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Langues du monde 

Cours 1 :
« Le linguiste est semblable au mécanicien qui sait démonter et remonter un moteur de voiture
sans être pour cela un virtuose au volant. Inversement, il y a des virtuoses au volant qui ne
connaissent pas grand-chose à ce qui se passe sous le capot. »
J-M. Builles, Manuel de linguistique
Descriptive, Paris, Nathan, 1998, p. 92.
NORMATIF ≠ DESCRIPTIF :
LINGUISTIQUE -> DESCRIPTION DES LANGUES
GRAMMAIRE TRADITIONNELLE -> PRESCRIPTIF ; NORMATIF
RÔLE DE LA LINGUISTIQUE
 DÉCRIRE
 LE FONCTIONNEMENT DES LANGUES PARTICULIÈRES
 CE QU’EST UNE LANGUE
 CE QU’EST LE LANGAGE
LA LINGUISTIQUE, C’EST:
1. « L’étude scientifique du langage » (Lyons)
2. « L’étude du langage appréhendé à travers la diversité des langues et des textes » (Culioli)
LINGUISTIQUE = SCIENCE ?
• UNE SCIENCE HUMAINE
• SCIENTIFICITÉ:
- délimitation de l’objet
- adoption d’un point de vue
- adoption d’une méthode
Le linguiste :
1. Observe des faits de langue,
2. Les explique,
3. Les catégorise.
• PHONÉTIQUE: l’étude systématique des sons langagiers.
–Phonétique articulatoire
–Phonétique acoustique
–Phonétique de la perception
• PHONOLOGIE: L’étude des sons d’une langue particulière.
• MORPHOLOGIE: étude de la structure des mots
• SYNTAXE: étude de la relation des mots à l’intérieur des énoncés
• SÉMANTIQUE: étude du sens
• PRAGMATIQUE: étude des énoncés dans leur contexte d’énonciation.

Cours 2 :
Linguistique et science cognitives :
 Psycholinguistique : étude des processus cognitifs (cognos : connaître en latin) mis en
œuvre dans le langage.
Ex : Acquisition du langage chez l’enfant, pathologies linguistique
 Neurolinguistique : étude des connexions langage/cerveau (ex : quand on perd ses
mots, la laucorée : on ne peut pas s’arrêter de parler => symptômes de quelques choses
qui ne fonctionne pas)
On injecte un truc dans le cerveau d’un homme, on le fait parler, et suivant ce à quoi il pense
ou dit, une couleur sur une zone du cerveau s’allume.

 Langage = faculté cognitive (= ce qui révèle de la pensée humaine)


 Phénomène central du fonctionnement de l’esprit humain
Le langage :
1- Activité spécifiquement humaine consistant à utiliser les langues.
2- Faculté permettant aux êtres humains de les utiliser.
Le langage des animaux c’est une métaphore. Le langage des signes est aussi la langue des
signes = autres réalisations du langage. La langue des bébés n’est pas une langue à part !!
Problème de psycholinguistique : l’acquisition du langage
{Langage = faculté innée – inscrite dans nos gènes, dans notre code génétique, on a la
capacité de parler, mais on acquiert notre langue maternelle progressivement.
Noam Chomsky : La compétence linguistique est inscrite dans notre cerveau +
créativité/générativité du langage humain
MAIS
Dan Slobin : le langage est « usage-based ». Sans environnement social, la compétence
linguistique ne s’actualise pas. Le bébé vous l’enlever à son environnement social, vous le
mettez dans une boite où personne ne lui parle, au bout d’un certain temps il ne sera plus
capable de parler.
Victor de l’Aveyron = un enfant sauvage, isolé, trouvé dans la forêt au tournant du 18e/19e
siècle, il avait 9-10 ans, il avait dépassé l’âge critique (après 7 ans) ; âge où on ne peut plus
actualiser son code génétique, où on ne peut plus apprendre. Il devient un animal, car il a
évolué avec des animaux. Le médecin a voulu lui apprendre à lui parler, mais il n’y a jamais
arriver. Victor a juste appris à demander à boire, à manger, dire qu’il a froid, chaud, mais il
n’a jamais pu communiquer ou parler.
A partir de 5 ans, l’enfant il a l’essentiel pour utiliser sa langue maternelle.

La langue :
Ensemble de mots/sons/règles partagé par une communauté pour s’exprimer et communiquer.
Système de communication, partagé et réalisé de manière semblable par la communauté.
(Variation entre les générations, les régions etc.)
Langues = unités de sons / unités de sens.
Unités sonores qui n’ont pas de sens. Unités de sons qu’on accroche ensemble qui donne des
unités de sens, qui si on les accroche ensemble ça donne des unités de discours.
Langues = réalisations particulières du langage.
Langage => Langues : Wolof ; lingala ; swahili  ; turc  ; finnois ; anglais ; chinois ;
quetchua ; laotien ; allemand ; catalan  ; basque ; français.
 6000 + langues dans le monde
 4% Europe/Moyen Orient
 5% Amériques
 81% Afrique/Asie/Océanie
 Plus de 200 langues dans certains pays : R.D.C, Cameroun, Nigeria, Australie, Brésil,
Papouasie N-G (800+)
 1 langue : Corée, Cuba, Irlande.
Langue et parole :
«  La langue est un système inscrit dans la mémoire commune, qui permet de produire et de
comprendre l’infinité des énoncés ; la parole est l’ensemble des énoncés effectivement
produits. »
Métalangue = langue que l’on utilise pour parler de la langue que l’on décrit.
 Jargon, vocabulaire technique : «verbe », « prédicat », « phonème »…
 Les théories linguistiques élaborent des métalangues.
Savoir métalinguistique =/ épilinguistiques
Questions posées dans l’étude du langage
 Langage et réalité : reflet de la réalité ? La langue découpe le réel.
 Interprétation/appréhension du monde.
 Langage et pensée : pensée possible en dehors du langage ? Non
 Dimension sociale :
- Identité et langue maternelle
- Rapport aux autres : communication/interaction/manipulation
- Langue et action : quand
Comprendre le langage à travers la diversité des langues du monde
Variété de points de vue dans l’étude du langage.

Cours 3 : L’oral et l’écrit


« Langue » =/ « écriture »
La langue est une réalité d’abord orale.
 Développement du langage : plusieurs dizaines de milliers d’années
 Apparition de l’écriture : environ 5000 ans, au Moyen Orient
 Remarque : pas de supériorité de la langue écrite sur la langue parlée.
Pour le linguiste : primauté de la langue parlée.
 Pas de corrélation structure des langues/systèmes d’écritures : on a essayé de
reproduire le plus pratique possible l’oral.
Ex : le turc.
 Conservatisme de l’écriture
 Ecriture =/ transposition
Israéliens qui ont emprunté un système de langue qui existait déjà pour l’utiliser pour eux.
Ce n’est pas parce qu’on est français qu’on doit écrire le latin. Temps : prend un s au
singulier, pourquoi ? Parce qu’en latin se dit : tempos.
Homophone : qui se prononce de la même façon : saint, sein, sain. Quand on écrit ça nous
permet de faire la distinction, pas à l’oral.
Homographe : qui s’écrive pareil, mais qui ne se prononce pas pareil : fils (le fil), fils
(fille/fils).
L’oral est premier, il y a un décalage temporel et spécial : l’écrit est sur une norme. Quand on
dit que quelqu’un parle comme un livre, ça nous fait bizarre car quand on parle il y a une
différence entre l’oral de tous les jours et l’écrit qui n’utilise pas les mêmes systèmes.
Norme Ecrit : utilisé par les élites, les académies (réforme de l’orthographe, dictionnaires), les
grammairiens qui nous dise qu’on doit se conformer le plus possible à cette norme.
Oral : langue qui change peu. Entre amis, entre nous.
Langue plus formel qu’on utilise au travail, à l’université.
Repères historiques :
IVe – IIIe millénaire avant notre ère :
- Mésopotamie, écriture cunéiforme = ça vient du latin qui veut dire le clou : manière
dont on gravait les lettres sur les tablettes avec un marteau
- Egypte, écriture hiéroglyphique et hiératique (hiératique : utilisé par les prêtes ;
stimulation des hiéroglyphes, utilisé par les sbires, abstraction des hiéroglyphes, on ne
comprend plus ce que les hiéroglyphes signifie en un coup d’œil)
IIe millénaire avant notre ère : Chinois, Sanscrit.
Remarque :
- Alphabet grec : -700 avant J.C
- Alphabet latin : - 600 avant J.C
- Alphabet arabe : VIIIe siècle de notre ère.
Alphabet lié, évolution de chaque alphabet.

Les types d’écriture :


 Mongueneau, aborder la linguistique, p. 42-18.
Définition : L’écriture est un type de notation graphique, qui « dénote des unités
linguistiques ». (Ducrot)
= code écrit.
=/ Notation qui représente des objets réels (= un dessin) 
: Qui ne représente pas forcément l’oral ou directement le réel.
Ex : pictogramme.
Mythographique =/ morphémographique
Vache de Picasso (pas de l’écriture car ce n’est pas une convention qui renvoi à un terme) et
le bonhomme d’issue de secours (écriture = ici sortie ; exit)

1. L’écriture morphémographique :
= les signes graphiques dénotent des unités linguistiques signifiantes (morphogrammes)
Le bonhomme vert renvoie à un terme qui renvoi à un sens.
 Pictogrammes : dénotent les mots/morphèmes à travers une représentation
analogique des objets que ces morphèmes dénotent
 Chinois : Mén = « portail »
 Idéogrammes : dénotation des mots à travers une représentation par association
 Chinois : zhong « centre »

Cours 4 :
Morphème = unité minimal de sens.
 Agrégats logiques : conjonction de plusieurs pictogrammes/idéogrammes
 Ecriture sumérienne :
Exemple : « manger » = « tète » + « bol » -> 2 pictogrammes
Les signes au départ sont plus représentatif et plus on évolue plus ils sont abstrait.

 Logogrammes abstraits : signes arbitraires souvent translinguistiques :


Exemple : & ; $ ;
Ils peuvent cependant se rapprocher d’anciens signes. Le signe Euro ressemble à un E pour
euro.
Remarque :
Pas d’écriture morphographique pure (pas de pureté) c’est-à-dire qu’il n’existe pas de système
qui se rapporte direct au signifié ; il n’existe pas non plus d’écriture purement phonétique.
 Relation non bi-univoque entre oral et écrit.
- Orthographe française :
 [o] -> « sot » « beau » « chevaux »
 « s » -> [z] « désert », [s] « sel »
L’oral ne va pas être la traduction pure de l’écrit et inversement.
 Lettres « muettes »
 Temps « tempus »
 Y a-t-il des morphogrammes en français ?
- Le « s » de pluriel -> « petits » = peti + t + s
On n’utilise pas l’alphabet phonétique international pour écrire, mais pour savoir quel type de
sons utilisé. Il ne représente que la phonétique et pas le système d’écriture d’une langue
donnée.
 Origine : prédominance de pictogrammes mythographiques
 Très tôt, mélange d’éléments phonographiques :
- Hiéroglyphes égyptiens
- Ecriture chinoise ancienne

 Introduction progressive de l’élément phonographique


Rébus : photo 
Utilisation d’idéogrammes comme indicateur phonographique, ex : chinois.
Ba « espérer, souhaiter »
Li « peuple, multitude » = Paris
Chaque pictogramme va se rapporter à un mot.
Emprunts à des langues étrangères. On les détourne pour les utiliser comme indicateur
phonétique.
Savoir lire c’est reconnaitre quel signe qui signale un son, plutôt qu’un sens.
2. L’écriture phonographique
Les signes graphiques dénotent des unités phonétiques (phonogrammes)
Il existe trois catégories qu’il faut connaitre, dans une langue donnée, des unités de sens il y
en a des milliers. C’est donc très compliqué.
A. L’écriture segmentale
Parce qu’elle ne note que les segments de la ligne sonore, pas tous. Elle tient compte que de
certains segments de la structure phonique de la langue. L’alphabet arabe ne note que les
consonnes, les voyelles sont éliminées. De même que l’hébreu. On retrouve les voyelles
seulement dans les livres religieux ou ceux qui apprennent la langue, pour expliquer.
Extrêmement régulière, les voyelles changent de l’inclinaison de la conjugaison, suivant la
forme on reconnait si c’est un nom, un verbe, et à partir de ce moment, les voyelles ne sont
plus essentielles.
Ce qui est nécessaire à la compréhension de la lecture des mots.
B. Ecriture syllabique
Groupes de sons/syllabes.
Schéma (x2)
 Linéaire B en Crète/Grèce, 1450 avant J.C.
 Kana Japonais.

o Cursive : on écrit en attaché


o Carré  : quand on tape à la machine.

C. Ecriture alphabétique :
Première instance (-700) : alphabet crétois, dérivé de l’alphabet consonantique phénicien.
La différence entre segmentale et alphabétique : pour alphabétique on imagine chaque lettre,
chaque élément, alors que segmentale on en a supprimé.

L’écriture = représentation de la langue ; déformation de la réalisation de la langue. Ce n’est


pas l’image parfaite de l’oral
 Rappel : fixité + appauvrissement + rupture (dans l’écrit, ça signifie qu’à l’oral on
parle dans un contexte, dans un moment donné, à quelqu’un, à l’écrit on coupe le
contexte naturel d’un interlocuteur en face)
 Remarque : écrit = oral + identité des mots + syntaxe
= système de la langue
La langue est un système cohérent, réalisation première c’est l’oral.
La transcription phonétique renvoie à une reproduction des sons, l’écriture ne reproduit pas
que des sons, elle reproduit le système avec le son et le sens.

 !! l’oral =/ la langue
 L’oral = la réalisation sonore de la langue.

Statut et fonctions de l’écrit :


Ce n’est pas la langue.
Matérialité/fixité => statut social « officiel », supérieur.
Pourquoi l’écrit est-il considéré supérieur : cause politique social = car c’était les castes
aisées, supérieure qui ont inventé le système de langue. Quand on fait un chèque ce n’est pas
la même chose que lorsqu’on dit « je te rapporte 50euros demain » car c’est un papier qu’on
peut rapporter, c’est une preuve = caractère
Illusion : l’écrit représente un état de langue pure
Raison graphique (W. on) et grammatisation (S. Auroux)
- Axes paradigmatique et syntagmatique
- Réflexion sur le langage.

«  Ce qui fait véritablement démarrer la réflexion linguistique, c’est l’altérité, envisagée


essentiellement du point de vue de l’écrit. ‘…) l’écriture, faisant le langage, objective
l’altérité, que celle-ci provienne soit de l’ancienneté lorsqu’il faut lire un texte qui ne
correspond plus à l’était de la langue, soit de la nouveauté, lorsqu’il s’agit de déchiffrer un
texte que l’on ne connait pas auparavant ou de transcrire une autre langue.
- Auroux, la philosophie du langage.

Cours 5 :
Chapitre 3 : Les familles de langue

1) Langue Mère
• Question de l’origine des langues
Intéressante car c’est une question qui a été récurrente chez les philologues, mais c’est
également une question philosophique et anthropologique
- Date de l’origine du langage?  question anthropologique/génétique. -100 000 ans
(émergence de l’espèce Homo Sapiens) ? On ne sait pas exactement la date car nous
avons aucune preuve aucun moyen de vraiment le savoir
Deux séries d’hypothèse ont vu le jour
En 1980, la thèse disait que les homos sapiens parlaient car leurs appareils vocales
était déjà développé. Et les primates n’ont pas cela, c’est la grande différence entre nous et les
primates. A cela on ajoute d’autres phénomènes culturels, l’art (des artéfacts), des sépultures
(capacité symbolique très développé chez ces êtres) et s’il a une capacité symbolique il y a
surement une capacité de langage
Une autre thèse 1990=> le langage aurait commencé avant chez les Homo erectus, car
il peut y avoir langage même sans appareil vocal (langage avec des signes). Selon les
recherches archéologiques, les homos erectus avait à peu près la capacité de langage d’un
enfant de 2 ans, donc appareil vocal partiellement développé. Remonte 1,8 millions d’années.
En fait la question de l’origine des langues n’est pas pertinente en linguistique. Elle relève
plutôt de la philosophie ou de l’anthropologie.
- Origine du langage ≠ « langue mère »
La notion de langue mère n’est plus non plus pertinente de nos jours, au sens d’une langue qui
donne naissance à d’autres langues.
• Deux hypothèses:
- Monogenèse : un seul ancêtre commun à toutes les langues du monde
 Merritt Ruhlen: « premier mot » Il pose l’hypothèse d’un certain nombre de mots
universels (papa, maman sonne pratiquement pareil dans toutes les langues) mais cela
a une signification, le mot maman est souvent pareil dans différentes langues car un
des premiers sons que fait l’enfant « ma ». Il faut faire attention
– Polygenèse : naissance de plusieurs langues simultanément. C’est l’hypothèse la plus
probable

C’est une question très ancienne à laquelle émerge des hypothèses :


• Mythologie: tour de Babel  BIBLE: Genèse, XI, 6
• XVIIIe, XIXe siècles: Rousseau, Essai sur l’origine des langues, 1781 c’est l’essai qui
l’a révélé ! Il est intéressant qu’un point de vue littéraire mais également amusant car il y
aurait pour lui une origine musicale à toutes les langues. Que notre langage ressemblerait au
chant des oiseaux et que toutes les langues viendraient du Sud.
• 1866 = la Société de Linguistique de Paris refuse toute communication sur le sujet :
car selon elle, c’est une question « non scientifique ». Ce n’est plus la peine d’en parler car ce
n’est plus une question pertinente. C’est e moment où on s’est vraiment mis à faire de la
linguistique.

2) L’évolution des langues


• Langues mères et langues filles (il y a des langues à partir desquelles se sont
développées d’autres langues)
Français, occitan, catalan
LATIN  italien, espagnol, portugais
Roumain…
Le latin s’est fragmenté en différents dialectes pour des raisons historiques. Ces
dialectes ont évolué séparément, différemment et a donné différentes langues de base
commune.
• !!! Ressemblances ≠ ancêtre commun, il peut y avoir des ressemblances de différents
types, qui viennent d’autres raisons. Ce n’est pas parce qu’il y a des ressemblances qu’il y a
Exemple : lexique roumain: 14% d’origine slave,
… mais le roumain est une langue ROMANE (la raison des mots slaves vient du fait que la
Roumanie est entourée de plusieurs pays salves)

3) Méthodes de reconstruction
A. Reconstruction comparative:
• Au XIXe, les philologues ont eu un engouement pour certaines langues anciennes, ils
les ont comparés dans un but historique, c’est ce qu’on appelle les philologues «
comparatistes » de l’indo-européen.
On a des méthodes comparatives, les philologues allemands ont connu un engouement
important pour les langues anciennes, le grec, l’hébreu, le latin. Ça venait d’un objectif qui
voulait découvrir que leur langue à eux, venait de l’hébreu. Ils ont fait des comparaisons entre
les langues qu’ils connaissaient et celles qu’ils ne connaissaient pas (langue indoeuropéenne)
Bopp, Système de conjugaison de la langue sanscrite, comparé à celui des langues grecque,
latine, persane et germanique (1816). La langue transcrite est un moyen de comparaison avec
les autres.
A partir de l’anglais et de l’allemand, je vais essayer de reconstruire l’allemand parlé par les
allemands du nord avant la colonisation des anglais : le proto-germanique. On fait des
comparaisons pour retrouver des trais communs. On ne regarde que la structure grammaticale
de la langue.
Par contre la grammaire ça ne s’emprunte pas par petit morceaux, et on va retrouver une
langue plus ancienne grâce ç ce système.
Loi phonétique : c’est le principe que les changements phonétiques dans une langue sont
constants, fonctionnent de manière systématique. Ex : les lois de Grimm, ils ont élaboré
des lois de mutation phonétique. Elles expliquent l’évolution de la phonétique de la proto
langue, de l’indoeuropéen, vers le proto-germanique, vers les langues germaniques
actuelles. Première loi de Grimm : ce sont des lois de changement phonétique historique,
il fait partie d’un système. Elle explique comment on passe de l’indo-européen vers le
protogermanique. La deuxième loi conduit le protogermanique vers le germanique du
nord, de l’ouest etc.
L’échange phorétique est un changement de la langue.
Beaucoup de support matériel qui permet de faire des reconstructions, mais imaginons que
nous ne l’avons pas, que nous avons juste la langue actuelle et on n’a pas de langue à
comparer (langue totalement isolée) dont on ne connait aucun cousin ou aucune filiation. On
va donc faire une hypothèse : les états intérieurs d’une langue laissent toujours une trace. Ce
sera sur ces traces qu’on créera cette reconstruction pour créer un état plus ancien que la
langue. Exercice difficile à réaliser. Il faudrait connaitre un certain nombre de régularité.
Deux notions importantes à retenir : Saussure a défini en 1916 la notion de synchronie
(ensemble ; renvoie à un seul état de temps de la langue : le français du 16e siècle.) ; ça n’a
aucun sens dans la réalité, parce que la langue évolue sans cesse lorsqu’on le parle, et de
diachronie (séparé) du langage.
Ce que dit Saussure est « … Pour mieux marquer cette opposition et ce croisement de deux
ordres de phénomènes relatifs au même objet, nous préférons parler de linguistique
synchronique et de linguistique diachronique. Est synchronique tout ce qui se rapporte a
l’aspect statique de notre science, diachronique tout ce qui a trait aux évolutions. De même
synchronie et diachronie désigneront respectivement un état de langue et une phase
dévolution. »

4. Les familles de langues.


Pour ce qui est des langues indoeuropéenne, il faut voir le diaporama. (Pour ne pas oublier
celle qui sont hors territoire européen)

Cours 6 :
Par exemple : les occlusives non-voisées deviennent des fricatives
- [p]> [f]
Protogermanique = fader devient father
4. Familles de langue
Livres important à livre : Atlas des langues du monde.
Beaucoup de sous-catégorie dans les langues indo-européennes. Le basque et le hongrois ne
sont pas européens.
Indo-iranien :
 langues indienne.
 Langues iranienne + les catégories soujacentes.
 Albanais/Grec (indo-européennes)
 Celtique-Gaulois (langue morte) + Britannique (breton) + Gactique : En Grande
Bretagne.
 Germanique. Anglais. Allemand. Africain du Sud.
 Le balto-slave : les langues slaves sont quand même une sous famille + balte.
 INSERER LA PHOTO DES LANGUES INDOEUROPEENNE.

Chapitre : les aires linguistiques.


Définition : ce sont des zones géographiques distinctes.
Pertinentes parce qu’il y a contact entre les langues vu que les gens vivent à côté
(différent de langue de même famille). Elles partagent des caractéristiques car elles se
mélangent. Famille de langue : ancêtre commun, aire linguistique : influence par les contacts.
Dialecte : Sens variable marquée ; différent de la norme. Par exemple : la langue
régionale. C’est une variation à partir d’un standard d’une norme
Idéologiquement = langue.
Citation de O. Ducrot. On entend par là un parler régional (…) à l’intérieur d’une nation
où domine officiellement (…) un autre parler. D’où le caractère très politique de la notion,
revendiquer pour un dialecte un usage officiel, c’est un même temps vouloir lui retirer son
statut de dialecte. » O. Ducrot, 1995, p.137
En revanche, on a deux termes, car il y a des regroupements de connotations sociales.
Opposition langue et dialecte n’a pas de signification objective. Différence sociale et
politique. Distinction par le statut social, relation de statut.
Le terme « un parler régional » ça pointe du doigt la difficulté de distinction entre
langue et dialecte.
Espagnol-français dialecte évolué du latin.
Impression que l’écrit est supérieur à l’oral car il est utilisé par les élites.
Langue officielle : un parler régional étendu à l’ensemble d’une nation (ex : le
parisien)
Par les moyens socio et politique. Normalisation de la langue officielle.
Bible de Luther (1534) ; King James Bible (1611) ; Dictionnaire.
Contact des langues :
- interférences : emprunts (marketing, le genre de mot qu’on insère tel quel dans la
langue) et les calques (mots traduits ou expressions inséré à la langue).
- Mélange de langues, où elle se mélange vraiment : sabirs, pidgins, créoles.

Trois étapes :
SABIR : la langue résultante ne devient pas elle-même langue maternelle d’une
collectivité mais reste limité à la communication avec des étrangers. Utilisation pour des
relations épisodiques qu’on utilise pour le commerce et limite a des mots « acheter ceci,
vendre cela » ce n’est pas un système stable. Définition de Ducrot. Formation de la langue,
chacun y ajoute sa sauce.
PIDGIN : Notion intermédiaire c’est qu’il y a des mélanges qui se sont développées et
stabilisées, langue véhiculaire stable pour tout un groupe. Je l’apprends. Intermédiaire entre
SABIR et CREOLE.
CREOLE : langue maternelle de ses locuteurs. Origine : langue stabilisé, contact entre
population colonisatrice et les esclaves. Je l’acquière comme langue maternelle. On appelle
cette langue Créole a base X ou Y, la langue qu’on reconnait (ex : créole a base français,
anglais…). Les esclaves qui étaient amenée dans ces colonies étaient mélangé entre eux, qui
n’avaient pas les mêmes langues, c’est donc difficile de retrouver quelle était la langue
prédominante des esclaves. Devenu une langue à part entière : langue stable où on ne peut
rien ajouter.

Extrait du « 20 minutes » du 13 novembre 2012 :


Selon l’Unesco, le ch’ti est menacé de disparition, tout comme 25 langues parlées en France.
« Les ch’tis peut s’éteindre en une génération, si les enfants qui l’apprennent ne le parlent
qu’avec leurs parents. ». Des 6000 langues parlées dans le monde, la moitié sont menacées
de disparition. Conséquence de la globalisation des échanges et des médias, de l’éducation
dans les langues nationales, voire de la répression. Les langues sont un vecteur du
patrimoine immatériel, notamment des traditions et expressions orales. Les gens n’en ont pas
conscience, mais il y a tant d’informations transportées par les langues, durant des
millénaires. Et si une langue aborigène comme le kayardil, parlée par moins de dix
personnes en Australie, n’a « rien à dire sur la biochimie, elle serait parfaite pour le
développement de l’écotourisme.  » explique le chercheur. Le sens de l’orientation est très
développé en kayardil. Pas un mot pour dire bonjour, mais en guise de présentation, on dit
« où vas-tu ?  ». Les langues nous enseignent à appréhender le monde autrement, à l’exemple
du damin : «  Pratiquée lors d’un rituel d’initiation par les aborigènes lardil, elle devait
désigner tout ce qui existe avec un vocabulaire de 200 mots. ».

COURS 7 :
Diglossie : coexistence au sein d’une même communauté linguistique, de deux langues
dont les fonctions sont complémentaires (= il y a un contexte où on doit parler telle ou telle
langue). Vient du grec. = Bilinguisme mais vient du latin ; absence de hiérarchie fonctionnel
pour le bilinguisme, on peut utiliser les deux langues quel que soit le contexte, suivant les
locuteurs. Remarque : il n’existe pas de société bilingue stable : évolution vers une hiérarchie
de type diglossique : une langue serait dominante par rapport à l’autre, une décrite comme
officielle.
Exemple : il y aurait une langue officielle – variété haute (le français, l’enseignement,
les lois) et une langue privée – variété basse (en famille, avec des amis).
Hiérarchie qui évolue suivant l’historique, le social, la politique. Pour montrer cette
dominance on met en place une politique linguistique : assigner un statut aux différentes
langues parlées sur le territoire des Etats. Favoriser un dialecte au dépend d’une autre. On met
une langue officielle au détriment des autres.
Exemple : France. La langue de la république est le français – Constitution, article 2.
Non reconnaissance des langues régionales comme langue de la nation : le basque, le breton,
l’occitan, le catalan, l’alsacien etc.

Langues émergentes et les langues internationales.


 Langue émergente : langue ayant acquis un statut qui lui permet d’accéder au
développement.
3 stades : 1. Littérarisation ; pour qu’une langue soit émergente, il faut lui donner une
langue pour la diffuser. On lui donne une norme. . 2. Emploi et diffusion du système
standardisé (= aménagement linguistique) ; on apprend aux enfants les normes de la
langue 3. Adoption comme langue nationale d’un pays. La langue devient dominante.
Stade abstrait, car ce n’est pas si simple. Concept de diglossie qui peut prendre en compte
plusieurs langues, donc plus compliqué.
Dans le monde, la plupart des locuteurs sont plurilinguistiques, du fait de la mondialisation
mais aussi parce que il n’y a pas de statut aux langues.
Exemple : République démocratique du Congo.
Langue officielle : français
Langue nationale : lingala, kikongo, swahili, tsihuba (langues reconnues par le pays) et plus
de 200 langues régionales.
 Expansion des langues nationales : administration, justice, école primaire, médias,
évangélisation.
Le pays met en avant le lingala dans le pays car c’était la langue d’un dictateur. Les autres
langues font partie du patrimoine culturel congolais dont l’état assure la protection.
Langue internationale : langue utilisée dans plusieurs Etats et dans les relations
internationales.
 Anglais et Français : diffusion mondiale ; avec la colonisation. Sur chaque continent,
on parle le français.
 Espagnol, portugais, arabe, néerlandais : diffusion intercontinentale : qui touche
d’autre pays, d’autres continents, diffusion moins importantes que la catégorie au-
dessus.
 Allemand, russe, turc, persan, indonésien, swahili : diffusion intracontinentale. Ne
quitte pas le continent.

Pour partiel : Comprendre les différences entre créoles, sabir et l’autre. Définition de
dégrossie. Pour les autres assez évident pour ne pas insister.

Chapitre 5 : Diversité et ressemblances I : les sons des langues.


Plan du chapitre :
1. L’articulation des sons.
a) Les voyelles.
b) Les consonnes
2. Les phonèmes, définition.
3. L’alphabet phonétique international. (API)
4. Les syllabes.
5. La prosodie (les intonations, accents de phrases)

Rappel : la phonétique articulatoire décrit le fonctionnement des organes de la parole (on


regarde comment les organes articule le son) c’est différent de la phonétique fonctionnelle ou
phonologie décrit les unités sonores significatives (Les sons qui font système dans une langue
donnée).

Les points noirs montrent où les choses bougent pour faire le son.
Enrhumé, sons « ne » passe pour un « be » car les voyelles nasales passent mal étant
donné que les fosses nasales sont à moitié bouchées.
Les traits articulatoires : un système universel car on a les mêmes organes et on a tous la
même capacité de former les mêmes sons. On a du mal parfois de faire certains sons parce
qu’on n’a pas l’habitude de les dire.
 Opposition sourd/sonore (non-voisé/voisé) : je fais vibrer mes cordes vocales ou non.
Exemple : [s]/ [z] [p]/ [b] [k]/ [g] [t]/ [d]
« La voix est produite par la vibration régulière des cordes vocales – muscle qui s’ouvre et se
ferme, dans le larynx »
Les voyelles sont essentiellement définies parce qu’elles sont voisées.
La distinction entre les sons voisés /non voisées est préalable à la distinction
voyelle/consomme.

 Voyelles et consonnes sont définies par leur LIEU – endroit où se fabrique le son dans
le corps humain, et MODE (comment je fais le son) d’articulation dans l’appareil
phonatoire humain.
Semi-voyelles : sons voisés mais on empêche un peu plus le son de passer.

Les voyelles : Des sons voisés dans la formation desquels l’air passe par le pharynx et
par la bouche sans qu’il y ait obstruction (de la langue, des lèvres, des dents, etc.) – Lyons,
p.80
 Le degré d’ouverture : Lorsqu’on dit ‘i’ on ferme plus la bouche que lorsqu’on dit
‘a’.
 Je prononce en avant ou en arrière, la caisse de résonnance que je produis est-elle
produit en avant ou en arrière. [i] [e] [] ≠ [u] [o]
 Arrondie ou non arrondie [u]
 Résonnance nasale

Cours 8 :
Les voyelles cardinales du français est «  un ensemble de sons vocaliques fixes dont on
connait les qualités acoustiques et les positions de la langue et des lèvres » (Jones)
Une voyelle cardinale c’est une voyelle, ce sont celles qui sont le plus facile à décrire, elles
seront le modèle de description, le [e] sera moins ouvert que le [a]

Les consonnes se définissent par leur lieu et mode d’articulation, leur voisement, leur
nasalisation. Très peu d’obstruction de l’air. Ce serait les consonnes les plus fermées qui
seraient à cheval entre la propriété d’une voyelle et d’une consonne.
- Bilabiales => p b m
- Labio-dentales => f v
- (apico) alvéolaires => t d
- (apico/lamino) post-alvéolaire => [intégral] [Ʒ]
- Dorso-vélaires => k g
- Uvulaires => X ʶ
 Lieu d’articulation : avant/arrière, organe du bas + organe du haut.
 Mode d’articulation : manière dont on modifie le flux d’air en obstruant partiellement
ou totalement le passage.

 Constrictives (forte restriction) :


- Occlusives : obstruction totale puis relâchement p b t d k
- Fricatives : obstruction partielle forte / friction : f v s z intégral Ʒ
 Sonantes (pas ou peu de restriction)
- Nasales : m n
- Liquides latérales l et rhotiques r

On parle de mode d’articulation continue et non continue pour les liquides et les nasales.
C’est le résumé de ce qu’on vient de dire que dans les sont là, il y a contact entre les organes,
l’air ne passe pas – les sonantes.

Les phonèmes :
Un phonème est une unité distinctive de son.
!! Valeur distinctive (on peut les opposer l’un à l’autre dans une langue donnée)  porteur de
sens.
«  Les productions phonétiques ont pour fonction de faire en sorte que des sens distincts
soient véhiculés par des formes distinctes (…) des unités distinctives. Prises une à une, ces
productions phoniques (par exemple la consonne [p] et la voyelle [] ne véhiculent aucun
sens. Ce qui véhicule du sens, c’est leur combinaison (par exemple p], peu.) »

 Méthode des paires minimales : Reconnaitre les phonèmes d’une langue grâce à la
commutation de deux unités de sons dans un contexte donné : /ba/ bas et /ta/ tas sont
des paires minimales. On ajoute un autre son.
 Les unités de sons qui commutent dans un contexte donné (=phonèmes) permettent de
distinguer des unités significatives, au niveau supérieur, entre elles (morphèmes).
Ne pas confondre : les phonèmes ne portent pas du sens, ils permettent d’en faire. Il possède
juste un caractère distinctif.

Axe syntagmatique – mettre ensemble, chaine des énoncés, une phrase constitué de plusieurs
unités mis cote à cote ; et axe paradigmatique – c’est une catégorie de langue grammaticale ou
lexicale. Cela veut dire le modèle.  :
Builles 1998 : axe des combinaisons et axe des exclusions.
1. Le syntagme est la succession des unités qui forment un énoncé. (Karine mange une
pomme) ; le train où on attache ses éléments.
2. Chaque unité fait l’objet fait un choix, dans une relation d’exclusion avec tous les
autres choix possibles de la même classe d’éléments (paradigmes)
Jean la
Karine Mange une pomme
Anne sa

La même relation entre axe syntagmatique et axe paradigmatique vaut pour les unités
distinctives/les phonèmes : c’est à partir de ces axes que l’on dégage les paires minimales :
Différents sons pour obtenir un mot.
B A R = bar
O = bord
En français : 17 phonèmes consonantiques, p t k b d g f s intégral v z l Ʒ R qui commutent
tous dans le contexte #_a tildé.
API tableau.
Pour ne pas confondre la transcription phonétique – sert à représenter le plus
fidèlement possible le son donné alors que l’écriture c’est la représentation d’un système
de langue donnée, elle porte en elle des traces d’évolution au contraire de l’API qui
représente comment on articule un énoncé. A SAVOIR POUR LE PARTIEL.
Un API pour comprendre et parlé beaucoup de langues qui ne sont pas écrites. L’écriture de
plus, n’est pas une transcription exacte du son, qui est dû à une convention. Représentation
des sons de toutes les langues.

Les syllabes :
Au-delà du niveau du phonème, la chaine parlée se découpe en syllabes. « Syllabe » : en grec
rassembler.
 Groupe de sons qui se prononcent en une seule émission de voix. Noyau vocalique.
 Regroupement de sons qui forment une unité fondamentale.
 Point de vue auditif : sons groupés autour des sons les plus audibles (les voyelles).
 Point de vue articulatoire : sons groupés autour des sons les plus ouverts (les voyelles).

Composition :
Attaque – noyau/sommet - traine.
C - Voyelle - C
=> syllabe ouverte : CV (le plus courant en français)
=> syllabe fermée : VC (fini par une consonne)
Il n’y a pas de syllabe non-vocalique en français.
Le nombre de consonnes possibles varie en fonction des langues 
Exemple : lingala, le japonais.

Cours 9 :
Suprasegmentale parce qu’on a une représentation métaphorique de la chaine, quelque chose
d’horizontale que l’on coupe en petits morceaux et tout ce qui est suprasegmentale est tout ce
qui est à un niveau supérieur de la chaine des phonèmes (= les segments).
La prosodie est de l’ordre de :
- Du rythme : les pauses, je ne fais pas de pauses forcement dans ma respiration. Ce qui
va être des pauses dans la respiration est le rythme.
- L’intonation : c’est la mélodie de la phrase, c’est l’équivalent des tons ; les langues a
tons comme le chinois. On peut les retrouver au niveau des phonèmes minimaux, de la
phrase générale. Les intonations montantes pour une question, descendantes pour une
affirmation. Les tons servent à distinguer le sens des unités phonologiques.
- Accent/intensité : Ce n’est pas l’accent régional, il s’agit des accents toniques, c’est-à-
dire, en italien et espagnol sur l’avant dernière syllabe. En anglais au début qu’ils
appellent « stress ». Français à la fin et des groupes. Mise en valeur d’une syllabe au
sein d’un mot (niveau segmental) ou groupe de mots (niveau suprasegmental) = un
élément perçu comme proéminent par l’intensité. « Le si joli chapeau de ma voisine
est taché »
Tête de groupe gr.2 fin de
groupe
Mélodie de l’énoncé :
Intonation montante : « avez-vous reçu ma lettre ? » « Did you get my letter? » C’est
une question fermé : oui/non.
Intonation montante, puis descendante : “how did you find this ?” On va avoir une
intonation montante puis descendante. Si on apprend une langue et qu’on se trompe dans
l’intonation, il pourrait avoir des malentendus sur le sens pragmatique : il donne un ordre ? Il
pose une question ?
Remarque : l’intonation correspond au niveau suprasegmental à ce que représente le ton au
niveau segmental. Accent et intonation à ne pas confondre ! L’intonation apporte un sens
fonctionnel et émotionnelle à l’énoncé tout entier. Si on ne précise pas « accent » c’est qu’on
parle de l’accent tonique, on parlera de variation dialectale/phonétique par rapport au standard
lorsqu’on parlera d’accent régional.
La fin de groupe a toujours une intensité plus forte en français.
Au niveau segmental certaines langues ont un accent de mot fixe.
Exemple : Polonais : pénultième syllabe : l’avant dernière syllabe.
Hébreu : Syllabe finale
Et d’autres langues ont un accent de mot variable :
Exemple : italien, espagnol : tendance pénultième, antépénultième parfois finale : miércoles,
dificil, beber.
Anglais : tendance antépénultième, mais très variable. Accent de mot signifiant :
incite/insight

Diversité & ressemblance II


Morphologie

On vient de voir qu’il y a de grandes disparités entre les langues, mais les bases sont pareilles.
Comme en morphologie.
1. Les grands types morphologiques
1. Définitions.
2. Langues analytiques
3. Langues synthétiques
2. Les catégories grammaticales.

1. Morphologie – morphème.
Les langues du monde se distinguent par des morphèmes différents. On peut les
classer suivant les types. Une langue fait partie majoritairement d’un type, mais n’en est pas
intégralement partie. Si c’était une abstraction oui, elles pourraient.
Un morphème : c’est une unité minimale de sens et n’est pas toujours un segment de
mots ; alors que le phonème : unité maximal de son. Il ne pas confondre sons et sens.
Par exemple : inacceptable – c’est un mot composé de différentes unités qui font du sens
tout seul.
 In – accept – able.
Accept c’est la racine. Que le préfixe est négatif. Et on comprend le mot comme un
adjectif avec le suffixe able. On à trois morphèmes, ce n’est pas forcément une syllabe, un
morphème peut en regrouper plusieurs. De la même façon un morphème ce n’est pas
forcément un segment collé.
 Accept - er.
Accept plus terminaison ER qui montre que c’est un verbe.
Morphème différent d’un segment distinct. Men, Women on ne peut pas les séparer en
petit bout on est obligé d’analyser le mot en entier.
Notion d’amalgame :
 Est
 Verbe (être) + (présent de l’indicatif) + (3e personne) – ça dépend du pluriel ou du
singulier.
Tout ça donne un agglomérat qui donne ce mot.
La morphologie est la discipline qui étudie la structure des mots. La typologie permet
de distinguer les langues qui font beaucoup d’amalgame et celle qui sont organiser en train
avec des wagons, avec un morphème invariable ; morphème pluriel, morphème singulier etc.
La structure est la forme : est-ce que ce sont des strates qui s’amalgame entre eux, où des
wagons qui s’imbriquent.
On en revient toujours au comparatisme du 19e siècle, en même temps que ceux qui
comparait les langues indo-européennes.
Il faut bien comprendre chaque type et ne pas les confondre, il existe trois grands types
de de langues, bien sûr il n’existe pas de type « pur » (métaphore spatial) :
- Les langues isolantes : isoler et analyser c’est pareil. Quelque chose qui sépare les
mots. Une langue où tous les mots sont invariables, les mots seraient des unités non
décomposables : on n’aurait pas de wagon, mais des locomotives qui seraient cote à
cote. Les segments ils existent indépendamment. Un mot = un morphème. La
grammaire va être expliquée par la place des mots dans la phrase, l’intonation, le ton.
Ca isole les unités minimales de sens, et ils sont séparé, c’est la place des mots qui va
nous donner le sens (= la syntaxe)
Exemple : le chinois et le vietnamien.
- Les langues synthétiques : je commence à coller les choses ensembles. On a un très
grand nombre de morphèmes par mots. On a de longs mots avec des préfixes, des
suffixes et a l’intérieur de ce type la deux sous catégories : les langues flexionnelles –
déclinaison, le mot change ; et agglutinantes.
- Les langues agglutinantes : c’est ne pas si différent de la langue analytique : ce sont
des segments invariables mais collés. Chaque segment représente un morphème, il ne
bouge pas de manière interne, on les colle les uns avec les autres. Le turc c’est une
langue dans l’ensemble agglutinante.
Exemple du turc :
{ev} : maison evler : les maisons
+ {ler} : morphème pluriel evi : ma maison
+ {i} : possessif evieri : mes maisons
+ {de} : locatif evleride : dans mes maisons
Le turc est aussi avec une partie flexionnelle.
Autres langues agglutinantes : basque, hongrois…
- Les langues flexionnelles : ce sont les langues qui se déclinent. La morphologie des
mots est variable, on change l’intérieur des mots. Radical avec des désinences – ce
n’est pas un segment invariable : on mange, vous mangez, il mangera. On peut aussi
avoir une modification du son à l’intérieur du mot : «chevaux » / « cheval » ; On pense
que ce sont les mêmes mais que les désinences qui s’infléchit suivant le genre et la
personne ; les verbes irréguliers de l’anglais sont dans ce cas-là. Langue synthétique
où les morphèmes ne sont pas regroupés en segment. Flexion = déclinaison.
Modification de la forme.
Autres langues flexionnelles : latin, lituanien, allemand, français en partie parce qu’il n’a plus
de déclinaison, et autre langues à déclinaison.
Il n’y a pas de type pur, mais des tendances + évolution des langues. Oppositions
analytiques-synthétique-agglutinant-flexionnel sont des questions de degrés.
Le français vient du latin (essentiellement flexionnelle), le français devient de plus en
plus analytique comme avec le futur mis à part – dans un mot a part : ils vont chanter :
tendance analytique. Ils chanteront : tendance flexionnelle – synthétique. Cigarette : on a le
suffixe + radical. Le mot cigare ne change pas : tendance agglutinante. Le –ette ne change pas
avec le nom féminin-masculin-pluriel ! On y ajoute quelque chose.
L’anglais est une langue analytique car les morphèmes sont séparés entre eux, avec
des prépositions, on ne reconnait plus les déclinaisons, on utilise la syntaxe pour savoir qui est
le sujet dans la phrase etc. : les mots sont constitué d’un seul morphème et d’une seule syllabe
mais qui comporte aussi des éléments agglutinants (le « s » au pluriel) et flexionnels
(mouse/mice)
Evolution du vieil anglais – flexionnel - qui va vers l’anglais contemporain -
l’analytique. La tendance évolutive des langues est d’aller vers l’analytique.

Cours 10 :
 Les catégories grammaticales :
C’est un concept problématique : qu’est-ce qu’un nom ? Ce qu’on définit comme
verbe ou nom, ce sont des catégories grammaticales, et ça amène à la problématique pour
savoir comment on peut les définir comme ceci. C’est problématique car c’est difficile de les
classifier en catégories, qui nous permettent de créer un méta langage.
On a un bref historique des « parties du discours »
- Platon – distinction nom-verbe (les deux grandes catégories qui ont été les premières a
été déterminer)
- Aristote, Poétique. – catégorie du temps (parle du discours linguistique de manière
générale et il élabore des distinctions de catégories de temps : présent, futur, passé.
Complexe dans les temps grammaticaux entre eux, et dans le présent, on peut parler
du futur au présent)
- Grammairiens arabes – noms-verbes-particules – c’est ce qui a été ensuite caractérisé
en différentes sous catégories telles qu’une préposition etc.
- Port-Royal – classification presque inchangée jusqu’à aujourd’hui avec 8 classes :
nom, pronom, verbe, participe, conjonction, adverbe, préposition et interjection.
(ressemble beaucoup de ce qu’on apprend en primaire en grammaire.

 La distribution
La distribution d’une unité linguistique/mot est l’ensemble des types de contextes
possibles dans lesquels elle/il apparait.
L’opposition par paire minimal elle revoit à la notion de distribution - cohérente elle
s’attache au niveau de pair minimal, exclusion, combinatoire -c’est-à-dire l’ensemble de
l’environnement (=d’un contexte donné) comment on réparti un énoncé suivant. Par
environnement d’une unité linguistique il faut entendre les unités qui peuvent figurer à sa
gauche et/ou sa droite. Les adjectifs qualificatifs est une catégorie qui peut être devant un
nom. On peut remplacer par un article, où il peut se mettre ? Lorsqu’on obtient un
environnement on obtient la distribution d’un article. Cette notion est importante parce que
c’est la même logique que lorsqu’on parle de morphème, une unité qui se met avant ou après
un mot.
Unités qui est équivalentes lorsqu’elles à les même contextes et unités
complémentaires lorsqu’elles ont aucun contexte commun ; comme « le » et « la » ils sont à
peu près pareil, mais ils dépendent du genre du nom.
On élabore une classification grammaticale suivant leur distribution, c’est-à-dire leur
place dans une phrase.
Toutes les langues ont des catégories grammaticales, mais pas les mêmes, forcément,
certaines n’ont pas de prépositions. C’est celle qui permet de créer des énoncés, des
combinatoires. Toutes les langues s’organisent autour d’un principe de classification et de
hiérarchie donc de catégories grammaticales.
Après il a leur fonction, la nature et on a aussi les catégories sémantiques – à voir avec
le sens. Il faut penser à des classifications sémantiques.
Exemple : garçon <être humain < être vivant
Pomme < fruit < plante.
Changement catégoriels :
Le concept de catégorie est un concept problématique par conséquent il a évolué dans
le temps et il y a un changement intralinguistique aussi puisque les langues évoluent et se
transformer.
Les changements peuvent se faire suivant quatre façons, dont un mot peut devenir un
mot d’une autre catégorie grammaticale :
 Re-catégorisation :
Le dîner (verbe>nom)
Being (verbe) ; a (human) being
 Dérivation (par ajout d’affixes)
Beau/beauté, suffixe qui permet de créer un nom à partir d’un adjectif
Stupid/stupidness
Mang/mangeur/mangeable
 Composition :
Portemanteau
Psychanalyste
Blackbird
Greenhouse
 Indétermination catégorielle
« They can fish » : can peut dire autre chose que « peut » « mettre en
conserve »

La syntaxe
Où on peut mettre les mots dans la phrase.
Définition non-distributionnelle des parties du discours :
Critère de reconnaissance des catégories grammaticales :
- Distribution
- Inflexion (déclinaison/conjugaison)
- Dérivation
Le sens lexical n’est pas un critère valide pour définir des catégories grammaticales. On
ne peut pas dire que tous les verbes sont des actions (exemple voir qui est une perception) ou
un nom ne ramène pas une chose (le courage, c’est une notion abstraite). Le problème des
catégories est comment on sait que la catégorie est valide ? Universalité des classifications ?
Non, certains n’ont pas de prépositions. Toutes les langues prédiquent « l’homme est grand »
quelqu’un parle de quelque chose. Tous les énoncés disent quelques choses à propos de
quelque chose. L’objet ou le thème n’est pas forcement reconnaissable. Prédiquer, on parle
d’un évènement qui arrive. C’est pour cela que toutes les langues possèdent des noms et de
verbes qui sont universelles et que l’on retrouve partout, parce qu’il y a des prédicats.
Les fonctions syntaxiques (= le rôle-la fonction que joue un des constituants de la
phrases vis-à-vis des autres constituants, l’enfant – le sujet - mange – un prédicat - une
pomme) permettent de reconnaitre des catégories grammaticale. La fonction d’un élément
n’est pas directement déterminée par sa nature : deux éléments de nature différente peuvent
avoir la même fonction, un substantif et un adjectif peuvent être attributs. » Nature différente
mais même fonction exemple : l’homme est grand/un génie. Inversement des constituants de
même nature peuvent avoir des fonctions différentes (un substantif peut être un sujet, soit un
complément) « le garçon mange le garçon » le garçon est à la fois sujet et à la fois
complément. La nature ne détermine pas forcement la fonction, un nom est une catégorie
grammaticale – c’est la nature ; et « chat » et « souris » ont deux fonctions différentes.

La prédication :
Quelle est la différence entre prédicat et verbe : le verbe est conjugué, il s’applique à
un sujet, lorsqu’on parle d’un prédicat on est à un niveau un peu plus abstrait, ce n’est pas
forcément un verbe : le verbe être + adjectif (être grand) est un prédicat, parce que ça dit un
truc sur un truc. Tous les verbes sont un prédicat car ils disent un truc sur un truc. Prédiquer :
je parle à propos de quelque chose, je fais une remarque sur le monde. Puisqu’on est à un
niveau plus abstrait, on parlera d’argument et de fonction d’un prédicat, que remplit chaque
élément de la syntaxe pour un prédicat. Il possède des places dans un énoncé abstrait, le verbe
prédicat prend des places que le nom peut prendre. « Sophie donne un os à son chien » Le
verbe donner a toujours la même place et est complété par un COD ou COI. Un verbe ici,
d’un verbe qui est à la fois transitif direct, il fait le pont entre deux choses ; entre lui-même et
un COI ; et à la fois transitif indirect. Le verbe donner est peu utilisé de façon intransitif on ne
dit pas seulement « Sophie donne » Comment on parle d’une chose à travers une prédication.
Pour l’enfant mange l’enfant ; mange structure déjà l’énoncé, parc que le verbe mange
requière un sujet et un complément d’objet, pas obligatoire, on peut dire que l’enfant mange
point.

Cours 11 :
La notion de prédication peut se comprendre de manière grammaticale de la phrase, que
j’analyse concrètement. La prédication peut se comprendre de manière logique dont la
définition en découle.
Au niveau logique, de manière générale prédiquer signifie dire quelque chose à propos de
quelque chose. Les seules catégories qu’on retrouve dans toutes les langues sont les noms et
les verbes, car ce sont les éléments qui permettent de dire quelque chose à propos de quelque
chose. De manière grammaticale, un prédicat c’est l’unité linguistique qui joue le rôle centrale
dans une proposition, c’est-à-dire que dans une proposition donnée tout ce qui existe dedans
s’organise autour de ce prédicat – le noyau de la proposition. Le noyau de la proposition est le
verbe. D’un point de vue logique, un prédicat c’est ce qui est affirmé à propos de quelque
chose, le sujet renvoie au thème, ce n’est pas forcément le sujet grammatical.
2. Les types syntaxiques :
Marquage varié des fonctions des unités dans la phrase « sujet » « objet » etc. Ca reprend
l’idée de critère, le marquage dans des énoncés donné ces catégories ces fonctions sont donné
de manière différentielle, pour comprendre un locuteur, il faut comprendre comment les
arguments s’organisent autour de prédicats dans les phrases, il faut qu’il y est des marquages
– pour que le locuteur sache que c’est un nom, un complément. L’ordre des mots canonique
dans une langue permet au locuteur de s’attendre à quelque chose de particulier :
 SVO : langue romanes, chinois, anglais etc. Pierre mange une pomme.
 SOV : langues indo-européennes de l’inde, hongrois, japonais, latin etc. Petrus
malum edit.
 VSO : arabe classique, langues gaéliques etc. Ta an aimsir go dona.
- Flexion :
o Latin : rosa, rosam, etc.
o Français : il, le, lui etc.
- Particules :
o Japonais : particules postposées, exemple : ga « Yoko ga kimasu »
- Prosodie :
o Anglais: Why! Don’t you look nice different de why don’t you look nice?

Marquages privilégiés
 Rôle actanciel : agent, patient, etc. (Pierre) donne (une pomme) (à Estelle)
Agent – prédicat- patient – bénéficiaire
 Statut informatif :
- Thème est ce dont on parle
- Le propos ce qu’on en dit.
Chauds les marrons  ! Le thème est privilégié par le changement d’ordre inhabituel.
Pierre, il est sorti,
C’est pierre, qui est sorti
Pierre est sorti
 Proximité avec le locuteur :
Je, tu, il comment les personnes se placent dans la phrase.
Les langues sans marquages sont très rares.
C’est un même énoncé mais on peut en parler de différentes façons de manière grammaticale
et à partir du même énoncé on peut plus en parler d’un côté sémantique qui est porté sur les
arguments.
Les trois facteurs principaux : l’agent celui qui fait, le patient sur lequel le prédicat travaille et
souvent le bénéficiaire à qui est destiné la prédication. On peut mettre en relief l’information
qui est la plus importante : ce dont on parle et ce dont on en dit. Le sujet est ce dont on en
parle, ce que j’en dis c’est qu’il est grand.
Marquage privilégié parce qu’on crée un lien entre celui qui parle et la personne absente
‘tu’,’il’.
C. Types différenciés de marquage actanciel
 Transitif: Pierre frappe Jean
 Intransitif: Marc sort
 Langue accusative: Pierre = Marc = « agent »
 Langue ergative: Jean = Marc = « affecté »  Quelques langues « ergatives »: basque,
langues mayas, tibétain, langues eskimo-aléoutes, etc.
Cours 12 :
3. Types différenciés de marquage actanciel
Un verbe transitif c’est le type de relation entre les arguments. Un verbe a toujours un sujet,
soit vraiment énoncé soit implicite (exemple : il pleut) un verbe transitif c’est un verbe qui a
un COD (exemple : pierre frappe Jean). Il fait un bon avec l’argument qui est complément.
Un verbe intransitif c’est un verbe qui a un COI : Je parle à Jean. La question est est-ce que je
fais un pont avec les arguments. Marc sort.
On a deux types de langues :
- Les langues accusative : mettent en avant les compléments. Comme les langues
indoeuropéenne. Pierre et Marc se sont les agents des actions, il renvoi à des sujets
- Langues ergatives : langues dans lesquelles où on considère que ce ne sont pas des
agents, mais Jean et Marc est affecté par l’action. Quelque langue au passif : Marc est
frappé il est à la fois agent et affecté. Marc lorsqu’il sort il ne fait pas une action sur
quelqu’un, sauf sur lui, on va comprendre que dans cet énoncé, on va comprendre
qu’il y a évènement de sorti et c’est marc qui est transformé par cette action.
Pour nous le sujet du verbe c’est celui qui fait l’action, et qui n’est pas affecté. Dans une
langue ergative, on considère que les sujets des verbes intransitifs, sont affectés par l’action.
Par exemple : je fais cuire des pâtes/les pâtes cuisent. Dans le deuxième cas, on peut
comprendre une logique ergative. Le patient change d’état.
Certaines langues ergatives : le basque, les langues mayas, tibétain, langues eskimo-aléoutes,
etc.

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