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Ministère de l’Education Nationale

Thème IV :
Neurophysiologie

Chapitres 1 & 2
Tissu nerveux
réflexe myotatique
Message nerveux
4ième année Sciences Expérimentales, maths & sport
Plan :

 Organisation générale du système nerveux.


 tissu nerveux & notion de neurone.
 Le réflex myotatique (élèves de 4ième Sciences & sport).

 Le message nerveux.

Page  2
Organisation du système nerveux
Le système nerveux de l’homme comme celui
des autres Mammifères est formé par :
 Des centres nerveux formant le système nerveux
central :
- Encéphale contenu dans la boite crânienne avec 3
parties : cerveau, cervelet & bulbe rachidien. La plus
grande partie est formée par le cerveau constitué
des 2 hémisphères cérébraux.
- Moelle épinière logée dans le canal rachidien de la
colonne vertébrale. L’ensemble forme l’axe cérébro-
spinal.
 Des nerfs formant le système nerveux
périphérique :
12 paires de nerfs crâniens reliés à l’encéphale et 31
paires de nerfs rachidiens rattachés à la moelle
épinière.
Page  3
Coupe transversale du cerveau

Coupe transversale de la moelle épinière


Canal de l’épendyme Sillon dorsal
Racine dorsale

Ganglion spinal Substance grise


Substance blanche
Nerf
rachidien Corne postérieure
Sillon ventral
Racine ventrale Corne antérieure
SG- Observation
microscopique SB- Observation
Cellules gliales microscopique

axone
axone
dendrites
noyau Gaine de myéline
Page  4
* Substance blanche * Substance grise
La substance blanche, située Dans le système nerveux central
dans la moelle épinière et (encéphale et moelle épinière) de
dans l'encéphale, contient coloration grise.
essentiellement les Elle contient des corps cellulaires.
axones, prolongements des Elle est périphérique au niveau du
cellules nerveuses, entourés cerveau (cortex cérébral) et du
chacun d'une gaine d'une cervelet (cortex cérébelleux)
substance particulière, la La substance grise se trouve à
myéline, mais aussi des l'intérieur, au centre de la moelle
épinière en forme de H.
cellules non nerveuses
constituant un tissu Les pathologies de la substance
grise sont relativement nombreuses,
interstitiel, appelé névroglie,
telles que l'Alzheimer
qui nourrit et protège les correspondant à une
cellules nerveuses. dégénérescence du cortex cérébral.
Page  5
* Le nerf
Fibre nerveuse
myélinisée

Les nerfs constituent le système nerveux périphériques, ce sont des


cordons cylindriques blanchâtres, reliant les centres nerveux aux
différents organes. Ils sont constitués par des fibres nerveuses réunis
en faisceaux ; ces fibres sont soit myélinisées, soit amyélinisées. La
première catégorie de ces fibres domine dans les nerfs de la vie de
relation, l’autre dans les nerfs végétatifs. La fibre à myéline est
composée d'une tige centrale (cylindre-axe), d'une enveloppe de
myéline recouverte d’une gaine de Schwann, qui possède de distance
en distance des étranglements n'intéressant pas le cylindre-axe, nœud
Page  6
de Ranvier.
Les corps cellulaire de ME, les fibres de la SB et les fibres du nerfs sont trois
structures différentes ou trois parties d’une même structure ?
Observation médicale : Expériences
La poliomyélite Mise en culture de La dégénérescence wallerienne
Le virus détruit les corps cellules nerveuses
cellulaires de la SG de la ME embryonnaires
2

Dégénérescence des fibres des


nerfs sciatiques et paralysie
des membres inférieurs
3 1

Page  7
Conclusion : corps cellulaire de la SG, fibre myélinisée
de la SB et fibre du nerfs forme une seule structure :
Le neurone : l'unité fonctionnelle du système nerveux.

Page  8
Exercice : Identifier et annoter les structures présentées par les documents suivants :

Page  9
Synapses neuro-neuroniques

Le message nerveux se propage des dendrites vers le corps cellulaire


puis l’axone, il est unidirectionnel.
les signaux étant réceptionnés à tous les niveaux sur le neurone :
dendrite, corps cellulaire ou axone. Les ramifications axoniques
transmettent ce message aux cellules avec lesquelles elles établissent des
contacts
Page  10 ou synapses.
Synapses neuro-neuroniques

Page  11
Le réflexe myotatique
C’est une réaction réflexe innée et involontaire qui permet
le maintien de l’équilibre de la posture.
Réflexe rotulien Réflexe achilléen

La percussion du tendon rotulien La percussion du tendon d’Achille


provoque l’extension de la jambe provoque l’extension du pied
Cette réponse réflexe résulte de la contraction
Page  12 d’un muscle à la suite de son propre étirement
Les structures anatomiques du réflexe myotatique
1-Le récepteur sensoriel
Fibres extrafusales
contractiles

Fibres intrafusales
non contractiles

Extrémités
dendritiques

capsule
C’est un mécanorécepteur spécialisé
Page  13 sensible à l’étirement
2-Les conducteurs (neurones impliqués)

Perte de toute réponse réflexe (myotatique


particulièrement ) du membre correspondant
BC (contraction du muscle
innervé par ce nerf)
BP
(St. Sans effet)

(St. Sans effet)


BC BP (contraction du muscle)

Conclusion : Le nerf est le conducteur du réflexe myotatique avec


Pagedes
 14 voies afférentes sensitives et des voies efférentes motrices
3-Le centre nerveux

Autres observations médicales :

Page  15
4-L’effecteur
Observation médicale : la section accidentelle des tendons d’un muscle
supprime toute réponse de type réflexe myotatique du membre correspondant.

L’arc réflexe
Influx nerveux Influx nerveux
centripète centrifuge
Moelle épinière

3
4 5

Fibres nerveuses Fibres nerveuses


sensitives afférentes motrices efférentes

2 6
Fuseau Fibres musculaires
neuro- striées extrafusales
musculaire

1 7
Page  16
De l’étirement du muscle à la suite de sa propre contraction :
Fibres
sensitives
afférentes

1 FNM 2 3

Fibres
motrices
4 efférentes 5

Page  17
L’innervation réciproque des muscles antagonistes :

Réflexe myotatique rotulien

* La contraction du muscle (extenseur dans ce cas) à la suite de


son propre étirement mettant en jeu un circuit monosynaptique.
* Le relâchement de son antagoniste (le fléchisseur dans ce cas)
met en jeu un circuit polysynaptique par l’intermédiaire d’un
interneurone inhibiteur.
Page  18
D’autres applications du réflexe myotatique :

Page  19
Le message nerveux
Le potentiel de repos

Page  20
ddp = - 70 mv
Origine ionique du PR
Le PR
s’explique par
la répartition
inégale des
ions Na+ et
K+ de part et
d’autre de la
membrane.
Au niveau de la membrane axonique il y a
des protéines membranaires qui se
comportent comme des canaux appelés
+ + + + + +
canaux de fuite (ils sont toujours ouverts).
_ A travers ces canaux, les ions Na+ et K+
_ _ _ _ _ diffusent selon leur gradient de
concentration (transport passif) :
• Les ions Na+ diffusent du MEC (le milieu
le plus concentré) vers le MIC (le milieu le
moins concentré).
• Les ions K+ diffusent du MIC (le milieu le
plus concentré) vers le MEC (le milieu le
Page  21
moins concentré).
Constatation :
Si on considère uniquement le
transport passif par les canaux
de fuite, ça aboutirait à une
égalité des concentrations intra
et extracellulaires en Na+ et en
K+ et l’annulation du PR.
---> Le transport passif
(diffusion) est insuffisant pour
expliquer le déséquilibre ionique
permanent de part et d’autre de
la membrane à l’état de repos.
Il existe donc un transport actif qui se fait contre le gradient des
concentrations : Sortie des ions Na+ et entrée des ions K+, assuré par
une protéine membranaire à fonction enzymatique capable d’hydrolyser
l’ATP, assimilée à une pompe à Na+/K+. L’énergie libérée lors de
l’hydrolyse de l’ATP est utilisée par cette même protéine pour assurer la
Page  22 des ions Na et l’entrée des ions K (3Na vers l’extérieur contre
sortie + + +

2K+ vers l’intérieur ). Elle maintient donc le PR.


Le potentiel d’action
La stimulation d’une fibre nerveuse déclenche
une activité sous forme d’une succession de
signaux électriques chacun d’amplitude 100 mv
appelé PA
L’enregistrement montre à la suite de la st. :
- S l’artéfact de stimulation : instant de la st.
- SA : temps de latence : qui dépend de la
distance entre les électrodes stimulatrices et
les électrodes réceptrices.
- AB : phade de dépolarisation :
ascendante avec diminution de la négativité
(augmentation de la ddp) jusquà inversion
de polarité pour atteindre +30 mv.
- BC : phase de repolarisation :
descendante avec diminution de la ddp
jusqu’à ce que le milieu intérieur retrouve sa
négativité et la ddp atteint de nouveau –
70mv.
- CD : phase d’hyperpolarisation :
dépassement de la négativité interne au
Page  23
dessous de la normale puis retour à -70mv.
Origine ionique du PA

Page  24
Page  25
Page  26
Exercice d’application :
Nous avons mesuré la perméabilité aux ions Na+ et K+
de la membrane d’un axone à la suite de sa stimulation
(donc en même temps des étapes du PA).

ddp

+30 PA

Perméabilité aux Na+

Perméabilité aux K+
-50

-70

Analysez les tracés ci-dessus


en vue d’expliquer l’origine
ionique
Page  27 du potentiel d’action.
Les propriétés du PA
La naissance du potentiel d'action : Si on applique sur l'axone des stimulations
successives d'intensités croissantes, on obtient les tracés ci-dessous en O1 puis O2.
- Les stimulations qui ne
déclenchent pas la naissance
d'un potentiel d'action sont des
stimulations inefficaces (S1,
S2, S3 et S4) capables de
donner des potentiels locaux
codés en modulation
d'amplitude : L'amplitude
augmente progressivement
avec l'augmentation de
l'intensité de la stimulation.
I1, I2, I3 et I4 sont infraliminaires

- Les stimulations efficaces (S5, S6 et S7) déclenchent la naissance des


potentiels d'actions identiques (durée et amplitude) malgré l'augmentation de
l'intensité de stimulation. I5, I6 et I7 sont des intensités supraliminaires.
Page  28
Conclusions :

• 3 propriétés du potentiel d’action :


- il obéit à la loi du seuil (-50 mv, ddp nécessaire pour ouvrir les CVD-Na+).
- il obéit à la loi de tout ou rien (toujours d’amplitude 100 mv).
- il se propage tout le long de la fibre nerveuse avec la même amplitude.
• 2 propriétés de la fibres nerveuse :
- elle est excitable (répond par un potentiel à chaque stimulation).
- elle est conductrice du message nerveux.

Page  29
La vitesse de propagation du PA :

On applique une excitation


efficace sur l’axone et on
enregistre les phénomènes
électriques grâce à 3
électrodes réceptrices
placées comme indiqué
dans le schéma ci-contre.
On peut calculer la vitesse
de conduction du
message nerveux par la
formule : V = D d / Dt.
Dt2
Le document 15 P 186 (tableau) (en m.s-1)
La vitesse varie selon deux facteurs principaux : le diamètre et la myélinisation :
- Plus le diamètre de la fibre est important plus la vitesse augmente.
- La vitesse de propagation du message nerveux est plus importante pour une
fibre myélinisée que pour une fibre amyélinisée de même diamètre.
Page  30
La transduction sensorielle
La naissance du message nerveux au niveau d’un récepteur sensoriel :
le fuseau neuro-musculaire.
- En absence de stimulation,
la terminaison sensorielle est
au repos (c’est le potentiel de
repos).
- Une faible stimulation S1
produit une dépolarisation initiale
localisée à l’extrémité de la
terminaison sensorielle (point A).
Cette dépolarisation crée un
potentiel dont l’amplitude décroit
rapidement en s’éloignant du
point de sa naissance pour
s’annuler à quelques millimètres
(points B et C), il s’agit d’un
potentiel local appelé potentiel
Page  31 de récepteur.
- Une stimulation un peu plus forte
S2 donne un potentiel de récepteur
d’amplitude plus importante. Ce
dernier, avant de s’annuler, atteint le
premier nœud de Ranvier, d’où la
légère dépolarisation enregistrée au
niveau du point B.
Cette extrémité dendritique est
appelée site transducteur lieu de la
transduction sensorielle.
- Une stimulation encore plus forte S3 donne un potentiel de récepteur
encore plus ample qui atteint le premier nœud de Ranvier avec une amplitude
égale à 20 mv (ddp = - 50 mv), il entraine, à cet endroit, l’ouverture des canaux
voltage dépendants à Na+, suivie de l’entrée massive d’ions Na+ et la
naissance d’un potentiel d’action propageable (puisqu’il est reçu par R3,
électrode réceptrice implantée au niveau du deuxième nœud de Ranvier : pt C).
Le premier nœud de Ranvier est appelé donc le site générateur.
Page  32
Conclusion :
La stimulation appliquée au niveau du fuseau neuromusculaire produit
dans une première étape un potentiel de récepteur qui est un potentiel
local (au niveau de l’extrémité de la fibre sensitive Ia : le site
transducteur). Ensuite, et dès que l’amplitude de ce potentiel atteint un
niveau seuil au site générateur (- 50 mV), il donne naissance à un
potentiel d’action d’amplitude constante, qui se propage vers le centre
nerveux. Dans le cadre de cette expérience, l’énergie mécanique
appliquée au niveau du fuseau neuromusculaire est convertie en
énergie électrique : c’est la transduction.
(Exercice 4 P : 207) montre un autre récepteur sensoriel le corpuscule de Pacini :

Page  33
Les modes de propagation du message nerveux :

Conduction de
proche en proche -- --
par des courants
locaux qui
+++
régénèrent des PA +++
-- --

Conduction
saltatoire par les
charges -- --
électriques qui +++
sautent d’un nœud +++
à l’autre pour
régénèrer des PA
-- --

Page  34
Essayez d’avoir le manuel scolaire
en suivant cette présentation
et de prendre le temps nécessaire
sur chaque diapositive

Jamel BABAY : Professeur Principal Emerite


Lycée secondaire Mahmoud Messaadi Bardo, Tunis

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