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SFE Paris 2013 / Annales d’Endocrinologie 74 (2013) 278–280 279

b Inserm, Kremlin Bicêtre, France Le taux de rémission immédiat est 311/363 = 85 % (84 à 90 %), le taux de récidive
c Inserm, HP, Kremlin Bicêtre, France 73/311 = 23 % (17 à 34 %). Le délai moyen de diagnostic de récidive est 56 mois
∗ Auteur correspondant. (moyenne des centres de 47 à 70 mois) délai probablement surévalué car le suivi
n’est pas parfait chez tous les patients.
La sous-unité régulatrice de la kinase AMPc-dépendante (PRKAR1A) présente Nos résultats confirment qu’environ un quart des patients en rémission chi-
des mutations dans deux maladies très différentes : le complexe de Carney (CNC) rurgicale développent dans les cinq ans une récidive qui impose un suivi très
et l’acrodysostose avec multi-résistances hormonales (ADOH). Dans le CNC, systématique au moins dans cette période. Les facteurs prédictifs de récidive,
les mutations créent classiquement une haploinsuffisance et dans ADOH, une qui sont en cours d’analyse, devraient permettre de mieux cibler le suivi des
insensibilité à l’AMPc. Certaines mutations faux-sens retrouvées dans le CNC patients à haut risque.
(A213D ; G289W) touchent les mêmes acides aminés dans l’acrodysostose
http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2013.07.126
(A213T ; G289E). Nous avons voulu comprendre les différences fonctionnelles
entre ces mutants.
Méthodes.– Sept mutants faux-sens responsables d’ADOH et trois responsables CO-65
de CNC ont été produits par mutagenèse dirigée et exprimés dans les cellules Effets du kétoconazole dans la maladie de
HEK293. Ont été analysées :
Cushing : une étude rétrospective
– leur expression par Western Blot ;
– leur dégradation en présence de cycloheximide ; multicentrique française sur 136 patients
– leur activité enzymatique par un système rapporteur Cre-luciférase ; F. Castinetti a,∗ , M. Muller b , P. Kamenicky c , P. Giraud d ,
– enfin leur affinité à la sous-unité catalytique et la liaison de l’AMPc par BRET. M. Philippon a , D. Vezzosi e , F. Luca f , B. Donadille g ,
Résultats.– Les dix mutants sont exprimés. Ils ont tous une affinité compara- M.C. Vantyghem h , H. Bihan i , D. Drui j , G. Raverot k ,
ble pour la sous-unité catalytique (BRET50 entre 0,4 et 0,6). Tous les mutants I. Morange a , M. Martinie b , B. Delemer l ,
ADOH et un mutant CNC (G289W) présentent un défaut de liaison de l’AMPc M.L. Quinquis m , S. Christin-Maitre g , J. Young n ,
(EC50 = 2 à 70 nM vs 1 nM pour WT). L’activité enzymatique est réduite pour B. Goichot f , P. Caron e , B. Conte-Devolx a , J. Bertherat o ,
les mutants ADOH et augmentée pour l’un des mutants CNC (D183Y). La P. Chanson n , O. Chabre b , A. Tabarin p , T. Brue a
a Aix-Marseille université, hôpital de la Timone, service d’endocrinologie,
comparaison des vitesses de dégradation entre les mutants CNC et ADOH est
en cours. Marseille, France
b CHU de Grenoble, hôpital Albert-Michallon, service d’endocrinologie,
Discussion.– Les mutations faux-sens de l’acrodysostose sont toutes respon-
sables d’une altération de la liaison de l’AMPc. Les anomalies fonctionnelles des diabétologie et nutrition, Grenoble, France
c Faculté de médecine, Paris-Sud Inserm U 693, Le Kremlin Bicêtre, France
mutants faux-sens du CNC sont différentes mais restent à identifier (dégradation d CHU de Bordeaux, hôpital du Haut-Lévêque, service d’endocrinologie,
accélérée ?).
diabétologie et maladies métaboliques, Marseille, France
http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2013.07.125 e CHU de Toulouse, hôpital Larrey, service d’endocrinologie, maladies

métaboliques et nutrition, Toulouse, France


CO-64 f CHU de Strasbourg, hôpital de Hautepierre, service de médecine interne et
Évaluation du risque de récidive de la de nutrition, Strasbourg, France
maladie de Cushing après chirurgie g Hôpital Saint-Antoine, service d’endocrinologie, Paris, France
h CHRU de Lille, hôpital Claude-Huriez, service d’endocrinologie
hypophysaire trans-sphénoïdale dans les
centres français participant au registre métabolisme, 4ème Ouest, Lille, France
i Hôpital Avicenne, service d’endocrinologie, diabétologie et maladies
national métaboliques, Bobigny, France
S. Larcher a,∗ , M. Martinie b , F. Castinetti c , R. Baudoin d , j CHU de Nantes, hôpital G & R Laënnec Saint-Herblain, service
G. Raverot e , M. Benoit a , M. Sahnoun c , E. Gay f ,
d’endocrinologie, maladies métaboliques et nutrition, Nantes, France
H. Dufour g , H. Loiseau h , E. Jouanneau i , L. Guignat j , k Hôpital Neuro-cardiologique, Fédération d’endocrinologie du pôle Est Bât.
J. Bertherat j , T. Brue c , A. Tabarin d , O. Chabre a
a Service d’endocrinologie CHU de Grenoble, Grenoble, France HPGO, aile A1, Bron, France
l CHU de Reims, hôpital Robert-Debré, service d’endocrinologie, diabète,
b Service d’endocrinologie CHU de Grenoble, Marseille, France
c Service d’endocrinologie CHU de Marseille, Marseille, France nutrition, unité 62, Reims, France
m Hôpital Cochin, Paris, France
d Service d’endocrinologie CHU de Bordeaux, Bordeaux, France
n Université Paris-Sud, service d’endocrinologie et maladies de la
e Service d’endocrinologie CHU de Lyon, Lyon, France
f Service de neurochirurgie CHU de Grenoble, Grenoble, France reproduction, Le Kremlin Bicêtre, France
o Hôpital Cochin, Service d’endocrinologie et maladies métaboliques Pavillon
g Service de neurochirurgie CHU de Marseille, Marseille, France
h Service de neurochirurgie CHU de Bordeaux, Bordeaux, France Cornil, Paris, France
p CHU de Bordeaux, hôpital du Haut-Lévêque, service d’endocrinologie,
i Service de neurochirurgie CHU de Lyon, Lyon, France
j Service d’endocrinologie CHU Cochin, Paris, France diabétologie et maladies métaboliques, Bordeaux, France
∗ Auteur correspondant.
∗ Auteur correspondant.

Introduction.– Le kétoconazole est un inhibiteur de la stéroïdogenèse, dont la


Le traitement en première intention de la maladie de Cushing reste l’exérèse par
prescription est actuellement particulièrement surveillée en France dans la prise
voie trans-sphénoïdale de l’adénome corticotrope, par un neurochirurgien très
en charge de l’hypercorticisme. Notre objectif était de déterminer l’efficacité,
expérimenté, qui offre un taux de rémission de 80 %. Cependant, l’accent a été
les effets secondaires, et les facteurs prédictifs de rémission du kétoconazole
mis récemment sur le risque de récidive, réévalué à 25 % à cinq ans dans une
dans la maladie de Cushing.
série américaine de 215 patients (Patil JCEM 2008).
Méthodes.– Étude multicentrique rétrospective française basée sur 136 patients
Nous avons évalué le taux de récidive dans les centres français participant au
traités par kétoconazole pour une maladie de Cushing.
registre national, en dehors du centre de Cochin déjà disponible : entre 1996 et
Résultats.– Le kétoconazole était donné en tant que traitement préopératoire
2009 taux de rémission immédiate 101/127 (80 %), taux de récidive 21/101
pour 21 patients, en tant que traitement de première intention (contre-indication
(21 %) médiane de récidive 50 mois (Bou Khalil EJE 2011).
à la chirurgie ou absence d’image d’adénome à l’IRM) dans 32 cas, et après
Les données de quatre centres (par ordre alphabétique Bordeaux, Grenoble,
une chirurgie inefficace dans 83 cas. Le cortisol libre urinaire était normalisé
Lyon, Marseille) regroupant 363 patients (de 51 à 142 patients par centre) opérés
en moyenne dans 50 % des cas, avec une amélioration des paramètres clinique
au plus tôt en 1992 et jusqu’en 2012 étaient disponibles dans le registre, ou
et métaboliques dans environ un tiers des cas. Une cytolyse hépatique a été
accessibles par l’intermédiaire du responsable du centre.
observée dans plus de 10 % des cas, incluant 5 % pour qui le traitement a du être

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