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4. Quels sont les facteurs prédictifs de récidive tumorale après chirurgie d’un macroadénome NF ?
Avant la chirurgie : taille, extension, caractère pluri sécrétant à l’immuno marquage.
Après la chirurgie : qualité de chirurgie, volume de résidu.
5. Quelle thérapeutique proposer vous à une femme enceinte présentant un adénome NF ?
- Macro adénome : chirurgie.
- Micro adénome : surveillance + bromocriptine.
6. Donner le profil hormonal d’un adénome gonadotrope chez un sujet âgé de sexe masculin.
FSH↑ et/ou S/U α↑ et/ou LH ↑
Testostérone souvent ↓, rarement N, exceptionnellement↑.
8. Quel est l’examen para clinique qui vous permet de poser le diagnostic de certitude d’un adénome NF ?
- Immunohistochimie.
9. En dehors de l’adénome hypophysaire quelles sont les lésions pouvant être responsables d’un syndrome de masse
tumoral ?
Hypophysite lymphocytaire.
Sarcoïdose.
Granulomatose.
Histiocytose.
Kyste de la selle turcique.
Métastase cérébrale.
Craniopharyngiome.
12. Citer les moyens thérapeutiques utilisés dans la prise en charge d’un adénome hypophysaire NF.
Chirurgical
Radiothérapie
Médical : agoniste dopaminergique, analogue à la somatostatine, agoniste de GnRH, antagoniste de GnRH.
13. Quelle est la complication cardiaque observée avec la cabergoline à des fortes doses ?
- valvulopathie cardiaque
N.B : par ordre de fréquence décroissant les adénomes hypophysaires sont classés : prolactinomes > les adénomes non
fonctionnels > somatotropes > corticotropes
16. Citez trois tests utilisés pour distinguer l’adénome thyréotrope de syndrome de résistance aux hormones
thyroïdiennes.
Test Résultat
Stimulation par la TRH La TRH n’augmente pas ou peu la Augmentation de la TSH sous TRH
sécrétion de la TSH
Freinage par la T3 Le test de freinage par T3 est Suppression de la TSH par la T3
négatif
Sous unité α/TSH >1 <1
N.B : test à la TRH : une réponse ou stimulation significative était définie comme une TSH supérieure à 50% de la valeur
basale avec une augmentation nette de 4 mUI/l.
17. Citez trois armes utilisées pour le traitement des adénomes gonadotropes (par ordre d’importance).
- Chirurgie hypophysaire,
- Radiothérapie hypophysaire,
- Analogues de la somatostatine.
N.B :
Le récepteur à la somatostatine de type 2 est exprimé dans 20% des tumeurs, mais pas celui de type 5.
Tableau comparatif entre adénome thyréotrope et syndrome de résistance aux hormones thyroïdiennes
(SRHT).
19. Quels sont les inconvénients des tests dynamiques (à la TRH et à la GnRH) dans les adénomes non fonctionnels ?
- Apportent peu au diagnostic : car le plus souvent, ils sont positifs lorsqu’il existe déjà une hypersécrétion
basale de FSH et/ou LH.
- Interprétation difficile
- Risque d’apoplexie hypophysaire.
N.B :
Tableau récapitulatif des principaux biomarqueurs d’agressivité dans les adénomes hypophysaires (AH).
[T. Cuny et al. Adénomes hypophysaires agressifs et résistants au traitement. Annales d’Endocrinologie 74 (2013) S3-S12]
Biomarqueurs d’agressivité Rôle physiologique Caractéristiques dans les adénomes hypophysaires
Ki 67* Marqueur de division cellulaire Ki67 LI > 3% : marqueur d’agressivité
(Labeling Index : LI) Index prolifé ratif dans les né oplasies (Sen 73 %/Spé 97 %)
p53* Proté ine « suppressive de tumeur » Surexpression de p53 dans les AH agressifs
Garante de la stabilité gé nomique
FGFR- 4 Isoforme 4 du ré cepteur au FGF. Surexpression d’une forme tronqué e de FGFR- 4
(Fibroblast Growth Factor Ré gulateur de la croissance, de la (ptd- FGFR- 4), augmentant le potentiel d’invasivité
Receptor 4) diffé renciation, cellulaire dans les AH agressifs
de la migration cellulaire et de l’angiogenè se
MMPs Famille d’enzymes proté olytiques Le polymorphisme nuclé otidique insé rant une guanine
(Métalloprotéinases Ré gulent la structuration de la matrice (1607) dans le promoteur de MMP1
matricielles) extracellulaire
PTTG Proté ine de la famille des sé curines, régulant Expression de PTTG plus marqué e dans les AH
(Pituitary Tumour la division cellulaire sé cré tants invasifs vs non invasifs
Transforming Gene)
HEPN1 Gène suppresseur de tumeur HEPN1 est sous-exprimé dans les adé nomes
(Hepatocellular carcinoma somatotropes invasifs vs non invasifs
downregulated 1)
Endocan Proté oglycane Niveau d’expression d’endocan dans les cellules
(Endothelial cell specific Marqueur de né oangiogenè se endothé liales corré lé es à la taille de l’AH et à son
molecule- 1) potentiel d’agressivité
Instabilité génomique Chromosome 11 Instabilité gé nomique 11p associé e à un
11q et/ou 11p Héberge les locus MEN1 et AIP comportement plus agressif des prolactinomes
mi RNA let- 7 Petit ARN interfé rant Sous- expression de let- 7 dans les AH invasifs
Cible HMGA2 et STAT3 dans les cellules
hypophysaires
* Biomarqueurs actuellement utilisés pour la définition d’un adénome « atypique » selon la classification OMS 2004 des tumeurs hypophysaires.
24. Citez deus affections comportant des mutations germinales du gène AIP [Aryl hydrocarbon receptor (AhR)
Interacting Protein]
- FIPA (Familial Isolated Pituitary Adenoma) sont retrouvées chez 15% des familles
- Acromégalies familiales : dans 50% des familles
N.B : Plus récemment, un sous-groupe d'adénomes hypophysaires familiaux isolés (FIPA) a été identifié avec 15 à 20%
de mutation pour le gène AIP. Les adénomes hypophysaires AIP+ sont surtout des adénomes somatotropes (80%),
suivis d'adénomes mixtes GH/PRL, des prolactinomes et enfin des adénomes non sécrétant. Ils se développent
préférentiellement chez des patients jeunes voire chez l'enfant (acromégalo-gigantisme) et sont caractérisés par un
potentiel d'invasivité plus marqué et une moindre sensibilité au traitement par analogues somatostatinergiques.
26. Citez les différentes altérations génétiques des adénomes hypophysaires familiaux.
(Voir tableau)
Il s’agit de troubles visuels par compression des voies optiques. Ils sont responsables d’une « gêne » visuelle,
d’une impression de voile devant les yeux, d’une difficulté à fixer un point ou d’une sensation qu’il manque un
mot à la lecture. L’acuité visuelle est le plus souvent normale du fait de l’absence d’atteinte du champ visuel
central ; parfois elle est diminuée en cas de lésions très volumineuses, négligées. L’examen du fond d’œil est
normal le plus souvent.
30. En immunocytochimie, les adénomes hypophysaires dits « non fonctionnels » sont des adénomes gonadotropes
dans :
A. 10 % des cas
B. 20 % des cas
C. 30 % des cas
D. 40 % des cas
E. 80 % des cas
La réponse est : E
31. Parmi les propositions suivantes concernant les caractéristiques immunocytochimiques des adénomes
gonadotropes, lesquelles sont exactes :
A. les adénomes à FSH sont les plus fréquents
B. les adénomes à LH sont les plus rares
C. il est rare d’avoir un immunomarquage pour à la fois FSH et la sous-unité α des glycoprotéines
D. l’immunomarquage est le plus souvent négatif car ce sont des adénomes chromophobes
E. pour dire que l’immunomarquage des gonadotrophines est positif il faut qu’au moins 90 % des cellules soient
marquées
Les réponses sont : A, B
32. Parmi les signes suivants, lesquels peuvent amener à découvrir un adénome gonadotrope :
A. syndrome tumoral avec céphalées
B. troubles du champ visuel à type d’hémianopsie latérale homonyme
C. fausse-couche précoce
D. découverte de façon fortuite
E. cryptorchidie
Les réponses sont : A, D
35. Parmi les tests de stimulation utilisés dans l’exploration des adénomes gonadotropes :
A. le test à la LHRH est très utile car il ne stimule que la concentration de la gonadotrophine sécrétée en excès
B. le test à la LHRH n’a pas d’intérêt car il stimule de la même façon la gonadotrophine sécrétée en excès par
l’adénome et la gonadotrophine sécrétée par les cellules gonadotropes normales
C. le test à la TRH est intéressant car il stimule de façon paradoxale les gonadotrophines en cas d’adénome
gonadotrope
D. le test à la TRH est potentiellement dangereux en cas de gros adénome (risque d’apoplexie hypophysaire)
E. le test à la LHRH est surtout utile pour différencier un adénome à prolactine d’une hyperprolactinémie de
déconnexion par un gros adénome gonadotrope
Les réponses sont : B, C, D
41. Parmi les tests immunohistochimiques suivants, quels sont ceux qui sont spécifiques des adénomes
hypophysaires ?
A. antisynaptophysine
B. antichromogranine A
C. anti-PS100
D. anti-Ki67 (Mib 1)
E. anti-Pit 1
La réponse est : E
42. Parmi les facteurs suivants, quels sont ceux qui peuvent être utilisés comme élément(s) pronostique(s) ?
A. densité vasculaire
B. molécule d’adhésion cellulaire
C. expression du VEGF
D. marqueur de prolifération
E. expression de PTTG
Les réponses sont : B, C, D, E
43. Parmi les techniques suivantes, quelles sont celles utilisées pour un diagnostic de routine ?
A. tests immunohistochimiques en microscopie optique (MO)
B. technique de microscopie électronique (ME)
C. mise en évidence de la lame basale cordonale MO/ME
D. technique de microscopie confocale
E. technique de cytométrie en flux
Les réponses sont : A, C
44. Sur quels critères la classification OMS des adénomes hypophysaires repose-t-elle?
A. les symptomatologies clinique et biologique
B. l’examen histologique
C. les tests immunohistochimiques en MO
D. les tests immunohistochimiques en ME
E. l’examen en MO et ME
F. l’examen en MO, en ME et les tests immunohistochimiques
La réponse : A
45. Parmi les facteurs suivants, quels sont qui sont probablement impliqués dans les processus de tumorigenèse ?
A. hyperplasie nécessaire et suffisante
B. famille des FGF
C. PTTG
D. famille des TGF-β
E. altération du facteur GSP dans tous les types d’adénomes
Les réponses sont : B, C, D
46.