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Cours 1 :
« Le linguiste est semblable au mécanicien qui sait démonter et remonter un moteur de voiture
sans être pour cela un virtuose au volant. Inversement, il y a des virtuoses au volant qui ne
connaissent pas grand-chose à ce qui se passe sous le capot. »
J-M. Builles, Manuel de linguistique
Descriptive, Paris, Nathan, 1998, p. 92.
NORMATIF ≠ DESCRIPTIF :
LINGUISTIQUE -> DESCRIPTION DES LANGUES
GRAMMAIRE TRADITIONNELLE -> PRESCRIPTIF ; NORMATIF
RÔLE DE LA LINGUISTIQUE
DÉCRIRE
LE FONCTIONNEMENT DES LANGUES PARTICULIÈRES
CE QU’EST UNE LANGUE
CE QU’EST LE LANGAGE
LA LINGUISTIQUE, C’EST:
1. « L’étude scientifique du langage » (Lyons)
2. « L’étude du langage appréhendé à travers la diversité des langues et des textes » (Culioli)
LINGUISTIQUE = SCIENCE ?
• UNE SCIENCE HUMAINE
• SCIENTIFICITÉ:
- délimitation de l’objet
- adoption d’un point de vue
- adoption d’une méthode
Le linguiste :
1. Observe des faits de langue,
2. Les explique,
3. Les catégorise.
• PHONÉTIQUE: l’étude systématique des sons langagiers.
–Phonétique articulatoire
–Phonétique acoustique
–Phonétique de la perception
• PHONOLOGIE: L’étude des sons d’une langue particulière.
• MORPHOLOGIE: étude de la structure des mots
• SYNTAXE: étude de la relation des mots à l’intérieur des énoncés
• SÉMANTIQUE: étude du sens
• PRAGMATIQUE: étude des énoncés dans leur contexte d’énonciation.
Cours 2 :
Linguistique et science cognitives :
Psycholinguistique : étude des processus cognitifs (cognos : connaître en latin) mis en
œuvre dans le langage.
Ex : Acquisition du langage chez l’enfant, pathologies linguistique
Neurolinguistique : étude des connexions langage/cerveau (ex : quand on perd ses
mots, la laucorée : on ne peut pas s’arrêter de parler => symptômes de quelques choses
qui ne fonctionne pas)
On injecte un truc dans le cerveau d’un homme, on le fait parler, et suivant ce à quoi il pense
ou dit, une couleur sur une zone du cerveau s’allume.
La langue :
Ensemble de mots/sons/règles partagé par une communauté pour s’exprimer et communiquer.
Système de communication, partagé et réalisé de manière semblable par la communauté.
(Variation entre les générations, les régions etc.)
Langues = unités de sons / unités de sens.
Unités sonores qui n’ont pas de sens. Unités de sons qu’on accroche ensemble qui donne des
unités de sens, qui si on les accroche ensemble ça donne des unités de discours.
Langues = réalisations particulières du langage.
Langage => Langues : Wolof ; lingala ; swahili ; turc ; finnois ; anglais ; chinois ;
quetchua ; laotien ; allemand ; catalan ; basque ; français.
6000 + langues dans le monde
4% Europe/Moyen Orient
5% Amériques
81% Afrique/Asie/Océanie
Plus de 200 langues dans certains pays : R.D.C, Cameroun, Nigeria, Australie, Brésil,
Papouasie N-G (800+)
1 langue : Corée, Cuba, Irlande.
Langue et parole :
« La langue est un système inscrit dans la mémoire commune, qui permet de produire et de
comprendre l’infinité des énoncés ; la parole est l’ensemble des énoncés effectivement
produits. »
Métalangue = langue que l’on utilise pour parler de la langue que l’on décrit.
Jargon, vocabulaire technique : «verbe », « prédicat », « phonème »…
Les théories linguistiques élaborent des métalangues.
Savoir métalinguistique =/ épilinguistiques
Questions posées dans l’étude du langage
Langage et réalité : reflet de la réalité ? La langue découpe le réel.
Interprétation/appréhension du monde.
Langage et pensée : pensée possible en dehors du langage ? Non
Dimension sociale :
- Identité et langue maternelle
- Rapport aux autres : communication/interaction/manipulation
- Langue et action : quand
Comprendre le langage à travers la diversité des langues du monde
Variété de points de vue dans l’étude du langage.
1. L’écriture morphémographique :
= les signes graphiques dénotent des unités linguistiques signifiantes (morphogrammes)
Le bonhomme vert renvoie à un terme qui renvoi à un sens.
Pictogrammes : dénotent les mots/morphèmes à travers une représentation
analogique des objets que ces morphèmes dénotent
Chinois : Mén = « portail »
Idéogrammes : dénotation des mots à travers une représentation par association
Chinois : zhong « centre »
Cours 4 :
Morphème = unité minimal de sens.
Agrégats logiques : conjonction de plusieurs pictogrammes/idéogrammes
Ecriture sumérienne :
Exemple : « manger » = « tète » + « bol » -> 2 pictogrammes
Les signes au départ sont plus représentatif et plus on évolue plus ils sont abstrait.
C. Ecriture alphabétique :
Première instance (-700) : alphabet crétois, dérivé de l’alphabet consonantique phénicien.
La différence entre segmentale et alphabétique : pour alphabétique on imagine chaque lettre,
chaque élément, alors que segmentale on en a supprimé.
!! l’oral =/ la langue
L’oral = la réalisation sonore de la langue.
Cours 5 :
Chapitre 3 : Les familles de langue
1) Langue Mère
• Question de l’origine des langues
Intéressante car c’est une question qui a été récurrente chez les philologues, mais c’est
également une question philosophique et anthropologique
- Date de l’origine du langage? question anthropologique/génétique. -100 000 ans
(émergence de l’espèce Homo Sapiens) ? On ne sait pas exactement la date car nous
avons aucune preuve aucun moyen de vraiment le savoir
Deux séries d’hypothèse ont vu le jour
En 1980, la thèse disait que les homos sapiens parlaient car leurs appareils vocales
était déjà développé. Et les primates n’ont pas cela, c’est la grande différence entre nous et les
primates. A cela on ajoute d’autres phénomènes culturels, l’art (des artéfacts), des sépultures
(capacité symbolique très développé chez ces êtres) et s’il a une capacité symbolique il y a
surement une capacité de langage
Une autre thèse 1990=> le langage aurait commencé avant chez les Homo erectus, car
il peut y avoir langage même sans appareil vocal (langage avec des signes). Selon les
recherches archéologiques, les homos erectus avait à peu près la capacité de langage d’un
enfant de 2 ans, donc appareil vocal partiellement développé. Remonte 1,8 millions d’années.
En fait la question de l’origine des langues n’est pas pertinente en linguistique. Elle relève
plutôt de la philosophie ou de l’anthropologie.
- Origine du langage ≠ « langue mère »
La notion de langue mère n’est plus non plus pertinente de nos jours, au sens d’une langue qui
donne naissance à d’autres langues.
• Deux hypothèses:
- Monogenèse : un seul ancêtre commun à toutes les langues du monde
Merritt Ruhlen: « premier mot » Il pose l’hypothèse d’un certain nombre de mots
universels (papa, maman sonne pratiquement pareil dans toutes les langues) mais cela
a une signification, le mot maman est souvent pareil dans différentes langues car un
des premiers sons que fait l’enfant « ma ». Il faut faire attention
– Polygenèse : naissance de plusieurs langues simultanément. C’est l’hypothèse la plus
probable
3) Méthodes de reconstruction
A. Reconstruction comparative:
• Au XIXe, les philologues ont eu un engouement pour certaines langues anciennes, ils
les ont comparés dans un but historique, c’est ce qu’on appelle les philologues «
comparatistes » de l’indo-européen.
On a des méthodes comparatives, les philologues allemands ont connu un engouement
important pour les langues anciennes, le grec, l’hébreu, le latin. Ça venait d’un objectif qui
voulait découvrir que leur langue à eux, venait de l’hébreu. Ils ont fait des comparaisons entre
les langues qu’ils connaissaient et celles qu’ils ne connaissaient pas (langue indoeuropéenne)
Bopp, Système de conjugaison de la langue sanscrite, comparé à celui des langues grecque,
latine, persane et germanique (1816). La langue transcrite est un moyen de comparaison avec
les autres.
A partir de l’anglais et de l’allemand, je vais essayer de reconstruire l’allemand parlé par les
allemands du nord avant la colonisation des anglais : le proto-germanique. On fait des
comparaisons pour retrouver des trais communs. On ne regarde que la structure grammaticale
de la langue.
Par contre la grammaire ça ne s’emprunte pas par petit morceaux, et on va retrouver une
langue plus ancienne grâce ç ce système.
Loi phonétique : c’est le principe que les changements phonétiques dans une langue sont
constants, fonctionnent de manière systématique. Ex : les lois de Grimm, ils ont élaboré
des lois de mutation phonétique. Elles expliquent l’évolution de la phonétique de la proto
langue, de l’indoeuropéen, vers le proto-germanique, vers les langues germaniques
actuelles. Première loi de Grimm : ce sont des lois de changement phonétique historique,
il fait partie d’un système. Elle explique comment on passe de l’indo-européen vers le
protogermanique. La deuxième loi conduit le protogermanique vers le germanique du
nord, de l’ouest etc.
L’échange phorétique est un changement de la langue.
Beaucoup de support matériel qui permet de faire des reconstructions, mais imaginons que
nous ne l’avons pas, que nous avons juste la langue actuelle et on n’a pas de langue à
comparer (langue totalement isolée) dont on ne connait aucun cousin ou aucune filiation. On
va donc faire une hypothèse : les états intérieurs d’une langue laissent toujours une trace. Ce
sera sur ces traces qu’on créera cette reconstruction pour créer un état plus ancien que la
langue. Exercice difficile à réaliser. Il faudrait connaitre un certain nombre de régularité.
Deux notions importantes à retenir : Saussure a défini en 1916 la notion de synchronie
(ensemble ; renvoie à un seul état de temps de la langue : le français du 16e siècle.) ; ça n’a
aucun sens dans la réalité, parce que la langue évolue sans cesse lorsqu’on le parle, et de
diachronie (séparé) du langage.
Ce que dit Saussure est « … Pour mieux marquer cette opposition et ce croisement de deux
ordres de phénomènes relatifs au même objet, nous préférons parler de linguistique
synchronique et de linguistique diachronique. Est synchronique tout ce qui se rapporte a
l’aspect statique de notre science, diachronique tout ce qui a trait aux évolutions. De même
synchronie et diachronie désigneront respectivement un état de langue et une phase
dévolution. »
Cours 6 :
Par exemple : les occlusives non-voisées deviennent des fricatives
- [p]> [f]
Protogermanique = fader devient father
4. Familles de langue
Livres important à livre : Atlas des langues du monde.
Beaucoup de sous-catégorie dans les langues indo-européennes. Le basque et le hongrois ne
sont pas européens.
Indo-iranien :
langues indienne.
Langues iranienne + les catégories soujacentes.
Albanais/Grec (indo-européennes)
Celtique-Gaulois (langue morte) + Britannique (breton) + Gactique : En Grande
Bretagne.
Germanique. Anglais. Allemand. Africain du Sud.
Le balto-slave : les langues slaves sont quand même une sous famille + balte.
INSERER LA PHOTO DES LANGUES INDOEUROPEENNE.
Trois étapes :
SABIR : la langue résultante ne devient pas elle-même langue maternelle d’une
collectivité mais reste limité à la communication avec des étrangers. Utilisation pour des
relations épisodiques qu’on utilise pour le commerce et limite a des mots « acheter ceci,
vendre cela » ce n’est pas un système stable. Définition de Ducrot. Formation de la langue,
chacun y ajoute sa sauce.
PIDGIN : Notion intermédiaire c’est qu’il y a des mélanges qui se sont développées et
stabilisées, langue véhiculaire stable pour tout un groupe. Je l’apprends. Intermédiaire entre
SABIR et CREOLE.
CREOLE : langue maternelle de ses locuteurs. Origine : langue stabilisé, contact entre
population colonisatrice et les esclaves. Je l’acquière comme langue maternelle. On appelle
cette langue Créole a base X ou Y, la langue qu’on reconnait (ex : créole a base français,
anglais…). Les esclaves qui étaient amenée dans ces colonies étaient mélangé entre eux, qui
n’avaient pas les mêmes langues, c’est donc difficile de retrouver quelle était la langue
prédominante des esclaves. Devenu une langue à part entière : langue stable où on ne peut
rien ajouter.
COURS 7 :
Diglossie : coexistence au sein d’une même communauté linguistique, de deux langues
dont les fonctions sont complémentaires (= il y a un contexte où on doit parler telle ou telle
langue). Vient du grec. = Bilinguisme mais vient du latin ; absence de hiérarchie fonctionnel
pour le bilinguisme, on peut utiliser les deux langues quel que soit le contexte, suivant les
locuteurs. Remarque : il n’existe pas de société bilingue stable : évolution vers une hiérarchie
de type diglossique : une langue serait dominante par rapport à l’autre, une décrite comme
officielle.
Exemple : il y aurait une langue officielle – variété haute (le français, l’enseignement,
les lois) et une langue privée – variété basse (en famille, avec des amis).
Hiérarchie qui évolue suivant l’historique, le social, la politique. Pour montrer cette
dominance on met en place une politique linguistique : assigner un statut aux différentes
langues parlées sur le territoire des Etats. Favoriser un dialecte au dépend d’une autre. On met
une langue officielle au détriment des autres.
Exemple : France. La langue de la république est le français – Constitution, article 2.
Non reconnaissance des langues régionales comme langue de la nation : le basque, le breton,
l’occitan, le catalan, l’alsacien etc.
Pour partiel : Comprendre les différences entre créoles, sabir et l’autre. Définition de
dégrossie. Pour les autres assez évident pour ne pas insister.
Les points noirs montrent où les choses bougent pour faire le son.
Enrhumé, sons « ne » passe pour un « be » car les voyelles nasales passent mal étant
donné que les fosses nasales sont à moitié bouchées.
Les traits articulatoires : un système universel car on a les mêmes organes et on a tous la
même capacité de former les mêmes sons. On a du mal parfois de faire certains sons parce
qu’on n’a pas l’habitude de les dire.
Opposition sourd/sonore (non-voisé/voisé) : je fais vibrer mes cordes vocales ou non.
Exemple : [s]/ [z] [p]/ [b] [k]/ [g] [t]/ [d]
« La voix est produite par la vibration régulière des cordes vocales – muscle qui s’ouvre et se
ferme, dans le larynx »
Les voyelles sont essentiellement définies parce qu’elles sont voisées.
La distinction entre les sons voisés /non voisées est préalable à la distinction
voyelle/consomme.
Voyelles et consonnes sont définies par leur LIEU – endroit où se fabrique le son dans
le corps humain, et MODE (comment je fais le son) d’articulation dans l’appareil
phonatoire humain.
Semi-voyelles : sons voisés mais on empêche un peu plus le son de passer.
Les voyelles : Des sons voisés dans la formation desquels l’air passe par le pharynx et
par la bouche sans qu’il y ait obstruction (de la langue, des lèvres, des dents, etc.) – Lyons,
p.80
Le degré d’ouverture : Lorsqu’on dit ‘i’ on ferme plus la bouche que lorsqu’on dit
‘a’.
Je prononce en avant ou en arrière, la caisse de résonnance que je produis est-elle
produit en avant ou en arrière. [i] [e] [] ≠ [u] [o]
Arrondie ou non arrondie [u]
Résonnance nasale
Cours 8 :
Les voyelles cardinales du français est « un ensemble de sons vocaliques fixes dont on
connait les qualités acoustiques et les positions de la langue et des lèvres » (Jones)
Une voyelle cardinale c’est une voyelle, ce sont celles qui sont le plus facile à décrire, elles
seront le modèle de description, le [e] sera moins ouvert que le [a]
Les consonnes se définissent par leur lieu et mode d’articulation, leur voisement, leur
nasalisation. Très peu d’obstruction de l’air. Ce serait les consonnes les plus fermées qui
seraient à cheval entre la propriété d’une voyelle et d’une consonne.
- Bilabiales => p b m
- Labio-dentales => f v
- (apico) alvéolaires => t d
- (apico/lamino) post-alvéolaire => [intégral] [Ʒ]
- Dorso-vélaires => k g
- Uvulaires => X ʶ
Lieu d’articulation : avant/arrière, organe du bas + organe du haut.
Mode d’articulation : manière dont on modifie le flux d’air en obstruant partiellement
ou totalement le passage.
On parle de mode d’articulation continue et non continue pour les liquides et les nasales.
C’est le résumé de ce qu’on vient de dire que dans les sont là, il y a contact entre les organes,
l’air ne passe pas – les sonantes.
Les phonèmes :
Un phonème est une unité distinctive de son.
!! Valeur distinctive (on peut les opposer l’un à l’autre dans une langue donnée) porteur de
sens.
« Les productions phonétiques ont pour fonction de faire en sorte que des sens distincts
soient véhiculés par des formes distinctes (…) des unités distinctives. Prises une à une, ces
productions phoniques (par exemple la consonne [p] et la voyelle [] ne véhiculent aucun
sens. Ce qui véhicule du sens, c’est leur combinaison (par exemple p], peu.) »
Méthode des paires minimales : Reconnaitre les phonèmes d’une langue grâce à la
commutation de deux unités de sons dans un contexte donné : /ba/ bas et /ta/ tas sont
des paires minimales. On ajoute un autre son.
Les unités de sons qui commutent dans un contexte donné (=phonèmes) permettent de
distinguer des unités significatives, au niveau supérieur, entre elles (morphèmes).
Ne pas confondre : les phonèmes ne portent pas du sens, ils permettent d’en faire. Il possède
juste un caractère distinctif.
Axe syntagmatique – mettre ensemble, chaine des énoncés, une phrase constitué de plusieurs
unités mis cote à cote ; et axe paradigmatique – c’est une catégorie de langue grammaticale ou
lexicale. Cela veut dire le modèle. :
Builles 1998 : axe des combinaisons et axe des exclusions.
1. Le syntagme est la succession des unités qui forment un énoncé. (Karine mange une
pomme) ; le train où on attache ses éléments.
2. Chaque unité fait l’objet fait un choix, dans une relation d’exclusion avec tous les
autres choix possibles de la même classe d’éléments (paradigmes)
Jean la
Karine Mange une pomme
Anne sa
La même relation entre axe syntagmatique et axe paradigmatique vaut pour les unités
distinctives/les phonèmes : c’est à partir de ces axes que l’on dégage les paires minimales :
Différents sons pour obtenir un mot.
B A R = bar
O = bord
En français : 17 phonèmes consonantiques, p t k b d g f s intégral v z l Ʒ R qui commutent
tous dans le contexte #_a tildé.
API tableau.
Pour ne pas confondre la transcription phonétique – sert à représenter le plus
fidèlement possible le son donné alors que l’écriture c’est la représentation d’un système
de langue donnée, elle porte en elle des traces d’évolution au contraire de l’API qui
représente comment on articule un énoncé. A SAVOIR POUR LE PARTIEL.
Un API pour comprendre et parlé beaucoup de langues qui ne sont pas écrites. L’écriture de
plus, n’est pas une transcription exacte du son, qui est dû à une convention. Représentation
des sons de toutes les langues.
Les syllabes :
Au-delà du niveau du phonème, la chaine parlée se découpe en syllabes. « Syllabe » : en grec
rassembler.
Groupe de sons qui se prononcent en une seule émission de voix. Noyau vocalique.
Regroupement de sons qui forment une unité fondamentale.
Point de vue auditif : sons groupés autour des sons les plus audibles (les voyelles).
Point de vue articulatoire : sons groupés autour des sons les plus ouverts (les voyelles).
Composition :
Attaque – noyau/sommet - traine.
C - Voyelle - C
=> syllabe ouverte : CV (le plus courant en français)
=> syllabe fermée : VC (fini par une consonne)
Il n’y a pas de syllabe non-vocalique en français.
Le nombre de consonnes possibles varie en fonction des langues
Exemple : lingala, le japonais.
Cours 9 :
Suprasegmentale parce qu’on a une représentation métaphorique de la chaine, quelque chose
d’horizontale que l’on coupe en petits morceaux et tout ce qui est suprasegmentale est tout ce
qui est à un niveau supérieur de la chaine des phonèmes (= les segments).
La prosodie est de l’ordre de :
- Du rythme : les pauses, je ne fais pas de pauses forcement dans ma respiration. Ce qui
va être des pauses dans la respiration est le rythme.
- L’intonation : c’est la mélodie de la phrase, c’est l’équivalent des tons ; les langues a
tons comme le chinois. On peut les retrouver au niveau des phonèmes minimaux, de la
phrase générale. Les intonations montantes pour une question, descendantes pour une
affirmation. Les tons servent à distinguer le sens des unités phonologiques.
- Accent/intensité : Ce n’est pas l’accent régional, il s’agit des accents toniques, c’est-à-
dire, en italien et espagnol sur l’avant dernière syllabe. En anglais au début qu’ils
appellent « stress ». Français à la fin et des groupes. Mise en valeur d’une syllabe au
sein d’un mot (niveau segmental) ou groupe de mots (niveau suprasegmental) = un
élément perçu comme proéminent par l’intensité. « Le si joli chapeau de ma voisine
est taché »
Tête de groupe gr.2 fin de
groupe
Mélodie de l’énoncé :
Intonation montante : « avez-vous reçu ma lettre ? » « Did you get my letter? » C’est
une question fermé : oui/non.
Intonation montante, puis descendante : “how did you find this ?” On va avoir une
intonation montante puis descendante. Si on apprend une langue et qu’on se trompe dans
l’intonation, il pourrait avoir des malentendus sur le sens pragmatique : il donne un ordre ? Il
pose une question ?
Remarque : l’intonation correspond au niveau suprasegmental à ce que représente le ton au
niveau segmental. Accent et intonation à ne pas confondre ! L’intonation apporte un sens
fonctionnel et émotionnelle à l’énoncé tout entier. Si on ne précise pas « accent » c’est qu’on
parle de l’accent tonique, on parlera de variation dialectale/phonétique par rapport au standard
lorsqu’on parlera d’accent régional.
La fin de groupe a toujours une intensité plus forte en français.
Au niveau segmental certaines langues ont un accent de mot fixe.
Exemple : Polonais : pénultième syllabe : l’avant dernière syllabe.
Hébreu : Syllabe finale
Et d’autres langues ont un accent de mot variable :
Exemple : italien, espagnol : tendance pénultième, antépénultième parfois finale : miércoles,
dificil, beber.
Anglais : tendance antépénultième, mais très variable. Accent de mot signifiant :
incite/insight
On vient de voir qu’il y a de grandes disparités entre les langues, mais les bases sont pareilles.
Comme en morphologie.
1. Les grands types morphologiques
1. Définitions.
2. Langues analytiques
3. Langues synthétiques
2. Les catégories grammaticales.
1. Morphologie – morphème.
Les langues du monde se distinguent par des morphèmes différents. On peut les
classer suivant les types. Une langue fait partie majoritairement d’un type, mais n’en est pas
intégralement partie. Si c’était une abstraction oui, elles pourraient.
Un morphème : c’est une unité minimale de sens et n’est pas toujours un segment de
mots ; alors que le phonème : unité maximal de son. Il ne pas confondre sons et sens.
Par exemple : inacceptable – c’est un mot composé de différentes unités qui font du sens
tout seul.
In – accept – able.
Accept c’est la racine. Que le préfixe est négatif. Et on comprend le mot comme un
adjectif avec le suffixe able. On à trois morphèmes, ce n’est pas forcément une syllabe, un
morphème peut en regrouper plusieurs. De la même façon un morphème ce n’est pas
forcément un segment collé.
Accept - er.
Accept plus terminaison ER qui montre que c’est un verbe.
Morphème différent d’un segment distinct. Men, Women on ne peut pas les séparer en
petit bout on est obligé d’analyser le mot en entier.
Notion d’amalgame :
Est
Verbe (être) + (présent de l’indicatif) + (3e personne) – ça dépend du pluriel ou du
singulier.
Tout ça donne un agglomérat qui donne ce mot.
La morphologie est la discipline qui étudie la structure des mots. La typologie permet
de distinguer les langues qui font beaucoup d’amalgame et celle qui sont organiser en train
avec des wagons, avec un morphème invariable ; morphème pluriel, morphème singulier etc.
La structure est la forme : est-ce que ce sont des strates qui s’amalgame entre eux, où des
wagons qui s’imbriquent.
On en revient toujours au comparatisme du 19e siècle, en même temps que ceux qui
comparait les langues indo-européennes.
Il faut bien comprendre chaque type et ne pas les confondre, il existe trois grands types
de de langues, bien sûr il n’existe pas de type « pur » (métaphore spatial) :
- Les langues isolantes : isoler et analyser c’est pareil. Quelque chose qui sépare les
mots. Une langue où tous les mots sont invariables, les mots seraient des unités non
décomposables : on n’aurait pas de wagon, mais des locomotives qui seraient cote à
cote. Les segments ils existent indépendamment. Un mot = un morphème. La
grammaire va être expliquée par la place des mots dans la phrase, l’intonation, le ton.
Ca isole les unités minimales de sens, et ils sont séparé, c’est la place des mots qui va
nous donner le sens (= la syntaxe)
Exemple : le chinois et le vietnamien.
- Les langues synthétiques : je commence à coller les choses ensembles. On a un très
grand nombre de morphèmes par mots. On a de longs mots avec des préfixes, des
suffixes et a l’intérieur de ce type la deux sous catégories : les langues flexionnelles –
déclinaison, le mot change ; et agglutinantes.
- Les langues agglutinantes : c’est ne pas si différent de la langue analytique : ce sont
des segments invariables mais collés. Chaque segment représente un morphème, il ne
bouge pas de manière interne, on les colle les uns avec les autres. Le turc c’est une
langue dans l’ensemble agglutinante.
Exemple du turc :
{ev} : maison evler : les maisons
+ {ler} : morphème pluriel evi : ma maison
+ {i} : possessif evieri : mes maisons
+ {de} : locatif evleride : dans mes maisons
Le turc est aussi avec une partie flexionnelle.
Autres langues agglutinantes : basque, hongrois…
- Les langues flexionnelles : ce sont les langues qui se déclinent. La morphologie des
mots est variable, on change l’intérieur des mots. Radical avec des désinences – ce
n’est pas un segment invariable : on mange, vous mangez, il mangera. On peut aussi
avoir une modification du son à l’intérieur du mot : «chevaux » / « cheval » ; On pense
que ce sont les mêmes mais que les désinences qui s’infléchit suivant le genre et la
personne ; les verbes irréguliers de l’anglais sont dans ce cas-là. Langue synthétique
où les morphèmes ne sont pas regroupés en segment. Flexion = déclinaison.
Modification de la forme.
Autres langues flexionnelles : latin, lituanien, allemand, français en partie parce qu’il n’a plus
de déclinaison, et autre langues à déclinaison.
Il n’y a pas de type pur, mais des tendances + évolution des langues. Oppositions
analytiques-synthétique-agglutinant-flexionnel sont des questions de degrés.
Le français vient du latin (essentiellement flexionnelle), le français devient de plus en
plus analytique comme avec le futur mis à part – dans un mot a part : ils vont chanter :
tendance analytique. Ils chanteront : tendance flexionnelle – synthétique. Cigarette : on a le
suffixe + radical. Le mot cigare ne change pas : tendance agglutinante. Le –ette ne change pas
avec le nom féminin-masculin-pluriel ! On y ajoute quelque chose.
L’anglais est une langue analytique car les morphèmes sont séparés entre eux, avec
des prépositions, on ne reconnait plus les déclinaisons, on utilise la syntaxe pour savoir qui est
le sujet dans la phrase etc. : les mots sont constitué d’un seul morphème et d’une seule syllabe
mais qui comporte aussi des éléments agglutinants (le « s » au pluriel) et flexionnels
(mouse/mice)
Evolution du vieil anglais – flexionnel - qui va vers l’anglais contemporain -
l’analytique. La tendance évolutive des langues est d’aller vers l’analytique.
Cours 10 :
Les catégories grammaticales :
C’est un concept problématique : qu’est-ce qu’un nom ? Ce qu’on définit comme
verbe ou nom, ce sont des catégories grammaticales, et ça amène à la problématique pour
savoir comment on peut les définir comme ceci. C’est problématique car c’est difficile de les
classifier en catégories, qui nous permettent de créer un méta langage.
On a un bref historique des « parties du discours »
- Platon – distinction nom-verbe (les deux grandes catégories qui ont été les premières a
été déterminer)
- Aristote, Poétique. – catégorie du temps (parle du discours linguistique de manière
générale et il élabore des distinctions de catégories de temps : présent, futur, passé.
Complexe dans les temps grammaticaux entre eux, et dans le présent, on peut parler
du futur au présent)
- Grammairiens arabes – noms-verbes-particules – c’est ce qui a été ensuite caractérisé
en différentes sous catégories telles qu’une préposition etc.
- Port-Royal – classification presque inchangée jusqu’à aujourd’hui avec 8 classes :
nom, pronom, verbe, participe, conjonction, adverbe, préposition et interjection.
(ressemble beaucoup de ce qu’on apprend en primaire en grammaire.
La distribution
La distribution d’une unité linguistique/mot est l’ensemble des types de contextes
possibles dans lesquels elle/il apparait.
L’opposition par paire minimal elle revoit à la notion de distribution - cohérente elle
s’attache au niveau de pair minimal, exclusion, combinatoire -c’est-à-dire l’ensemble de
l’environnement (=d’un contexte donné) comment on réparti un énoncé suivant. Par
environnement d’une unité linguistique il faut entendre les unités qui peuvent figurer à sa
gauche et/ou sa droite. Les adjectifs qualificatifs est une catégorie qui peut être devant un
nom. On peut remplacer par un article, où il peut se mettre ? Lorsqu’on obtient un
environnement on obtient la distribution d’un article. Cette notion est importante parce que
c’est la même logique que lorsqu’on parle de morphème, une unité qui se met avant ou après
un mot.
Unités qui est équivalentes lorsqu’elles à les même contextes et unités
complémentaires lorsqu’elles ont aucun contexte commun ; comme « le » et « la » ils sont à
peu près pareil, mais ils dépendent du genre du nom.
On élabore une classification grammaticale suivant leur distribution, c’est-à-dire leur
place dans une phrase.
Toutes les langues ont des catégories grammaticales, mais pas les mêmes, forcément,
certaines n’ont pas de prépositions. C’est celle qui permet de créer des énoncés, des
combinatoires. Toutes les langues s’organisent autour d’un principe de classification et de
hiérarchie donc de catégories grammaticales.
Après il a leur fonction, la nature et on a aussi les catégories sémantiques – à voir avec
le sens. Il faut penser à des classifications sémantiques.
Exemple : garçon <être humain < être vivant
Pomme < fruit < plante.
Changement catégoriels :
Le concept de catégorie est un concept problématique par conséquent il a évolué dans
le temps et il y a un changement intralinguistique aussi puisque les langues évoluent et se
transformer.
Les changements peuvent se faire suivant quatre façons, dont un mot peut devenir un
mot d’une autre catégorie grammaticale :
Re-catégorisation :
Le dîner (verbe>nom)
Being (verbe) ; a (human) being
Dérivation (par ajout d’affixes)
Beau/beauté, suffixe qui permet de créer un nom à partir d’un adjectif
Stupid/stupidness
Mang/mangeur/mangeable
Composition :
Portemanteau
Psychanalyste
Blackbird
Greenhouse
Indétermination catégorielle
« They can fish » : can peut dire autre chose que « peut » « mettre en
conserve »
La syntaxe
Où on peut mettre les mots dans la phrase.
Définition non-distributionnelle des parties du discours :
Critère de reconnaissance des catégories grammaticales :
- Distribution
- Inflexion (déclinaison/conjugaison)
- Dérivation
Le sens lexical n’est pas un critère valide pour définir des catégories grammaticales. On
ne peut pas dire que tous les verbes sont des actions (exemple voir qui est une perception) ou
un nom ne ramène pas une chose (le courage, c’est une notion abstraite). Le problème des
catégories est comment on sait que la catégorie est valide ? Universalité des classifications ?
Non, certains n’ont pas de prépositions. Toutes les langues prédiquent « l’homme est grand »
quelqu’un parle de quelque chose. Tous les énoncés disent quelques choses à propos de
quelque chose. L’objet ou le thème n’est pas forcement reconnaissable. Prédiquer, on parle
d’un évènement qui arrive. C’est pour cela que toutes les langues possèdent des noms et de
verbes qui sont universelles et que l’on retrouve partout, parce qu’il y a des prédicats.
Les fonctions syntaxiques (= le rôle-la fonction que joue un des constituants de la
phrases vis-à-vis des autres constituants, l’enfant – le sujet - mange – un prédicat - une
pomme) permettent de reconnaitre des catégories grammaticale. La fonction d’un élément
n’est pas directement déterminée par sa nature : deux éléments de nature différente peuvent
avoir la même fonction, un substantif et un adjectif peuvent être attributs. » Nature différente
mais même fonction exemple : l’homme est grand/un génie. Inversement des constituants de
même nature peuvent avoir des fonctions différentes (un substantif peut être un sujet, soit un
complément) « le garçon mange le garçon » le garçon est à la fois sujet et à la fois
complément. La nature ne détermine pas forcement la fonction, un nom est une catégorie
grammaticale – c’est la nature ; et « chat » et « souris » ont deux fonctions différentes.
La prédication :
Quelle est la différence entre prédicat et verbe : le verbe est conjugué, il s’applique à
un sujet, lorsqu’on parle d’un prédicat on est à un niveau un peu plus abstrait, ce n’est pas
forcément un verbe : le verbe être + adjectif (être grand) est un prédicat, parce que ça dit un
truc sur un truc. Tous les verbes sont un prédicat car ils disent un truc sur un truc. Prédiquer :
je parle à propos de quelque chose, je fais une remarque sur le monde. Puisqu’on est à un
niveau plus abstrait, on parlera d’argument et de fonction d’un prédicat, que remplit chaque
élément de la syntaxe pour un prédicat. Il possède des places dans un énoncé abstrait, le verbe
prédicat prend des places que le nom peut prendre. « Sophie donne un os à son chien » Le
verbe donner a toujours la même place et est complété par un COD ou COI. Un verbe ici,
d’un verbe qui est à la fois transitif direct, il fait le pont entre deux choses ; entre lui-même et
un COI ; et à la fois transitif indirect. Le verbe donner est peu utilisé de façon intransitif on ne
dit pas seulement « Sophie donne » Comment on parle d’une chose à travers une prédication.
Pour l’enfant mange l’enfant ; mange structure déjà l’énoncé, parc que le verbe mange
requière un sujet et un complément d’objet, pas obligatoire, on peut dire que l’enfant mange
point.
Cours 11 :
La notion de prédication peut se comprendre de manière grammaticale de la phrase, que
j’analyse concrètement. La prédication peut se comprendre de manière logique dont la
définition en découle.
Au niveau logique, de manière générale prédiquer signifie dire quelque chose à propos de
quelque chose. Les seules catégories qu’on retrouve dans toutes les langues sont les noms et
les verbes, car ce sont les éléments qui permettent de dire quelque chose à propos de quelque
chose. De manière grammaticale, un prédicat c’est l’unité linguistique qui joue le rôle centrale
dans une proposition, c’est-à-dire que dans une proposition donnée tout ce qui existe dedans
s’organise autour de ce prédicat – le noyau de la proposition. Le noyau de la proposition est le
verbe. D’un point de vue logique, un prédicat c’est ce qui est affirmé à propos de quelque
chose, le sujet renvoie au thème, ce n’est pas forcément le sujet grammatical.
2. Les types syntaxiques :
Marquage varié des fonctions des unités dans la phrase « sujet » « objet » etc. Ca reprend
l’idée de critère, le marquage dans des énoncés donné ces catégories ces fonctions sont donné
de manière différentielle, pour comprendre un locuteur, il faut comprendre comment les
arguments s’organisent autour de prédicats dans les phrases, il faut qu’il y est des marquages
– pour que le locuteur sache que c’est un nom, un complément. L’ordre des mots canonique
dans une langue permet au locuteur de s’attendre à quelque chose de particulier :
SVO : langue romanes, chinois, anglais etc. Pierre mange une pomme.
SOV : langues indo-européennes de l’inde, hongrois, japonais, latin etc. Petrus
malum edit.
VSO : arabe classique, langues gaéliques etc. Ta an aimsir go dona.
- Flexion :
o Latin : rosa, rosam, etc.
o Français : il, le, lui etc.
- Particules :
o Japonais : particules postposées, exemple : ga « Yoko ga kimasu »
- Prosodie :
o Anglais: Why! Don’t you look nice different de why don’t you look nice?
Marquages privilégiés
Rôle actanciel : agent, patient, etc. (Pierre) donne (une pomme) (à Estelle)
Agent – prédicat- patient – bénéficiaire
Statut informatif :
- Thème est ce dont on parle
- Le propos ce qu’on en dit.
Chauds les marrons ! Le thème est privilégié par le changement d’ordre inhabituel.
Pierre, il est sorti,
C’est pierre, qui est sorti
Pierre est sorti
Proximité avec le locuteur :
Je, tu, il comment les personnes se placent dans la phrase.
Les langues sans marquages sont très rares.
C’est un même énoncé mais on peut en parler de différentes façons de manière grammaticale
et à partir du même énoncé on peut plus en parler d’un côté sémantique qui est porté sur les
arguments.
Les trois facteurs principaux : l’agent celui qui fait, le patient sur lequel le prédicat travaille et
souvent le bénéficiaire à qui est destiné la prédication. On peut mettre en relief l’information
qui est la plus importante : ce dont on parle et ce dont on en dit. Le sujet est ce dont on en
parle, ce que j’en dis c’est qu’il est grand.
Marquage privilégié parce qu’on crée un lien entre celui qui parle et la personne absente
‘tu’,’il’.
C. Types différenciés de marquage actanciel
Transitif: Pierre frappe Jean
Intransitif: Marc sort
Langue accusative: Pierre = Marc = « agent »
Langue ergative: Jean = Marc = « affecté » Quelques langues « ergatives »: basque,
langues mayas, tibétain, langues eskimo-aléoutes, etc.
Cours 12 :
3. Types différenciés de marquage actanciel
Un verbe transitif c’est le type de relation entre les arguments. Un verbe a toujours un sujet,
soit vraiment énoncé soit implicite (exemple : il pleut) un verbe transitif c’est un verbe qui a
un COD (exemple : pierre frappe Jean). Il fait un bon avec l’argument qui est complément.
Un verbe intransitif c’est un verbe qui a un COI : Je parle à Jean. La question est est-ce que je
fais un pont avec les arguments. Marc sort.
On a deux types de langues :
- Les langues accusative : mettent en avant les compléments. Comme les langues
indoeuropéenne. Pierre et Marc se sont les agents des actions, il renvoi à des sujets
- Langues ergatives : langues dans lesquelles où on considère que ce ne sont pas des
agents, mais Jean et Marc est affecté par l’action. Quelque langue au passif : Marc est
frappé il est à la fois agent et affecté. Marc lorsqu’il sort il ne fait pas une action sur
quelqu’un, sauf sur lui, on va comprendre que dans cet énoncé, on va comprendre
qu’il y a évènement de sorti et c’est marc qui est transformé par cette action.
Pour nous le sujet du verbe c’est celui qui fait l’action, et qui n’est pas affecté. Dans une
langue ergative, on considère que les sujets des verbes intransitifs, sont affectés par l’action.
Par exemple : je fais cuire des pâtes/les pâtes cuisent. Dans le deuxième cas, on peut
comprendre une logique ergative. Le patient change d’état.
Certaines langues ergatives : le basque, les langues mayas, tibétain, langues eskimo-aléoutes,
etc.