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CHAPITRE 1
31 Chapitre 1 – La bonne stratégie
34 Par où commence la culture ?
36 L’environnement de travail et les équipements
45 Système de gestion de la SST ou programme
de prévention
58 La responsabilité totale de l’employé
60 En résumé
CHAPITRE 2
63 Chapitre 2 – Le leadership
64 Le leadership, du haut vers le bas
64 Votre politique de santé et sécurité
68 Vos programmes, procédures et règlements
75 Le leadership, du bas vers le haut
86 En résumé
CHAPITRE 3
89 Chapitre 3 – Le travail d’équipe
90 Le travail d’équipe
91 La communication
94 L’implication
104 En résumé
CHAPITRE 4
107 Chapitre 4 – L’exécution
108 L’exécution et la rigueur
116 Le renforcement
119 En résumé
123 Conclusion
130 Vous désirez passer du mode « blâme comportemental »
au mode « responsabilité totale » ?
132 Autres notions
139 Publications
REMERCIEMENTS
Dans le cadre de l’écriture de cet ouvrage, plusieurs
personnes ont contribué à améliorer des notions abordées
grâce à leur expérience ou à leur expertise dans la réalité de la
gestion de la santé et de la sécurité, du leadership ou tout
simplement de la gestion.
À cet égard, je tiens à remercier spécialement Dominic
Leroux, Richard Boucher, Lisette Arel, Isabelle Raymond,
Marc-André Verrette, René Hould et Pierre Janelle.
D’autres personnes sont également essentielles à l’écri-
ture d’un ouvrage tel que celui-ci par leur amour, leur amitié
ou encore leur confiance indéfectible. Ainsi, je tiens à
remercier mes enfants pour leur présence et pour tout
le plaisir que nous partageons ensemble, Kim pour tout ce
que tu sais déjà, Ben pour les précieux échanges et l’amitié,
mes parents, ainsi que toutes les autres personnes présentes
dans mon quotidien et que je n’ai pas nommées.
Merci à tous pour cette importante contribution
à mes projets.
Marc-André
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LE CODE SECRET DE LA CULTURE SST
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Introduction
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Introduction
INTRODUCTION
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LE CODE SECRET DE LA CULTURE SST
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Introduction
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LE CODE SECRET DE LA CULTURE SST
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Introduction
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LE CODE SECRET DE LA CULTURE SST
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Introduction
Tout cela est basé sur le fait qu’ils vendent ce que les
organisations veulent, et non ce dont elles ont besoin.
Voilà qui fait une différence majeure ! Malheureusement, ils
les dirigent droit dans le mur, avec leur accord.
Le filon exploité va alors chercher une corde extrême-
ment sensible des êtres humains, c’est-à-dire le blâme. « C’est
la faute des autres et non la mienne. » Et voilà le début de
la fin ! Le transfert de responsabilité !
Le blâme est défini comme ceci dans le dictionnaire
Larousse : « Jugement de désapprobation porté sur la conduite
ou les paroles de quelqu’un. »
De façon générale, les humains adorent blâmer les autres,
se plaindre et trouver comme responsables de leurs malheurs
d’autres personnes, circonstances ou contextes, voire des
objets. Vous savez ? Un bon vieux classique comme se cogner
les orteils sur une boîte et s’écrier « Maudite boîte ! »
Ou encore, on voit un gars qui tombe en panne avec sa voiture
sur le bord de la route et qui lui donne un bon coup de pied. C’est
comme si la boîte ou la voiture avaient une part de responsabilité
dans leur malheur, alors que ce sont des objets inanimés.
Imaginez comment cela peut devenir facile lorsque les
situations sont ambiguës et que ce ne sont pas des objets qui
sont à blâmer, mais des humains, qui sont en plus
des subordonnés, dans des contextes plus que souvent
mal compris.
L’idée même de vouloir changer les comportements
des employés et de rendre ces derniers responsables et
imputables de leur sécurité repose sur ce trait caractéristique
des êtres humains. Cela est extrêmement lucratif pour
ceux qui vendent les programmes basés sur une telle idée.
Ils disent ce que les gens veulent entendre plutôt que la vérité,
qui est un peu plus dérangeante…
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LE CODE SECRET DE LA CULTURE SST
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Introduction
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LE CODE SECRET DE LA CULTURE SST
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Introduction
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La bonne stratégie
CHAPITRE 1
LA BONNE
STRATÉGIE
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La bonne stratégie
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La bonne stratégie
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CHAPITRE 1
Par exemple :
• les équipements sont fabriqués en acier inoxydable ;
• les équipements sont conçus afin que les aliments ne
puissent rester coincés dans des orifices ou des
fentes difficiles à nettoyer ;
• les solutions de nettoyage sont soigneusement
choisies et calibrées ;
• les procédures de nettoyage sont rigoureusement
appliquées ;
• la température et l’humidité sont ajustées très
précisément, mesurées et suivies ;
• les entrées et sorties sont toutes contrôlées ;
• des auditeurs internes et externes assurent la mesure
de l’efficacité des programmes ;
• des règlements très stricts (sur le lavage des mains, le
port de résille pour cheveux, de couvre-barbe et de
sarrau, le retrait des bijoux, etc.) sont appliqués, sous
peine de sanctions disciplinaires.
En agissant ainsi, la plupart des entreprises du secteur
alimentaire réussissent à garantir leur avenir et à s’assurer à
pratiquement 100 % que leurs produits n’intoxiqueront pas
leurs clients. On enlève encore une fois la place au hasard et on
gère les risques, tout simplement en enlevant l’improvisation.
Dans la gestion de ce genre de pratiques, les entreprises
n’essaient pas de développer « la valeur salubrité des employés »,
mais elles mettent en place des systèmes de gestion de la
salubrité extrêmement rigoureux qui commencent par une
gestion des dangers de contamination dans la conception de
l’environnement de travail (macrodesign).
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La bonne stratégie
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La bonne stratégie
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CHAPITRE 1
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La bonne stratégie
Droit de refus
Le travailleur doit :
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CHAPITRE 1
En résumé
• Une saine culture de santé et de sécurité commence
par le niveau de risques auquel une équipe de
direction accepte d’exposer ses employés, et non par
l’adoption de comportements sécuritaires.
• Les meilleures façons d’arriver à gérer les dangers
pour 100 % de vos employés commencent par
l’élimination et la réduction à la source
(éléments 1 – Macrodesign/Environnement de travail
et 2 – Microdesign/Équipements et matériel de la
courbe de Ferron).
• Avant même de penser à exercer votre leadership, il
faut définir votre stratégie de gestion des dangers.
Celle-ci constitue votre programme de prévention ou
système de gestion.
• La mise en place de rôles et de responsabilités dans
les différents programmes vient définir les normes
de l’organisation. Ces normes permettent de gérer
les dangers de manière décentralisée, mais uniforme,
dans l’ensemble de l’organisation, et doivent mener
vers une efficacité maximale.
• Les rôles et responsabilités sont faits pour être
appliqués à 100 %, par 100 % des employés et des
gestionnaires, 100 % du temps. Toute tolérance d’une
autre façon d’appliquer les rôles et responsabilités
vient définir des normes non autorisées.
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La bonne stratégie
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Le leadership
CHAPITRE 2
LE LEADERSHIP
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CHAPITRE 2
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Le leadership
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Le travail d’équipe
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CHAPITRE 2
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Le leadership
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CHAPITRE 2
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Le leadership
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CHAPITRE 2
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Le leadership
Encore une fois, je suis certain que vous vous dites que ce
VP avait assurément une équipe de directeurs très forts, et
que c’est probablement pour cette raison que le changement
s’est fait aussi vite… Pas tout à fait.
À son arrivée, les directeurs de territoires étaient tous les
mêmes que dans les années précédentes. La résistance au
changement a été très forte au début, mais après avoir
positionné ses exigences, ce VP s’est rapidement mis dans la
position où il demandait à ses subordonnés ce dont ils avaient
besoin pour arriver à répondre aux alignements exigés
et réussir.
Et voilà un autre dépôt dans le compte de la confiance, de
la crédibilité et de la cohérence !
Plutôt que de se demander pourquoi les gestionnaires
n’avaient pas su livrer des performances extraordinaires dans
les années précédentes, ou encore pourquoi ils seraient
incapables d’en fournir dans le futur, il s’est demandé ce
que lui pouvait faire pour les aider à atteindre les
résultats attendus.
Bien évidemment, il a été remis en question par ses
subordonnés à de multiples reprises, mais il a toujours
considéré cela positivement. Un bon leader préfère guider
des lions plutôt que conduire des moutons. Par contre, le
défi est plus grand et exige d’être solide.
Cela explique aussi pourquoi beaucoup de gestionnaires
n’aiment pas être interrogés ou évitent les échanges sur leur
plan de match. Ils ne le maîtrisent souvent pas bien.
Cependant, lorsque l’on connaît parfaitement notre
stratégie et que l’on y croit, il est beaucoup plus facile de
répondre aux préoccupations de nos lions. Un bon leader doit
être en mesure de bien communiquer et expliquer
son plan de match, et il doit être capable de répondre
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CHAPITRE 2
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Le leadership
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Le leadership
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CHAPITRE 2
En résumé
• Votre politique SST est l’un des documents les plus
puissants sur lequel vous appuyer pour exercer votre
influence, puisqu’elle définit l’engagement du plus
haut niveau de gestion à gérer les dangers tout en
respectant les exigences légales. Personne ne devrait
donc en dévier.
• Les exigences légales ne sont pas des directives
que l’on applique à sa convenance. Elles définissent
le minimum à faire pour une organisation ; personne
ne peut s’y soustraire, peu importe son niveau
hiérarchique.
• Blâmer les autres ou les circonstances est à éviter en
tout temps pour un leader. Plutôt que de blâmer vos
employés pour leurs mauvais comportements,
demandez-vous ce que vous auriez pu faire pour
obtenir un résultat différent : fournir de meilleurs
équipements, offrir une meilleure supervision,
changer l’organisation du travail, donner de la
formation, etc.
• Le leadership du haut vers le bas est plus facile à
exécuter parce que vous avez un pouvoir hiérarchique
(autorité) en plus d’un pouvoir d’influence sur
vos subordonnés.
• Si vous ne comprenez pas bien la stratégie, vous
ne serez pas convaincu et vous serez encore
moins convaincant.
• Comme leader, vous devez poser des questions
sur les alignements qui proviennent des niveaux
hiérarchiques supérieurs à vous, et la question
principale est : pourquoi ?
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Le leadership
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Le travail d’équipe
CHAPITRE 3
LE TRAVAIL
D’ÉQUIPE
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CHAPITRE 3
Le travail d’équipe
Jusqu’à présent, nous avons abordé les origines d’une
culture saine en matière de santé et de sécurité, l’importance
de bien définir sa stratégie de gestion des dangers, et le devoir
d’un leader d’amener les membres de son équipe à jouer leurs
rôles dans la gestion des dangers.
De plus, nous avons vu que le leader, peu importe son
niveau hiérarchique, a le devoir d’influencer tant ses
subordonnés que ses supérieurs immédiats en ce qui a trait à
l’exécution du plan de match de l’organisation, à l’obtention
des conditions nécessaires au succès de l’équipe, ainsi qu’à sa
responsabilité totale de protéger l’intégrité physique des
travailleurs.
Maintenant, nous allons aborder la question du travail
d’équipe, car après tout, par définition, un leader doit diriger
et mobiliser une équipe entière de façon cohérente dans
l’exécution d’une stratégie qui lui permettra de gérer les
dangers convenablement.
Croyez-vous qu’il est possible pour un gestionnaire
démobilisé de mobiliser d’autres personnes ? Vous vous en
doutez : cela est tout à fait impossible.
Dans la réalité, il est plutôt commun d’entendre des
gestionnaires se plaindre de leur équipe difficile et démobi-
lisée. Sans grande surprise, lorsque l’on interroge ces leaders
sur la stratégie de l’organisation, ils sont souvent incapables
de la définir ou sont, dans d’autres cas, sarcastiques à l’égard
des alignements de l’entreprise en matière de prévention.
En matière de santé et de sécurité, les mauvaises
équipes n’existent pas, mais les mauvais leaders, eux,
abondent. Comme personne d’influence, lorsque l’on n’est
pas mobilisé soi-même, comment pourrait-on mobiliser les
90
Le travail d’équipe
La communication
Un des principaux rôles du leader est de communiquer,
communiquer et recommuniquer les éléments composant la
stratégie de l’organisation. Cette première étape est cruciale
puisque c’est elle qui permet aux membres de l’équipe de
comprendre où le bateau se dirige.
Les gestionnaires qui maîtrisent mal leur stratégie de
gestion des dangers seront habituellement très frileux quant
à cette étape et essaieront la plupart du temps de l’éviter.
Pourquoi ? Tout simplement parce que les gens ont des
questions et qu’ils désirent habituellement comprendre le
sens de ce qu’ils font. Comprendre le sens de ce que l’on
fait est très mobilisant, mais l’inverse est fortement
démobilisant.
Si l’employé ne comprend pas le sens de ce qu’il doit
réaliser, le rôle du leader est de répondre à ses questions. Si ce
dernier a joué son rôle de poser des questions à son supérieur
immédiat afin de bien comprendre les alignements qui lui
ont été présentés, il devrait à son tour être en mesure de
passer aisément à travers cette première étape.
Sinon, c’est plutôt une perte de crédibilité qui surviendra.
Ce genre de situation se produit souvent lorsque le gestion-
naire joue un rôle de « porte-parole » des alignements de
l’organisation sans y croire ni les comprendre. Il joue alors au
perroquet (habituellement avec un non-verbal éloquent),
91
CHAPITRE 3
plutôt qu’au leader qui croit aux orientations qui lui sont
données et qu’il doit à son tour faire appliquer.
Rappelez-vous ceci : les gens suivent un leader quand ils
ont confiance en celui-ci. Si vous perdez la confiance de
vos employés, vous perdez aussi votre crédibilité. Si vous
perdez votre crédibilité, vous perdez votre leadership.
Et si vous perdez votre leadership, vous ramerez seul dans
votre bateau.
Non seulement les gestionnaires doivent communiquer
régulièrement les alignements à leurs équipes, et ce, à tous les
niveaux hiérarchiques, ils doivent également valider la
compréhension qu’ont les participants.
Encore une fois, le leader doit poser des questions – pour
valider la compréhension des orientations par ses
subordonnés, mais aussi pour voir à quels endroits les aligne-
ments font vibrer les cordes plus sensibles des subordonnés
en fonction de leur réalité sur le terrain.
Cela lui permettra de comprendre certains enjeux
d’exécution auxquels peuvent faire face les subordonnés et de
voir de quelle façon il peut les aider et les soutenir dans
l’exécution des exigences transmises.
Les différents problèmes soulevés par les subordonnés
pourront alors être traités ou encore transférés aux niveaux
hiérarchiques supérieurs au besoin. Le leader est donc à ce
moment en mode soutien à son équipe.
Lorsque je me trouve en entreprise, il est fréquent que
quelqu’un me dise « Regarde Marc, on a installé des télévi-
sions pour passer des messages de sécurité à nos employés ! »
Mais je me garde toujours une petite gêne par rapport à ce
type de communication.
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Le travail d’équipe
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CHAPITRE 3
L’implication
Afin d’expliquer l’importance de l’implication de
l’ensemble de votre équipe dans votre stratégie de gestion des
dangers et votre changement de culture SST, nous allons
revenir aux notions de la courbe de Ferron à la figure 8.
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Le travail d’équipe
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CHAPITRE 3
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CHAPITRE 3
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Le travail d’équipe
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CHAPITRE 3
En résumé
• La communication bidirectionnelle simple et directe
est le point de départ essentiel de toute bonne
stratégie de mobilisation.
• Le rôle d’un leader est entre autres de poser des
questions, et ce, tant à ses supérieurs qu’à ses
subordonnés. Cela lui permet de bien comprendre
les orientations ainsi que les enjeux sur le terrain
auxquels pourraient faire face les employés.
• Vous ne réussirez jamais à mobiliser si vous n’êtes pas
mobilisé.
• L’implication des gestionnaires et des employés
est nécessaire au succès du fonctionnement
de votre système de gestion.
• L’implication de tous vous rendra beaucoup plus
efficace et diminuera fortement la résistance
aux changements.
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Le travail d’équipe
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L’exécution
CHAPITRE 4
L’EXÉCUTION
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CHAPITRE 4
L’exécution et la rigueur
L’exécution du plan de match : voilà quelque chose
de crucial que doit comprendre tout bon leader en matière
de santé et de sécurité. À cette fin, nous allons revenir sur
une notion précédemment abordée, soit l’imputabilité.
À titre de gestionnaire et de leader dans votre organisa-
tion, vous devez absolument avoir en tête en tout temps que
vous avez la responsabilité totale de vos employés, dans
100 % des cas, à partir de la première seconde où ils
mettent les pieds sur votre propriété.
Pourquoi la chute d’un employé sur la glace dans votre
stationnement est-elle imputée à l’entreprise ? Parce que le
stationnement fait partie de votre environnement, de votre
propriété dont vous avez la responsabilité totale.
Les intervenants du monde de la santé et de la sécurité
qui vous font croire que 90 % des accidents de travail sont
liés aux comportements des individus n’ont pas du tout
compris la notion d’imputabilité en matière de santé et
de sécurité.
À cet effet, rappelez-vous les questions du chapitre 1.
Avez-vous déjà vu un seul accident dans un rapport
officiel des autorités qui avait identifié comme cause de l’acci-
dent « le comportement inadéquat du travailleur » ? Cela n’est
jamais arrivé et n’arrivera jamais.
Ou encore, combien de fois avez-vous entendu parler d’un
travailleur qui a reçu un avis d’infraction à la maison pour
l’accident de travail qu’il avait subi à cause de son comporte-
ment non sécuritaire ? Fort probablement jamais.
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CHAPITRE 4
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CHAPITRE 4
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L’exécution
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CHAPITRE 4
Le renforcement
La notion d’imputabilité est associée à quelque chose de
négatif pour la plupart des gens. Cela est tout à fait normal :
l’imputabilité n’existe qu’à partir du moment où il y a
des conséquences et, depuis notre enfance, le mot
conséquence est habituellement synonyme de punition.
Cependant, à titre de leader, il faut changer cette percep-
tion et se rappeler que les gens sont autant imputables de ce
qu’ils font de bien que de ce qu’ils font de mal. Seulement, la
nature des conséquences changera. Elles seront soit positives,
soit négatives.
Dans plusieurs organisations, les conséquences négatives
ne sont pas très à la mode et laissent place à la tolérance. On
impose donc très peu de discipline, et il n’y a pas de
conséquences négatives à ne pas faire ce qui est demandé, par
manque de rigueur ou de courage managérial. Pour ce qui est
des conséquences positives, elles sont, dans presque tous les
cas, très peu utilisées.
Le dosage à prescrire en cette matière est 20 % de
discipline, 80 % de renforcement. L’image que j’aime bien
utiliser pour décrire cela est la suivante : si vous faites de la
limonade et que vous ne mettez que du jus de citron dedans,
il y a des risques qu’elle laisse un goût amer.
Par contre, si vous faites de la limonade avec 20 % de jus
de citron et 80 % d’eau et de sucre, il y a de fortes chances que
le goût soit bien meilleur. Il en va de même avec la santé-
sécurité. Si vous ne faites que discipliner vos équipes
lorsqu’elles ne jouent pas leur rôle, il y a de grands risques que
votre culture SST laisse un mauvais goût à vos équipes et que
les gens se démobilisent.
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L’exécution
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CHAPITRE 4
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L’exécution
En résumé
• Vous avez la responsabilité totale de la santé et de
la sécurité de vos employés, parce que vous en êtes
légalement imputable dès la première seconde
de leur embauche.
• Vous devez assurer la santé et la sécurité de vos
employés à 100 %. Cela ne peut que passer par
l’élimination et la réduction à la source, ou encore
par l’exécution de rôles et de responsabilités à
100 %, 100 % du temps.
• Si vous avez à discipliner un subordonné, posez-vous
en premier lieu la question « Est-ce que j’ai fait
tout ce qu’il fallait faire au préalable pour
qu’il réussisse ? »
• Vous avez un devoir d’autorité parce que vous êtes
imputable de la sécurité des autres.
• Pour amener les gens sous votre responsabilité à
respecter le plan de match de l’équipe, vous pouvez
les influencer ou les contraindre. Bien que la seconde
option ne soit pas désirable, vous ne pouvez pas
tolérer des manquements qui mettent la sécurité
des gens en danger.
• Il y a des milliers d’occasions de renforcer les compor-
tements attendus lorsque les gens jouent leurs rôles et
exécutent adéquatement le plan de match de l’équipe.
La seule limite est votre imagination.
• Le renforcement positif immédiat est celui qui a le
plus d’impact et qui est aussi le moins coûteux.
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CHAPITRE 4
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Conclusion
CONCLUSION
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LE CODE SECRET DE LA CULTURE SST
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Conclusion
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Conclusion
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Conclusion
Marc-André Ferron
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Conclusion
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AUTRES NOTIONS
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Conclusion
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PYRAMIDE DE FERRON
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Conclusion
2. Élimination à la source
Après avoir analysé ses tendances et ses dangers, toute organisation
a l’obligation légale de démontrer qu’elle a essayé d’éliminer les
dangers à la source. Un danger éliminé à la source constitue
une gestiondes dangers efficace à 100 %.Cet élément se gère
par le design.
3. Réduction à la source
Si l’organisation ne peut éliminerà la source les dangers, elle
doit pouvoir prouver qu’elle a respecté ses exigences légales
en les réduisant à la source (par exemple en utilisant un garde
protecteur). Il s’agit de la deuxième façon la plus efficace de
gérer les dangers, et cela se passe aussi sur le plan du design.
4. Comportements organisationnels
S’il est impossible d’éliminer oude réduire les dangers à la
source, l’organisation doit mettre en place les programmes
requis selon les exigences légales auxquelles elle doit répondre
(p. ex. cadenassage, espaces clos, règlements et autres). Ces
programmes doivent définirles rôles et responsabilitésque
chacun des acteurs de l’organisation doit exécuter à 100 %.
Les comportementsorganisationnels définissent les
comportements individuels.
5. Les comportementsindividuels
Pour réduire les variations humaines dans l’exécution, les différentes
activités de gestion des ressources humaines viennent soutenir
les employés ainsi que l’équipe de gestion dans la définition et
la gestion des comportements des individus (p. ex. recrutement,
probation,évaluation, formation, etc.).
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Avant-propos
PUBLICATIONS
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À PROPOS DE L’AUTEUR
ET DE GESTION AUTHENTIQUE
Fort de près de 20 ans d’expérience dans le domaine de la
gestion et de la santé-sécurité, Marc-André Ferron est auteur,
conférencier et consultant spécialisé en gestion de la
santé-sécurité au travail.
Ayant pour objectif de simplifier le plus possible les
notions entourant la gestion de la prévention,
monsieur Ferron a publié les ouvrages suivants au cours des
dernières années :
• Gérez la santé sécurité. Retour à la base
• Gérez la santé sécurité... comme par magie
• Gérez la santé sécurité. Obtenez
des comportements sécuritaires
• Gérez la santé sécurité. Obtenez le meilleur…
Prévenez le pire
• Gérez la santé sécurité. Stratégie militaire
• Gérez la santé sécurité. Ayez une stratégie efficace.
Assurez votre diligence. (version DVD)
• Gérez la santé sécurité. DiagnoSSTic : Outil
d’évaluation de la gestion de la SST
• Gérez la santé sécurité. SSTratégie syndicale
• Quand le père Noël gère la santé sécurité
• La santé sécurité expliquée à un enfant de 6 ans
• Plusieurs articles à titre de chroniqueur
et blogueur
Pour en savoir davantage sur les différents services
de Gestion Authentique et de Marc-André Ferron, rendez-
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