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CHAPITRE I Rappel Mathématique / Introduction et Généralité

I. Rappel Mathématique
Lorsqu’on étudie les phénomènes physiques on rencontre deux sortes de grandeurs, les scalaires et les vecteurs.
Un scalaire est défini par un seul nombre indépendamment des axes de références (masse, température, volume,
pression...etc.). Un vecteur est inséparable de la notion de direction, il est défini par sa direction, sa longueur, son point
d’application et par son sens.

I.1. Composantes d’un vecteur


Soit un repère orthonormé 𝑹(𝑶, ⃗⃗𝑿𝟏 , ⃗⃗𝑿𝟐 , ⃗⃗𝑿𝟑 ) muni d’une base
orthogonale (𝒆 ⃗𝟏, 𝒆 ⃗𝟐, 𝒆 ⃗ 𝟑 ) tel que :
|𝒆
⃗ 𝟏 | = |𝒆
⃗ 𝟐 | = |𝒆
⃗ 𝟑 | = 𝟏, si 𝑽 ⃗ est un vecteur de ce repère alors il peut
être décomposé en trois composantes 𝑽𝟏 , 𝑽𝟐 , 𝑽𝟑 selon les trois
axes de références ⃗𝑿 ⃗ 𝟏 , ⃗𝑿
⃗ 𝟐 , ⃗𝑿
⃗ 𝟑 . Celle-ci s’appellent coordonnées
⃗ peut s’écrire comme suit :
cartésienne. 𝑽

⃗ = 𝑽𝟏 𝒆
𝑽 ⃗ 𝟏 + 𝑽𝟐 𝒆
⃗ 𝟐 + 𝑽𝟑 𝒆
⃗𝟑 (I. 1)

Ou bien :
𝟑
⃗ = ∑ 𝑽𝒊 𝒆
𝑽 ⃗𝒊 (I. 2)
𝒊=𝟏

I.2. Module d’un Vecteur


On appelle module ou norme d’un vecteur, sa longueur :
⃗ ‖ = √𝑽𝟐𝟏 + 𝑽𝟐𝟐 + 𝑽𝟐𝟑
𝑽 = ‖𝑽 (I. 3)

I.3. Opérations sur les vecteurs


I.3.1. Produit Scalaire
Le produit scalaire de deux vecteur ⃗𝑼
⃗ et 𝑽
⃗ est une quantité scalaire (un nombre), ⃗𝑼
⃗ .𝑽
⃗ définie
par le relation suivante :
⃗⃗ . 𝑽
𝑼 ⃗ = 𝑼. 𝑽. 𝐜𝐨𝐬(𝑼
⃗⃗ , 𝑽
⃗) (I. 4)

⃗ .𝑉
Si : 𝜃 = 𝜋⁄2 ⇒ 𝑈 ⃗ =0⇒𝑈
⃗ ⊥𝑉

⃗ .𝑉
𝑈 ⃗ > 0 ⇒ 𝑈 ⫽ 𝑉 (𝑚𝑒𝑚𝑒 𝑠𝑒𝑛𝑠)
Si : 𝜃 = 0 ⇒ {
⃗ .𝑉
𝑈 ⃗ < 0 ⇒ 𝑈 ⫽ 𝑉 (𝑠𝑒𝑛𝑠 𝑜𝑝𝑝𝑜𝑠é𝑠)

I.3.2. Produit Vectorielle


Le produit vectoriel de deux vecteurs ⃗⃗𝑼 et 𝑽
⃗ est un vecteur ⃗⃗⃗⃗
𝑾, est
⃗⃗⃗⃗ = 𝑼
définie par la relation 𝑾 ⃗⃗ ˄𝑽
⃗.
Grace à la règle du déterminant on calcule le produit vectoriel et on
obtient:
⃗𝒆𝟏 ⃗𝒆𝟐 ⃗𝒆𝟑
⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗ ⃗
𝑾 = 𝑼˄𝑽 = |𝑼𝟏 𝑼𝟐 𝑼𝟑 | (I. 5)
𝑽𝟏 𝑽𝟐 𝑽𝟑

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⃗⃗⃗⃗ ‖ = ‖𝑼
Sachant que : ‖𝑾 ⃗⃗ ‖ . ‖𝑽
⃗ ‖ . 𝐬𝐢𝐧(𝑼
⃗⃗ , 𝑽
⃗) (I. 6)
Si une base (𝒆
⃗𝟏, 𝒆 ⃗𝟐, 𝒆⃗ 𝟑 ) est orthogonale alors en utilisant les propriétés du produit vectoriel, on peut écrire :

𝑒1 ˄ 𝑒2 = 𝑒3 𝑒1 ˄ 𝑒1 = 0
𝑒2 ˄ 𝑒3 = 𝑒1 𝑒2 ˄ 𝑒2 = 0
𝑒3 ˄ 𝑒1 = 𝑒2 𝑒3 ˄ 𝑒3 = 0

I.4. Opérateur Hamiltonien


L’opérateur de Hamilton, ou Hamiltonien est un opérateur mathématique, 𝜵 (nabla) utilisé dans la mécanique
classique, la physique statique et la mécanique quantique.

𝝏 𝝏 𝝏
⃗ =
𝛁 𝒊+ 𝒋+ ⃗
𝒌 (I. 7)
𝝏𝒙 𝝏𝒚 𝝏𝒛

I.4.1. Gradient d’une Fonction Scalaire


Le gradient d’un scalaire est un vecteur, si 𝑼 = 𝑼(𝒙, 𝒚, 𝒛) une fonction scalaire alors :

𝝏𝑼 𝝏𝑼 𝝏𝑼
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑼 = 𝛁
𝒈𝒓𝒂𝒅 ⃗𝑼= 𝒊+ 𝒋+ ⃗
𝒌 (I. 8)
𝝏𝒙 𝝏𝒚 𝝏𝒛

Application 1
Soit la fonction scalaire définie par : 𝑼(𝒙, 𝒚, 𝒛) = 𝒙² + 𝒚² + 𝒛² .
Déterminer le gradient de cette fonction.

I.4.2. Divergence d’un Vecteur


⃗ notée ⃗𝜵
Soit un champ de vecteur différentiable, alors la divergence de 𝑽 ⃗ .𝑽
⃗ = 𝒅𝒊𝒗 𝑽
⃗ est définie par la relation:

𝝏 𝝏 𝝏 𝝏𝑽𝟏 𝝏𝑽𝟐 𝝏𝑽𝟑


⃗⃗ . 𝑽
𝜵 ⃗ = 𝒅𝒊𝒗 𝑽
⃗ =( 𝒊+ 𝒋+ ⃗ ) . (𝑽𝟏 𝒊 + 𝑽𝟐 𝒋 + 𝑽𝟑 𝒌
𝒌 ⃗)= + + (I. 9)
𝝏𝒙 𝝏𝒚 𝝏𝒛 𝝏𝒙 𝝏𝒚 𝝏𝒛

La divergance d’un vecteur est un scalaire.

Application 2
⃗ .
⃗⃗ (𝒙, 𝒚, 𝒛) = 𝒙𝟐 𝒊 + 𝟑𝒚²𝒋 + 𝒛𝟑 𝒌
Soit la fonction Vectorielle définie comme suit par : 𝑼
Déterminer la divergence de cette fonction.

I.4.3. Rotationnel d’un vecteur


⃗⃗ un vecteur différentiable, le rotationnel de 𝑼
Soit 𝑼 ⃗⃗ noté 𝜵
⃗⃗ ˄𝑼
⃗⃗ est :

⃗𝟏
𝒆 ⃗𝟐
𝒆 ⃗𝟑
𝒆
𝝏𝑼𝟑 𝝏𝑼𝟐 𝝏𝑼𝟏 𝝏𝑼𝟑 𝝏𝑼𝟐 𝝏𝑼𝟏
𝜵 ⃗⃗ = | 𝝏
⃗⃗ ˄𝑼 𝝏 𝝏
|=( + ⃗𝟏+(
).𝒆 + ⃗𝟐+(
).𝒆 + ⃗𝟑
).𝒆 (I. 10)
𝝏𝒙 𝝏𝒚 𝝏𝒛 𝝏𝒚 𝝏𝒛 𝝏𝒛 𝝏𝒙 𝝏𝒙 𝝏𝒚
𝑼𝟏 𝑼𝟐 𝑼𝟑

Application 3
⃗ .
⃗⃗ (𝒙, 𝒚, 𝒛) = 𝒙𝟐 𝒊 + 𝟑𝒚²𝒋 + 𝒛𝟑 𝒌
Soit la fonction scalaire définie comme suit par : 𝑼

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Déterminer le rotationnel de cette fonction.

I.4.4. Opérateur Laplacien


En analyse vectorielle, le Laplacien vectoriel est un opérateur différentiel pour les champs vectoriels, noté ∆
l’opérateur Laplacien est défini par :
𝝏𝟐 𝝏𝟐 𝝏𝟐
∆= 𝜵𝟐 = 𝟐 + 𝟐 + 𝟐 (I. 11)
𝝏𝒙 𝝏𝒚 𝝏𝒛

𝝏𝟐 𝑼 𝝏𝟐 𝑼 𝝏𝟐 𝑼
∆𝑼 = 𝜵𝟐 𝑼 = + + (I. 12)
𝝏𝒙𝟐 𝝏𝒚𝟐 𝝏𝒛𝟐

Application 4
Soit la fonction scalaire définie comme suit par : 𝑼(𝒙, 𝒚, 𝒛) = 𝒙𝟐 + 𝟑𝒚² + 𝒛𝟑 .
Déterminer le laplacien de cette fonction.

I.5. Expression d’un vecteur en fonction d’un vecteur


Soit 𝑨 une application linéaire qui est représentée dans la base orthogonale (𝒆
⃗𝟏, 𝒆 ⃗ 𝟑 ) par une matrice [𝑨] de
⃗𝟐, 𝒆
dimension (𝟑𝒙𝟑) :

𝒂𝟏𝟏 𝒂𝟏𝟐 𝒂𝟏𝟑


[𝑨] = [𝒂𝟐𝟏 𝒂𝟐𝟐 𝒂𝟐𝟑 ] (I. 13)
𝒂𝟑𝟏 𝒂𝟑𝟐 𝒂𝟑𝟑

⃗ et ⃗𝑾
Soit deux vecteurs 𝑽 ⃗⃗⃗ linéairement dépendant, tel que ;

𝑾𝟏 = 𝒂𝟏𝟏 . 𝑽𝟏 + 𝒂𝟏𝟐 . 𝑽𝟐 + 𝒂𝟏𝟑 . 𝑽𝟑


{𝑾𝟐 = 𝒂𝟐𝟏 . 𝑽𝟏 + 𝒂𝟐𝟐 . 𝑽𝟐 + 𝒂𝟐𝟑 . 𝑽𝟑 (I. 14)
𝑾𝟑 = 𝒂𝟑𝟏 . 𝑽𝟏 + 𝒂𝟑𝟐 . 𝑽𝟐 + 𝒂𝟑𝟑 . 𝑽𝟑

Cette expression peut être condensée en utilisant la notation indicielle : 𝑾𝒊 = 𝑨𝒊𝒋 . 𝑽𝒋

I.6. Les Tenseurs


I.6.1. Définition
Un tenseur désigne un objet très général, dont la valeur s'exprime dans un espace vectoriel. On peut l'utiliser
pour représenter des applications multilinéaires ou des multi vecteurs. On pourrait considérer qu'un tenseur est une
généralisation à 𝒏 indices du concept de matrice carrée. La différence est que la matrice n'est qu'un simple tableau de
nombres qui peut être utilisé pour représenter des objets abstraits, alors que le tenseur est, comme les vecteurs et les
applications multilinéaires, un objet abstrait dont les coordonnées changent lorsqu'on passe d'une représentation dans
une base donnée à celle dans une autre base. Un tenseur est un opérateur liant dans un même repère deux grandeurs
physiques en un même point d’un espace à (𝒏) dimensions. La notion de tenseur est nécessaire pour établir des relations
entre l’effets physiques et les causes dans un milieu continu. Dans un milieu continu, une cause appliquée selon une
direction, produit un effet orienté dans une autre direction. Les phénomènes physiques sont alors décrits par des tenseurs.

I.6.2. Ordre d’un tenseur


 Un scalaire (𝑻) est un tenseur d’ordre 𝟎 et comporte 𝟑𝟎 composantes.
 ⃗ ) est un tenseur d’ordre 𝟏 et comporte 𝟑𝟏 composantes 𝑻 = (𝑻𝟏 , 𝑻𝟐 , 𝑻𝟑 )
Un vecteur ( 𝑻
 Un tenseur (𝑻𝒊𝒋 ) est un tenseur d’ordre 𝟐 qui comporte 𝟑𝟐 composantes.

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𝒂𝒊𝒋 𝒂𝒊𝒋 𝒂𝒊𝒋
𝑻𝒊𝒋 = [𝒂𝒊𝒋 𝒂𝒊𝒋 𝒂𝒊𝒋 ] (I. 15)
𝒂𝒊𝒋 𝒂𝒊𝒋 𝒂𝒊𝒋

 Un tenseur d’ordre 𝟑, (𝑻𝒊𝒋𝒌) possède 𝟑𝟑 = 27 composantes.


 Un tenseur d’ordre 𝟒, (𝑻𝒊𝒋𝒌𝒍 ) possède 𝟑𝟒 = 81 composantes.
 Un tenseur cartésien d’ordre (𝒏) possède 𝟑𝒏 composantes est peut s’exprimer dans un repère 𝑹, (𝑻𝒊𝒋𝒌𝒍…….. ).

I.7. Les Matrices


I.7.1. Définition
On appelle matrice un tableau rectangulaire (ou carré) de nombres écrit entre crochets. Une matrice de (𝒎)
lignes et (𝒏) colonnes est dite matrice d’ordre (𝒎 × 𝒏).

𝒂𝟏𝟏 𝒂𝟏𝟐 … 𝒂𝟏𝒏


𝒂𝟐𝟏 𝒂𝟐𝟐 … 𝒂𝟐𝒏
[𝑨] = 𝒂𝟑𝟏 𝒂𝟑𝟐 … 𝒂𝟑𝒏 (I. 16)
⋮ ⋮ ⋮ ⋮
[𝒂𝒎𝟏 𝒂𝒎𝟐 … 𝒂𝒎𝒏 ]

On note 𝒂𝒊𝒋 l'élément situé à l'intersection de la ligne (𝒊) et de la colonne (𝒋) (la ligne est toujours nommée en
premier).
Si 𝒎 = 𝒏 la matrice est dite carrée.
𝒂𝟏𝟏 , 𝒂𝟐𝟐 ,......, 𝒂𝒏𝒏 : sont les éléments de la diagonale.

I.7.2. Quelques matrices carrées particulières


I.7.2.1. Matrice Unité : Parfois notée 𝑰𝒏 , 𝒏 est la dimension de la matrice.
par exemple soit la matrice unité 𝑰𝟒 :
𝟏 𝟎 𝟎 𝟎
𝟎 𝟏 𝟎 𝟎
[𝑰𝟒 ] = [ ] (I. 17)
𝟎 𝟎 𝟏 𝟎
𝟎 𝟎 𝟎 𝟏

I.7.2.2. Matrice diagonale :


𝑫𝟏𝟏 𝟎 𝟎
[𝑫] = [ 𝟎 𝑫𝟐𝟐 𝟎 ] (I. 18)
𝟎 𝟎 𝑫𝟑𝟑

I.7.2.3. Matrice triangulaire Supérieur [𝑼] et Inferieur [𝑳]

𝑼𝟏𝟏 𝑼𝟏𝟐 𝑼𝟏𝟑 𝑳𝟏𝟏 𝟎 𝟎


[𝑼] = [ 𝟎 𝑼𝟐𝟐 𝑼𝟐𝟑 ] (I. 19) , [𝑳] = [𝑳𝟏𝟐 𝑳𝟐𝟐 𝟎 ] (I. 20)
𝟎 𝟎 𝑼𝟑𝟑 𝑳𝟏𝟑 𝑳𝟐𝟑 𝑳𝟑𝟑

I.7.2.4. Matrice symétrique : Une matrice carrée 𝑨 est dite symétrique si 𝑨𝒊𝒋 = 𝑨𝒋𝒊 pour tout (𝒊) différent
de (𝒋).
𝟐 𝟒 𝟔
Exemple d’une matrice symétrique : (𝟒 𝟎 𝟏𝟎)
𝟔 𝟏𝟎 𝟏𝟐

I.8. Opérations sur les Matrices


I.8.1. Addition et Soustraction

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L'addition et la soustraction des matrices se font terme à terme. Les matrices doivent avoir les mêmes
dimensions. Si [𝑨] et [𝑩] sont deux matrices d’ordre (𝒎 × 𝒏) leur somme et une matrice [𝑪] du même ordre, telle que :

[𝑪] = [𝑨] + [𝑩] ⇒ 𝑪𝒊𝒋 = 𝑨𝒊𝒋 + 𝑩𝒊𝒋 (I. 21)

Application 5
𝟏 −𝟐 𝟐 𝟑
Soit deux matrices carrés [𝑨] et [𝑩] tel que [𝑨] = [ ] et [𝑩] = [ ]
𝟎 𝟑 𝟒 𝟎
déterminer la somme des deux matrices [𝑨] et [𝑩]

I.8.2. Transposée d’une Matrice


La transposée [𝑨]𝒕 d’une matrice [𝑨] est la matrice obtenue en échangent ses lignes par ses colonnes.

𝒂 𝒂𝟏𝟐 𝒂𝟏𝟏 𝒂𝟐𝟏


[𝑨] = [𝒂𝟏𝟏 𝒕
𝒂𝟐𝟐 ] ⇒ [𝑨] = [𝒂𝟏𝟐 𝒂𝟐𝟐 ] (I. 22)
𝟐𝟏

 La transposée d’un vecteur colonne est un vecteur ligne :

𝒗𝟏
⃗𝑽 (𝒗𝟐 ) ⇒ 𝑽
⃗ 𝒕 (𝒗𝟏 , 𝒗𝟐 , 𝒗𝟑 ) (I. 23)
𝒗𝟑

Application 6
𝟏 𝟐 𝟎
Déterminer la transposée [𝑨]𝒕 de la matrice [𝑨] = [ ]
𝟒 𝟑 −𝟏

I.8.3. Multiplication des Matrices


I.8.3.1. Multiplication d’une Matrice par un Nombre
Chaque terme de la matrice est multiplié par ce nombre.

𝝀𝒂𝟏𝟏 𝝀𝒂𝟏𝟐 𝝀𝒂𝟏𝟑


𝝀 . [𝑨] = [𝝀𝒂𝟐𝟏 𝝀𝒂𝟐𝟐 𝝀𝒂𝟐𝟑 ] (I. 24)
𝝀𝒂𝟑𝟏 𝝀𝒂𝟑𝟐 𝝀𝒂𝟑𝟑

Application 7
𝟏 𝟐 𝟎 𝟐 𝟒 𝟎
[𝑨] = [ ] ⇒ 𝟐. [𝑨] = [ ]
𝟒 𝟑 𝟏 𝟖 𝟔 𝟐

I.8.3.2. Produit de deux Matrices


Le produit d'un vecteur ligne 𝑿 par un vecteur colonne 𝒀 est défini comme suit :
𝒚𝟏 𝒏
𝒚𝟐
𝑿. 𝒀 = [𝒙𝟏 𝒙𝟐 … 𝒙𝒏 ] . [ ⋮ ] = 𝒙𝟏 . 𝒚𝟏 + 𝒙𝟐 . 𝒚𝟐 + ⋯ ⋯ + 𝒙𝒏 . 𝒚𝒏 = ∑ 𝒙𝒊 . 𝒚𝒊 (I. 25)
𝒚𝒏 𝒊=𝟏

Règle générale : Le produit de deux matrices 𝑨 d’ordre (𝒎 × 𝒑) et 𝑩 d’ordre (𝒑 × 𝒏) est une matrice 𝑪
d’ordre (𝒎 × 𝒏). Les matrices 𝑨 et B doivent vérifier la condition suivante :
Si 𝑨 possède 𝒑 colonnes 𝑩 doit posséder obligatoirement 𝒑 lignes. Les éléments de 𝑪 sont donnés par la relation
suivante :
𝒑

𝑪𝒊𝒋 = ∑ 𝒂𝒊𝒌 𝒃𝒌𝒋 , 𝒊 = 𝟏 . . . 𝒏 et 𝒋 = 𝟏 . . . 𝒎 (I. 26)


𝒌=𝟏
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Application 8
𝒂𝟏𝟏 𝒂𝟏𝟐 𝒂𝟏𝟑 𝒃𝟏𝟏 𝒃𝟏𝟐 𝒃𝟏𝟑
Soit deux matrice 𝑨 et 𝑩 tels que : [𝑨] = [𝒂𝟐𝟏 𝒂𝟐𝟐 𝒂𝟐𝟑 ] et [𝑩] = [𝒃𝟐𝟏 𝒃𝟐𝟐 𝒃𝟐𝟑 ]
𝒂𝟑𝟏 𝒂𝟑𝟐 𝒂𝟑𝟑 𝒃𝟑𝟏 𝒃𝟑𝟐 𝒃𝟑𝟑
Déterminer le produit de ces deux matrices

Application 9
5 1 1.5 + 2.2 + 0.3 1.1 + 2.3 + 0.4
Effectuer le produit suivant : [1 2 0
] . [2 3 ] = [
4.5 + 3.2 + (−1.3) 4.1 + 3.3 + (−1.4)
]=[
9 7
]
4 3 −1 23 9
3 4

Application 10
𝒂𝟏𝟏 𝒂𝟏𝟐 𝒂𝟏𝟑 𝒃𝟏
Effectuer le produit suivant : [𝒂𝟐𝟏 𝒂𝟐𝟐 𝒂𝟐𝟑 ] . [𝒃𝟐 ]
𝒂𝟑𝟏 𝒂𝟑𝟐 𝒂𝟑𝟑 𝒃𝟑

I.8.4. La Matrice Inverse


Une matrice carré 𝑨 est dite inversible ou régulière s'il existe une matrice carrée 𝑨−𝟏 (appelée matrice inverse)
telle que :
𝑨 . 𝑨−𝟏 = 𝑨−𝟏 . 𝑨 = 𝑰 (I. 27)

Si 𝒅𝒆𝒕(𝑨) ≠ 𝟎 ⇒ 𝑨−𝟏 𝒆𝒙𝒊𝒔𝒕𝒆


Si 𝑨−𝟏 n'existe pas, la matrice 𝑨 est dite singulière.

Application 11
−𝟏 𝟐 𝟓
Trouver la matrice inverse 𝑨−𝟏 , avec 𝑨=[ 𝟏 𝟐 𝟑]
−𝟐 𝟖 𝟏𝟎
Solution
1°/ 𝒅𝒆𝒕 𝑨 = 𝟑𝟐
𝒕
𝟐 𝟑 𝟏 𝟑 𝟏 𝟐
| | −| | | |
𝟖 𝟏𝟎 −𝟐 𝟏𝟎 −𝟐 𝟖 𝒕
−𝟒 −𝟏𝟔 𝟏𝟐 −𝟒 𝟐𝟎 −𝟒
𝟏 𝟐 𝟓 −𝟏 𝟓 −𝟏 𝟐 𝟏 𝟏
2°/ 𝑨−𝟏 = −| | | | −| | = [ 𝟐𝟎 𝟎 𝟒 ] = 𝟑𝟐 [−𝟏𝟔 𝟎 𝟖]
𝟑𝟐 𝟖 𝟏𝟎 −𝟐 𝟏𝟎 −𝟐 𝟖 𝟑𝟐
𝟐 𝟓 −𝟏 𝟓 −𝟏 𝟐 −𝟒 𝟖 −𝟒 𝟏𝟐 𝟒 −𝟒
|
[ 𝟐 𝟑 | − | | | | ]
𝟏 𝟑 𝟏 𝟐
(−𝟏⁄𝟖) (𝟓⁄𝟖) (−𝟏⁄𝟖)
⇒ 𝑨−𝟏 = (−𝟏⁄ ) 𝟎 (𝟏⁄𝟒)
𝟐
𝟑 𝟏 −𝟏
[ ( ⁄𝟖) ( ⁄𝟖) ( ⁄𝟖)]

I.9. Valeurs Propres et Vecteurs Propres


I.9.1. Valeurs propres
𝒙𝟏
𝒙𝟐
Si 𝑨 = (𝒂𝒊𝒋 ) est la matrice de l’application 𝒇 dans une base 𝑩 de 𝑴 et 𝑿 = [ ⋮ ] la matrice uni colonne du vecteur
𝒙𝒏
propre 𝒙 dans 𝑩, alors : 𝒇(𝒙) = 𝝀 𝒙 ⇒ 𝑨 𝑿 = 𝝀 𝑿 ⇔ (𝑨 − 𝝀 𝑰𝒏 )𝑿 = 𝟎 (I. 28)

Le système homogène ainsi obtenu :


(𝒂𝟏𝟏 − 𝝀)𝒙𝟏 + 𝒂𝟏𝟐 𝒙𝟐 + ⋯ + 𝒂𝟏𝒏 𝒙𝒏 = 𝟎
𝒂 𝒙 + (𝒂𝟐𝟐 − 𝝀)𝒙𝟐 + ⋯ + 𝒂𝟐𝒏 𝒙𝒏 = 𝟎
{ 𝟐𝟏 𝟏 (I. 29)
⋮ ⋮ ⋮ ⋮
𝒂𝒏𝟏 𝒙𝟏 + 𝒂𝒏𝟐 𝒙𝟐 + ⋯ + (𝒂𝒏𝒏 − 𝝀)𝒙𝒏 = 𝟎
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à l'exclusion de la solution triviale 𝑿 = 𝟎 , admettra des solutions si le déterminant de (𝑨 − 𝝀 𝑰) = 𝟎 .

𝒂𝟏𝟏 − 𝝀 𝒂𝟏𝟐 … 𝒂𝟏𝒏


𝒂𝟐𝟏 𝒂𝟐𝟐 − 𝝀 … 𝒂𝟐𝒏
𝒅𝒆𝒕(𝑨 − 𝝀 𝑰) = | |=𝟎 (I. 30)
⋮ ⋮ ⋱ ⋮
𝒂𝒏𝟏 𝒂𝒏𝟐 … 𝒂𝒏𝒏 − 𝝀
L'équation de degré 𝒏 en 𝝀 ainsi obtenu est dite Equation caractéristique.

I.9.2. Vecteurs propres


Un vecteur propre 𝒙 de composantes (𝒙𝟏 , 𝒙𝟐 , … , 𝒙𝟑 ) associé à la valeur propre 𝝀 doit vérifier la relation :

𝒙𝟏 𝟎
𝒙𝟐
𝑨 𝑿 = 𝝀 𝑿 ⇔ (𝑨 − 𝝀 𝑰𝒏 ) [ ⋮ ] = [𝟎] (I. 31)

𝒙𝒏 𝟎

Remarque 1
Si la matrice 𝑨 admet 𝑷 valeurs propres, distinctes deux à deux, les 𝑷 vecteurs propres associés sont linéairement
indépendants et forment une base de l'espace vectoriel 𝑴.

Application 12
Déterminer les valeurs propres et les vecteurs propres associés aux valeurs propre de la matrice 𝑨, avec ;
𝟓 −𝟑
𝑨=[ ]
𝟔 −𝟒
Solution
- Les valeurs propres de 𝑨 sont les scalaires vérifiant :
𝟓−𝝀 −𝟑
𝒅𝒆𝒕(𝑨 − 𝝀 𝑰𝟐 ) = 𝟎 ⇔ | | ⇒ (𝟓 − 𝝀)(−𝟒 − 𝝀) − (𝟔)(−𝟑) = 𝟎
𝟔 −𝟒 − 𝝀
𝝀 = −𝟏
⇒ 𝝀2 − 𝝀 − 𝟐 = 𝟎 ⇒ (𝝀 + 𝟏)(𝝀 − 𝟐) = 𝟎 ⇒ { 𝟏
𝝀𝟐 = 𝟐
- Les vecteurs propres associés aux valeurs propre 𝝀𝟏 et 𝝀𝟐 :
Pour 𝝀𝟏 = −𝟏
𝒙
(𝑨 + 𝑰𝟐 )𝑿 = 𝟎 ⇔ (𝟔 −𝟑) (𝒙𝟏 ) le système est équivalent a 𝟔𝒙𝟏 − 𝟑𝒙𝟐 = 𝟎
𝟔 −𝟑 𝟐
𝟏
Choix d’un vecteur propre : ( )
𝟐
Pour 𝝀𝟏 = 𝟐
𝒙′
(𝑨 + 𝑰𝟐 )𝑿 = 𝟎 ⇔ (𝟑 −𝟑) ( 𝟏 ) le système est équivalent a 𝟑𝒙′𝟏 − 𝟑𝒙′𝟐 = 𝟎
𝟔 −𝟔 𝒙′𝟐
𝟏
Choix d’un vecteur propre : ( )
𝟏

I.10. Introduction et Généralité


I.10.1. Introduction à la Mécanique des Milieux Continu
La mécanique des milieux continus (en abrégée M.M.C), est une branche de la mécanique qui se propose d'étudier
les mouvements, les déformations et les champs de contraintes au sein de milieux continus. C’est un vaste domaine qui
a pour but l’étude des lois de mouvement des corps déformables (solides, liquides, gaz).
L’étude concerne des corps qui remplissent l’espace d’une façon continue et ininterrompue. La distance entre deux
points de ces corps ne change pas au cours du mouvement.
Les problèmes essentiels de la mécanique des milieux continus sont :
 L’étude des mouvements des solides déformables.
 L’étude des mouvements des corps flottants et immergés.
 L’étude des mouvements non stationnaires des gaz 𝝆 = 𝝆(𝒙𝟏 , 𝒙𝟐 , 𝒙𝟑 )

I.10.2. Généralité :
Définition
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La mécanique des milieux continus tend à ignorer les détails de la structure moléculaire ou microscopique de la
matière en supposant que les structures des matériaux réellement discontinues peuvent être remplacés par des
milieux hypothétiques continus. Ceci implique que les caractéristiques physiques d’un volume infinitésimal (𝒅𝑽),
peuvent être considérées les mêmes que celles obtenues pour des corps de dimensions finies.
Si une particule est définie par sa masse volumique (𝝆) , son volume élémentaire (𝒅𝑽), et par sa masse 𝒎 alors:

𝒅𝒎
𝝆= (I. 32)
𝒅𝑽

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