Вы находитесь на странице: 1из 12

Plan  

Introduction …………………………………………………………………… 2

Chapitre 1 : Définition & l’historique de la théorie de répression financière … 3

Section 1 : Définition de la théorie de répression financière ………………… 3

Section 2 : Les caractéristiques de la théorie de répression financière ……… 6

Chapitre 2 : Les conséquences de la théorie de répression financière ………. 9

Conclusion ……………………………………………………………………..11

Bibliographie ………………………………………………………………… 12
Introduction

Les crises bancaires et financières qui ont frappé de nombreux pays en développement et de
nouveaux pays industrialisés ces deux dernières décennies, constituent l’aboutissement d’une
politique de libéralisation des systèmes financiers. Cette politique qui se développe à partir
des années soixante-dix s’appuie sur les conclusions de la théorie de la répression financière,
dont la paternité revient à R. McKinnon et E. Shaw et dans une moindre mesure à R.
Goldsmith. De nombreux travaux de vérification empirique des hypothèses de cette théorie
ont été également effectués. Les conclusions du modèle de la répression financière ont été
reprises par ailleurs, par les institutions de Bretton Woods (Fonds monétaire international,
Banque mondiale) et intégrées dans le cadre du consensus de Washington.

Le premier chapitre sera consacré à la présentation de la théorie de répression financière ainsi


que ses caractéristiques. Le deuxième chapitre traitera les conséquences de la théorie de
répression financière.
Chapitre 1 : Définition et historique de la théorie
de répression financière
Section 1  : Définition de la théorie de répression
financière

La théorie de répression financière désigne un interventionnisme étatique dans le système


financier au bénéfice du système bancaire ou de l’Etat. La répression financière à été inventé
en 1973 par Edward S Shaw et Ronald McKinnon.

Ronald McKinnon (10 Juillet 1935- 1 er Octobre 2014) 


2014) : un économiste connu pour ses
recherches en économie appliqués notamment en économie internationale et en
développement économique. Il a fait ses recherches aux Etats Unies et était professeur de
science économique à l’université Stamford (depuis 1961). Il fit des recherches sur le
commerce international, la finance et le développement économique, la politique monétaire.
McKinnon est renommé pour avoir développé de «Financial Repression» (Anglais)

Il y a répression financière quand un gouvernement prend des mesures pour orienter au


profil de l’Etat des fonds qui, en l’absence de réglementation du marché iraient ailleurs.

La finance administrée conduit selon McKinnon et Shaw à une situation de répression


financière. Ses effets négatifs sont nombreux et affectent l’ensemble du fonctionnement de
l’économie.

Dans la finance réprimée, les taux d'intérêt sont le plus souvent soit directement fixés par les
autorités monétaires, soit encadrés par des taux minimaux et maximaux choisis parelles. Les
taux administrés sont peu flexibles. Il s'ensuit que l'inflation fait varier sensiblement les taux
Réels. C'est notamment ce qui s'est produit dans les dix dernières années où la plupart des
taux réels des placements financiers sont devenus négatifs. Les périodes inflationnistes sont
donc particulièrement redoutables pour les épargnants qui choisissent des placements à taux
Réglementés par l'administration. Leurs revenus réels deviennent plus variables, c'est-à-dire
plus risqués, et souvent négatifs en moyenne. Par contre le coût du crédit ne baisse pas dans la
même proportion. (Jean Jacques Rosa & Michel Dietsh)
En outre la répression financière désigne l’ensemble des techniques utilisées par les pouvoirs
publics afin de déterminer de façon administrée la politique et les conditions de collecte de
ressources et d’allocation des crédits bancaires. Ces techniques prennent notamment la forme
de fixation de taux de réserves obligatoires pour les banques et de taux d’intérêt administrés.
Ces derniers conduisent à la fixation des taux d’intérêt débiteurs et créditeurs en dessous de
leur niveau d’équilibre.
Les taux d’intérêt, créditeurs et débiteurs, ne sont plus des taux d’équilibre. Leur fixation en
dessous du niveau de marché détermine une réduction de l’épargne. (Jean Jacques Rosa &
Michels Dietsh)
S
ection 2 : Les caractéristiques de la théorie de
répression financière
1/- Les mesures appliquer la théorie de répression financière :
La répression financière aboutit à un ensemble de mesures qui attaquent la liberté et la
propriété des individus. Elle s’accompagne de l’imposition des réserves obligatoires
relativement élevés, des taxes sur les transactions boursières, de l’interdiction des ventes d’or
ou du placement de montants élevés de titres non négociables de dette publique. Elle fait
aujourd’hui partie de la réglementation macro prudentielles qui vise à préserver la santé du
système financier tout entier.

Obtention par l’Etat de prêts préférentiels auprès du public intérieur captifs (tel sue les fonds
de pension) plafonnement explicite ou implicite des taux d’intérêt, réglementation des
mouvements de capitale transition aux liens plus étroits entre l’Etat et les banques par une
participation explicite ou par une lourde « 
« pression morale 
morale »

Limitation des paiements en espèces sous prétexte de réduire la criminalité, l’évasion fiscale.

Interdictions de détenir des quantités des cash dans les coffres et d’or (Surtout dans Les Etats
Unies de 1933 à 1974)

Interdictions des retraits des comptes bancaires et de rémunérer les avoirs bancaires.

Contrôle des mouvements des capitaux et application des lois incitant à acheter des
obligations souveraines ou y obligent.

Fixer le taux d’intérêt 


d’intérêt : Taux d’intérêt négatif ou artificiellement bas (au en dessous de ceux
qui résulteraient de la loi de l’offre et de la demande)

Toutes ces mesures permettent de ponctionner les dépôts en cas de défaillance de la banque.

2/- Les buts de la théorie de répression financière :

La théorie de répression financière à pour but 


but de fixer les taux d’intérêt en deçà des niveaux
normaux du marché, au profil des emprunteurs, aux frais des épargnants.
Ainsi elle peut attirer vers l’Etat ou les banques ou de les empêcher au contraire de partir des
capitaux qui pourraient prendre d’autres directions et donc de protéger un système bancaire
qui est indispensable pour écouler la dette.

3/- Le mécanisme de la théorie de répression financière :

Les taux d'intérêt, créditeurs et débiteurs, ne sont plus alors des taux d'équilibre. Leur fixation
en dessous du niveau de marché détermine une réduction de l'épargne financière, raréfie le
crédit et freine la monétisation de l'économie tout en déterminant une structure trop liquide
des placements : c'est la finance réprimée.
L'analyse du mécanisme de base de la répression financière est assez simple. Le point de
départ est le suivant : en maintenant les taux d'intérêt créditeurs à des niveaux artificiellement
bas, les autorités monétaires provoquent un déséquilibre sur le marché des fonds prêtables.
Ce déséquilibre apparaît sous la forme d'un excès de la demande de fonds (ou demande de
crédit venant des emprunteurs) sur leur offre (ou offre d'épargne venant des épargnants).
Tous les crédits sont consentis à un taux unique donné que les autorités monétaires
maintiennent aussi à un niveau artificiellement bas. Soit ro le taux d'intérêt réel payé sur les
dépôts, fixé par les autorités financières en dessous du taux d'équilibre r e' Admettons comme
une première approximation que le coût du crédit est fixé au même niveau, la marge bancaire
étant nulle. Alors qu'à r e la quantité d'épargne offerte sous forme de dépôts S(r e) est égale à la
quantité de crédit demandée pour l'investissement I(r e), l'offre étant égale à la demande au point E, à r
D la quantité d'épargne devient inférieure à la demande de crédit: (r 0) donné par le point C sur la
demande de crédit est supérieur à S(r 0) donné par le point B sur l'offre d'épargne. La situation de
répression financière est donc caractérisée par le déséquilibre et l'excès de la demande de crédit sur
l'offre. L'excès de demande est représenté par la distance BC. La quantité S(r o) (r 0) d'investissement
ne pourra être financée, faute d'une épargne suffisante, c'est-à dire de dépôts suffisants, et donc d'une
capacité de prêt des institutions financières.
La demande de crédit étant supérieure aux ressources d'épargne, elle doit être rationnée. Si le coût du
crédit est effectivement maintenu au taux privilégié r D par les autorités monétaires, il se formera une
file d'attente.
Chapitre 2 : Les conséquences de la théorie de
répression financière
Les conséquences de répression financière sont nombreuses et affectent l’ensemble de
l’économie. Ils concernent en premier lieu l'industrie financière en restreignant son développement,
En élevant ses coûts, et en freinant sa capacité d'innovation. Ils touchent en même temps
l'épargne qu'ils découragent, au moins sous sa forme mobilière, poussant les ménages et les
entreprises à l'autofinancement des achats d'équipements et conduisant les uns et les autres à
rechercher les valeurs refuges qui apportent, elles, un taux de rémunération réel positif, ce que
certains qualifient de « spéculation ». Enfin, ils consistent à orienter l'épargne vers des
activités peu rentables.

La finance administrée conduit selon McKinnon et Shaw à une situation de répression


financière. Ses effets négatifs sont nombreux et affectent l’ensemble du fonctionnement de
l’économie.

Les conséquences pour l’épargnant : L’épargnant est doublement victime de la


répression financière 
financière : la marge entre le taux débiteurs et créditeurs c’est-à-dire que le cout de
l’intermédiation financière augmente sans qu’il bénéficie et l’innovation financière est freiné.
Les épargnants détenteurs de dépôts bancaires sont pénalisés alors que les emprunteurs
privilégiés bénéficient de taux d’intérêts réels faibles, voire négatifs. Ils perçoivent alors une
rémunération pour le financement bancaire dont ils bénéficient.

L’industrie financière ne lui apporte pas les formules de placement les plus commodes et plus
aptes à le protéger de l’inflation.

La déstabilisation de la croissance  : Les conséquences de la répression financière se


font sentir dans la manière dont l'économie poursuit sa croissance. En premier lieu, la
politique des taux bas tend à accroître l'investissement tout en réduisant son efficacité. En
second lieu, elle tend à déstabiliser la croissance, notamment en favorisant le développement
de tensions inflationnistes.

Le coû
co t de l’intermédiation : (La marge entre le taux débiteurs et créditeurs) En
abaissant les taux d'intérêt sur les dépôts, la répression financière fait monter le coût du crédit
au-dessus de son niveau d'équilibre. Il a tendance à augmenter autant plus fortement que la
rémunération des dépôts est plus faible.

La marge entre les taux débiteurs et créditeurs tend à s'accroître avec la répression financière.
En d'autres termes le coût de l'intermédiation financière s'élève à mesure que la répression
financière augmente. Il apparaît qu'en même temps le taux d'investissement augmentait de la fin des
années 60 jusqu'en 1974, cependant que le coût réel du crédit baissait depuis 1966 pour devenir faible
et négatif au milieu des années 70. Ainsi, la répression plus intense des taux encourage
l’investissement, comme il est normal, mais par ailleurs en abaisse également l'efficacité.

Le freinage de l’innovation : La répression financière freine l'innovation tant en matière


de crédit que d'instruments d'épargne. Du côté du crédit, l'excès de demande pour les prêts
privilégiés à bas taux facilite le travail des institutions financières qui sont toujours en
position d'être sollicitées et jamais
D’avoir à chercher des clients. Elles ont moins d'efforts à faire et ne sentent pas la nécessité
de proposer des produits nouveaux. Pour les prêts normaux l'excès de demande se manifeste
aussi et fait monter les taux. Là encore il s'agit d'un marché de vendeurs. C'est au contraire du
côté des dépôts que les banques sont plus demandeuses que les épargnants ne sont offreurs.
Mais la réglementation des taux par les autorités monétaires interdit la concurrence ouverte .
Le souci du gouvernement d'en limiter les effets pour continuer à bénéficier de ressources
abondantes à bas prix. Il contrôle aussi, dans ce but, l'innovation en matière de formules de
rémunération de l'épargne.

Les conséquences pour l’économie : La répression financière fait supporter à l'économie le


coût de la sélectivité du crédit, bien souvent passé sous silence. Mais elle a pour conséquence encore
plus grave de déstabiliser la croissance en favorisant les à-coups du « stop and go ».

Le coût de sélectivité du crédit : L’orientation du crédit vers des activités jugées prioritaires
par le moyen de taux subventionnés, entraîne deux inconvénients majeurs.

Conclusion
La théorie de la répression financière a fait l’objet de critiques radicales. Les critiques ont
porté en premier lieu sur des aspects théoriques. Des économistes keynésiens en faisant appel
à la théorie du multiplicateur de crédit ont tout d’abord fortement contesté l’analyse de
l’épargne et du lien épargne / investissement La conception de la monnaie et de la création
monétaire a été également critiquée. J. E. Stieglitz et A. Weiss ont, quant à eux, montré qu’en
présence d’asymétries d’informations, une augmentation des taux d’intérêts peut favoriser, à
travers les phénomènes d’aléa moral et de sélection adverse, un rationnement du crédit, même
sur des marchés compétitifs du crédit. L’augmentation des taux d’intérêts préconisée par la
théorie de répression financière pour accroître le volume de l’investissement et pour améliorer
sa composition peut alors produire des effets opposés à ceux qui étaient attendus. Les risques
et les coûts de la libéralisation financière ont été aussi soulignés : risque d’instabilité
financière ; risque de relance des investissements spéculatifs ; risque d’alourdissement de la
charge de la dette pour les entreprises endettées ainsi que pour l’État ; risque de surévaluation
de la monnaie nationale. 
Les recommandations de la théorie de la répression financière ont été intégrées dans les dix
propositions du consensus de Washington qui préconisait une libéralisation radicale de
l’ensemble des mécanismes économiques des économies moins développées et semi-
industrialisées. La mise en place de réformes inspirées par ces propositions a montré que pour
de nombreuses économies en développement et semi-industrialisées le “remède” de la
libéralisation a eu des conséquences plus graves que le “mal” qu’il était censé guérir.

 Cette libéralisation devait comprendre, outre la libéralisation du marché financier et du


marché des changes, celle des échanges de marchandises, des services et des capitaux. Le
consensus de Washington préconisait aussi la promotion de la libre concurrence au niveau
national, la privatisation des entreprises publiques et une réforme fiscale radicale. Il
préconisait enfin la diminution des déficits publics et la réorientation des dépenses publiques
ainsi que la mise en place de droits de propriété, notamment dans le secteur informel.

Bibliographie
Ronald McKinnon, Edward S Shaw Financial Repression

Jean Jacques Rosa & Michel Dietsh

Washington consensus and Financial libéralisation », Journal of Post Keynésien Economies,


hiver 2004-5/vol. 27, n° 2, pp. 251-271

Вам также может понравиться