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Avec les moyens technologiques contemporains, notamment internet qui permet d’avoir

accès au monde et ses différentes cultures, les adolescents peuvent presque tout savoir sur les
époques antérieures : le contexte historique, l’idéologie ou idéologies du moment, le développement
technique, l’état de la culture. Néanmoins, nous devons trouver des nouvelles façons pour que les
élèves arrivent à percevoir les liens entre quelques caractéristiques musicales ou des marqueurs
esthétiques avec des contextes historiques, sociologiques, techniques et culturels, comme disent les
Programmes de l’Education Nationale, et plus particulièrement ceux d’Education musicale. De cette
façon, les élèves arriveront à contextualiser des œuvres et cela va les aider à forger un esprit
organisé et cultivé.

Si l’on prend l’exemple de la musique, nous verrons que soit dans la partie instrumentale,
soit dans la partie vocale, nous pourrons toujours trouver des petites marques pour situer l’œuvre
dans une époque et même dans un contexte grâce aux goûts, idéologies ou styles de l’époque. Nous
pouvons aussi trouver des marques dans la peinture : le coup de pinceau, les couleurs, les lignes, le
traitement de la lumière, etc. Nous pouvons faire comme ça avec tous les arts, néanmoins, parfois
l’art a été utilisée comme un instrument politique de telle façon que l’on peut contextualiser plus
facilement à partir d’une œuvre pour trouver le moment historique, l’évènement dont elle parle :
L’art utilisé pour dénoncer des évènements (Goya, Chostakovitch, Bruce Springsteen), l’art comme
propagande (Heineman, Lully…) et l’art comme expression de fierté nationale (Liszt,
Beethoven…).

Nous développerons donc notre propos à travers la problématique suivante : comment peut
l’art servir comme élément de contextualisation historique ? Nous verrons que l’art a été utilisée
pour dénoncer des certains événements (des guerres, normalement). Par la suite, nous verrons que
certains artistes ont utilisé l’art comme un instrument politique pour faire de la propagande
nationale. Enfin, nous aborderons les cas où l’art a été utilisée comme une expression de fierté
nationale. De cette façon, nous pouvons trouver des caractéristiques musicales et des marqueurs
esthétiques dans chaque partie pour trouver de liens avec des contextes historiques, sociologiques,
techniques et culturels.

À l’issue de ce parcours, on constate que les artistes on laisse de traces de l’époque, des
événements, d’idéologies, de guerres en utilisant l’art comme un instrument politique : soit pour
dénoncer, d’une façon directe ou indirecte, l’injustice (Springsteen), la cruauté (Goya), l’oppression
(Chostakovitch) ; soit pour exprimer sa fierté nationale, son pays, sa culture (Liszt, Beethoven) ;
soit pour faire de l’art de propagande (Heineman, Franco, etc.). De cette façon, plus que regarder ou
écouter une œuvre, nous voyageons dans le temps vers des époques de guerres, dans de différentes
sociétés, dans de différentes cultures. De cette façon, nous arrivons au but d’apprendre comment
percevoir des caractéristiques musicales et des marqueurs esthétiques pour les lier avec des
contextes historiques, sociologiques et culturel. Nous avons vu qu’avec la musique, la peinture et
les affiches servent aussi comme instrument politique (Goya, les affiches de Heineman ou des États-
Unis) pour exprimer une idéologie, mais le fait d’appeler une œuvre « un instrument politique » ne
veut pas dire que l’œuvre n’est pas de l’art par soi-même. Politique et arts ont été toujours
ensemble, comme nous venons de voir, soit pour la supporter, soit pour la critiquer, soit pour s’en
servir d’elle, et pas que dans la musique ou la peinture, aussi dans les lettres (Federico García
Lorca, Miguel Hernández, Carl Schmitt). Dans le sens d’un instrument politique, quel art serait la
plus puissante comme instrument politique ?

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