Академический Документы
Профессиональный Документы
Культура Документы
De prime à bord, je tiens à remercier mes parents, mes frères et ma sœur pour tout ce
qu’ils ont fait pour moi.
Enfin, je remercie infiniment Mme Ahlame LAHBIBE qui n’a ménagé aucun effort de
m’encourager et me soutenir tout au long du stage.
1
SOMMAIRE
Remerciement.................................................................................................................1
Introduction....................................................................................................................3
Conclusion......................................................................................................................38
Annexes
2
INTRODUCTION
Secundo, une étude de cas portant sur l'analyse des CPC et des bilans de la société
Orthomex durant trois exercices consécutifs (1997, 1998, 1999).
3
CHAPITRE I : DEMARCHE D'ANALYSE FINANCIERE
Les documents comptables présentent une image fidèle de l'entreprise. Ils sont les
documents les plus complets dont disposent les analystes pour juger une entreprise. Mais,
comme toutes les images (même fidèles), les documents comptables ne présentent qu'un
aspect de la réalité. Ils fournissent de très nombreuses images de l'entreprise à destination
d'utilisateurs internes et externes qui n'ont ni le même objectif ni le même regard
(Banquiers, Dirigeants, Associés ou Actionnaires, Expert comptable, Analystes
financiers,…). Les utilisateurs retraitent cette image à l'aide d'informations
complémentaires, l'interprètent, la comparent avec ou avec des normes de référence pour
mieux apprécier la réalité de la situation financière de l'entreprise.
4
financière et sa trésorerie sont-elles équilibrées? Quelles sont ses forces, ses faiblesses et
ses potentialités?.
Dans le développement qui suit, il sera traité le diagnostic financier dans son cadre
théorique. Dans un premier lieu, il y aurait une étude assez exhaustive des soldes
intermédiaires de gestion, des principaux retraitements afférents à l'analyse du CPC et des
ratios d'activité et de rentabilité. Dans un second lieu, on focaliserait l'attention sur le
bilan fonctionnel ainsi que les ratios permettant de se faire une appréciation sur la
structure financière et la solvabilité de l'entreprise, le délai de rotation des stocks, le délai
de paiement des clients et des fournisseurs, etc.
5
I. ANALYSE DU COMPTE DE PRODUITS ET CHARGES (C.P.C.)
I.1. ELABORATION DE L'ETAT DES SOLDES DE GESTION
(Etat des soldes de gestion comptable ou avant retraitements)
Deux concepts fondamentaux seront étudiés à savoir: les soldes intermédiaires de
gestion et la capacité d'autofinancement.
ETAT DES SOLDES DE GESTION (E.S.G.)
I. TABLEAU DE FORMATION DES RESULTATS
Exercice du …. au ….
EXERCICE EX. PREC.
1 Ventes de marchandises (en l'état).......................................................................................
2 - Achats revendus de marchandises.......................................................................................
I = MARGE BRUTE SUR VENTE EN L'ETAT.................................................................
II - PRODUCTION DE L'EXERCICE : (3 + 4 + 5)
3 Ventes de biens et services produits....................................................................................
4 Variation de stocks de produits...........................................................................................
5 Immobilisations produites par l'entreprise pour elle-même ...............................................
III - CONSOMMATION DE L'EXERCICE : (6 + 7)
..............................................................................................................
.............................................................................................................................................
6 Achats consommés de matières et de fournitures................................................................
7 Autres charges externes.......................................................................................................
IV = VALEUR AJOUTEE : (I + II – III)
8 + Subventions d'exploitation...................................................................................................
9 - Impôts et taxes.....................................................................................................................
10 - Charges de personnel
..............................................................................................................
.............................................................................................................................................
V = EXCEDENT BRUT D'EXPLOITATION (EBE)...........................................................
Ou
= INSUFFISANCE BRUT D'EXPLOITATION (IBE)
..............................................................................................................
.............................................................................................................................................
11 + Autres produits d'exploitation..............................................................................................
12 - Autres charges d'exploitation...............................................................................................
13 + Reprises d'exploitation, transferts de charges......................................................................
14 - Dotations d'exploitation.......................................................................................................
VI = RESULTAT D'EXPLOITATION (+ ou -)......................................................................
VII ± RESULTAT FINANCIER................................................................................................
VIII = RESULTAT COURANT (+ ou -)
.................................................................................
.................................................................................
................................................................................................................
IX ± RESULTAT NON COURANT.........................................................................................
- Impôt sur les résultats..........................................................................................................
X = RESULTAT NET DE L'EXERCICE (+ ou -).................................................................
6
II. CAPACITE D'AUTOFINANCEMENT – AUTOFINANCEMENT
II = AUTOFINANCEMENT...................................................................................................
(1) A l'exclusion des dotations relatives aux actifs et passifs et circulants et à la trésorerie.
(2) A l'exclusion des reprises relatives aux actifs et passifs circulants et à la trésorerie.
(3) Y compris reprises sur subventions d'investissement.
I.1.1. Analyse du Tableau de Formation des Résultats (T.F.R.) : Tableau des Soldes
Intermédiaires de Gestion.
• Ces soldes intermédiaires de gestion sont présentés dans le tableau de formation des
résultats (1ère partie de l'Etat des Soldes de Gestion).
7
- d'apprécier la richesse créée ou générée par l'activité de l'entreprise;
- de montrer la répartition de cette richesse créée entre les salariés et les
organismes sociaux, l'Etat et les apporteurs de capitaux (propriétaires, prêteurs) et
l'entreprise elle-même;
- de comprendre la formation des résultats et de suivre dans le temps et dans
l'espace l'évolution de la performance et de la rentabilité de l'activité de l'entreprise.
• L'étude et l'analyse des soldes intermédiaires de gestion doit être effectuée après
retraitements (corrections) et complétée par le calcul et l'interprétation des ratios
d'activité et de rentabilité.
8
au secteur d'activité pour juger les effets de la politique de production,
commerciale et stockage.
VALEUR AJOUTEE La valeur ajoutée mesure le surplus de richesse créé par l'entreprise
dans l'exercice de son activité. C'est la différence entre la Production et
(V.A.)
la consommation de l'exercice. Pour les entreprises dont une partie (ou
la totalité) de l'activité est commerciale, la Marge brute sur vente (en
l'état) s'ajoute à la production de l'exercice.
Valeur ajoutée = Marge brute sur vente (en l'état) + Production de
l'exercice – Consommation de l'exercice.
La valeur ajoutée est un indicateur qui marque le rapprochement entre
la comptabilité privée et la comptabilité nationale (elle permet de relier
l'analyse macro-économique et l'analyse micro-économique). Elle
mesure, en effet, l'apport réel de l'entreprise à l'économie.
L'évolution dans le temps de cet indicateur (Taux de variation de la
valeur ajoutée par rapport à l'exercice précédent en pourcentage) permet
de mesurer la croissance ou la régression de l'entreprise. Le taux de
variation ou de croissance de la V.A. est à rapprocher du taux de
rentabilité financière de l'entreprise.
La V.A. mesure le degré d'intégration des activités de l'entreprise et la
richesse créée. L'intégration du processus de production augmente le
taux de la V.A. et le recours à la sous-traitance le diminue.
Taux de V.A. = V.A. / (Production + Ventes de marchandises).
La V.A.. permet d'analyser le partage ou la répartition des revenus au
sein de l'entreprise entre le personnel et les organismes sociaux
(Charges de personnel), l'Etat (Impôts et taxes + Impôts sur les résultats
– Subventions d'exploitation), les Prêteurs (Charges d'intérêt), les
Associés ou Actionnaires (Dividendes) et l'entreprise elle-même
(Dotations aux amortissements et aux provisions, Bénéfice mis en
réserves).
EXCEDENT BRUT L'excédent brut d'exploitation est un indicateur de rentabilité
D'EXPLOITATION économique. C'est la rémunération du facteur capital. L'E.B.E. est la
(E.B.E.) ressource générée par l'exploitation de l'entreprise indépendamment de
la politique d'investissement et de renouvellement des immobilisations
(dotations aux amortissements), de la politique de financement (charges
financières), de la politique fiscale (impôt sur les résultats) et des
éléments non courants. En ce sens, il est très utile dans les
comparaisons interentreprises.
E.B.E. = Valeur ajoutée + Subventions d'exploitation – Impôts et
taxes – Charges de personnel.
Si le solde est négatif, il s'agira d'une insuffisance brute d'exploitation
(I.B.E.).
L'E.B.E. permet de calculer:
- le taux de rentabilité des capitaux investis ou de rentabilité
économique (E.B.E. / Ressources permanentes ou stables);
- le poids des charges financières ou de l'endettement de l'entreprise
(Charges d'intérêt / E.B.E.);
- la part de richesse qui sert à rémunérer les apporteurs de capitaux et
à renouveler le capital investi (E.B.E. / V.A.);
- le taux de marge brute d'exploitation (E.B.E. / C.A. H.T.).
Notons que l'E.B.E. représente un flux de trésorerie potentiel générée
par l'exploitation. Il sert de base de calcul pour la capacité
d'autofinancement (C.A.F.), pour l'excédent de trésorerie d'exploitation
9
et pour toutes les prévisions de la trésorerie.
10
• La capacité d'autofinancement représentent donc les ressources internes générées par
l'activité de l'entreprise durant un exercice;
*Méthode additive (celle retenu par le plan comptable marocain) qui permet de
calculer la C.A.F. à partir du résultat net de l'exercice;
11
- Charges financières (3)………………………….
+ Produits non courants (1) (2)……………………
- Charges non courants (3) (4)…………………….
- Impôt sur les résultats…………………………...
= CAPACITE D'AUTOFINANCEMENT……..
(1) Sauf les reprises relatives au financement permanent et à l'actif immobilisé
(2) Sauf les produits des cessions d'immobilisations
(3) Sauf les valeurs nettes d'amortissement des immobilisations cédées
(4) Sauf les dotations relatives au financement permanent et à l'actif immobilisé
*L'autofinancement
12
I.3. RATIOS D'ACTIVITE ET DE RENTABILITE
• Un ratio est un rapport entre deux grandeurs (ou postes du Bilan, du CPC,…)
significatives ayant pour but de donner des informations utiles à l'analyse financière. Les
postes du numérateur et du dénominateur de chaque ratio doivent être homogènes. Pour
permettre de porter un jugement, les ratios ne doivent pas être étudiés individuellement.
L'analyse des ratios d'une entreprise doit tenir compte de sa forme juridique, de son
organisation, de sa taille, de son activité, de ses ressources matérielles et humaines et de
son environnement. Les ratios d'une entreprise doivent être analysés dans le temps
(évolution durant trois exercices consécutifs) et dans l'espace (comparaison avec des
ratios d'autres entreprises de secteur d'activité identique) et par référence à des ratios
"standards". On distingue les ratios de structure, les ratios de liquidité et de
solvabilité, les ratios d'activité, les ratios de rentabilité et les ratios boursiers.
• L'étude des ratios d'activité et de rentabilité complète celle des soldes de gestion. Ces
ratios permettent de suivre et de mesurer l'évolution de l'activité, de la productivité, de la
rentabilité et des performances réalisées par une entreprise.
Ventes de marchandises
Effectif
Rotation de l'actif CA
Actif total
14
vente Ventes de marchandises H.T.
CA H.T.
CA H.T.
15
*Taux de rentabilité économique > Taux d'intérêt des emprunts → Augmentation
du taux de rentabilité financière.
L'accroissement de l'endettement améliore le rentabilité financière de l'entreprise. L'effet
de levier financier joue dans un sens favorable.
• Le bilan comptable est l'outil de base de l'analyse financière. Une lecture simple du
bilan permet de mesurer le risque financier que prend la fournisseur de fonds (associés ou
actionnaires, banquiers, fournisseurs d'exploitation,…). Une lecture approfondie du bilan
permettra d'apprécier la structure et l'équilibre financiers, l'endettement et la rentabilité
financière de l'entreprise, et ce, en se basant sur d'autres ressources d'information
notamment l'ETIC.
16
• L'analyse du bilan se révèle complexe et riche de renseignements. Pour mener à son
diagnostic financier, l'analyste qu'il soit externe (banquier, fournisseur, associé ou
actionnaire, client,…) ou interne (chef de l'entreprise, expert comptable, directeur
financier) se procura généralement des bilans successifs de plusieurs exercices fin de
dégager un tendance. La plupart des analystes travaillent sur des bilans après répartition.
Cependant, le Plan comptable adopte une approche sur des bilans avant répartition.
• L'étude du bilan peut se faire selon une approche fonctionnelle (optique de l'analyste
interne: Expert comptable) ou selon une approche patrimoniale (optique de l'analyste
externe: Banquier). L'expert comptable cherche à appréhender le fonctionnement de
l'entreprise. Il travaillent généralement à partir du système d'informations comptable régi
par le Plan comptable. Le banquier à travers une approche différente (non comptable)
cherche à apprécier la rentabilité, la structure financière et la solvabilité de l'entreprise.
Actif Passif
*Trésorerie Nette
Trésorerie Nette = Trésorerie (Actif) – Trésorerie (Passif)
Ou
Trésorerie Nette = Fonds de Roulement Fonctionnel – Besoin de Financement Global.
II.3. BILAN FONCTIONNEL (APPROCHE ECONOMIQUE): Bilan comptable
fonctionnel du P.C.M. près retraitements
Bilan fonctionnel après retraitements en grandes masses:
18
Actif circulant (H. Tré.) d'exploitation Passif circulant (H. Tré.) d'exploitation
Actif circulant (H. Tré.) hors exploitation Passif circulant (H. Tré.) hors exploitation
Trésorerie-Actif Trésorerie-Passif
N.B.:
- Il est possible dans cette présentation du bilan fonctionnel en grandes masses de
retenir l'actif immobilisé en brut et d'ajouter les amortissements et les provisions sur
l'actif immobilisé dans le financement permanent (Ressources propres). Cette
présentation est conforme aux principes du Plan comptable marocain (P.C.M.) retenus
pour le calcul de la capacité d'autofinancement (C.A.F.);
19
ACTIF CIRCULANT (hors trésorerie)
. Stocks X
...............................................................................
X
. Personnel X
............................................................................... X X
X
. Comptes d'associés
............................................................................... X X
............................................................................... X
................................................................................
. Etat.......................................................................
. Autres débiteurs X
............................................................................... X
...............................................................................
............................................................................... X
................................................................................
X
. Comptes de régularisation-actif
............................................................................... X X
...............................................................................
............................................................................... X
................................................................................ X
. Titres et valeurs de placement X X
...............................................................................
X X
PASSIF CIRCULANT (hors trésorerie)
. Fournisseurs et comptes rattachés
...............................................................................
. Personnel..............................................................
. Organismes sociaux..............................................
. Etat.......................................................................
. Comptes d'associés...............................................
. Autres créanciers..................................................
. Comptes de régularisation-passif.........................
. Autres provisions pour risques et charges............
20
Les retraitements des éléments hors bilan : le crédit-bail
Eléments hors Retraitements à effectuer
bilan
Crédit-bail • Assimilation de la valeur nette comptable de l'immobilisation
financée par le crédit-bail à un emplois stable (Actif
immobilisé);
• Assimilation de l'équivalent de la valeur nette de
l'immobilisation financée par crédit-bail à une ressource stable
(Financement permanent). Il s'agit d'un emprunt fictif
(initialement égale à la valeur d'origine, amorti sur la durée du
contrat du crédit-bail) à retenir net dans les dettes de
financement.
N.B.: Le crédit-bail doit être retraité également dans le Compte de produits et charges
(C.P.C.) et dans l'Etat des soldes de gestion (E.S.G.).
22
RELATIONS EN F.R.F., B.F.G. ET T.N. (Situations d'équilibre financier)
ENTREPRISES A BESOINS DE FINANCEMENT
Les BFG constatés sont entièrement financés par des
BFG +
FRF + ressources permanentes (FRF +) dot l'importance permet de
TN +
dégager des disponibilités dont il convient de rechercher si
elles ne recouvrent pas un sous-emploi de capitaux.
Les BFG sont financés, partie par des ressources
FRF + permanente (FRF +), partie par un excédent des crédits
BFG +
bancaires courants (Trésorerie-passif) sur les disponibilités
TN - (Trésorerie-actif).
23
Total Actif
Total Actif
Actif immobilisé
Endettement
CAF
BFG
BFG
Durée moyenne du crédit clients (Clients et cptes rat. – Clts. Créd.) x 360
24
CHAPITRE II : CAS ORTHOMEX SARL
Au cours de mon stage, j'ai eu l'occasion de travailler sur plusieurs dossiers à la fois.
Les tâches qui m'ont été assignées consiste en la passation des écritures comptables, la
déclaration de la TVA et la comptabilité des salaires. Il s'agissait d'une diversité de
dossiers qui m'ont permis de se faire une idée générale sur les rouages et les mécanismes
comptables propres à des entreprises opérant dans différents secteurs d'activité. En fait,
parmi ces dossiers, figure celui de la société Orthomex.
1
Voir annexe I.
25
Bilan de la société ORTHOMEX SARL
ACTIF 31/12/1997 31/12/1998 31/12/1999
ACTIF IMMOBILISE (I)............................................. 5250,00 3500,00 1250,00
Immobilisations en non valeurs....................................... 7000,00 7000,00 7000,00
- Amortissements......................................................... - 1750,00 - 3500,00 - 5250,00
Immobilisations corporelles............................................
Immobilisations financières.............................................
ACTIF CIRCULANT (Hors trésorerie) (II)............... 74641,65 70380,10 12997,40
Stocks............................................................................... 35376,25 28933,70
. Marchandises............................................................... 35376,25 28933,70
Créances de l'actif circulant........................................... 39265,40 41446,40 12997,40
. Clients et comptes rattachés......................................... 26268,00 28449,00
. Divers débiteurs........................................................... 12997,40 12997,40 12997,40
TRESORERIE (III)....................................................... 10990,34 3689,50 32859,22
Trésorerie-Actif................................................................ 10990,34 3689,50 32859,22
. Banque, TG et CCP..................................................... 2792,46 272,46 272,46
. Caisse, régies d'avances et accréditifs......................... 8197,88 3417,04 32859,22
TOTAL GENERAL (I + II + III)................................. 90881,99 77569,60 49356,62
PASSIF 31/12/1997 31/12/1998 31/12/199
9
FINANCEMENT PERMANENT (I)........................... 68199,95 41982,39 31910,36
Capitaux propres............................................................. 68199,95 41982,39 31910,36
. Capital social............................................................... 10000,00 100000,00 100000,00
. Report à nouveau et résultat en instance d'affectation. 6064,25 - 31800,05 - 58017,61
. Résultat net de l'exercice............................................. - 37864,30 - 26217,56 - 10072,03
PASSIF CIRCULANT (Hors trésorerie) (II)............. 22682,04 35587,21 17446,26
Dettes du passif circulant................................................ 22682,04 35587,21 17446,26
. Fournisseurs et comptes rattachés............................... 2436,79
. Comptes d'associés...................................................... 12000,00 21908,00
. Créanciers divers......................................................... 7778,73 12874,81 17446,26
. Comptes de régularisation-passif................................. 466,52 804,40
TRESORERIE (III).......................................................
Trésorerie—passif............................................................
TOTAL GENERAL (I + II + III)................................. 90881,99 77569,60 49356,62
Compte de produits et charges de ORTHOMEX SARL
26
PRODUITS COURANTS
Produits financiers.............................................................
TOTAL I 138333,34 117667,50 23191,67
CHARGES COURANTES
Charges financières............................................................
TOTAL II 176197,64 143868,26 33263,70
RESULTAT COURANT (TOTAL I – TOTAL II)......... - 37864,30 - 26200,00 - 10072,03
PRODUITS NON COURANTS (+)..................................
27
ETAT DES SOLDES DE GESTION (E.S.G.)
I. TABLEAU DE FORMATION DES RESULTATS
28
1 Résulta net de l'exercice......................................................................................................
- 37864,30 - 26217,56 - 12122,03
*Bénéfice (+)
*Perte (-)
2 + Dotations d'exploitation (1).................................................................................................
1750,00 1750,00 1750,00
3 + Dotations financières (1).....................................................................................................
4 + Dotations non courantes (1).................................................................................................
5 - Reprises d'exploitation (2)...................................................................................................
6 - Reprises financières (2).......................................................................................................
7 - Reprises non courantes (2) (3).............................................................................................
8 - Produits des cessions d'immobilisations..............................................................................
9 + Valeur nette d'amortissement des immobilisations cédées..................................................
I = CAPACITE D'AUTOFINANCEMENT..........................................................................
- 36114,30 - 24467,56 - 10372,03
10 - Distribution de bénéfices
................................................................................................
II = AUTOFINANCEMENT...................................................................................................
- 36114,30 - 24467,56 - 10372,03
1: A l'exclusion des dotations relatives aux actifs et passifs et circulants et à la trésorerie.
2: A l'exclusion des reprises relatives aux actifs et passifs circulants et à la trésorerie.
3: Y compris reprises sur subventions d'investissement.
COMMENTAIRE:
29
Dans le présent cas, il s'agit de mener une comparaison dans le temps et plus
particulièrement entre trois exercices consécutifs de la société Orhomex.
Le commentaire ci-après tente d'analyser comparativement solde par solde en
respectant la logique de l'ESG.
• Valeur ajoutée
La valeur ajoutée est pratiquement négative pendant les trois exercices. Cette variation
est négative trouve son origine dans l'importance des autres charges externes.
• Résultat d'exploitation
D'après ce solde, l'entreprise tend vers la réalisation de résultats de moins en moins
défavorables (et ce malgré le maintien de la même dotation des immobilisations en non
valeurs) avec toujours des contre-performances qui s'élèvent respectivement à -37452,03
(1997), -26100,76 (1998) et -12122,03.
30
• Indicateurs de l'activité:
Dénomination du ratio Formule 1997 1998 1999
CA (N) – CA (N – 1)
Taux de croissance du
- 14,93 % - 80,29 %
chiffre d'affaires (C.A.) CA (N - 1)
COMMENTAIRE:
En se référant aux ratios ci-dessus, on relève que la société connaît effectivement des
difficultés au niveau de sa politique commerciale. En fait, le taux de croissance du chiffre
d'affaires ne cesse de baisser. S'il était de –14,93% en 1998, il a beaucoup dégringoler en
1999 puisqu'il s'évaluait à –80,29%. Pour ce qui est de du taux de la valeur ajoutée, son
sort est identique à celui de la croissance du chiffre d'affaires. après une légère
31
augmentation en 1998 de l'ordre de 4%, ce taux regagne la chute avec cette fois-ci une
contre-performance de –25,32%.
Sur le plan de la répartition de la valeur ajoutée, il n'y a rien de spécial à signaler car
ce rationnement devient insignificatif (à cause des variations négatives). Toutefois, il
convient de préciser que les parts de valeur ajoutée exigées par la rémunération du
personnel et l'autofinancement sont importantes.
COMMENTAIRE:
Le délai de rotation des stocks de marchandises a augmenté entre 1998 et 1999 de 75
jours. Cette situation se traduit par la régression des ventes et la prolifération des achats
revendus.
COMMENTAIRE:
La durée moyenne du crédit clients était de 55 jours en 1997, puis a haussé en 1998
(73 jours) pour s'annuler en 1999. Par ailleurs, la durée moyenne du crédit fournisseurs a
32
été de 5 jours en 1997 mais est quasiment nulle sur les exercices. Ce contexte n'est pas
favorable à l'entreprise surtout durant les deux premières années. Le décalage entre crédit
client et crédit fournisseur affecte énormément le cycle d'exploitation de la société.
COMMENTAIRE:
D'une part, la rotation de l'actif est identique pour les exercices 1997 et 1998, soit 1,52
jours, cependant elle a reculé en 1999 pour s'installer à 0,47 jour. Ce recul s'explique par
la régression du chiffre d'affaires ainsi que par la diminution de l'actif circulant,
notamment les stocks et les dettes clients.
D'autre part, la rotation des capitaux propres a légèrement augmenté entre 1997 et
1998 puisqu'elle est passée de 2,03 à 2,8 jours. Cette tendance s'est inversée l'exercice
suivant alors qu'elle est seulement de 0,73 jour. Ce bouleversement s'explique par deux
facteurs principaux: les pertes successivement générées et la régression des ventes.
• Analyse de la rentabilité:
33
commerciale CA H.T.
COMMENTAIRE:
Les différents ratios sont négatifs ce qui incite donc à s'interroger sur la santé
financière de l'entreprise. En effet, pratiquement la totalité des grandeurs d'appréciation
sont négatives.
34
II. RATIOS D'ANALYSE DU BILAN FONCTIONNEL
Dans cette percée seront traités les principaux ratios et grandeurs d'équilibre financier
d'analyse du bilan fonctionnel:
- Grandeurs d'équilibre financier (FRF, BFR, TN);
- Structure de l'actif;
- Liquidité de l'actif;
- Ratios de couverture et fonds de roulement.
COMMENTAIRE:
On se propose ici d'analyser grandeur par grandeur:
Total Actif
35
COMMENTAIRE:
L'entreprise ne dispose pas d'immobilisations vu sa petite taille et son caractère
commercial. L'évolution régressive de l'immobilisation de l'actif est traduite
l'amortissement des immobilisations en non valeur induites à l'occasion de la création de
la société.
• Liquidité de l'actif
COMMENTAIRE:
L'actif circulant et la trésorerie-actif représente plus de 90% de la valeur de l'actif.
cette liquidité s'interprète par la quasi-inexistence des immobilisations, ce qui peut être
défavorable pour la société, s'il veut contracter un crédit, auprès des banquiers qui exigent
notamment des garanties physiques.
36
d'affaires (H.T.)
Chiffre d'affaires H.T.
COMMENTAIRE:
- Le Financement Permanent finance largement l'actif immobilisé. Cette couverture est
passée de 1299,04% (1997) à 1823,44% (1999);
- Au terme des deux premiers exercices, le BFR est couvert par le FRF dans des
portions notablement disparates (121,15% et 51,95%). Tandis que la TN ne couvre
que 21,15% et 10,60%;
CONCLUSION
37
Un stage est une opportunité à saisir en vue de comprendre et vivre la réalité des
entreprises. Ce voyage momentané est censé permettre à l’étudiant de mettre en pratique
toutes les connaissances théoriques acquises.
Un bon rapport ( pour ne pas dire un excellent rapport ) est celui dont les informations
sont riches, la structure est fascinante, le style est direct et simple. Mais pour pouvoir
élaborer un travail de qualité, impérativement, il faut disposer de ressources assez
suffisantes, de la collaboration des membres de la société où le stage est effectué, de la
transparence, et surtout, de considérer un stagiaire comme assistant et non pas un intrus
qui gêne les employés, les perturbe, et leur fait perdre leur temps précieux. Au contraire,
le stagiaire est venu, certes, pour apprendre et se frotter à la vie professionnelle, mais
aussi pour donner, aider et faciliter le travail des autres, et pourquoi pas, si certaines
conditions sont réunies, innover, créer, étudier, analyser, proposer, etc.
38