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Qu’est-ce que le test PISA 

?
PISA (Program for International Student Assessment) est une étude comparative internationale,
conduite par l’OCDE, qui s’intéresse à mesurer la performance des élèves de 15 ans, supposés être en
fin de scolarité obligatoire1. Le test s’intéresse à l’utilisation des acquis dans des contextes de la vie
quotidienne. Il permet de dépasser la mesure de la réussite scolaire ou académique, et de voir si ses
élèves sont prêts pour leur vie future.

Le test PISA prend place tous les 3 ans, et évalue 3 domaines : la compréhension de l’écrit, la culture
mathématique, et la culture scientifique. En plus d’un domaine innovant qui peut changer d’un test à
l’autre. En 2018, ce domaine innovant a été « les compétences globales ».

En alternant les trois domaines principaux de PISA, il est possible de procéder à une analyse
approfondie des réalisations dans chacun des trois domaines tous les 9 ans. En outre, tous les 3 ans,
une analyse des tendances est réalisée.

En 2018 a mis l’accent sur le domaine de la « compréhension de l’écrit », comme cela a été le cas pour
les années 2000 et 2009. La concentration sur un domaine ou l’autre signifie qu’environ la moitié du
temps consacré à la réponse aux questions est dédiée au domaine en question.

Outre les compétences dans les trois domaines majeurs, les élèves participants sont appelés à répondre
à un questionnaire qui informe sur la situation socio-économique, leur motivation, ainsi que le cadre
scolaire. Les directeurs des établissements scolaires ont aussi répondu à un questionnaire qui informe
sur l’environnement d’apprentissage et sur le système de l’établissement. En plus d’autres
questionnaires facultatifs (utilisés par quelques pays seulement) ont été distribués aux parents et
professeurs.

Le test permet de faire ressortir trois informations-clé :

- Des indicateurs de base qui permettent de tracer le profil des connaissances et des
compétences des étudiants.
- Des indicateurs dérivés des questionnaires et qui montrent comment les compétences sont
liées aux variables démographiques, sociales, économiques et éducatives.
- Des indicateurs sur les tendances qui décrivent des variations dans les résultats et leur
distribution d’une part, et dans les variables de base qui expliquent les relations entre élèves-
écoles et systèmes et leurs résultats, d’une autre.

PISA 2018 a connu la participation de 79 pays (pays à revenus élevés et intermédiaires), dont ceux de
l’OCDE, en plus d’autres pays partenaires de l’organisation. Portant sur 600 000 qui représentent 32
millions de jeunes de 15 ans dans les pays participants. Les résultats du test ont dégagé une moyenne
OCDE qui s’établit à 487 en compréhension de l’écrit, 489 en mathématiques et sciences.
1
L'âge de 15 ans est l'âge moyen international des élèves qui approchent de la fin de la scolarité obligatoire. En
France, ils sont inscrits en classe de 2de pour 71 % d'entre eux et en 3 ème pour 23 % (3 % sont en 1 ère, 1 % en 4ème
et 2% autres situations). https://www.education.gouv.fr/cid127534/pisa-2018-questions-reponses.html
La compréhension de l’écrit : problématique persistante chez les élèves marocains

Il n’y a pas que les résultats du test PISA 2018 qui reflètent la faiblesse du niveau des élèves
marocains en compréhension de l’écrit, d’autres tests font ressortir la même donnée sur un
autre niveau. Il s’agit notamment du test PIRLS auquel le Maroc a participé en 2016 dans ses
deux versions : PIRLS et PIRLS Littéraire.

PIRLS teste les élèves de 4ème année du primaire en compréhension de l’écrit. Et comme
PISA, il se base sur des données recueillies à partir de différents questionnaires pour analyser
les résultats. Ces questionnaires informent sur les caractéristiques et attitudes des élèves
envers l’apprentissage et la lecture en plus des contextes suivants :

 National et communautaire
 Familial
 De l’école
 De la classe

Le classement du Maroc dans PIRLS est semblable à celui de PISA, le Maroc est arrivé 48 ème
sur 50 pays participants, dépassant l’Egypte et l’Afrique du Sud. Malgré que le pays ait gagné
48 points dans le score moyen du test entre 2011 et 2016, la répartition des élèves marocains
affiche les mêmes tendances que dans PISA, avec une grande majorité dans le niveau de
performance bas (64% des élèves).

Les différents indicateurs montrent des tendances semblables à celles de PISA, ce qui traduit
la persistance des problèmes dans l’école marocaine à partir du primaire et jusqu’à la fin de la
scolarité obligatoire.

L’école primaire marocaine souffre de plusieurs fractures, notamment le manque de


qualification des enseignants, l’absence quasi-totale de formations continues et
d’accompagnements professionnels des cadres scolaires (enseignants et directeurs), le manque
très marqué en matériel informatique et différentes ressources de lecture (bibliothèques par
exemple), les disparités très marquées entre élèves du public et ceux du privé, le niveau
d’instruction assez bas des parents (et l’augmentation de cette tendance entre 2011 et 2016)…

Parmi les données les plus marquantes que fait ressortir le rapport de l’INE 2, celle relative à
l’incidence de la durée de préscolarisation sur les résultats des enfants. Les élèves ayant été
préscolarisés pendant 3 ans ou plus sont les plus performants (l’écart est de 73 entre ces
derniers et ceux qui n’ont jamais été préscolarisés).

Malgré la situation du système scolaire au Maroc, les élèves sont parmi les plus résilients dans
le monde (selon PIRLS et PISA), en plus les enseignants, directeurs et parents montrent eux
aussi des attitudes positives. Ils ont tous besoin d’être guidés vers le bon chemin afin de ne
pas perdre la positivité et la lueur d’espoir existantes.

2
INE : Instance National d’Evaluation du système d’Education, de Formation et de Recherche Scientifique.
Comparaison internationale :

PISA 2018 a mis l’accent sur la compréhension de l’écrit, en plus de la culture mathématique
et scientifique. Les résultats du Maroc au niveau des trois domaines sont assez proches.

Compréhension de l’écrit :

Les élèves du Maroc ont enregistré un score moyen de 359, score qui reste assez loin de la
moyenne qui est de 487 points. Dans le détail, 27% de ces élèves ont atteint un niveau 2 en
compréhension de l’écrit, contre une moyenne OCDE de 77%. A ce niveau, les élèves sont
capables d’identifier l’idée principale d’un texte de longueur modérée, trouver l’information
en se basant sur des indicateurs explicites (parfois complexes), et enfin pouvoir réfléchir à la
finalité et à la forme du texte lorsque c’est demandé.

Un pourcentage négligeable a réussi à atteindre un niveau 5 ou 6 en compréhension de l’écrit,


comparativement à 9% en moyenne OCDE. A ces niveaux, les élèves sont capables de
comprendre des textes plus longs, de traiter des concepts plus abstraits et plus contre-intuitifs,
de distinguer entre fait et opinion en se basant sur des indications implicites.

Mathématiques :

En mathématiques, 24% des élèves marocains ont réussi à atteindre le niveau 2 ou plus. La
moyenne OCDE dans ce domaine s’établit à 76% pour le même niveau.

Un niveau 2 en mathématiques correspond à une capacité à interpréter et reconnaitre, sans


indications directes, comment une situation donnée peut être représentée mathématiquement.

Seulement 1% des élèves marocains ont réussi à atteindre un niveau 5 ou plus en


mathématiques, comparativement à un pourcentage de 11% en moyenne OCDE.

Sciences :

Quelques 31% des étudiants marocains ont atteint le niveau 2 en sciences (la moyenne OCDE
en sciences est établie à 78%). A ce niveau, les élèves sont capables de reconnaitre
l’explication correcte d’un phénomène scientifique, et peuvent utiliser cette connaissance pour
identifier dans des cas simples si une certaine conclusion est valide, en se basant sur les
données disponibles.

Encore une fois, un pourcentage négligeable des étudiants marocains a réussi à atteindre des
niveaux élevés de performance, alors que la moyenne OCDE est de 6%. Dans ce cas, les
élèves sont capables d’appliquer leurs connaissances scientifiques dans différentes situations
de manière autonome et créative.

Classement du Maroc par rapport aux groupes « Etats Arabes »


Compréhension de Mathématiques Sciences
l’écrit
Emirats Arabes Unis 432 435 434
Jordanie 419 400 429
Qatar 407 414 419
Arabie Saoudite 399 373 386
Maroc 359 368 377
Liban 353 393 384
Moyenne OCDE 487 489 489

Locating information

Understanding

La totalité des élèves marocains sont concentrés dans un niveau médiocre. Distribution dans
le niveau 1.

22% des étudiants marocains participants sont en 1ère et 2ème année du collège, contre 2% en
Chine (par exemple).

54% des participants sont au niveau collège, comparativement avec les pays qui ont eu de
bons résultats qui n’avaient que 40% d’élèves dans le collège

Great linguistic diversity may exist even in countries that have relatively small shares of
immigrant students. More than 80% of students in Lebanon, the Philippines, Brunei,
Morocco, Luxembourg, and Malta (in descending order of share), and between 41% to 53%
of students in Indonesia, Singapore and the UAE reported that most of time they speak a
different language at home from language of instruction
If students can apply what they learn in real life

Taka tests in same languages they take classes in

Showing whether school systems prepare students to life


Performances des élèves marocains en mathématiques : Eléments-clé :

Figure 1 Compétences des élèves en mathématiques

Pour PISA, un élève qui se situe en-dessous du niveau 2 de performances en mathématiques est un
élève « peu-performant ». L’un des indicateurs des Objectifs de Développement Durable (des Nations
Unies) définit le niveau 2 de compétence comme étant le niveau minimum que tous les enfants doivent
avoir en fin de leur éducation secondaire3.

A partir de la figure ci-dessus, on dégage que la plupart des élèves marocains se situe en-dessous du
niveau 2 en mathématiques, avec une majeure partie en-dessous du niveau 1. Le niveau moyen accepté
dans ce cas étant le niveau 2, les élèves marocains sont alors au-deçà du niveau moyen global dans le
reste des pays participants.

Un niveau 2 en mathématiques correspond à un usage basic d’algorithmes, de formules, de procédures


ou de conversions pour résoudre des problèmes. En plus d’être capable d’interpréter les résultats tirés
de représentations simples, tirés directement à partir d’une source unique de données. En effet, l’élève

3
Volume I P.107
qui atteint ce niveau est capable d’utiliser les mathématiques pour représenter des situations simples de
la vie quotidienne.

Le niveau 1 concerne des questions qui évoquent des contextes assez familiers, où les questions sont
clairement définies. Seul 24% des élèves marocains (contre 40% au Liban par exemple) ont atteint ce
niveau (comme mentionné plus haut).

Il faut noter que tous les pays (et économies) participants au PISA 2018 disposent d’élèves qui ont un
niveau de performance égal ou au-dessous du niveau 1, mais la plus grande proportion de ceux-ci se
trouvent dans les pays les moins performants.

Performances des élèves marocains en sciences : Eléments-clé :


En sciences, le niveau de compétence 2 est le niveau moyen définit par PISA, qui n’est pas pour autant
un seuil pour la culture scientifique. En effet, pour PISA, cette culture n’est pas un attribut que l’élève
possède ou ne possède pas, mais un ensemble de compétences qui peuvent être plus ou moins
acquises.

Le niveau 2 de compétence en sciences établit un seuil de référence en-dessous duquel les élèves ont
besoin de soutien afin de comprendre des questions en relation avec les sciences, même dans contextes
familiers.

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