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Ann Chir 2000 ; 125 : 57–61

© 2000 Éditions scientifiques et médicales Elsevier SAS. Tous droits réservés


Article original

L’échographie abdominopelvienne en cas de suspicion d’appendicite


aiguë : évaluation prospective chez l’adulte

A. Crombé1, F. Weber1, L. Gruner2, A. Martins1, P. Fouque1, X. Barth2


1
Service de radiologie abdominale et digestive, hôpital E-Herriot, place d’Arsonval, 69003 Lyon, France ;
2
Service de chirurgie viscérale d’urgence, hôpital E-Herriot, place d’Arsonval, 69003 Lyon, France

RÉSUMÉ ABSTRACT
But de l’étude : Cette étude descriptive prospective avait Abdominal ultrasonography in suspected acute
pour but d’évaluer la sensibilité et la spécificité diagnosti- appendicitis: prospective evaluation in 100 adult
que de l’échographie abdominopelvienne en cas de suspi- patients.
cion d’appendicite aiguë chez l’adulte. Study aim: The aim of this prospective descriptive study
Patients et méthodes : Du 1er mars au 13 juillet 1998, was to evaluate the accuracy of abdomino-pelvic ultra-
100 patients consécutifs, 63 femmes et 37 hommes (âge sonography in suspected acute appendicitis in adults.
moyen : 25 ans), adressés aux chirurgiens viscéraux pour Patients and methods: From March to July 1998, 100
suspicion clinique d’appendicite aiguë, ont eu une écho- consecutive patients, 63 women, 37 men (mean age: 25
graphie avec une sonde de basse fréquence classique years), after examination by a visceral surgeon for sus-
puis de haute fréquence (7,5 à 9 MHz). L’échographie a pected acute appendicitis, had an abdominal ultrasonog-
étudié l’appendice, l’atmosphère péri-appendiculaire et raphy (US) examination with high frequency transducer
recherché un autre diagnostic au niveau des viscères de (7,5 to 9 MHz). The US examination concerned appendice,
voisinage. Les performances de l’échographie ont été periappendicular tissues and neighbouring organs. The US
jugées sur les données anatomopathologiques pour les data were correlated with the histopathologic findings in
patients opérés et le suivi clinique et biologique pour les operated on patients, and with the clinical and biological
non opérés. follow up in non operated patients.
Résultats : La prévalence de l’appendicite a été de 0,47 Results: Fourty-seven patients had acute appendicitis; 53
dans la série ; 53 patients ont été opérés, 47 suivis clini- were operated on and 47 non operated. Analysis of US
quement. L’échographie avait dans cette série une sensi- data revealed sensitivity 91,5%, specificity 94,3%, positive
bilité de 91,5 %, une spécificité de 94,3 %, une valeur pré- predictive value 93,5%, negative predictive value 94,3%,
dictive positive de 93,5 %, une valeur prédictive négative accuracy 93%; 75% of the other diagnosis were found by
de 94,3 %, une efficacité diagnostique de 93 %. En US.
l’absence d’appendicite, elle a détecté 75 % des autres Conclusion: Systematic abdominal ultrasonography in
diagnostics qui ont été posés. suspected acute appendicitis is recommended in adults.
Conclusion : L’échographie abdominopelvienne systé- © 2000 Éditions scientifiques et médicales Elsevier SAS
matique est un bon test diagnostique en cas de suspicion
d’appendicite aiguë chez l’adulte. © 2000 Éditions scienti- ultrasonography / appendicitis
fiques et médicales Elsevier SAS

échographie / appendicite
L’appendicectomie est la plus fréquente (43 %) des
interventions abdominales en France [1]. Le dia-
gnostic de l’appendicite aiguë est difficile, condui-
sant à 25 % d’appendicectomies inutiles en moyenne
[1-4], surtout chez la femme en âge de procréer [2-
Reçu le 12 avril 1999 ; accepté après révision le 28 septembre 1999. 4]. L’appendicectomie est justifiée par la peur de
58 A. Crombé et al.

méconnaître une appendicite aiguë avec le risque de synthèse échographique a été faite avec trois items
perforation ou de péritonite dont on connaît la mor- possibles : « appendice sain », « appendicite »,
bidité. Il semble donc intéressant de trouver une aide « appendice non vu ». Ce dernier item a été subdi-
au diagnostic. Depuis 1986, l’échographie a été uti- visé en trois groupes : appendice non vu avec écho-
lisée [5] avec des résultats variant pour la sensibilité graphie normale, appendice non vu avec une inflam-
de 74 à 99,3 % et pour la spécificité de 68,1 à mation péricaecale, appendice non vu avec une autre
96,6 % [6-17]. Ces différences s’expliquent en par- pathologie. Quand l’appendice n’était pas analysé en
tie par la disparité dans la qualité des échographes et totalité de sa base jusqu’à son apex, il était considéré
des sondes utilisées qui s’est beaucoup améliorée et comme non vu en échographie. Les anomalies péri-
par le niveau de formation des échographistes qui caecales, graisse inflammatoire et abcès, étaient
s’est également amélioré. notés car ils pouvaient être des signes indirects d’une
Le but de cette étude prospective était d’évaluer appendicite. L’indication opératoire a été portée de
chez l’adulte la sensibilité et la spécificité de l’écho- façon indépendante par les chirurgiens viscéraux,
graphie dans le diagnostic de l’appendicite aiguë, qui avaient cependant à leur disposition les données
avec les appareils actuels utilisant une sonde de de l’échographie. Les résultats de l’échographie ont
haute fréquence (7,5 à 9 Méga-Hertz [MHz]) qui été corrélés soit aux données anatomopathologiques
seule permet une étude digestive fine. Le but annexe quand le malade a été opéré, soit au suivi clinique
était d’évaluer l’apport de l’échographie pour le dia- (examen par un chirurgien viscéral, contrôle de la
gnostic en l’absence d’appendicite. température) et biologique (numération formule san-
guine) de sept jours à trois mois. Le diagnostic final
MATÉRIEL ET MÉTHODES d’appendicite a été porté sur les données histopatho-
logiques obtenues sur un échantillonnage de coupes
de l’appendice de cinq à sept lames. Dans l’analyse
L’étude a porté sur 100 patients. Ont été inclus tous de sensibilité et de spécificité du diagnostic d’appen-
les patients adressés aux chirurgiens viscéraux du dicite à l’échographie, les vrais positifs de l’écho-
service d’urgence de l’hôpital Édouard-Herriot à graphie ont été uniquement les « appendicites ».
Lyon, du 1er mars au 13 juillet 1998, en dehors du L’apport de l’échographie pour les autres diagnos-
service de la garde, pour un syndrome douloureux tics a été évalué.
abdominal suspect d’appendicite aiguë. Afin d’évi-
ter le maximum de biais de sélection, les patients ont
été inclus dès que le chirurgien évoquait devant une RÉSULTATS
douleur abdominale la possibilité d’une appendicite.
Tous ces patients ont eu une échographie abdomi- Dans cette population, les principaux signes clini-
nale par un radiologue du service de radiologie vis- ques et biologiques étaient : douleur de la fosse ilia-
cérale de l’hôpital, ayant une expérience de l’écho- que droite 93 %, défense de la fosse iliaque droite
graphie digestive, soit sept opérateurs différents. 41 %, toucher rectal douloureux 27 %, psoïtis 10 %,
L’examen échographique a été réalisé sur deux diarrhée 7 %, arrêt des matières et des gaz 3 %, tem-
appareils différents : un Ultramark HDI 3 000 avec pérature supérieure à 38° 71 %, globules blancs
des sondes de 3,5 MHz et 7,5 MHz ou un Siemens supérieurs à 10 000 par mm3 63 %. Le sex ratio était
Elegra avec des sondes à focales variables de 2 à de 1,7 avec 63 femmes et 37 hommes. L’âge moyen
5 MHz et 5 à 9 MHz. Après une échographie com- était de 25 ans avec des extrêmes de 16 à 87 ans.
plète abdominopelvienne sans préparation particu- Cinquante-trois patients ont été opérés ; 47 patients
lière, un examen abdominal a été réalisé en sonde de n’ont pas été opérés et ont pu être suivis clinique-
haute fréquence selon la technique classique décrite ment. L’analyse anatomopathologique a retenu 47
par Rioux [5] : un balayage de la gouttière pariéto- appendicites et trois appendices sains. L’appendicite
colique de haut en bas avec repérage de la valvule était segmentaire 16 fois soit dans 34 %, distale dans
iléocaecale et recherche de l’appendice. L’analyse a 8,5 % des cas. L’appendicite était compliquée 17
été réalisée selon les critères échographiques habi- fois (36 %) : perforée dans 12,8 % des cas et avec un
tuels d’appendicite [5-8] : diamètre supérieur à abcès péri-appendiculaire dans 23,2 % des cas. Un
5 mm, appendice non dépressible sous la sonde. Une autre diagnostic a été établi dans 24 cas, prouvé par
Échographie abdominale et appendicite aiguë 59

l’intervention dans cinq cas. La symptomatologie a DISCUSSION


été spontanément résolutive chez 26 patients.
L’échographie a permis de faire correctement le
diagnostic d’appendicite chez 43 patients et de trou- Ces résultats sont proches des meilleurs de la litté-
ver un appendice sain chez 21 patients. Trois fois le rature. Les derniers résultats rapportés [17], encore
diagnostic d’appendicite a été porté par excès, deux supérieurs aux nôtres, illustrent bien les progrès
de ces patients ont été opérés, l’un avait un kyste observés au cours de ces dernières années. Ces don-
ovarien rompu dans le péritoine et l’autre un appen- nées s’expliquent en grande partie par l’évolution
dice sain ayant à l’analyse histologique un aspect technologique, avec une amélioration de la qualité
particulier avec une lumière dilatée et une paroi des échographes (logiciel informatique, écran, réso-
paradoxalement fine. Les 17 appendicites compli- lution spatio-temporelle, etc.) et des sondes de haute
quées ont toutes été détectées à l’échographie. fréquence d’au moins 7,5 MHz, qui sont indispensa-
L’échographie n’a pas visualisé l’appendice 29 fois. ble pour l’échographie étudiant le tube digestif. Les
Ainsi, quatre fois le diagnostic d’appendicite n’a pas échographistes sont également mieux formés et sen-
été fait par la visualisation directe de l’appendicite, sibilisés. Les difficultés diagnostiques et les pièges
mais trois patients sur quatre avaient des signes commencent à être bien connus des radiologues.
échographiques d’inflammation péricaecale qui cor- L’étude de l’intestin grêle et du côlon devrait être
respondaient à une appendicite rétrocaecale (n = 2) systématique au cours d’une échographie abdomi-
et pelvienne (n = 1). Ainsi pour le diagnostic nale, surtout dans ce contexte de douleur, permettant
d’appendicite, il y avait à l’échographie 43 vrais de reconnaître une atteinte appendiculaire dans le
positifs, trois faux positifs, quatre faux négatifs et 50 cadre d’une iléocolite. Mais l’analyse reste parfois
vrais négatifs. Les résultats statistiques sont résumés difficile et l’expérience de l’opérateur fait la diffé-
dans le tableau I. rence. L’échographie dans les suspicions d’appendi-
Chez 18 patients, soit 34 % des patients sans cite peut donc être plus performante que l’examen
appendicite, l’échographie a permis de reconnaître clinique dont la sensibilité varie de 48 à 77 %, et la
la lésion qui était à l’origine du syndrome abdominal spécificité de 83 à 87 % [7, 11, 18-24]. Ceci est éga-
aigu : un infarctus du grand épiploon, un ulcère duo- lement vrai pour la valeur prédictive négative, et
dénal perforé, une invagination iléocaecale sur aussi, contrairement aux idées reçues, pour la valeur
tumeur villeuse, deux kystes de l’ovaire compliqués, prédictive positive. Il faut cependant garder à l’esprit
un hydrosalpinx, un calcul urétéral, une infiltration qu’elles dépendent de la prévalence de l’appendicite
de la gouttière pariétocolique chez un immunodé- dans la population. Comme tout test diagnostic,
primé, trois colites, six iléites dont deux maladies de l’échographie ne peut se concevoir qu’avec la clini-
Crohn, une adénite mésentérique. Cinq de ces que. Cette étude sur la valeur intrinsèque de l’écho-
patients ont bénéficié d’une chirurgie adaptée en graphie n’est qu’une première étape indispensable
urgence. Chez six patients, un autre diagnostic a été avant une étude d’impact de l’échographie. Dans
porté : deux infections urinaires, deux pyélonéphri- notre étude, si les patients avaient été opérés sur les
tes bactériennes, une salpingite, une pancréatite. données exclusives de l’échographie visualisant
Ainsi en l’absence d’appendicite, l’échographie a l’appendicite, il y aurait eu 2 % d’appendicectomies
permis de reconnaître 75 % des diagnostics qui ont blanches mais 8 % des appendicites n’auraient pas
été posés. été diagnostiquées, ce qui n’est pas tolérable. En pra-
tique, depuis que l’échographie est devenue systé-
matique dans notre hôpital devant un syndrome
Tableau I. Valeur diagnostique de l’échographie : 100 patients appendiculaire, le nombre d’appendicectomies inu-
avec suspicion d’appendicite aiguë, 47 appendicites.
tiles pour suspicion d’appendicite a diminué de 15 à
100 patients 37 hommes 63 femmes 3 % sans augmentation du nombre de perforations
Sensibilité 91,5 % 91,7 % 91,3 % ou de péritonites. L’intérêt de l’échographie réside
Spécificité 94,3 % 100 % 94,9 % non seulement dans le fait de voir l’appendice mais
Valeur prédictive positive 93,5 % 100 % 87,5 % également d’objectiver des anomalies inflammatoi-
Valeur prédictive négative 94,3 % 87 % 94,9 %
Efficacité diagnostique 93 % 94,6 % 92 %
res de la fosse iliaque droite incitant à la plus grande
circonspection [25, 26]. L’échographie permet
60 A. Crombé et al.

d’objectiver une autre pathologie dans un tiers des est performante pour le diagnostic positif et différen-
cas sans appendicite. Elle est vraisemblablement tiel de l’appendicite et pourrait conduire à une amé-
l’examen d’imagerie le plus performant pour le dia- lioration de la prise en charge du patient.
gnostic des iléocolites [27, 28] ; dans notre série
celles-ci représentent la moitié des diagnostics dif-
férentiels. Il est possible que la pathologie gynéco- RÉFÉRENCES
logique soit sous-estimée et non diagnostiquée en
échographie selon les résultats des séries cœliosco- 1 Tiret L, Rotman N, Hatton F, Pagniez PL. La chirurgie digestive
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gnostique [2]. Aucune étude ne prouve actuellement 14 Balthazar E, Birbaum B, Yee J, Megibow A, Roshkow J, Gray C.
Acute appendicitis: CT and US correlation in 100 patients.
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Apport de l’échographie systématique dans les syndromes dou-
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Échographie abdominale et appendicite aiguë 61

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