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‫الجـمهوريــــة الجــزائريــة الديمــقراطيــة الشــعبية‬

République Algérienne Démocratique et Populaire


‫وزارة التـعليـم العــالي والبــحث العلـــمي‬
Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique

‫س الوطنية العليا لإلعالم اآللي‬


‫المدر ة‬
Ecole nationale Supérieure d’Informatique

Pour l’obtention du Diplôme d’Ingénieur d'Etat


Option : Systèmes d’information et Technologie

Thème
Conception et Réalisation d’un Système
d’Information pour la Gestion des Campagnes
de Sensibilisation

Réalisé par Encadré par


- BAKRI Meriem - Pr NADER Fahima, LMCS, ESI
- BANAT Amina - Pr CHALAL Rachid, LMCS ESI
- Dr NACEF Abdelhakim, CNPSR

Promotion: 2018/2019
Dédicaces

Je dédie ce modeste travail

A mes chers parents,

A mes chers frères,

A toute ma famille,

A Tous mes amis.

Amina

II
Dédicaces

Je dédie ce modeste travail

A mes très chers parents qui ont tout sacrifié pour que je
puisse réussir mes études,

A mes adorables sœurs, Sihem et Lamia, et mes frères,


Rayane et Imad,

A toute ma famille et spécialement mon oncle Omar,

A mes meilleures amies Widad et Anfel qui m’ont toujours


encouragé pour donner le meilleur de moi-même,

A tous mes enseignants,

A tous mes amis, mes collègues d’études et toutes les


personnes que je connais et j’apprécie et que je n’ai pas
cité.

Meriem

III
Remerciements

Toutes nos prières et tous nos remerciements vont à Allah le plus Miséricordieux qui nous
a guidé sur le bon chemin et donné la force et la patience d’accomplir ce modeste travail.

Nous tenons à remercier nos encadreurs : Mme NADER Fahima, Mr CHALAL Rachid et
Mr GHOMARI Réda Abdessamed pour leur confiance, leurs précieux conseils et pour toutes
les heures qu’ils ont consacré à nous diriger. Nous aimerions leur dire à quel point nous avons
apprécié leur grande disponibilité, leur patience et leur soutien tout au long de ce projet.

Toutes nos reconnaissances à notre promoteur Mr NACEF Abdelhakim, qui nous a accordé
son temps, sa bienveillance et qui n’a jamais cessé de nous orienter tout au long de notre travail.
Nous adressons également nos remerciements à Mme KHELLAF, Mme LALOUANI, et tous
les employés au sein du CNPSR, pour l’expérience enrichissante et pleine d’intérêt qu’elles
nous ont fait vivre durant le stage.

Nous remercions chaleureusement nos professeurs de l’ESI, qui nous ont aidés tout au long de
notre cursus, ainsi que leurs multiples encouragements, et plus particulièrement Mr
MOKKEDEM Hakim pour son aide précieuse et ses conseils, et Mme AIT ALI YAHIA
Dahbia pour ses efforts, sa générosité et sa disponibilité durant toute la période de stage.

Nous voudrions également remercier les membres du jury pour avoir accepté de nous écouter
et prendre le temps d’évaluer notre travail.

Rien de tout ça n’aurait été possible sans les prières de nos parents. Nous sommes très
reconnaissantes pour leur soutien et leur compréhension.

Enfin, nous remercions toutes les personnes qui ont participé de près ou de loin à la
réalisation de ce travail.

Amina & Meriem

IV
Résumé
Année après année, les pertes en vies humaines sur les routes algériennes se comptent par
milliers. En 2018 on en comptait presque 4000. L’analyse de ces accidents révèle que 96% des
causes sont liées à un facteur humain. C’est là que la prévention prend toute son importance,
pour inciter à la prudence et encourager les gens à adopter une conduite plus responsable.

Le Centre National de Prévention et de Sécurité Routière (CNPSR) organise chaque


année des campagnes de sensibilisation relatives à la prévention et la sécurité routière, par
exemple des campagnes de départ en vacances, rentrée scolaire, conduite hivernale ou bien
conduite durant le mois de ramadhan.

Pour réussir sa mission, Il conçoit et met en œuvre des supports nécessaires à la


campagne, puis procède à la diffusion en deux volets : travail de proximité (espaces publics,
écoles ...) et communication (radio, tv, réseaux sociaux), afin de transmettre des messages
persuasifs en matière la prévention routière.

Malgré les efforts déployés pour mettre en œuvre une telle campagne, la gestion manuelle
des données pose des problèmes de suivi, de contrôle et d'accès à l’historique (statistiques). De
plus, son efficacité est rarement évaluée.

Les objectifs du projet qui nous a été confié, sont doubles :

 Renforcer la numérisation dans la gestion des campagnes de sensibilisation (date,


médias utilisés, population ciblée, etc.) ;
 Évaluer systématiquement les impacts de ces campagnes à travers un baromètre sur
l’impact des campagnes de sensibilisation menées pendant une période, ainsi que divers
statistiques.

Cela passe par la collecte des avis des citoyens à travers plusieurs sources d’information telles
que : les réseaux sociaux, les formulaires d’évaluation, les blogs etc.

Les résultats obtenus permettront par la suite d’améliorer la qualité de ces campagnes et
leur efficacité pour l’avenir de la sécurité routière.

N.B : Ce travail est inscrit dans l'exécution de l'Accord Cadre de collaboration ESI- CNPSR
signé le 17/10/2018 et supervisé par le laboratoire LMCS

Mots clés : Évaluation d’impact, sécurité routière, campagnes de sensibilisations,


comportement humain, réseaux sociaux, statistique.

V
Abstract
There were nearly 4000 deaths in 2018 on Algerian roads. 96% of those accidents were
related to a human factor. This is where prevention comes into play to encourage the public to
adopt a safer and more responsible behavior in order to prevent accidents from happening.

The National Centre for Road Safety and Prevention (CNPSR) organizes annual
awareness campaigns on road safety and prevention, such as holiday campaigns, back-to-
school, winter driving or driving during Ramadhan.

To succeed in its mission, it designs and implements the necessary materials for the
campaign, then distributes them in two parts: community work (public spaces, schools, etc.)
and communication (radio, TV, social media), in order to transmit persuasive messages on road
safety.

Despite the efforts made to implement such a campaign, its manual management poses
problems of monitoring, controlling and accessing the data collected from those activities. Plus,
its effectiveness is rarely evaluated.

The objectives of the project is to:

 Strengthen digitization in the management of awareness campaigns (date, media used,


population targeted etc.),
 Systematically evaluate the impacts of these campaigns through a barometer on the
results of awareness campaigns conducted over a period of time, as well as various
statistics.

This involves collecting opinions through several sources of information such as: social media,
evaluation forms, blogs, etc.

The results obtained will then improve the quality of these campaigns and their
effectiveness on road safety for the future.

N.B: This work is part of the implementation of the ESI- CNPSR Framework Agreement for
Collaboration signed on 17/10/2018 and supervised by the LMCS laboratory.

Keywords: Impact assessment, road safety, awareness campaigns, human behavior, social
media, statistics.

VI
‫ملخص‬
‫أشارت إحصائيات رسمية أن هناك ما يقرب عن ‪ 4000‬حالة وفاة يف عام ‪ ،2018‬وكشفت أن ‪ ٪ 96‬من الحوادث يف‬
‫بت السلوك‬ ‫ر‬
‫الت تشجع الجمهور عىل ت ي‬
‫الجزائر سببها العامل البشي‪ ،‬وهو ما ريبز أهمية دور الوقاية والحمالت التحسيسية ي‬
‫الوقائ لمنع وقوع الحوادث‪.‬‬
‫ي‬

‫عب الطرق )‪(CNPS‬حمالت توعية سنوية حول السالمة عىل الطرق والوقاية من‬
‫الوطت للوقاية واألمن ر‬
‫ي‬ ‫وينظم المركز‬
‫المدرس‪ ،‬وكذا التحسيس بضورة الحيطة واالنتباه خالل موسم الشتاء وشهر‬
‫ي‬ ‫أخطارها خاصة يف فبات العطل‪ ،‬الدخول‬
‫رمضان ‪.‬‬

‫المجتمع ( و الذي يكون‬


‫ي‬ ‫الميدائ‬
‫ي‬ ‫و للنجاح يف مهمته‪ ،‬فإن المركز يتبع اسباتيجيتي يف تنظيم حمالته تتمثالن يف‪ :‬العمل‬
‫عب الوسائط اإلعالمية ( الراديو ‪ ،‬التلفزيون ‪ ،‬شبكات التواصل‬
‫يف األماكن العامة ‪ ،‬المدارس ‪ ،‬اإلدارات و غبها ) ‪ ،‬أو ر‬
‫عب الطرق ‪.‬‬
‫االجتماع ) و هذا من أجل توجيه رسائل هادفة لضمان السالمة ر‬
‫ي‬

‫وعىل الرغم من الجهود المبذولة يف مثل هذه الحمالت‪ ،‬إال أنها تعرف صعوبة يف مراقبة األنشطة و التحكم فيها‪ ،‬و حت‬
‫تحديد تواريخها ‪ ...‬إضافة إىل أنه من النادر ما يتم تقييم فعالياتها‪.‬‬

‫وبالنسبة ر‬
‫للمشوع الموكل إلينا فإنه يهدف إىل شقي‪:‬‬

‫‪ -‬تعزيز تكنولوجيا الرقمية يف إدارة حمالت التوعية (التاري خ‪ ،‬وسائل اإلعالم والتواصل المستخدمة‪ ،‬الفئة المستهدفة‬
‫من المواطني ‪)...‬‬

‫منهج آلثار هذه الحمالت التوعوية و قياس تأثبها يف فبة زمنية معينة‪ ،‬إضافة إىل الوصول إىل إحصائيات‬
‫ر ي‬ ‫‪ -‬تقييم‬
‫الت تكون عبارة عن معلومات مصدرها الشبكات االجتماعية‪ ،‬و أشكال التقييم‪ ،‬و المدونات و‬
‫تعب عن آراء المواطني‪ ،‬و ي‬
‫ر‬
‫عب الطرق ‪.‬‬
‫غبها‪ ،‬حيث تعمل النتائج المحققة عىل تحسي جودة هذه الحمالت وفعاليتها لمستقبل السالمة ر‬

‫الوطت للوقاية واألمن‬


‫ي‬ ‫مالحظة‪ :‬يندرج هذا العمل ضمن اتفاقية التعاون المشبك بي المدرسة العليا لإلعالم ي‬
‫اآلىل والمركز‬
‫مخب طرق و تصميم األنظمة ‪.‬‬ ‫عب الطرق‪ ،‬الموقعة ف ‪ ،2018/10/17‬و ر‬
‫يشف عليها ر‬ ‫ر‬
‫ي‬

‫الكلمات المفتاحية‪:‬‬

‫تقييم األثر‪ ،‬السالمة عىل الطرق‪ ،‬حمالت التوعية‪ ،‬السلوك ر‬


‫البشي‪ ،‬الشبكات االجتماعية ‪ ،‬اإلحصاء‪.‬‬

‫‪VII‬‬
Table des matières

Remerciements ......................................................................................................................... IV
Résumé ...................................................................................................................................... V
Abstract .................................................................................................................................... VI
‫ ملخص‬.........................................................................................................................................VII
Table des matières ................................................................................................................. VIII
Liste des figures ......................................................................................................................XII
Liste des tableaux .................................................................................................................. XIV
Liste des sigles et abréviations ............................................................................................... XV
Introduction générale ........................................................................................................ 1
1. Contexte ..................................................................................................................... 1
2. Problématique............................................................................................................. 1
3. Objectifs initiaux ........................................................................................................ 2
4. Organisation du mémoire ........................................................................................... 3
Partie 1 : Etude bibliographique ................................................................................... 5
Chapitre I : Généralités sur l’évaluation ........................................................................... 6
I.1 Introduction ................................................................................................................... 6
I.2 Définition de l’évaluation ............................................................................................. 6
I.3 Les types d’évaluation .................................................................................................. 7
I.4 Les objectifs de l’évaluation ......................................................................................... 9
I.5 Les acteurs de l’évaluation.......................................................................................... 10
I.6 Les critères d’évaluation ............................................................................................. 11
I.7 Le processus d’évaluation ........................................................................................... 14
I.8 Conclusion .................................................................................................................. 19
Chapitre II : Méthodes et outils d’évaluation d’impact ................................................. 20
II.1 Introduction ............................................................................................................... 20
II.2 Inférence causale et contrefactuel .............................................................................. 20
II.2.1 L’inférence causale ......................................................................................... 20
II.2.2 Le contrefactuel .............................................................................................. 21
II.3 Les méthodes d’évaluation d’impact ......................................................................... 22
II.3.1 L’approche expérimentale .......................................................................... 22
VIII
II.3.2 L’approche quasi-expérimentale ................................................................ 25
II.4 Outils d’évaluation .................................................................................................... 30
II.4.1 Les outils d’enquête ........................................................................................ 30
II.4.2 Les outils d’analyse de sentiment ................................................................... 31
II.5 Evaluation des campagnes de sensibilisation ............................................................ 32
II.5.1 La nécessité d’évaluer une campagne ........................................................ 32
II.5.2 Exemples des campagnes de sensibilisation réussites dans la sécurité
routière ................................................................................................................. 32
II.6 Conclusion ............................................................................................................ 34
Partie 2 : Analyse de la situation existante............................................................... 35
Chapitre I: Présentation de L’organisme d’accueil ........................................................ 36
I.1 Introduction ................................................................................................................. 36
I.2 Présentation du CNPSR .............................................................................................. 36
I.3 Missions du CNPSR ................................................................................................... 36
I.4 Organisation du CNPSR ............................................................................................. 37
I.5 Activités du CNPSR ................................................................................................... 41
I.6 Mesures de prévention et de sécurité .......................................................................... 42
I.7 Stratégie du CNPSR .................................................................................................... 43
I.8 Conclusion .................................................................................................................. 44
Chapitre II: Etude de l’existant ........................................................................................ 45
II.1 Introduction ............................................................................................................... 45
II.2 Démarche de collecte des besoins ............................................................................. 45
II.3 L’étude fonctionnelle ................................................................................................. 47
II.3.1 Les campagnes de sensibilisation ............................................................ 47
II.3.2 Types des campagnes de sensibilisation .................................................. 47
II.3.3 Les personnes impliquées ........................................................................ 50
II.3.4 Les supports utilisés ................................................................................. 51
II.3.5 Processus des campagnes de sensibilisation ............................................ 51
II.4 Etude de l’existant informatique................................................................................ 53
II.4.1 Structuration actuelle de l’informatique .................................................. 53
II.4.2 Infrastructure matérielle........................................................................... 53
II.4.3 Systèmes et application............................................................................ 53
II.4.4 Ressource humaine spécialisée ................................................................ 54

IX
II.5 Conclusion ................................................................................................................. 55
Chapitre III : Diagnostic.................................................................................................... 56
III.1 Introduction .............................................................................................................. 56
III.2 Analyse SWOT .................................................................................................... 56
III.3 Critique du système existant ................................................................................ 57
III.4 Axes d’amélioration ............................................................................................. 58
III.5 Système projeté .................................................................................................... 59
III.5.1 Solutions envisagées ............................................................................... 59
III.5.2 Solution Retenue..................................................................................... 60
III.5.3 Description de la solution retenue .......................................................... 61
III.6 Conclusion ................................................................................................................ 64
Partie 3 : Analyse et Conception .................................................................................. 65
Chapitre I : Analyse du nouveau Système ....................................................................... 66
I.1 Introduction ................................................................................................................. 66
I.2 Analyse des objectifs ............................................................................................ 66
I.3 Identification des cas d’utilisation........................................................................ 71
I.3.1 Identification des acteurs .................................................................................. 71
I.3.2 Spécifications fonctionnelles............................................................................ 71
I.3.3 Spécifications non fonctionnelles ................................................................... 77
I.4 Modélisation des cas d’utilisation ............................................................................... 77
I.4.1 Diagrammes des cas d’utilisation ................................................................ 77
I.4.2 Documentation des cas d’utilisation ............................................................ 80
I.5 Diagrammes de classe ................................................................................................. 83
I.5 Conclusion .................................................................................................................. 87
Chapitre II: Conception..................................................................................................... 88
II.1 Introduction ............................................................................................................... 88
II.2 Conception architecturale de la solution ................................................................... 88
II.2.1 Architecture physique ................................................................................. 88
II.2.2 Architecture logicielle ................................................................................ 89
II.3 Conception de la base de données ............................................................................. 90
II.3.1 Le modèle Entité-Association de la BDD .................................................. 90
II.3.2 Les attributs des tables ................................................................................ 91
II.3.3 Le modèle relationnel de la BDD ............................................................... 95

X
II.4 Conception de tableau de bord .................................................................................. 97
Partie 4 : Réalisation et Déploiement ....................................................................... 100
Chapitre I : Réalisation du système ................................................................................ 101
I.1 Introduction ............................................................................................................... 101
I.2 La confidentialité du système ................................................................................... 101
I.3 Technologies de développements utilisées ............................................................... 102
I.3.1 Coté client ....................................................................................................... 102
I.3.2. Coté serveur .................................................................................................... 102
I.3.3 Gestion de la base de données ........................................................................ 103
I.4 Déploiement de la solution ....................................................................................... 103
I.6 L’outil utilisé pour la collecte de données ................................................................ 104
I.7 Présentation du système ............................................................................................ 104
I.8 Conclusion ................................................................................................................ 106
Conclusion Générale et Perspectives ........................................................................ 107
Conclusion générale ............................................................................................................... 108
Perspectives ............................................................................................................................ 110
Références bibliographiques .................................................................................................. 111
Webographie .......................................................................................................................... 116
Annexes .................................................................................................................................. 117
Annexe A : Gestion du projet ............................................................................................. 118
Annexe B : Poster du PFE au salon international de la sécurité routière ........................... 122
Annexe C : Les comptes rendus succincts de PFE............................................................. 123
Annexe D : Les comptes rendus succincts de tout le projet ESI-CNPSR ....................... 135
Annexe E : La démarche suivie pour réaliser le questionnaire d’évaluation ..................... 145
Annexe F : Le questionnaire d’évaluation des campagnes de sensibilisation..................... 149
Annexe G : Les étapes de développement du tableau de bord ........................................... 153
Annexe H : Démarche de Recherche Documentaire .......................................................... 155

XI
Liste des figures
Figure 1: Les critères d'évaluation ......................................................................................................................... 12
Figure 2: Le processus général de l'évaluation ...................................................................................................... 14
Figure 3: Les étapes de réalisation de l'évaluation [Fontaine et al, 2004] ............................................................ 17
Figure 4: Identification du contrefactuel [Bédécarrats et al, 2014] ...................................................................... 21
Figure 5: Caractéristiques des groupes constitués par l’expérimentation aléatoire [Gertler et al, 2011]. ........... 23
Figure 6: Utilisation de la méthode ECR dans un exemple de Formation professionnelle [Sylvain et al, 2017] .... 24
Figure 7: La méthode de régression par discontinuité [Sylvain et al, 2017] .......................................................... 26
Figure 8: Le principe de la méthode d’appariement [Sylvain et al, 2017] ............................................................. 28
Figure 9: La méthode de la double différence [Maatala et al, 2018] .................................................................... 29
Figure 10: Aperçu de l’affiche de différentes campagnes de sensibilisation Bob [Focant et al, 2018].................. 33
Figure 11: Logo du projet CAST ............................................................................................................................. 34
Figure 12: Logo du CNPSR ..................................................................................................................................... 36
Figure 13: L’organigramme du CNPSR .................................................................................................................. 38
Figure 14: Processus d'un entretien ...................................................................................................................... 46
Figure 15: Documents du CNPSR ........................................................................................................................... 46
Figure 16: Une affiche pour la campagne de la rentrée scolaire .......................................................................... 47
Figure 17: Atelier des cours théoriques ................................................................................................................. 48
Figure 18: La piste pédagogique ........................................................................................................................... 48
Figure 19: Atelier de dessin ................................................................................................................................... 48
Figure 20: Affiche pour la conduite hivernale de 2019 ......................................................................................... 49
Figure 21: Affiche pour la conduite durant le mois du Ramadan 2019 ................................................................. 49
Figure 22: la campagne d'été de 2018 .................................................................................................................. 50
Figure 23: Schéma explicatif du processus des campagnes de sensibilisation ...................................................... 51
Figure 24: processus général d'une campagne ..................................................................................................... 59
Figure 25: Solution proposée pour la gestion des CS............................................................................................. 61
Figure 26: Solution proposé pour l’évaluation d'impact ....................................................................................... 63
Figure 27: les besoins du nouveau système .......................................................................................................... 67
Figure 28: Le diagramme des CU de la Planification des CS .................................................................................. 78
Figure 29: Le diagramme des CU de la gestion des activités ................................................................................ 78
Figure 30: Le diagramme des CU de la gestion des supports ................................................................................ 79
Figure 31: Le diagramme des CU de l’évaluation d'impact .................................................................................. 79
Figure 32: le diagramme des CU de l’administrateur du système ......................................................................... 80
Figure 33: Diagramme de package du système .................................................................................................... 83
Figure 34: Diagramme de classe de la planification des CS .................................................................................. 84
Figure 35: Diagramme de classe de la gestion des activités ................................................................................. 85
Figure 36: Diagramme de classe de la gestion des supports ................................................................................ 85
Figure 37: Diagramme de classe de l’évaluation d'impact.................................................................................... 86
Figure 38: Diagramme de classe de l’administration du système ......................................................................... 87
Figure 39: Architecture trois tiers [Web 2] ............................................................................................................ 89
Figure 40: Le pattern design MVC ........................................................................................................................ 89
Figure 41: Le modèle E/A du système ................................................................................................................... 90
Figure 42: Logo du bootstrap .............................................................................................................................. 102
Figure 43: Logo du FusionCharts ......................................................................................................................... 102
Figure 44: Logo du python................................................................................................................................... 102
Figure 45: Logo du Django ................................................................................................................................. 102

XII
Figure 46: Logo du Microsoft SQLServer ............................................................................................................. 103
Figure 47: Logo du SSMS ..................................................................................................................................... 103
Figure 48: Diagramme de déploiement............................................................................................................... 103
Figure 49: Logo de Google Forms ........................................................................................................................ 104
Figure 50: L'interface d'authentification du système .......................................................................................... 105
Figure 51: la fenêtre principale de responsable des campagnes de sensibilisation ............................................ 105
Figure 52: la fenêtre de la planification d'une campagne ................................................................................... 106
Figure 53: La fenêtre de création d'un nouveau support .................................................................................... 106
Figure 54: Cycle en Y ........................................................................................................................................... 118
Figure 55: Logo de Google Drive ......................................................................................................................... 120
Figure 56: Diagramme de Gant du PFE ............................................................................................................... 121
Figure 57: Poster du PFE au salon international de la sécurité routière ............................................................. 122
Figure 58: La démarche d'une enquête ............................................................................................................... 145
Figure 59: Le processus de développement du tableau de bord [Pauwels et al, 2009] ....................................... 153
Figure 60: Processus de veille [Bouziani, 2018] ................................................................................................... 155
Figure 61: Les notifications de recherche reçues par « Google Alertes » ............................................................ 155

XIII
Liste des tableaux

Tableau 1: Patrimoine applicatif du CNSPR. ......................................................................................................... 54


Tableau 2: Logiciels acquis chez des prestataires ................................................................................................. 54
Tableau 3: RH spécialisée ...................................................................................................................................... 54
Tableau 4: Analyse SWOT des campagnes de sensibilisation ............................................................................... 57
Tableau 5: Tableau comparatif des solutions envisagées ..................................................................................... 60
Tableau 6: Arbre des objectifs du système projet ................................................................................................. 70
Tableau 7: La méthode MoSCoW [Batata et Mostefai, 2016] .............................................................................. 71
Tableau 8: Tableau de Criticisme [Batata et Mostefai, 2016] ............................................................................... 72
Tableau 9: Spécifications fonctionnelles-gestion de la planification des campagnes de sensibilisation ............... 73
Tableau 10: Spécifications fonctionnelles- gestion des activités ........................................................................... 74
Tableau 11: Spécifications fonctionnelles de gestion des supports....................................................................... 74
Tableau 12: Spécifications fonctionnelles- évaluation d'impact ........................................................................... 75
Tableau 13: Spécifications fonctionnelles -gestion des comptes utilisateurs ........................................................ 76
Tableau 14: Spécifications non fonctionnelles ...................................................................................................... 77
Tableau 15: documentation CU_PlanifierCampagne ............................................................................................ 81
Tableau 16: Dumentation CU_AssocierSupport .................................................................................................... 81
Tableau 17: Documentation CU_PublierFormulaire ............................................................................................. 82
Tableau 18: Documentation CU_GénérerRapportEvaluation ............................................................................... 83
Tableau 19: Le dictionnaire de données de la BDD ............................................................................................... 95
Tableau 20: Le modèle relationnel de la BDD ....................................................................................................... 96
Tableau 21: les indicateurs de performance du système ...................................................................................... 99

XIV
Liste des sigles et abréviations

B
BDD Base De Données

C
CAD Comité d’Aide au Développement (CAD de l’OCDE)

CNPSR Centre National de Prévention et de Sécurité Routière

CS Campagnes de Sensibilisation

CSV Comma-Separated Values

CU Cas d’Utilisation

D
DI Direction Informatique

DG Direction Générale

DM Data Mining

F
FIDA Fonds International de Développement Agricole

I
Id Identifiant

IDE Integrated Development Environment

IOE Bureau Indépendant de l’Evaluation du FIDA

IHM Interface Homme Machine

XV
KPI Key Performance Indicator

O
OCDE l’Organisation de Coopération et de Développement
Economiques

OMS Organisation Mondiale de la Santé

P
PFE Projet de Fin d’Etude

R
RCS Responsable des Campagnes de Sensibilisation

S
SA Sentiment Analysis

SGBD Système de Gestion de Base de Données

SI Système d’Information

SQL Structured Query Language

SSIS SQL Server Intergration Services

SSMS SQL Server Management Studio

U
UML Unified Modeling Language

URL Uniform Resource Locator

XVI
Introduction générale

1. Contexte

2. Problématique

3. Objectifs initiaux

4. Organisation du mémoire
Introduction générale

1. Contexte
Les accidents de trafic routier constituent un véritable problème de santé publique, et la
gravité de ce phénomène continue à prendre de l'ampleur d’année à en année. Cette
augmentation majeure du nombre de victimes, ainsi que le degré de leurs souffrances et
l’indemnisation des dommages qui en résultent, entrainent des pertes économiques
considérables.

En Algérie, durant l'année 2018, on a compté près de 22991 accidents, faisant 3310 morts
ainsi que 32570 blessés, en remarquant que la catégorie des jeunes est la plus impliquée, et que
le facteur humain représente 96% des causes de ces accidents.

En effet, la prévention des accidents est extrêmement importante pour lutter contre cette
réalité. C’est là que les campagnes de sécurité routière entrent en jeu. Elles sont considérées
comme une source potentielle d’influence sociale, et visent à travers un ensemble de tentatives
et d’activités, à modifier l’attitude des usagers de la route en les incitants à adopter un
comportement préventif.

Les pouvoirs publics mettent en œuvre des stratégies de prévention de la sécurité routière
en consacrant beaucoup d’argents aux actions de sensibilisation. Ces derniers cherchent à
connaitre l’efficacité des mesures prises. Dans le travail qui nous a été confié, nous nous
intéressons aux campagnes de sensibilisation.

Le centre national de prévention et de sécurité routière (CNPSR) entreprend de réaliser


une évaluation formelle des efforts de sensibilisation pour analyser leur impact sur le
comportement humain. Il s’agit donc, pour nous, de contribuer avec des mécanismes
d’évaluation d’impact, à améliorer la qualité des campagnes de sensibilisation.

2. Problématique
Le CNPSR organise chaque année des campagnes de sensibilisation relatives à la
prévention et la sécurité routière. Mais malgré les efforts déployés pour mettre en œuvre de
telles campagnes, la gestion des données récoltées et l’évaluation de l’impact réel sur les
populations reste un sérieux défi.

Nous avons constaté que le processus des campagnes présente un ensemble de lacunes.
Nous les recensons comme suit :

 Une surcharge de travail pour les employées du CNPSR, causée par la gestion manuelle
des procédures liées aux campagnes, sachant que l’effectif des ressources humaines est
très réduit au centre.

1
Introduction générale

 Une lenteur remarquée dans l’organisation des campagnes. Ce qui entraîne un retard
d’exécution des activités du centre, par rapport au planning prévu. Ceci est dû aux
opérations manuelles effectuées par les employées du CNPSR, sachant qu’il existe des
employés qui réalisent plusieurs tâches différentes en même temps, à cause du manque
d’effectif.
 Possibilité d’erreurs dues au facteur humain.
 Une couverture partielle du processus de campagne de sensibilisation, et une difficulté
pour effectuer un contrôle efficace des campagnes.
 Difficulté d’accès à l’historique des informations lié à l’organisation des campagnes de
sensibilisation.
 L’absence d’évaluation auprès des citoyens, et manque de feedback sur l’efficacité des
campagnes élaborées, afin de savoir leur taux de réussite. Ce problème est causé par le
manque de moyens mis à la disposition du centre pour réaliser une évaluation efficace, qui
permet aux responsables du CNPSR de vérifier si les objectifs sont réellement atteints.
 Volonté de mesure d’impact.

Le projet s’inscrit dans la nouvelle stratégie du CNPSR qui consiste à mettre fin aux
problèmes cités plus haut, et proposer de meilleures solutions pour l’amélioration de la gestion
des campagnes de sensibilisation. Pour cela, il devient nécessaire d’établir des statistiques
relatives au nombre de CS organisées chaque année, définir les moyens à mettre à la disposition
du CNPSR pour bien mener ses activités, et enfin faire une bonne évaluation des résultats.

3. Objectifs initiaux
Afin de répondre à cette problématique, la direction informatique du CNPSR s’engage
dans un projet, qui consiste à concevoir et réaliser un système d’information pour la gestion et
l’évaluation des campagnes de sensibilisation. Le projet qui nous a été confié s’inscrit dans
cette optique. Ce qui nous ramène à répondre aux objectifs suivants :

 Rapidité dans l’exécution des opérations liées à l’organisation des campagnes de


sensibilisation, en automatisant le maximum des tâches manuelles qui prennent beaucoup
de temps ;
 Réduire la charge du travail aux employées du CNPSR, avec une gestion plus facile des
campagnes, en optimisant le processus et les ressources liées aux campagnes ;
 Avoir un accès rapide et disponible aux statistiques et à l’historique des campagnes
réalisées ;
 Offrir aux décideurs une vision claire et complète sur la gestion des campagnes pour
contrôler, anticiper les difficultés rencontrées, et prendre de meilleures décisions ;

2
Introduction générale

 Evaluer et mesurer systématiquement l’impact des campagnes sur le comportement


humain, en analysant les avis des internautes, pour savoir si la catégorie de population
ciblée a été atteinte ;
 Evaluer l’efficacité des moyens de communication utilisés.

4. Organisation du mémoire
Afin d’atteindre les objectifs que nous avons fixé et répondre à toutes les questions liées
à la problématique, nous avons organisé ce mémoire en quatre parties distinctes :

Partie 1 : Etude Bibliographique


Cette partie présente notre thématique à la lumière des différents concepts liés à
l’évaluation d’impact. Elle est divisée en deux chapitres :

 Chapitre I : Généralités sur l’évaluation : Ce chapitre introduit les notions de base


relatives à l’évaluation, en commençant par définir ce concept d’évaluation, ses types et les
objectifs liés à une évaluation, pour arriver, à la fin, à son processus général.
 Chapitre II : Les méthodes et outils d’évaluation d’impact : Nous aborderons dans ce
chapitre une synthèse des différentes méthodes d’évaluation existantes, ainsi que les outils
utilisés. Nous présenterons également quelques campagnes de sensibilisation à la sécurité
routière les plus réussite au monde.

Partie 2 : Etude de la situation existante


Cette partie consiste à étudier l’environnement dans lequel nous effectuons notre stage.
Elle contient les chapitres suivants :

 Chapitre I : Présentation de l’organisme d’accueil : Ce chapitre est consacré à la


présentation du centre national de prévention et sécurité routière. Où nous citerons les
activités du centre et l’ensemble de ses missions.
 Chapitre II : Etude de l’existant : Dans ce chapitre, nous présentons une étude détaillée
sur l’existant organisationnel, fonctionnel et informatique du centre.
 Chapitre III : Diagnostic : à base de l’étude de l’existant, nous effectuons un diagnostic
sur la situation actuelle des campagnes de sensibilisation en recensant les points critiques.

3
Introduction générale

Partie 3 : Analyse et conception


Cette partie consiste, tout d’abord, à analyser le système projeté en le modélisant avec le
langage de modélisation UML. Nous présentons par la suite notre conception adoptée à la
solution proposée. Nous avons organisé cette partie en deux chapitres essentiels :

 Chapitre I : Analyse du nouveau système : Dans ce chapitre, nous étudions les besoins
fonctionnels et techniques exprimés par le CNPSR.
 Chapitre II : Conception : Ce chapitre consiste à concevoir le système projeté dans lequel
nous présentons d’un côté, l’architecture logique et physique de la solution, et de l’autre
côté, nous implémentons la base de données et le tableau de bord.

Partie 4 : Réalisation et Déploiement


Dans cette partie, nous allons présenter la phase de réalisation qui consiste
à mettre en œuvre la solution que nous avons proposée. Nous aborderons les choix techniques
adoptés ainsi que l’aspect sécuritaire de notre système. Et nous terminerons
par la présentation de l’outil réalisé.

Enfin, nous clôturons ce mémoire par une conclusion générale résumant le travail
effectué.
Nous dresserons également quelques perspectives, en vue d’éventuelles futures améliorations
du système que nous allons concevoir et réaliser.

4
Partie 1 : Etude bibliographique

Chapitre I : Généralités sur l’évaluation

Chapitre II : Méthodes et outils d’évaluation d’impact

5
Partie 1 Chapitre I : Généralités sur l’évaluation

Chapitre I: Généralités sur


l’évaluation

I.1 Introduction
Beaucoup de temps, d’efforts et de ressources sont consacrés au développement et à la
mise en œuvre d’un projet. Et ceci dans le but de concevoir des projets efficaces et de bonne
qualité. À ce niveau, l’évaluation intervient pour produire un jugement de valeur.

L’évaluation est un moyen essentiel pour déterminer l’efficacité et la qualité du système


de gestion. L’un de ces buts est de trouver les causes des problèmes et prendre des mesures
correctives.

Nous présentons dans ce chapitre les fondements théoriques de l’évaluation, les types et
les objectifs de l’évaluation, ainsi que les acteurs impliqués et les critères qui définissent une
évaluation de qualité. Nous complétons par le processus général à suivre pour mener une
évaluation efficace d’un projet ou d’un programme afin d'augmenter leur incidence positive.

I.2 Définition de l’évaluation


Nous trouvons une définition complète de l’évaluation dans les glossaires des
organisations mondiales contribuant au développement des projets économiques et sociaux. Le
comité d’aide au développement de l’OCDE définit l’évaluation dans son guide comme suit:
« appréciation systématique et objective d’un projet, d’un programme ou d’une politique, en
cours ou terminé, de sa conception, de sa mise en œuvre et de ses résultats. Le but est de
déterminer la pertinence et l’accomplissement des objectifs, l’efficience en matière de
développement, l’efficacité, l’impact et la durabilité. Une évaluation devrait fournir des
informations crédibles et utiles permettant d’intégrer les leçons de l’expérience dans le
processus de décision des bénéficiaires et des bailleurs de fonds. Le terme "évaluation" désigne
également un processus aussi systématique et objectif que possible par lequel on détermine la
valeur et la portée d’une action de développement projetée, en cours ou achevée. Dans certains
cas l’évaluation suppose la définition de normes appropriées, l’appréciation des performances
par rapport à celles-ci, et en juger les résultats attendus et obtenus. Elle permet de dégager des
leçons pertinentes » [OCDE, 2010].

Donc, il est important de noter que l'évaluation ne consiste pas à rechercher une faute ou
à juger un individu ou une équipe. L'évaluation est plutôt une opportunité pour les parties

6
Partie 1 Chapitre I : Généralités sur l’évaluation

prenantes ou les bénéficiaires d'apporter leurs connaissances et leurs points de vue sur une
intervention particulière. À la fin du processus, l’évaluation fournit des feedbacks, identifie les
moyens d’amélioration et aide à la prise de décisions.

I.3 Les types d’évaluation


Le processus d’évaluation a mené à l’élaboration de plusieurs types d’évaluation dans
différents domaines.

En 1967, Scriven1 est le premier chercheur qui a fait la distinction entre deux types
évaluations (évaluation formative et évaluation sommative). Ensuite, dans les années (1971,
1981) les chercheurs : Bloom, Madaus et Hastings ont présentés une typologie d’évaluation en
trois types (évaluation diagnostique évaluation formative et évaluation sommative), cette
typologie est basée sur les travaux de Scriven [Fatihi, 2011].

Nous retenons la typologie de Bloom, Madaus et Hastings que nous décrivions dans ce
qui suit en se basant sur les références suivantes : [Gogny, 2007], [Fatihi, 2011], [Zoualfakar,
2013], [Frutschi et al, 2014], [Marcoux, et al, 2014], [Belec, 2017].

I.3.1 Evaluation diagnostique


L’évaluation diagnostique (ou prédictive) est connue dans le domaine d’apprentissage,
son rôle est de déterminer les forces et les faiblesses des élèves. Ce rôle ne se limite pas
seulement au repérage des causes des difficultés des élèves. Les décisions prises à l’issue de
cette évaluation peuvent permettre d’aider un ou plusieurs élèves à surmonter leurs obstacles
pour s’adapter à un contexte scolaire spécifique [Frutschi et al, 2014].

Donc, ce type d’évaluation intervient au début du programme d’apprentissage, son


objectif est de pouvoir déterminer le niveau global des élèves et identifier leurs difficultés, et
aussi aider l’enseignant au choix des méthodes d’apprentissage pour améliorer le niveau des
élèves [Zoualfakar, 2013].

Parmi les évaluations relatives à l’évaluation diagnostique, nous trouvons :

 Evaluabilité 2: est une appréciation de la disposition d’une intervention à être évaluée


considérant le contexte économique, politique, social, etc. Elle permet de déterminer si une
évaluation est réalisable et susceptible de fournir une information utile [Martine et al, 2013].
 Etude préparatoire : est un exercice de planification d’une évaluation qui comprend

1
Michael Scriven : est un Australien d'origine britannique polymathe et philosophe académique, connu pour ses
contributions à la théorie et la pratique de l'évaluation. C'est un professeur de psychologie et codirecteur du
nouveau Centre d'évaluation à l'université de Claremont [Biographie Scriven].
2
Remarque : l’appréciation de l’évaluabilité suppose d’examiner à l’avance l’activité projetée afin de vérifier si
ses objectifs sont définis de façon adéquate et si les résultats sont vérifiables [OCDE, 2010].

7
Partie 1 Chapitre I : Généralités sur l’évaluation

généralement une description du programme et du contexte, l’identification des utilisateurs,


les questions d’évaluation, les stratégies de recherche, et les modalités de l’évaluation
[Martine et al, 2013].
 Evaluation ex ante : est une évaluation qui est conduite avant la mise en œuvre d’un
programme [OCDE, 2010].

I.3.2 Evaluation formative


L'évaluation formative a été introduite par Scriven (1967) à propos de l’évaluation des
moyens d’enseignement. Ensuite, Bloom et ses collaborateurs (1971) ont attribués ce type à
l’évaluation des élèves, et aux procédures utilisées par le système d’enseignement pour adapter
son action pédagogique en fonction des progrès des élèves [Frutschi et al, 2014].

L’évaluation formative survient de manière continue, tout au long du processus


d’apprentissage [Belec, 2017]. Son objectif est en plus d'améliorer l'enseignement et
l'apprentissage en cours d'évolution, de fournir une rétroaction3 (feedback) et de prescrire des
correctifs aux étudiants en difficulté afin d’assurer leur progression [Fatihi, 2011].

L’évaluation formative est associée souvent à des méthodes d'enquête qualitatives. Et


parmi les évaluations formatives, on trouve :

 Évaluation de la mise en œuvre : est une évaluation qui s’intéresse au fonctionnement


d’une intervention. Elle vise à cerner les facteurs internes et externes influençant sont
déroulement et à déterminer si la mise en œuvre de l’intervention se déroule conformément
à ce qui avait été prévu au moment de sa conception [Martine et al, 2013].

I.3.3 Evaluation sommative


L’évaluation sommative est essentiellement caractérisée par un jugement posé sur l’élève
après qu’un apprentissage ait eu lieu [Frutschi et al, 2014], donc elle intervient en fin de
programme d’apprentissage. Son objectif est de tirer des conclusions, s’assurer des
compétences, et vérifier si les objectifs visés ont été atteints pour la prise de décision finale
[Gogny, 2007]. Elle permet de déterminer si une intervention est toujours pertinente, si elle doit
se poursuivre ou si elle doit être interrompue ou transformée [Martine et al, 2013].

Ce type d’évaluation consiste donc à établir un bilan après l’ensemble de taches effectuées
qui permet de porter un jugement final sur le rendement et l’efficacité du processus. L’accent
ici est mis sur le résultat. Elle est associée souvent à des méthodes quantitatives plus objectives,
et parmi les évaluations sommatives, nous trouvons :

3
Rétroaction : (en anglais : feedback) représente la transmission des constatations résultant du processus
d’évaluation à ceux qui peuvent en tirer des leçons utiles et pertinentes afin de favoriser un meilleur
apprentissage. Cela peut impliquer de réunir et de diffuser les constatations, les conclusions, les
recommandations et les leçons de l’expérience [OCDE, 2010].

8
Partie 1 Chapitre I : Généralités sur l’évaluation

 Evaluation ex post : est une évaluation d’une action lorsqu’elle est terminée ou au moment
où il devient pertinent d’en faire le bilan. L’objectif de ce type d’évaluation est de
déterminer les facteurs de succès ou d’échec, d’apprécier la durabilité des résultats et de
tirer des conclusions qui pourront être généralisées ou étendues à d’autres actions [Martine
et al, 2013].
 Evaluation d’impact : une évaluation d’impact est une évaluation qui essaie d’établir un
lien causal entre un programme (ou intervention) et ses résultats. Elle essaie de savoir si un
programme est responsable des changements au niveau de résultats d’intérêt [Vermeersch,
2009]. L’évaluation d’impact fournit des informations sur les effets induits par une
intervention. Donc la réalisation d’une évaluation d'impact va au-delà d’une simple étude
des buts et objectifs pour examiner également les impacts inattendus d’un projet, d’une
politique ou de tout autre travail [Rogers, 2014].
La distinction entre les différents types d’évaluation est basée sur le moment
d’intervention, ce qui nous a permis de séparer entre l’évaluation diagnostique, formative et
sommative. D’une manière générale, l’évaluation formative examine le processus qui amène à
une activité efficace. Tandis que l’évaluation sommative examine les résultats à court et à long
terme de l’activité.

Donc nous pouvons distinguer entre l’évaluation formative qui s’intéresse aux efforts
déployés par les acteurs, pour améliorer la mise en œuvre du programme. Et l’évaluation
sommative qui s’intéresse aux effets obtenus par une intervention (les conséquences, les
résultats et l’impact du programme), avec le but d’analyser ces effets pour en tirer des leçons.

I.4 Les objectifs de l’évaluation


Avant d’évaluer, il faut fixer des objectifs pour pouvoir fixer un plan d’évaluation et les
méthodes appropriés.

D’après les différents types de l’évaluation que nous avons présentée précédemment
(évaluation diagnostique, formative et sommative), nous remarquons que chacun de ces types
intervient dans une période différente (au début du programme, en cour de réalisation du
programme ou en fin du programme), ce qui implique la relation entre le moment d’évaluation
et son objectif. Donc nous déduisons que les objectifs principaux de l’évaluation de n’importe
quel programme en général sont les suivants :

 Améliorer la conception et la mise en œuvre du programme


Il est important d'évaluer et d'adapter périodiquement les activités effectuées pour assurer
qu'elles sont aussi efficaces que possible. L'évaluation peut aider à identifier les domaines à
améliorer et, finalement, à atteindre les objectifs soulignés plus efficacement.

9
Partie 1 Chapitre I : Généralités sur l’évaluation

 Démontrer l'impact du programme


L’évaluation permet de démontrer le succès ou le progrès du programme (jugement de valeur
sur l’action). Les informations collectées permettent de mieux communiquer l'impact du
programme aux autres, ce qui est essentiel pour les relations publiques, le moral du personnel
et pour attirer et conserver le soutien.

 Aide à la prise des décisions


L’évaluation permet aux responsables à partir des indicateurs collectés de prendre des décisions
pour lancer, continuer ou arrêter un programme.

I.5 Les acteurs de l’évaluation


Les acteurs de l’évaluation sont des personnes chargées d’évaluer le projet en question,
ces évaluateurs sont désignés selon l’objectif de l’évaluation et les ressources disponibles y
compris la ressource humaine. Il est important de réaliser l’évaluation en équipe et la faire
vérifier par d’autres personnes externes. Nous présentant les acteurs d’évaluation comme
suit en utilisant la source [Knoepfel et al, 2004] :

 Le meneur de projet (autoévaluation)


Le meneur de projet est la personne désignée comme chef de projet qui connaît tous les
détails concernant son projet. Il est capable d’effectuer l’évaluation à n’importe quel moment
afin d’améliorer le projet en fonction des résultats obtenus.

Par contre, l’évaluation réalisée par le meneur de projet, est soumise à un certain risque
de subjectivité (possibilité de rater un aspect qui aurait passé inaperçu).

 L’administration (service spécifique externe au projet)


Avoir des contacts avec le meneur du projet permet de récupérer un nombre d’avis
important, ceci garantit un faible risque d’oublier certains aspects, et permet aussi un échange
d’expérience au sein de l’administration.

En contrepartie, l’évaluation réalisée par l’administration peut causer une certaine


lourdeur en fonction des processus définis, et aussi un risque de donner aux meneurs de projet
l’impression de se faire juger et de ne pas être capables.

 L’expert externe
Un expert externe permet de donner un avis moins subjectif (si l’attribution des
autorisations n’est pas influencée par les conclusions de l’évaluation).

L’inconvénient d’une évaluation par un expert externe est qu’il se peut que cette personne
ne connaisse pas tous les détails du projet, donc ça peut coûter très cher. Et aussi, l’analyse n’est

10
Partie 1 Chapitre I : Généralités sur l’évaluation

pas forcement réalisée en cours de l’élaboration du projet, avec un risque de ne pas pouvoir être
complètement objectif si l’attribution des mandats n’est pas faite de façon transparente.

 Les décideurs politiques


Les décideurs peuvent prendre leur propre décision, et contrôler la légitimité du travail
de l’administration. Mais il existe un risque de biaiser certains résultats en fonction d’impératifs
politiques, avec une connaissance insuffisante du projet.

 Le public
L’avantage d’impliquer le public dans l’évaluation est la prise en compte d’un plus grand
nombre d’impacts qui auraient pu échapper aux meneurs de projets (expertise d’usage).

Par contre, ceci peut présenter une lourdeur dans le processus d’évaluation, avec une
connaissance insuffisante du projet ce qui risque d’accentuer les structures de pouvoir locales.

Dans la majorité des situations, il est utile de suivre une démarche participative, qui
permet à un maximum de personnes concernées de devenir actrices d’un processus de
changement. Cette démarche offre plus de chances d’identifier les problèmes, d’impliquer
davantage la population dans le projet, de gagner du temps lors de la prise de décision sur le
projet. Donc la participation élargie donne une certaine légitimité à l’évaluation et permet de
s’assurer d’avoir pris en compte un maximum d’impacts.

I.6 Les critères d’évaluation


Afin d’assurer la cohérence dans un processus d’évaluation, le Comité d’aide au
développement de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE-
CAD) a mis au point l’ensemble de critères d’évaluation standard à utiliser (qualités considérées
comme importantes et présentant un intérêt général), pour évaluer tous les types
d’interventions4 [Peersman, 2014]. Ceux-ci incluent la pertinence, l'efficacité, l’efficience,
l’impact et la durabilité, ces critères d’évaluation sont listés dans la Figure I.1, et présentés dans
ce qui suit en se référençant aux : [OCDE, 2010], [Peersman, 2014] et [FIDA, 2015].

4
Ceci englobe aussi : les critères d’évaluation de la performance des politiques, stratégies, opérations et
processus opératoires du FIDA utilisés par IOE [FIDA, 2015].

11
Partie 1 Chapitre I : Généralités sur l’évaluation

Pertinence
Efficacité

Durabilité
Efficience

Impact

Figure 1: Les critères d'évaluation

I.6.1 La pertinence
C’est une mesure selon laquelle les objectifs d’une intervention correspondent aux
attentes des bénéficiaires, aux besoins du pays, aux priorités internationales et aux politiques
des partenaires [OCDE, 2010]. L'évaluation de la pertinence conduit à des décisions de niveau
supérieur quant à l'opportunité de mettre fin aux activités de développement en question ou de
les laisser se poursuivre.

Lors de cette évaluation, il est utile de prendre en compte les questions suivantes [FIDA,
2015]:

 Est-ce-que les objectifs du programme ou sa conception sont encore valables compte tenu
de l’évolution du contexte ? (afin d’assurer que le projet conserve sa pertinence).
 Les activités du programme sont-ils compatibles avec l'objectif général et la réalisation de
ses objectifs ? (afin d’évaluer la cohérence dans la perspective d’atteindre ses objectifs).
 Les activités et les résultats du programme sont-ils compatibles avec les impacts et les effets
attendus ?

I.6.2 L’efficacité
C’est une mesure selon laquelle les objectifs de l’action de développement ont été atteints,
ou sont en train de l’être, compte tenu de leur importance relative [OCDE, 2010].En tant que
telle, une intervention est considérée comme efficace lorsque ses activités produisent les
résultats souhaités.

Lors de l'évaluation de l'efficacité d'un programme ou d'un projet, il est utile de prendre
en compte les questions suivantes [FIDA, 2015]:

 Dans quelle mesure les objectifs ont-ils été atteints point de vue à la fois quantitatif et

12
Partie 1 Chapitre I : Généralités sur l’évaluation

qualitatif ?
 Quels ont été les principaux facteurs influençant la réalisation ou non des objectifs ?
 Quels changements du contexte global5ont affecté ou sont susceptibles d’affecter
l’exécution du projet et ses résultats globaux?

I.6.3 L’efficience
C’est une mesure selon laquelle les ressources (fonds, expertise, temps, etc.) sont
converties en résultats de façon économe [OCDE, 2010].Elle mesure les résultats qualitatifs et
quantitatifs par rapport aux intrants6. Ce qui signifie qu’il est nécessaire d’utiliser les ressources
les moins coûteuses possibles pour atteindre les résultats souhaités. Cela nécessite généralement
de comparer différentes approches pour obtenir les mêmes résultats, afin de déterminer si le
processus le plus efficace a été adopté.

Lors de l'évaluation de l'efficience d'un programme ou d'un projet, il est utile de prendre
en compte les questions suivantes [FIDA, 2015] :

 Les activités étaient-elles rentables ?


 Le programme ou projet a-t-il été mis en œuvre de la manière la plus efficace par rapport
aux solutions alternatives ? (En termes de coûts).

I.6.4 L’impact
L'impact est une mesure de tous les effets significatifs de l'intervention, qu'ils soient
positifs ou négatifs, attendus ou imprévus, sur ses bénéficiaires et les autres parties concernées.

Les changements positifs et négatifs produits par une intervention de développement,


directement ou indirectement, intentionnellement ou non. Cela implique les principaux impacts
et effets résultant de l'activité sur les indicateurs locaux de développement social, économique,
environnemental et autres. L'examen devrait porter à la fois sur les résultats escomptés et
inattendus et devrait également inclure l'impact positif et négatif de facteurs externes, tels que
l'évolution des termes de l'échange et la situation financière.

Lors de l'évaluation de l'impact d'un programme ou d'un projet, il est utile de prendre en
compte les questions suivantes :

 Que s'est-il passé à la suite du programme ou du projet ?


 Quelle différence réelle l’activité a-t-elle apportée aux bénéficiaires ?
 Combien de personnes ont été touchées ? le programme a-t-il eu l’impact prévu sur le
groupe cible ?

5
Par exemple : cadre légal, situation politique, dispositif institutionnel, chocs économiques, troubles civils, etc.
6
Intrants : représente des ressources humaines, financières, matérielles ou informationnelles utilisées pour mener
à bien les activités de production [Martine et al, 2013].

13
Partie 1 Chapitre I : Généralités sur l’évaluation

I.6.5 La durabilité
Selon [FIDA, 2015], la durabilité est une probabilité de pérennisation des effets
bénéfiques résultant d’une intervention de développement au-delà de la phase de financement
extérieur. La durabilité vise à déterminer si les avantages d'une activité vont probablement
continuer après la fin de l’intervention. Les projets doivent être durables sur le plan
environnemental et financier.

Lors de l'évaluation de la durabilité d'un programme ou d'un projet, il est utile de prendre
en compte les questions suivantes [FIDA, 2015] :

 Dans quelle mesure les avantages d'un programme ou d'un projet se sont-ils maintenus après
la fin du projet ?
 Quels sont les principaux facteurs qui ont influencé la réussite ou non de la durabilité du
programme ou du projet ?

I.7 Le processus d’évaluation


Le processus général d’évaluation suit une démarche méthodologique en plusieurs étapes
pour préparer, planifier, réaliser et mener à terme un projet d’évaluation [Vanier, 2014]. Nous
présentons le processus général d’évaluation que nous avons élaboré (Voir Figure 2) en utilisant
les références suivantes : [Abrignani, 2001], [Fontaine et al, 2004], [Amorim et al, 2005],
[OCDE, 2010], [Fédération internationale, 2011], [Vanier, 2014], et [Derbinski et al, 2017].

1 2 3 4

La La réalisation La
L’étude valorisation de
préparation de de
préalable
l’évaluation l’évaluation l’évaluation

Figure 2: Le processus général de l'évaluation

I.7.1 L’étude préalable


C’est la première étape dans le processus d’évaluation, elle consiste à vérifier si les
conditions préalables sont présentes pour pouvoir mener un projet d’évaluation. Et pour se faire,
il faut :

 Constituer un comité d’évaluation


Avant de fixer l’objectif principal de l’évaluation, le décideur doit avoir une idée sur la
nature de la décision qu’il va prendre. Et sachant qu’une personne toute seule ne peut pas
réaliser une évaluation, car cette dernière implique de nombreux acteurs directs et indirects.
Donc, le décideur se dirige vers un comité pour une bonne organisation de l’évaluation
[Fontaine et al, 2004]. Le rôle du comité d’évaluation est de prendre la responsabilité pour

14
Partie 1 Chapitre I : Généralités sur l’évaluation

organiser l’évaluation, mais les membres de ce comité peuvent ne pas participer à la réalisation
concrète de l’évaluation. Ce comité permet de confronter les points de vue de tous les acteurs
et de s’ouvrir également vers l’extérieur à d’autres participants [Amorim et al, 2005].

 Définir les besoins et les attentes de l’évaluation en matière d’information


Avant d’évaluer un programme ou un projet, plusieurs questions doit être formulées et
posées (par exemple : Pourquoi y a-t-il besoin d’évaluer ce programme ? Comment allons-nous
exploiter le résultat d’évaluation ?) les réponses à ce type de question permettent de prendre
des décisions importantes concernant le programme à évaluer (par exemple : ça peut être de
“piloter” le programme, de l’étendre, de l’arrêter, de le reproduire ailleurs…) [Fontaine et al,
2004].

A ces questions citées plus haut, s’ajoutent d’autres questions préalables, par exemple :
Est-ce qu'on a vraiment besoin de cette évaluation ? Y a-t-il un esprit de changement ? (Il faut
que les personnes concernées soient motivées et d’une attitude positive), Y a-t-il une
disponibilité pour l’évaluation ? (L’évaluation doit être planifié, donc il faut pouvoir lui
accorder des ressources internes7 et externes8), Est-ce le bon moment pour évaluer ? [Fontaine
et al, 2004].

I.7.2 La préparation de l’évaluation


L’évaluation est un instrument de mesure et de conduite du changement [Fontaine et al,
2004]. Préparer l’évaluation c’est :

 Déterminer les objectifs pertinents


L’objectif de l’évaluation est un énoncé qui précise le but visé par l’évaluation [Vanier,
2014]. Préparer une évaluation consiste tout d’abord à fixer les objectifs concrets, toute
ambiguïté dans l’expression de ces objectifs implique une perte de contrôle du projet et une
confusion entre les résultats obtenus et les objectifs visés. Les objectifs peuvent être modifiés
en cours du processus selon les résultats des évaluations intermédiaires [Abrignani, 2001].

 Identifier les critères et les questions d’évaluation


Selon [Vanier, 2014] une question d’évaluation consiste en une interrogation se
rapportant à l’objet d’évaluation9.Il est important de veiller à la bonne formulation des questions
d’évaluation, car l’ensemble des données collectées ne deviendra signifiant (données utiles et

7
Ressources internes : il s’agisse du temps de travail du personnel au sein de l’organisation.
8
Ressources externes : il s’agisse du temps de travail des partenaires ou de financements.
9
L’objet d’évaluation : est ce sur quoi portera l’évaluation. Elle consiste en cette «chose» sur laquelle
l’organisme communautaire souhaite poser un jugement [Vanier, 2014].

15
Partie 1 Chapitre I : Généralités sur l’évaluation

pertinentes) qu’en fonction des critères et des questions bien précises dont l’objet est d’aider à
vérifier la conformité entre l’action mise en œuvre et les objectifs attendus de cette action .

 Négocier la méthode d’évaluation


L'évaluation combine deux approches en général, la première approche est axée vers les
buts (la logique de l'intervention) elle vise à mesurer les écarts entre ce qui était prévu et ce qui
est réalisé. La deuxième est basée sur les interactions entre les acteurs du programme pour
comprendre comment le projet fonctionne entre les personnes et organismes concernés.

Aucune approche n’est meilleure que l’autre. Les deux doivent être combinées pour
répondre aux questions posées à l’évaluation [Fontaine et al, 2004].

 Choisir les indicateurs d’évaluation


Les critères ne sont manipulables qu’une fois traduits en indicateurs. Un indicateur est un
fait représentatif de la réalité, une variable qui aide à mesurer des changements [Fontaine et al,
2004]. C’est un instrument de mesure, qui permet de fournir une information mesurable ou
observable, et de rendre concrète et tangible la chose que l’on veut évaluer. L’indicateur doit
être précis, pertinent, significatif et crédible par rapport à ce qui est évalué [Vanier, 2014].

L’information sur les critères est obtenue par des indicateurs, qui seront interprétés en les
comparants à des références. Et le choix des indicateurs est lié aux choix des méthodes de
recueil de l’information selon la source : analyse documentaire, observation ou mesure,
enquêtes.

 Choisir les sources de données


Plusieurs sources de données peuvent être utilisées pour renseigner les indicateurs et leurs
références : L’analyse de documents (documents créés dans le cadre de l’action, par exemple
des comptes rendus de réunions…), l’observation directe (elle peut porter sur le matériel, sur
les activités, sur les personnes…), et les enquêtes qui sont souvent nécessaires pour recueillir
des informations sur le programme ou des personnes (enquête par : entretiens, interviews,
questionnaires…) [Fontaine et al, 2004].

 Élaborer les termes de référence


Les Termes de Référence sont une description de la performance à fournir dans le cadre
d’une évaluation, et ils représentent le cadre de référence pour les experts [Derbinski et al,
2017].

Selon [OCDE, 2010], Termes de référence ou aussi le cahier des charges de l’évaluation
est : « un document écrit présentant le but et le champ de l’évaluation, les méthodes à utiliser,
les références permettant d’apprécier la performance ou de conduire les analyses, les ressources
et le temps nécessaires, ainsi que les conditions de présentation des résultats ».

16
Partie 1 Chapitre I : Généralités sur l’évaluation

Donc après avoir définir les méthodes et les indicateurs, ainsi que les sources des données,
il faut définir « qui fait quoi » dans la mise en œuvre de l’évaluation [Fontaine et al, 2004], et
pour cela nous pouvons distinguer entre l’évaluation interne10 et l’évaluation externe11.Les
termes de référence sont essentiels pour déterminer les modalités de travail entre le responsable
d’une étude et un consultant ou une équipe externe. Ils sont également bénéfiques pour les
accords internes afin de clarifier les responsabilités, les calendriers12 et les budgets.

I.7.3 La réalisation de l’évaluation


La réalisation de l’évaluation est la mise en place de ce qui est dit dans le cahier des
charges, elle est constituée de trois tâches essentielles qui sont : la collecte de donnée pour
établir l’information, l’analyse de ces donnée, et la proposition des recommandations, comme
illustre la Figure 3 :

Evaluer : S’informer : Apprécier : Proposer :


répondre aux faire des
recueillir des analyser les
questions recommanda-
données données
posées tions

Figure 3: Les étapes de réalisation de l'évaluation [Fontaine et al, 2004]

Figure 3: Les étapes de réalisation de l'évaluation [Fontaine et al, 2004]

 Collecter les données


Une fois que les critères et les indicateurs sont définis, les ressources de données sont
choisies, ainsi que les méthodes et outils13 d’extraction sont spécifiés, il est important de
procéder à la tache de recueil de données déjà sélectionnées, et ceci en exploitant : les données
documentaires déjà disponibles, les données d’observation (un enregistrement fidèle des faits
observés en réunion, en entretien informel), et les données d’enquête (la préparation des
instruments d’enquête ou d’entretiens, et leur mise en œuvre) [Fontaine et al, 2004].

10
L’évaluation interne : est réalisée uniquement par des acteurs du programme [Fontaine et al, 2004].
11
L’évaluation est dite externe lorsque la structure qui souhaite évaluer ses actions fait appel à des experts
extérieurs appartenant à l'administration, au secteur privé ou associatif [Amorim et al, 2005]. Donc l’évaluateur
est extérieur aux organismes ayant mis en œuvre le programme.
12
Le calendrier précise les étapes de mise en œuvre de l’évaluation : préparation des éventuelles enquêtes,
réalisation du recueil de données, analyse, rédaction du rapport et restitution [Fontaine et al, 2004].
13
Les méthodes et outils de collecte doivent êtres tester à l’avance pour : détecter les questions ou les techniques
posant problème, vérifier le temps nécessaire pour la collecte, recenser des questions éthiques éventuelles et
renforcer les compétences des personnes chargées de la collecte des données [Fédération internationale, 2011].

17
Partie 1 Chapitre I : Généralités sur l’évaluation

 Analyser et interpréter les informations


Les données collectées ne sont pas significatives sans qu’elles soient traitées et analysées.

Tout d’abord, il est important de représenter les résultats collectés sous forme de tableaux
ou de graphiques pour faciliter la lecture et la compréhension des données. Les résultats
quantitatifs ou qualitatifs sont par la suite soumis aux membres du comité d’évaluation, pour
l’analyse et l’interprétation en se référant à l’objectif et aux questions d’évaluation ainsi qu’aux
indicateurs et aux critères retenus [Vanier, 2014].

Donc l’analyse des données collectées est une étape déterminante du processus
d’évaluation, pour ressortir un jugement de valeur sur l’action, qui permet d’affirmer la valeur
de ce qui est constaté (par exemple : l’impact du programme, la qualité, la pertinence ou
l’efficience de ce que l’on fait…). Cette analyse permet de faire une synthèse des différents
points de vue recueillis pour avoir une appréciation critique.

 Conclure et formuler des recommandations


Les conclusions14 doivent être déduites de l’analyse, pertinentes par rapport aux décisions
à prendre, et en particulier doivent correspondre aux questions posées au début de l’évaluation
[Fontaine et al, 2004]. Ensuite, le comité d’évaluation formule des recommandations15pour
améliorer le programme, ou le projet évalué. Ces recommandations sont incluses dans le rapport
d’évaluation16 [Vanier, 2014]. Enfin, le rapport final contenant le résultat d’évaluation est
diffusé aux décideurs, aux services concernes, aux partenaires et aux bénéficiaires, …

I.7.4 La valorisation de l’évaluation


La valorisation d’évaluation permet de favoriser la reconnaissance du projet, selon
[Fontaine et al, 2004], elle vise à prendre en compte les résultats finaux et les recommandations,
mobiliser les acteurs concernés par le projet, et informer et faire améliorer le projet. Et pour
cela, il faut passer par :

 La rédaction d’un rapport qui met l’accent sur les aspects positifs de l’intervention et
souligne les éléments qu’il faudra améliorer.
 La rédaction d’un résumé17 permettant une diffusion plus large des résultats de
l’évaluation.

14
Conclusion : est une synthèse (combinée) de l’interprétation des résultats [Fédération internationale, 2011].
15
Recommandation : est une consigne basée sur des conclusions [Fédération internationale, 2011], ce sont aussi
des lacunes à combler et des orientations nouvelles à suivre [Fontaine et al, 2004].
16
Le rapport d’évaluation décrit et analyse le processus d’évaluation, les données recueillies et les résultats
obtenus [Fontaine et al, 2004]. Il contient selon [Vanier, 2014] : 1) la présentation de l’objectif de l’évaluation;
2) la description de l’organisme et de l’objet d’évaluation; 3) la description de la méthodologie utilisée
(répondantes et répondants, méthode suivie, informations recueillies, instruments utilisés, traitement et analyse
des informations); 4) la présentation des résultats; 5) la discussion des résultats et les recommandations.
17
Le résumé a pour objectif de rendre le contenu du rapport plus accessible sous forme condensée et de permettre
une diffusion plus large [Fontaine et al, 2004].

18
Partie 1 Chapitre I : Généralités sur l’évaluation

 La diffusion des résultats en diversifiant les supports : présentation publique, panneaux


d’affichage, médias locaux…
 La disponibilité des résultats aux publics qui le souhaitent sous une forme
compréhensive et accessible par l’ensemble des acteurs concernés par le programme.

I.8 Conclusion
Nous avons abordé dans ce chapitre les construits théoriques de l'évaluation comme un
projet, avec ses objectifs, ses critères, ses étapes de mise en œuvre et ses résultats.

L'évaluation a une fonction de connaissance, elle permet d'accroître les informations


disponibles sur une action pour construire une représentation globale. La connaissance que
produit l'évaluation contribue à l’appréciation de la valeur d'une action.

Donc l'évaluation permet de porter un jugement sur les actions, de les qualifier
positivement ou négativement en termes d’impact. Ceci est dans le double but de permettre aux
citoyens d’en estimer la valeur et d’aider les décideurs à améliorer la pertinence, l’efficacité,
l’efficience, la cohérence et l’impact du programme ou de l’action évaluée, et leur donner les
informations utiles à la prise de décision (par exemple : poursuivre, interrompre, réorienter ou
étendre le programme évalué).

19
Partie 1 Chapitre II : Méthode et outils d’évaluation d’impact

Chapitre II : Méthodes et outils


d’évaluation d’impact

II.1 Introduction
L'évaluation est une démarche souhaitable, menée généralement à la fin du projet ou d'un
programme afin d'effectuer un bilan sur les activités et leurs résultats obtenus. Elle consiste à
comprendre, mesurer et valoriser les impacts d'une action. Cette étude complexe est réalisée à
l’aide d’un ensemble de méthodes et d’outils bien choisis.

Une méthode18 est l’ensemble des étapes à suivre dans un certain ordre, permettant
d’analyser, de comprendre et d’expliquer une situation donnée pour apparaitre des résultats.
Tandis que l’outil19 est moyen particulier ou un instrument de présentation des données ou
d’une activité.

Ce chapitre consiste donc à mieux cerner les méthodes d’évaluation d’impact et donner
un aperçu sur les outils existants.

II.2 Inférence causale et contrefactuel


Les méthodes d’évaluation d’impact se repose sur deux concepts essentiels pour la rendre
plus pertinente et fiable, à savoir l’inférence causale et le contrefactuel.

II.2.1 L’inférence causale


L’inférence causale représente un processus qui permet d’identifier et d’expliquer les
relations de cause à effet entre le programme évalué et ses résultats.

Étudier l’impact d’un programme revient à chercher une relation cause à effet. Ce lien de
causalité doit être établit dans des conditions qui permettent de démontrer dans quelle mesure
un programme donné (uniquement ce programme) a contribué à changer le résultat [Gertler et
al, 2011]. Donc il est indispensable de mesurer le résultat obtenu de ce programme en l’isolant
de tous autres facteurs susceptibles d’avoir un impact.

18
La méthode : « est un ensemble des opérations intellectuelles permettant d’analyser, de comprendre et
d’expliquer la réalité étudiée » [Laubet, 2000].
19
L’outil : « est un élément d'une activité qui n'est qu'un moyen, un instrument : Les statistiques sont un outil
indispensable pour une bonne gestion » (dictionnaire larousse [Web 11]).

20
Partie 1 Chapitre II : Méthode et outils d’évaluation d’impact

Selon [Gertler et al, 2011], la réponse à la question fondamentale de l’évaluation d’impact


(quel est l’impact ou l’effet causal d’un programme P sur un résultat Y) est donnée par la
formule de base d’évaluation d’impact : α = (Y | P = 1) − (Y | P = 0).

Donc, l’impact α d’un programme (P) sur un résultat (Y) est la différence entre le résultat
(Y) obtenu avec le programme (autrement dit avec P = 1) et le même résultat (Y) obtenu sans
le programme (P = 0). Cette mesure est effectuée au même moment (à l’instant t = t1), et pour
la même unité d’étude20et dans deux cas de figure différents (avec le programme, et sans le
programme).

Mais mesurer l’impact d’un programme au même moment en supposant d’un côté que ce
dernier existe et d’autre coté qu’il n’existe pas, est évidemment impossible et ce problème
s’appelle le « problème contrefactuel ».

II.2.2 Le contrefactuel
Dans le cadre d’une évaluation d’impact, il est facile de mesurer (Y | P = 1) dans la
formule de base d’évaluation d’impact, c’est-à-dire le résultat du groupe recevant le traitement.
Il suffit de mesurer le résultat pour la population ayant bénéficié du programme. Par contre,
(Y | P = 0) ne peut pas être observé directement auprès des bénéficiaires du programme, et ce
terme représente le contrefactuel [Gertler et al, 2011].

Donc le contrefactuel est le résultat (Y) qui aurait été obtenu en l’absence de programme (P).

Figure 4: Identification du contrefactuel [Bédécarrats et al, 2014]

20
L’unité d’étude : peut-être une personne, un ménage, une communauté, une entreprise, une école, un hôpital ou
toute autre unité d’observation qui peut bénéficier du programme [Gertler et al, 2011].

21
Partie 1 Chapitre II : Méthode et outils d’évaluation d’impact

La figure 4 est une représentation graphique de l’identification du contrefactuel. A


l’instant (t = 0), le programme n’existe pas, et Y0 est la valeur du résultat relative à ce moment.

Ensuite, une intervention se produit entre (t = 0) et (t = 1), et un nouveau résultat établit


en Y1, ceci représente la situation observée en présence du programme (ou de l’intervention).
Le contrefactuel est la situation des individus qui n’ont pas reçu le programme, ces individus
peuvent avoir un niveau de résultat Y1* qui est difficile à trouver sa valeur. C’est ce que nous
allons chercher à reconstruire pour pouvoir mesurer l’impact du programme [Bédécarrats et al,
2014]. Donc le contrefactuel représente une situation de référence en l’absence du programme.

L’objectif principal alors, est de concevoir un groupe de comparaison21 valide ayant les
mêmes caractéristiques que le groupe de traitement22 à l’exception de la participation au
programme. Ce groupe de comparaison permet de préciser le contrefactuel en utilisant
différentes méthodes ou approches.

II.3 Les méthodes d’évaluation d’impact


Les méthodes d’évaluation d’impact sont groupées sous des règles d’estimation
rigoureuses appliquées à un programme pour déterminer son effet causal et identifier ce qui
marche et ce qui ne marche pas. Elles peuvent être présentées selon deux grandes catégories :
approche expérimentale et quasi expérimentale.

Dans ce qui suit, nous présentons un aperçu de ces méthodes qui visent à évaluer et
quantifier l’impact d’un programme ou d’une intervention, sur les résultats qui intéressent les
analystes et les décideurs. Et pour cela, nous avons utilisé les sources suivantes : [Barahona,
2010], [Gertler et al, 2011], [Debout, 2012], [Bédécarrats et al, 2014], [Howard et al, 2014], et
[Sylvain et al, 2017].

II.3.1 L’approche expérimentale


Les méthodes expérimentales sont basées sur le tirage aléatoire de deux groupes au sein
d’une même population, l’un bénéficiant du traitement, l’autre non [Sylvain et al, 2017].
Ces méthodes consistent donc à effectuer des tirages au sort pour désigner les groupes de
traitements et de comparaison. Le principe est de comparer entre ces groupes au bout d’un
certain temps afin de mesurer l’effet du « traitement » appliqué. Ce sont les méthodes les plus
solides pour obtenir un contrefactuel fiable23, afin d’évaluer l’impact d’un programme.

21
Groupe de comparaison (groupe témoin ou de contrôle): est un groupe de non participants au programme.
22
Groupe de traitement (groupe cible) : est un groupe de participants au programme.
23
Car l’assignation aléatoire est considérée comme un moyen juste et transparent d’allouer des ressources
limitées.

22
Partie 1 Chapitre II : Méthode et outils d’évaluation d’impact

II.3.1.1 La méthode d’Essai Randomisé Contrôlé (ECR)


L’ECR est parfois appelée « expérimentation aléatoire », « Randomisation », «évaluation
aléatoire », « évaluation expérimentale » ou « expérimentation contrôlée».

C’est une méthode d’analyse qui consiste à comparer deux groupes formés aléatoirement
à partir d’un échantillon24 d’individus : un groupe de traitement (qui participent à une
intervention expérimentale) et un groupe de contrôle utilisé comme groupe de référence
[Sylvain et al, 2017].

Le rôle de cette méthode réside dans la randomisation de l’allocation du traitement. La


distribution aléatoire des individus entre les groupes de contrôle et de traitement permet de
garantir une répartition homogène des individus25 dans ces groupes pour un échantillon
suffisamment important [Sylvain et al, 2017]. Elle permet alors, d’obtenir des groupes de
traitement et de contrôle statistiquement similaires et donc comparables, comme illustre la
figure 5 :

L’échantillon d’individu

La sélection aléatoire préserve les


caractéristiques

Groupe de traitement : Groupe de comparaison :


affecté au traitement non affecté au traitement

Figure 5: Caractéristiques des groupes constitués par l’expérimentation aléatoire [Gertler et al, 2011].

Une fois que le groupe de traitement a subi l'intervention, l’ECR compare ce qui se passe
entre les deux groupes en mesurant la différence de résultat entre eux. Cette dernière est
considérée comme une estimation de l'impact du programme [Barahona, 2010].
Et nous avons : Impact = Groupe de traitement – Groupe de comparaison

Cette méthode ne signifie pas qu’il y a forcément une chance sur deux d’être tiré au sort.
En fait, elle donne à chaque unité éligible une probabilité d’être sélectionnée déterminée de
manière à ce que le nombre de ceux qui recevront le traitement soit égal au nombre total de
places qui existe dans le programme [Gertler et al, 2011].

Exemple : La Figure 6 illustre la méthode RCT avec l’exemple d’évaluation d’un programme
de formation, ce dernier vise à lutter contre le chômage, donc son évaluation consiste à
comparer le taux d’activité entre le groupe de traitement et de comparaison.

24
Un échantillon : est un ensemble de personne extrait d’une population plus large.
25
Ce sont des personnes possédant des caractéristiques différentes.

23
Partie 1 Chapitre II : Méthode et outils d’évaluation d’impact

Les individus éligibles au programme de formation sont les individus au chômage au


moment où le programme est mis en place. Ces individus sont constitués par des individus de
type 1 (ceux qui réclament plus pour ce programme), et des individus de type 2 (ceux qui
réclament moins pour ce programme).

Figure 6: Utilisation de la méthode ECR dans un exemple de Formation professionnelle [Sylvain et al, 2017]

A l’instant (t= 0), deux groupes sont formés par tirage aléatoire au sein de la population
éligible au programme. La randomisation garantit la même proportion d’individus de type 1 et
de type 2 dans chacun des groupes. A l’instant (t = 1), le traitement est donné à l’un des deux
groupes : tous les individus le composant reçoivent une formation professionnelle. Ce qui forme
le groupe de traitement et celui de comparaison (ou de contrôle) [Sylvain et al, 2017].

 Les avantages de la méthode ECR


Cette méthode comporte les avantages suivants :

 Offrir une estimation sans biais de sélection26 de l’impact causal moyen d’un traitement sur
l’ensemble de la population [Sylvain et al, 2017].
 Evaluer d’une façon rigoureuse et plus fiable l’impact d’un programme ou d’une
intervention [Debout, 2012].
 Elle est généralement considérée comme la plus robuste des méthodes d’évaluation

26
Le biais de sélection apparait lorsque les raisons pour lesquelles une personne participe à un programme sont
reliées aux résultats. Ce biais se produit généralement lorsque le groupe de comparaison n’est pas éligible au
programme ou décide de ne pas y participer [Gertler et al, 2011].

24
Partie 1 Chapitre II : Méthode et outils d’évaluation d’impact

d’impact pour sa simplicité dans l’interprétation des résultats27 [Bédécarrats et al, 2014].
 Réduction du risque d’avoir une répartition non homogène entre les individus ayant des
caractéristiques différents (pour un échantillon important), ceci est grâce à la randomisation
[Sylvain et al, 2017].

 Les inconvénients de la méthode ECR


Cette méthode présente les problèmes suivants :

 Problème d’éthique : car les individus sélectionnés aléatoirement vont bénéficier d’une
politique publique, alors que les individus placés dans le groupe de contrôle ne vont pas
avoir cette opportunité [Sylvain et al, 2017].
 Difficulté de la mise en place, car la randomisation rend difficile de trouver le lien de
causalité entre le traitement et le résultat obtenu.

II.3.2 L’approche quasi-expérimentale


Les méthodes quasi-expérimentales utilisent des données d’observation préexistantes
pour estimer l’effet d’une politique en se rapprochant vers les conditions expérimentales
[Sylvain et al, 2017].

Les méthodes de l’approche quasi-expérimentale permettent d’évaluer un programme en


affectant les participants (dans le groupe de comparaison et celui de contrôle) d’une façon non
aléatoire au sein d’une population. Elles reposent sur le principe de l’auto-sélection28 pour
construire les groupes, et utilisent des moyens statistiques bien déterminé afin que ces deux
groupes soient les plus semblables possible.

L’approche quasi-expérimentale vise à éviter le biais de sélection qui indique une


situation dans laquelle les individus sont systématiquement différents. Parmi ces méthodes,
nous trouvons : la discontinuité de la régression, l’appariement, et double différence.

II.3.2.1 La discontinuité de la régression


C’est une méthode d’évaluation d’impact qui convient aux programmes pour lesquels un
indice d’éligibilité (indicateur) continu est établi et un seuil est clairement défini pour distinguer
les bénéficiaires des non bénéficiaires [Gertler et al, 2011].

Donc, deux conditions doivent être réunies pour pouvoir appliquer le modèle de
discontinuité de la régression :

27
L’impact du programme sur le résultat que l’on évalue est : la différence entre les moyennes des échantillons
du groupe cible et du groupe témoin [Bédécarrats et al, 2014].
28
L’auto sélection signifie que : les participants choisissent eux-mêmes l’intervention, ou bien c’est un choix des
administrateurs (décideurs…) [Howard et al, 2014].

25
Partie 1 Chapitre II : Méthode et outils d’évaluation d’impact

 L’indice d’éligibilité doit être continu, et permettant de classer la population à l’étude pour
déterminer quels sont les individus éligibles au programme.
 Le seuil d’éligibilité doit être clairement défini, et permettant de déterminer un niveau de
l’indice au-dessus ou au-dessous duquel les individus sont considérés comme éligibles.

Le principe de cette méthode est basé sur la discontinuité créée lorsqu’un programme est
distribué par rapport à un seuil d’éligibilité, comme il est présenté dans la Figure III.4 où les
individus justes en-dessous du seuil et ceux juste au-dessus ont des caractéristiques similaires
alors que seuls les derniers ont accès au traitement (Voir « Individus avec certificats » dans la
Figure 7). Cette discontinuité permet de comparer l’effet net d’un programme sur les traités
proche du seuil d’éligibilité en utilisant comme groupe de contrôle les individus non traités
mais aussi proches de ce seuil [Sylvain et al, 2017].

Figure 7: La méthode de régression par discontinuité [Sylvain et al, 2017]

Donc la méthode de discontinuité de la régression permet d’estimer correctement l’impact


d’un programme sans exclure d’unités éligibles. Il convient toutefois de noter que l’impact
estimé ne s’applique qu’aux unités se situant autour du seuil d’éligibilité.

 Les avantages de la méthode de discontinuité de la régression


C’est une méthode quasi-expérimentale qui tient le mieux compte des caractéristiques
non observables. Sa large compatibilité avec les données administratives permet aussi de
réduire le besoin de collecter des données.

26
Partie 1 Chapitre II : Méthode et outils d’évaluation d’impact

 Les inconvénients de la méthode de discontinuité de la régression


Elle présente un manque de clarté dans les critères de sélection du seuil d’admissibilité,
mais aussi la taille de l’échantillon, qui peut être trop réduite pour permettre une analyse. De
plus, elle produit un « effet d’intervention local29 ». Mais puisqu’il n’y a pas de grande
différence entre un effet « local » avec un effet « moyen » donc la régression par discontinuité
est une méthode acceptable pour estimer les effets d’un programme ou d’une politique.

II.3.2.2 Appariement
La méthode d’appariement (ou Matching) consiste à utiliser des données non
expérimentales (des bases de données avec des techniques statistiques complexes), et estimer
l’impact causal d’un programme en comparant des individus éligibles à des individus non
éligibles qui possèdent des caractéristiques similaires [Sylvain et al, 2017].

Il faut retenir deux points importants pour cette méthode, selon [Gertler et al, 2011] :

 L’appariement doit être effectué en utilisant les caractéristiques des données de référence
collectées avant la mise en place du programme.
 La qualité des résultats obtenus par la méthode d’appariement dépend en grande partie de
la qualité des caractéristiques utilisées, et il est donc essentiel de disposer de bases de
données très complètes.

Dans une population composée d’individus de type 1 et de type 2 on peut comparer les
individus traités de type 1 aux individus non traités de type 1 si les types sont observables,
comme il est présenté dans la Figure 8. Nous remarquons sur cette figure que plusieurs flèches
se dirige vers un même individu non traité, donc différents individus traités peuvent être joints
à un même individu non traité ayant les mêmes caractéristiques, ceci est dû au type de procédure
d’appariement utilisée [Sylvain et al, 2017].

Signifie que l’estimation d’impact peut être valide pour les participants à proximité immédiate du seuil, mais
29

que l’impact sur les participants qui en sont plus éloignés peut être plus ou moins élevé [Howard et al, 2014].

27
Partie 1 Chapitre II : Méthode et outils d’évaluation d’impact

Figure 8: Le principe de la méthode d’appariement [Sylvain et al, 2017]

Donc l’appariement sur le score de propension permet de vérifier la similarité des


caractéristiques moyennes entre le groupe de traitement et le groupe de comparaison, ce qui
permet d’obtenir une estimation de l’impact impartiale.

 Les avantages de l’appariement


C’est une méthode réalisable dès que des données sont disponibles et peut être réalisé à
l’issue d’une intervention, y compris en l’absence de données de référence (cette situation n’est
toutefois pas idéale), dans ce cas, un « rappel » peut permettre de retrouver les caractéristiques
préalables à l’intervention [Howard et al, 2014].

 Les inconvénients de l’appariement


L’appariement apparie les individus à partir des caractéristiques observables associées à
la probabilité de participation à une intervention. Par conséquent, si des caractéristiques « non
observées » influencent la participation et évoluent au fil du temps, les estimations risquent
d’être biaisées et d’affecter les résultats observés. Il nécessite en outre l’assistance d’une
personne professionnelle capable d’utiliser plusieurs logiciels statistiques, ce qui constitue une
autre limitation pratique [Howard et al, 2014].

28
Partie 1 Chapitre II : Méthode et outils d’évaluation d’impact

II.3.2.3 La méthode de la double différence


Comme son nom l’indique, la méthode de la double différence compare les différences
de résultats au fil du temps entre les individus qui participent à un programme (le groupe de
traitement) et ceux qui ne participe pas (le groupe de comparaison ou de témoin) [Gertler et al,
2011]. Le principe de cette méthode consiste à estimer le contrefactuel pour le changement
du résultat dans le groupe de traitement en utilisant le changement du résultat dans le
groupe de comparaison. Cette méthode permet de prendre en compte les différences entre ces
deux groupes en s’appuyant sur l’hypothèse de l’évolution temporelles parallèles [Sylvain et
al, 2017].

Et pour des raisons de fiabilité de cette méthode, le groupe de comparaison doit fournir
une estimation précise du changement de résultats qui aurait prévalu dans le groupe de
traitement s’il n’avait pas participé au programme. Donc il est nécessaire de mesurer les
résultats des deux groupes (participants et non participants) avant et après la mise en œuvre du
programme, telle que montre la Figure 9 :

Figure 9: La méthode de la double différence [Maatala et al, 2018]

Dans la Figure 9, A1 représente le résultat d’évaluation du groupe de traitement avant la


mise en œuvre du programme, et A2 est son résultat après la fin de ce programme. Tandis que
B1 et B2 indiquent respectivement le résultat d’évaluation du groupe de comparaison avant et
après le programme.

Le terme (A2 - B2) est une estimation de l'impact, il représente la différence des résultats
avant et après le programme. Or, ce calcul est incorrect car il ignore le résultat obtenu avant la
mise en œuvre de ce programme, donc il est important de soustraire le biais de la situation
préalable qui est représenté par (A1- B1).Et par conséquent, l'estimation de l'impact par la
double différence est donnée par la formule suivante: (A2-B2) - (A1-B1)

Nous constatons donc, que la méthode de double différence nécessite des données sur le
paramètre d’intérêt (l’unité d’étude) dans deux périodes (avant et après le programme), et ceci
pour les deux groupes (traité et non traité).
29
Partie 1 Chapitre II : Méthode et outils d’évaluation d’impact

 Les avantages de la double différence


La méthode de double différence repose sur l’hypothèse de la tendance commune30. Si
cette hypothèse est correcte, l’estimation d’impact du programme est considérée valide.

 Les inconvénients de la double différence


Dans le cas où il y’a un changement dans l’évolution remarquée entre les deux groupes
au fil de temps, la méthode de double différence ne permet pas de neutraliser des différences.

Nous constatons donc que la méthode de la double différence est intéressante pour estimer
l’impact quantitatif, mais elle ne permet pas, à elle seule, d’éviter un éventuel biais de sélection.
Et pour prendre en compte de ce biais, il est nécessaire d’utiliser la méthode d’appariement qui
permettra de s’assurer que les groupes de traitement et de comparaison sont similaires [Howard
et al, 2014].

II.4 Outils d’évaluation


La réalisation d’une évaluation d’impact nécessite de recueillir les données tant
qualitatives que quantitatives au moyen de divers outils.

Nous présentons une panoplie d’outils qui peuvent être utilisés pour recenser les données
nécessaires à une évaluation d’impact, en utilisant les sources : [Bamberger, 2004], [Fédération
internationale, 2011], [Waaub, 2012], [Bachelet, 2012] et [Bahouayila, 2016].

II.4.1 Les outils d’enquête


L’enquête est un instrument soigneusement conçu qui permet de collecter les données
sur un grand nombre de personnes, en interrogeant seulement quelques-unes d’entre elles
[Bahouayila, 2016]. L’enquête fait appel à différents outils qui garantissent sa mise en œuvre,
tels que :

 Le questionnaire : est un outil de collecte d’information auprès d’individus cibles, qui


prends le format d’un document sur lequel sont noté les réponses ou les réactions de
l’enquêté31. Il est constitué d’un ensemble de questions spécifiques, qui sont posées
directement ou indirectement.
 L’entretien : est une entrevue avec une personne ayant des informations spéciales sur un
sujet particulier. Ces entretiens sont généralement menés de façon structurée32 ou semi-

30
C’est une hypothèse selon laquelle les indicateurs pertinents suivent la même trajectoire chez le groupe
expérimental et chez le groupe témoin [Howard et al, 2014].
31
L’enquêté : c’est l’individu interrogé pour répondre au questionnaire.
32
Un entretien structuré contient des questions soigneusement préparées qui ne permettent qu’un nombre limité
de propositions, (par exemple : oui/non, ou une notation sur une échelle) [Fédération internationale, 2011].

30
Partie 1 Chapitre II : Méthode et outils d’évaluation d’impact

structurée33.
 Feuille de note : est un outil qui sert à mesurer le degré de corruption auquel sont exposés
les citoyens ordinaires. Sa principale caractéristique est la vaste diffusion des informations
recueillies [Bamberger, 2004].
 Observation directe : c'est une technique de recherche d'information par action, elle
permet de collecter les données visuellement ou par le vécu [Bachelet, 2012].
 Étude de cas : est une description détaillée des individus, des organisations, ou des
programmes. Ces études sont utiles pour évaluer des situations complexes, explorer
l’impact qualitatif, et illustrer les résultats. Les conclusions sur les principes clé sont tirées
en combinant ces études avec d’autres études de cas ou méthodes [Fédération internationale,
2011].
 Liste de contrôle : ou « check List » est un outil permettant de faire le point sur les taches
à évaluer afin d’éviter des oublis. Elle constitue simplement d’une série des activités suivies
d’une case à cocher. La liste de contrôle consiste à identifier l’ensemble des paramètres et
les indicateurs à considérer sans les apprécier [Waaub, 2012].

II.4.2 Les outils d’analyse de sentiment


L'analyse des sentiments, également connue sous le nom : Opinion Mining ou analyse
des opinions, est une étude informatique d'émotions exprimée dans un texte sur des sujets, des
individus, des produits, etc. [Pang et al, 2008].

L’analyse des sentiments représente aujourd’hui un sujet de recherche très intéressant vu


qu’il soit apparu dans nombreux domaine d’application pratiques : Marketing, politique,
veille…etc. Les informations disponibles, publiques et à titre privé sur le web étant en constante
évolution, un grand nombre de textes exprimant des avis personnels sont disponibles sur les
réseaux sociaux, les forums et les blogs.

Les outils d’analyse de sentiments permettent de structurer automatiquement les données


collectées (donnée non structurées), pour pouvoir les analyser et les traiter par la suite. Nous
présentons quelques outils d’évaluation en utilisant l’analyse de sentiment, comme suit :

 « MeaningCloud » : c’est un outil d’analyse de sentiment qui permet d’exécuter une


analyse détaillée et multilingue de contenus provenant de sources multiples. Il permet
également, de déterminer si ces contenus véhiculent une tonalité positive, neutre ou
négative, ou si cette tonalité est impossible à définir [Web 10].
 « Social Mention » : est un outil de recherche en temps réel, qui permet de suivre plusieurs
réseaux sociaux, des blogs et sites d’actualité, pour déterminer ce que les consommateurs
d’un produit disent de cette marque (il permet d’afficher le rapport détaillé des résultats

33
Un entretien semi-structuré est une technique qui permet à l’intervieweur de poser des questions ouvertes qui
permettent au enquêté de s’exprimer librement sans proposer des réponses [Fédération internationale, 2011].

31
Partie 1 Chapitre II : Méthode et outils d’évaluation d’impact

positifs, négatifs et neutres en effectuant une simple recherche sur une marque ou un
produit) [Web 10].
 « Sentiment Analyzer » : est un outil d’analyse de sentiment qui fait appel à la linguistique
informatique et à l’analyse textuelle pour établir un résultat classé [Web 10].
 « Social Searcher » : est un moteur de recherche en temps réel pour Twitter et Google+. Il
intègre des filtres optionnels pour cibler le type de post, de réseau social et de tonalité.
Chaque résultat est affiché avec bouton coloré indiquant si le résultat est positif, neutre ou
négatif [Web 10].

II.5 Evaluation des campagnes de sensibilisation


Les campagnes de sensibilisation à la sécurité routière peuvent être définies comme des
tentatives délibérées d’informer, de persuader et de motiver une population (ou un sous-groupe
de population) à changer ses attitudes et ses comportements. Leurs but est d’améliorer la
situation de la sécurité routière, en utilisant des communications organisées impliquant des
médias spécifiques au sein d’un même réseau [Delhomme, 2009].

II.5.1 La nécessité d’évaluer une campagne


Les informations sur l’efficacité des campagnes de sensibilisation étant insuffisantes. Il
est difficile, par conséquent, de déterminer si ces campagnes atteignent leurs objectifs ou non.
Cette évaluation est assez importante pour les raisons suivantes [Adamos, 2016] :

 Déterminer si la mise en œuvre de la campagne a eu un effet positif sur le comportement


des usagers de la route ;
 Accroitre l’efficacité des campagnes en cours, en demandant, par exemple, des ressources
supplémentaires pour l’amélioration de leurs activités ;
 Créer une base scientifique solide pour la conception, la mise en œuvre et l’évaluation des
campagnes futures, en tant qu’adoption de canaux efficaces pour cibler le public ;
 Améliorer la sécurité routière en mettant en œuvre des techniques validées par des
campagnes évaluées, et qui sont indiquées comme étant les plus appropriées pour obtenir
des conclusions fiables et statistiquement significatives.

II.5.2 Exemples des campagnes de sensibilisation


réussites dans la sécurité routière
Afin de renforcer l'efficacité des futures campagnes de sécurité routière en suivant une
démarche pertinente, nous allons maintenant aborder quelques exemples des campagnes de
sensibilisation les plus marquées dans le monde.

32
Partie 1 Chapitre II : Méthode et outils d’évaluation d’impact

II.5.2.1 La campagne « BOB »

C’est une campagne de sensibilisation en sécurité routière lancée en Belgique, et active


depuis 1995 (voir figure 10). L’objectif principal de cette campagne est d’inciter les
conducteurs à ne pas boire de l’alcool au volant [Focant et al, 2018].

Figure 10: Aperçu de l’affiche de différentes campagnes de sensibilisation Bob [Focant et al, 2018]

Parmi les facteurs clés de succès de la campagne Bob, nous citons [Focant et al, 2018] :

 Unicité de message : Bob fait appel toujours au même message visant à traiter le problème
d’alcool au volant.
 Unicité d’approche : malgré l’évolution de cette campagne au cours des années, elle reste
fidèle à son approche classique : positive et rationnelle.
 Répétition : pour que le message soit bien transmis, Bob procède à sa répétition régulière.
 Universalité : la campagne Bob cible toutes les catégories des usagers de la route : hommes
et femmes, jeunes et moins jeunes, conducteurs et passagers.
 Omniprésence : Bob est présente dans toutes les occasions où il y a une consommation de
l’alcool.

II.5.2.2 Le projet CAST

CAST est l’abréviation de : Campaigns and Awarness-raising Strategies in Traffic Safety


qui signifie en français, campagnes et stratégies pour mieux sensibiliser les usagers à la sécurité
routière.

33
Partie 1 Chapitre II : Méthode et outils d’évaluation d’impact

C’est un projet de recherche mené par la Commission européenne de 2006 à 2009, afin
d’améliorer et renforcer l’efficacité des campagnes de sensibilisation à la sécurité routière.

Ce projet regroupe la plupart des organismes européens qui ont été marqués par le
domaine de la sécurité routière. Il présente d’une manière détaillée un ensemble de guides qui
aident à mettre en œuvre une campagne de sensibilisation efficace [Delhomme et al, 2010].

Figure 11: Logo du projet CAST

II.6 Conclusion
Ce chapitre nous a permis de comprendre que la mesure de l’impact est en réalité une
mesure de la différence entre le résultat obtenu avec le programme et sans le programme.

Nous avons présenté les outils qui permettent de collecter les données nécessaires pour
réaliser une évaluation d’impact, avec quelques outils d’analyse de sentiment. Nous avons
expliqué le fonctionnement de plusieurs méthodes d’évaluation d’impact, ces méthodes sont
groupées par approche (expérimentale et quasi-expérimentale) afin de faciliter la comparaison
entre elles. L’approche expérimentale est basée sur le tirage au sort, tandis que l’approche quasi-
expérimentale est basée sur des données préexistantes.

34
Partie2 : Analyse de la situation
existante

Chapitre I : Présentation de l’organisme d’accueil

Chapitre II : Etude de l’existant

Chapitre III : Diagnostic

35
Partie 2 Chapitre I : Présentation de l’organisme d’accueil

Chapitre I: Présentation de
L’organisme d’accueil

I.1 Introduction
Chaque organisme possède ses propres caractéristiques et se distingue aux autres
organisations qui l’entourent. Dans ce chapitre, nous présentons le centre nationale de
prévention et sécurité routières (CNPSR) au sein duquel nous avons effectué notre stage de
fin d’étude, afin d’avoir une vision claire et précise sur la nature de ses activités et ses missions.

I.2 Présentation du CNPSR


Le Centre National de Prévention et de Sécurité Routières
est un établissement public à caractère administratif, doté
de la personnalité morale et de l’autonomie financière.
Le Centre National de Prévention et de Sécurité Routières
est créé en vertu de la loi 87-09 de février 1987 (article
24) relatif à l’organisation, la sécurité et la police de
Figure 12: Logo du CNPSR
la circulation routière.

L’inauguration officielle du centre : le 20 Avril 1998 sous la tutelle du ministère de


l’intérieur et des collectivités locales.

À la suite de la loi 01/14du 29 Joumada EL Oula 1422 correspondant au 19 Août


2001 relative à l’organisation, la sécurité et la police routière, la tutelle du centre est placée sous
la tutelle de ministère chargé des transports en vertu de l’article 64.

I.3 Missions du CNPSR


Dans le cadre de la politique de prévention et de sécurité routières, et cela conformément
au décret exécutif 03-502 correspondant au 27 décembre 2003. Le Centre National
de Prévention et de Sécurité Routières a pour mission, en liaison avec les instances et les
institutions qui ont le même objectif, de concevoir, de proposer et de développer les éléments
visant l’amélioration de prévention et de sécurité routières :

36
Partie 2 Chapitre I : Présentation de l’organisme d’accueil

 Engager toutes actions et prendre toutes les mesures aptes à promouvoir la prévention
et la sécurité routières ;
 Coordonner les actions des différents intervenants en matière de Prévention et de
sécurité routières ;
 Encadrer et animer les travaux des comités de wilayas chargés d’exécuter les
programmes de prévention et de sécurité routières décidés par le centre ;
 Animer et organiser les campagnes de prévention routières ;
 Elaborer des rapports annuels et pluriannuels sur la sécurité routière ;
 Entreprendre des études et des recherches en rapport avec les missions du centre ;
 Concevoir avec les autorités compétentes et organiser l’enseignement dans les
établissements scolaires et les centres de formations spécialisés dans le transport, les
règles de prévention et de sécurité routières ;
 Développer l’information, l’éducation et la formation dans le domaine de prévention et
de sécurité routières ;
 Promouvoir le mouvement associatif dans le domaine de prévention et de sécurité
routières ;
 Organiser et participer aux travaux des différents organismes nationaux et
internationaux qui ont la même vocation ;
 Mettre en place le fichier national des accidents de la circulation routier et publier les
statistiques y afférentes.

Pour la réalisation de ses missions, le Centre National de Prévention et de Sécurité Routières


dispose de services centraux et d’annexes, dirigés par un directeur général ; le centre est doté
d’un conseil d’orientation et d’une commission technique consultative composée de tous les
secteurs concernés par la sécurité routière.

I.4 Organisation du CNPSR


Le Centre National de Prévention et de Sécurité Routières est composé de plusieurs
départements, comme le montre l’organigramme suivant (Figure 13) :

37
Partie 2 Chapitre I : Présentation de l’organisme d’accueil

n Conseil d’orientation

Figure 13: L’organigramme du CNPSR 38


Partie 2 Chapitre I : Présentation de l’organisme d’accueil

Nous résumons le rôle de chaque acteur comme suit :

I.4.1 Le directeur général

 Il est responsable du fonctionnement général du centre ;


 Il a tous les pouvoirs de gestion et d’administration, pour assurer la bonne marche du
centre ;
 Il exerce les pouvoirs hiérarchiques sur l’ensemble du personnel ;
 Il nomme et met fin aux fonctions des agents placés sous son autorité pour lesquels un
autre mode de nomination n’est pas prévu ;
 Il établit le rapport annuel d’activité qu’il adresse à l’autorité de tutelle après approbation
du conseil d’orientation ;
 Il exerce les décisions du comité d’orientation ;
 Il est ordonnateur du budget dans les conditions fixées par les lois et règlements en
vigueur.

A ce titre,

 Il établit le projet de budget, engage et ordonne les dépenses de fonctionnement et


d’équipement dans le respect des procédures et des règles établies ;
 Il passe tous marchés, accords et conventions en rapport avec le programme d’activité,
sauf ceux pour lesquels une approbation de l’autorité de tutelle est nécessaire ;
 Il peut déléguer sa signature à ses principaux adjoints dans les limites de ses attributions.

I.4.2 Le conseil d’orientation : il est chargé d’étudier et de se prononcer sur toutes


mesures se rapportant aux questions suivantes :

 L’organisation et le fonctionnement général du centre ;


 Les programmes de travail annuels et pluriannuels ainsi que le bilan d’activités de
l’année écoulée ;
 Les conditions générales de passation de marchés, d’accords et de conventions engageant
le centre ;
 Les axes de développement du centre ;
 Le projet de budget de fonctionnement et d’équipement ;
 Les projets d’acquisition ou de location d’immeubles ;
 L’acceptation des dons et legs ;
 Toutes autres questions susceptibles d'améliorer et de favoriser la réalisation des
objectifs du centre.

I.4.3 Le comité technique consultatif : Il est chargé de donner son avis technique sur
le programme d’activités du centre proposé par le directeur général et contribuer à la
coordination et à l’animation des travaux de conception.

39
Partie 2 Chapitre I : Présentation de l’organisme d’accueil

I.4.4 Département de la direction générale est chargé de :


 La gestion des personnels ;
 La prévision et la mise en œuvre du budget de fonctionnement et d’équipement ;
 La gestion et la préservation des moyens du centre ;
 La gestion des affaires juridiques et du contentieux.

I.4.5 Département des statistiques et évaluation, chargé de :


 De collecter les statistiques, les données et les informations de toutes natures liés à la
prévention et la sécurité routières et de procéder à leur analyse et diffusion ;
 De réaliser des études prospectives ayant trait à la prévention et à la sécurité routières et
de procéder à leur diffusion ;
 De tenir à jour le fichier national des accidents de la circulation routière et de procéder
à son exploitation ;
 De constituer une banque de données lié la prévention et à la sécurité routières et de
gérer l’ensemble des moyens informatiques du centre ;
 D’élaborer un portail informatique du centre ;
 De procéder à la publication de la revue du centre ;
 D’élaborer, établir le rapport des statistiques et procéder à l’évaluation en matière de
prévention et de sécurité routières ;
 De constituer un fond documentaire.

I.4.6 Département sécurité routière et études, chargé de :


 D’élaborer la stratégie en matière de sécurité routières et d’en assurer l’exécution et le
suivi ;
 D’assurer la coordination des actions de sécurité routières entreprises par les différents
intervenants en la matière ;
 D’entreprendre ou de faire entreprendre des études liées la sécurité routières et d’en
assurer la diffusion la plus large ;
 D’élaborer les programmes concourant la sécurité routière ;
 D’élaborer le rapport annuel du centre en matière de sécurité routières.

I.4.7 Département de prévention et coordination routières, chargé de :


 D’élaborer la stratégie en matière de prévention routières et d’en assurer l’exécution et
le suivi ;
 D’assurer la coordination des actions de prévention routières entreprises par les
différents intervenants en la matière ;
 D’élaborer les programmes de sensibilisation concourant à la prévention et la sécurité
routières ;

40
Partie 2 Chapitre I : Présentation de l’organisme d’accueil

 D’animer et de coordonner l’action de prévention routières des associations activant dans


le domaine et de leur porter toutes formes d’aide et d’assistance ;
 D’élaborer des programmes de formation et de l’éducation en matière de prévention
routières ;
 D’élaborer le rapport annuel du centre national en matière de prévention routières.

I.5 Activités du CNPSR


Le CNPSR réalise plusieurs activités comme suit :

 Les semaines de sensibilisation : le centre a organisé plusieurs semaines de sensibilisations


au profit des usagers de la route, d’ailleurs dernièrement a organisé trois semaines au niveau
de trois wilayas qui sont respectivement, la wilaya de Boumerdes, la wilaya de Tipaza, la
wilaya d’Ain Defla, la wilaya de Médéa, et la wilaya de l’Oued.

 Les campagnes de prévention routière : telles que la campagne sur la distance de sécurité,
la fatigue au volant, le dépassement dangereux, l’excès de vitesse, …

 Les supports de prévention routière : la réalisation des différents supports tels que les
dépliants, les affiches, les autocollants, les brochures et des revues, ainsi que les spots audio
et audiovisuels, ces supports distribués lors des différentes activités du centre, des spots
audio et audio-visuels au profit des usagers de la route, à travers les différentes chaines radio
et de la télévision.

 Les séminaires et les journées d’études : Organiser des séminaires et rencontres


scientifiques à l’effet de discuter du phénomène des accidents de la route et de sortir avec
des méthodes efficaces pour les réduire et atténuer leurs conséquences, tels que le séminaire
de partenariat Algéro-Suédois dans le domaine de sécurité routière « VISION 0 » le 03 et
04 mai 2011 à Hôtel Hilton, la journée d’étude Algéro-Suédoise de la sécurité routière le
30 et 31 octobre 2012 à Hôtel Hilton et d’autres séminaire dans le cadre le programme P3A
et EUROMED.

 Les études : Le centre a réalisé plusieurs études scientifiques en collaboration avec


différentes universités et parmi ces études on a :
- Système de collecte de données des accidents corporels de la circulation routière en
collaboration avec laboratoire de sécurité routière de l’université de Mostaganem.
- Amélioration du système de formation des conducteurs en collaboration avec
laboratoire d’ergonomie de Bouzaréa, université d’Alger.
- Analyse et évaluation économique des accidents de la route 2007-2011, en
collaboration avec l’université de Batna.

41
Partie 2 Chapitre I : Présentation de l’organisme d’accueil

 Le projet de jumelage : Le (CNPSR) a conclu un contrat de jumelage avec la Direction


Générale de la sécurité routière Espagnole (DGT). Intitulé du jumelage : « Appui au Centre
National de Prévention et de Sécurité Routières (CNPSR) pour un renforcement significatif
de la sécurité routière ».

L’objectif général de ce jumelage est la diminution des accidents et leur victime et consiste à
atteindre cinq (05) résultats obligatoires qui sont comme suit :

- Résultat 1 : la gestion de la sécurité routière est reformée, ressourcée et


professionnalisée.

- Résultat 2 : la collecte, la transmission et l’analyse des données d’accident sont


améliorées.

- Résultat 3 : Les comportements humains sont améliorés.

- Résultat 4 : Les contrôles sont perfectionnés.

- Résultat 5 : les risques liés aux infrastructures, à la prise en charge des blessés et aux
questions environnementales sont réduits.

 Projets relatifs à l’organisation et la sécurité routière :


- Réglementation des vitesses maximales des véhicules de transport de personnes et de
marchandises qui est en vigueur depuis 15 juin 2015.
- Réglementation du transport du Taxi mis en œuvre depuis 01 mars 2016.
- Brevet professionnel pour les chauffeurs de transport de personnes et de marchandises
en phase finale.
- Le permis à point en cours de réalisation
- Le chronotachygraphe en cours de réalisation

I.6 Mesures de prévention et de sécurité


Le CNPSR utilise des mesures de prévention de plusieurs types, on trouve :

I.6.1 Le facteur humain :


 L’éducation routière.
 Revoir le système de la formation et de l’instruction.
 La sensibilisation.
 Le contrôle et la répression (les équipements, la législation et la réglementation, la
rigueur dans l’application de la loi).

I.6.2 Le véhicule :
 Le contrôle technique, et le contrôle par les services de sécurité.

42
Partie 2 Chapitre I : Présentation de l’organisme d’accueil

I.6.3 L’environnement :
 Amélioration de la chaussée et des conditions de sécurité sur les routes.
 Fluidité de la circulation.

I.6.4 Diversification des moyens de transport :


 Terrestre : Autoroutes, Routes nationales, Chemin de fer.
 Maritime : Entre les villes côtières.
 Aérien : Augmentation du nombre des aéroports et renforcement des lignes intérieures
afin de développer le transport aérien.

I.6.5 Amélioration des plans de circulation et de déplacement :


 Les relais - tramway – métro.
 Parcs de stationnement.
 Véhicules à deux roues.
 Voies réservées aux transports publics.
 Passages et passerelles pour piétons.

I.6.6 Système de secours et de prise en charge des victimes :


 Développer les moyens de premier secours.
 Généraliser la mise en place de postes d’intervention et de secours dans les endroits où
se produit un grand nombre d’accidents.
 Améliorer les services d’accueil des blessés et de prise en charge des handicapés.

I.7 Stratégie du CNPSR


La stratégie qui doit être retenue pour mettre en exécution ces mesures et atteindre les
objectifs assignés, peut être synthétisée sur les points suivants :

 La globalité : le travail de prévention doit englober tous les aspects et domaines ayant une
relation avec la survenue d’un accident de la route : « L’homme, l’environnement, le
véhicule, la législation et la règlementation »
 La méthodologie scientifique :
- Se baser dans les opérations de prévention sur les études scientifiques et les recherches
sur le terrain afin d’éviter tout travail improvisé.
- Se baser sur les méthodes scientifiques modernes pour procéder à la collecte des
données relatives aux accidents de la route, à leurs analyses, à leurs exploitations à
l’effet de tracer des plans de travail précis.

43
Partie 2 Chapitre I : Présentation de l’organisme d’accueil

- Etudier les différentes motivations influençant l’usager de la route, psychologiques,


sociales, professionnelles et corporelles ainsi que les autres telles que l’environnement
et les conditions climatiques …etc.
- Organiser des séminaires et rencontres scientifiques à l’effet de discuter du phénomène
des accidents de la route et de sortir avec des méthodes efficaces pour les réduire et
atténuer leurs conséquences.
- Le centre a réalisé plusieurs études scientifiques en collaboration avec différentes
universités et parmi ces études on a :
- Système de collecte de données des accidents corporels de la circulation
routière en collaboration avec laboratoire de sécurité routière de l’université
de Mostaganem ;
- Formation des conducteurs en collaboration avec laboratoire d’ergonomie de
Bouzaréa ;
- Modernisation des méthodes de sensibilisation sur les accidents de la route en
collaboration avec laboratoire d’ergonomie de Bouzaréa ;
- Les facteurs et les motivations qui influent sur le comportement des usagers
de la route en collaboration avec laboratoire d’ergonomie de Bouzaréa.
 Coordination et coopération : Pour affronter ce fléau, il est nécessaire d’établir une
coopération entre les différents secteurs concernés et de coordonner leurs travaux et
leurs efforts afin d’atteindre les objectifs (La famille, L’école, Les associations, Les
collectivités locales, Les départements ministériels et les services de l’Etat concernés).

 Création et soutien des associations activant dans le domaine de la prévention


routière.
 La coopération nationale et internationale : renforcer la coopération avec les pays
voisins et au niveau arabe, continental et mondial.
 Assurer les moyens nécessaires (matériels, financiers).
 L’efficacité du contrôle et la rigueur dans l’application de la loi.

I.8 Conclusion
Dans ce chapitre, nous avons présenté l’organisme d’accueil qui nous a ouvert ses portes
pour réaliser notre projet, « le CNPSR », avec sa structure, ses activités et ses missions.

Le chapitre suivant est consacré à l’étude de l’existant, où nous allons détailler le


déroulement des campagnes de sensibilisation, dans le but d’identifier les problèmes du système
actuel et envisager la solution la plus adéquate aux besoins du client.

44
Partie 2 Chapitre II : Etude de l’existant

Chapitre II: Etude de l’existant

II.1 Introduction
Durant l’année le centre national de prévention et de sécurité routière organise des
campagnes de sensibilisation pour sensibiliser les citoyens à la sécurité routière, et leur prévenir
du danger des accidents. En effet, le CNPSR ne dispose aucun moyen efficace pour gérer ces
campagnes, ni la capacité de les évaluer pour pouvoir les améliorer par la suite.

Cependant, avant d’entamer la conception et la réalisation d’un système d’information


pour organiser ces campagnes, nous allons d’abord analyser le système existant et étudier l’état
des lieux, afin de comprendre le fonctionnement actuel du CNPSR. Dans cette analyse, nous
avons basée sur les différents entretiens effectués avec les responsables des campagnes de
sensibilisation au sein du CNPSR et les documents fournis par ces derniers.

Nous allons commencer par la démarche adoptée pour la collecte des besoins de notre
client, ensuite nous allons passer à une étude fonctionnelle dont le but est d’analyser le
fonctionnement des campagnes de sensibilisation pour arriver, à la fin, à une étude de l’existant
informatique.

II.2 Démarche de collecte des besoins


Le processus d’identification des besoins est une étape indispensable dans n’importe quel
projet. Il nous permet de cerner les objectifs à atteindre et comprendre les besoins demandés
par les utilisateurs. Mais ce processus ne sera réalisable qu’après une étude effectuée sur le
système existant.

Afin de collecter les informations utiles pour concevoir le nouveau système, nous avons
procédé aux plusieurs méthodes notamment les réunions, les entretiens, la documentation
interne et la participation aux campagnes de sensibilisation.

II.2.1 Les entretiens


Afin d’avoir des informations détaillées sur le fonctionnement et le déroulement des
campagnes de sensibilisation, nous avons programmé un ensemble d’entretien et réunions avec
les acteurs de notre système (voir l’annexe C, les Comptes Rendus Succincts : N°1, N°2, N°3,
et N°4).
45
Partie 2 Chapitre II : Etude de l’existant

Les entretiens se sont déroulés selon la démarche suivante (figure 14):

 Sélectionner les personnes à interviewer pour collecter leurs besoins.


 Planifier la réunion en définissant les objectifs et les horaires.
 Préparer l’entretien en définissant les questions à poser.
 Réaliser l’entretien et prendre des notes.
 Rédiger le procès-verbal de l’interview.

Figure 14: Processus d'un entretien

II.2.2 Sorties sur terrains


Pour mieux comprendre tout le cycle de vie d’une campagne de sensibilisation, nous
avons participé aux 3 campagnes de sensibilisation :

 Une sortie vers une école primaire dans le cadre d’une campagne de la rentrée scolaire
(voir l’annexe C, Compte Rendu Succinct : N°5).
 Participation au salon international de la sécurité routière avec une durée de 3 jours (voir
l’annexe C, les Comptes Rendus Succincts : N°6, N°7 et N°8).
 Une caravane de sensibilisation faite en collaboration avec le complexe du SONATRACH
(voir l’annexe C, Compte Rendu Succinct : N°10).

Ces sorties nous ont permis d’observer la façon de mettre en place une telle campagne et
la manière dont laquelle les actions de sensibilisation se sont déroulées.

II.2.3 La documentation
Les documents que le CNPSR a mis à notre disposition,
nous ont aidés à comprendre le fonctionnement des
campagnes de sensibilisation et leurs activités. Nous avons
consulté des bilans annuels, des supports utilisés dans le
processus de sensibilisation (voir figure 15), ce qu’il nous a permis
de clarifier toutes les ambiguïtés trouvées durant notre étude.
Figure 15: Documents du CNPSR

46
Partie 2 Chapitre II : Etude de l’existant

II.3 L’étude fonctionnelle


C’est une étude détaillée sur les campagnes de sensibilisation mises en œuvre par le
CNPSR :

II.3.1 Les campagnes de sensibilisation


Les campagnes de sensibilisation à la sécurité routière misent en place par le CNPSR,
sont l’ensemble des actions de prévention en vue de sensibiliser le public à adopter un
comportement préventif dans les routes, et ceci dans le but de diminuer le taux d’accident.

Elles nécessitent des efforts élaborés pour garantir leur succès, et elles englobent plusieurs
activités qui sont programmées selon plusieurs critères et conditions.

II.3.2 Types des campagnes de sensibilisation


Le CNPSR, quant à lui c’est le seul organisme, qui élabore des campagnes de façon
périodique avec 4 campagnes par an, et cela, à cause des 4 pics annuels remarqués par les
autorités algériennes ; voire la police et la gendarmerie nationales. Chaque campagne travaille
sur deux volets :

 Le volet communication média de masse : affiches, radio TV ...


 Le volet prévention et sensibilisation : éducation au niveau des écoles primaires,
collèges et lycées et pour la première fois en 2019 au niveau des universités. Mais aussi
la formation du personnel au niveau des entreprises.

Les campagnes de sensibilisation (CS) sont devenues une tradition chez le CNPSR, donc
elles peuvent être classées en deux grandes catégories comme suit :

II.3.2.1 Campagnes régulières


Chaque année, il existe 4 types de campagnes de sensibilisation standards. Les quatre
campagnes sont élaborées de façon à sensibiliser les usagers de la route à des périodes précises
qui sont :

 La rentrée scolaire
A l’occasion de la rentrée scolaire, le CNPSR organise
chaque année une campagne d’une durée de 9 mois dédiée
aux enfants des écoles primaires, pour les prévenir de
l’importance de respecter le code de la route, et comment se
protéger contre les accidents ; et cela dont le but d’initier une
culture de la sécurité routière chez les enfants, et permettre
Figure 16: Une affiche pour la campagne de
la rentrée scolaire

47
Partie 2 Chapitre II : Etude de l’existant

aux élèves de suivre un parcours pédagogique complet sachant que les enfants d’aujourd’hui
sont les conducteurs de demain (voir la figure 16).
Cette campagne est la seule campagne qui dure toute l’année scolaire, elle commence en
moi de septembre et se termine en moi de juin. Elle se déroule au sein des écoles primaires, ou
bien dans les espaces publics où se trouve la majorité des enfants.

La campagne de la rentrée scolaire comporte trois activités principales sous forme


d’ateliers :

1) Atelier des cours théoriques : c’est un atelier consacré


aux leçons pédagogiques pour l’éducation routière, au
cours duquel l’enfant doit apprendre à marcher sur un
trottoir seul ou accompagné, à traverser la route sur un
passage piéton, à identifier les dangers potentiels quand il
roule à vélo ou en trottinette ou encore à bien se tenir
quand il est passager d’une voiture ou d’un car. Le but de
cet atelier est d’expliquer aux enfants les bonnes pratiques
pour se protéger face au danger d’accident, et l’importance Figure 17: Atelier des cours théoriques
de respecter le code de la route (voir Figure 17).

2) La piste pédagogique : c’est une action de


sensibilisation autour d’un circuit de karting installé dans
la cour de récréation de l’école (voir Figure 18), ou bien
dans un espace public.
Cet atelier est une occasion pour les enfants, afin qu’ils
puissent pratiquer les concepts théoriques présentés dans
le premier atelier. Son objectif est d’acquérir des
comportements qui permettent aux enfants de se protéger
des dangers de la circulation, et tenir compte des autres Figure 18: La piste pédagogique

usagers de l'espace routier.

3) Atelier de dessin : c’est une activité dans laquelle les


enfants sont invités à créer une affiche dessinée sous le
thème de la sécurité routière (voir Figure 19).
L’objectif de cet atelier, est de laisser l’enfant
s’exprimer d’une manière libre, pour savoir le degré de
compréhension des leçons théoriques et pratiques
présentés dans les autres ateliers.
Figure 19: Atelier de dessin

48
Partie 2 Chapitre II : Etude de l’existant

 La conduite hivernale
C’est une campagne qui vise à sensibiliser l’ensemble des citoyens au danger de la
conduite en hiver, et aussi sur la nécessité de prudence dans cette période où la circulation
est difficile (voir figure 20). Cette campagne commence généralement en mois de
décembre, et ses activités s’étendent jusqu’au mois de mars.

Figure 20: Affiche pour la conduite hivernale de 2019

 Le mois du Ramadan
C’est une campagne qui a comme but de sensibiliser les citoyens à la sécurité routière dans le
mois du ramadan, afin de diminuer le taux d’accident remarqué dans ce mois (voir figure 21).

Figure 21: Affiche pour la conduite durant le mois du Ramadan 2019

49
Partie 2 Chapitre II : Etude de l’existant

 Départ en vacances
Le but de cette campagne est de prévenir les conducteurs à la prudence au volant lors de
leur voyage de vacance. Cette campagne se déroule dans la période allant de mois de juin à
août, pour mettre l’accent sur le trafic routier pendant les vacances d’été (voir figure 22).

Figure 22: la campagne d'été de 2018

II.3.2.2 Campagnes exceptionnelles


Le CNPSR prévoit également un budget pour des campagnes de sensibilisation
secondaires qui doivent être organisées en fonction du taux d’accidentalité relative à un
comportement ou usager précis. Par exemple en 2017, le CNPSR a marqué une évolution
remarquable dans les collisions engendré par les transports en commun. Il a donc décidé de
planifier une campagne afin de sensibiliser les conducteurs des transports en commun.
En 2018, suite aux statistiques mensuelles des accidents de la route, le CNPSR organise
une campagne sur la conduite motocyclette afin d’inciter l’utilisation de casque aux
motocyclistes.

II.3.3 Les personnes impliquées


Lors de l’organisation des campagnes de sensibilisation, plusieurs personnes sont
impliquées pour bien mener le déroulement de ces dernières ; nous trouvons le directeur du
centre, l’équipe de communication, plusieurs employées de différentes fonctions, les agents, les
chauffeurs, photographe, …

50
Partie 2 Chapitre II : Etude de l’existant

II.3.4 Les supports utilisés


L’organisation d’une campagne nécessite plusieurs supports et moyens, nous trouvons :

 Une période de temps ciblé.


 Un budget bien déterminé.
 Les espaces ciblés : par exemples, les écoles primaires, les stations de transport en commun,
les espace publics, salon de sensibilisation …
 Les moyens de diffusion (outils de communication) : les spots audiovisuels, les spots
radiophoniques, les affiches, les dépliants, les panneaux, les flyers, les guides brochures, les
réseaux sociaux…
 Outils pédagogiques : Cours et jeux éducatifs pour les enfants (carnets, couleurs, chansons,
dessins…), et la piste pédagogique.
 Outils technologiques : casque de réalité augmenté et simulateur de conduite.

II.3.5 Processus des campagnes de sensibilisation


La réalisation des campagnes de sensibilisation suit toujours un enchainement connu, ce
qui nous facilite de présenter les étapes nécessaires sous forme d’un processus comme suit
(Figure 23) :

Figure 23: Schéma explicatif du processus des campagnes de sensibilisation

Comme il est présenté dans le schéma de la Figure 23, une campagne de sensibilisation passe
par plusieurs étapes essentielles pour qu’elle soit réalisée, ces étapes sont détaillées ci-dessous :

51
Partie 2 Chapitre II : Etude de l’existant

1) Le choix de la thématique : c’est une étape qui prépare la campagne en choisissant le


thème et le type de campagne à réaliser. Et pour cela, les employées du CNPSR (le directeur,
l’équipe de communication et quelques personnes d’autres) effectuent des réunions pour
étudier le besoin d’une campagne précise selon le bilan des statistiques, et ils décident
ensemble de lancer une telle campagne.

2) La conception et préparation de la campagne : c’est une étape importante qui englobe


les préparatifs qui doivent être réalisés avant de lancer la campagne. Elle regroupe toutes
les activités nécessaires pour bien mener la campagne, comme :
a) La conception du contenu des affiches et supports à réaliser pour la campagne, cette
activité est faite au niveau de local du CNPSR et préparée par les employées internes.
b) L’audiovisuel est réalisé avec un financement (sous-traitance), pour la préparation des
spots TV et Radio, montage vidéo et interview…

3) Mise en œuvre et réalisation des supports nécessaires : c’est l’étape de la réalisation


concrète des supports préparés dans l’étape précédente, elle englobe l’impression des
affiches, la réalisation des dépliants, et aussi l’élaboration des vidéos publicitaires…
C’est l’imprimerie officielle qui s’en charge du papier pour réaliser ces supports.

4) Le lancement de la campagne : c’est l’étape la plus essentielle, elle permet de véhiculer


l’information de sensibilisation vers le citoyen. Cette étape prend trois volets :
4.1 Le travail de proximité : qui permet de diffuser la campagne dans les espaces
publics, jardins, stations de transport en commun et dans les écoles pour le cas de la
campagne de la rentrée scolaire. Ce travail regroupe plusieurs activités comme
l’organisation des sorties (vers : les autres wilayas, les écoles, les espaces publics,…) et
aussi la distribution des supports (fiches, dépliants, chansonnettes,…).
4.2 Le travail de collaborateur : c’est l’ensemble des activités mises en place dans le
cadre d’une campagne de sensibilisation, en partenariat avec des collaborateurs qui sont
des entreprises publiques ou privées. Ces activités peuvent être sous forme de
conférences, séminaires, ou journées d’études, organisées au sein du siège de
l’entreprise partenaire ou bien dans un autre lieu.
4.3 La diffusion sur les médias : c’est l’ensemble des activités de communication sur
la campagne en utilisant les médias (les spots et émissions TV, radio, presse,
journaux…) et les réseaux sociaux (Facebook, YouTube, Instagram).

52
Partie 2 Chapitre II : Etude de l’existant

II.4 Etude de l’existant informatique

II.4.1 Structuration actuelle de l’informatique


Avec l’évolution de l’informatique, il est nécessaire pour chaque organisation d’avoir un
service informatique qui gère tous ce qui est information et technologie. Le CNPSR est doté
d’un service publication et informatique qui est chargé de :

 Administration Base de données.


 Maintenance matériel informatique.
 Développement des applications.
 Maintenance des applications
 Administration et maintenance réseaux

II.4.2 Infrastructure matérielle


 Serveurs : le CNPSR a acquis récemment un nouveau serveur pour ses futurs besoins.
 Postes de travail : le CNPSR est doté d’un petit parc informatique de dix-huit (18)
micro-ordinateurs.
 Réseaux : le CNPSR est doté d’un réseau local, mais suite à l’absence d’applications
informatiques qui exploitent cette infrastructure, ce réseau est pratiquement inutilisé.
Néanmoins, le réseau Internet est disponible pour la plupart des postes de travail, son usage
est impératif pour la publication des informations, photos et vidéos sur le web (Facebook)
par le Département de Communication. Son usage permet aussi d’accéder au compte de
messagerie électronique du centre pour les échanges de mails avec nos différents
partenaires, chercheurs, journalistes, …

II.4.3 Systèmes et application


Comme Il n’y avait pas de serveur au niveau du centre, il n'y a pas d'applications de
partage et de collaboration (ex. messagerie électronique).

Le CNPSR utilise les applications métiers suivantes en mode mono poste (tableau 1) :

Identifiant Désignation
AP1 Gestion de stock
AP2 Gestion de la paie
AP3 Gestion du personnel
AP4 Une plateforme de jeux éducatifs pour la sensibilisation et l’éducation routière
AP5 SI pour la gestion des campagnes de sensibilisation à travers le web

53
Partie 2 Chapitre II : Etude de l’existant

AP6 Collecte de données des accidents corporels de la circulation routière


AP7 Gestion des épreuves théoriques du permis de conduire

Tableau 1: Patrimoine applicatif du CNSPR.

Ces logiciels ne sont pas développés en interne mais acquises chez des prestataires de service
(voir tableau 2).

Application Couverture Etat Structures utilisatrices Fréquence


fonctionnelle
AP1 Gestion de stock En Service des moyens Quotidienne
exploitation généraux
AP2 Gestion de la paie Service comptabilité Quotidienne

AP3 Gestion du personnel En Service du personnel et Quotidienne


exploitation formation
AP4 Education routière et En projet - Département sécurité
sensibilisation routière et études
- Département de
prévention et
coordination routière
AP5 Campagnes de En projet Service prévention routière
sensibilisations
AP6 Collecte de données En projet Département des Quotidienne
des accidents statistiques et évaluations

AP7 Permis de conduire En projet Service d’évaluation Quotidienne

Tableau 2: Logiciels acquis chez des prestataires

II.4.4 Ressource humaine spécialisée


Le CNPSR est doté d’une ressource humaine spécialisé en informatique comme suit
(voir tableau 3) :

Profil Rôle Structure d'affectation


Ingénieur Chef du service informatique et Service publication et informatique
d'Etat responsable des projets
Secrétaire Aider le chef du service dans ses Service publication et informatique
taches

Tableau 3: RH spécialisée

54
Partie 2 Chapitre II : Etude de l’existant

II.5 Conclusion
A traves l’étude que nous avons réalisée, nous avons essayé de décrire la situation actuelle
du système existant. Nous avons donné un aperçu sur le processus de fonctionnement des
campagnes de sensibilisation en détaillant les activités et les supports utilisés. Nous avons
également étudié l’existant informatique que le CNPSR possède.

Dans le chapitre suivant, nous effectuons un diagnostic sur le système existant afin de
ressortir les problèmes rencontrés et proposer par la suite des solutions qui les gèrent.

55
Partie 2 Chapitre III : Diagnostic

Chapitre III : Diagnostic

III.1 Introduction
Le diagnostic est une étape importante de la dynamique de l’évolution du système, elle
sert à porter un jugement sur le système existant et mettre en évidence les causes de
dysfonctionnement. Ces problèmes devront être réglés et solutionnés à la base des objectifs à
atteindre à travers le nouveau système.

Dans ce chapitre, nous avons diagnostiqué notre système en :

 Présentant une analyse stratégique sous forme de matrice SWOT


 Extrant l’ensemble des critiques
 Proposant une solution pour les problèmes rencontrés

III.2 Analyse SWOT


L'analyse SWOT (Strengths, Weaknesses, Opportunities, Threats) ou AFOM (Atouts,
Faiblesses, Opportunités, Menaces) est un outil d'analyse stratégique. Il combine l'étude des
forces et des faiblesses d'une organisation, avec celle des opportunités et des menaces de son
environnement, afin d'aider à la définition d'une stratégie de développement.

Le but de l’analyse est de prendre en compte dans la stratégie, à la fois les facteurs internes
et externes, en maximisant les potentiels des forces et des opportunités et en minimisant les
effets des faiblesses et des menaces [web 1].

Les campagnes de sensibilisation organisées par le CNPSR, présentent des forces et des
faiblesses internes dans l’organisation du centre, avec des opportunités et menace externes.
Nous avons constaté que le meilleur moyen qui nous permet de résumer les forces, les
faiblesses, les opportunités et les menaces des CS est bien la matrice SWOT comme il est
représenté dans le tableau 4.

56
Partie 2 Chapitre III : Diagnostic

S Forces W Faiblesses
- Culture des campagnes de - Insuffisance des ressources humaines
sensibilisation présentes (hiver, été, - Timidité d’utilisation du web
Ramadhan et rentrée scolaire). - Difficulté dans le processus
- Multiplicité des partenaires d’évaluation
- Variété de supports de
communication utilisés
- Volonté des pouvoirs publics

O Opportunités T Menaces
- Partenaires potentiels - Associations existantes
- Potentiel de la technologie
- Soutiens des médias
- Soutien des journées d’études et
séminaires

Tableau 4: Analyse SWOT des campagnes de sensibilisation


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III.3 Critique du système existant


Après avoir étudié le processus général de mise en œuvre des CS en se basant sur les
informations collectées auprès du service communication du CNPSR. Nous avons pu relever
un ensemble des insuffisances qui nous permettent de mieux cerner les objectifs du système
que nous allons projeter par la suite.

Les insuffisances que nous avons identifiées sont :

 Toutes les opérations dans le processus des campagnes sont effectuées manuellement
ce qui cause la possibilité d’erreur due au facteur humain.
 Difficulté de suivi en temps réel des campagnes.
 Difficulté d’accès à l’historique des informations lié à l’organisation des campagnes de
sensibilisation.
 Un effectif très réduit au centre, ce qui présente un manque de personne qui participe
aux campagnes de sensibilisation. Ceci peut causer un retard par rapport au planning
des activités, avec une surcharge du travail aux employées.
 Mauvaise gestion des supports utilisés ; On ne peut ignorer l’importance du papier dans
le processus de sensibilisation mais ça peut induire le manque de fiabilité et la perte.
Ce qui nous exige de mener à chercher une nouvelle culture visant à concevoir la façon
de préparer les supports et les sauvegarder.
 Le processus des campagnes de sensibilisation s’arrête toujours à la diffusion de
l’information sans aucun retour sur l’efficacité des campagnes organisées, donc une

57
Partie 2 Chapitre III : Diagnostic

réalisation partielle de ce processus et une difficulté pour effectuer un contrôle efficace


des campagnes.
 Manque de mesure d’impact et d’évaluation des campagnes réalisées.
 L’absence de feedback des citoyens sur l’efficacité des campagnes élaborées, afin de
vérifier si les objectifs soulignés au préalable sont réellement atteints.

III.4 Axes d’amélioration


Afin d’apporter une solution efficace qui gère les problèmes rencontrés durant l’étude du
système existant, nous suggérons les améliorations suivantes :

 Adapter une gestion automatique aux processus des campagnes de sensibilisation.


 Assurer la traçabilité de toutes les opérations liées aux campagnes de sensibilisation.
 Une nouvelle stratégie de gestion des supports prêts à être utilisés.
 Concevoir une politique de sauvegarde et d’archivage des documents utilisés.
 Attribuer un planning prévisionnel automatique, établi chaque début d’année.
 Envoyer une notification aux agents de campagne selon le planning établi.
 Intégrer les statistiques des accidents corporels dans le processus de planification, afin
de proposer des campagnes exceptionnelles selon l’évolution des chiffres.
 Proposer au « Ministère de l’Education Nationale » d’intégrer le domaine de la sécurité
routière comme étant un module d’enseignement consacré à la sensibilisation des
enfants, afin de renforcer la culture préventive au sein des futurs citoyens.
 Construire un comité d’évaluation qui vise à évaluer l’impact des campagnes de
sensibilisation.
 Evaluer systématiquement l’impact des campagnes de sensibilisation en exploitant le
potentiel du web.
 Gérer automatiquement les formulaires utilisés pour évaluer les campagnes, et procéder
à leur diffusion sur les réseaux sociaux.
 Concevoir un tableau de bord qui aide les responsables à prendre les meilleures
décisions.

58
Partie 2 Chapitre III : Diagnostic

III.5 Système projeté


Apres avoir analysé les insuffisances de l’ancien système, et afin de proposer une solution
efficace, nous avons abouti à un nouveau système qui prendra en compte tous ces défauts.

III.5.1 Solutions envisagées


A partir du processus général de la mise en place d’une campagne de sensibilisation par
le CNPSR (figure 24), nous envisageons deux scénarios possibles de solution :

Figure 24: processus général d'une campagne

 Scénario1 : l’éducation routière est prise en charge par le « Ministère de l’Education


Nationale »

Le Ministère de l'Education Nationale se charge de l’éducation routière au niveau des


écoles primaires. En effet, il inclue au système éducatif un module pour renforcer la
sensibilisions chez les enfants et ceci en collaborant avec le centre. Ce dernier s'occupe des
informations présentées dans ce module qui tournent autour du thème : éducation routière.

 Scénario2 : Vers une gestion intelligente des campagnes de sensibilisation

Dans cette solution, nous optons vers la méthode informatique pour la gestion des
campagnes. Cette dernière prend en charge toutes les opérations liées à la sensibilisation, en
termes de planification, de contrôle et de suivi, afin de garder la traçabilité des activités
organisées.

Les supports de sensibilisation subissent également d’une gestion intelligente qui se base
sur les ressources disponibles, avec une réutilisation des anciens supports pour produire celles
qui seront retenues pour les prochaines campagnes.

Cette solution garantit aussi l’évaluation des campagnes de sensibilisation en exploitant


le potentiel du web, ce qui permet d’améliorer la qualité de ces activités.

59
Partie 2 Chapitre III : Diagnostic

III.5.2 Solution Retenue


Afin de choisir la solution qui répond le mieux aux préoccupations de notre client, nous
avons comparé entre les deux scénarios proposés précédemment afin de dresser ce tableau
comparatif (voir tableau 5) :

Solution Description Avantages majeur Inconvénients majeur


L’éducation - La sensibilisation touche - Les résultats de cette
routière est prise tout le territoire algérien. solution ne seront
en charge par le - Meilleure adaptation à la disponibles qu’à long terme
Scénario « Ministère de sensibilisation par les (les futures générations).
1 l’Education enfants. - Nécessité d’avoir des
Nationale » au accords réglementaires.
sein des écoles - Risque de ne pas bien passer
primaires le message de
sensibilisation.
Vers une gestion - Solution faisable - Nécessite de personnels
intelligente des techniquement. qualifiés (analystes,
campagnes de - Travail moins pénible informaticiens,
sensibilisation - Circulation rapide de infographes…) donc elle
Scénario l’information. engendre un coût
2 - Gain en temps. supplémentaire pour le
- Bénéficier de potentiel recrutement.
du web pour sensibiliser - Coûts de formation et
les jeunes, qui sont les d’acquisition du matériel
plus vulnérables aux adéquat.
accidents de la route.

Tableau 5: Tableau comparatif des solutions envisagées

La solution que nous avons retenue est celle du 2ème scénario, et ceci pour les raisons de
faisabilité relatives à cette solution. Et donc, après avoir validé et approuvé ce scénario par le
client, nous le présentons en détails dans ce qui suit.

60
Partie 2 Chapitre III : Diagnostic

III.5.3 Description de la solution retenue


Le système que nous avons projeté se charge de toutes les étapes nécessaires pour assurer
une meilleure gestion des campagnes de sensibilisation, comme illustre la figure 25 :

1 Planification des campagnes

22991
accidents
en 2018

Bilan des Préparation des supports


accidents

Ressources Anciens
supports
Planning

2 Mise en œuvre des


campagnes
Supports retenus

Pilotage des
4
campagnes

Résultats Statistiques Gestionnaire


d’évaluation du CNPSR

3 Evaluation des
campagnes
Collecte de Analyse et
données interprétation

Figure 25: Solution proposée pour la gestion des CS

61
Partie 2 Chapitre III : Diagnostic

Notre solution s’agit donc d’une application web en interne, qui sera accessible par un
nombre d’utilisateurs limité. Elle décrit le processus de gestion des campagnes de
sensibilisation qui se repose sur quatre étapes essentielles :

1. La planification des campagnes

C’est la première étape à gérer, elle englobe l’organisation des CS en termes de temps et
d’argents. Notre système prend en considération les campagnes habituelles organisées selon
des périodes bien déterminées (campagne de la rentrée scolaire qui dure toute l’année scolaire,
campagne sur la conduite hivernale qui passe dans l’hiver, campagne dans le mois du Ramadan,
et campagne en mois d’été sur le départ en vacances), et les autres campagnes exceptionnelles
qui sont organisées selon le besoin (campagne sur la conduite motocyclettes). Chaque
campagne citée plus haut, est réalisée selon des conditions différentes avec une durée aussi
différente, ce qui implique une gestion de trésorerie variable selon le type et la nature de
campagne.

La préparation des supports représente une étape importante dans la planification de


chaque campagne, c’est là où s’effectue la gestion des ressources pour la préparation des
supports qui seront utilisées dans les CS, où chaque campagne a des supports spéciaux conçus
selon le type et la nature de la campagne.

2. La mise en œuvre des campagnes

Dans cette étape, notre solution garantit une bonne exécution des taches générées dans le
planning, avec le nombre et le type des supports à utiliser. Notre système procède à la division
équitable des taches entre les employées du CNPSR qui participent aux CS afin de garantir une
bonne organisation de travail.

3. Evaluation des campagnes

Notre système prend en charge l’évaluation des campagnes, cette partie est détaillée plus
bas (voir figure 26).

4. Pilotage des campagnes en cours

Dans cette étape, notre système permet d’afficher les statistiques des campagnes
organisées selon plusieurs critères ainsi que les résultats obtenus de l’évaluation des campagnes,
qui permettent aux gestionnaires du CNPSR de prendre les meilleures décisions concernant
l’amélioration de la qualité des campagnes.

62
Partie 2 Chapitre III : Diagnostic

La figure suivante présente les étapes à suivre pour réaliser l’évaluation des CS :

1 Préparation concertée des formulaires

 Choix de la population ciblée


 Préparation des questions

Formulaire

2 Collecte des avis


Pilotage des
de la population 4
campagnes
Multiplicité de
canaux de diffusion

Statistiques Gestionnaire
du CNPSR

3 Traitement et analyse de données Rapport dévaluation

Interprétation
Filtrage des Résultats et statistiques
Analyse Evaluateur
résultats obtenu d’évaluation

Figure 26: Solution proposé pour l’évaluation d'impact

Notre solution proposée pour le processus d’évaluation (voir figure 26) repose
essentiellement sur les avis des citoyens algériens vis-à-vis le rôle du CNPSR dans la
sensibilisation routière.

Ce processus comporte plusieurs étapes citées ci-dessous :

63
Partie 2 Chapitre III : Diagnostic

1. Préparation concertée des formulaires

Une fois que la thématique de notre évaluation est fixée ainsi que le public cible est
identifié, il est indispensable de passer à la préparation des formulaires qui est prise en charge
par l’évaluateur.

Le formulaire, en tant qu’outil de collecte des avis du public, doit être élaboré d’une façon
rigoureuse. On se concentre beaucoup sur la manière dont les questions sont posées. Ces
dernières doivent être précises et claires, pour que l’interviewé puisse répondre spontanément,
et les résultats collectés soient pertinents.

2. Collecte des avis de la population ciblée

Cette étape consiste à diffuser le formulaire vers le public cible en ses deux versions : une
version papier distribuée aux citoyens dans les espaces publiques et une autre électronique.

Le recours au web offre la possibilité aux responsables des campagnes de diffuser ces
formulaires en plusieurs modes : ils peuvent être envoyés par mail aux partenaires (par
exemple : Admin des pages Facebook, gendarmerie, police …), postés sur les réseaux sociaux
ou sur un site web d’un organisme collaborateurs avec le CNPSR. Il permet d’atteindre un grand
nombre d’individus à interroger et facilite la collecte et l’analyse de leurs réponses.

Le web, comme nous l’avons indiqué au préalable, permet de collecter les réponses des
individus interrogés avec une large diffusion. Et pour les réponses verbales et formulaire papier,
ils seront ressaisis dans le système pour garantir leur enregistrement et stockage.

3. Traitement et analyse de données

Les réponses collectées proviennent de divers formats, elles peuvent être mal structurées
et incomplètes. Il faut donc les filtrer et les organiser afin d’obtenir des résultats fiables,
exploitables et représentatifs. Une fois que ces données soient du même format, il est nécessaire
de les analyser en suivant la méthode la plus appropriée. L’évaluateur se charge de
l’interprétation des résultats de l’analyse pour afficher les statistiques obtenus et rédiger le bilan
d’évaluation à partir des conclusions tirées.

III.6 Conclusion
Ce chapitre nous a permis de présenter le diagnostic réalisé sur le système que nous avons
étudié, en identifiant les anomalies rencontrées et en proposant deux solutions envisagées.

L’étude comparative entre les deux scénarios nous a permis de retenir celle que nous avons
jugée plus efficace, pour aboutir à un nouveau système qui répond aux attentes du client.

64
Partie 3 : Analyse et Conception

Chapitre I : Analyse du nouveau système

Chapitre II : Conception
Partie 3 Chapitre I : Analyse du nouveau système

Chapitre I : Analyse du nouveau


Système

I.1 Introduction
L’analyse des besoins exprimés par les utilisateurs est une étape cruciale pour la réussite
du projet, elle permet de définir les attentes réelles, et décrire le produit final. Et pour aboutir à
des résultats satisfaisants, nous avons procédé à étudier les spécifications globales du système.

Cette étude porte essentiellement sur l’analyse des objectifs, et les fonctionnalités à
prendre en considération dans la totalité du projet, ainsi que la modélisation des cas d’utilisation
en suivant le langage UML.

Une description détaillée de la méthodologie adoptée est disponible en annexe dans la


section gestion du projet (voir Annexe A).

I.2 Analyse des objectifs


L’analyse des objectifs est une approche méthodologique consistant à envisager des
situations souhaitables pour chaque problème identifié au préalable, afin de donner une vision
globale simplifiée du cadre logique de notre système.

Après avoir effectué une synthèse sur la situation existante, nous avons pu identifier les
objectifs du système à développer qui sont regroupés en deux points essentiels :

 Améliorer la gestion des campagnes de sensibilisation et la rendre plus efficace.


 Evaluer l’impact des CS sur le comportement humain.

La série des entretiens effectués avec le client nous ont permis également de découper
leurs besoins en (5) sous-systèmes principaux (voir la figure 27).

66
Partie 3 Chapitre I : Analyse du nouveau système

Figure 27: les besoins du nouveau système

 Planification des campagnes de sensibilisation


L’efficacité d’une campagne de sensibilisation dépend essentiellement de sa stratégie de
préparation. La planification consiste donc, à identifier les procédures nécessaires à sa mise en
œuvre, et permet d’optimiser les ressources disponibles telles que : le personnel, le temps et les
supports.

 Gestion des activités


Comme il est nécessaire d’établir un planning pour gérer les campagnes de
sensibilisation, il est également très important de gérer les actions à entreprendre en faveur de
la prévention routière. Ce système étudie donc toutes les opérations liées à ces activités telles
que : l’atelier de dessin, les cours théoriques, la conduite virtuelle, la piste pédagogique ….

 Gestion des supports


Afin que les campagnes de sensibilisation atteignent leurs objectifs, il est important de
choisir les ressources et les supports les mieux adaptés et les plus appropriés. Et pour cela notre
système vise à garantir la réutilisation des supports déjà produit dans les campagnes
antécédentes, pour la reproduction des nouvelles affiches, dépliants, puzzles, guides…

67
Partie 3 Chapitre I : Analyse du nouveau système

 Evaluation d’impact
Pour mesurer l’impact des campagnes de sensibilisation mises en œuvre par le CNPSR
sur le comportement humain, il est nécessaire de procéder à leur évaluation en effectuant des
enquêtes dans les espaces publiques qui regroupent le maximum de citoyen, et profiter aussi du
potentiel du web pour collecter les différents avis.

L’analyse des réponses et l’interprétation de leurs résultats font l’objet d’une évaluation
efficace.

 Administration du système
La gestion des comptes utilisateurs joue un rôle important pour assurer la sécurité et la
confidentialité des informations échangées. Ce sous-système a comme but d’assurer une gestion
efficace des comptes utilisateurs, et attribuer à chacun des privilèges pour pouvoir y accéder.

Le système doit gérer aussi le pilotage des campagnes de sensibilisation en constituant un


tableau de bord détaillé permettant d’afficher les statistiques importantes.

Le tableau suivant montre l’arbre des objectifs dressés pour le nouveau système (voir le
tableau 6) :

68
Partie 3 Chapitre I : Analyse du nouveau système

Objectifs Objectifs Actions Taches élémentaires


principaux secondaires
Améliorer la planification des campagnes de  Planifier une campagne
sensibilisation  Mettre à jour une campagne
 Rechercher une campagne
 Supprimer une campagne
Améliorer l’exécution des opérations liées à  Attacher une activité à une campagne
Planification des
l’organisation des campagnes de  Associer un partenaire à une campagne
campagnes de
sensibilisation (gestion automatisée des tâches  Associer un support à une activité
sensibilisation
manuelles)  Associer un support à une campagne
Garantir la traçabilité dans la mise en œuvre Sauvegarder un support, activité, campagne,….
Améliorer la des campagnes de sensibilisation
gestion des
Réduire la charge du travail aux employés en  Affecter un employé à une campagne
campagnes de
améliorant la gestion d’effectif impliqué dans  Affecter un employé à une activité
sensibilisation
la sensibilisation  Affecter un employé à une sortie

Améliorer la gestion des activités de  Planifier une activité, modifier une activité, supprimer
Gestion des sensibilisation une activité, rechercher une activité et l’afficher
activités  Programmer une sortie, modifier une sortie, rechercher
une sortie et l’afficher
 Attacher les supports d’une activité

69
Partie 3 Chapitre I : Analyse du nouveau système

Augmenté la qualité des supports utilisés  Importer un nouveau support


Gestion des  Modifier un support existant
supports  Rechercher support et l’afficher
 Supprimer support
Augmenter la pertinence des méthodes de suivi  Notifier les utilisateurs
liées à la gestion des campagnes en se basant  Générer les statistiques de différentes informations.
sur les statistiques régulières  Afficher les statistiques selon différents formats
 Exporter les statistiques
Améliorer la gestion des utilisateurs du  Créer un compte utilisateur
système  Attribuer des rôles et des privilèges à un utilisateur
Administration du
 Activer un compte
système
 Désactiver un compte
 Connecter, Déconnecter
Offrir aux décideurs une vision claire et  Afficher les statistiques selon différents types de
complète sur la gestion des campagnes pour diagrammes
contrôler, anticiper les difficultés rencontrées,  Exporter les statistiques
et prendre les meilleures décisions  Recevoir les bilans
Evaluer l’impact Evaluer systématique d’impact des campagnes  Créer un formulaire d’évaluation
des campagnes de de sensibilisation en se basant sur l’enquête  Imprimer le formulaire.
sensibilisation Evaluation d’efficacité  Publier le formulaire sur les réseaux sociaux et le web
d’impact  Extraire les réponses et les commentaires des citoyens
 Analyser les avis et interpréter les résultats
 Rédiger le rapport d’évaluation

Tableau 6: Arbre des objectifs du système projet

70
Partie 3 Chapitre I : Analyse du nouveau système

I.3 Identification des cas d’utilisation

I.3.1 Identification des acteurs


Après avoir exprimé les besoins de notre client, nous présentons les utilisateurs potentiels
du nouveau système avec leur rôle. L’identification des acteurs dans ce contexte permet de
cerner les interfaces et donner une vision globale sur l’ensemble des fonctionnalités voulus.

L’ensemble des acteurs qui interagissent avec notre système sont :

 Superviseur général (Décideur) : supervise les activités de gestion des campagnes de


sensibilisation à travers un tableau de bord qui lui aide à prendre les meilleures décisions.
 Administrateur du système : gère tous les utilisateurs du système, leurs rôles et leurs
privilèges. Il gère également le tableau de bord lié au système de pilotage des campagnes
de sensibilisation.
 Responsable des campagnes de sensibilisation : c’est le manager des CS. Il a la possibilité
de planifier les campagnes et gérer toutes ses activités, supports, sorties....
 Agent de campagne : c’est un simple employé qui contribue et participe aux actions de
sensibilisation sur le terrain.
 Evaluateur : c’est un agent métiers ayant la possibilité d’analyser et d’interpréter les
résultats obtenus de l’évaluation d’impact, afin de former des conclusions et rédiger le
rapport d’évaluation.

I.3.2 Spécifications fonctionnelles


L’expression des spécifications fonctionnelles permet de définir le périmètre du système
projeté, afin de répondre aux attentes du client.

Nous avons attribué pour chaque spécification une priorité en utilisant la méthode
MoSCoW (voir tableau 7).

Priorité Signification
Must have Spécification obligatoire et fondamentale du système
Should have Spécification importante qui peut être omise sous certaines conditions
Could have Spécification optionnelle, qui peut réaliser si on a le temps
Want to have Spécifications qui peuvent attendre les dernières livraisons du système

Tableau 7: La méthode MoSCoW [Batata et Mostefai, 2016]

71
Partie 3 Chapitre I : Analyse du nouveau système

La méthode MoSCoW est un outil permettant de classer les besoins et les exigences
d’un projet selon un degré de criticité [Batata et Mostefai, 2016], comme il est illustré dans le
tableau 8 :
Critisme Signification
Critique la spécification doit être implémentée sinon le système n’est pas accepté
Important la spécification peut être omise mais son omission affecterait considérablement
l’utilisabilité du système
Utile la spécification peut être omise et son omission n’a pas un grand impact sur le
système

Tableau 8: Tableau de Criticisme [Batata et Mostefai, 2016]

Afin de bien structurer les spécifications fonctionnelles de notre système, nous procédons
à leur organisation selon le découpage systémique que nous avons défini au préalable dans
l’analyse des objectifs.

 Planification des campagnes de sensibilisation


Les spécifications fonctionnelles liées à la planification des campagnes de sensibilisation
sont présentées dans le tableau 9 :

Id Spécification Priorité Criticisme


1 Le système doit permettre au responsable des campagnes de Must Critique
sensibilisation de planifier une campagne
2 Le système doit permettre au responsable des CS d’afficher la liste Must Critique
des campagnes existantes.
3 Le système doit permettre au responsable des CS de modifier une Should Important
campagne
4 Le système doit permettre au responsable des CS de rechercher Should Important
une campagne
5 Le système doit permettre au responsable des CS d’annuler une Must Important
campagne
6 Le système doit permettre au responsable des CS d’afficher Must Important
l’ensemble des informations relatives aux campagnes
7 Le système doit permettre de notifier les utilisateurs Should Important
8 Le système doit permettre au responsable des CS d’affecter des Must Critique
employés aux activités de sensibilisation
9 Le système doit permettre au responsable des CS d’associer des Must Critique
supports à une campagne

72
Partie 3 Chapitre I : Analyse du nouveau système

10 Le système doit permettre au responsable des CS d’associer un Must Critique


partenaire à une campagne précise
11 Le système doit permettre de notifier les utilisateurs sur le moment Should Utile
de chaque campagne selon le planning établi
12 Le système doit permettre au responsable des CS de saisir les Must Critique
informations liées au partenaire
13 Le système doit permettre à l’utilisateur d’afficher la liste des Should Utile
partenaires
14 Le système doit permettre au responsable des CS de modifier les Must Critique
coordonnées d’un partenaire
15 Le système doit permettre au responsable des CS de supprimer un Must Critique
partenaire
16 Le système doit permettre à l’utilisateur de rechercher un Should Utile
partenaire

Tableau 9: Spécifications fonctionnelles-gestion de la planification des campagnes de sensibilisation

 Gestion des activités


Le tableau 10 présente les fonctionnalités de ce sous-système qui gère les activités d’une
campagne de sensibilisation:

Id Spécification Priorité Criticisme


17 Le système doit permettre au responsable des CS de planifier une Must Critique
activité
18 Le système doit permettre à l’agent métier de créer une activité Must Critique
19 Le système doit permettre au responsable des CS de modifier une Should Important
activité
20 Le système doit permettre à l’agent agent métier de modifier une Should Important
activité
21 Le système doit permettre au responsable des CS de supprimer Must Critique
une activité
22 Le système doit permettre à l’agent métier de supprimer une Must Critique
activité
23 Le système doit permettre à l’utilisateur de rechercher une activité Should Utile
24 Le système doit permettre à l’utilisateur d’afficher la liste des Should Utile
activités
25 Le système doit permettre au responsable des CS de planifier une Must Critique
sortie

73
Partie 3 Chapitre I : Analyse du nouveau système

26 Le système doit permettre à l’utilisateur d’afficher la liste des Should Utile


sorties effectuées
27 Le système doit permettre au responsable des CS de modifier une Should Important
sortie
28 Le système doit permettre au responsable des CS de supprimer Must Critique
une sortie
29 Le système doit permettre au responsable des CS d’affecter Must Critique
employer à une sortie

Tableau 10: Spécifications fonctionnelles- gestion des activités

 Gestion des supports


Le tableau 11 présente les fonctionnalités de ce sous-système qui gère les supports utilisés
pour dans les activités de sensibilisation :

Id Spécification Priorité Criticisme


30 Le système doit permettre à l’agent métier d’ajouter un support Must Critique
31 Le système doit permettre à l’agent métier de modifier un support Must Critique
32 Le système doit permettre à l’agent métier de supprimer un Must Critique
support
33 Le système doit permettre à l’agent métier de rechercher un Should Utile
support
34 Le système doit permettre à l’utilisateur d’afficher la liste des Should Utile
supports
35 Le système doit permettre à l’agent métier d’imprimer un support Should Utile
36 Le système doit permettre à l’agent métier d’associer un support Must Important
à une Activité
37 Le système doit permettre au responsable des CS de créer un Must Critique
support
38 Le système doit permettre au responsable des CS de modifier un Must Critique
support
39 Le système doit permettre au responsable des CS de supprimer un Must Critique
support
40 Le système doit permettre au responsable des CS d’associer un Must Important
support à une activité

Tableau 11: Spécifications fonctionnelles de gestion des supports

74
Partie 3 Chapitre I : Analyse du nouveau système

 Evaluation d’impact
Le tableau 12 présente les fonctionnalités de ce sous-système, qui permet d’évaluer les
campagnes de sensibilisation :

Id Spécification Priorité Criticisme


41 Le système doit permettre à l’évaluateur de créer un formulaire Must Critique
42 Le système doit permettre à l’évaluateur de modifier un Must Critique
formulaire
43 Le système doit permettre à l’évaluateur de supprimer un Must Critique
formulaire
44 Le système doit permettre à l’utilisateur de rechercher un Must Critique
formulaire
45 Le système doit permettre à l’évaluateur de publier un formulaire Should Utile
46 Le système doit permettre à l’utilisateur d’afficher un formulaire Must Critique
47 Le système doit permettre à l’évaluateur d’imprimer un formulaire Should Utile
48 Le système doit permettre à l’évaluateur de créer une question Must Critique
49 Le système doit permettre à l’évaluateur de modifier une question Must Critique
50 Le système doit permettre à l’évaluateur de rechercher une Should Utile
question
51 Le système doit permettre à l’évaluateur de supprimer une Must Critique
question
52 Le système doit permettre à l’évaluateur d’afficher une question Should Utile
53 Le système doit permettre à l’évaluateur d’associer une question Must Critique
à un formulaire
54 Le système doit permettre à l’évaluateur d’introduire l’ensemble Must Critique
des propositions relatives à une question
55 Le système doit permettre à l‘évaluateur d’afficher les résultats du Must Critique
formulaire
56 Le système doit permettre à l‘évaluateur d’analyser les résultats Should Important
du formulaire
57 Le système doit permettre à l‘évaluateur d’interpréter les résultats Must Critique
du formulaire
58 Le système doit permettre à l‘évaluateur de générer le rapport Should important
d’évaluation

Tableau 12: Spécifications fonctionnelles- évaluation d'impact

75
Partie 3 Chapitre I : Analyse du nouveau système

 Administration du système
Le tableau 13 présente les fonctionnalités de ce sous-système de gestion des comptes
utilisateurs :

Id Spécification Priorité Criticisme


59 Le système doit permettre aux utilisateurs de s’authentifier Must Critique
60 Le système doit permettre à l’administrateur des comptes de créer Must Critique
un compte utilisateur
61 Le système doit permettre de modifier un compte utilisateur Must Critique
62 Le système doit permettre de supprimer un compte utilisateur Must Critique
63 Le système doit permettre de rechercher un compte utilisateur Should Utile
64 Le système doit permettre d’afficher la liste des utilisateurs Should Utile
65 Le système doit permettre d’attribuer les rôles et les privilèges des Must Critique
utilisateurs
66 Le système doit permettre aux administrateurs de consulter les Should Utile
profils utilisateur
67 Le système doit permette à l’administrateur de générer les Should Utile
statistiques liées aux campagnes
68 Le système permet à l’administrateur d’envoyer les statistiques au Should Utile
superviseur
69 Le système doit permettre au superviseur de visualiser les Should Utile
statistiques

Tableau 13: Spécifications fonctionnelles -gestion des comptes utilisateurs

76
Partie 3 Chapitre I : Analyse du nouveau système

I.3.3 Spécifications non fonctionnelles


Afin de réaliser ce projet, la direction des systèmes d’information (direction informatique)
du CNPSR nous a exigé certaines contraintes que le nouveau système doit respecter (voir
tableau 14) :

Id Spécification Priorité Criticisme


70 Le système d’exploitation à utiliser doit être Microsoft Windows Must Critique
71 Le serveur de base de données doit être SQL (SQL server 2017) Must Critique
pour la gestion des données
72 Le système doit garantir la sécurité à travers la gestion des rôles Must Critique
et des privilèges
73 L’accès à la base de données doit être rapide Should Utile
74 L’application doit être toujours fonctionnelle. Must Critique
75 Le temps de réponse doit être minimum, le chargement du page Should Utile
web dans le navigateur doit être très rapide.
76 Le futur système doit être performant et réponds d’une façon Should Utile
optimale aux exigences des usagers.
78 Les interfaces de la plateforme doivent être ergonomiques, Should Important
conviviales et simple à utiliser

Tableau 14: Spécifications non fonctionnelles

I.4 Modélisation des cas d’utilisation


Nous présentons dans cette section, les différents diagrammes de cas d’utilisation de
notre système ainsi que la documentation de quelques fonctionnalités.

I.4.1 Diagrammes des cas d’utilisation


Nous avons modélisé les diagrammes des cas d’utilisation selon les sous-systèmes
présentée précédemment.

 Planification des campagnes de sensibilisation


La figure 28 représente le diagramme des cas d’utilisation qui correspond à la
planification des campagnes de sensibilisation.

77
Partie 3 Chapitre I : Analyse du nouveau système

Figure 28: Le diagramme des CU de la Planification des CS

 Gestion des activités


La figure 29 représente le diagramme des cas d’utilisations correspondant à la gestion des
activités.

Figure 29: Le diagramme des CU de la gestion des activités

78
Partie 3 Chapitre I : Analyse du nouveau système

 Gestion des supports


La figure 30 représente les cas d’utilisations correspondant à la gestion des supports de
sensibilisation.

Figure 30: Le diagramme des CU de la gestion des supports

 Evaluation d’impact

La figure 31 représente le diagramme des cas d’utilisation correspondant à l’évaluation


d’impact des campagnes de sensibilisation.

Figure 31: Le diagramme des CU de l’évaluation d'impact

79
Partie 3 Chapitre I : Analyse du nouveau système

 Administration du système
La figure 32 représente le diagramme des cas d’utilisation correspondant à
l’administration de système.

Figure 32: le diagramme des CU de l’administrateur du système

I.4.2 Documentation des cas d’utilisation


Nous documentons quelques cas d’utilisation, comme suit :

 « PlanifierCampagne » : est un cas d’utilisation documenté dans le tableau 15 :

CU PlanifierCampagne
ID 1
Description Le système doit permettre au responsable des campagnes de sensibilisation de
créer une campagne et lui attribuer un planning approprié
Acteur Responsable des campagnes de sensibilisation (RCS)
principale
Acteur -
secondaire
Précondition Le RCS doit accéder au système

80
Partie 3 Chapitre I : Analyse du nouveau système

Enchainement 1- Le RCS demande de planifier une campagne.


principal 2- Le système affiche un formulaire de création d’une campagne.
3- Le RCS remplit le formulaire avec les informations liées à la campagne:
nom, type, date, heure … puis il valide la création.
4- Le système vérifie les informations introduites et ajoute la campagne au
planning.
5- Le système affiche le planning des campagnes et notifie les utilisateurs
Post condition La campagne est ajoutée dans le planning
Enchainement E1 : Champs obligatoires vides /non valides
alternatif 1- Message d’erreur est affiché

Tableau 15: documentation CU_PlanifierCampagne

 « AssocierSupport » : est un cas d’utilisation documenté dans le tableau 16 :

CU AssocierSupport
ID 9
Description Le système doit permettre au responsable des campagnes de sensibilisation
d’associer des supports à une campagne
Acteur Responsable des campagnes de sensibilisation (RCS)
principale
Acteur
secondaire
Précondition Le RCS doit accéder au système, et la campagne doit être créée
Enchainement 1- Le RCS demande d’associer un support à la campagne sélectionnée
principal 2- Le système affiche une fenêtre d’importation du support
3- Le RCS choisit le support qu’il souhaite insérer et valide l’association
4- Le système vérifie le chemin du support pour l’associer à la campagne avec
succès.
Post condition Le support est associé à la campagne
Enchainement E1 : Le support n’existe pas
alternatif 1- Un message d’erreur « le support n’existe pas »

Tableau 16: Dumentation CU_AssocierSupport

81
Partie 3 Chapitre I : Analyse du nouveau système

 « PublierFormulaire » : est un cas d’utilisation documenté dans le tableau 17 :

CU PublierFormulaire
ID 45
Description Le système doit permettre à l’évaluateur de publier le formulaire d’évaluation
Acteur l’évaluateur
principale
Acteur -
secondaire
Précondition L’évaluateur doit accéder au système, et le formulaire doit être créé
Enchainement 1- L’évaluateur demande d’afficher la liste des formulaires
principal 2- Le système affiche la liste des formulaires
3- L’évaluateur sélectionne le formulaire à publier
4- Le système publie le formulaire dans la page Facebook du centre.
Post condition Le formulaire est publié dans la page Facebook
Enchainement -
alternatif

Tableau 17: Documentation CU_PublierFormulaire

 « GénérerRapportEvaluation » : est un cas d’utilisation documenté dans le tableau


18 comme suit :

CU GénérerRapportEvaluation
ID 58
Description Le système doit permettre à l’évaluateur de générer le rapport d’évaluation
Acteur Evaluateur
principale
Acteur -
secondaire
Précondition L’évaluateur doit accéder au système, et le résultat d’évaluation doit être
disponible
Enchainement 1- L’évaluateur sélectionne la campagne concernée pour afficher son rapport
principal d’évaluation
2- L’évaluateur demande d’afficher le résultat d’évaluation de la campagne
3- Le système affiche la fenêtre des résultats d’évaluation
4- L’évaluateur demande de générer le rapport d’évaluation en cliquant sur le
bouton « Générer rapport »

82
Partie 3 Chapitre I : Analyse du nouveau système

5- L’évaluateur peut exporter ces résultats d’évaluation : sélectionner le type


du format souhaité et cliquer sur Générer Rapport
Post condition Le rapport d’évaluation est généré
Enchainement
alternatif -

Tableau 18: Documentation CU_GénérerRapportEvaluation

I.5 Diagrammes de classe


Le diagramme de classe de notre système est divisé selon le découpage précédent (5 sous-
systèmes), comme il est représenté par le diagramme de package suivant (figure 33) :

Figure 33: Diagramme de package du système

83
Partie 3 Chapitre I : Analyse du nouveau système

 Planification des campagnes de sensibilisation


La figure 34 représente le diagramme de classe lié à la planification des campagnes de
sensibilisation.

Figure 34: Diagramme de classe de la planification des CS

 Gestion des activités


La figure 35 représente le diagramme de classe lié au sous-système de la gestion des
activités.

84
Partie 3 Chapitre I : Analyse du nouveau système

Figure 35: Diagramme de classe de la gestion des activités

 Gestion des supports


La figure 36 représente le diagramme de classe lié à la gestion des supports de
sensibilisation.

Figure 36: Diagramme de classe de la gestion des supports

85
Partie 3 Chapitre I : Analyse du nouveau système

 Evaluation d’impact
La figure 37 représente le diagramme de classe lié à l’évaluation d’impact des campagnes
de sensibilisation

Figure 37: Diagramme de classe de l’évaluation d'impact

 Administration du système
La figure 38 représente le diagramme de classe lié à l’administration du système.

86
Partie 3 Chapitre I : Analyse du nouveau système

Figure 38: Diagramme de classe de l’administration du système

I.5 Conclusion
Dans ce chapitre, nous avons identifié les objectifs du nouveau système selon les attentes
de notre client (CNPSR). Ensuite nous avons effectué une analyse détaillée de notre solution,
qui est une étape indispensable pour le projet.

Dans le chapitre suivant, nous allons présenter la partie conception en définissant


l’architecture de notre solution, et la base de données de notre système ainsi que le tableau de
bord.

87
Partie 3 Chapitre II : Conception

Chapitre II: Conception

II.1 Introduction
La conception est la tâche la plus importante dans l’élaboration de notre projet. En effet,
nous allons concevoir en premier lieu l’architecture générale du système projeté et puis nous
allons présenter la base de données et le tableau de bord de ce système.

II.2 Conception architecturale de la solution

II.2.1 Architecture physique


Pour la réalisation du nouveau système, nous avons retenu l’architecture 3 tiers car notre
solution est destinée à être utilisée par des différents utilisateurs, chacun avec son rôle et ses
privilèges.

L’architecture 3 tiers (architecture à 3 niveaux ou à 3 couches) est une architecture client-


serveur visant à modéliser une application comme un empilement de trois niveaux de logiciels
[Web 2] :

 Présentation des données : elle correspond à l’interface homme machine de l’application


 Traitement des données : correspond à la partie fonctionnelle de l’application ; elle gère
l’aspect métier et décrit les opérations sur les données en fonction des requêtes d’utilisateur
 Accès aux données persistantes : elle gère l’accès aux données de l’application, ces donnes
sont destinées à être conservées sur la durée.

La figure 39 illustre la communication entre les différentes couches de l’architecture 3


tiers :

88
Partie 3 Chapitre II : Conception

Figure 39: Architecture trois tiers [Web 2]

II.2.2 Architecture logicielle


Pour concevoir l’architecture logicielle de notre système, Nous avons adopté le design
pattern MVC (Modèle, vue, contrôleur).

L’architecture MVC permet d’organiser le codage, principalement dans le développement


web. Son but est de séparer la logique du code en trois parties distinctes qui sont : le modèle, la
vue et le contrôleur en appliquant la règle « Diviser pour mieux régner » [Web 3].

Dans l'architecture MVC, les rôles des trois entités sont les suivants :

 Modèle : il gère les données de l’application (création et modification des données), elle
consiste à récupérer les informations de la base de données et les organiser pour que le
contrôleur puisse la traiter par la suite. Elles puissent être traitées par le contrôleur
 Vue : elle se contente d’afficher les résultats du traitement effectués par le modèle
 Contrôleur : il gère la logique du code. Il joue le rôle d’intermédiaire entre le modèle et la
vue.
La figure 40 représente la communication entre ces trois entités :

Figure 40: Le pattern design MVC

89
Partie 3 Chapitre II : Conception

II.3 Conception de la base de données


La conception de la base de données est une tâche très importante dans le processus de
développement du système d’information. Ceci afin de faciliter la communication et la
coopération entre les différents acteurs d’une organisation.

Pour réaliser une base de données, il faut d’abord passer par le modèle conceptuel,
modélisé sous forme d’Entité-Association et ensuite transformer ce dernier en modèle
relationnel, puis mettre en œuvre la BDD avec un SGBD.

II.3.1 Le modèle Entité-Association de la BDD


Le modèle Entité-Association (E/A) est un formalisme pour la modélisation de données
au niveau conceptuel, il permet d’avoir une abstraction des données avec une structuration en
paquets homogènes.

Pour bien représenter les données de notre système, la figure 41 représente le modèle E/A
que nous avons conçu pour notre système :

Figure 41: Le modèle E/A du système

90
Partie 3 Chapitre II : Conception

II.3.2 Les attributs des tables


Chaque entité représentée dans le schéma E/A comporte des attributs spécifiques. Le
tableau 19 est un dictionnaire des données qui présente l’ensemble des attributs avec leur
signification, afin de garantir une meilleure compréhension de la BDD de notre système :

L’entité Les attributs Le type Désignation


Id_Camp Entier L’identifiant de la table Campagne.
Nature_Camp Chaine de La nature de la campagne (régulière ou
caractère exceptionnelle)
Type_Camp Chaine de Le type de la campagne, il existe quatre
caractère types de campagnes habituelles (Rentrée
Scolaire, hivernale, Mois du Ramadan et
Départ en vacances). Et pour les campagnes
occasionnelles, leur type dépend du besoin.
Slogan_Camp Chaine de Le slogan de la campagne.
Campagne caractère
Desc_Camp Chaine de La description de l’objectif de la campagne.
caractère
de type
texte
DateD_Camp Date La date début pour le lancement de la
campagne.
DateF_Camp Date La date de fin pour clôturer une campagne
Budget_Camp Décimal Le budget loué pour la mise en œuvre de la
campagne.
Id_Act Entier L’identifiant de la table Activité
Type_Act Chaine de Le Type de l’activité peut être : Cours
caractère théorique, Dessin, Piste pédagogique,
Présentation, Séminaire, Conférence,
Conduite avec simulateur, passage dans la
radio ou TV, …etc.
Thème_Act Chaine de Le thème de l’activité, par exemple : le titre
caractère de la présentation.
Desc_Act Chaine de La description de l’activité (ce qui est
Activité
caractère programmé dans l’activité avant la
de type réalisation).
texte
Contenu_Act Chaine de Le compte rendu de l’activité (ce qui est
caractère réellement fait dans l’activité après la
de type réalisation).
texte
Nbr_Pers_Act Entier Le nombre de personnes qui participent à
l’activité.

91
Partie 3 Chapitre II : Conception

Date_Act Date La date du déroulement de l’activité.


Durée_Act Heure La durée de l’activité (en journée et heure).
Lieu_Act Chaine de Le lieu où se déroule l’activité (par
caractère exemple : jardin, école, hôtel, studio de
presse …)
Adresse_Act Chaine de L’adresse où se déroule l’activité
caractère
Commune_Act Chaine de La commune où déroule l’activité.
caractère
Wilaya_Act Chaine de La wilaya où se déroule l’activité.
caractère
Id_Supp Entier L’identifiant de la table Support.
Type_Supp Chaine de Le type de support peut être : Dépliant,
caractère Carnet, puzzle, CD, Vidéo, …etc
Chemin_Supp Chaine de Le chemin (URL) vers le lieu de stockage
Support
caractère du support qui peut être un document PDF,
Audio, vidéo…
Nbr_Supp Entier Le nombre total de version disponible en
stock.
Id_Sort Entier L’identifiant de la table Sortie.
DateD_Sort Date La date de départ de la sortie.
DateF_Sort Date La date de retour de la sortie.
Dest_Sort Chaine de La destination de la sortie (Jardin, école
caractère primaire, station de transport en
commun…etc)
Nom_Dest_Sort Chaine de Le nom de l’école, jardin, ou espace public
caractère de destination de la sortie
Sortie Nb_Pers_Sort Entier Le nombre de personnes formées lors de la
sortie (par exemple : le nombre d’enfants
assistés dans la sortie)
Adresse_Sort Chaine de L’adresse de destination.
caractère
Commune_Sort Chaine de La commune de destination.
caractère
Wilaya_Sort Chaine de La wilaya de destination.
caractère
Id_Emp Entier L’identifiant de la table Employée.
Nom_Emp Chaine de Le nom de l’employée.
caractère
Employée
Prénom_Emp Chaine de Le prénom de l’employée.
caractère
DateNaiss_Emp Date La date de naissance de l’employée.

92
Partie 3 Chapitre II : Conception

Fonction_Emp Chaine de La fonction de l’employée.


caractère
NumTél_Emp Entier Le numéro de téléphone de l’employée.
Email_Emp Chaine de L’émail de l’employée.
caractère
Id_Compte Entier L’identifiant de la table CompteUser
NomUtilisateur Chaine de Le nom d’utilisateur de l’acteur du système,
caractère pour qu’il puisse accéder à son compte.
MotPasse Chaine de Le mot de passe crypté pour sécuriser le
CompteUser
caractère compte utilisateur.
(chiffré)
TypeCompte Chaine de Le type du compte utilisateur, pour attribuer
caractère les droits d’accès.
Id_Part Entier L’identifiant de la table Partenaire.
Type_Part Chaine de Le type du partenaire (entreprise privée ou
caractère étatique, association, …etc.)
Nom_Part Chaine de Le nom du partenaire (nom de l’entreprise
caractère ou de l’association).
NumTél_Part Entier Le numéro de téléphone du partenaire (Par
exemple : le numéro de téléphone fixe de
l’accueil).
Partenaire Adresse_Part Chaine de L’adresse de siège du partenaire.
caractère
NomRep_Part Chaine de Le nom du représentant du partenaire.
caractère
PrénomRep_Part Chaine de Le prénom du représentant du partenaire.
caractère
NumTélRep_Part Entier Le numéro du téléphone du représentant.
EmailRep_Part Chaine de L’émail du représentant de partenaire.
caractère
Id_Prév Entier L’identifiant du planning prévisionnel.
DateD_Prév Date La date début prévisionnelle pour lancer
Planning_
une campagne.
Prévisionnel
DateF_Prév Date La date fin prévisionnelle pour terminer une
campagne.
Id_Form Entier L’identifiant de la table Formulaire.
Titre_Form Chaine de Le titre du formulaire.
caractère
Formulaire Desc_Form Chaine de La description du formulaire.
caractère
(de type
texte)

93
Partie 3 Chapitre II : Conception

Population_Ciblée Chaine de La population ciblée par le formulaire.


caractère
Id_Quest Entier L’identifiant de la table Question.
Contenu_Quest Chaine de Le contenu de la question.
caractère
Type_Quest Chaine de Le type de question en termes de réponse :
caractère - Question à choix multiple
- Question à choix unique
Question
- Question avec une réponse libre
Section_Quest Chaine de La question peut appartenir à une section
caractère standard dans le formulaire (c’est une
section qui englobe les questions
récurrentes, par exemple : informations
personnelles…)
Id_Rép Entier L’identifiant de la table Réponse.
Contenu_Rép Chaine de Le contenu de la réponse.
caractère
(de type
Réponse
texte)
Classe_Rép Chaine de Une classification de la réponse selon la
caractère nature d’émotion (positive, négative ou
neutre)
Id_Prop Entier L’identifiant de la table Proposition.
Proposition Contenu_Prop Chaine de Le contenu de la proposition.
caractère
Id_Res_Eval Entier L’identifiant de la table Résultat_Eval, cette
table stock le résultat d’évaluation.
Commentaire_Eval Chaine de C’est l’interprétation du résultat
caractère d’évaluation sous forme de commentaire.
Résultat_Eval
de type
texte.
Date_Eval Date La date d’insertion du commentaire dans la
BDD.
Id_TBE Entier L’identifiant de la table TB_Eval, cette
table stock les indicateurs de performance
de l’évaluation des campagnes (Tableau de
bord de l’évaluation).
Indicateur_TBE Chaine de Le nom de l’indicateur de performance de
TB_Eval
caractère l’évaluation des campagnes.
Valeur_TBE Décimal C’est la valeur numérique de l’indicateur de
performance.
Date_TBE Date La date d’insertion (date de calcul) de
l’indicateur de performance dans la BDD.

94
Partie 3 Chapitre II : Conception

Interp_TBE Chaine de L’interprétation de la valeur de l’indicateur.


caractère
Id_TBG Entier L’identifiant de la table TB_Gest, cette
table stock les indicateurs de performance
de la gestion des campagnes (Tableau de
bord de la gestion).
Indicateur_TBG Chaine de Le nom de l’indicateur de performance de la
caractère gestion des campagnes.
TB_Gest
Valeur_TBG Décimal C’est la valeur numérique de l’indicateur de
performance.
Date_TBG Date La date d’insertion (date de calcul) de
l’indicateur de performance dans la BDD.
Interp_TBG Chaine de L’interprétation de la valeur de l’indicateur.
caractère

Tableau 19: Le dictionnaire de données de la BDD

II.3.3 Le modèle relationnel de la BDD


Le modèle relationnel présente les données au niveau logique, le tableau 20 représente
le modèle relationnel des données de notre système.

La table Les clés Les attributs Les clés


primaires étrangères
Campagne Id_Camp Nature_Camp, Type_Camp, Id_Emp
Slogan_Camp, Desc_Camp,
DateD_Camp, DateF_Camp,
Budget_Camp,
Programmer Id_Camp, Id_Act
Activité Id_Act Type_Act, Thème_Act, Desc_Act,
Contenu_Act, Nbr_Pers_Act, Date_Act,
Durée_Act, Lieu_Act, Adresse_Act,
Commune_Act, Wilaya_Act
Utiliser Id_Act, Id_Supp

Associer Id_Camp,
Id_Supp
Support Id_Supp Type_Supp, Chemin_Supp, Nbr_Supp

Sortie Id_Sort DateD_Sort, DateF_Sort, Dest_Sort, Id_Camp


Nom_Dest_Sort, Nb_Pers_Sort,
Adresse_Sort, Commune_Sort,
Wilaya_Sort

95
Partie 3 Chapitre II : Conception

Comporter Id_Act, Id_Sort


Impliquer Id_Sort, Id_Emp
Effectuer Id_Act, Id_Emp
Employée Id_Emp Nom_Emp, Prénom_Emp,
DateNaiss_Emp, Fonction_Emp,
NumTél_Emp, Email_Emp,
CompteUser Id_Compte NomUtilisateur, MotPasse, TypeCompte Id_Emp
Partenaire Id_Part Type_Part, Nom_Part, NumTél_Part, .
Adresse_Part, NomRep_Part,
PrénomRep_Part, NumTélRep_Part,
EmailRep_Part
Participer Id_Part,
Id_Camp
Planning_ Id_Prév DateD_Prév, DateF_Prév Id_Camp
Prévisionnel
TB_Gest Id_TBG Indicateur_TBG, Valeur_TBG,
Date_TBG, Interp_TBG
Avoir Id_Camp,
Id_TBG
Formulaire Id_Form Titre_Form, Desc_Form, Id_Camp
Population_Ciblée
Question Id_Quest Contenu_Quest, Type_Quest,
Section_Quest
Composer Id_Form,
Id_Quest
Proposition Id_Prop Contenu_Prop
Contenir Id_Quest,
Id_Prop
Réponse Id_Rép Contenu_Rép, Classe_Rép Id_Quest,
Id_Res_Eval
Résultat_Eval Id_Res_Eval, Commentaire_Eval, Date_Eval
TB_Eval Id_TBE Indicateur_TBE, Valeur_TBE,
Date_TBE, Interp_TBE
Gérer Id_Res_Eval,
Id_TBE

Tableau 20: Le modèle relationnel de la BDD

96
Partie 3 Chapitre II : Conception

II.4 Conception de tableau de bord


Au cours des dernières années, les tableaux de bord ont évolué, passant de l’objectif
essentiel de suivi de la performance à des fins analytiques plus avancées, intégrant de nouvelles
caractéristiques telles que : l’analyse de scénarios, les capacités de zoom avant, et la flexibilité
du format de présentation (par exemple : tableaux ou graphiques) [Velcu et al, 2012].

II.4.1 Définition de tableau de bord


Nous retenons selon [Velcu et al, 2012] qu’un tableau de bord est un outil d’aide à la
décision, qui permet à l’utilisateur de visualiser les informations les plus importantes afin
d’identifier les domaines problématiques qui nécessitent une action corrective. Les tableaux de
bord sont utilisés pour l’auto-surveillance, et considérés comme des outils collaboratifs qui
aident à communiquer les valeurs et les objectifs de l’entreprise.

II.4.2 Les objectifs des tableaux de bord


Pauwels et ses collaborateurs proposent quatre objectifs possibles pour l’utilisation des
tableaux de bord [Pauwels et al, 2009] :

 La cohérence des procédures de mesure dans l'ensemble des services ;


 Le suivi du rendement, ceci fait référence à l’évaluation des mesures qui devraient donner
lieu à des mesures correctives ;
 La planification des stratégies pour l’avenir ;
 La communication avec les parties prenantes : un tableau de bord transmet à la fois la
performance et les valeurs d’une organisation à ses parties prenantes à travers le choix des
indicateurs.

Donc la surveillance pourrait être considérée comme la fonction la plus fondamentale du


tableau de bord.

II.4.3 les indicateurs de performance de notre système


Notre système assure la planification, le suivi, le contrôle et l’évaluation des campagnes,
ce qui s’aligne conformément avec les objectifs d’un tableau de bord. Donc nous constatons
que la réalisation d’un tableau de bord est nécessaire pour garantir une meilleure qualité de
notre système.

Et pour ce faire, nous avons suivi une démarche (voir annexe G) pour réaliser notre
tableau de bord. Et voici quelques indicateurs que nous avons identifié pour notre système (voir
tableau 21).

97
Partie 3 Chapitre II : Conception

Les objectifs de notre système L’indicateur Le type de Description de Les données Les mesures de
de l’indicateur l’indicateur nécessaires pour performance
performance obtenir l’indicateur
Offrir aux Avoir un accès rapide et NbCmAn Entier Le nombre de Les informations Chaque année, il faut avoir
décideurs une disponible aux campagne réalisé détaillées des au minimum 4 campagnes
vision claire et statistiques et à dans chaque année campagnes
complète sur la l’historique des NbAcCm Entier Le nombre Les informations Chaque campagne doit avoir
gestion des campagnes réalisées. d’activité par détaillées des activités 3 activités au minimum
campagnes campagne
pour prendre Réduire la charge du NbEmAc Entier Le nombre Les informations de la Chaque activité est assurée
les meilleures travail aux employées d’employé relation entre les par 2 employées au
décisions. du CNPSR impliqué dans activités et les minimum, avec une division
chaque activité employées équitable des taches aux
employées.
Contrôler et anticiper RCm Date Le décalage entre Les informations de la Il ne faut pas dépasser un
les difficultés la date planifie et la planification et des mois de décalage
rencontrées date réelle pour campagnes
commencer la
campagne
Optimiser les NbSupp Entier Le nombre de Les informations Il faut que le nombre de
ressources liées aux support disponible détaillées des supports support disponible ne soit
campagnes. en stock pour pas inférieur au seuil.
pouvoir lancer une
campagne

98
Partie 3 Chapitre II : Conception

Indicateur Améliorer l’évaluation NbCmEv Entier Le nombre de Les informations des Cas idéal : il faut garantir
relatif à des campagnes campagne évaluée campagnes et celle des que chaque campagne soit
l’évaluation des formulaires évaluée.
campagnes d’évaluation Cas possible : il faut évaluer
au moins 2 campagnes par
année
Cas dangereux :
Aucune évaluation dans
l’année.
Evaluer l’efficacité des MoyCom Chaine de Le moyen de Les informations Classification des moyens
moyens de caractère communication de détaillées des activités de communication selon les
communication utilisés. plus réussie pour et les supports utilisés avis des citoyens
une campagne
Analyser les avis des TxRép Entier Le nombre de Les informations du Il faut avoir un nombre
citoyens, pour savoir si réponse collecté formulaire important pour l’efficacité
la catégorie de dans chaque d’évaluation et ses de l’analyse de donnée
population ciblée a été évaluation questions
atteinte.
Evaluer et mesurer TxSat Réel Un pourcentage Le résultat Garantir la satisfaction des
systématiquement désignant le taux d’évaluation citoyens
l’impact des campagnes de satisfaction des
sur le comportement citoyens à propos
humain. des campagnes

Tableau 21: les indicateurs de performance du système

99
Partie 4 : Réalisation et
Déploiement

Chapitre I : Réalisation du système


Partie 4 Réalisation et Déploiement

Chapitre I : Réalisation du système

I.1 Introduction
Après avoir conçu le système projeté, il s’agit maintenant de le mettre en œuvre afin de
donner l’accès aux utilisateurs. Nous allons, à travers ce chapitre, présenté d’abord les
mécanismes de sécurité du nouveau système et les outils et les technologies que nous avons
utilisés pour l’implémenter. Ensuite, nous présentons les IHM relatives à quelques
fonctionnalités de notre système.

I.2 La confidentialité du système


La confidentialité du système est un aspect très important dans tout système de gestion,
afin de garantir que l’information n'est accessible qu'aux personnes dont l'accès est autorisé.

Notre système regroupe plusieurs acteurs dont chacun a ses propres droits d’accès
attribués selon son rôle dans le système et son type de compte utilisateur. Nous avons veillé à
ce que notre système assure la sécurité des données qu’il gère, et donc nous avons pris en
considération sa confidentialité selon deux niveaux comme suit :

I.2.1 La sécurité de l’application web


Nous avons assuré la sécurité de notre application par deux méthodes principales :

 Un système d’authentification au niveau de l’application afin de protéger les comptes


utilisateur contre les tentatives de connexion non autorisées, en utilisant les stratégies du
« Nom utilisateur » et « Mot de passe ».
 La gestion des droits d’accès et privilèges pour vérifier l’identité des personnes qui sont
autorisés à accéder aux différentes fonctionnalités selon leur profile.

I.2.2 La sécurité des données


Afin de sécuriser les données relatives à notre application, nous avons opté vers les
mécanismes suivants :

101
Partie 4 Réalisation et Déploiement

 Un système d’authentification pour accéder à la base de données.


 La sécurisation des données stockées en chiffrant celles qui sont confidentielles au
niveau du système (telles que : le mot de passe des comptes utilisateurs), afin de les
rendre impénétrables.

I.3 Technologies de développements utilisées


Afin de réaliser les différentes étapes de notre projet, nous avons utilisé plusieurs
technologies de développement. Nous avons les organisés en trois couches selon
l’architecture applicative que nous avons adoptée.

I.3.1 Coté client

 Bootstrap

Bootstrap est un Framework CSS gratuit et à code source ouvert destiné


au développement frontend web et mobile. Il contient des modèles de
conception basés sur CSS et (éventuellement) JavaScript pour la typographie,
les formulaires, les boutons, la navigation et d'autres composants d'interface.
Figure 42: Logo du bootstrap

 FusionCharts

FusionCharts est une bibliothèque de graphiques JavaScript qui regroupe


plus de 90 graphiques et 1 000 cartes pour les appareils Web et mobiles, les
applications et les plateformes. Il est généralement destiné aux développeurs
qui souhaitent intégrer des graphiques interactifs dans leurs rapports, tableaux
Figure 43: Logo du
de bord, analyses et enquêtes. FusionCharts

I.3.2. Coté serveur

 Python

Python est un langage de programmation multi-paradigme et


multiplateforme de haut niveau et open source. La syntaxe du Python permet
aux développeurs d'exprimer des grands concepts en quelques lignes de codes.
Figure 44: Logo du python

 Django

Django est un Framework Web Python de haut niveau qui se caractérise


par son développement rapide et sa conception propre et pragmatique. Il
prend en charge une grande partie des problèmes liés au développement Web.
Figure 45: Logo du Django

102
Partie 4 Réalisation et Déploiement

I.3.3 Gestion de la base de données

 Microsoft SQL Server

Microsoft SQL Server est un système de gestion de base de données


relationnelle développé par Microsoft. En tant que serveur de base de
données, il s’agit d’un produit logiciel dont la fonction principale est de
stocker et de récupérer des données, comme le demandent d’autres
applications logicielles, qui peuvent s’exécuter sur le même ordinateur ou sur Figure 46: Logo du
un autre ordinateur via un réseau. Microsoft SQLServer

 SQL Server Management Studio

SQL Server Management Studio (SSMS) est un environnement intégré


qui permet de gérer permettant de gérer les infrastructures SQL. Il fournit des
outils pour configurer, surveiller et administrer des instances de SQL Server
et des bases de données. Il est généralement utilisé pour déployer, surveiller
et mettre à niveau les composants de la couche de données d’une application Figure 47: Logo du
SSMS
ainsi que pour générer des requêtes et des scripts.

I.4 Déploiement de la solution


Après avoir décrire les outils utilisés pour réaliser notre système, nous présentons son
déploiement sur les postes des utilisateurs finaux à travers la figure 48. Ce diagramme de
déploiement montre la configuration physique des différentes parties qui participent à
l’exécution du système.

Figure 48: Diagramme de déploiement

103
Partie 4 Réalisation et Déploiement

I.6 L’outil utilisé pour la collecte de données


En attendant que notre produit se finalise, nous avons pu effectuer une enquête de
satisfaction sur les campagnes de sensibilisation réalisées par le CNPSR, et ceci en utilisant un
outil très rapide et flexible pour collecter les avis des citoyens.

Nous avons donc profité du Salon international de la sécurité routière (voir l’annexe C,
les comptes rendus succinct N° : 6, 7 et 8) pour mettre en œuvre cette évaluation en utilisant
deux formats de questionnaires :

- Une version papier : préparée dans les deux langues (en arabe et en français), imprimée
et distribuée aux visiteurs du salon (voir l’annexe F).

- Une version électronique : diffusée sur les réseaux sociaux, mail et site web. Ce format
électronique nous a permis de collecter rapidement un grand nombre de réponses. Et pour cela
nous avons utilisé l’outil « Google Forms ».

Les questions d’évaluation du questionnaire ont été préparées suivant une démarche
précise (voir annexe E) et le contenu de ces questions a été validé par le responsable de
communication au sein du CNPSR.

 Google Forms
C’est un éditeur de formulaire en ligne, simple et gratuit, qui fait
partie de G Suite et plus spécifiquement de Google Drive. Google Forms
permet de réaliser des évaluations en créant des formulaires en ligne pour
des utilisations très diverses : questionnaires, sondages, enquêtes, collecte
d'avis… [Web 5]. Cet outil offre l’accès à des statistiques représentatives
des résultats selon différents diagrammes [Web 4].
Figure 49: Logo de Google Forms

I.7 Présentation du système


Nous présentons dans cette partie, quelques fonctionnalités de notre système, comme
suit :

 L’authentification : c’est la première fonctionnalité qui permet à un acteur d’accéder à


son espace. L’utilisateur doit saisir son nom d’utilisation et le mot de passe, comme il est
montré par la figure 50 :

104
Partie 4 Réalisation et Déploiement

Figure 50: L'interface d'authentification du système

 Espace de « Responsable de campagne de sensibilisation »

Lorsque le responsable de campagne de sensibilisation est authentifié, la fenêtre


suivante s’affiche (voir figure 51), cet acteur pourra effectuer plusieurs opérations telles que :
la gestion des campagnes, la gestion des activités, ou l’évaluation des campagnes.

Figure 51: la fenêtre principale de responsable des campagnes de sensibilisation

 La planification d’une campagne : est une fonctionnalité qui permet au responsable des
campagnes de sensibilisation de planifier une nouvelle campagne, comme illustre-la figure
suivante (voir figure 52) :

105
Partie 4 Réalisation et Déploiement

Figure 52: la fenêtre de la planification d'une campagne

 La création d’un nouveau support : est une fonctionnalité qui permet au responsable
des campagnes d’ajouter un nouveau support au système, cette fonctionnalité est
représenté par la figure suivante (voir figure 53) :

Figure 53: La fenêtre de création d'un nouveau support

I.8 Conclusion
Dans ce chapitre nous avons présenté les outils de développement utilisés pour réaliser
notre système. Nous avons également exposé sa confidentialité.

Cette partie était très riche en matière de connaissance technologique qui nous a
permis de réaliser concrètement notre solution.

106
Conclusion Générale et Perspectives

107
Conclusion générale
Ce projet de fin d’études s’inscrit dans le cadre de la collaboration entre le l’ESI (École
Supérieure d’Informatique) et le CNPSR (centre nationale de prévention et de sécurité routière),
sous la supervision du LMCS (laboratoire de méthodes et conception des systèmes).

Nous avons eu, donc, l’opportunité et le privilège de prendre part à un des volets de cette
collaboration. Il s’agit des campagnes de sensibilisation et de prévention routière et l’évaluation
de leur impact sur le comportement des automobilistes. Ce fut un beau challenge et une très
belle expérience que de finir ses études avec un tel projet. Nous sommes très fières d’avoir pu
contribuer à l’amélioration de la sécurité routière en Algérie. Et ce, par les nouvelles
technologies de communication qui est notre domaine de compétences.

Nous avons donc axé notre travail sur le déroulement du processus de prévention, à
travers un système d’information qui assure une gestion facile et efficace de ces campagnes.
Notre système offre également la possibilité d’effectuer une évaluation de l’impact de ces
activités basée sur les avis des citoyens.

Au cours de notre stage au CNPSR, nous avons assisté et participé à plusieurs aspects des
campagnes de sensibilisation tels que : 1) une sortie sur le terrain, effectuée dans le cadre d’une
campagne de rentrée scolaire, 2) la clôture de la caravane de collaboration entre le CNPSR et
la SONATRACH, 3) les passages médiatisés à la Télé. (Canal l’Algérie) et à la radio (El
Bahdja), 4) le salon international de la prévention et la sécurité routière où nous avons exposé
notre projet à l’ancien ministre l’intérieur Mr BEDOUI. Ces expériences nous ont aidées à
mieux comprendre l’organisation et le déroulement réel de ces campagnes sur le terrain.

Pour la réalisation de notre projet, nous avons articulé notre travail sur quatre volets
complémentaires :

1. La recherche bibliographique sur le domaine de l’évaluation, afin de comprendre


ses fondements théoriques, et pouvoir comparer entre les méthodes et les outils
d’évaluation d’impact existants ;
2. L’analyse de la situation actuelle, où nous avons présenté le CNPSR, et étudier le
système existant au sein de cet organisme afin de pouvoir le diagnostiquer et
proposer des axes d’amélioration ;
3. L’analyse des objectifs du système pour la conception de notre solution ;
4. La mise en œuvre de la solution.

Avec la mise en place de cette solution, nous avons pallié aux problèmes recensés, en
mettant à la disposition des utilisateurs les fonctionnalités suivantes :

108
 Planifier les campagnes à court et à long terme ;
 Gérer, contrôler et suivre une campagne de sensibilisation ;
 Gérer les activités de prévention organisées par le CNPSR ;
 Gérer les supports liés à une campagne précise ;
 Evaluer l’efficacité des campagnes de sensibilisation auprès des citoyens.

Nous avons démontré à travers notre projet, que nous sommes prêtes à relever le défi.
Nous avons proposé des solutions basées sur les nouvelles technologies qui permettent au
CNPSR de remplir pleinement ses missions de prévention et de sensibilisation à la sécurité
routière.

109
Perspectives
Un projet informatique n’est jamais réellement fini, et pour cela nous proposons comme
avenues de :

 Personnaliser la planification des campagnes selon les statistiques des accidents et leurs
causes, et ceci en liant notre système à une banque de données sur les accidents corporels
de la circulation routière.
 Effectuer une gestion de stock sur les supports utilisés lors de l’organisation des
campagnes, afin de garantir la traçabilité sur la disponibilité en temps réel des moyens
nécessaires à la mise en œuvre des activités de prévention.
 Effectuer une analyse des sentiments sur les données collectées de l’évaluation des
campagnes, afin d’automatiser la classification des opinions des citoyens selon le critère
de satisfaction.
 Enrichir le tableau de bord proposé avec des indicateurs de performance liés aux
résultats d’évaluation, analysés et classés, selon leur impact en termes d’efficacité,
d’efficience, et de qualité.
 Générer des rapports d’évaluation en mettant en évidence des indicateurs de
performance liés à l’évaluation, et offrir la possibilité de faire le « Reporting », afin
d’analyser les écarts des résultats d’évaluation obtenus. Ceci aiderait, les responsables
du CNPSR à la prise de décisions.

110
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expérimentales. Toulouse: Distribution électronique Cairn.info pour
La Documentation française, 2017. Disponible sur :
https://www.cairn.info/revue-economie-et-prevision-2017-2-page-
1.htm (Consulté le 28/03/2019). ISSN 0249-4744

V
[Vanier, 2014] Carole Vanier. MÉTHODOLOGIE DE L’ÉVALUATION
PARTICIPATIVE. 2014. Disponible sur :
http://labos.ulg.ac.be/apes/wp-
content/uploads/sites/4/2014/07/fasicule2_evalpartucam.pdf
(Consulté le : 26/03/2019).
[Vermeersch, Christel Vermeersch. Evaluation d’impact en pratique glossaire.
2009] Février 2009.
[Velcu et al, 2012] Oana Velcu-Laitinen, Ogan M. Yigitbasioglu. The Use of Dashboards
in Performance Management: Evidence from Sales Managers. The
International Journal of Digital Accounting Research, 2012. vol. 12,
2012, pp. 39 – 58 ISSN: 1577-8517.

W
[Waaub, 2012] Jean-philippe Waaub. Outils et méthodes d’évaluation des impacts,
typologie et revue critique. Centre de recherche GERAD, école d'été
SIFEE-IEPF, 21Juin 2012.

Z
[Zoualfakar, 2013] Zoualfakar Jammoul. L’apprentissage par les compétences, le rôle de
l’évaluation au cours de l’apprentissage par compétence. France :
Université Lumière Lyon2, 17 janvier 2013.

115
Webographie

Webographie
[Web 1] https://www.u-psud.fr/_resources/scd/scd-Sceaux/swot.pdf?download=true
(Consulté le 15/12/2018)

[Web 2] https://blog.lecacheur.com/2017/01/26/larchitecture-3-tiers-a-lheure-du-
serverless/ (Consulté le : 30/05/2019)

[Web 3] https://www.irif.fr/~carton/Enseignement/InterfacesGraphiques/MasterInfo/C
ours/Swing/mvc.html (Consulté le : 01/06/2019)

[Web 4] https://disciplines.ac-
toulouse.fr/egpa/sites/egpa/files/les_usages_du_numerique/tuto_google_forms
.pdf (consulté le 02/06/2019)

[Web 5] https://www.appvizer.fr/marketing/sondages-et-questionnaires/google-forms
(Consulté le : 02/06/2019)

[Web 6] https://www.webrankinfo.com/google/drive.htm (Consulté le 02/06/2019)

[Web 7] http://www.soft-concept.com/surveymagazine/comment-realiser-une-enquete-
par-questionnaire/ (Consulté le : 08/03/2019).

[Web 8] http://intranet.ilmh.be/learning/courses/PSY212/document/Construction_d_un
_questionnaire.htm (Consulté le : 08/03/2019).

[Web 9] https://www.e-bancel.com/Processus_2TUP.php (Consulté le : 30/04/2019)

[Web 10] https://www.talkwalker.com/fr/blog/les-meilleurs-outils-danalyse-de-


sentiment (Consulté le : 02/06/2019)

[Web 11] https://www.larousse.fr


Annexes

Annexe A : Gestion de projet

Annexe B : Poster du PFE au salon international de la sécurité routière

Annexe C : Les comptes rendus succincts de PFE

Annexe D : Les comptes rendus succincts de tout le projet ESI-CNPSR

Annexe E : La démarche suivie pour réaliser le questionnaire d’évaluation

Annexe F : Le questionnaire d’évaluation des campagnes de sensibilisation

Annexe G : Les étapes de développement du tableau de bord

Annexe H : Démarche de Recherche Documentaire

117
Annexe A : Gestion du projet

A.1 Méthodologie de démarche suivie


Afin d’entamer l’étape d’analyse, il est nécessaire de définir une démarche à suivre tout
au long de cet étude dont l’objet est de produire un logiciel de qualité qui répond aux besoins
du client. Pour cela nous avons opté pour le processus 2TUP (appelé aussi cycle de vie en Y)
qui s’appuie sur le langage de modélisation unifié UML.

A.1.1 Présentation de l’approche UP


Le processus unifié UP est un processus de
développement moderne, itératif et efficace. Il
regroupe toutes les activités à mener afin de
transformer les besoins du client en un logiciel.

Parmis les adaptations de UP les plus


connues : 2TUP (Two tracks unified process)
appellé aussi cycle en Y [Web 9].

Le processus 2TUP dissocie les aspects


fonctionnels des aspects techniques. Il se compose
de trois branches comme suit (voir Figure 54) :

 Branche fonctionnelle : Elle comporte la


capture des besoins fonctionnels et l’analyse des
spécifications fonctionnelles
 Branche technique : Elle sert à identifier les
besoins techniques ainsi que l’architecture
technique du système informatique.
 Branche de réalisation : Elle consiste à réaliser
le modèle d’analyse afin d’obtenir un produit Figure 54: Cycle en Y

final valide.

118
A.1.2 Présentation de langage UML
L’UML (Unified Modeling Language) se définit comme étant un langage de
modélisation orientée objet qui sert à représenter et concevoir les différents aspects d’un
système d’information, en utilisant plusieurs types de diagrammes [Batata et Mostefai, 2016].

Les diagrammes UML


Un diagramme UML est une représentation graphique, qui s'intéresse à un aspect précis
du modèle, et permet de le visualiser selon un angle de vue [Batata et Mostefai, 2016]. Chaque
type de diagramme UML possède une structure et véhicule une étape précise du développement,
nous retrouvons les diagrammes suivants :

 Le diagramme des cas d'utilisation : décrit la façon dont le système sera utilisé en
représentant la structure des fonctionnalités nécessaires aux utilisateurs du système.

 Le diagramme d'activités : représente le comportement interne d’un cas d’utilisation en


spécifiant l’enchaînement des activités et actions dans le système.

 Le diagramme de classes : représente la structure statique d’un système, en termes


d’entités et de relations entre ces entités

 Le diagramme de séquence : représente l’interaction entre différents objets dans le


temps. Cette interaction est les échanges de messages entre ces objets afin d’effectuer
une opération ou obtenir un résultat.

 Le diagramme d'états : représente le cycle de vie d'un objet. Il spécifie les états
possibles d'une classe et leur enchainement.

A.2 L’outil de collaboration pour la gestion de


projet ESI-CNPSR
Dans le cadre de ce projet « ESI-CNPSR », nous avons travaillé en mode équipe
collaborative, avec un but et un engagement commun interdépendant.

Nous présentons les acteurs de projet selon [Ghomari, 2017] :

- Maitre d’ouvrage (MOA) : représente notre client « CNPSR ».


- Maître d’œuvre (MOE) : représente l’équipe du projet qui est constitué des professeurs du
laboratoire LMCS et les élèves stagiaires.

119
Parmi les facteurs clé de succès de ce projet, nous avons:

- La collaboration entre les équipes participantes (multitude d’acteurs);


- Le soutien des encadreurs (LMCS) avec une planification régulière des réunions (voir
l’annexe D) et un suivi rigoureux.

Nous avons utilisé comme outil de collaboration « Google Drive » pour échanger les
différents documents et livrables avec les autres membres du projet.

 Google Drive
C’est un outil collaboratif avec des fonctionnalités avancées
dédiées au travail d’équipe (par exemple : Drive d’équipe). Il offre un
espace de stockage pour toutes sortes de documents : fichiers textes,
images, photos, vidéos, et l’ensemble des documents créés avec la
suite bureautique en ligne Google Docs [Web 6].
Figure 55: Logo de Google Drive

A.3 Planning du projet


Nous avons suivi le planning suivant pour la réalisation de notre projet de fin d’étude (voir
Figure 56) :

120
Figure 56: Diagramme de Gant du PFE

121
Annexe B : Poster du PFE au salon
international de la sécurité routière
Dans le cadre de notre projet, nous avons participé au Salon International sur la Sécurité
et la Prévention routières (RS-EXPO), qui a eu lieu à la foire d’Alger (Safex) du 28 au 30
Janvier 2019. Et pour cela nous avons préparé un poster (voir Figure 57) qui a été présenté à
Mr le Ministre (le détail du salon est présenté dans l’annexe C, compte rendu succinct N°6).

Figure 57: Poster du PFE au salon international de la sécurité routière


122
Annexe C : Les comptes rendus
succincts de PFE
Projet CNPSR-LMCS ESI 2018
Compte Rendu Succinct
N°1

Titre du projet : Conception et réalisation d’un système d’information pour la gestion des
campagnes de sensibilisation

Type : Réunion
Lieu : Rue Mokhtari Belhouchat, Hussein Dey, Alger
Date : 10/10/2018
Heure : 9h
Durée : 2h30
Les participants :
 Mr NACEF Abdelhakim (DSI)
 Mme KHELLAF Fatma (Responsable de la communication)
 Journaliste de presse « Dzair News »
 BAKRI Meriem
 BANAT Amina
Ordre du jour : L’objectif principal est de comprendre le métier du centre, et découvrir les
différentes activités réalisées ainsi que les missions accomplis. Nous avons pu comprendre le
contexte général de notre projet.
Le contenu de réunion et les points abordés :
Mr NACEF nous a présenté le « centre national de prévention et de sécurité routière » d’une
manière générale (c’est quoi, ses missions, son but, comment effectuer les activités, les
problèmes rencontrés, etc.), il nous a également fourni un document contenant les actions de
sensibilisation et de prévention sur les risques de la route. Ces informations partagées par le
DSI ont été de bonnes qualités pour pouvoir comprendre le contexte.

Nous avons assisté à l’interview de presse, effectuer par deux journalistes de « Dzair News »
avec Mme KHELLAF, ce passage était très riche en information sur le centre et son objectif,
et aussi sur les campagnes organisés et leurs importance.

Rapporteur : BAKRI Meriem

123
Projet CNPSR-LMCS ESI 2018
Compte Rendu Succinct
N°2

Titre du projet : Conception et réalisation d’un système d’information pour la gestion des
campagnes de sensibilisation

Type : Réunion
Lieu : Rue Mokhtari Belhouchat, Hussein Dey, Alger
Date : 05/11/2018

Heure : 9h
Durée : 2h
Les participants :

 Mr NACEF Abdelhakim (DSI)


 Mme KHELLAF Fatma (Responsable de la communication)
 BAKRI Meriem
 BANAT Amina
Ordre du jour :

L’objectif principal de cette réunion est de comprendre le fonctionnement d’une campagne de


sensibilisation ainsi que les problèmes rencontrés.

Le contenu de réunion et les points abordés :

En premier lieu, Mr NACEF nous a donné une vision globale sur les campagnes organisées
par le « centre national de prévention et de sécurité routière », avec les difficultés qui existent.

Et ensuite, Mme KHELLAF nous a présentée en détail comment ils effectuent les campagnes,
et aussi elle nous a fait un retour d’expérience sur la dernière campagne de sensibilisation
réalisée dans une école primaire le 25/09/2018 et la communication sur cette campagne a
démarré le 06/09/2018 avec la rentrée scolaire.

Rapporteur : BAKRI Meriem

124
Projet CNPSR-LMCS ESI 2018
Compte Rendu Succinct
N°3

Titre du projet : Conception et réalisation d’un système d’information pour la gestion des
campagnes de sensibilisation

Type : Réunion
Lieu : Rue Mokhtari Belhouchat, Hussein Dey, Alger
Date : 25/11/2018
Heure : 9h
Durée : 2h
Les participants :
 Mr NACEF Abdelhakim (DSI)
 Mme ALOUANI Ikram (Responsable des statistiques)
 BAKRI Meriem
 BANAT Amina
Ordre du jour :
L’objectif de cette réunion est de savoir comment se fait la gestion des campagnes de
sensibilisation actuellement, et aussi comprendre le besoin exprimé.

Le contenu de réunion et les points abordés :


Lors de cette réunion Mr NACEF a répondu à nos questions concernant, le fonctionnement du
système existant et ses problèmes, et il a mis l’accent sur l’absence d’activité de l’évaluation
des campagnes. Cette interview avec le DSI nous a aidées pour réaliser l’étude de l’existant.
Nous avons aussi discuté avec Mme ALOUANI (Responsable des statistiques), pour bien
cerner la problématique de notre projet, et nous avons récupérés des documents sur le bilan
annuel des accidents de la route, afin d’enrichir notre travail par des statistiques chiffrées.

Rapporteur : BAKRI Meriem

125
Projet CNPSR-LMCS ESI 2018
Compte Rendu Succinct
N°4

Titre du projet : Conception et réalisation d’un système d’information pour la gestion des
campagnes de sensibilisation

Type : Réunion
Lieu : Rue Mokhtari Belhouchat, Hussein Dey, Alger
Date : 11/12/2018
Heure : 9h
Durée : 1h30
Les participants :
 Mr NACEF Abdelhakim (DSI)
 Mme FODIL Hamida (Ingénieur en informatique et designer)
 Mme KHELLAF Fatma (Responsable de communication)
 Journaliste de presse « Canal Algérie »
 BAKRI Meriem
 BANAT Amina
Ordre du jour :
L’objectif de cette réunion est de savoir les personnes impliquées pour organiser une
campagne, et quel est le rôle de chacun.

Le contenu de réunion et les points abordés :


Lors de cette réunion, Mr NACEF a répondu à nos questions sur le système existant, et ce qui
souhaite voir dans le nouveau système.

Mme KHELLAF nous a également parlé des campagnes réalisées, et elle nous a informées de
planning des campagnes à venir. Mme FODIL Hamida a partagé avec nous les activités de
prévention organisées en collaboration avec « SONATRACH » dans les différentes wilayas.

Nous avons été interviewés par une journaliste de « Canal l’Algérie », sur notre état
d’avancement dans le projet, et nous étions aussi présentes lors des interviews avec les autres
binômes qui travaillent sur les sujets de la sécurité routière.

Rapporteur : BAKRI Meriem

126
Projet CNPSR-LMCS ESI 2018
Compte Rendu Succinct
N°5

Titre du projet : Conception et réalisation d’un système d’information pour la gestion des
campagnes de sensibilisation

Type : Sortie
Lieu : école primaire « Oum-Elmassakine », Mohammadia, Alger.
Date : 15/01/2019
Heure : 14h00 – 16h00
Les participants :
 L’équipe de l’éducation routière du CNPSR
 BAKRI Meriem
 BANAT Amina
Ordre du jour :
Sortie à une école primaire dans le cadre d'une campagne de sensibilisation (Campagne de
rentrée scolaire) pour donner des cours en éducation routière.

Le contenu de réunion et les points abordés :


 L’équipe présente des cours théoriques sur la sécurité routière pour les classes de
4ème et 5ème année. Le cours contient 3 parties essentielles : utilisation du trottoir, la
traverse de la route et les feux de circulation.
 Faire participer les enfants aux ateliers de dessin. Ces ateliers leur permettent
d'exprimer ce qu'ils ont retenu de la cour théorique.
 Réaliser une piste pédagogique dans la cour de l'école, dotée de panneaux de
sensibilisation. Cette activité permet aux enfants de simuler la conduite des vélos et
des voitures.
 Distribution des supports (affiches, dépliants, CD de chansons, puzzle) qui aident
l’enfant à mémoriser les cours et les encourager à respecter le code de la route.
 Prendre une photo collective

Rapporteur : BANAT Amina

127
Atelier de dessin

Piste pédagogique cours théorique

Photo collective

128
Projet CNPSR-LMCS ESI 2018
Compte Rendu Succinct
N°6

Titre du projet : Conception et réalisation d’un système d’information pour la gestion des
campagnes de sensibilisation

Type : Evènement (Salon international de la sécurité routière)


Lieu : Pavillon central du palais des expositions (Safex), Alger.
Date : 28/01/2019
Heure début : 8h
Heure de fin : 17h
Les participants :
 Mr NACEF Abdelhakim et toute l’équipe CNPSR
 Mr GHOMARI Abdessamed Réda
 BAKRI Meriem
 BANAT Amina
 Les autres binômes impliqués dans le projet ESI-CNPSR-2018 (IMAD Iheb,
BENTAIBA Abderrahmene, HAMMI Mohamed, AIT LAOUSINE Hanane)

Ordre du jour :
L’ouverture de la seconde édition du Salon international sur la sécurité et la prévention
routière RS-EXPO.

Le contenu de la journée et les points abordés :


 Exposition des posters dans le stand du CNPSR, et présentation de notre projet à Mr le
ministre de l’intérieur BEDOUI Nouredine.
 Distribution du questionnaire d’évaluation des campagnes de sensibilisation qui a été
préparé en deux versions (en arabe et en français).
 Echange d’information avec plusieurs personnes professionnelles dans le domaine de
la sécurité routière, ce qui a été vraiment bénéfique pour notre étude.

Rapporteur : BAKRI Meriem

129
Article de presse dans le journal « L’EXPRESSION » le 29/01/2019, lors de
la présentation de notre projet à Mr le ministre « BADOUI Nouredine »

130
Projet CNPSR-LMCS ESI 2018
Compte Rendu Succinct
N°7

Titre du projet : Conception et réalisation d’un système d’information pour la gestion des
campagnes de sensibilisation

Type : Evènement (Salon international de la sécurité routière)


Lieu : Pavillon central du palais des expositions (Safex), Alger.
Date : 29/01/2019
Heure : 9h00 – 17h00
Les participants :
 Mr NACEF Abdelhakim et toute l’équipe CNPSR
 Mme NADER Fahima
 BAKRI Meriem
 BANAT Amina
 IMAD Iheb
 HAMMI Mohamed

Ordre du jour :
Participation au 2ème jour du salon internationale de la sécurité routière RS EXPO

Le contenu de la journée et les points abordés :


 Présenter le projet CSW aux visiteurs du salon
 Distribuer les formulaires aux participants ainsi que les visiteurs du salon pour collecter
leurs avis sur les campagnes de sensibilisation
 Assister à une conférence animée par le directeur de la Division Mobilité Siemens
Algérie « Dr.Sameur Abdelaziz » intitulée : « La gestion Intelligente du traffic »

Rapporteur : BAKRI Meriem

131
Projet CNPSR-LMCS ESI 2018
Compte Rendu Succinct
N°8

Titre du projet : Conception et réalisation d’un système d’information pour la gestion des
campagnes de sensibilisation

Type : Evènement (Salon international de la sécurité routière)


Lieu : Pavillon central du palais des expositions (Safex), Alger.
Date : 30/01/2019
Heure : 9h00 – 16h00
Les participants :
 Mr NACEF Abdelhakim et toute l’équipe CNPSR
 Mr CHALAL Rachid
 BAKRI Meriem
 BENTAIBA Abderrahmene
 AIT LAOUSINE Hanane

Ordre du jour :
La clôture de la seconde édition du Salon international sur la sécurité et la prévention routière
RS-EXPO.

Le contenu de la journée et les points abordés :


 Exposition de nos posters dans le stand du CNPSR, et échange d’information avec
plusieurs professionnels dans la prévention.
 Préparation du questionnaire d’évaluation sous format électronique, et permettre aux
visiteurs du salon de le remplir directement avec Google Forms, ce qui a été très pratique
et rapide par rapport aux autres journées précédentes où nous avons travaillé avec la
version papier.
 Participation aux plusieurs quiz sur la sécurité routière, réalisée par différentes
entreprise telles que : (RENAULT, PIRELLI, SETRAM), quiz ont été bénéfique pour
enrichir notre culture et information sur la prévention et la sécurité routière.

Rapporteur : BAKRI Meriem

132
Projet CNPSR-LMCS ESI 2018
Compte Rendu Succinct
N°9

Titre du projet : Conception et réalisation d’un système d’information pour la gestion des
campagnes de sensibilisation

Type : Passage de presse


Lieu : Radio El Bahdja, Kouba, Alger.
Date : 31/01/2019
Heure : 17h - 18h
Les participants :
 Mr NAÏT EL-HOCINE Ahmed (Directeur du CNPSR)
 Mr NACEF Abdelhakim (DSI du CNPSR)
 BAKRI Meriem
 ARAB Aziz (Résponsable de communication de l’association Info Trafic Algérie)
 Mme YOUSFI Nacira (L’animatrice de l’émission El-Kamissa)

Ordre du jour :
Passage en direct dans l’émission « EL-Khamissa » de Radio El-Bahdja.

Les points abordés :


 Discussion sur les projets qui relient le CNPSR et l’ESI, et qui s’inscrivent dans la
collaboration entre le CNPSR et le laboratoire de recherche LMCS.
 Présentation de sujet sur les campagnes de sensibilisation contre les accidents de la
route, et explication de leur importance et objectif.
 L’importance d’intégrer la technologie dans le domaine de la sécurité routière, et son
rôle pour diminuer le taux d’accident.
 L’implication des jeunes avec des applications innovantes pour renforcer la sécurité
routière.

Rapporteur : BAKRI Meriem

133
Projet CNPSR-LMCS ESI 2018
Compte Rendu Succinct
N°10

Titre du projet : Conception et réalisation d’un système d’information pour la gestion des
campagnes de sensibilisation

Type : Evènement
Lieu : SONATRACH, Hydra, Alger.
Date : 03/02/2019
Heure : 8h - 14h
Les participants :
 Le CNPSR
 BANAT Amina
 BAKRI Meriem

Ordre du jour :
La clôture de la caravane de sensibilisation organisée par le CNPSR en partenariat avec
SONATRACH à Alger.

Les points abordés :


 Allocution d'ouverture par : le directeur central HSE, Directeur général du CNPSR et
président directeur général du SONATRACH pour parler de la collaboration faite entre le
CNPSR et SONATRACH dont le but d’améliorer le niveau de la sécurité routière dans
l’environnement professionnel.
 Présentation de la campagne de sensibilisation sur le risque routier par le directeur Santé
et qualité de vie au travail DC HSE. La caravane, qui a été choisi comme slogan "Le
risque routier ... Tous concernés, agissons ensemble !"
 Visite de la direction du SONATRACH ainsi que les stands de la sureté nationale et
protection civile.
 Visite du stand de la conduite virtuelle doté de simulateurs de conduite et casques virtuels
présenté par le CNPSR.
 Visite de la région ASL qui est équipée pour la sensibilisation des enfants : atelier de
dessin, circuit pédagogique (karting).
 Cours de formations sur la conduite défensive et le permis à point destinés aux employés
avec des conseils sur le bon usage de la route.

Rapporteur : BANAT Amina

134
Annexe D : Les comptes rendus
succincts de tout le projet ESI-CNPSR

Projet CNPSR-LMCS ESI 2018

Compte Rendu Succinct N°1


1. Informations générales
Type ☐Réunion ☒ Séance du travail ☐Autre
Planification ☐ Ad hoc ☒ Programmée Autre
Date et heure 04/12/2018 - 09h:30 – 11:00h
Heure réelle 09h:00 – 11:40h
Lieu Salle de réunion LMCS 2èem étage
Initiateur(s) Chalal R. / Nacef A.
Modérateur Chalal R.
Rédacteur Ghomari Abdessamed Réda
2. Participants
Prénom et NOM Structure Position Projet Présent
A. Nacef CNPSR Chef de projet MOA ☒
I. Lalouani CNPSR Service utilisateur ☒
F. Khellaf CNPSR Service utilisateur ☒
R. Chalal LMCS Chef de projet MOE ☒
F. Nader LMCS Membre équipe projet ☒
A.R Ghomari LMCS Membre équipe projet ☒
H. Ait Laoussine ESI Élève Stagiaire ☒
M. Bakri ESI Élève Stagiaire ☒
A. Banat ESI Élève Stagiaire ☒
M. Hammi ESI Élève Stagiaire ☒
I. Imad ESI Élève Stagiaire ☒
Bentaiba ESI Élève Stagiaire Excusé
3. Ordre du jour

- Le point sur l'avancement des stagiaires


- Démarche projet et outils à adopter

4. Les points abordés


Points abordés Observation
Les stagiaires ont présentés leur Il a été recommandé de:
avancement dans le sujet. - présenter à l'avenir le contexte et le sujet et d'exploiter des
chiffres pour appuyer la problématique

135
- faire une synthèse exhaustive même si le périmètre sera
restreint à l'issue du diagnostic
- séparer dans la construction entre les niveaux d'analyse
(métier, application, infrastructure)
- mots clés : Esprit de synthèse, agilité, priorisation

Mr Nacef a proposé de mettre les stagiaires


concernés par le sujet "Permis de Conduire"
avec le CENEAP une fois bien avancés.
Information donnée par Mr Nacef: Invitation
au prochain Salon International de la SPR les
28-29 et 30 janvier au SAFEX

Idée d'une demi-journée de sensibilisation Mi-Mai ou Fin Mai


au projet auprès des autres acteurs
(Ministère de la santé, ..) à l'ESI
Préparer un poster du projet d'ici début
2019

5. Décisions prises
Décisions/Actions Date ou délai
Adopter la codification suivante des thèmes proposés A partir de la
- Thème 1: DAC diffusion de ce
- Thème2: PER CR
- Thème 3: CSW
- Thème 4: GPC
Codification du livrable intermédiaire ou final
XXX_V1.00_date.docx ou pptx exemple: CSW_V.1.01_4/12/2018 (version 2)

Créer un espace de partage Equipe_CNPSR_LMCS sur DRive à utiliser systématiquement 5 Déc


pour échanger les information et permettre une meilleure visibilité d'avancement sur les
projets
L'équipe Projet LMCS va proposer une description sommaire du contexte général du projet Une semaine
à utiliser par chaque stagiaire dans sa communication initiale
Confier la description de l'organisme d'accueil à Ait Laoussine. Le livrable profitera aux Deux semaines
autres stagiaires qui vont participer à sa validation avant adoption max
Confier la description de l'existant informatique à Hammi . Le livrable profitera aux autres Quatre
stagiaires qui vont participer à sa validation avant adoption. semaines

Un template de description de l'existant sera proposé et partagé sur DRIVE Equipe par AR 2 jours
Ghomari
Déposer les diagrammes de gantt prévisionnel pour chacun des 4 sujets 12 Déc
Déposer un descriptif du sujet sur une page fidèle

6. Diffusion

Destinataire Type de diffusion


Chef de projet LMCS Information & Enrichissement,

Chef de projet CNPSR Information & Enrichissement,

Membres équipe projet LMCS Information & Enrichissement,

Stagiaires Information,

Service utilisateur CNPSR Information,


Type Diffusion : Information & Enrichissement, Information, Approbation, Autre.

136
Projet CNPSR-LMCS ESI 2018

Compte Rendu Succinct N°2


1. Informations générales
Type ☐Réunion ☒ Séance du travail ☐Autre
Planification ☐ Ad hoc ☒ Programmée Autre
Date et heure 15/01/2019 - 09h – 11:00h
Heure réelle 09h:00 – 11:40h
Lieu Salle de réunion LMCS 2èem étage
Initiateur(s) Nacef A.
Modérateur Ghomari Abdessamed Réda
Rédacteur Nader Fahima
2. Participants
Prénom et NOM Structure Position Projet Présent
A. Nacef CNPSR Chef de projet MOA ☒
I. Lalouani CNPSR Service utilisateur ☒
F. Khellaf CNPSR Service utilisateur ☒
R. Chalal LMCS Chef de projet MOE ☒
F. Nader LMCS Membre équipe projet ☒
A.R Ghomari LMCS Membre équipe projet ☒
H. Ait Laoussine ESI Élève Stagiaire ☒
M. Bakri ESI Élève Stagiaire ☒
A. Banat ESI Élève Stagiaire ☒
M. Hammi ESI Élève Stagiaire ☒
I. Imad ESI Élève Stagiaire ☒
Bentaiba ESI Élève Stagiaire ☒
3. Ordre du jour

- Retour sur les décisions prises lors de la réunion du 14/12/2018 concernant l’organisation du DRIVE.
- Participation de LMCS/ESI au salon de la sécurité routière à la SAFEX du 28 au 30/01/2019
- Etat d’avancement des stagiaires.

4. Les points abordés


Points abordés Observation
Respect de la codification des différents Il a été recommandé de:
Thèmes abordés par les stagiaires. - de respecter la codification des différents thèmes abordés
par les stagiaires. Pour rappel, voici la codification retenu :
-Thème 1: DAC
- Thème2: PER
- Thème 3: CSW
- Thème 4: GPC
Codification du livrable intermédiaire ou final
XXX_V1.00_date.docx ou pptx exemple :
CSW_V.1.01_4/12/2018 (version 2)

137
Mr Chalal Rachid se positionne pour Le DRIVE à utiliser pour le dépôt des rapports et des documents
l’administration du DRIVE Equipe pour la liés aux projets est sur DRIVE Equipe
gestion du projet
Proposition pour l’alignement de la Les stagiaires sont tenus de proposer une description unique
description du contexte du projet. du contexte, dont le contenu sera validé par Mr Nacef.

Mr Ghomari insiste sur le respect de Cette décision a été prise lors de la réunion du 04/12/2018,
Template déposées sur le DRIVE Equipe mais n’a pas été respectée par l’ensemble des membres
Les diagrammes de GANTT prévisionnels Les stagiaires sont tenus de la faire dans les 48h après la date
pour chaque thème n’ont pas été déposés de la réunion, la décision a été prise lors de la réunion du
sur le DRIVE Equipe. 04/12/2018
2- Etat d’avancement des stagiaires 1- HAMMI Mohamed, GPC, bon état d’avancement
2- BENTAIBA Abderrahmane et IMAD Iheb Eddine, PER,
Bon état d’avancement
3- BAKRI Meriem et BENNAT Amina, CSW, Bon état
d’avancement
4- HANENE AIT_LAOUSSINE, DAC, Bon état
d’avancement

5. Décisions prises
Décisions/Actions Date ou délai
ESI/LMCS participera aux journées sur la prévention routière organisées par CNPRS du 28
au 30/01/2019 à la SAFEX
Préparer des posters par thèmes pour être validés par Mr Chalal et mr Nacef, Ces posters Avant le
seront présentés lors des journées sur la prévention routière du 28 au 29 janvier 2019 à la dimanche
Safex, Les stagiaires sont tenus de préparer des posters. 20/01/2019
-Template par thème ; proposition : Entête commune LMCS-CNPRS, Type de projet, les
objectifs et les résultats attends.
- La présentation doit être orientée grand public, Elle doit être sous forme de carte
conceptuelle (maping) avec des graphiques (peu de texte) .
Prévoir une restitution à mi-parcours pour l’évaluation de l’état d’avancement des mi- mars 2019
différents thèmes, avec la participation des deux partis (LMCS et CNPRS)
Voir la directrice du Laboratoire LMCS pour dégager un chauffeur pour accompagner les
stagiaires à la SAFEX pendant ces trois jours (28 au 30 /12/2019)

Un Template de description de l'existant sera proposé et partagé sur DRIVE Équipe par AR Non fait
Ghomari
Déposer les diagrammes de GANTT prévisionnel pour chacun des 4 thèmes Non fait
Déposer un descriptif du sujet sur une page fidèle + peut être une nouvelle Non fait

6. Diffusion

Destinataire Type de diffusion


Chef de projet LMCS Information & Enrichissement,

Chef de projet CNPSR Information & Enrichissement,

Membres équipe projet LMCS Information & Enrichissement,

Stagiaires Information,

Service utilisateur CNPSR Information,

Type Diffusion : Information & Enrichissement, Information, Approbation, Autre.

138
Projet CNPSR-LMCS ESI 2018

Compte Rendu Succinct N°3


1. Informations générales
Type ☐Réunion ☒ Séance du travail ☐Autre
Planification ☒ Ad hoc ☐ Programmée Autre
Date et heure 24/01/2019 - 13h – 14:15h
Heure réelle 13h – 14:15h
Lieu Salle de réunion de la DPGR
Initiateur(s) Chalal R.
Modérateur Ghomari Abdessamed Réda
Rédacteur Chalal R.

2. Participants
Prénom et NOM Structure Position Projet Présent
R. Chalal LMCS Chef de projet MOE ☒
F. Nader LMCS Membre équipe projet ☒
A.R Ghomari LMCS Membre équipe projet ☒
3. Ordre du jour

- Point de situation du projet


- Participation au salon.

4. Les points abordés


Points abordés Observation
La réunion a regroupée toute l'équipe pédagogique.
1- Concernant le PFE :
- Chaque document doit être déposé dans sa version originale. Les documents finalisés
seront convertis en PDF.
- Déposer la fiche de renseignement du PFE dans sa première version et dans sa version
actuelle (40 jours déjà de stage). Dans le repertoire livrables, il y a un répertoire les
documents du PFE.
- Ne pas envoyer les résumés du PFE sans l'aval de l'équipe. Aussi,

je vous demande de déposer le résumé du PFE dans le répertoire livrables/les


documents du PFE.

Attention, pour des raisons administratives, ne pas mettre les 3 encadreurs sur les
fiches de renseignement du PFE. Voici la nouvelle répartition :
-csw chalal-nader, PER chalal-nader, BD- chalal-ghomari, jeux chalal-ghomari
2- Concernant le master :
- déposer la description des sujets master ainsi que les résumés dans le répertoire
Sujets master (kifkif, ne pas envoyer sans l'aval de l'équipe).
3- Salon du 28 au 30 janvier :
- Préparer une vidéo d'animation pour présenter votre projet. Voici la liste des logiciels
que nos étudiants FIE utilisent (GoAnimate, Powtoon). Il s'agit d'attirer les visiteurs.
Voici le planning de votre présence au salon :

139
Lundi Mardi Mercredi
Nader F.
Chalal R.
Ghomari A. R.
Amina Banat
Merien Bakri
Bentaiba Abderahmane
IHEB EDDINE IMAD
HANENE
AIT_LAOUSSINE
MOHAMED HAMMI

5. Diffusion

Destinataire Type de diffusion


Chef de projet LMCS Information & Enrichissement,

Chef de projet CNPSR Information & Enrichissement,

Membres équipe projet LMCS Information & Enrichissement,

Stagiaires Information,

Service utilisateur CNPSR Information,

Type Diffusion : Information & Enrichissement, Information, Approbation, Autre.

140
Projet CNPSR-LMCS ESI 2018

Compte Rendu Succinct N°4


1. Informations générales
Type ☒Réunion ☐ Séance du travail ☐Autre
Planification ☐ Ad hoc ☒ Programmée Autre
Date et heure 04/02/2019 – 08 :30h – 10 :00h
Heure réelle 08 :10h :00 – 10 :10h
Lieu Salle de réunion LMCS 2èem étage
Initiateur(s) Mr R. Chalal
Modérateur Mr R. Chalal
Rédacteur I. Imad
2. Participants
Prénom et NOM Structure Position Projet Présent
R. Chalal LMCS Chef de projet MOE ☒
F. Nader LMCS Membre équipe projet ☒
A.R Ghomari LMCS Membre équipe projet ☒
H. Ait Laoussine ESI Élève Stagiaire ☒
I. Imad ESI Élève Stagiaire ☒
A.Bentaiba ESI Élève Stagiaire ☒
3. Ordre du jour

- Etat d’avancement des stagiaires présents à cette réunion.

4. Les points abordés


Points abordés Observation
Les stagiaires commencent par présenter Les encadreurs donnent des remarques pertinentes sur
leurs solutions. chaque solution, ainsi que les différents scénarios possibles,
ces remarques doivent prises en considérations dans les
prochaines proposions
Les encadreurs insistent sur le point que la Les stagiaires ont utilisé trop de vocabulaire et des éléments
présentation de la solution doit être claire, techniques dans leurs présentations, et les encadreurs
et complète en couvrant tous les aspects. insistent sur le point que la solution est généralement dédiée
à des gens qui n’ont pas forcément un background technique,
donc les stagiaires doivent focaliser sur l’aspect métier.
- Les stagiaires sont tenus de proposer sur un transparent la
solution, dont le contenu sera validé par les encadreurs.
Etat d’avancement des stagiaires 5- BENTAIBA Abderrahmane et IMAD Iheb Eddine, GPC,
Bon état d’avancement
6- HANENE AIT_LAOUSSINE, DAC, Bon état
d’avancement

5. Décisions prises
Décisions/Actions Date ou délai
Préparer un transparent pour décrire la solution qui va être validé par Mr R. Chalal, Mr A.R Non fait
Ghomari et et Mme F. Nader.

141
- La solution doit être orientée métier et ne pas trop focaliser sur des éléments techniques
dans la présentation de cette solution.
Les stagiaires doivent être présents tous les dimanche matin et/ou les jeudi matin au Non fait
LMCS.
Déposer les solutions dans drive pour chacun des 2 thèmes Non fait

6. Diffusion

Destinataire Type de diffusion


Chef de projet LMCS Information & Enrichissement,

Chef de projet CNPSR Information & Enrichissement,

Membres équipe projet LMCS Information & Enrichissement,

Stagiaires Information,

Service utilisateur CNPSR Information,

Type Diffusion : Information & Enrichissement, Information, Approbation, Autre.

142
Projet CNPSR-LMCS ESI 2018

Compte Rendu Succinct N°5


1. Informations générales
Type ☒Réunion ☐ Séance du travail ☐Autre
Planification ☐ Ad hoc ☒ Programmée Autre
Date et heure 06/03/2019 – 09 :00h – 11 :00h
Heure réelle 08 :30h :00 – 10 :40h
Lieu Salle de réunion LMCS 2ème étage
Initiateur(s) Mr R. Chalal
Modérateur Mr A.R. Ghomari
Rédacteur M. BAKRI
2. Participants
Prénom et NOM Structure Position Projet Présent
R. Chalal LMCS Chef de projet MOE ☒
F. Nader LMCS Membre équipe projet ☒
A.R Ghomari LMCS Membre équipe projet ☒
M. BAKRI ESI Élève Stagiaire ☒
A. BANAT ESI Élève Stagiaire ☒
M. HAMMI ESI Élève Stagiaire ☒
3. Ordre du jour

- Etat d’avancement des stagiaires présents à cette réunion.

4. Les points abordés


Points abordés Observation
Les stagiaires commencent par présenter -Les encadreurs donnent des remarques pertinentes sur
leurs solutions. chaque solution, ainsi que les différents scénarios possibles,
ces remarques doivent prises en considérations dans les
prochaines proposions.
-La nécessité d’apporter quelques modifications sur les
solutions présentées.
Les encadreurs précisent la nécessité de -Les objectifs ont été généraux.
revoir les objectifs et de les présenter avant -Les objectifs doivent figurés juste avant la présentation de la
la solution. solution.
Les sous-systèmes de la solution Les encadreurs donnent des remarques et demandent aux
stagiaires de faire une séparation claire entre les sous-
systèmes.
Etat d’avancement des stagiaires 7- BAKRI Meriem et BANAT Amina, CSW, Bon état
d’avancement
8- HAMMI Mohammed, PER, Bon état d’avancement

143
5. Décisions prises
Décisions/Actions Date ou délai
Préparer un transparent pour décrire la solution qui va être validé par Mr R. Chalal, Mr A.R 1 semaine
Ghomari et Mme F. Nader.
- La solution doit être orientée métier, et précédé par les objectifs.
Déposer les solutions modifiées dans drive pour chacun des 2 thèmes 1 semaine
Préparer une version du rapport selon un format de rédaction bien déterminé. 3 jours
Préparer le plan du mémoire complet Mi-Mars

6. Diffusion

Destinataire Type de diffusion


Chef de projet LMCS Information & Enrichissement,

Chef de projet CNPSR Information & Enrichissement,

Membres équipe projet LMCS Information & Enrichissement,

Stagiaires Information,

Service utilisateur CNPSR Information,

Type Diffusion : Information & Enrichissement, Information, Approbation, Autre.

144
Annexe E : La démarche suivie pour
réaliser le questionnaire d’évaluation
Aujourd’hui, la recherche d’information est une étape critique pour n’importe quelle
étude, et le recourt à une enquête permet de récolter les informations qui accompagnent la prise
de décision.

Une enquête par questionnaire est un vrai projet car elle implique des objectifs clairs, une
méthodologie rigoureuse, une planification précise et, des investissements parfois importants
en temps et en argent. Elle représente un moyen pratique pour collecter rapidement des
informations et un outil efficace d’aide à la décision [Web 7].

Le questionnaire est un outil de collecte d’information auprès d’individus cibles, qui


prends le format d’un document sur lequel sont noté les réponses ou les réactions de l’enquêté34
[Web 8]. Il existe deux types de questionnaires : directs (lorsque c’est l’enquêté qui fournit une
note pour ses réponses sur le questionnaire), et indirects (lorsque c’est l’enquêteur35 qui note
les réponses, sa présence est donc nécessaire, exp : l’entretien face-à-face ou par téléphone.)

Même s’il n’y a pas de recette magique pour réaliser une enquête idéale, il existe quand
même des règles incontournables à respecter à chaque étape, afin de pouvoir aboutir à une
enquête de qualité. Et pour cela nous présentons une démarche constituée de 4 phases
composées chacune de différentes étapes [Web 8] (voir la figure suivante) :

Elaboration du Traitement des réponses Rédaction du rapport


Etude préalable
questionnaire du questionnaire d'enquete
l’identification des
Critère de qualité d'un Codage des
objectifs clés de Synthèse de l'évaluation
questionnaire questionnaires
l’enquête
La construction de Rédaction du projet de Validation de
l'échantillon questionnaire l'échantillon

Les méthodes Mise en forme du


Analyse des résultats
d'échantillonnage questionnaire

Tester le projet de
questionnaire

Rédaction définitive du
questionnaire

Réalisation de l'enquete

Figure 58: La démarche d'une enquête

34
L’enquêté : c’est l’individu interrogé pour répondre au questionnaire.
35
L’enquêteur : c’est la personne qui mène l’enquête

145
1. Etude préalable : c’est une étape qui permet de :
 Clarifier l’objectif de l’enquête, ce qui nous aide à préparer son déroulement dans les bonnes
conditions. Elle permet de valoriser le questionnaire et spécifier son but.

 Construire l’échantillon36 en identifiant les personnes à interroger, ce qui permet de


représenter la population ciblée37 avec une taille réduite pour déterminer ses
caractéristiques.

 Utiliser des méthodes d’échantillonnage spécifiques pour construire l’échantillon (selon


[Bahouayila, 2016], il existe deux type de méthodes d'échantillonnage : « probabiliste ou
aléatoire » et « non probabiliste ou empirique »).

2. Elaboration du questionnaire
C’est étape qui permet de prendre en considération les éléments suivants [Web 8] :

 Critères de qualité d’un questionnaire


Il existe trois critères de qualité relatifs au contenu : (la simplicité dans la formulation des
questions, l’objectivité dans les propositions des réponses, et aussi l’adéquation entre les
questions et les personnes interrogées pour garantir leur aptitude à répondre au questionnaire).
A ces critères de contenu s’ajouteront d’autres critères relatifs à la structure du questionnaire :
(la longueur du questionnaire doit être courte, l’ordre chronologique des questions, et il faut
prévoir quelques questions pour s’assurer que l’interviewé fait partie de la population sur
laquelle on fait notre recherche).

 Rédaction du projet de questionnaire


Dans la rédaction du questionnaire, il faut procéder d’une manière constructive. Il est
important de soigner la formulation des questions pour pouvoir récolter des réponses utiles
contenant l’information souhaitée. Il existe trois types de questions :

a) Questions fermées : l’enquêté a la possibilité de choisir la réponse parmi une liste des
réponses prédéfinis.

Exemple 1 : « Question à une seule réponse possible »

36
L’échantillon : ensemble de personne extrait d’une population plus large.
37
Population ciblé, ou Population référence, ou bien population mère : est l’ensemble des individus que l’on
souhaite étudier dans l’enquête.

146
Exemple 2 : « Question à plusieurs réponses possible »

b) Questions ouvertes : sont des questions qui permettent à l’enquêté de s’exprimer


librement sans avoir des propositions.

Exemple :

c) Questions semi-ouvertes : sont des questions avec des réponses proposées, et on prévoit
la possibilité de rajouter d’autres réponses libres

Exemple :

 Mise en forme du questionnaire


C’est la phase de rédaction proprement dite. Elle consiste à définir la forme du questionnaire
après avoir défini son contenu. Ceci englobe :

- Le mode d’administration du questionnaire qui dépend des ressources disponibles.

- Le genre de question posée qui dépend du degré de précision que l’on souhaite obtenir.

- Le langage à utiliser dépend du niveau culturel des personnes interrogées pour choisir le
vocabulaire des phrases.

 Tester le projet de questionnaire


Il est nécessaire de présenter le questionnaire à un nombre limité de personnes ayant les mêmes
caractéristiques avec la population cible afin de vérifier la facilité de compréhension et le degré
s’acceptation par les personnes interrogées.

147
 Rédaction définitive du questionnaire
C’est l’étape qui consiste à finaliser le questionnaire en prenant en considération les
informations du test effectué.

 Réalisation de l’enquête
La réalisation de l’enquête consiste à collecter les réponses du questionnaire, les stocker, les
classer (selon la zone d’enquête, numéro, etc…), et vérifier s’ils sont correctement remplis.

3. Traitement des réponses du questionnaire : c’est l’étape qui nécessite le :


 Codage des questionnaires
Le codage du questionnaire est une étape qui consiste à attribuer un code aux réponses
collectées en vue de leur sauvegarde sur un support adapté à un traitement informatique
spécifique. Ce code est attribué par la personne qui se charge d’analyser les résultats de
l’enquête en fonction de la manière d’exploitation qu’elle souhaite effectuer.

 Dépouillement des questionnaires


Après avoir codifié les questionnaires, il faut les exploiter et tirer des résultats intéressants pour
l’étude.

 Validation de l’échantillon et analyse des résultats


Il existe une probabilité possible pour que l’échantillon ne soit pas représentatif, c’est pour cela
qu’il faut vérifier que la distribution des variables retenues pour l’échantillon choisi est égale à
celle de la population.

4. Rédaction du rapport d’enquête


Le rapport d’enquête doit contenir l’essentiel des résultats analysés. Il peut être sous forme de
commentaire sur les tableaux dont il est important de présenter des explications nécessaires. Ce
rapport présente de manière synthétique les résultats fondamentaux obtenus [Web 8].

148
Annexe F : Le questionnaire d’évaluation
des campagnes de sensibilisation

149
150
151
152
Annexe G : Les étapes de
développement du tableau de bord
Selon [Pauwels et al, 2009], il existe cinq étapes de développement du tableau de bord
que nous présentons comme suit (voir figure 59) :

Établissement
Remplissage des relations
Sélection des Liens avec les
du tableau de entre les Prévisions et
paramètres conséquences
bord avec les éléments du scénarios
clés financières
données tableau de
bord

Figure 59: Le processus de développement du tableau de bord [Pauwels et al, 2009]

 Étape I : Sélection des paramètres clés


Il existe deux approches principales pour la sélection des métriques : générale et sur mesure.

L'approche générale maintient le nombre d'indicateurs à un nombre restreint qui peut être
appliqué à pratiquement tous les paramètres, son avantage est la possibilité d'obtenir des
résultats plus précis, et la capacité d’effectuer une analyse comparative.

En revanche, l'approche sur mesure fait valoir que chaque unité d’affaire a sa propre
stratégie, et son propre positionnement avec un besoin d’indicateurs différenciés pour suivre
les progrès dans la réalisation des objectifs spécifique. Cette approche encourage la
communication de haut niveau dans toute l'organisation, et elle vise à impliquer les utilisateurs
du système dans la prise de décision. Son avantage est la collaboration pour le développement
de tableau de bord.

 Étape II : Remplissage du tableau de bord avec les données


L'utilisation des métriques actuellement disponibles accélère le processus à un coût
minimal.

Remplir le tableau de bord de données n’est pas une étape importante mais pas difficile.
Sauf que les entreprises peuvent disposer d'énormes quantités de données provenant de
nombreuses sources, et dans ce cas, le plus gros problème est peut-être la périodicité des
données. Certaines données peuvent être recueillies quotidiennement, tandis que d'autres
données sont recueillies annuellement. Donc certains paramètres seront plus importants que
d'autres et il faudra tenir compte des priorités.

153
 Étape III : Établissement des relations entre les éléments du tableau de bord
C’est une étape qui consiste à déterminer les relations sous-jacentes entre les paramètres.
Cette étape fait passer le tableau de bord d'une simple présentation de l'information (qui est une
exigence minimale pour un tableau de bord) à une meilleure compréhension de l'entreprise et à
un système d'aide à la décision. Les mesures seules n'abordent pas la question de la relation de
cause à effet.

Un système dynamique est un choix logique, quoique difficile, pour estimer ces relations,
telles qu'elles sont appliquées, et au fur et à mesure que les données seront disponibles, il sera
possible de tester les hypothèses qui ont motivé certaines des décisions d'affaires. Il sera
possible également d’utiliser l’expérience passée pour déterminer les effets des différents
programmes, car le tableau de bord garantit la transparence et la reproductibilité de ces
expériences. Donc il serait possible de laisser ce tableau de bord et ses relations sous-jacentes
pour d’autres personnes qui viennent après, plutôt que les laisser la responsabilité de construire
un système entier à partir de zéro, ceci peut être comme une "carte stratégique" utile.

 Étape IV : Prévisions et scénarios


Cette étape applique le modèle sous-jacent du tableau de bord pour la planification de
scénarios et l'établissement de budgets. De plus, l'utilisation de l'analyse par simulation fournit
aux gestionnaires un outil pour l'évaluation de la productivité.

Ceci n'est pas toujours réalisable dans tous les tableaux de bord actuels, qui se concentrent
sur le reporting des opérations en cours.

 Etape V : Liens avec les conséquences financières


La phase V relie les dépenses marketing tout au long des indicateurs de marketing
intermédiaires aux ventes et aux conséquences financières pour l'entreprise, y compris le lien
avec la valeur pour les actionnaires et donc la capitalisation boursière et aligne ainsi le
marketing sur les objectifs de l'entreprise.

Ce processus de développement en cinq étapes n'est pas le seul chemin vers l'étape idéale où
les objectifs de gestion, les stratégies et les modèles d'affaires sont pleinement reflétés dans un
tableau de bord fonctionnel. La principale différence réside dans le fait que l’étape 5 consiste
principalement à inclure soit les gestionnaires financiers, ou bien les clients qui sont les
principaux générateurs de flux de trésorerie de l'entreprise.

Le plan d'action décrit dans ces étapes de développement est optimiste, mais la plupart des
entreprises ont du mal à terminer la phase II. Les nombreux défis à relever pour réussir
l’adoption du tableau de bord sont ensuite examinés.

154
Annexe H : Démarche de Recherche
Documentaire
Afin de mener notre recherche bibliographique sur l’évaluation des campagnes de
sensibilisation, nous avons suivi la démarche de veille présentée dans la figure 60 :

Le processus de veille technologique est


composé des étapes suivantes [Bouziani, 2018] :

 Expression des besoins : préparer les requêtes


correspondantes à notre recherche et les moteurs de
recherche à utiliser (exp : Google Scholar,...)
 Collecte d’information : faire la recherche.
 Traitement et analyse : en préparant une synthèse de
la recherche effectuée, ce que nous avons présenté
dans la première partie de notre mémoire.
 Diffusion et partage : c’est l’exploitation de cette
synthèse dans le contexte des campagnes de
sensibilisation à la sécurité routière, pour présenter
la solution à la problématique posée.
Figure 60: Processus de veille [Bouziani, 2018]

Nous avons suivi la méthodologie de veille pour effectuer notre recherche


bibliographique sur Internet, en exploitant l’outil «Google Alertes» (voir figure 61) :

Figure 61: Les notifications de recherche reçues par « Google Alertes »


155

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