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LES ENGRENAGES
I) Fonctions de service
Un engrenage est utilisé pour:
Par Tizliouine
2) Avec « 1 » et « 2 » parallèle, Ω1 = OU de Ω2 sans inversion
du sens de rotation. (ENGRENAGES CYLINDRIQUES
INTERIEURS)
Par Tizliouine
3) Avec « 1 » et « 2 » concourant et Ω1 = ou de Ω2
(ENGRENAGES CONIQUES)
Par Tizliouine
4) Avec « 1 » et « 2 » orthogonaux et Ω1=ou de Ω2
ENGRENAGES ROUE ET VIS SANS FIN
3 types de montage
Par Tizliouine
II- Principe de transmission de puissance entre « 1 » et « 2 ».
2-1 Définition.
Un engrenage est constitué de 3 éléments :
• Un bâti « 0 ».
• Un élément « 1 » muni d’une denture.
• Un élément « 2 » muni d’une denture complémentaire à celle de l’élément « 1 ».
Chacun des éléments « 1 » et « 2 » est en liaison avec le bâti. Ces liaisons comportent
un seul degré de liberté.
Liaison pivots pour les arbres
Liaison glissière pour les crémaillères.
Linéique ( Engrènement)
1 2
Pivot
(Si « 1 » est une roue dentée)
Bâti
0
Il existe deux grands principes pour transmettre un mouvement ou une puissance entre
deux organes « 1 » et « 2 ».
Par Tizliouine
1) Transmission par roue de friction
1
¸ ¸
VI 1/ bâti = VI 2/ bâti si roulement
sans glissement en I
2
Limites du système.
La puissance transmise par ce système est très limitée.
Exemple d’utilisation :
▪ Transmission de puissance d’un ancien vélo
SOLEX
▪ Entrainement du plateau d’un ancien Tourne
disque.
La transmission de puissance par adhérence n’est pas assez performante pour pouvoir
être adopté en mécanique générale.
Ia solution au problème fus de tailler des obstacles (des dents) sur les roues « 1 » et « 2 ».
La forme de ces obstacles doit interdire le glissement de « 1 » par rapport à « 2 »,
mais ne doit surtout pas empêcher le roulement
Ainsi, ni l’adhérence, ni l’action d’un ressort ne sont mis à contribution pour assurer
l’entrainement du mouvement.
Toute la difficulté à été de définir la géométrie de ces dents. Cette géométrie devait
assurer une transmission douce et régulière (homocinétique) du mouvement, sans
bruit et sans usure.
Le profil idéale définit par les mathématiciens est appelé profil en développante de
cercle.
Ce profil est obtenu en traçant la trajectoire d’un point « A » appartenant à une
droite que l’on fait rouler sans glisser sur un cercle de diamètre db, appelé diamètre
de base de la roue.
Par Tizliouine
1) Profile des dents en développante de cercle.
Le profil idéale définit par les mathématiciens est appelé profil en développante de cercle.
Ce profil est obtenu en traçant la trajectoire d’un point « A » appartenant à une
droite que l’on fait rouler sans glisser sur un cercle de diamètre db, appelé diamètre
de base de la roue
Par Tizliouine
ESTC - Université Hassan II Casa Cous: Eléments de machine: Engrenage Version 2015
Conclusion.
Ces 2 cercles primitifs tangent en « I » sont les cercle primitif respectif du pignon
« 1 » et de la roue dentée « 2 » de diamètre « d1 » et « d2 ».
Définition :
a) Le cercle de base.
Chaque denture possède un cercle de base. Ce cercle de diamètre « db »
est fictif et non mesurable. Il est le point de départ théorique du profil en
développante de cercle de chaque dent.
c) Angle de pression .
Autre caractéristique importante d’un engrenage, il définit l’inclinaison de la
droite de poussée .
La valeur la plus utilisée est = 20 .
d) Le nombre de dent.
Le nombre de dent est noté « Z ».
C’est à dire « Z1 » pour l’élément « 1 » et « Z2 » pour l’élément « 2 ».
e) Le module.
f) Cercles primitifs.
Chaque pignon et chaque roue dentée possède un cercle (un cylindre)
primitif.
Lors de l’engrènement, ces deux cercles sont tangents.
Leurs diamètres est noté « d1 » et « d2 ».
Ils sont équivalents du point de vue cinématique au diamètre des deux
roues de frictions vues précédemment.
Ces diamètres primitifs sont donnés par les relations suivantes :
d1 = m.Z1 et d 2 = m.Z2
A partir du cercle primitif, la dent est limitée à l’extérieur par le cercle de tête et à
l’intérieur par le cercle de pied.
a) Le pas : noté « p ».
Le pas de la denture définit la distance entre deux dents.
Il est mesuré sur le diamètre primitif et il correspond à la longueur de l’arc
situé entre deux profils de dents consécutif.
« p » est donné par la relation : p = .m
e) L’entraxe : noté « a ».
C’est la distance entre les deux axes de rotation de « 1 » et « 2 », c’est
aussi la distance [O1, O2].
d1+ d 2 m(Z1+ Z 2)
L’entraxe de l’engrenage est a= =
2 2
10) Effort dans les dentures d’un engrenage extérieur cylindrique à denture
droite.
𝑂1 𝑥 0
T(arbre → 1) 𝑂1 𝑦 0
0 𝐶1
Avec « C1 » le couple moteur en N.m.
Avec
de =F2/1
¸
effort xdans
20 avec . la denture porté par la ligne de pression ∆ inclinée
Définitions :
a) L’effort tangentiel : noté « FT ».
Il est obtenu en faisant la projection de F2/1 sur la tangente en « I » aux cercles
primitifs.
D’où : FR = F 2 /1.sin
1. Avantages
• Les dentures droites sont relativement faciles à réaliser avec des
machines traditionnelles (Fraise module).
Des pignons standards sont vendus dans le commerce à des prix très
attractifs.
2. Inconvénients.
• Son fonctionnement est bruyant, c’est pourquoi il n’est utilisé que pour
la marche arrière des boites de vitesses de voitures particulières.
• Des problèmes d’engrènement dû au phénomène d’interférence
apparaissent pour un nombre dent Z<13dents.
Denture hélicoïdale
avec hélice à
GAUCHE
Denture hélicoïdale
avec hélice à
DROITE
1. Définition :
2. Fonctions de services :
Ce sont les mêmes que pour les engrenages cylindriques à denture droite, c'est-à-
dire :
• Transmettre un mouvement de rotation entre des arbres à axes parallèles
avec inversion du sens de rotation et avec ω 1 = ou de ω 2 .
Il est toutefois possible de les utiliser pour transmettre un mouvement de
rotation entre des arbres dont les axes sont contenus dans deux plans
parallèles.
Les dents sont inclinées par rapport à l’axe du cylindre dans lequel elles sont
taillées.
L’angle d’inclinaison est appelé angle d’hélice, il est noté .
Les valeurs usuelles se situent entre 15° et 30°.
De grandes valeurs de permettent d’augmenter le nombre de dent en prises et
ainsi d’augmenter la douceur de fonctionnement et diminuer le bruit.
Pour qu’il puisse y avoir engrènement, il faut inverser l’inclinaison des dents sur la
roue par rapport à celle du pignon.
Une denture avec une hélice à droite ne peut engrainer qu’avec une denture avec
une hélice à gauche.
Nous définirons la géométrie de cette denture en nous appuyant sur celle de la
crémaillère pouvant lui être associée (pouvant engréner avec la denture du
pignon).
Définitions.
La figure de la page précédente fait apparaître des dimensions différentes de
la denture selon qu’on l’examine suivant la coupe A-A ou suivant la coupe B-B
6. La géométrie de l’engrenage.
b. L’entraxe noté « a »
Il correspond à la distance entre les deux axes de rotations. A la différence
des engrenages à denture droite, pour un même nombre dent « Z1 » et
« Z2 », l’entraxe varie en fonction de l’angle d’hélice .
Cette particularité est très intéressante pour réaliser des trains
d’engrenages ayant des entraxes communs.
b 1,2 px
L’effort résultant « F » appliqué sur la dent étant porté par la normale au contact en « a »
Cette normale ayant pour support par la droite de pression ∆ .
Si nous faisons la projection de la force « F » dans les trois directions principales du
pignon, nous pouvons définir :
1. FONCTION DE SERVICE:
Le point d’intersection des deux arbres peut être noté « S », s’est aussi le sommet
des « Cône primitif du pignon et de la roue »
Premier cas :
Les deux arbres sont perpendiculaires → = 1 + 2 = 90
Alors les angles primitifs sont donnés par les relations suivantes :
Z1 Z2
tan 1= et tan 2 =
Z2 Z1
Second cas :
Les deux arbres forment un angle aigu → = 1 + 2 90
Alors les angles primitifs sont donnés par les relations suivantes :
sin sin
tan 1= Et tan 2 =
Z2 Z1
+ cos + cos
Z1 Z2
Troisième cas :
Les deux arbres forment un angle obtus → = 1 + 2 90
Alors les angles primitifs sont donnés par les relations suivantes :
Dans tous les cas, les deux cônes primitifs sont tangents suivant leur génératrice
primitive commune (segment S, N de la figure page précédente) de longueur « L ».
d1 d2
Avec L= =
2sin 1 2sin 2
1= 2
• Pour = 1 + 2 = 90 → Et
2 = 1
1= 90 − 1
• Pour = 1 + 2 90 → Et
2 = 90 − 2
Les efforts dans les dentures apparaissent au contact des dents sous trois composantes
perpendiculaires les unes aux autres.
• L’effort axial « FA » : parallèle à l’axe de l’arbre, il devra être transmis au carter par
l’intermédiaire d’un roulement à rouleaux conique le plus souvent.
• L’effort radial « FR » : Perpendiculaire aux deux autres, cet effort peut engendrer une
flexion de l’arbre si ce dernier est sous dimensionné.
6. CONDITIONS DE MONTAGE.
Réglage position
axiale
Afin que le contact entre le pignon et la roue s’effectue sur toute la largeur « B » de la
denture, il est IMPERATIF que le sommet « S1 » du cône du pignon « 1 » soit confondu
avec le sommet « S2 » du cône de la roue.
Le réglage est réalisé par empilage de rondelles pelables entre le roulement et l’épaulement
de l’arbre par exemple.
Par Tizliouine
Par Tizliouine