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Chapitre1 

:Introduction générale
L’idée d’échanger des informations et communiquer à distance a fait naître les réseaux
informatiques. Les ordinateurs ont été d’abord connectés en local, créant des réseaux locaux
propriétaires. Puis, le besoin d’envoyer des données à distance à élargi les communications
entre sites distants, créant des réseaux à large étendue.
Aujourd’hui, les réseaux relient des machines à l’échelle planétaire. Presque toutes les
entreprises ne peuvent fonctionner sans échange informatique et sans réseau. Même les
utilisateurs particuliers ne peuvent de nos jours se passer de réseaux. Parmi les conséquences
d’utilisation de réseau est l’augmentation de consommation d’énergie d’où plusieurs
protocoles de routage ont été proposés dans le but d’optimiser la consommation énergi-tique
et de prolonger la durée de vie du réseau.
L’objectif de notre travail est de créer dans l’environnement de simulation Omnet++, un
modèle de surveillance du réseau.
Comme conséquences de cette surveillance : La diminution des messages communiqués, La
hiérarchie du réseau, La réduction d’énergie consommée et ainsi la longévité du réseau.

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Chapitre 2 : GÉNÉRALITÉ SUR LES RESEAUX


Introduction :
Dans ce chapitre, nous allons présenter des généralités sur les réseaux, on va parler ainsi des
réseaux filaires et les réseaux sans fil.

1. Généralité sur les réseaux


Un réseau est un ensemble de machines informatiques, permettant la capture ou le traitement
de l'information numérique, reliées entre elles de manière à ce qu'elles puissent échanger des
données.
La possibilité d'échange de données permet :

 Un accès plus rapide aux informations numériques en se passant de supports de


stockage lents tels que des disquettes, bandes, CD-ROM.
 Une augmentation des capacités de stockage et leur structuration sur le réseau

 De bénéficier de manière distribuée de machines de traitement spécialisé : serveurs


d’applications, meilleur partage des ressources actives.
 Multi diffusion rapide des messages.

2. Les réseaux filaires :

2.1 Définition :

Un réseau filaire est un réseau câblé. Il emploie la plupart du temps des câbles RJ45 (câbles
ETHERNET) pour relier les différents équipements entre eux selon différentes topologies.
2.2 Avantages et inconvénients de la connexion filaire :
Avantages inconvénients

 La communication est très fiable.  Les appareils doivent être connectés

 Son fonctionnement n’est pas affecté à des endroits bien précis.

par d’autres appareils ou par son  Les appareils qui disposent


environnement uniquement d’une connexion sans fil

 Haut débit disponible en permanence ne peuvent pas utiliser le réseau


câblé.
 Protections sécurisées

 Prix relativement bon marché.

2.3 Classification des réseaux filaires selon la zone de couverture :

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Figure 1 : Les différentes catégories de réseaux informatiques

Selon la figure 1 On distingue des réseaux :


 Personnels : PAN "Personnel Area Network " aux dimensions d’une pièce, qui
permettent l’interconnexion de matériel informatique comme les souris et claviers
sans fil. (Bluetooth).

 Locaux : LAN "Local Area Network " aux dimensions de locaux d'une entreprise qui
permettent d’interconnecter différents ordinateurs ensemble.
 Métropolitains : MAN "Metropolitan Area Networks" aux dimensions d'une ville,
ce sont typiquement les réseaux auxquels on se connecte de chez soi pour l’accès à
Internet. (ADSL, Câble)
 Elargis : WAN "Wide Area Networks" aux dimensions d'un pays ou de la planète
(Internet)

2.4 Les modes de propagation :


Il y a différentes manières d’interconnecter plusieurs machines, nous en distinguerons
seulement trois :

 Point à point (Figure 2) :


Il s’agit là du système le plus simple à mettre en œuvre à savoir qu’un site ne
peut correspondre qu’avec un seul autre et vice-versa.

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1 introduction aux réseaux locaux

Figure 2 : Point à point

 Point multipoints (Figure 3) :


Il y a un système central et des systèmes périphériques. Seul le système central peut
communiquer avec l’ensemble des sites, les systèmes périphériques ne pouvant
communiquer que vers le site central. L’avantage de cette méthode est la grande simplicité
des communications. La gestion de l’ensemble peut s’effectuer par le centre.

Figure 3 : Principe du multipoint

 Multipoints multipoints (Adhoc) (Figure 4) :


C’est l’équivalent du point multipoint sauf que tous les systèmes sont des systèmes
centraux c'est-à-dire que chaque site peut communiquer directement avec tout autre site. On
voit bien la complexité globale de cette configuration, puisque la gestion des échanges est
totalement distribuée et la coordination des systèmes est difficile à prendre en charge.

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1 introduction aux réseaux locaux

Figure 4 : Principe d'un réseau multipoints multipoints

3. Les réseaux sans fil :


3.1 Définition :
Un réseau sans fil (RSF) est un ensemble des nœuds reliés entre eux par des liens sans fil ou canaux de
communication en utilisant les ondes hertziennes, les infrarouges ou le laser et cela dans le but
d'échanger des informations.
3.2 Avantages et inconvénients de la connexion filaire :
Avantages inconvénients
 Mobilité  Qualité et continuité du signal : Un
 Coût réduit réseau sans fil bien installé et bien
 Evolutivité configuré est généralement fiable et
 Souplesse et facilité d’utilisation d’une qualité constante.

 Sécurité : il est possible de se connecter


à un réseau sans fil sans intervention
matérielle. Cela veut dire qu’il faut
particulièrement étudier la sécurisation
du réseau si l’on veut éviter la présence
d’indésirables ou la fuite d’informations

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1 introduction aux réseaux locaux

3.3 Classification des réseaux filaires selon la zone de couverture :

1m 10m 100m 10Km 100Km


 WPAN/WHAN
◼ Couverture : Faible portée de quelques mètres autour de l’usager
◼ Caractéristiques : réseaux qui se déplacent avec l’usager et absence de station relais
◼ Utilisation : Communication entre des terminaux présents sur une personne ou pour relier
des équipements informatiques entre eux.
 WHAN/WLAN
◼ Couverture : Réseaux qui couvrent une localisation fixe : jusqu’à quelques centaines de
mètres
◼ Caractéristiques : généralement requiert une station relais
◼ Utilisation : utilisés à l'intérieur d'une entreprise, d'une université, mais également chez les
particuliers.
 WMAN/WWAN
◼ Couverture : Réseaux qui couvrent une zone étendue pouvant aller jusqu’à tout le globe

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terrestre
◼ Caractéristiques : requiert une station relais
Conclusion :

Ce chapitre a donc introduit les différentes catégories de réseaux de communication. Les


réseaux utilisant des couches complexes étant très difficiles à quantifier de manière
théorique, l’utilisation de logiciels de simulation numérique est indispensable, autant pour
valider les résultats théoriques que pour réellement mesurer leur efficacité dans des cas trop
complexes.

Donc dans le chapitre suivant, nous présenterons les outils de simulations existants tout en
justifiant notre choix,

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Chapitre3: LES PROTOCOLS DE TRANSMISSIONS DE DONNÉES


Introduction

Afin de relier des ordinateurs à un réseau informatique, il semble à première vue


suffisant d’utiliser un câble Ethernet. Cependant, sans assistance, les systèmes
informatiques ne sont pas en mesure d’échanger des paquets de données et ne peuvent
donc pas établir une connexion. Cette tâche est exécutée par les protocoles réseau.

1. Défintion :

Un protocole réseau est un protocole de communication mis en œuvre sur un réseau informatique ou un

réseau de télécommunications. Il contient des accords d’échange de données et règle ainsi


les conditions préalables à l’échange, à l’adressage, au routage (chemin d’accès des
paquets) et au contrôle des erreurs ultérieurs.

2. Protocole routable et protocole non routable :

On distingue généralement deux grands types de protocoles : les protocoles routables et les protocoles
non routables :

2.1 protocoles routables :

Un protocole routable peut transmettre ses paquets de données à un routeur. Ce dernier doit
évidemment gérer ce protocole. Les protocoles routables couramment employés sont IP (Internet
Protocol) et IPX (Internet Packet Exchange).

2.2 protocoles non routables :

En revanche, NetBEUI, contemporain d’anciens produits Microsoft comme MS-DOS et Windows


pour Workgroup, est un exemple de protocole non routable. Il est encore le protocole par défaut des
réseaux Microsoft sous Windows 95 et 98.
2.3 Tableau comparatif de protocoles routables et non
routables
NetBEUI (Microsoft) Non routable Facile à configurer.
Fonctionne par diffusion
(broadcast).

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NWLink IPX/SPX Routable Pour cohabitation avec


Novell Netware.
Protocole Microsoft
compatible à celui de
Novell IPX/SPX

IPX/SPX (Novell) Routable Utilisé principalement dans


les réseaux Novell
(version 4 et inférieure).

TCP/IP Routable Très largement répandu.


Protocole d'Internet.

3. le jeu de protocoles TCP/IP :

La famille de protocoles Transmission Control Protocol et Internet Protocol communément appelée


pile de protocoles TCP/IP autorise l’échange de données en milieu hétérogène. Nous appelons milieu
hétérogène un regroupement d’ordinateurs d’architectures ou des systèmes d’exploitation différents,
par exemple des PC et des Apple Macintosh, des machines sous UNIX et de gros calculateurs.

IP est un protocole routable autorisant une communication en mode connecté au travers de TCP. Un
fonctionnement en mode déconnecté est également possible. Est alors utilisé le protocole UDP qui fait
partie de la pile des protocoles TCP/IP.

TCP/IP est actuellement un standard de l’industrie, évidemment en raison de son exploitation


mondiale par Internet, mais aussi par son utilisation dans des réseaux d’entreprise de type Windows ou
Novell.

Outre les protocoles de transport IP de la couche OSI 3 et TCP ou UDP de la couche OSI 4, le pile
TCP/IP comporte des protocoles de niveau supérieur.

TCP/IP fut dans un premier temps réservé aux gros calculateurs et aux stations de travail, en

raison de son importante pile de protocoles qui demandait une grande puissance de calcul. Les PC

d’antan, sous MS-DOS, étaient inadaptés. Cela ne pose en revanche plus de problèmes aux PC de

la génération actuelle et la plupart des ordinateurs communiquent donc sous TCP/IP.

TCP/IP est un jeu de protocoles dérivé du projet ARPANet (Advanced Research Projects Agency)

du ministère de la Défense américain, pendant les années 60 et 70. Le but était de construire un

réseau indestructible pouvant même résister à une frappe atomique. Après différentes étapes du

développement auquel participèrent des militaires mais aussi des centres de recherche des

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1 introduction aux réseaux locaux

universités, ARPANet, précurseur d’Internet, fut subdivisé en 1984 en deux sections, l’une pour la

recherche et l’autre pour des applications militaires. Cette époque vit l’introduction d’une nouvelle

famille de protocoles appelée jeu de protocoles DARPA-Internet, aujourd’hui connue sous le nom

de TCP/IP.

Figure1 : le modèle TCP/IP

Figurent, par exemple :


Les protocoles de la pile TCP/IP

Nom Fonction

FTP FTP (File Transfer Protocol) s’occupe des transferts de fichiers.

TELNET TELNET Permet d’établir une connexion à un hôte distant et de gérer les données
locales.

TCP TCP (Transmission Control Protocole) s’assure que les connexions entre deux
ordinateurs sont établies et maintenues.

IP IP (Internet Protocol) gère les adresses logiques des nœuds (stations,…).

ARP ARP (Adress Resolution Control) fait correspondre les adresses logiques (IP) avec les
adresses physiques (MAC).

RIP RIP (Routing Information Protocol) trouve la route la plus rapide entre deux
ordinateurs.

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OSPF OSPF (Open Shortest Path First) est une amélioration de RIP, plus rapide et plus
fiable.

ICMP ICMP (Internet Control Message Protocol) gère les erreurs et envoie des messages
d’erreurs.

BGP/EGP BGP/EGP (Border Gateway Protocol / Exterior Gateway Protocol) gère la


transmission des données entre les réseaux.

SNMP SNMP (Simple Network Management Protocol) permet au administrateurs réseaux de


gérer les équipements de leur réseau.

PPP PPP (Point to Point Protocol) permet d’établir une connexion distante par téléphone.
PPP (après SLIP) est utilisé par les fournisseurs d’accès à Internet.

SMTP SMTP (Simple Mail Transport Protocol) permet d’envoyer des courriers
électroniques.

POP 3 & POP 3 (Post Office Protocol version 3) et IMAP 4 (Internet Message
IMAP 4 Advertising Protocol version 4) permettent de se connecter à un serveur de messagerie
et de récupérer son courrier électronique.

3.1 Les caractéristiques du jeu de protocoles TCP/IP

Les caractéristiques intéressantes du jeu de protocoles TCP/IP sont :


• l’indépendance des fabricants, ce qui n’est pas le cas de tous les jeux de protocoles.

• presque tout système peut s’intégrer au réseau par TCP/IP.

• utilisable tant dans un LAN que dans un WAN.

• le fantastique essor d’Internet l’a élevé au rang de pile des protocoles la plus utilisée.

3.2 Les différents protocoles IP

Le protocole Internet propose les services de transmission en paquets de données. Ce type de


transmission s’oppose à celui qui consiste à établir un flux continu de données et d’instructions de
pilotage de flux. Les données à transmettre sont subdivisées en petits paquets qui sont déposés dans le
réseau comme des messages que le destinataire décodera et assemblera de nouveau. Chacun de ces
paquets peut emprunter un chemin différent pour parvenir au destinataire.

IP fonctionne donc en mode non connecté et, tel quel, le protocole n’est pas fiable. Il n’existe aucun
contrôle de flux et les paquets transmis sont considérés indépendamment les uns des autres. Une

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1 introduction aux réseaux locaux

couche supérieure de protocoles doit donc assurer la sécurité des transmissions. Cela autorise le
traitement individuel de chacun d’eux et leur transmission par le meilleur chemin existant à ce
moment.

Bien qu’on évoque souvent TCP/IP comme s’il s’agissait d’une unique entité, il existe, outre TCP,

d’autres protocoles qui reposent sur IP :

UDP :

User Datagram Protocol – Protocole de datagramme utilisateur. Paquet dont le destinataire

n’accuse pas la réception; il est purement et simplement supprimé si le destinataire n’est pas

joint. Ce protocole est de type non connecté, c’est-à-dire qu’expéditeur et destinataire ne sont

pas reliés ensemble. Cela signifie qu’un problème de transmission n’est pas détecté au niveau du

protocole. Cette détection et la solution sont à la charge de l’application exploitant le protocole.

Ainsi, TFTP (Trivial File Transfer Protocol), NFS (Network File System sous UNIX) ou SNMP

sont des exemples de telles applications.

ICMP :

Internet Control Message Protocol – Protocole de messagerie Internet. Il assure l’échange de

messages d’erreurs et de commandes entre passerelles et hôtes. Ces messages sont

généralement générés et transmis par le logiciel réseau lui-même. Un utilitaire courant

exploitant ICMP est Tracert (Windows) ou Traceroute (UNIX); ils permettent de suivre un

message de routeur en routeur.

ARP :

Address Resolution Protocol – Le protocole de résolution d’adresse transforme une adresse

IP logique en une adresse physique. Cela n’est nécessaire que pour certains réseaux, par

exemple Ethernet ou token-ring.

RARP :

Reverse Address Resolution Protocol – Ce protocole de génération d’adresse transforme une

adresse physique en adresse IP correspondante. Il est le symétrique d’ARP et n’est pas non plus

exploité dans tous les réseaux.

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1 introduction aux réseaux locaux

Ces protocoles sont placés dans le modèle OSI et le modèle TCP/IP comme suit :

Figure 2 : Les protocoles IP et les couches OSI 3.3

Comparaison des modèles TCP/IP et OSI :

Figure 3 : Le modèle OSI appliqué aux protocoles


Les caractéristiques des protocoles d’application peuvent se résumer comme suit :

 Se situent au niveau des trois premières couches du modèle OSI.


 Permettent les interactions entre les applications et les échanges de données.
 SMTP – FTP – SNMP – Telnet.
Les protocoles de transport présentent les caractéristiques suivantes :
 Opèrent à la couche transport.
 Permettent les sessions de communication entre ordinateurs et le transfert fiable des données.
 TCP – UDP – SPX – NWLink – NetBEUI.
Les protocoles réseau se présentent de la façon suivante :
 Opèrent au niveau des trois dernières couches.
 Fournissent des services de liaison.
 Gèrent les informations de routage, d’adressage, de détection d’erreurs et des demandes de
retransmission.

 Définissent des règles de communication au sein d’un environnement de réseau donné.

 IP – IPX – NWLink – NetBEUI.

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1 introduction aux réseaux locaux

4. NetBIOS et NetBEUI :

Figure 4 : NetBIOS et NetBEUI et modèle OSI


Nous n’élaborerons pas sur des protocoles désuets tels que DECNET ou Ethertalk qui ne se retrouvent
plus dans les réseaux modernes. Le NetBIOS constitue une interface de programmation d’accès aux
réseaux locaux sous les systèmes d’exploitation MS-DOS, OS/2 et certains UNIX exploités sur des
ordinateurs compatibles IBM. L’interface est exploitée par le NetBEUI. NetBIOS et NetBEUI, tous
deux développés par IBM, constituent une famille de protocoles quoique, en toute rigueur, seul
NetBEUI corresponde réellement à un protocole.
Il s’agit en effet d’un petit protocole rapide et efficace qui s’intègre au niveau de la couche OSI 4 (la
couche transport) et qui autorise une application à ouvrir une session d’un programme sur un
ordinateur distant. L’avantage de NetBEUI est sa petite pile de protocoles, ce qui explique qu’il trouve
son emploi principalement sur les ordinateurs fonctionnant sous MS-DOS. Ceux-ci exigent un
protocole léger et rapide, peu gourmand en ressources. Le grand désavantage de NetBEUI est qu’il
n’est pas routable et que son application se limite, par conséquent, à un segment de réseau.

Conclusion :

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1 introduction aux réseaux locaux

TCP/IP est une suite de protocoles qu’on peut qualifier de « Super Star »! Cela est dû au fait qu’il
possède des atouts non négligeables. C’est avant tout une suite de protocoles ouverts. Les sources en
langage C sont disponibles gratuitement sur Internet et ces protocoles sont développés
indépendamment des architectures réseaux existantes. Elles ne sont donc tributaires d’aucune
architecture ni d’aucune structure commerciale. Et tous ceux qui se sentent perfectionnistes dans l’âme
sont invités à leur apporter des améliorations! La majeure partie des informations relatives à ces
protocoles sont publiées dans les RFC (Requests for comments). Il est donc conseillé de s’y référer
afin de prendre connaissance des dernières améliorations apportées aux protocoles TCP/IP, ainsi que
de la description de nouveaux protocoles, des commentaires sur la gestion des réseaux… et la liste
n'est pas exhaustive.

Chapitre 4 : IMPLÉMENTATION DU SIMULATEUR OMNET ++


Introduction :
La Simulation devient une méthode de plus en plus populaire pour les
performances du réseau. C’est un outil précieux, surtout pour le réseau
d'aujourd'hui avec le complexe architectures et topologies. Dans ce qui suit,
nous parlerons brièvement du simulateur choisi pour nos simulations

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1 introduction aux réseaux locaux

"OMNETT++".

1. Généralités sur la simulation :

1.1. Définition de simulation :

La simulation consiste à la modélisation informatique d’un système


quelconque, en offrant une représentation de toutes les entités de ce système,
leurs comportements propres, ainsi que leurs interactions. Elle met à la
disposition de l’utilisateur un environnement d’expérimentation dont on peut
faire varier les paramètres.

1.2. Les avantages et les inconvénients de simulation :

Les avantages Les inconvénients

 Observations des états de système  La conception de modèles peut


nécessiter des compétences spéciales.
 Etudes des points de fonctionnement
 Résultats pas forcément généralisable.
d'un système.

 Etudes de l'impact des variables sur


les performances du système.

 Etude d'un système sans les


contraintes matérielle

1.3. Types de simulation :

En fonction du type d’évènements dans la simulation, nous distinguons deux


types de systèmes de simulation : les systèmes discrets et les systèmes continus.
 Systèmes de simulation discret :
Ils sont des systèmes pour lesquels les variables concernées par la simulation ne changent
d’état qu’en un nombre fini de points sur l’axe du temps. On appelle également ces systèmes
: systèmes de simulation à évènements discrets.
 Systèmes de simulation continue :

Ce sont des systèmes pour lesquels les variables peuvent changer d’état à

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1 introduction aux réseaux locaux

n’importe quel instant pendant la simulation.

2. Les simulateurs de réseau existant :


Il existe plusieurs simulateurs de réseau tel que :

2.1.1. Le simulateur NS : Network Simulator :

C’est un simulateur à évènements discrets très répandu dans le domaine de la


recherche pour tout ce qui se réfère aux réseaux. Son projet a débuté en 1989.
Il permet des simulations filaires et sans fil . Ainsi il constitue un support important
pour la simulation de protocoles TCP, protocoles de routage, protocoles de
multicast.

 Les éléments fonctionnels de NS :

Le simulateur NS est composé de deux éléments fonctionnels :

 L’interpréteur : créer le modèle de simulation.

 Le moteur de simulation : effectue les calculs applicables.

2.1.2. Le simulateur OPNET : Optimum Network Performance :

Outil de modélisation et de simulation de réseaux très puissant et très complet. Il est


basé sur une interface graphique intuitive. Il fournit des outils optimisés pour créer
et tester des modèles de réseaux. Ainsi il fournit une bibliothèque de plus de 400
fonctions propriétaires. Ce simulateur permet de gérer plusieurs types d'objets
relatifs aux réseaux parmi eux on trouve les liens et les formats de paquets.

 Les éléments fonctionnels de OPNET :

Le simulateur OMNET est composé de trois éléments fonctionnels :

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1 introduction aux réseaux locaux

 Le network domaine.

 Le node domaine.

 Le process domaine.

2.1.3. Le simulateur GLOMOSIM : Global Mobile information system Simulator :

C’est un environnement de simulation créé par Parallel Computing Laboratory à UCLA. Il


permet la simulation des réseaux sans fil et filaires. Il peut simuler des réseaux fait de dizaines
de milliers de dispositifs. Il a été conçu selon une architecture orientée « couche » similaire
que celle des sept couches OSI pour les réseaux. Il a été développé en se basant sur les
capacités du langage PARSEC (PARallel Simulation Environnement for Complex system)
qui est un langage de programmation dérivé du langage MAISIE. Tous deux sont destinés à la
simulation à évènements discrets. Ils ont été développés à partir du langage C.
 Fonctionnement d’GLOMOSIM :

Lors de la simulation, GloMoSim utilise une technique de parallélisme :


 Diviser le réseau en sous-réseaux différents.

 Le réseau est partitionné de telle sorte que le nombre de nœuds de chaque partition soit
homogène.

 Chaque sous-réseau est simulé par un processeur distinct.

2.1.4. Le simulateur OMNET++ : (Integrated Development Environment) :


 Définition :

C’est un environnement open source. Il est basé sur la plateforme Eclipse. OMNET++ peut
donc être utilisé pour :
 La modélisation de trafic de réseaux de communication.

 La modélisation de protocoles.

 La modélisation de réseaux de files d’attente et d'autres systèmes distribués.

3. Comparaison entre les simulateurs :

Simulateurs Avantages Inconvénients

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1 introduction aux réseaux locaux

NS *Sa richesse. *La modélisation dans NS reste


*Réutilisabilité. une tâche complexe : il n’y a pas
*Extensibilité d’interface graphique.
*la disponibilité de son code *Une forte technicité est requise
pour utiliser ce simulateur.
OPNET *Concevoir et d'étudier: *Il est payant mais ce problème
-des réseaux de communications. est résolu avec la version
-Des nouvelles technologies. académique. *Apprentissage long
-des protocoles et des applications

GLOMOSIM  *Passage à l’échelle. *Il souffre d’un manque d’une


*La précision des modèles bonne et profonde documentation.
*l’apprentissage de ce simulateur
peut se révéler difficile.

OMNET++  *Architecture modulaire permettant *Ne prend pas en charge le cas


l’intégration de nouveaux modèles. des réseaux de capteurs.
*Conception de modèles se rapprochant *Peu de modèles pour les
réseaux sans fils.
de la réalité.
*Les classes de base du simulateur
peuvent être étendues et personnalisées.

4. Choix du simulateur OMNET++ :

Le déploiement d’un réseau exige une étape de simulation qui permet de tester à moindre
coût les performances d’une solution. Pour assurer cette étape on va utiliser OMNET++ qui
sera notre environnement de simulation, grâce à son architecture modulaire, flexible et
générique. Dans ce qui suit, il aura une vue plus détaillée sur
le simulateur ainsi les raisons du choix de ce simulateur.
5. Présentation de Simulateur OMNET++ (Objective Modular Net- work
Testbed in C++) :

5.1. Définition :

OMNET++ c'est un environnement de simulation à évènements discrets.


Il est utilisé pour simuler les réseaux avec ou sans fil grâce à son

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1 introduction aux réseaux locaux

architecture modulaire. Il fournit des outils pour la création et la configuration


des modèles de réseaux et des outils pour l’exécution d’un lot de programmes
ainsi que pour l’analyse des résultats de simulation.

5.2. Domaines d'application :

OMNET++ est très largement répandu dans divers domaines d’applications tel que :

–La modélisation des protocoles de communications

–La modélisation des réseaux filaires et sans fils

–La modélisation des systèmes répartis

–Les architectures Hardware

5.3. Description architecturale d’OMNET++ :

Le fonctionnement de OMNET++ repose entièrement sur l'utilisation de modules qui


communiquent entre eux par le biais de messages. Ces modules sont organisés
hiérarchiquement. Les modules de base sont appelés les simples modules. Les modules
Simples sont écrits en C++ en utilisant la librairie de simulation d’OMNET++. Ces derniers
contiennent des algorithmes relatifs au modèle implémenté.

Le groupement des modules simples constitue des modules composés sachant que leurs
communications sont gérées grâce à des connexions entre les modules via des " gates
(ports)".

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1 introduction aux réseaux locaux

Figure 1 : Architecture modulaire du simulateur Omnet++

5.4. Installation du simulateur OMNET++ :

L’installation d’OMNET++ se fait en différentes étapes suivant une procédure d’installation


comme présente les figures ci-dessous :
1) Téléchargement d'OMNETT ++ :

Figure 2

1) Téléchargement et installation des mises à jour système :

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1 introduction aux réseaux locaux

Figure 3

Figure 4

2) Installation des paquets OMNETT++ :

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Figure 5

Figure 6

3)  Installation d'OMNETT++ :

Figure 7

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Figure 8

Figure 9

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Figure10

Figure11

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Figure12

Figure13

4)  Lancement d'OMNETT++ :

Figure 14

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1 introduction aux réseaux locaux

Figure15

Figure16

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1 introduction aux réseaux locaux

6. Conclusion :

Dans ce chapitre nous avons parlé de simulation et de quelques types de


simulateurs existant pour les réseaux filaires et sans fil. Parmi ces simulateurs,
notre choix a été fixé sur OMNET++ essentiellement à cause de sa
construction modulaire et sa flexibilité.

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