareils de mesures
sont placés comme indiqué à la figure suivante.
La tension d'entrée étant faible, on suppose les pertes fer négligeables (elles peuvent tout de
même être prises en compte si on a fait un relevé de ces pertes en fonction de la tension
d’entrée). La puissance absorbée au primaire correspond donc à ce qui est dissipé dans la
résistance globale ramenée au secondaire "𝑅2 𝑇 " selon le diagramme de Kapp.
Alimentation
variable
Transformateur réel
Cet essai permet de déterminer les paramètres du diagramme de Kapp comme suit :
Résistance globale ramenée au secondaire : 𝑅2 𝑇 = 𝑃1𝑐𝑐 /𝐼2 2
Si on a estimé les pertes fer en fonction du niveau de la tension lors de l’essai à vide, on
peut les retrancher de la valeur lue au wattmètre, afin de prendre en compte plus
précisément les seules pertes Joule.
Facteur de puissance en CC : 𝑐𝑜𝑠𝜑1𝑐𝑐 = 𝑃1𝑐𝑐 /(𝑈1𝑐𝑐 𝐼1𝑐𝑐 ), d'où on déduit 𝑄1𝑐𝑐
Puissance réactive au primaire en CC: 𝑄1𝑐𝑐 = 𝑃1𝑐𝑐 𝑡𝑔𝜑1𝑐𝑐
Réactance globale ramenée au secondaire : 𝑙2𝑓 𝑇 𝜔 = 𝑅2 𝑇 𝑡𝑔𝜑1𝑐𝑐
c. Essai en charge
L'essai en charge est réalisé afin de mettre en évidence la variation de la chute de tension
en fonction de la nature du circuit alimenté (la charge). On utilise le montage suivant pour
les petits transformateurs.
Chapitre IV : Transformateurs
Alimentation
monophasée
Charge
Transformateur réel
Puissance active au primaire : 𝑃1 = 𝑈1 𝐼1 𝑐𝑜𝑠𝜑1
Puissance active au secondaire : 𝑃2 = 𝑈2 𝐼2 𝑐𝑜𝑠𝜑2
On pourra donc tracer point par point la caractéristique de la chute de tension en variant
convenablement la charge.
Le rendement : 𝜂 = 𝑃2 /𝑃1 = 𝑈2 𝐼2 𝑐𝑜𝑠𝜑2 /𝑈1 𝐼1 𝑐𝑜𝑠𝜑1
Pour les transformateurs de grande puissance, On procède à la prédétermination à base des
essais à basse puissance (à vide et en cc).
Le rendement : 𝜂 = 𝑃2 /𝑃1 avec :
𝑃1 = 𝑃2 + 𝑝𝑒𝑟𝑡𝑒𝑠 et 𝑝𝑒𝑟𝑡𝑒𝑠 = 𝑝𝑓𝑒𝑟 + 𝑝𝑗1 + 𝑝𝑗2