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Généralités
• Le principe de détection des rayonnements est fondé sur l’interaction de ces rayonnements avec la matière, sachant
que les rayonnements γ et X conduisent à la formation d’atomes ou de molécules ionisées ou excitées. La mesure
des ionisations et des excitations permet d’évaluer le nombre de rayonnements qui a interagi dans le milieu.
L’ionisation : compteurs à gaz type Geiger Muller, chambre d’ionisation et compteur proportionnel. Les ions résultant
de l’ionisation d’un gaz sont collectés puis comptés.
L’excitation compteur à scintillation : les radiations ionisantes sont converties en émission de lumière visible ou UV
avec une proportionnalité entre l’énergie déposée et l’intensité du signal lumineux. La détection est d’autant plus
efficace que la surface du scintillateur est grande et que le numéro atomique du cristal est élevé.
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de la prévention des risques
Mesure de l’exposition externe
L’exposition externe se mesure en dose absorbée (mesure intégrée) ou en débit de dose (mesure dynamique) :
- le contrôle de la dose reçue pour un temps donné de travail : surveillance du personnel,
- la mesure in situ de l’exposition externe au poste de travail.
Le radiamètre, seul capable de mesurer en temps réel, quantifie le risque d’exposition. Il ne mesure pas l’activité mais
l’énergie déposée par unité de masse.
Le radiamètre ne donne aucune indication en présence de particules bêta de faible énergie comme le 3H, 35S, 14C,
mais est utile pour la mesure du 32P, 125I.
Pour un détecteur à chambre d’ionisation (Babyline) la présence de cache amovible d’épaisseur équivalente à
300 mg/cm2 permet d’évaluer la dose en profondeur (dose organe) ou la dose superficielle (dose peau).
Mesure de contamination
La détection ou la mesure de contamination de surface (poste de travail, matériel ou peau) utilise des appareils
spécifiques équipés de sondes adaptées à la nature du rayonnement à détecter (β, X, γ) qui permettent de mesurer
l’activité.
Tableau récapitulant les appareils utilisés habituellement pour détecter et mesurer la contamination de surface et de
personnes.
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Exemples
Polyradiamètre portatif et autonome permettant la détection de rayonnements α, β, X, γ
suivant le type de sonde utilisée
Minicontaminamètre β
Sonde Geiger Muller à fenêtre mica
d’épaisseur 1,5 à 2 mg/cm2 Radio-isotope 32
P 35
S 131
I
Surface de détection 6 cm2 Rendement détection
min sur 2π 32% 8% 24%
Minicontaminamètre X, γ
Sonde à scintillation(NaI,Tl)
d’épaisseur 3 mm
fenêtre d’entrée en aluminium Radio-isotope 51 Cr 42 K 24 Na 131 I 125 I
d’épaisseur 6,8 mg/cm2 Rendement détection X 0,35% 0,27% 1,5% 0,2% 25%
Surface de détection 8 cm2 sur 4π
Applications : contrôles des
postes de travail et des surfaces
et des surfaces corporelles
Comment interpréter ?
Les résultats sont en chocs, par seconde par unité de surface. La conversion en activité (Bq) nécessite d’étalonner
l’appareil dans une géométrie définie pour un radionucléide ou une énergie donnée (Bq/cm2).
Pour obtenir l’activité surfacique As en Bq.cm-2
On applique la formule :
N nombre d’impulsions par seconde
N
As = R rendement de détection
RS
S surface utile de détection en cm2
Les sondes délivrent un signal qu’il faut convertir en activité surfacique en tenant compte de son rendement et de
l’énergie du rayonnement. Ce rendement dépend de la configuration géométrique de la mesure (surface de la sonde,
de l’échantillon mesuré, de la distance entre la sonde et l’échantillon).
Pour les contaminations des plans de travail, en particulier lors de l’utilisation d’émetteur de β mous (tritium), il faut
effectuer des frottis dont l’activité est mesurée par scintillation liquide.
Cette méthode permet de distinguer les contaminations labiles de celles fixées et d’exprimer ainsi les résultats en
activité surfacique labile.
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Contrôle des personnes
• Dosimétrie individuelle passive
Il faut distinguer :
- l’impression directe d’émulsions photographiques,
- la thermoluminescence et la radio luminescence.
• Dosifilm
Le principe de fonctionnement consiste en une émulsion photographique recouverte de
différents caches dont le noircissement est proportionnel à la dose reçue et au type de
rayonnement. Sa lecture peut être mensuelle ou trimestrielle.
Il s’utilise dans une gamme de dose 200 mSv à 8 Sv et d’énergie de 20KeV à 1MeV
±20 % avec les filtres appropriés.
Il permet l’identification du rayonnement par filtres et la conservation de l’information.
Il est peu coûteux, petit, peu fragile.
Il informe sur l’homogénéité du champ de rayonnement.
Il est sensible à la chaleur, aux agents chimiques.
Il est insensible aux β < 100KeV.
Il est inutile en cas d’utilisation 3H 14C 35S.
La surveillance des extrémités peut nécessiter le port de bague, ou de dosimètre poignet.
Le principe repose sur l’application d’une pastille de fluorure de lithium sur une bague ou un dosifilm.
Ces systèmes de détections permettent l’évaluation de l’exposition externe par mesure active du débit de dose interne,
par évaluation de la contamination de l’air selon l’hypothèse qu’une partie de l’activité mise en jeu est susceptible
d’être mise en suspension et qu’il faut indiquer la nature des substances radioactives présentes.
Tableau résumant les types de détecteurs utilisés en surveillance d’exposition externe des personnes.
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