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Fin de la monnaie

Landor

Œuvre publiée sous licence Creative Commons by-nc-nd 3.0

Image de couverture : auteur

En lecture libre sur Atramenta.net

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Fin de la monnaie

Collection : Aspirants abélistes

La monnaie scripturale : chèques et cartes


bancaires ne devrait-elle pas remplacer billets et
pièces ? Les moyens techniques sont là, presque au
point. Cette monnaie laisse la trace de ses parcours.
Flicage ? Création d’une police monétaire ? Est-ce une
entrave à la liberté de tricher ou un élément de lutte
contre la grande criminalité ?

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Fin de la monnaie :

La monnaie, l’argent, le fric, cela permet d’acquérir


un bien sans l’échanger contre un autre : achat et non
troc !
Pendant des siècles le support monétaire fut
matériel : reconnaissance de dettes sur tablettes
d’argile, coquillages, dents de porcs, métaux précieux,
pierres précieuses… puis supports matériels chiffrés :
pièces de monnaie, lingots…
Plus tard, un support papier particulier,
difficilement imitable, vint remplacer le support
matériel dont il représentait la valeur. Un élément de
matière précieuse, supposé gardé en réserve (banque,
temple…) servait à garantir la valeur du billet, on
pouvait reprendre cet élément en rapportant un billet
de même valeur.
Cela est la monnaie dite fiduciaire, émise par la
banque centrale d’un État. Peu à peu, la valeur de
garantie, supposée gardée en réserve, disparut et
seule resta, base essentielle de valeur, la confiance
que chacun accordait au support monétaire.
(Fiduciaire : confiance en un support fictif ?).

La monnaie scripturale, porte la valeur inscrite par


l’utilisateur connu : c’est le cas du chèque. La
garantie de sa valeur est inscrite sur un compte en

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banque. On peut mettre en relation ce compte en
banque avec un objet plus maniable que le chèque : la
carte bancaire.
Les deux systèmes, monnaie fiduciaire et
scripturale, sont interchangeables : avec un chèque ou
une carte bancaire, chacun peut dépenser, en
référence à son compte en banque, ou remplacer la
monnaie scripturale par des billets ou pièces. Les
distributeurs de billets vous remettent des billets, à
partir de votre carte bancaire. Ou de celle d’un autre !
Là il y a problème de fausses cartes, de vol de cartes.
Avec la monnaie fiduciaire il y a possibilité de fausse
monnaie et de vols multiples. Billets et pièces jouent
leur rôle sans donner l’identité de l’utilisateur,
contrairement aux chèques ou cartes bancaires.

Les routes de l’information (Internet ou téléphonie)


changent l’usage de la monnaie scripturale qui
devient électronique ou virtuelle. Elle n’a pas de
support matériel et son existence est concrétisée par
l’inscription de vos recettes ou dépenses sur un écrit,
sur un ordinateur, qui témoignent de l’état de votre
compte en banque. La carte bancaire peut servir
d’intermédiaire entre votre compte et celui d’une
autre personne, sans passer par la forme des billets
ou pièces. Des reçus écrits, des livres de comptes
bancaires en papier demeurent en archives, en
prévision de manipulations ou effacements
informatiques. N’est-il pas souhaitable que seul ce
type de monnaie s’installe mondialement.
(Le système <<Bitcoins>> devrait être interdit, car
incontrôlable. Avec la monnaie uniquement
électronique, entrer dans le système bitcoins serait
repérable, donc punissable :il faut acheter les
bitcoins, ce qui serait noté sur les comptes en
banques et donc visible.)

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Si je me réfère à Rêve en ergastule (consultable
sur le Net et base de ma réflexion) j’imagine qu’en ce
territoire d’<<Abélie>> cela fonctionne ainsi :
Il n’y a pas d’autres valeurs monétaires
échangeables que les transferts informatisés d’un
compte en banque à un autre compte en banque.
Cela supprimerait, si cela existait ici-bas, tout vol de
fourgon transporteur de monnaie, tout braquage de
tiroir caisse, tout pot de vin sous forme de mallettes
de billets ou autre, toute fuite de billets vers les
paradis fiscaux. Chaque achat, chaque service payé,
licite ou non, laisserait la trace de son paiement, et, à
terme, de sa nature.
En outre, tout transfert d’argent (achat ou vente,
entre entreprises ou particuliers) serait visible sur les
comptes en banque et analysable par une police
monétaire spécialisée. Il serait possible de savoir d’où
vient l’argent sur le compte et où il va quand il sort.
Flicage extraordinaire, diront certains ! Règle
indispensable contre tout trafic illicite : le terrorisme
ou la haute voyoucratie y perdraient leurs facilités
d’action.
(Les<< bitcoins>> sont actuellement un refuge
pour cacher de l’argent sale ou mal acquis. Dès qu’il
n’y aura plus de monnaie fiduciaire, il faudra passer
par compte en banque (repérable) pour acheter les
bitcoins, ce qui rendra le transfert évident aux yeux
des policiers de la monnaie !

Dans <<Rêve en ergastule>> il va de soi que nul


ne peut tricher sur ses dépenses, ses ressources, son
identité.
Les cartes à puces, dans notre monde réel, seront
dominantes, quand les détecteurs d’identité
biométriques (visage, empreinte digitale, code

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génétique personnel) permettront l’identification
sérieuse des utilisateurs. Nous y sommes presque !

Tout versement sur le compte d’un particulier


pourra se faire par téléphones portables prévus à cet
effet. L’appareil identifiera l’utilisateur en le
photographiant, en lisant sa carte bancaire. Il fera la
liaison entre cartes, comptes et identité réelle des
détenteurs de cartes ; que ce soit pour acheter de la
drogue, ou payer les services d’une prostituée,
laquelle verserait peut-être une somme à un garde du
corps licite ou à un proxénète illicite, mais repérables.
Longtemps la morale était soutenue par le regard
d’un Dieu sensé tout voir ; maintenant tout transfert
de valeur monétaire sera traité par des ordinateurs
experts qui garderont tout en mémoire, à l’usage
éventuel d’une police monétaire. Restera aux terriens,
comme le font les citoyens dans <<Rêve en
ergastule>> à définir ce qui est licite ou non, après
débats et votes.(Toutes les formes de services rendues
à autrui pourraient justifier un paiement, sans
nécessité de déclaration, le paiement donnant à l’État
sa part de TVA (Pas de travail au noir ! Les sommes
versées feraient la différence entre un garde du corps
et un proxénète). À chacun de s’assurer pour les
risques << professionnels>> encourus. Plus grande
liberté d’entreprendre ou d’échanger, davantage de
responsabilité individuelle pour assurances diverses
volontaires.(maladies, responsabilité civile ou
professionnelle, retraites.)

Dans <<Rêve en ergastule>> le gouvernement,


élu, a ses responsables monétaires.
J’imagine que, sur notre planète, une banque
nationale pour chaque État et une banque
internationale pour échanges entre nations pourraient

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aussi voir le jour. Je conçois volontiers la suppression
de tout impôt, hors impôt foncier lié à la surface
occupée au sol et taxes variables selon les dépenses.
Ces taxes, genre TVA, seraient à taux variables
selon la nature des transferts. Un code définirait la
nature du transfert : un achat de caviar étant taxé
différemment d’un achat de pain. Un État verrait ainsi
ses caisses se charger puisqu’à chaque transfert, il
percevrait sa part. Il posséderait aussi le droit
d’augmenter ou diminuer la masse monétaire (Dans
<<Rêve en ergastule>>, chaque année, les comptes
bancaires sont réajustés selon la <<puissance d’achat
de la monnaie>>). Ce pouvoir de la monnaie serait
évalué par les ordinateurs interconnectés qui
mesurent les flux monétaires et leur nature, les effets
de la vitesse de circulation des valeurs monétaires,
des échanges boursiers, des catastrophes naturelles
ou non, des aides apportées à des humains
naturellement défavorisés.
Pourquoi faire un impôt spécial sur les revenus dès
lors que ceux-ci seront dépensés, ou placés, et qu’à
chaque mouvement de fonds une part reviendrait à
l’État ?
Entreprises privées et entreprises d’États
cohabiteraient. Reste à établir comment chacun
disposerait d’un pouvoir d’achat en grossissant son
compte en banque de valeurs monétaires par des
moyens légaux ? Cela fera l’objet d’un autre essai, en
prenant la même source (Rêve en ergastule) pour
imaginer les différentes façons de gagner des unités
monétaires virtuelles.

D’où vient le pouvoir d’achat, la puissance des


valeurs monétaires, quelles que soient leurs formes ?
Essentiellement, le pouvoir d’achat vient du désir
d’acheter d’un nombre donné d’acheteurs, de la

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somme dont chacun peut disposer pour cela, et
de la disponibilité des choses ou des services à
acheter. Ainsi la rareté d’un objet, liée au désir
manifesté par un grand nombre de personnes,
augmente le prix et diminue, sur ce coup-là, la
puissance de la monnaie des acheteurs virtuels.(Il faut
plus de monnaie pour un objet donné,
indépendamment du coût de sa production et de sa
mise en vente). La publicité, la mode, créent des
envies incitant à la circulation des valeurs monétaires.
Les besoins de nourriture, de soins sanitaires, etc,
jouent sur le flux de monnaie.
L’économie interne de chaque État, les échanges
avec les autres États, influent sur les taux de change
en monnaie internationale.

La monnaie est comme un fluide qui circule et fait


tourner des turbines : de multiples <<hélices >>
aspirent ou refoulent ce fluide et la banque centrale
dispose d’une retenue, ou réservoir, dont on ouvre ou
ferme les vannes et où le fluide circulant finit toujours
par revenir par l’effet des taxes.
C’est le désir qui motive dépenses ou gains, désir
qu’on peut manipuler ! Dans le parcours monétaire il
y a des pompes aspirantes : les vendeurs qui
demandent des valeurs monétaires, des propulseurs
soufflants : ceux qui dépensent et envoient ainsi du
courant monétaire. Les banques, ou autres
organismes de placement, sont à la fois des réservoirs
(momentanés), des turbines aspirantes (argent placé
par des actionnaires ou économies placées par des
particuliers, cession d’actions) et des turbines
soufflantes (achat d’actions par la banque, intérêts
des placements, prêts)
Si un pays a des besoins non satisfaits (ex : soins
sanitaires, autoroutes, logements, etc.) et qu’il a des

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chômeurs susceptibles d’être compétents pour
produire ce nécessaire, pourquoi ne pas fabriquer un
peu plus de monnaie nationale, pour l’introduire dans
la masse monétaire, par le biais d’aide aux travaux
nécessaires. Pourvu que ces valeurs monétaires,
ajoutées à la masse existante, ne sortent pas du pays
pour grossir le trésor d’un autre pays. Et si des
économies placées en banque ne sont pas utilisées,
n’est-ce pas là une occasion de les mettre dans le
circuit ? L’État, comme les banques privées
(investisseurs), jouent le rôle de réservoirs qui
rajoutent du courant monétaire !
S’il n’y a plus de besoins et que le nombre de
chômeurs croît, ne peut-on diminuer le temps de
travail de chacun et son salaire, plutôt que d’inventer
de faux besoins de consommation nuisibles à la
planète ? Quand des besoins nouveaux, non nuisibles
à la planète, surgiront, il sera temps d’augmenter le
temps de travail ou le nombre de robots.
Si le travail productif de biens n’est plus nécessaire,
il est possible de créer des envies et des moyens de
satisfaire celles-ci, à la condition de ne pas user la
planète et dégrader les humains. En<<Rêve en
ergastule>> on a créé l’envie de s’instruire de toutes
choses et d’en faire exhibition motivante.

A-t-on vraiment une perception exacte de ce que


sont les valeurs monétaires ? Patrons, syndicats,
ouvriers, consommateurs, actionnaires, politiciens, ne
sont-ils pas victimes de théories qui tiennent plus des
préjugés, des propagandes manipulatrices, ou de
l’intérêt d’une minorité, que de la raison ?
Une tenace erreur de formulation, un désir de
tromper sciemment, désignent souvent un détenteur
de valeurs monétaires comme un possédant qui
<<volerait>> ceux qui ont moins que lui. Exemple :

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(Proudhon) <<la propriété est un vol>>).
En réalité, un <<fortuné>>est un gérant (gérant
privé en capitalisme). En communisme, le capital
disponible pour entreprendre est à la disposition du
gouvernement, seul gérant.
L’intérêt d’un investisseur privé est de diriger son
désir de gain vers des producteurs et des
consommateurs : ouvriers, maçons, marins,
producteurs divers, assureurs, médecins,
commerçants, etc. Pour espérer un retour, sur son
compte, de ces valeurs dépensées, il met en place une
entreprise aspiratrice de valeurs vers son compte en
banque. Il lui faut donc prévoir le désir de futurs
acheteurs attirés par les produits qu’il pourra offrir et
faire en sorte que les acheteurs aient de quoi acheter.
Cette façon de procéder est plus démocratique (ou
démagogique ?) que le choix fait par des
fonctionnaires, ou des élus, plus ou moins motivés, qui
évaluent les besoins ou les envies de leurs
concitoyens.
Où est le bon système ?
Il y en a sans doute plusieurs . Ils sont là où les
humains ne perdent rien en Amour, Bien Être et
Lucidité, et où la planète n’est pas mise en danger de
n’être plus un biotope susceptible de poursuivre
l’œuvre évolutive du principe créateur. (Principe
créateur plutôt que Dieu selon mon essai << Mon
Dieu est au-delà>>)
Différents moyens de distribuer du pouvoir d’achat,
conduites licites ou illicites, sont de thèmes proposés
aux aspirants abélistes, amateurs de recherches et
discussions (voir Google : abélisme accueil).

<<Rêve en ergastule>> n’est pas très précis. À


souhait, puisqu’il est là pour donner à penser et non
donner des solutions. Néanmoins, un fait domine le

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monde de cette << Abélie>> : les cartes à puces, ou
autres moyens de signaler son identité ou ses
décisions, semblent toutes fichées sur les ordinateurs.
Tout ce qui passe par le matériel informatique sert à
évaluer, comprendre et discuter de la validité de
certains comportements. Il permet de mieux savoir, de
mieux prévoir, et les gouvernants agissent en toute
transparence, sous les yeux de citoyens responsables
et instruits de ce qu’ils peuvent juger.

Il n’est pas précisé dans quelle mesure, en Abélie,


entreprises d’État et entreprises privées cohabitent.
Si des entreprises privées existent, peut-être que
des actionnaires peuvent en partager la propriété,
toucher des dividendes, vendre leurs actions, etc.
Mais j’imagine qu’à chaque vente d’action par
l’entreprise ou par un particulier à un autre, il y a taxe
pour l’État. En cas de vente de l’entreprise, il en est
de même. Mais quel est le sort des ouvriers qui
travaillent dans une entreprise qui disparaît ? Je crois
que l’État doit intervenir pour que les anciens salariés
(en plus du revenu minimum d’existence versé à vie)
se voient offrir de nouvelles opportunités de gagner
des valeurs monétaires.(entreprises d’État ou
entreprises privées)
<<Rêve en Ergastule>> imagine de nombreuses
façons de gagner des unités monétaires sur les
comptes personnels, les formes de vie (pas de couples
mariés, habitat, transports) facilitant les changements
de lieux de vie. Chaque citoyen vise à l’excellence et
se parfaire lui rapporte primes et récompenses.
Cela pourrait faire l’objet d’un texte particulier de
ma part, dans cette collection.

Il reste des points de notre monde réel qui ne sont


pas évoqués : la spéculation sur les denrées afin d’en

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augmenter le prix de vente. Tout simplement je crois
que, puisqu’il est facile de surveiller l’usage des
capitaux (monnaie scripturale seulement), on doit
pouvoir contrôler le rapport entre les dates d’achat et
de mises en vente : des sanctions pourraient être
prises lors de création de pénuries à des fins
financières.
D’autre part, Rêve en ergastule, comme bien des
utopies, est un monde fermé, or notre réalité doit
résoudre les problèmes d’échanges internationaux
entre pays ayant des monnaies différentes. Que
vaudrait pour cela une monnaie internationale gérée
et créée par un organisme monétaire international ?
Sa monnaie ne pourrait servir que pour les échanges
entre nations ou l’aide aux nations par des prêts. La
monnaie internationale serait garantie par une partie
des richesses planétaires : c’est-à-dire que le sous-sol
de tout pays appartiendrait, selon des proportions à
établir, au pays concerné et à l’organisme
international. Il en serait de même pour les richesses
de la mer. Cet organisme pourrait utiliser les
monnaies reçues en échange de monnaies
internationale pour commercer avec les divers pays
ou les aider.

Toutes ces idées sont, sans doute, élucubrations et


il reste à chacun à améliorer le système, à le critiquer
selon les formes qui lui conviennent.
Une collection pour « aspirants abélistes » me
motive à l’écriture, mais sous le titre de cette
collection, chacun peut placer ses propres écrits sur
les sujets évoqués. Un tel apport peut être
complémentaire aux essais existants, apportant un
supplément d’information ou des arguments, de même
sens ou de sens opposé.

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L’illustration de couverture de cet essai serait à la
disposition de ceux qui veulent jouer à ce jeu. Cela
apporterait une identité à l’ensemble. Mais ce n’est
pas une obligation !

Félicitations pour votre lecture, commentaires


attendus.
Forums possibles !
Le jeu est ouvert !

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FIN

Merci pour votre lecture.

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