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REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE

MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA


RECHERCHE SCIENTIFIQUE
Université ZIANE ACHOUR – DJELFA

Département Genie Civil


Niveau : L2 Génie Civil

Module :

TEC

Réalisé par :
 Younsi Ziad Abderahmane
 Laibi Riad
 Rahmani Mohamed Ayoub
 Chinoun Lakhdar

Groupe : 02

L’année universitaire 2019/2020


 La recherche documentaire

Ily’a six étapes pour préparer un recherche


documentaire :

1. Je cerne le sujet:

Je fais d’abord appel à mes connaissances par un


brainstorming (remue-méninges) pour dégager des mots-
clés, des synonymes et des termes associés.
J’utilise la technique du questionnement quintilien :
Qui ? Pour qui, avec qui, de qui ?
Quoi ? De quoi s’agit-il ?, définition
Quand ? Date, période, durée, fréquence
Où ? Lieu, milieu, contexte

Pourquoi ? Buts, causes effets, conséquence, obstacles,


difficultés

Comment ? Moyens, manière


Je fais une première recherche exploratoire au CDI (pour définir
les notions), j’utilise pour cela les usuels :
- Dictionnaire
- Encyclopédies générales ou spécialisées
- Manuels scolaires
► Je réfléchis aux ressources dont j’aurai besoin

2 – J’interroge des sources d’information:


Je choisis mes ressources
- Je détermine la nature de l’information à trouver (définition,
carte, fait d’actualité, statistiques…)
- Je choisis les types de documents à utiliser (manuel,
dictionnaire, encyclopédie, livres documentaires, revues,
site web…)
J’interroge e-sidoc en fonction de mon besoin d’information
- J’utilise le mode avancé.
- Je fais une équation de recherche (2 mots-clés ou plus).
J’utilise différentes méthodes de recherche sur le web en fonction de
mon besoin d’information
- URL (si je connais l’adresse du site)
- Moteur de recherche (j’effectue une équation de recherche
avec mes mots-clés sur 2 moteurs de recherche)

3 – Je sélectionne les documents:

Je sélectionne les notices d’e-sidoc en fonction de mon besoin


d’information, en les ajoutant au panier (je les réserve, si
besoin).

J’utilise les éléments d’une notice pour identifier et trouver le


document.
- Livre : la cote, le titre, l’auteur
- Article de périodique : titre de la revue, date, numéro
Je lis et analyse une page de résultats d’un moteur de recherche
- URL = Protocole de communication (World Wide Web. Nom
du site. Nom de Domaine)
J’évalue la fiabilité d’un site web : 3QOCP
- Qui : Auteur, contact
- Quoi : Contenu, sujets traités
- Quand : Date de création et de mise à jour
- Où : adresse URL de la page d’accueil, pays hébergeur,
adresse
- Comment : organisation, ton du site (neutre, polémique)
- Pourquoi : objectif du site (commercial, informatif), type de
site (éducatif, gouvernemental, personnel, d’entreprise,
d’association…)
J’évalue la pertinence d’un site web
4 – Je prélève l’information:

► Repérer les informations


J’utilise les outils de repérage et les outils de compréhension
d’un document
- Livre : sommaire, index, glossaire ou lexique
- Périodique : sommaire
- Ressource en ligne : Plan du site, sommaire, tag

► Sélectionner l’information
- Je relève l’information pertinente en fonction de mon
besoin d’information.
- Je note les références des documents retenus.
5 – Je traite l’information:

J’organise et hiérarchise mes notes


- J’organise mon travail de façon à répondre à ma
problématique.
- Je relis les consignes données par mon professeur.
Je respecte le droit d’auteur
- Je reformule, je ne pratique pas le copier-coller.
- Je vérifie que les images utilisées sont libres de droits ou je
note la source.
- J’indique la source lors d’une citation d’une œuvre.
6 – Je communique l’information:

Je respecte les règles de présentation.


J’écris les références bibliographiques des documents utilisés
selon la norme bibliographique.

 2eme point de l’exposé

- Pourquoi nous communiquons ?


1- Pour découvrir qui nous sommes et apprendre à nous connaître
d’avantage : essayer de savoir comment nous devrions être en
relation avec les autres.
2- Pour connaître le monde qui nous entoure : nous utilisons tout les
moyens nécessaire pour communiquer (symbole, gestes,
langage….) afin de maîtriser les événements et les idées
quotidiens et même de connaître des événements et des modes
de pensée qui remontent à l’antiquité.
3- Pour partager ce monde avec celui des autres : lorsque nous
établissons un lien avec notre famille, amis,… nous cherchons à
établir et maintenir un contact avec les autres, nous désirons être
reconnu, aimer et être aimé.
4- Pour persuader ou influencer les autres : lorsque nous essayons
de convaincre un ami de nous accompagner au cinéma alors qu’il
doit étudier, lorsqu’un Ministre fait la promotion d’un nouvel
accord politique avec un autre payer, la communication est, bien

sûr, au cœur de ces démarches.


5- Pour nous amuser, pour nous détendre et pour nous distraire des
autres forme de communication énumérées ci-dessus : plusieurs
de nos échanges, même s’ils ont le pouvoir de nous influencer et
d’influencer les autres, ils ont pour but de nous divertir et de nous
détendre : les concerts, spectacles et films auxquels, nous
assistons peuvent poursuivre différents buts, mais souvent ils sont
là pour nous éloigner de nos préoccupations quotidiennes (sports,
voyage, concerts, lecture…)

II- Processus de la communication

La communication est efficace dès que le message reçu est


identique à celui envoyé.

Environnement
Le canal
Le message

Les données,
l’information à
transmettre au
récepteur
(l’argumentaire, le
cours, les
directives….)
Le moyen par lequel va
passer l’information
(tête-à-tête, téléphone, lettre,
film…)

La communication en retour du récepteur vers l’émetteur,


la preuve qu’il a écouté, qu’il a compris ; la question qu’il
veut poser. La rétroaction permet l’ajustement du message
au récepteur.

Plusieurs facteurs interviennent dans le processus d’une


communication à savoirs :
1- Encodage et émission du message : l’encodage est la
formulation de ce que l’émetteur veut dire d’une façon
compréhensible par le récepteur. Pour communiquer vos
sens (notamment l’ouïe, la vue, le toucher) vos servent de
transmetteurs.
Exp : Essayer d’écouter quelqu’un parler en gardant les yeux
fermés. Vous verrez combien les signaux non verbaux
contribuent à la compréhension d’un message. Soyez aussi
vigilant.
Exp : Si vous dites à un interlocuteur qu’il vous intéresse, si
vous avez l’air de vous ennuyer ou si vous regardez sans cesse
votre montre, vous enverrez des signaux contradictoires.
2- Transmission du message : lors d’une transmission, un
message peut rencontrer un bruit qui compromet la
qualité de la réception (Bruit : tout parasite gênant la
transmission, il ne s’agit pas uniquement d’une sensation
auditive).

Exp : vos propres soucis peuvent entraver votre concentration


(une conversation de 2 collègues à côté)
Bref : Tout ce qui est susceptible d’empêcher le récepteur de
comprendre le message de l’émetteur.

3- Réception du message : A ce niveau, tout LES SENS du


récepteur doivent être en éveil, car c’est par eux qu’arrive
le message. Il faut alors beaucoup d’efforts pour faire
passer votre message, servez vous de vos signaux non
verbaux (gestes, sourire…)

Exp : lorsque vous parlez, votre interlocuteur vous regarde-t-il ?


Vous écoute-t-il ? Est-il attentif et prêt à recevoir votre message
?
4- Décodage du message : Chaque récepteur est appelé à
décoder le message transmis selon la façon dont-il l’a
perçu. Il en fait une interprétation qui lui est propre (une
différence de perception de l’émetteur et celle du
récepteur va entraîner des confusions)

Exp : en réunion, en classe…. Vous entendez les mêmes mots et


pourtant vous n’êtes pas toujours d’accord sur le même sens
de ces mots.
Par ailleurs, avant de préparer un message, il faut
envisager toutes interprétations possibles.
Directeur : « de nombreux changements vont avoir lieu… »
Certains considéreront ce message comme une menace,
d’autres comme une opportunité.
Dans ces conditions, le message doit être STRUCTURE,
PREPARER et ADAPTES au récepteur :
a- Structurez votre message : (pour faire, servez-vous des six
serviteurs ?)

1. demandez-vous Quel est votre objectif ?


2. Pourquoi vous voulez l’atteindre ?
3. Quand il devra être atteint ?
4. Comment il peut être atteint ?
5. Où il sera mis en œuvre ?
6. Qui est concerné ? b- Adaptez votre message au

récepteur :

Une fois vous avez encoder ce que vous allez dire, vous
devez adapter votre message au récepteur (vous ne parlez pas
de la même façon à un collègue qu’à un enfant). Ainsi, vous
devez prendre en considération plusieurs facteurs et
techniques :
• Les termes à utiliser ? se demander s’ils ne sont pas
trop techniques
• Mon interlocuteur partage-t-il mon point de vue ?
• Mon message est destiné à un collègue du travail, à
un groupe de personnes que vous connaissez ou que
vous n’avez jamais rencontrées auparavant, au
conseil d’administration au Directeur, au client…
Pour adapter un message au récepteur, il faut tenir compte de
deux paramètres :

1- Information
2- La façon de communiquer

5- le feed-back : c’est l’élément le plus important de la


communication, c’est votre occasion de vérifier que le message
a bien été compris avant que le récepteur passe à l’action «
l’erreur ».
Le Feed-back permet de dissiper (faire disparaître) tous les
doutes, Posez alors des questions à votre récepteur et écoutez
bien ses réponses, demandez lui de reformuler ce que vous
avez dit, il ne suffit pas de lui demander s’il a compris.
6- Les canaux : des moyens techniques de plus en plus
sophistiqués sont mis à la disposition des individus, des
sociétés pour leur permettre de communique. L’information
emprunte des réseaux qui lui permettent de circuler (voix, écrit,
image…)
7- les Bruits : c’est une anomalie qui intervient au cours
d’une transmission, il en existe de différents types :

 bruits techniques : difficultés liées aux moyens techniques


de transmission ;
 bruits sémiologiques : erreurs d’interprétation liées au
comportement de l’émetteur ou du récepteur ;
 bruits sémiologiques : mauvaise compréhension des
mots ;
 bruits organisationnels : problèmes rencontrés dans la
structure d’un groupe humain.

 3eme point de l’exposé


La communication interactive interpersonnelle:

Dans la communication interactive (pas au sens donné dans


la communication médiatique informatique, définie par
Lippman (1989) et interpersonnelle, il y a échange de
messages linguistiques et non linguistiques (images, gestes,
sons), entre un individu émetteur E et un ou plusieurs autres
individus récepteurs R (nous gardons cette terminologie
traditionnelle pour plus de commodité). Cet échange
transmet des informations et/ou provoque un changement.
Le changement se traduira par un comportement tel que l’E,
à son tour touché par cette manifestation, modifiera son
comportement, voire son attitude. Cette influence reste une
boucle permanente dans une interrelation entre l’E et le R.
Dans le contexte de CII, tout comportement est, à la fois,
réponse et stimulus ; ils dépendent de l’état de l’E ou/et du
R, et de la situation de mise en communication.

5Le changement devra être étudié en fonction de toutes les


variables et de tous les acteurs. Cependant, il est difficile
dans la CII, voire impossible, de neutraliser l’effet d’un
facteur pour en mesurer un autre. Deux autres réserves : la
résistance au changement, et le leurre de l’apparence d’un
changement ; un individu, menacé dans les structures
profondes de sa personnalité, oppose des barrières de
protection inconscientes qui l’empêchent de changer. Enfin
l’expression orale d’un changement, ne signifie pas
forcément un changement d’opinion profond suivi d’un
changement d’action (Gabay. 1978).

6La communication n’est pas interactive, lorsqu’il n’y a pas


d’interrelation entre l’E, et le ou les R, lorsqu’il manque un
facteur, le retour (ou feed-back), qui donne la possibilité de
réajustement tant à l’E qu’au R, par exemple si les
partenaires ne sont pas en présence l’un de l’autre.

Processus Je la communication interactive interpersonnelle:


7Aujourd’hui, la position la plus fréquemment admise en ce
qui concerne le processus de la CII, s’articule autour d’un
système où les éléments sont à la fois dépendants et
complémentaires.

8La CII est un système social commun qui met en scène une
ou plusieurs personnes, dont chacune élabore par rapport à
l’autre un projet d’échange qui comprend des attentes, des
enjeux et des intentions. Le système est sous-tendu par des
interrelations sociales d’ordre affectif, de pouvoir symétrique,
dissymétrique, d’intimité, de connivence etc.

9Ce système s’élabore dans un processus dynamique bouclé


où, au cours de la séquence, chaque intervention, tant de l’E
que du R, s’influence l’une et/ou l’autre. Même sans influence
souhaitée et quelle que soit l’interprétation des partenaires, il
se produira un changement. La CII exerce un pouvoir de
changement dans le comportement immédiat, mais parfois
plus profond dans les attitudes. Les interventions sont
interdépendantes dans le temps.

10La CII est multiviatique ou multicanaux (Gabay, 1990),


chaque individu émet ou reçoit un message total qui résulte
de la combinaison synergique d’éléments voco-acoustiques,
visuels, olfactifs et tactiles. Les différents sens qui servent à
la communication des hommes empruntent différents
canaux. Le canal auditif véhicule le langage verbal qui utilise
un code, la parole. Le canal visuel permet d’appréhender le
langage du corps en fonction des postures ou des attitudes,
indicateurs statiques, ou bien par la cinétique, les
mouvements, la mimogestualité et par la proxémique,
l’évaluation visuelle des espaces, des distances. Hubert
Montagner (1978) a constaté une identification par l’odeur.
Enfin le canal tactile et thermique met en évidence la
communication par le contact de la peau, de la surface du
corps celui-ci recouvre toute une dimension de la
communication : depuis les liens sociaux, exemple, poignée
de main, jusqu’aux gestes de séduction et d’amour. Je
déplore le fait de privilégier ou de « gommer » un des
canaux, chacun pouvant neutraliser, annuler, modifier,
minimiser ou maximiser les effets de l’autre, pour moi la
communication est multiviatique. Nos cinq sens s’unissent,
s’enchevêtrent et créent une relation entre la
sensorimotricité et la parole. « Chaque sensation sous-tend
une activité motrice réelle ou virtuelle » (Boulanger,
Balleyguier, 1967)

11Ce système est non autonome, il existe à un moment


donné, dans un environnement particulier, tant physique que
social.

Les différents types de Communication


Interactive Interpersonnelle
12La communication consommatoire selon Festinger (1950)
se traduit chez un individu, par l’extériorisation corporelle
d’une émotion, d’une motivation ou d’une activité cognitive
qui ne serait pas destinée à un R. Un individu, sans en avoir
l’intention et souvent même à son insu, renseigne sur ses
besoins, ses envies, ses ressentiments, ses intérêts etc..
(Zajonc, 1972) Ces communications sont dites incidentes.

13La communication instrumentale ne prend consistance


qu’en présence d’un tiers à qui elle est destinée. Elle est
anticipée et contrôlée en fonction du

14R, et suivant la réponse que l’E attend de lui. Les individus


communiquent et souhaitent communiquer.

15Quelle que soit la communication, cela n’implique pas que


la production d’expressions soit une mise en relation claire et
mono sémique entre des individus qui communiquent.
Certes, il existe des règles de productions langagières
partagées par un groupe social, mais il n’est à aucun
moment possible de maîtriser des interprétations.

 La communication orale et de face-à-face


La communication orale et de face-à-face occupe, au sein de
l’entreprise, la majeure partie du temps relationnel des acteurs
de la vie dans l’entreprise. Le savoir-écouter et le savoir-parler
représentent un préliminaire vers une bonne maîtrise de la
relation téléphonique et de la technique des réunions, deux
manifestations importantes au sein de la communication
interne dans l’entreprise.
Dans le chapitre précédent, nous avions indiqué la recherche
de l’Américain Paul T. Rankin, qui avait mis en évidence le fait
que, au sein de la communication professionnelle, nous
passions près de la moitié de notre temps professionnel (45 %)
à écouter les autres. C’est dire l’importance du savoir-écouter
qui doit être maîtrisé pour atteindre un bon degré de
communication.
L’écoute n’est pas « la chose la mieux partagée » au sein de
l’entreprise : combien de fois sentons-nous notre interlocuteur
rêveur, distrait, suivant son idée, continuant sa
démonstration… Une bonne écoute ne peut effectivement se
réaliser que si elle domine les dix obstacles suivants.
C’est là, bien sûr, un problème pour une bonne écoute.
Certaines personnes dans l’entreprise ne semblent pas toujours
écouter correctement. Obstacle psychologique ou physique ?
Un contrôle médical s’avère parfois nécessaire pour dissiper au
moins la seconde hypothèse. Il est parfois curieux de noter que
tel message n’a pas du tout été entendu, ou très mal, par
l’interlocuteur…
Lors de l’écoute, l’on a parfois l’impression que notre esprit a le
temps de « voyager » ailleurs sur un sujet annexe, en attendant
que l’interlocuteur passe d’une idée à l’idée suivante…

La communication de groupe

Il s'agit d'une évolution de la communication de masse, un affinage


qui permet de cibler les récepteurs auquel le (ou les) émetteur(s)
s'adresse(nt). Si elle s'adresse à plusieurs récepteurs, la
communication de groupe intègre une notion fondamentale de ciblage
de ces récepteurs en fonction de leur culture, de leur champ de
compréhension ou de leurs intérêts. La communication de groupe est
apparue et s'est réellement développée dans les années '50 avec la
société de consommation. La publicité est l'exemple type de ce genre
de communication. Si à l'origine la réclame s'apparentait davantage à
de la communication de masse - un message promotionnel à
destination du plus grand nombre -, avec la croissance de la
consommation et le besoin de posséder, la réclame est devenue
publicité et s'est davantage ciblée sur des groupes d'individus. Mais il
existe bien d'autres types de communication de groupe citons,
notamment, les réunions de cadres en entreprise (le CEO s'adresse
aux cadres des différents services de l'entreprise), le message d'un
coach de football à la mi-temps du match... On peut dire que la
communication de groupe est un stade intermédiaire entre la
communication interpersonnelle et la communication de masse. La
communication de groupe varie fortement en fonction de la taille, de
la fonction du groupe vers lequel on communique mais aussi de la
personnalité des individus qui le composent. Dès lors, il n'est pas faux
de dire qu'il n'existe pas une communication de groupe mais plutôt
des communications de groupes. Cette diversité de récepteurs
potentiels rend la communication de groupe complexe.

 4 eme point de l’exposé


Le cadre d’une démarche de projet
La pédagogie du projet:
Elle a pour ambition d’intégrer dans une dynamique sociale des
apprentissages individuels et collectifs dans un perspectif
constructiviste (l’individu se construit dans l’action). Cette ambition
requiert une vigilance méthodologique sans laquelle des dérives sont
inévitables. En effet le projet prend en compte trois pôles
interdépendants qui sont, chacun en puissance, porteurs d’une dérive.

- le pôle social : le projet a une utilité sociale, prend en compte la


réalité d’une situation analysée,aboutit à une production. Il y a risque
de dérive productiviste quand les impératifs de production l’emportent
sur les considérations éducatives. Attention aux projets sur commande,
et à la médiatisation excessive (impératifs de communication externe
de l’établissement) !

- le pôle affectif : : le projet naît du désir et se construit dans la


motivation. Il y a risque de dérive
spontanéiste quand, au nom de la nécessaire autonomie du groupe, le
projet, sans contraintes, s’invente au fur et à mesure. Il y a risque de
dérive fusionnelle quand les aspects socioaffectifs évitent la
négociation et évacuent les apprentissages. Le projet risque de ne pas
aboutir, et de ne pas correspondre aux objectifs de formation.

- le pôle rationnel : le projet s’inscrit dans une démarche


rigoureuse intégrant les apprentissages. Il y a risque de dérive
organisationnelle et techniciste quand la planification directrice de
l’enseignant empêche les recherches et les tâtonnements nécessaires.
Attention à l’implication excessive de l’enseignant et aux cadrages
abusifs sous prétexte d’efficacité pédagogique ! Ces trois dérives
accentuent des conduites de groupe négatives parce qu’éloignées des
préoccupations éducatives : division excessive du travail, leadership
abusif, rejet ou dépendance, attitudes "potaches", moral bas... Ces
conduites défavorisent l’émergence de l’individu autonome.
Se situer dans une démarche de projet et de
communication:
La démarche de projet:
1. S’inscrire dans la démarche d’anticipation et d’organisation d’une
activité
2. - la planification, la répartition des tâches, la recherche des
informations et des moyens : étude de cas
3. Intégrer la pédagogie de contrat - l'évaluation du projet, le
dispositif de suivi
4. Se mobiliser sur un projet nécessitant une démarche de
communication - l'objectif de communication : exploration des
possibles et avant-projet (motivations, ressources, opportunités -
obstacles, difficultés, risques

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