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métabolique
L. GARRIGUE-ANTAR
N. DUBOIS
Régulation
métabolique
I. Les enzymes allostériques
1- Définition
Les enzymes clés (ou régulatrices) du métabolisme sont allostériques
➢ Nécessité pour la cellule de disposer d’énergie pour son fonctionnement
I. Les enzymes
allostériques ➢ Adaptation aux signaux de l’environnement
II. Les différents Enzyme allostérique : protéine oligomérique, avec un axe de symétrie, en général avec un nombre pair
modes de
régulation de sous-unités, et présentant 2 états conformationnels différents:
- Forme T (tendue), à faible affinité pour le substrat, inactive
T T R R
- Forme R (relâchée), à haute affinité pour le substrat, active
Forme T Forme R
- Changement de conformation T R = transition allostérique
Faible affinité pour S Forte affinité pour S
- L’équilibre entre les formes T et R est défini par :
L= [T]/[R] et L>1
Plus il y a de formes T plus la concentration de S nécessaire pour activer l’enzyme est grande
- Une enzyme allostérique a plusieurs sites actifs portés par des sous-unités différentes.
- Les sous-unités peuvent être de structures identiques ou différentes.
k cat[E]T [S]
Pour une enzyme Michaélienne : E + S ES E + P a=
K M + [S]
I. Les enzymes k[E]T [S]n
allostériques Pour une enzyme allostérique avec n sous-unités : E + n S ESn E + nP a=
K + [S]n
II. Les différents
modes de cinétique michaélienne
activité
régulation
amax La forme sigmoïde traduit la coopérativité :
la fixation de S facilite la liaison d’autres
molécules de S aux autres sous-unités
l’affinité de E pour S augmente
amax /2 passage de la forme T à la forme R
KM
KM : constante de Michaelis: concentration de substrat pour laquelle l’activité est égale à la moitié de l’activité
maximum (enzyme michaelienne)
L. GARRIGUE-ANTAR K0,5 : même définition, pour les enzymes allostériques
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I. Les enzymes allostériques
Allostérie K-
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I. Les enzymes allostériques
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Régulation
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I. Les enzymes allostériques
[O 2 ]
Y= Équation de l’hyperbole
[O 2 ] + K
Cas de la myoglobine PO 2 Y
=
K 1− Y
I. Les enzymes
allostériques
Pour linéariser l’hyperbole, on transforme en log :
II. Les différents
modes de
régulation
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Régulation
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I. Les enzymes allostériques
Y
log = n log PO2 − log K
1− Y
Eléments de démonstration
a max[S] [S] a
a= =
K M + [S] K M (amax - a)
a
Passer en log: log = log[S] − logK M
a max − a
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Régulation
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I. Les enzymes allostériques
Nombre de Hill : Application aux enzymes
• Coopérativité totale :
I. Les enzymes
amax[S]n y = log
a
= nlog[S] − logK
allostériques a=
K + [S]n a max − a
II. Les différents
modes de
régulation
La courbe est alors une droite de pente n égale au nombre de sous-unités.
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I. Les enzymes allostériques
II. Les différents La pente est d’autant plus grande que nH est grand.
modes de
régulation
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I. Les enzymes allostériques
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Régulation
métabolique
I. Les enzymes allostériques
Pour rendre compte des interactions coopératives entre sous-unités , 2 modèles (cas limites) sont proposés:
➢ Le modèle concerté de Monod-Wyman-Changeux (MWC, 1965)
Toutes les sous-unités reproduisent ensemble le changement de conformation subi par l’une
I. Les enzymes d’elles, de façon à conserver les axes de symétrie de la molécule
allostériques
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Application
Dans le cas limite d’une enzyme possédant deux sous-unités identiques, avec un
substrat qui n’a pas d’affinité pour la forme T, le modèle MWC s’écrit :
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Régulation
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I. Les enzymes allostériques
I. Les enzymes
allostériques
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II. Les différents modes de régulation
Mécanisme de rétroinhibition
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métabolique
II. Les différents modes de régulation
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Régulation
métabolique
II. Les différents modes de régulation
❖ modification de la structure 3D
activation ou inhibition de l’enzyme
❖ Mécanisme de régulation de type rapide (min à hrs)
> ajustement de la voie aux besoins immédiats
Glycogène
Forme « b » (inactive)
Phosphorylase
Inactive (déPh) Ralentissement de la dégradation du glycogène
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Régulation
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II. Les différents modes de régulation
C- ces cycles de phosphorylation peuvent être hormono-dépendants
❖ Insuline déphosphoryle les phosphatases de la cascade à partir de son récepteur et les rend actives
I. Les enzymes ❖ Glucagon phosphoryle les kinases et les rend actives.
allostériques
Exemple du glucagon : mobilisation de la PKA dans les cellules hépatiques
II. Les différents
modes de
régulation
Association
spontanée
Hormone (10-10M)
I. Les enzymes
allostériques
Kinase
Enzyme active
Produit (G1P)
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II. Les différents modes de régulation
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II. Les différents modes de régulation
Glycolyse
I. Les enzymes
allostériques
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Régulation
métabolique
II. Les différents modes de régulation
Chymotrypsinogène chymotrypsine.
- enzyme du suc pancréatique.
- α-chymotrypsine : endoprotéase qui hydrolyse la liaison peptidique d’un acide aminé aromatique
(Tyr, Trp, Phe) coté carboxylique.
- Synthèse sous forme de chymotrypsinogène (proenzyme inactive)
- stockage dans les vésicules des cellules acineuses
- Excrétion au moment de la digestion et activation dans l’intestin par l’entérokinase
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Régulation
métabolique
II. Les différents modes de régulation
I. Les enzymes
allostériques
glucose CO2 Synthèse des
acétylCoA malonylCoA Ac. Gras
glycolyse
II. Les différents
modes de OAA
Malate
régulation
pyruvate citrate AcétylCoA Carboxylase
cytoplasme
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