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Réalisé par :
Encadré par :
TOUMI Sanae
Mr M. LEKHAL
KHEIR Fatima zahrae
JELTI Ghizlane
SAHEL Chaima
HRICH Meryam
PLAN :
Modification
Chapitre 1 : Différentes définitions et approches de la
PME
Section 1 : Définition de la PME au Maroc
Il n'est pas facile de définir la PME qui se rapporte à la fois à une notion
économique et à une notion de structure, et d'organisation. Sur le plan
économique, la petite entreprise marocaine se caractérise par son
incapacité à exercer une influence significative sur son marché. Sur le plan
de la structure, elle est marquée par la prépondérance de la personnalité
de l'entrepreneur
Plusieurs définitions de la PME ont été proposées, mais toute tentative
d'une définition universelle fut abandonnée au profit de définitions
élaborées en fonction des données propres à chaque pays.
On distingue traditionnellement deux types de critères d'identification.
D'une part, les critères quantitatifs, ils sont nombreux et portent sur les
différents éléments constitutifs de l'activité de l'entreprise. Il s'agit de
l'effectif, du chiffre d'affaires, de la valeur ajoutée, du capital social, de
l'implantation et du marché. D'autre part, des critères qualitatifs qui sont
utilisés non seulement pour compléter les premiers, mais aussi pour
donner une idée précise de la PME, puisqu'ils renseignent sur sa structure
interne, son organisation et ses méthodes de gestion.
Au Maroc, il n'existe pas de définition légale de la PME mais plusieurs
définitions. Dans les années 1983, le code des investissements industriels
limitait l'octroi des avantages fiscaux aux seules PMI, définies comme «
toute entreprise dont le programme d'investissement comporte des
équipements de production pour une valeur minimale de 100.000 DH et
maximale de 5 millions de DH et dont le coût d'investissement par emploi
stable est inférieur à 70.000 DH ». Il faut souligner que cette définition ne
tient pas compte du nombre des emplois créés puisqu'elle insiste sur le
coût par emploi.
Au cours de la même période, la Banque Mondiale, qui octroyait des
crédits au Maroc pour la promotion de la PMI (petite et moyenne industrie),
avait aussi retenu comme critère 5 millions de dirhams d'actif net. Depuis
1988, la Banque Mondiale avait porté ce montant à 8 millions de dirhams,
actualisables tous les six mois.
Le Ministère de l'industrie, du commerce et de l'artisanat, dans le cadre de
ses enquêtes annuelles sur les entreprises, définit la PMI comme celle qui
emploie moins de 200 salariés.
La Charte de l'investissement, entrée en vigueur en 1995, ne précisait pas
non plus la notion de PME. Elle prévoyait des incitations à caractère fiscal
au profit de toutes les entreprises indépendamment de leur taille.
Section 2 : La nouvelle charte de la PME
I
La PME doit être différenciée dans son traitement par rapport à la grande
entreprise et un soutien spécifique, mieux adapté à ses besoins doit lui
être apporté. En raison de la fragilité de ses structures et la faiblesse de
ses moyens, la PME demeure en effet plus exposée aux contraintes de son
environnement général dont elle subit, plus que la grande entreprise, les
aléas et les incertitudes. Cela se traduit par un taux d'échec élevé pour les
nouvelles entreprises et par un niveau de compétitivité et des
performances insuffisants*pour*les*PME.existantes.
Le succès de cette politique ainsi que son efficacité exigent qu'elle soit
élaborée, mise en oeuvre et coordonnée en relation avec toutes les parties
concernées, sur la base des principes de la concertation,
de.la.participation.et.de.la.transparence.
Pour leur part, les PME sont tenues, pour être en mesure de participer à
cette action commune, de s'organiser dans des structures représentatives
dynamiques. Elles doivent fournir un effort important en matière de
création d'emplois, de modernisation et de compétitivité, par la formation,
l'amélioration de l'encadrement et le développement des ressources
humaines, par la promotion de la qualité, la recherche développement,
l'utilisation de technologies modernes, la préservation de l'environnement,
ainsi que par une gestion saine et transparente, conformément aux règles
morales*régissant.une.entreprise.citoyenne.
de*quatre*représentants*de*l'Etat;
- Prépondérance de l'entrepreneur
- Faiblesse de l'encadrement
- Faiblesses de pratique du management
- Faiblesse technologique
- Absence d'innovation
- Manque d'information claire et fiable
- Une grande souplesse structurelle
Analyse du contexte
Le financement du bas de bilan des entreprises, prend la forme de crédit
auprès des
banques et des sociétés de financement. Le marché de financement
marocain a tendance à
prendre une forme presque oligopole avec une offre concentrée par un
nombre limité
d’acteurs (les grandes banques) et une demande composée de grandes
entreprises et une
large population de PME et TPE.
Les PME et TPE marocaines privilégient les voies de financement bancaires
car elles ne
peuvent pas recourir aux marchés des capitaux aussi facilement que les
grandes
entreprises. Selon un rapport des Nations Unies élaboré en 2010, le total
des crédits
accordés par les banques au secteur privé s’élève à 468 milliards, dont
environ 300 milliards
(soit les deux-tiers) destinés aux entreprises. Selon la Direction de la
Supervision Bancaire
de Bank Al-Maghrib, la quotte part des PME dans ces crédits est située à
seulement 18% en
2008, soit un montant global de 54 milliards de dirhams, le reste étant
alloué aux grandes
entreprises.
Eléments explicatifs
Du point de vue des banques, les PME ont des difficultés à trouver un
financement adéquat
mais ces difficultés ne sont pas directement liées à la réticence ni une
frilosité de la part des
fournisseurs de crédits. Les difficultés d’accès aux financements
rencontrées sont
principalement dues, à la fragilité même des PME et au déséquilibre du
couple Risque/
Rentabilité.
De plus, les PME marocaines se caractérisent généralement par une
faiblesse des fonds
propres et une sous capitalisation qui est généralement due à un manque
de
réinvestissement dans l’entreprise. De plus, il serait possible que le
manque d’enthousiasme
des banques envers le financement des PME soit lié à l’organisation et au
style de
management de l’entreprise, le manque de transparence dans les états
financiers et aux
défaillances au niveau du capital humain.
Caisse Centrale de Garantie
Chiffres Clés :
A titre d'exemple, la ligne PME/PMI française n'a été engagée qu'à hauteur
de 53 %, la ligne espagnole qu'à 37 % et la ligne italienne qu'à 26%. Cette
faible part est imputable à la méconnaissance de ces lignes de
financement par la majorité des PME marocaines, d'une part, et à
l'inéligibilité des PME aux critères de financement.
Le capital-risque constitue un moyen de financement alternatif pour les
PME. Toutefois, il n'a contribué qu'au financement de 85 entreprises à fin
2004 pour un montant de décaissements de 31 millions d'euros, soit
38,3% du montant total de la ligne capital-risque gérée par la Banque
européenne d'investissement (BEI). Le capital-risque reste inadapté aux
besoins de la PME du fait de la rigidité des critères d'éligibilité des sociétés
de capital-risque du manque d'encadrement technique.
IMITIAZ
MOUSSANADA
Le programme Moussanada est un programme d’accompagnement des
entreprises dans
leur démarche de modernisation et d'amélioration de leur compétitivité. Il
vise à
accompagner 500 entreprises par an à améliorer leurs systèmes
d’information sur les
cadences de production et de commercialisation et peut, par ailleurs,
couvrir des domaines
variés, tels que la qualité, la logistique et le marketing. La contribution
financière du
programme MOUSSANADA est de 60% du coût total de la prestation,
plafonnée à 1 Million
de DH par entreprise ; l’apport de l’entreprise étant de 40%.
Autres produits
Source : Ministère de l’économie et des finances
Ce dispositif a été enrichi par les produits destinés aux entreprises et aux
jeunes
entrepreneurs21 :
La PME Marocaine
Levier de développement économique et d’innovation Saad Hamoumi –
Président de la commission PME
Une des premières constatations que l’on pourrait relever lors de l’analyse
des PME marocaines, est l’ambigüité autour de leur définition. La charte
PME élaborée en 2002, retient deux familles de critères déterminant de la
PME, le premier est le nombre d’employés permanents (moins de 200) et
le deuxième est le chiffre d’affaires ou total bilan.
Les PME marocaines (CA entre 3 et 75 millions dhs) sont présentes dans
presque tous les secteurs économiques. Les graphiques suivants montrent
la répartition de 120 PME selon leur secteur d’activité, on remarque, donc,
une prédominance dans le secteur manufacturier et commercial.
8% Manufacturier
14% Commerce
37%
BTP
Divers
41%
440
420
400
380 2008
2009
360
340
320
Manufacturière BTP Commerce Divers
Graphes réalisés par nos soins selon les statistiques de : INFORISK, EULER
HERMES
1 Selon l’ANPME
et de l'industrie 2
Matériaux de construction et travaux 8501 4859 213 13573
publics
Services domestiques 22 11 1 34
Transports et communications 4463 1578 68 6109
Sous total 1 57819 19193 590 77602
Bois et ameublements divers 442 267 11 720
Cuir et chaussures 236 292 18 546
Extraction et préparation de minéraux et 235 282 7 524
minerais divers
Industrie alimentaire. boissons .tabacs 2105 1573 82 3760
Industrie chimique. parachimique et 400 516 30 946
pharmaceutique
Papier et carton. imprimerie. presse et 897 536 14 1447
édition
Pêche 37 97 17 151
Pétrole et carburant, combustibles et 20 28 2 50
minéraux solides
Textiles et confections 1361 1528 299 3188
Transformation de métaux 3685 1438 63 5186
Sous total 2 9418 6557 543 16518
TOTAL 67237 25750 1133 94120
Le crédit bancaire :
Les PME et TPE marocaines privilégient les voies de financement bancaires
car elles ne peuvent pas recourir aux marchés des capitaux aussi
facilement que les grandes entreprises. Selon un rapport des Nations
Unies élaboré en 2010, le total des crédits accordés par les banques au
secteur privé s’élève à 468 milliards, dont environ 300 milliards (soit les
deux-tiers) destinés aux entreprises. Selon la Direction de la Supervision
Bancaire de Bank Al-Maghrib, la quotte part des PME dans ces crédits est
située à seulement 18% en 2008, soit un montant global de 54 milliards
de dirhams, le reste étant alloué aux grandes entreprises. Le graphique
suivant représente la moyenne des dettes financières (bancaires) par
secteur d’activité en milliards de DH :
3000
2500
2000
1500 2008
2009
1000
500
0
Manufacturière BTP Commerce Divers
Marchés financiers :
Marché des actions : Hormis les seuils qui sont problématiques et très
élevés pour une grande population d’entreprises marocaines, les PME ne
sont pas en mesure de respecter les implications de l’introduction en
bourse en termes de communication financières et de bonne gouvernance.
IMITIAZ
Une des mesures prises par le pacte national de l’émergence industrielle
(PNEI) est le programme Imtiaz. Ce dernier a comme objectif d’aider les
PME à renforcer leurs actifs corporels et incorporels. Il prévoit
d’accompagner 50 entreprises à fort potentiel chaque année sur la période
2009-2015 en leur attribuant une prime à l’investissement matériel et
immatériel qui couvre 20% du montant total de l’investissement et peut
atteindre la somme de 5 millions de dirhams.
MOUSSANADA
Autres produits
Ce dispositif a été enrichi par les produits destinés aux entreprises et aux
jeunes entrepreneurs21 :
Le premier est lié à la prudence des banques à financer les PME dans un
contexte de manque de liquidité et de concurrence élevés pour les crédits
surtout s’il s’agit de financer les PME lors de la phase de création ou
d’expansion.
2 Selon l’enquête menée par le cabinet Euler- Hermes sur la défaillantes au Maroc en 2013
aujourd’hui avancée pour le cas du Maroc, à savoir «l’ouverture de
nouvelles options de financement pour les entreprises». Cette piste n’est
pas nouvelle, au vu des différents efforts déployés ces dernières années
pour pallier au manque de financement des PME nationales.
8000
7000
6000
5000
4000
Nombre de défaillance
3000
2000
1000
0
2009 2010 2011 2012 2013 2014
Il ne faut pas oublier non plus les dysfonctionnements juridiques qui n’ont
cessé d’être soulignés par le patronat. Nous entendons par là la loi sur les
délais des paiements qui reste à ce jour au cœur des débats et des
travaux de la commission PME de la CGEM.
Régimes spéciaux
« Prime » fiscale
Sources :
Mme Karim Khaddouj « Les PME marocaines en difficultés : essai
d’analyse » Colloque International « ENTREPRISES EN DIFFICULTÉ ET
CHANGEMENT ORGANISATIONNEL : état de l'art et perspectives
concernant les PME » 30 et 31 octobre 2014, Marrakech.
http://www.cdvm.gov.ma/sites/default/files/Etude_PMEMaroc_2011_05_1
2.pdf
Mohamed Kabbaj., directeur du cabinet Maroc Expertise Vice-Président
de la Commission Juridique, Fiscale et Sociale de la CFCIM