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SUITE DU CHAPITRE I

II.3. Energie biomasse


Elle est issue d’une matière organique qui produit du gaz, qui peut être utilisée pour produire
de l’électricité ou de la chaleur. Les centrales à biomasse fonctionne grâce aux déchets
forestier, agricole ou encore ordures ménagère.
Il existe trois familles pour la biomasse :
a) Biomasse lignine : Comprenant principalement le bois et les résidus verts. Leurs
utilisation est faite à partir d’une combustion ou conversion thermochimique.
b) Biomasse à glucide : Utilisant la canne à sucre, les céréales et les betteraves sucrières.
Elle utilise la dégradation naturelle et biologique de la matière organique en l’absence
d’O2 ou encore par distillation.
c) Biomasse oléagineuse : Ses composants sont le colza ainsi que le palmier à huile. Ces
carburants sont récoltés suite à de nouvelles transformations chimiques.

II.4. Energie géothermique


La géothermie, du Grec géo (terre) et thermos (chaleur) est un mot qui désigne à la fois la
science qui étudie les phénomènes thermiques internes de globe terrestre, et la technologie qui
vise à l’exploiter. Par extension, la géothermie désigne aussi parfois l’énergie géothermique
issue de l’énergie de la terre qui est convertie en chaleur. Pour capter ce genre d’énergie, on
fait circuler un fluide dans les profondeurs de la terre. Ce fluide peut être celui d’une nappe
d’eau chaude captive naturelle, ou de l’eau injectée sous pression pour facturer une roche
chaude et imperméable. Dans les deux cas, le fluide se réchauffe et remonte charger les
calories (énergie thermique). Ces calories sont utilisées directement ou converties
partiellement en électricité.
L’énergie géothermique est localement exploitée pour chauffer ou disposer d’eau chaude
depuis des millénaires, par exemple : en Chine, Rome antique et dans le bassin méditerranéen.
II.5. Energie éolienne
L’énergie éolienne est une des formes d'énergie renouvelable, elle est directement tirée du
vent au moyen d’un dispositif aérogénérateur comme une éolienne ou un moulin à vent.
L’électricité produite par l’éolienne peut soit être instantanément consommée, soit stockée
dans des accumulateurs ou injectée sur le réseau de distribution public.
L’énergie éolienne est utilisée sous trois manières :
Conservation de l’énergie mécanique : Le vent est utilisé pour faire avancer un véhicule
(navire à voile ou char à voile), ou pour faire tourner la meule d’un moulin ;
Transformation en force motrice : Pompage de liquide ou compression de fluides ;
Production d’énergie électrique : L’éolienne est alors couplée à un réseau électrique ou bien
fonctionne au sein d’un système «autonome» avec un générateur d’appoint (par exemple : un
groupe électrogène) et/ou un parc de batterie ou un autre dispositif de stockage d’énergie.

III Les avantages et les inconvénients des différentes énergies renouvelables


Outre l’enjeu environnemental, le développement des énergies renouvelables répond aussi à
un besoin de diversification des différentes sources d’énergie. Même si les énergies
renouvelables sont théoriquement inépuisables, leurs potentiels varient en fonction des
facteurs climatiques, de la localisation géographique et des possibilités de stockage. Voici les
avantages et les inconvénients des différentes énergies renouvelables.

III.1 L’énergie hydraulique


Avantages : C’est une énergie disponible tant que les cours d’eau ne sont pas à sec. De plus,
elle fournit de fortes puissances et elle peut être stockée dans les retenues d’eau. Elle a
également un fort potentiel car seule 20% des sites font l’objet d’une exploitation dans le
monde.
Inconvénients : Son exploitation a des impacts écologiques dans le sens où les barrages
menacent d’extinction des espèces terrestres et aquatiques, mais ils portent aussi atteintes à la
biodiversité. Par ailleurs, les plus gros barrages exigent parfois un déplacement de population
et il y a toujours des risques de rupture de barrage qui peuvent engendrer des dégâts matériels
et humains considérables.

III.2 L’énergie solaire


Le solaire est une source d’énergie relativement chère et qui, de ce fait, reste encore peu
développée, bien qu’elle commence à prendre son essor avec l’augmentation croissante des
prix des énergies fossiles. Bien qu’elle ne puisse pas à elle seule remplacer les énergies
fossiles, elle a l’avantage de permettre la réalisation d’importantes économies d’énergie, mais
c’est aussi une énergie propre qui ne produit pas de déchets toxiques et qui ne dégage pas de
gaz à effet de serre. Par ailleurs, les technologies de l’énergie solaire domestique tendent à se
répandre et sont particulièrement efficaces et prouvées. L’énergie solaire a néanmoins certains
inconvénients car investir dans cette énergie propre est encore très coûteuse. Ainsi, il est
souvent indispensable d’obtenir des subventions de l’état, des associations ou des banques
pour pouvoir se lancer dans un projet d’exploitation de l’énergie solaire.

III.2.1 L’énergie solaire thermique

Avantages : L’énergie solaire thermique produit un rendement élevé et après retour sur
investissement, elle permet d’avoir de l’eau chaude gratuitement. Elle permet également de
produire 50% de l’énergie de chauffage utile à une habitation.

Inconvénients : Non seulement c’est une énergie très coûteuse mais le retour sur
investissement est plutôt long (environ 10 ans) et la durée de vie des panneaux est limitée (20
à 25 ans).

III.2.2 L’énergie solaire photovoltaïque


Avantages : Elle est idéale pour les sites isolés ou les sites qui ne sont pas reliés à un réseau
électrique important.
Inconvénients : Non seulement le rendement est assez faible mais la quantité d’énergie
produite par les panneaux photovoltaïques dépend du climat et de la situation géographique.

III.3 La biomasse
Avantages : c’est une énergie qui émet peu de gaz à effet de serre et qui peut être stockée.
Concernant particulièrement le bois-énergie, il y a une large disponibilité de la ressource et le
prix du bois de chauffage ne suit pas le cours du pétrole.
Inconvénients : Elle ne peut avoir qu’un apport limité car le recours intensif à la biomasse
entrainerait des impacts négatifs sur l’environnement tels que des phénomènes de
déforestations (en cas d’exploitation intensive du bois-énergie), d’érosions des sols, de
pollution des sols et des eaux (en cas de production intensive de biocarburant).

III.4 L’énergie géothermique


Avantages : C’est une énergie qui ne produit aucun déchet et sa ressource reste inépuisable
tant que la qualité d’énergie géothermique captée est inférieure à la chaleur qui provient du
centre de la Terre.
Inconvénients : La surexploitation d’un gisement entraîne une chute de température du sous-
sol, ce qui fait que la qualité du gisement baisse progressivement jusqu’à ce qu’elle s’épuise
complètement. En outre, il peut y avoir une concurrence entre l’eau qui est pompée pour sa
chaleur et l’eau qui est pompée pour elle-même.
III.5 L’énergie éolienne
Avantages : C’est une énergie totalement propre et renouvelable et son exploitation
n’engendre ni déchet, ni rejet. De plus, les petites installations permettent d’électrifier les sites
isolés, et les sites où sont implantées des éoliennes restent toujours exploitables.
Inconvénients : Le rendement dépend totalement du vent et le vent ne souffle pas toujours
quand on en a besoin. Par ailleurs, les éoliennes sont inesthétiques pour le paysage et elles
demandent un certain entretien (nettoyage des pales, graissage…) pour ne pas perdre de leurs
qualités car ce sont des systèmes mécaniques mobiles.

IV. Sources d’énergie non renouvelable :


Les énergies sont dites non renouvelables dans la mesure où elles sont incapables de se
reproduire. Elles sont disponibles en quantité limitée.

IV.1. Energie nucléaire


Elle est considérée comme étant une énergie propre puisqu’elle ne libère pas de gaz à effets
de serre.
La fission des atomes d’uranium dégage de la chaleur qui produit de la vapeur. Celle-ci est
utilisée pour entraîner une turbine reliée à un alternateur qui produit de l’électricité.
L’Uranium est obtenu à partir de minerai, disponible en quantité finie, transformé pour
exploitable.
Avantages d’énergie nucléaire :
- l'énergie nucléaire ne rejette pas de CO2 mais seulement de la vapeur d'eau, elle permet
donc de lutter contre le réchauffement climatique et réduit l’effet de serre.
- Le nucléaire permet également d’économiser les ressources naturelles de la planète tel que
le pétrole, le gaz, le charbon.
- L'énergie nucléaire est quasi inépuisable : Certains parlent même d'énergie quasi
renouvelable car les ressources en uranium ne sont pas près d'être épuisées et que le
combustible d'une centrale est la plupart du temps recyclé pour être réutilisé dans des
centrales plus spécifiques.
- L'énergie nucléaire ne produit presque pas de radiations : L'utilisation du nucléaire au point
de vue civil n'entraîne pas d'augmentation sensible de la radioactivité environnante. Comme le
graphique (voir ci-contre) l'indique, la radioactivité émise par l'utilisation de l'énergie
nucléaire ne représente que 0,1% du taux de radiation totale. Ce qui ne représente rien par
rapport au 87% venant des sources naturelles.

Inconvénients d’énergie nucléaire :


Les déchets radioactifs posent de très gros problèmes : ils sont maintenus en surface et
menacent les générations futures car leur radioactivité diminue de façon très lente. Les
déchets radioactifs peuvent être répartis en deux catégories :
La première catégorie est constituée par les déchets qui sont à la fois les plus volumineux et
les moins radioactifs, pour lesquels existent déjà des centres de stockages
La seconde catégorie est constituée principalement des déchets les plus radioactifs qui, en
raison du risque qu’ils présentent, font l’objet de recherches quant à leur gestion. Entrent
également dans cette catégorie certains déchets de faible activité, pour lesquels des solutions
ne sont pas encore mises en œuvre.
IV.2. Energies fossiles
La chaleur nécessaire pour produire la vapeur est obtenue par combustion de produits fossiles
tels que le pétrole, le gaz ou le charbon. On appelle des produits fossiles des combustibles en
quantité finie disponibles dans le sous-sol, qui résultent de la décomposition de matières
organiques il y a des millions d’années.
Avantages et inconvénients des énergies fossiles
Les énergies fossiles ont divers avantages et inconvénients variant selon leur nature.
Le charbon à l’avantage d’être assez bien réparti au niveau de la planète et est aussi
disponible en très grande quantité. Il compte parmi ces principaux inconvénients d’être très
couteux au niveau de son exploitation et d’être très polluante sur le plan écologique.
Le pétrole à l’instar du charbon parmi ses principaux avantages d’être disponible sur presque
tous les points du globe, son rendement énergétique est très important, il permet de produire
un nombre incalculable de produits dérivés (plastique, engrais, gaz méthane et propane,
essence etc.) dont l’humanité aurait du mal à se passer. Parmi ces inconvénients on peut citer
le fait qu’il soit très polluant aussi bien à l’exploitation qu’à l’utilisation, que son prix soit
voué à atteindre des sommets de plus en plus vertigineux, et qu’il soit à la source de
nombreux conflits à travers le monde.
Le gaz naturel a quant à lui comme avantages principaux d’être très facilement exploitable,
d’être disponible en grande quantité à travers le monde, de ne nécessiter aucune
transformation pour être utilisé, et d’être peu polluant par rapport aux autres sources
d’énergies fossiles. Parmi ses inconvénients on peut citer sa dangerosité (les explosions sont
fréquentes aussi bien au niveau industriel que domestique).

CHAPITRE II : Stockage de l’énergie


II.1 Introduction :
L’énergie est une base essentielle pour le développement social et économique. Les états
doivent garantir aux populations de leur pays une fourniture d’énergie en quantité suffisante
tout en assurant la durabilité de cet approvisionnement, c'est-à-dire avec des coûts minimum
et des effets réduits sur l’environnement.
Nous avons évoqué plus haut le problème du stockage de l'électricité et mentionné que celui-
ci se posait lorsque l'électricité était produite à partir des énergies solaire et éolienne
essentiellement, énergies irrégulières peu ou pas prévisibles…
L'électricité en effet ne peut être stockée sous forme électrique qu'en très petites quantités
(condensateurs). Il faut la transformer en une autre énergie qui pourra la restituer sans trop de
pertes.

II.2 Les différentes technologies de stockage de l’énergie


Les solutions de stockage d’énergie se divisent en cinq catégories :
 Stockage de combustible,
 Stockage électrochimique (piles, batteries, vecteur hydrogène),
 Stockage de calories,
 Stockage mécanique,
 Stockage sous forme d’énergie potentielle de pesanteur.

1) Stockage de combustible
La combustion restant le processus énergétique le plus courant et c’est une forme de stockage
la plus développée. Tous les états disposent de stocks stratégiques de pétrole et/ou charbon,
mais même e, excluant ces éléments fossiles, il faut rappeler l’importance pratique du bois-
énergie, dont on fait stocks pour l’hiver, et le développement des agrocarburants.

2) Stockage électrochimique
Les systèmes électrochimiques permettent des applications dans différents domaines de la vie
économique. Suivant l’application considérée, les accumulateurs, la pile à combustible et les
super condensateurs sont plus ou moins bien adaptés et le choix, ainsi que leur association
doivent être effectués en fonction des objectifs qui doivent être privilégiés pour chacune de
ces applications.
En tout état de cause, les systèmes électrochimiques présentent la propriété remarquable de
pouvoir transformer de l’énergie chimique en énergie électrique et réciproquement et ce, dans
des conditions, voisines de la réversibilité thermodynamique, sans émission de polluant, sans
nuisances sonores et très peu de conditions de maintenance. Leur coût, relativement élevé,
limite encore leur utilisation à des applications particulières.

3) Stockage de calories
Au-delà de l’usage du cumulus, des habitations de grande inertie thermique (murs épais,
bonne isolation) permettent de lisser et diminuer les besoins de chauffage et de
rafraîchissement, permettant des économies directes.
Les matériaux à changement de phase (MCP) peuvent aussi dans les bâtiments accumuler de
l’énergie solaire thermique de chauffe-eau solaires individuels (CESI). Les MCP permettent
de laisser la production d’énergie (gratuite) fournie par le soleil et d’augmenter la capacité de
stockage grâce à leur grande densité énergétique volumique.
A l’échelle industrielle, on peut stocker la chaleur solaire dans des réservoirs, comme
intermédiaire avant la production d’électricité, pour lisser l’apport solaire; ce type d’usage est
marginal en volume mais c’est une voie intéressante dans le cadre d’une production électrique
par une centrale thermodynamique.

4) Stockage mécanique
a) Stockage de pompage :
Les stations de pompage sont des technologies de stockage par gravitation. Elles sont
composées de deux retenues d’eau à des hauteurs différentes reliées par un système de
canalisations. Elles sont équipées d’un système de pompage permettant de transférer l’eau du
bassin inférieur vers le bassin supérieur en heures creuses. En heures pleines, la station
fonctionne comme une centrale hydroélectrique classique.

b) Stockage d’énergie par air comprimé :


Les installations de stockage d’énergie par air comprimé (Compressed Air Energy Storage -
CAES) de grande puissance consistent, en utilisant l’électricité disponible à bas coût en
période de faible consommation, à stocker de l’air dans des cavités souterraines (ancienne
mine de sel ou caverne de stockage de gaz naturel) grâce à un compresseur. Au moment de la
pointe de consommation, cet air comprimé est libéré pour faire tourner des turbines qui
produisent ainsi de l’électricité.
c) Stockage inertiel :
Longtemps utilisé pour la régulation des machines à vapeur, le principe du volant d’inertie
permet aujourd’hui de stocker temporairement l’énergie sous forme de rotation mécanique.
Un volant d’inertie est constitué d’une masse (anneau ou tube) en fibre de carbone entraînée
par un moteur électrique.

L’apport d’énergie électrique permet de faire tourner la masse à des vitesses très élevées
(entre 8 000 et 16 000 tour/min) en quelques minutes. Une fois lancée, la masse continue à
tourner, même si plus aucun courant ne l’alimente. L’électricité est donc stockée dans le
volant d’inertie sous forme d’énergie cinétique. Elle pourra être restituée en utilisant un
moteur comme génératrice électrique, entraînant la baisse progressive de la vitesse de rotation
du volant d’inertie.

5) Stockage sous forme d’énergie potentielle de pesanteur


La remontée d'eau dans des barrages ou autres récipients surélevés quand il y a surproduction
d'électricité permet de stocker l'énergie sous forme d'énergie potentielle de pesanteur. Cette
technique, déjà très utilisée pour la régulation et l'équilibrage des réseaux électriques, est mise
en œuvre au moyen de systèmes de pompage-turbinage. Son utilisation est envisagée par
certains experts pour compenser l'irrégularité de la production des énergies éolienne et solaire.

CHAPITRE III : Consommation, réserves et évolutions des ressources


d’énergie
III.1 Consommations des ressources d’énergie
Depuis la révolution industrielle, la consommation d'énergie n'a cessé d'augmenter. Elle a
progressé de 122 % en quarante ans, de 1973 à 2013. En 2009, à la suite de la crise de 2008,
elle n'avait augmenté que de 1 %.
Les réserves mondiales prouvées d'énergies non renouvelables (fossiles et uranium)
pouvaient être estimées en 2015 à 946 milliards de tonne d'équivalent pétrole (tep),
soit 80 ans de production au rythme actuel. Cette durée est très variable selon le type
d'énergie : 51 ans pour le pétrole, 53 ans pour le gaz naturel, 114 ans pour le charbon.
La production mondiale d'énergie commercialisée était en 2015, selon BP, de 13 306 Mtep,
en progression de 48 % depuis 1998 ; elle se répartissait en 32,8 % de pétrole, 28,8 % de
charbon, 24 % de gaz naturel, 4,4 % de nucléaire et 10 % d'énergies renouvelables
(hydroélectricité 6,7 %, éolien 1,4 %, biomasse et géothermie 0,9 %, biocarburants 0,6 %,
solaire 0,4 %). Cette statistique ne prend pas en compte les énergies auto-consommées (bois,
pompes à chaleur, solaire thermique, etc.), qui selon l'Agence internationale de
l'énergie représentaient 10 % en 2013 ; au total, la part des énergies renouvelables dans la
production d'énergie mondiale est donc d'environ 20 %.
III.2 Réserves des ressources énergétiques mondiales
Les ressources ou réserves mondiales en énergie peuvent être considérées comme
inépuisables si l'on considère que :
 l'énergie solaire reçue en un jour par notre planète est environ trente fois supérieure à
notre consommation annuelle totale,
 l'énergie nucléaire pourrait devenir quasiment inépuisable si l'on utilisait les filières
de surgénération ou de fusion
Cependant :

 l'énergie solaire est très peu concentrée ce qui pose des problèmes économiques de
rentabilité et d'espace ; de plus, l'irrégularité de sa production pose le problème
du stockage d'énergie ;
 l'énergie nucléaire pose des défis techniques et des problèmes de sureté et de pollution
(déchets) qui suscitent des oppositions.

Unités de mesure
L'unité officielle d'énergie est le joule ; dérivée du Système international d'unités (SI), cette
unité correspond au travail effectué par une force d'un Newton sur un mètre.
Par la force de l'habitude, la plupart des statisticiens continuent à utiliser la tonne d'équivalent
pétrole (tep) et plus souvent son multiple, le million de tonnes d'équivalent pétrole (Mtep), le
pétrole étant la source d'énergie la plus utilisée dans le monde. Cependant certains (surtout
dans les pays d'Europe du Nord) prennent l'habitude d'utiliser des multiples de l'unité
officielle et il n'est pas rare de trouver des péta voire des yotta-joules (péta et yotta sont
des préfixes du Système international d'unités) pour mesurer l'énergie produite à l'échelle du
monde2.
Chaque type d'énergie possède son unité privilégiée, et c'est pour les agréger ou les comparer
que l'on utilise les unités de base que sont le joule et le Mtep ou parfois le kWh, toute énergie
primaire étant assez souvent convertie en électricité.
 Pétrole : tonne d'équivalent pétrole (tep)
 Gaz naturel : mètre cube, pied cube ou British thermal unit (btu)
 Charbon : tonne équivalent charbon (tec)
 Électricité : kilowatt-heure (kWh)
La calorie, qui ne fait plus partie du Système international d'unités, est utilisée dans le
domaine thermique comme unité de chaleur.
Conversion entre unités
Dans le domaine des ressources et consommation énergétiques mondiales, les unités
énergétiques sont souvent préfixées pour indiquer des multiples :
15
 péta (P) = 10
12
 téra (T) = 10
9
 giga (G) = 10
6
 méga (M) = 10
Quelques coefficients de conversion entre familles d'unités :
 1 tonne d'équivalent pétrole (tep) = 41,855 GJ, certaines organisations utilisant la valeur
arrondie (par convention) à 42 GJ
 1 tonne équivalent charbon (tec) = 29,307 GJ
 1 kilowatt-heure (kWh) = 3,6 MJ
 1 British thermal unit (btu) = 1 054 à 1 060 J
 1 calorie (cal) = 4,1855 J
 1 tonne d'équivalent pétrole (tep) = 11 628 kWh
 1 tonne d'équivalent pétrole (tep) = 1,4286 tec
3
 1 tonne d'équivalent pétrole (tep) = 1 000 m de gaz (équivalence conventionnelle du
point de vue énergétique)
 1 tonne d'équivalent pétrole (tep) = 7,33 barils de pétrole (équivalence conventionnelle du
point de vue énergétique)
 1 Mégawatt-heure (MWh) = 0,086 tep

Le tableau suivant montre :


 l'immensité des réserves potentielles de l'énergie solaire,
 la prépondérance des ressources énergétiques en charbon (50 % des ressources
conventionnelles),
 la relative faiblesse des réserves d'uranium (énergie nucléaire), compensée par les
potentialités du thorium et surtout des filières nucléaires de quatrième génération.
Réserves mondiales d'énergies et production annuelle 2014 par sources d’énergie
Réserves Réserves Réserves Production Nombre
mondiales mondiales mondiales annuelle d'années
(en unité (en Gtep) (en %) (en Gtep) de
physique) production
à ce
rythme
Pétrole 1 698 Gbbl 239 25 % 4,4 51
Gaz naturel 187 Tm3 168 18 % 3,2 53
Charbon 892 Gt 431 46 % 3,83 114
Uranium 5,9 Mt 52 6% 0,58 90
Thorium 6,4 Mt 56 6% ns ns
Total conventionnel 946 100 % 11,8 80
Hydroélectrique 8,9 PWh 2,0 0,89 ns
Enérgie 39 PWh 8,8 0,15 ns
éolienne
Solaire 1 070 000 PWh 92 000 0,03 ns
21
Biomasse 3 10 J 70 1,38 ns
Pour le solaire, les réserves indiquées correspondent aux potentiels annuels disponibles sur
toute la surface terrestre.

III.3 Evolution des ressources d’énergie


La principale évolution semble être une réorientation vers les énergies renouvelables, face
notamment à a raréfaction du pétrole, aux impacts négatifs des énergies fossiles, à la
dangerosité et au coût du nucléaire et à la difficulté de traiter ses déchets ou à son manque
d’acceptabilité après les grands accidents de Tchernobyl et Fukushima.
Des prospectivistes tels que Jeremy Rifkin annoncent pour le début du XXIème siècle une
troisième révolution industrielle issue de la convergence du secteur de l’énergie et de celui de
l’informatique, qui pourait permettre la mise en commun et le partage de millions de sources
distribuées d’énergie (solaire, éolienne, marine, géothermique, hydroélectrique, issue de la
biomasse et des déchets, etc.). Rifkin estime qu’elle doit être mise en œuvre avant 2050 et
largement entamée en 2020 si l’humanité veut répondre aux défis du changement climatique,
à la crise du pétrole, aux crises économique et écologiques.

CHAPITRE IV : Les différents types de pollutions


IV.1 Introduction :
La pollution est la dégradation d'un écosystème par l'introduction, généralement humaine, de
substances ou de radiations altérant de manière plus ou moins importante le fonctionnement
de cet écosystème. Par extension, le mot désigne aussi parfois les conséquences de
phénomènes géologiques comme une éruption volcanique.
La pollution d'origine humaine peut avoir un impact très important sur la santé et dans
la biosphère comme en témoigne l'exposition aux polluants et le réchauffement climatique qui
transforme le climat de la Terre et son écosystème, en entraînant l'apparition de maladies
inconnues jusqu'alors dans certaines zones géographiques, des migrations de certaines
espèces, voire leur extinction si elles ne peuvent s'adapter à leur nouvel environnement
biophysique.
IV.2 Les 5 types de pollution

Il existe 5 types de pollution essentiellement:


a) Pollution radioactive: c'est la pollution provoquée par les déchets nucléaires. 90% des
déchets radioactifs ont une durée de vie qui n'excède pas quelques jours, mais d'autres,
comme l'uranium 238 (utilisé à des fins commerciales ou miliaires) ou le potassium 40
peuvent durer plus d'un milliard d'années. Les solutions proposées par certains scientifiques
comme alternative à l'enfouissement? Envoyer, via des fusées, les déchets radioactifs dans le
soleil!
b) Pollution chimique: c'est celle qui est produite par les insecticides, les transports en
commun. On la retrouve essentiellement dans l'eau et dans l'air. On peut y ajouter
l'accumulation de gaz carbonique provoquée par la déforestation.
c) Pollution organique: c'est l'ensemble des cadavres et des excréments. En quantité
raisonnable, ils sont nécessaires à l'écosystème, car ils sont recyclés par la nature. En quantité
astronomique, comme c'est le cas dans les égouts..., ils sont une source de pollution.
d) Pollution due aux hydrocarbures, que l'on trouve surtout dans le pétrole ou le mazout.
e) Pollution par les déchets solides: des dizaines de tonnes de déchets déversées dans les
océans par les paquebots de croisière aux milliers de bouteilles, mouchoirs, matières
plastique, polymères... jetés dans la nature, la pollution par les déchets solides vient dénaturer
gravement les eaux et les sols de la planète.
IV.3 La pollution atmosphérique provoque diverses affections: l'ozone entraîne des
altérations pulmonaires et des irritations. Les particules fines provoquent des cancers et une
alteration irréversible de la fonction respiratoire. Le monoxyde de carbone est à l'originie de
maux de tête, de nausées, de coma et de la mort de certaines personnes. Les oxydes d'azote
altèrent la fonction respiratoire et fragilise les bronches. Le dioxyde de soufre affecte les voies
respiratoires supérieures. Les composés organiques volatils diminuent la capacité respiratoire
et favorise l'émergence de certains cancers. Les métaux lourds, comme le plomb, l'arsenic, le
cadmium et le nickel, occasionnent des cancers, des troubles hépato-digestifs, des
perturbations intestinales, des affections neurologiques, hématologiques et rénales...

Quelques chiffres
1022: c'est le nombre de tonnes de CO2 relâchées chaque seconde par l'homme. Cela fait plus
de 32 milliards de tonnes chaque année, et le chiffre croît année après année.
6: un barbecue pollue 6 fois plus qu'un incinérateur de déchets, si l'on prend en compte le
premier mètre cube de pollution émanant des appareils.
48%: de la pollution électrique vient de la pollution lumineuse. Les lampadaires à boule sont
les plus polluants, les moins polluants étant les perches à ampoule confinée.
56,6%: le gaz, le pétrole et le charbon produisent à eux seuls 56,6% de la quantité mondiale
de CO2 présent dans l'atmosphère.
25: c'est le nombre de tonnes de CO2 qu'un américain moyen produit chaque année, contre 8
tonnes pour un français et 6 tonnes pour un chinois.
9 milliards: c'est le nombre de tonnes de CO2 libéré dans l'atmosphère en 2005.
390: c'est le nombre de kilos de déchets que jette en moyenne un français chaque année, soit 6
mètres cube.

IV.4 Origines des polluants et principaux éléments


La pollution est l’ensemble des rejets de composés toxiques libérés par l’homme dans le
milieu récepteur (continental, océanique et atmosphérique). Certaines substances libérées sont
d’origine naturelle mais présentent un danger pour les organismes et perturbent l’équilibre
général de l’environnement.
Les trois causes principales de pollution sont :
- La production et la consommation des combustibles fossiles
- Les activités dues aux diverses industries chimiques
- Les activités agricoles (engrais et pesticide)

Il n’existe en fait qu’un nombre restreint de substances – inertes – introduites par l’homme
dans l’environnement et n’ayant aucune action sur la biosphère. Tout élément ou composé
chimique est pratiquement susceptible de devenir un polluant. On peut les classer selon
différents critères (nature chimique, compartiment contaminé7, source d’émission et
organismes cibles8).
Les principaux polluants sont indiqués dans le tableau IV-1.
Tableau IV-1: Liste des polluants et leurs caractéristiques
Symbole Désignation Description
SO2 Dioxyde de résulte de la combustion du charbon et des fuels
souffre
NOx Les n oxyde gaz émis par les installations de combustion et les
d’azote véhicules automobiles
CO Le monoxyde de Produit essentiellement par les véhicules à moteur à
carbone explosion
CO2 Dioxyde de le produit naturel de toute combustion responsable
carbone en majeure partie de l’effet de serre. Le reste étant dû
au méthane et aux chlorofluorocarbure
Hydrocarbure Résultat de la combustion incomplète des carburants
dans les moteurs qui génère des vapeurs
d’hydrocarbure. C’est aussi le fruit de l’utilisation de
certains solvants
HCL Acide Il est présent dans l’atmosphère quand il y a
chlorhydrique combustion des PVC ou PCV9
Poussières Particules Solides ou en suspension dans l’air et constituent des
polluants non gazeux
O3 Ozone C’est un polluant secondaire, résultant de l’action du
rayonnement solaire sur les divers polluants,
augmentant par conséquent la présence d’ozone dans
l’air jusqu’à l’atteinte de teneurs toxiques
CH4 Méthane C’est le principal composé organique volatile
responsable de l’accentuation de l’effet de serre
CFC Chlorofluorocarbure Polluants les plus impliqués dans la dégradation de
la courbe d’ozone.
Pesticides Plomb, Cadmium,
Métaux lourds Arsenic, Mercure
Radioéléments

Chapitre 5 : Détection et traitement des déchets polluants

V.1 Introduction
Usuellement, un déchet (détritus, ordure, résidu, etc.) désigne : la quantité perdue dans l’usage
d’un produit, ce qui en reste après son utilisation. De nos jours, ce terme tend à désigner
n’importe quel objet ou substance ayant subi une altération d’ordre physique, chimique, ou en
tant qu’il est perçu, le destinant à l’élimination ou au recyclage. Selon une formule employée
en logistique ‘’ le meilleur déchet, c’est celui que l’on ne produit pas’’, qui veut dire : pour
moins jeter, on commençait par moins consommer.
L’augmentation de la population et modes de consommation modernes font que les volumes
de déchets à traiter chaque année ne cessent d’augmenter.

V.2 Différents types de déchets


On considère trois grandes catégories de déchets
a) Déchets inertes (DI) : déchets qui ne subissent aucune modification physique, chimique ou
biologique importante. Ils ne sont pas biodégradables et ne détériorent pas d’autres matières
avec lesquelles ils entrent en contact, d’une manière susceptible d’entrainer une pollution de
l’environnement ou de nuire à la santé humaine.
b) Déchets industriels banals (DIB) : ils ne contiennent pas de substances toxiques ou
dangereuses. Ils sont assimilables à des ordures ménagères. Les DIB sont triés et revalorisés
(recyclage, compostage, incinération) ou éventuellement stocké en Centre de Stockage des
Déchets Ultimes (CSDU). Ils sont traités de la même façon que les ordures ménagères.
c) Déchets dangereux :
DTQD (Déchets Toxiques en Quantité Dispersée) lorsqu’ils sont produits en petites
quantité,
DID (Déchets Industriels Dangereux) (anciennement déchets Industriels Spéciaux DIS)
lorsqu’ils sont produits en plus grande quantité.
Ces déchets issus de l’activité industrielle ayant un caractère polluant pour l’environnement.
Ils représentent un risque pour la santé ou l’environnement et nécessite un traitement adapté :
- Traitement thermique
- Traitement physico-chimique minéral ou organique
- Traitement biologique
Les résidus de traitement des déchets polluants sont stabilisés avant d’être enfouis en CSD.
Ils doivent être entreposés sous abri ou sur aire de rétention, et étiquetés correctement. Ils
doivent suivre un circuit d’élimination spécifiés par un Bordereau Suivi des Déchets
Dangereux (BSDD) remis par un collecteur spécialisés. Leur élimination nécessite des
précautions particulières, certains doivent être stabilisés avant stockage en CSDU.

V.3 Traitement des déchets


Les traitements des déchets peuvent être soit valorisés (valorisation matière, valorisation
énergétique) ou stockés.
V.3.1 Valorisation
A) Valorisation matière : comprend
A1) Recyclage : réintroduction d’un déchet dans un cycle de production en remplacement
total ou partiel d’une matière première vierge. Ex : refonte de bouteilles pour en faire des neuves

A2) Réemploi : nouvel emploi du déchet pour un usage analogue à celui de sa première
utilisation. Ex : consigne des bouteilles

A3) Régénération : procédée physique ou chimique qui redonne à un déchet les


caractéristiques permettent de l’utiliser en remplacement d’une matière première vierge. Ex :
huile, solvant
A4) Réutilisation : utilisation d’un matériau dans un autre cycle de production que celui dont
il est issu. Ex : pneu réutilisé pour protéger la coque des bateaux

B) Valorisation énergétique : consiste à récupérer l’énergie du déchet en l’incinérant. Ex :


chauffage immeuble, production d’électricité

V.3.2 Stockage : si le déchet ne peut être valorisé, il est alors stocké dans des centres de
stockages adaptés à sa dangerosité : les Centres Stockage des Déchets Ultimes (CSDU),
anciennement Centre d’Enfouissement Technique (CET).
Chapitre VI : Impact de la pollution sur la santé et l’environnement
VI. 1 Introduction
De nombreuses activités humaines, qu’elles soient industrielles, chimiques, agricoles ou
domestiques, sont responsables de dégradations de l’environnement (réchauffement de la
planète, changements climatiques et perturbations des écosystèmes, diminution de la couche
d’ozone, pollution des sols et des eaux mais également de l’air, etc.).
Ces « menaces environnementales » constituent un risque majeur pour la santé de l’homme
(apparition et/ou recrudescence de pathologies diverses : maladies cancéreuses, maladies
infectieuses, malformations congénitales, pathologies cardio-vasculaires et respiratoires,
diminution de la qualité de vie et du bien-être, etc.).
Sur le plan éthique et politique, « le droit à une vie saine » est reconnu comme un droit
fondamental de l’être humain, aux plans international comme national :
« Chacun a le droit de vivre dans un environnement équilibré et respectueux de sa santé ». Le
droit de chacun à un « environnement permettant la réalisation du niveau le plus élevé de
santé et de bien-être » ainsi que le devoir de chacun de « contribuer à la protection de
l'environnement dans l'intérêt de sa propre santé et de la santé de chacun ».

VI. 2 Milieux pollués


VI. 2. 1 Pollution de l'air
La pollution de l'air, provoquée par des polluants dits atmosphériques est plus délicate à
réglementer efficacement dans un cadre local ou national que beaucoup d'autres formes de
pollutions (de même pour les pollutions marines). Une mauvaise qualité de l'air peut tuer un
bon nombre d'organismes et également les humains. Des études estiment à 50 000 le nombre
de victimes aux États-Unis à cause de la pollution de l'air.
VI. 2. 2 Pollution de l'eau
La pollution de l'eau peut avoir diverses origines parmi lesquelles :
a) L’industrie : il s'agit essentiellement des produits chimiques et d'hydrocarbures (par
exemple : dégazage) ;
b) L’agriculture dont l'utilisation excessive de produit chimique;
c) L’automobile : dont les rejets d'hydrocarbures (carburant imbrulés, huile, etc.)
finissent dans les cours d'eau s'ils ne sont pas captés et recyclés correctement ;
d) Les eaux usées : si elles ne sont pas traitées correctement.
La pollution des eaux cause 14 000 décès par jour.
VI. 2. 3 Pollution des sols
La pollution du sol peut être diffuse ou locale, d'origine industrielle, agricole (utilisation
excessive d'engrais, de pesticides, etc. qui s'infiltrent dans les sols). Ces pollutions agricoles
peuvent avoir plusieurs impacts sur la santé humaine en contaminant par bioaccumulation ou
diffusion par ruissellement.
VI. 2. 4 Pollution sonore
La pollution sonore cause une perte d'audition, de l'hypertension, du stress et des troubles du
sommeil. Le mercure est lié à des déficits développementaux chez les enfants et à des
symptômes neurologiques.
VI. 3 La pollution atmosphérique reste un problème pour le futur
• La pollution atmosphérique cause des maladies respiratoires et cardio-vasculaires.
• La pollution atmosphérique réduit la valeur économique des récoltes et oblige à des
nettoyages coûteux des bâtiments historiques.
• La pollution atmosphérique réduit la biodiversité végétale.
• La pollution atmosphérique diminue les services rendus par les écosystèmes, tels que la
production d’eau propre, le stockage du carbone, l’attrait pour les sites d’activités de loisirs.
• La pollution atmosphérique contribue au changement climatique.

VI. 4. Lutte contre la pollution


• Bon service d’assainissement ;
• Approvisionnement en eau ;
• Promotion de l’hygiène ;
• Réduction de la pollution de l’air (domestique et urbain) ;
• Drainage des eaux pluviales (et la prévention des inondations) ;
• Gestion des déchets solides ;
• Gestion des déchets hospitaliers et toxiques ;
• Contrôle et l’inspection des produits alimentaires ;
• Réglementation de la construction ;
• Eradication des vecteurs de maladie (rats, moustiques) ;
• Santé et la sécurité au travail ;
• Sécurité routière.
En conséquence, les mesures de réduction de la pollution de l’air conduisent aussi à la
réduction du changement climatique.
Les politiques de réduction de la pollution de l’air ont porté leurs fruits pour le dioxyde de
soufre. Toutefois, des mesures de réduction supplémentaires sont nécessaires pour l’azote
réactif, pour les précurseurs de l’ozone et pour les particules.
VI. 5 Les 10 sites les plus pollués au monde
Ces 10 sites les plus pollués au monde qui se trouvant dans 8 pays pollués menacent
gravement la santé de centaines de milliers de personnes par inhalation directe, ingestion
d'aliments ou contact cutané. Parmi ces sites, figurent :

 Le fleuve Matenza-Riachuelo en Argentine. Sur 64 kilomètres, quelque 5 000 industries


déversent leurs déchets entre Buenos Aires et le Rio de la Plata. Plus de 20 000 personnes,
la plupart vivant dans des bidonvilles, y respirent des composés organiques volatils
(VOC), dont le toluène ;
 Les tanneries du cuir au Bangladesh, en particulier à Hazaribagh. 160 000 personnes sont
concernées par des installations vétustes ;
 Le fleuve Citarum, en Indonésie. Plus de 500 000 personnes, cinq millions indirectement,
sont exposées à plusieurs produits chimiques (plomb, cadmium, chrome, pesticides) ;
 Les mines d'or de la province de Kalimantan en Indonésie. 225 000 personnes sont
exposées au mercure ;
 La décharge géante de matériel électronique d'Agbogbloshie, dans la banlieue
d'Accra au Ghana. 40 000 personnes sont exposées à la pollution au plomb, au mercure et
au cadmium ;
 La pollution du sol liée au pétrole dans le delta du Niger au Nigeria ;
 Les résidus en plomb de l'exploitation de mines (aujourd'hui fermées) à Kabwe, la
seconde ville de Zambie ;
 La ville de Dzerjinsk (Russie), centre de l'industrie chimique. Entre 1930 et 1998,
quelque 300 000 tonnes de produits chimiques ont été traitées de manière impropre. Des
traces de 190 produits toxiques y ont été identifiées dans la nappe phréatique, menaçant
quelque 300 000 personnes ;
 La ville de Norilsk, en Sibérie (Russie), par l'extraction du nickel et du cuivre qui
provoque une pollution de l'air ;
 La centrale nucléaire de Tchernobyl en Ukraine. Dix millions de personnes sont toujours
les victimes potentielles de l'explosion du réacteur nucléaire qui a eu lieu le 26 avril 1986.
VI. 6 Principaux risques actuels pour l'environnement et la santé des populations
Deux types de risques sont abordés:
• les risques pour la santé liés à la dégradation de la qualité de l'environnement quotidien et en
particulier des différentes parties de la biosphère (l'air, l'eau, les sols)
• les risques liés à des phénomènes de grande ampleur, plus visibles, que les précédents, de
type « catastrophiques » mettant en péril les populations et les biens

Les polluants sont absorbés puis accumulés et concentrés dans les organismes animaux et
végétaux.

VI. 7 Effets de la pollution sur l’environnement


A. Effet sur l’atmosphère :
Les effets des polluants sur l’atmosphère sont de plus en plus évident et se matérialisent
essentiellement par :

A . 1. L’accroissement de l’effet de serre :


Commençons par définir et présenter l’effet de serre. Il s’agit d’un effet naturel, à
l’origine, bénéfique à la vie humaine puisqu’il permettait à l’eau de rester dans l’état
liquide et minimisait le risque de glaciation. Il s’agit des gaz contenus à l’état de trace dans
l’atmosphère (vapeur d’eau, CO2, méthane, composés sulfurés et composés azotés).
L’augmentation de la concentration en Gaz à Effet de Serre (GES) dans l’atmosphère, due
à l’activité humaine conduit à la présence d’effet de serre ADDITIONNEL. Pour évaluer
la croissance rapide des (GES), il suffit d’observer la croissance actuelle des éléments qui
le constituent :
L’effet de serre additionnel a pour effet un réchauffement global de la planète. Depuis 1990,
la planète a connu une hausse globale de sa température, passant de 0,3 à 0,7°C en 20 ans. Le
groupement Intergouvernemental d’Etude du Climat GIEC (IPCC, en anglais) nous annonce
une augmentation moyenne de la température allant de 1,4 à 5,8°C de la température moyenne
du globe. Cette augmentation n’est pas uniforme bien au contraire, on va assister à des
événements extrêmes (tempête, cyclone, canicule, sécheresse, coup de froid, etc). Le cycle de
l’eau va être modifié ce qui conduira à une sécheresse accrue dans certaines zones ;
inondation et crues dans d’autres.
Ils préconisent certains déséquilibres si la température augmente de 2,5° d’ici la fin de ce
21ème siècle :
• Augmentation moyenne de 65cm des niveaux marins (inondation et disparition de certaines
zones côtières
• Fonte de 50% des glaciers mondiaux
• Changement dans les débits des rivières et les niveaux des lacs
• Augmentation générale des températures et des précipitations, favorisant le développement
des maladies et des parasites

A. 2. L’affaiblissement de la couche d’ozone stratosphérique :


Se trouvant à près de 90% dans la stratosphère, la couche d’ozone se trouve entre 15 et 40km
d’altitude. Il s’agit d’un dérivé de l’oxygène qui joue un rôle important pour la biosphère en
absorbant une partie du rayonnement solaire ultra-violet et en éliminant les courtes longueurs
d’onde comprises entre 240 et 300 nanomètres. Ces rayonnements et ces ondes sont reconnu à
l’origine de maladies cancérigènes et mutagènes, susceptible de détruire les cellules vivantes.
En 1985, on découvre un trou dans l’ozone d’une surface supérieure à celle des Etats Unis
d’Amérique au-dessus du pôle sud. Les premiers accusés dans l’apparition de ce trou sont les
CFC (Chlorofluorocarbure), gaz très utilisé dans l’industrie avant 1987, remplacé par le
HCFC moins nocifs. La chine continue à produire des CFC.

B. Effet sur le sol et sur les milieux aquatiques:


L’homme, par ses fonctions biologiques, rejette des déchets organiques qui seront éliminés
dans les milieux récepteurs. Ces déchets plus au moins naturels, peuvent être toxiques dans le
cas d’une grande population et d’un manque de traitements appropriés. Les activités
industrielles sont beaucoup plus polluantes à cause de la consommation et de la production de
produits chimiques. Les déchets évacués sont de plus en plus toxiques, leur stockage dans le
milieu récepteur est nocif aussi bien pour l’environnement que pour l’homme. Citons à titre
d’exemples, l’effet du déversement d’une grande quantité cyanure dans la rivière hongroise
Tiszla puis dans le fleuve du Danube en mars 2000 et ce, sur des centaines de kilomètres. On
peut aussi citer le cas de la fuite d’isocyanate de méthyle dans une usine de Bhopal, en Inde.
Cet accident a tué 3500 personnes et en a blessé plusieurs centaines de milliers. Autres
exemples d’effets nocifs des produits chimiques mais cette fois à long terme (durant plus de
trois décennies) est celui du rejet de mercure d’une usine à Minamata, au Japon qui a causé la
mort et les maladies neurologiques de milliers de personnes (1960).
On peut aussi citer les Polluants Organiques Persistants (POP) à qui on lie généralement le
phénomène de bioconcentration. Ces substances se lient généralement à la graisse des tissus
animaux et donc plus ils vieillissent plus ils sont contaminés. Ils peuvent même se concentrer
dans les chaines alimentaires et constituer une menace pour les grands prédateurs (cas d’un
Ours blanc qui mangerait des poissons contaminés à l’un des POP).
Beaucoup de désastres écologiques menacent l’équilibre des systèmes et les rendent
vulnérables.

C. Effet sur la santé humaine


Les premières préoccupations environnementales sont relatives aux atteintes à la santé
humaine, bien plus qu’à la destruction des milieux ou la réduction de la biodiversité. Une
morbidité importante (la fumée des usines, l’émission des tanneries, etc.,) générée par certains
processus de production est apparue avant même la révolution industrielle. De même, les
déchets des villes et les égouts furent rapidement identifiés comme une source de maladies.
Grâce au progrès de la médecine, la santé humaine s’est beaucoup améliorée et l’espérance de
vie a augmenté. Il faut reconnaitre toutefois, que plusieurs maladies infectieuses ont apparu
ainsi que la propagation du cancer sous ses différentes formes. L’activité industrielle,
l’émission des gaz toxiques, des déchets liquides et solides dans l’environnement expliquent
l’apparition de plusieurs maladies et cancers. La recherche médicale a permis de vaincre
certaines de ces maladies, d’en réduire l’effet d’autres et elle demeure incapable de résoudre
d’autres cas plus compliqués. L’effet le plus tangible de la pollution sur la santé humaine est
celui de l’apparition de plusieurs formes d’allergies chroniques.

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