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LE SOUDAGE
INTRODUCTION
Le soudage est un procédé d’assemblage permanent, étanche si la soudure est continu, des
matériaux métalliques quelles que soit leurs épaisseurs. En effet, c’est la fusion localisée des pièces
à assembler, avec ou sans métal d’apport, qui provoque la liaison après solidification. La soudure
peut s’effectué en phase liquide sans pression des pièces, en phase pâteuse sous une pression des
pièces. Depuis le XX e siècle, le soudage a remplacé progressivement les modes d’assemblages par
rivetage, agrafage, boulonnage dans plusieurs constructions (ponts, bâtiments, bateaux, charpentes
métalliques, moules, …) et s’est fait incontournable dans certains industries tel que l’automobile,
l’aviation, la fabrication de machines-outils, … ; il serait donc important de maîtriser cette
technologie qui a révolutionné le monde. Dans la suite de notre devoir, nous aurons comme tâche,
une présentation des généralités sur le soudage, présenter le principe du soudage et ses différents
procédés de mise en œuvre ; présenter les avantages, inconvénients, défauts et contrôle du soudage.
1.1. Historique
L’origine du soudage remonte à l’âge des métaux. A l’âge du bronze, on faisait du soudage
à la poche. A l’âge de fer, on soudait à la forge. Jusqu’au milieu du 19e siècle, ce procédé n’a pas
subi beaucoup d’évolution. A cette époque, on a commencé à se servir du gaz pour chauffer. Vers
1880-1900, on a mis en œuvre de nouveaux procédés : le soudage oxyacétylénique, le soudage
aluminothermique, le soudage à l’arc, le soudage par résistance. Ces procédés connaitront leur
essor industriel vers 1920. A l’heure actuelle les procédés industriels de soudage peuvent atteindre
une puissance de 100KW/cm2. Le soudage par chauffage est la méthode la plus courante de nos
jours. Dans le cas particulièrement important des matériaux métalliques, le soudage se présente
sous deux aspects :
Le soudage autogène
Lorsque le métal d'apport et le métal de base sont de nature identique. Dans ce procédé le
métal des pièces à assembler participe à la constitution du joint au même titre que le métal d'apport.
Le soudage hétérogène
Lorsque le métal de base et le métal d'apport sont de nature différente. Dans ce procédé,
les pièces à assembler ne sont pas portées à la température de fusion et ne participent pas à la
constitution du joint. Ce rôle est uniquement rempli par le métal d'apport, dont la température de
fusion est plus basse et qui assure, en se solidifiant, une liaison métallique entre les surfaces à
assembler. Dans ce procédé, on distingue : le brasage fort, le brasage tendre, le soudo-brasage.
De façon général, Le soudage rend donc obligatoire la présence : Des matériaux à souder,
d’un appareil de soudage, d’une alimentation en énergie.
Les matériaux soudables : Pour chaque métal, alliage de métaux, matériaux nouveau
ayant ses propres caractéristiques, une méthode de soudage est appliquée par matériau. On
distingue principalement : La soudure aluminium, la soudure cuivre, la soudure acier, la
soudure inox, la soudure zinc, Souder la fonte, Soudure or, Soudure du plastique.
L’appareil de soudage : l’appareil de soudage est appelé poste à souder et consiste dans
le principe a un dispositif capable d’amener une forte élévation de température contrôlée
en un point précis des matériaux à souder. Selon la méthode pour élever la température de
fusion des matériaux à souder, on distingue : Le soudage a la flamme ; utilisant la lampe à
souder, le poste à souder à l’arc électrique, le soudage au fer chauffant.
Alimentation en énergie : L’énergie à utiliser pour le soudage va dépendre surtout du
point de fusion du matériau à souder. Pour les matériaux à bas point de fusion, le soudage
à la flamme ou au fer électrique chauffant permettra d’atteindre la température
désirée, mais pour les matériaux à température élevées du point de la fusion, seul
l’électricité permet d’obtenir la température suffisante.
1.2. Définition des concepts du soudage
Ici, nous allons définir les termes qui ont un caractère commun avec le soudage :
le refroidissement est rapide. Donc, plus la zone de soudage est importante et chaude, plus ce
durcissement sera grand. On préchauffe alors pour limiter les écarts de températures et on gère le
refroidissement de manière à le rendre plus long dans le temps. Ainsi, on limite
les risques de durcissement et de fissurations. Plus la température de préchauffage sera élevée, plus
la vitesse de refroidissement devra être lente.
La température de chauffage dépend de plusieurs paramètres dont :
1 : ligne de repère, inclinée et terminée par une flèche qui touche la ligne de joint.
2 : En ajoutant un drapeau comme indiqué, la soudure est réalisée sur un chantier. La soudure est
réalisée sur le pourtour de la pièce si le drapeau est remplacé par un cercle.
3 : représente l’épaisseur de l’âme
4 : le symbole de soudure
5 : symbole supplémentaire qui caractérise la forme de la surface extérieure de la soudure (elle
peut être plate, convexe, concave)
6 : représente la longueur de l’âme
7 : ligne de référence
8 : représente le procédé de soudage (111 pour le soudage à l’arc électrique avec électrode enrobée,
311 pour le soudage oxyacétylénique, 21 pour le soudage par points, …).
9 : ligne d’identification
Pour le cas ci-dessus, il s’agit d’une soudure d’angle convexe, de 5mm d’âme, de
300mm de long, réalisée sur chantier, avec une soudure l’arc avec électrode enrobée.
2. PRINCIPES DU SOUDAGE
de la partie la plus fondue vers la moins fondue. Il est donc possible d’examiner la
composition d’une soudure ainsi que les variations de dureté.
La zone affectée thermiquement : (nommée ZAT, 𝑇° > 𝐴𝑐3) zone se trouvant en bordure
de la zone fondue sur une largeur plus ou moins large ayant été soumise à l’élévation de
température sans être portée à la fusion. Le chauffage, la composition chimique et la vitesse
de refroidissement de cette zone génèrent des modifications plus ou moins importantes de
la structure métallurgique.
La zone de liaison : cette zone, située à la frontière entre la zone fondue et le zone affectée
thermiquement, correspond à la surface sur laquelle la solidification du métal fondu a
commencé. Donc c’est une partie du métal de base participant à la réalisation du joint, son
volume détermine le taux de dilution.
Le métal de base : au-delà de la zone affectée thermiquement, l’élévation de température
est insuffisante pour engendrer une quelconque transformation structurale. Cette zone est
aussi dite non affectée.
La composition chimique de la zone fondue résulte principalement de celles du métal de
base et du métal d’apport presque toujours additionné lors de l’opération de soudage. La dilution
est alors définie par la proportion de métal de base dans la zone fondue. A ceci, vient s’ajouter la
perte de certains constituants par volatilisation et l’action de l’oxygène et de l’azote de l’air, et
l’action des constituants du gaz de soudage.
Le soudage revêt également un aspect thermique particulier du fait de :
3. PROCEDES DE SOUDAGE
Les procédés d’assemblage par soudage peuvent être classifiés selon leurs principes de
fonctionnement, ou le type d’énergie utilisé. Selon le type d’énergie utilisé, on distingue les
énergies thermochimique, électrique par arc ou par résistance, mécanique, à énergie focalisée.
3.1. PROCEDES DE SOUDAGE UTILISANT L’ENERGIE ELECTRIQUE PAR ARC
3.2.2. Soudage aluminothermique, avec la réduction de l’oxyde de fer par l’aluminium sous
température de soudage.
Lors du soudage, la chaleur est générée par chimique d'un mélange de poudre d'aluminium
avec des oxydes métalliques. L'aluminium s'unit à l'oxygène et produit de la chaleur, libérant de
l'acier liquide. Cet acier sert de matériau d'apport pour la soudure. Le soudage aluminothermique
est surtout employé pour souder des joints dans de grosses sections en fer ou acier, utilisé
également pour souder des rails sur les voies ferrées.
3.3.1. Soudage par points, avec compression des pièces à souder entre deux électrodes
produisant un point de soudure.
Le soudage par points sert à assembler localement deux tôles, en utilisant l'effet Joule. A
cet effet, on comprime ces tôles à l'aide d'une paire d'électrodes, généralement en alliage de cuivre,
et l'on fait passer par ces mêmes électrodes un courant électrique de forte intensité. La chaleur
engendrée par ce courant à l'interface tôle-tôle fait fondre localement le métal, ce qui crée, après
solidification, un point de soudure. Il est utilisé pour assembler deux tôles (ou plus) dont
l’épaisseur est typiquement comprise entre 0,5 et 10 mm.
Il s’agit ici de lier deux pièces par pression des pièces à assembler entre deux plaques-
électrodes. Ce qui provoquera une soudure simultanée de tous les points préalablement définis
par bossage sur une des deux pièces.
Les points de contact des électrodes définis par les bossages, permettent de situer les
pièces en position, ce qui permet la réduction de l’énergie nécessaire.
3.3.4. Soudage par étincelage
Le soudage par étincelage s’effectue avec accostage bout à bout des pièces à assembler,
avec pression de soudage et de forgeage
3.4.1. Soudage par friction, avec chauffe des bouts à souder par rotation d’une pièce produisant
la soudure par forgeage
L’assemblage dans ce procédé se fait par déformation plastique qui se produit à l’intérieur
des pièces, suite à la détonation d’une charge explosive qui provoque une onde de choc, ce qui
projette une pièce sur l’autre.
3.4.3. Soudage par ultrasons
Ce procédé s’effectue avec des vibrations ultrasoniques produisant des frictions locales
réalisant la fusion des pièces en contact.
3.5.1. Soudage par faisceau d’électrons, produisant un faisceau d’électrons aux bords à souder
réalisant la fusion par conversion d’énergies
Avantages :
La durabilité maximale du soudage est son premier avantage, car ces deux parties
n’en deviennent qu’une donc cette pièce pourra résister à un impact mécanique ;
Le deuxième avantage est l’efficacité économique de ce procédé de transformation
de la matière car elle ne nécessite pas d’équipement et de matériaux coûteux ;
Le troisième avantage est la dimension et le poids des appareils qui deviennent de
plus en plus petits et qui permet aux soudeurs de se déplacer plus facilement ;
Le dernier avantage du soudage est que les objets fabriqués à partir soudage sont
plus légers, en effet le soudage réduit la consommation de matériaux.
Inconvénients :
Le cœfficient de transmission thermique du procédé varie entre 50 et 85 %. Comme
la profondeur de pénétration de la soudure augmente en fonction de ce cœfficient,
CONCLUSION
Parvenu au terme de notre travail, dont le thème était le soudage, il était question pour nous
de présenter les généralités sur le soudage, présenter le principe du soudage et ses procédés,
présenter les avantages, inconvénients, défauts et contrôles du soudage. En effet, nous avons
constaté que le soudage est un assemblage permanent de deux pièces métalliques, et cela ne
s’effectue que si les deux pièces sont soudables (la soudabilité est fonction de la teneur en carbone
des pièces) ; le soudage s’effectue après trois étapes préliminaires qui sont la préparation des
surfaces, l’évaluation des épaisseurs et la réalisation des chanfreins ; les procédés de soudage sont
nombreux et peuvent être classé en fonction l’énergie utilisé pour l’opération, on peut distinguer
le soudage utilisant l’énergie focalisé (soudage au laser), l’énergie mécanique (soudage par
friction), l’énergie électrique par résistance (soudage par points, par bossage) et par arc (soudage
à l’arc électrique par enrobage), l’énergie électrochimique (soudage oxyacétylénique). Notons
aussi que le cordon de soudure posé par soudage a des défauts et subit des contrôles, comment ces
défauts sont-ils identifiés ? Quels sont les différents types de contrôle de soudure et quels sont
leurs principes et méthodes de mises en œuvre ?
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES