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Santé & sécurité

La radioprotection Journées nationales


en laboratoire de prévention 2005
de recherche
essources
Humaines

Les détecteurs de radioactivités

Généralités
• Le principe de détection des rayonnements est fondé sur l’interaction de ces rayonnements avec la matière, sachant
que les rayonnements γ et X conduisent à la formation d’atomes ou de molécules ionisées ou excitées. La mesure
des ionisations et des excitations permet d’évaluer le nombre de rayonnements qui a interagi dans le milieu.

L’ionisation : compteurs à gaz type Geiger Muller, chambre d’ionisation et compteur proportionnel. Les ions résultant
de l’ionisation d’un gaz sont collectés puis comptés.
L’excitation compteur à scintillation : les radiations ionisantes sont converties en émission de lumière visible ou UV
avec une proportionnalité entre l’énergie déposée et l’intensité du signal lumineux. La détection est d’autant plus
efficace que la surface du scintillateur est grande et que le numéro atomique du cristal est élevé.

• Les détecteurs sont constitués d’un :


- capteur,
- amplificateur du signal produit,
- système de traitement et d’affichage du signal.

• Ils se caractérisent par :


- efficacité de détection : nombre de particules détectées / nombres de particules reçues,
- temps mort : plus petit intervalle de temps qui sépare deux informations,
- mouvement propre : taux comptage en l’absence de tout bruit de fond (naturel, électronique lié au détecteur),
- résolution en énergie : capacité à distinguer deux rayonnements d’énergie différente,
- caractéristiques géométriques : relation spatiale entre la source radioactive et le détecteur et surface sensible,
- rendement sur 2π : rapport entre le nombre d’impulsions délivrées par le détecteur et le nombre d’émissions de la
source sur 2π.

• Le choix de l’appareil dépend de :


- son rendement,
- la gamme d’énergie du rayonnement,
- la nature du contrôle à effectuer,
- matériel,
- personne (surface corporelle).

Bureau de coordination
de la prévention des risques
Mesure de l’exposition externe
L’exposition externe se mesure en dose absorbée (mesure intégrée) ou en débit de dose (mesure dynamique) :
- le contrôle de la dose reçue pour un temps donné de travail : surveillance du personnel,
- la mesure in situ de l’exposition externe au poste de travail.

Le radiamètre, seul capable de mesurer en temps réel, quantifie le risque d’exposition. Il ne mesure pas l’activité mais
l’énergie déposée par unité de masse.
Le radiamètre ne donne aucune indication en présence de particules bêta de faible énergie comme le 3H, 35S, 14C,
mais est utile pour la mesure du 32P, 125I.
Pour un détecteur à chambre d’ionisation (Babyline) la présence de cache amovible d’épaisseur équivalente à
300 mg/cm2 permet d’évaluer la dose en profondeur (dose organe) ou la dose superficielle (dose peau).

Mesure d’ambiance des locaux


- des rayonnements (β, X, γ, neutrons) avec des radiamètres mesurant l’ensemble des rayonnements, ou définis pour
un type de rayonnement ou bien encore avec des balises d’alarme visuelles ou sonores,
et
- de la contamination atmosphérique par des mesures de l’air soit en continu soit ponctuelles, ou par échantillonnages
et analyse de ces échantillons. L’air est aspiré sous faible débit et passe sur une série de filtres qui sont ensuite
mesurés.

Mesure de contamination
La détection ou la mesure de contamination de surface (poste de travail, matériel ou peau) utilise des appareils
spécifiques équipés de sondes adaptées à la nature du rayonnement à détecter (β, X, γ) qui permettent de mesurer
l’activité.

Tableau récapitulant les appareils utilisés habituellement pour détecter et mesurer la contamination de surface et de
personnes.

Chambre d’ionisation Geiger-Muller Semi-conducteur Scintillations


Type rayonnement I Na (Ti) X≥5KEV(125I) β(14C 35S 32P) X et γ X et γ α β X et γ
détecté γ≥30KEV SZn(Tl) I Na(Tl)
Gamme de débit 1µ à 0,1 Sv Sv/h 0,1 mSv à 10 mSv/h 1 mSv à 0,1 Sv/h
Gamme d’énergie 30 Kev à 2 Mev ±15% 50 keV à 1,3 Mev ±30% 70 Kev à 1Mev ±20 à 30%
Gamme de dose 50 mSv à 10 Sv 1 mSv à 10 Sv 1mSv à 1 Sv
Rendement X et γ ≅ 5 à 10% α, β ≅ 100%
α, β peut atteindre 100% X et γ ≅ 1%
Applications Appareil d’alerte β : Appareil d’alerte à seuil Appareil d’alerte Appareil d’alerte
contrôle des personnes Contrôle des personnes Contrôle des Contrôle des
Mesure de débit de dose et des surfaces personnes personnes
X, γ : Un par type de
rayonnement donné
Avantages Mesure de débit Mesure de débit Bon rendement
dose robuste dose robuste lumineux
alarme sonore petite taille possible
Inconvénients Sensibilité aux chocs Ne détecte pas les photons Sensibilité variable Fortement
et aux variations de de basse énergie et les surtout aux énergies hygroscopique
condition atmosphérique β < qlques 10 Kev β du radiognostic médical sensible à la
sensibilité variable, durée lumiére et
de vie limitée selon le type variation
et l’énergie du rayonnement température

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Exemples
Polyradiamètre portatif et autonome permettant la détection de rayonnements α, β, X, γ
suivant le type de sonde utilisée

Sonde Geiger Muller β à fenêtre mica d’épaisseur 1,5mg/cm2


Surface de détection 6 cm2
Rendement détection sur 2π β 14C > 12%

Minicontaminamètre β
Sonde Geiger Muller à fenêtre mica
d’épaisseur 1,5 à 2 mg/cm2 Radio-isotope 32
P 35
S 131
I
Surface de détection 6 cm2 Rendement détection
min sur 2π 32% 8% 24%

Minicontaminamètre X, γ
Sonde à scintillation(NaI,Tl)
d’épaisseur 3 mm
fenêtre d’entrée en aluminium Radio-isotope 51 Cr 42 K 24 Na 131 I 125 I
d’épaisseur 6,8 mg/cm2 Rendement détection X 0,35% 0,27% 1,5% 0,2% 25%
Surface de détection 8 cm2 sur 4π
Applications : contrôles des
postes de travail et des surfaces
et des surfaces corporelles

Comment interpréter ?
Les résultats sont en chocs, par seconde par unité de surface. La conversion en activité (Bq) nécessite d’étalonner
l’appareil dans une géométrie définie pour un radionucléide ou une énergie donnée (Bq/cm2).
Pour obtenir l’activité surfacique As en Bq.cm-2
On applique la formule :
N nombre d’impulsions par seconde
N
As = R rendement de détection
RS
S surface utile de détection en cm2

Les sondes délivrent un signal qu’il faut convertir en activité surfacique en tenant compte de son rendement et de
l’énergie du rayonnement. Ce rendement dépend de la configuration géométrique de la mesure (surface de la sonde,
de l’échantillon mesuré, de la distance entre la sonde et l’échantillon).
Pour les contaminations des plans de travail, en particulier lors de l’utilisation d’émetteur de β mous (tritium), il faut
effectuer des frottis dont l’activité est mesurée par scintillation liquide.
Cette méthode permet de distinguer les contaminations labiles de celles fixées et d’exprimer ainsi les résultats en
activité surfacique labile.

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Contrôle des personnes
• Dosimétrie individuelle passive
Il faut distinguer :
- l’impression directe d’émulsions photographiques,
- la thermoluminescence et la radio luminescence.

• Dosifilm
Le principe de fonctionnement consiste en une émulsion photographique recouverte de
différents caches dont le noircissement est proportionnel à la dose reçue et au type de
rayonnement. Sa lecture peut être mensuelle ou trimestrielle.
Il s’utilise dans une gamme de dose 200 mSv à 8 Sv et d’énergie de 20KeV à 1MeV
±20 % avec les filtres appropriés.
Il permet l’identification du rayonnement par filtres et la conservation de l’information.
Il est peu coûteux, petit, peu fragile.
Il informe sur l’homogénéité du champ de rayonnement.
Il est sensible à la chaleur, aux agents chimiques.
Il est insensible aux β < 100KeV.
Il est inutile en cas d’utilisation 3H 14C 35S.
La surveillance des extrémités peut nécessiter le port de bague, ou de dosimètre poignet.
Le principe repose sur l’application d’une pastille de fluorure de lithium sur une bague ou un dosifilm.

• Dosimétrie individuelle active ou dosimétrie oéprationnelle


Lecture directe par affichage instantané de la dose et/ou du débit de dose reçue.
Le dosimètre électronique utilise :
- soit un semi-conducteur (ex Dosicard) et permet de suivre la dose intégrée et l’évolution
du débit de dose. S’utilise pour des rayonnements d’énergie > 50 KeV et est donc inadapté
à la mesure de rayonnement de faible énergie tel que ceux émis par l’125I. Il doit avoir un
seuil de mesure de débit de dose égal au plus à 0,5 µSv/h.
- soit un tube Geiger Muller dans un boîtier en plastique associé à un système électronique
d’acquisition et des batteries.

Ces systèmes de détections permettent l’évaluation de l’exposition externe par mesure active du débit de dose interne,
par évaluation de la contamination de l’air selon l’hypothèse qu’une partie de l’activité mise en jeu est susceptible
d’être mise en suspension et qu’il faut indiquer la nature des substances radioactives présentes.

Tableau résumant les types de détecteurs utilisés en surveillance d’exposition externe des personnes.

Film Bague Stylo Carte


Rayonnement détecté β > 100 kevX et γ β X et γ β X et γ X et γ
Gamme mesure 100 µSv à qlqs Sv 10 à 100 µSv Sv 50 µSv à qlqs Sv 1 µSv à 10Sv
Application en dosimétrie individuelle Zones surveillées et contrôlées Zone contrôlée

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