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Correction
Or C = r2 θ̇ = θ̇
u2
, donc
θ̇ = Cu2 et vθ = Cu
De plus,
vr = ṙ
dr
=
dt
dr dθ
=
dθ dt
dr
= Cu2
dθ
d1
= u Cu2
dθ
1 du
= − 2 Cu2
u dθ
soit
vr = −C du
dθ
~v = C(− du
dθ u
~r + uu~θ )
On a
d~v
~a =
dt
= (r̈ − rθ̇2 )u~r + (2ṙθ̇ + rθ̈)u~θ
= ar u~r + aθ u~θ
Donc aθ = 1r (2rṙθ̇ + r2 θ̈) = 1r dtd (r2 θ̇). Comme r2 θ̇ = C , dtd (r2 θ̇) = 0 donc aθ = 0 (ce que l'on retrouve
avec le PFD : il n'y a pas de composantes de forces selon u~θ ). Dans un mouvement à force centrale,
l'accélération est purement radiale :
~a = (r̈ − rθ̇2 )u~r
On a
1
rθ̇2 = (Cu2 )2
u
= C 2 u3
D'autre part,
d2 r
r̈ =
dt2
d dr
= ( )
dt dt
d du
= (−C )
dt dθ
d du
= −C ( )
dt dθ
d2 u dθ
= −C 2
dθ dt
d2 u 2
= −C 2 Cu
dθ
d2 u
= −C 2 u2 2
dθ
Finalement,
2
~a = −C 2 u2 ( ddθu2 + u)u~r
2. La force f~ est une force centrale newtonienne : f (r) = − rK2 = −Ku2 . Le PFD en projection sur u~r
permet d'écrire
2
−mC 2 u2 ( ddθu2 + u) = −Ku2
Ainsi,
d2 u K
dθ2
+u= mC 2
3. On retrouve une équation diérentielle linéaire du second ordre à coecients constants. La solution est
de la forme u = mC
K
2 + A cos (θ − θ0 ) avec A et θ0 deux constantes d'intégration. Comme u = r , on a
1
donc
p
r= 1+e cos (θ−θ0 )
avec p = mC 2
K et e = mC 2 A
K = pA. On retrouve donc bien l'équation d'une conique.
2 Changement d'orbites
On considère le problème de mise en orbite géostationnaire (OGS) d'une navette spatiale, de masse m,
déjà en orbite à basse altitude (OBA) autour de la Terre (r ≈ RT ). La navette accélère pendant une courte
durée au voisinage du point P (périgée) : − v−−→
OBA → v~P . Puis elle se déplace librement sur la trajectoire
elliptique C (orbite de transfert) an d'atteindre l'apogée avec la vitesse v~A .
On utilisera les valeurs numériques suivantes : le rayon de la Terre RT = 6400 km ; l'intensité du champ gra-
vitationnel à la surface terrestre g0 = 9, 8 m.s−2 ; la constante universelle de gravitation G = 6, 67.10−11 S.I..
1. Sur l'orbite géostationnaire, le satellite est immobile par rapport à un même lieu de la surface terrestre.
Il a donc un mouvement circulaire de période égale à la période de rotation de la Terre autour de l'axe
des pôles soit
TOGS = 24 h
Comme C = 2
rOGS θ̇= cste ,
on en déduit que θ̇ est constante et donc que la vitesse vOGS = rOGS θ̇ sur
l'orbite géosationnaire est constante : le mouvement circulaire est donc uniforme.
La troisième loi de Képler appliquée au satellite permet d'écrire
TOGS 2 4π 2
rOGS 3
= GMT
OGS −RT
vP 2 − vOBA 2 = GMT RTr(R T +rOGS )
>0
Une accélération est donc nécessaire pour passer sur l'orbite de transfert.
4. De la même manière, on a vA 2 = 2GMT rOGS (RRTT+rOGS ) . Sur l'orbite géostationnaire, le mouvement est
q
circulaire uniforme donc vOGS = rOGS .
GMT
Une accélération est donc nécessaire pour passer sur l'orbite géostationnaire.
Numériquement, vA = 1, 6 km.s−1 et vOGS = 3, 1 km.s−1 .
Remarque : La conservation du moment cinétique entre A et P se traduit par rA vA = rP vP .
5. La troisième loi de Képler nous fournit l'expression de la période T de l'orbite de transfert :
T2 4π 2
a3
= GMT
q
Or a = RT +rOGS
2 et GMT = g0 RT 2 donc T = 2π (RT +rOGS )3
8g0 RT 2
.
q
La durée du transfert ∆t entre P et A est égale à T
2 =π (RT +rOGS )3
8g0 RT 2
.
Numériquement, ∆t = 1, 88.104 s = 5 h 14 mn.
1. Un satellite est un orbite circulaire de rayon r autour de la Terre. On a alors ~v = rθ̇u~θ = v u~θ . Comme
C = r2 θ̇ = rv = cste , on en déduit que v est constante : le mouvement est circulaire uniforme. Ainsi,
(v u~θ ) = − vr u~r .
d 2
~a = dt
Le PFD donne m~a = − GmM u~r donc en projection sur u~r , −m vr = − GmM donc
2
T T
r2 r2
GMT
v2 = r
Finalement, Em = − GM2rT m .
2. On a Em = Em0 (1+αt) avec Em0 = − GM Tm
2r0 et r0 le rayon initial. Comme on suppose que la trajectoire
reste circulaire, on utilise l'expression précédente de Em donc − GM2rT m = − GM 2r0 (1 + αt) soit
Tm
r0
r= 1+αt