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REVUE A MI-PARCOURS UNICEF RDC 2015 ANNEXE 1 DOCUMENT DE THEORIE DE

CHANGEMENT

Situation Actuelle Environnement favorable aux


droits des enfants

L’accès et l’utilisation effective des


La pauvreté en RDC services sociaux (éducation, santé,
nutrition etc.) des filles et garçons les
La pauvreté monétaire en RDC reste très élevée. Selon l’Enquête 123 de plus défavorisés de la RDC,
augmente.
2012, 63% des ménages sont extrêmement pauvres. Par rapport à 2005
(voir figure ci-dessous), on note une diminution significative, même si la L’allocation budgétaire et les
pauvreté reste à des niveaux inacceptables. De plus, l’incidence est dépenses publiques dans les
clairement plus élevée dans les milieux ruraux. secteurs sociaux sont influencées et
prennent en compte les privations
Figure 1: Incidence de la pauvreté monétaire en RDC en 2005 et 2012 des enfants, notamment les plus
vulnérables.
75.8
80 71.3 Les décideurs aux niveaux national,
61.860.4 65.2 63.4 provincial et communautaire
70
s’investissent dans le respect des
60 droits des enfants, et les enfants
50 sont familiarisés et participent à la
40 2005 promotion de leurs droits.
30 2012
20
10
0
Urbain Rural RDC
Source : Enquête 1-2-3, Ministère du Plan

En termes géographiques, on constate une amélioration sensible du profil de la pauvreté monétaire en 2012 par
rapport à 2005, à l’exception du Maniema (ou l’on observe une augmentation de la pauvreté de 3.5%), Kasaï
Oriental (augmentation de 19,56%) et du Kasaï Occidental (augmentation de 15,9%). Il y a donc lieu de noter une
persistance de la disparité du profil de pauvreté monétaire entre les provinces (voir tableau ci-dessous). La situation
est tres similiare lorsque que l’on analyse la pauvreté des enfants ou multidimensionnelle(voir carte ci-dessous),
avec le nombre d’enfants le plus pauvres (privés dans au moins trois domaines) élevé et avec une situation critique
dans les deux Kasaïs et en Equateur.

Incidence de pauvreté monétaire par province

Zone
géographique Incidence en % Ecart
  2005 2012  
Urbain 61,8 60,4 -1,4
Rural 75,8 65,2 -10,6
Province      
Kinshasa 41,9 36,8 -5,1
Bandundu 88,5 74,6 -13,9
Bas-Congo 70,1 56,9 -13,2
Katanga 69,5 66,6 -2,9
Kasaï Orientale 62,7 78,6 15,9
Kasaï occidentale 55,4 74,9 19,5
Equateur 93,7 77,3 -16,4
Nord-Kivu 72,8 52,4 -20,4
Sud-Kivu 84,8 60,2 -24,6
Maniema 59,4 62,9 3,5
Province Orientale 75,9 56,9 -19,0

RDC 71,3 63,4 -8,0

Note : Les provinces des deux Kivus et le Maniema sont présentées ensemble tel que fait dans l’analyse N-MODA.
Source : Enquête 1-2-3, Ministère du Plan
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Une croissance économique forte mais pas inclusive

La RDC connait une forte croissance économique depuis ces dernières années et il est prévu que la croissance soit
autour de 8% en 2016 et 2017, pour descendre jusqu’à 5.4% en 2020 (FMI). Le cadre macro-économique reste
stable. Cependant, cette croissance économique actuelle ne se traduit pas dans une augmentation significative des
recettes et elle est très peu inclusive: un nombre important des enfants de la RDC ne bénéficiant pas des résultats de
cette croissance.

Le secteur le plus importante dans l’économie congolaise est celui de l’agriculture. Par contre le secteur minier, en
particulier, est celui avec le plus d’impact sur la croissance économique, même si cette activité est concentrée au
Katanga et au Bas-Congo. Selon les donnes du Ministère du Budget et de l’Initiative de Transparence dans
l’Industrie Extractive (ITIE), le secteur a un impact non négligeable sur le développement économique et les
recettes de l’Etat. L’ensemble des réserves minières est évalué à 34 mille milliards USD. La production minière en
RDC contribue à hauteur de 25% du PNB et à 12% du PIB congolais. Les réserves de cuivre au Katanga sont la
deuxième du monde. De plus, la RDC détiendrait plus de 25% des réserves mondiales de diamants et les 80% de la
production mondiale de coltan.

Cependant, cette croissance économique ne se traduit pas au niveau des recettes de l’Etat. En termes de dépenses
publiques dans les secteurs sociaux (2013), 14,8 pour cent du budget de l’état a été consacré à l'éducation et 6,1
pour cent pour la santé (prenant en compte l’appui au budget de la part des bailleurs de fonds). Une partie
importante des coûts pour les services sociaux de base continuent à être couverts par les familles et/ou les
partenaires internationaux. A titre indicatif, selon un récent rapport sur le secteur de l'éducation (RESEN 2012), il
est estimé que les ménages couvrent 76% des frais d’éducation.

La protection sociale des ménages congolais de la part de l’Etat est très limitée. En 2014, il n’y avait que 4% de la
population qui était couverte par la sécurité sociale (BIT). Le pourcentage de la population couverte par l’assistance
sociale est difficile à estimer à cause de l’absence d’une base de données commune des interventions, mais aussi dû
au fait que les interventions sont sporadiques et financées surtout par les PTFs. Comme exemples des faibles
couvertures, il faut noter que 2.976 attestations d’indigence ont été délivrées à Kinshasa en 2014 et, selon la BM,
250.000 ménages par an reçoivent un transfert monétaire, la plupart à l’Est du pays.

Analyse du contexte
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Un espace budgétaire restreint


Le financement soutenable des services sociaux de base est dépendant des ressources domestiques. Cependant, le
niveau de recettes fiscales internes de la RDC continue à être faible, autour de 13% du PIB, même s’il y a eu une
augmentation significative pendant les derniers 15 ans (voir graphique ci-dessous). Les projections du FMI
prévoient une augmentation des recettes à 15% d’ici 2020, bien au-dessous de la moyenne de la région. Le déficit
public est sous contrôle du a la politique d’ancrage budgétaire, où les dépenses sont limitées au niveau des recettes
réalisées.

Graphique 5. Evolution des recettes internes


(en milliards de Francs Congolais)
4 000
3 763
3 585
3 500

3 000
2 714

2 500
2 253

2 000

1 528
1 500
1 232

1 000
761
529
500 389
248
152 177
91
15
0
2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013

De plus, la réforme des finances publiques lancée depuis 2011 a vu des avancées dans plusieurs domaines y compris
par rapport à la mise en œuvre de la chaine de la dépense informatisée, l’introduction de la TVA, le partage
d’information et la participation de la société civile dans le processus budgétaire. Cependant, les progrès ont surtout
été enregistrés au niveau national mais pas au niveau provincial et le niveau des recettes domestiques a plafonné
depuis 2012.

Selon le Ministère du Budget, à la fin de 2014, l’ensemble des dépenses publiques dans les secteurs sociaux
n’arrivaient qu’a 26% du total et représentait une dépense autour de 13 dollar American par habitant. Aussi, la
grande majorité de ces dépenses ne permettent que de couvrir les salaires des fonctionnaires, tandis que le
financement les autres interventions nécessaires est à la merci des partenaires techniques et financiers, églises/
ONGs et surtout les congolais eux-mêmes.

Le secteur minier comme opportunité


Le secteur formel de l’économie reste réduit. L’estimation est que plus de 70% de l’économie est informelle en
RDC. La Fédération des Entreprises du Congo (FEC) estime qu’il n’y a que 110 grandes entreprises et qu’elles
réalisent entre 8-10% du PIB et 40% des recettes de l’Etat. Parmi les grandes contribuables, le secteur minier joue
un rôle particulier. L’industrie extractive représente donc une opportunité de développement pour le pays. Le code
minier de 2002, très généreux avec l’industrie, est actuellement en révision. Les autorités ont décidé de mettre en
place un nouveau code minier en raison d’assurer que le pays profite de ces ressources. De plus, des efforts pour
améliorer la transparence sont en cours. L'Initiative pour la Transparence des Industries Extractives (ITIE), à
laquelle la RDC avait été admis comme pays candidat en 2007, constitue un standard volontaire de transparence
pour la bonne gouvernance des ressources naturelles. Après la publication du troisième rapport, sur l’année 2010, la
RDC a vu son statut de pays candidat suspendu, mais en juillet 2014, suite à la production de son quatrième rapport,
elle a été déclarée le 29ème « pays conforme ».

Mise en œuvre des politiques publiques affaiblie


La chaine de transmission des politiques publiques et des lois à la mise en œuvre est cassée sur plusieurs maillots.
Au niveau de la législation, il existe des lois pertinentes dans les domaines clefs qui affectent les enfants. Aussi, il y
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a des plans stratégiques dans les domaines de la santé, l’éducation et bientôt aussi dans le domaine de la protection
sociale. Cependant, l’application de ces législations n’est pas effective. Le cadre de mise en œuvre (arrêtés etc.)
ainsi que les plans ne sont pas bien connus et/ou pas assez détaillées, donnant de l’espace à des interprétations
divergentes.

De plus, les ressources financières domestiques et les mesures d’accompagnement des politiques ne sont pas
disponibles, donc ceux-ci restent des documents avec des bonnes intentions et/ou sont utilisés comme instrument de
mobilisation des ressources.

Le rôle des partenaires dans la mise en œuvre des politiques publiques est parfois mitigé. D’un côté, leur
financement aide à la mise en œuvre effective des politiques clefs, comme per exemple la vaccination ou
l’utilisation de moustiquaires. Par contre, de l’autre côté, les partenaires ne sont pas forcément bien coordonnés et
contribuent parfois au manque de définitions claires des politiques et de ce fait a des risques de divers approches et
interprétations.

Une redevabilité faible


La faiblesse des institutions congolaises et le déficit démocratique questionnent les principes de redevabilité de
l’action du Gouvernement envers ses citoyens. Le manque de financement systématique et l’existence d’acteurs
non-étatiques avec une longue tradition de prestation des services sociaux créent des systèmes hybrides où les
responsabilités sont diffuses.

Aussi, le manque de données crédibles, y compris sur la population congolaise, rendent difficile les efforts pour
mesurer les actions du Gouvernement ou du progrès du développement en général. Les systèmes de récolte de
données de routine sont très faibles, et leur complétude et qualité restent des grands défis.

En ce qui concerne les enfants, leur voix n’est pas entendue dans les cercles de prises de décisions. A partir de
l’adoption de la loi portant protection de l’enfant, puis l’élaboration de la stratégie nationale sur la participation de
l’enfant en 2009, le gouvernement s’apprête à opérationnaliser la promotion des droits de l’enfant et
particulièrement la participation des enfants, par la signature d’un arrêté interministériel portant organisation et
fonctionnement des comités et parlement des enfants, sans forcément allouer des ressources financières s’y
rapportant. Par rapport à la société civile, le Réseau d’Encadreurs et Initiateurs à la participation des enfants et des
initiatives comme l’ Observatoire des Droits de l’Homme (ODH) et les Réseaux des Journalistes Amis des Enfants
ont permis, de manière progressive, aux enfants d’émettre leurs points de vue à tous les niveaux sur des questions
les concernant. Cependant la participation des enfants n’est pas généralisée et elle n’a pas lieu à tous les niveaux.

Les axes de la composante de l’environnement favorable

En 2012, la composante sur l’environnement favorable était structurée autour de différents axes/ produits : (a) la
production et analyses des données de qualité ; (b) le plaidoyer budgétaire ; (c) la protection sociale et (d) la
participation des enfants. Aussi, ensemble avec la Section de Protection de l’Enfant, quelques activités de
Responsabilité Social des Entreprises ont été menées au Katanga. Les chapitres suivants présentent le bilan des
derniers trois ans pour chaque axe, les leçons apprises, l’approche pour l’avenir et des recommandations pour le
période jusqu’à la fin du Programme en 2017 et pour le prochaine programme.
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Données et Analyses
Le bilan après 3 ans de mise en œuvre
En 2012, les objectifs dans la cadre du programme quinquennale était de pouvoir renseigner les politique publiques
à travers les données récoltées avec une Enquête Démographique et de Sante (EDS) et à travers des analyses basées
sur cette enquête ainsi que des autres enquêtes et sources de données. En même temps, un autre objectif était le
renforcement de l’institution qui a le mandat de la consolidation et de l’analyse des données dans le pays, soit
l’Institut National de Statistique (INS) au niveau nationale et provinciale.

Efficacité : Le rapport EDS II 2013-14 a été publié à la fin de 2014, et est une source précieuse de données (même
reconnaissant certaines limites surtout par rapport au manque d’un recensement récent). Cette enquête a été
largement exploitées, y compris pour développer des cartes et autres analyses en formes visuelles plus facilement
compréhensibles. Sur la base de l’EDS, une analyse N-MODA (National - Multiple Overlapping Deprivtion
Analysis) a aussi pu être réalisée. Un travail important a été fait aussi au niveau des INS provinciaux pour ramener
et simplifier les données disponibles dans les grandes enquêtes/études au niveau des techniciens et décideurs
politiques des provinces, dans la forme de Synthèses ou Profils Provinciaux. Le travail sur DevInfo au niveau
national a subi des retards, mais a finalement commencé et toutes les provinces auront leur profil avant la première
moitié de 2016. Le premier trimestre 2016 sera crucial pour apprécier quel sera la suite à donner à DevInfo dans
l’agenda ‘post 2015’. Un autre produit très important a été l’analyse de la situation (SITAN) Education réalisée en
partenariat avec le Ministère du Plan, qui a capitalisé sur les données de l’Enquête 1-2-3 pour combler aux lacunes
du RESEN.

Efficience : L’UNICEF a contribué 2.3 millions de USD sur les 8 millions nécessaire pour la réalisation de l’EDS.
En plus, environ 150.000 USD ont été dépensés a travers des fiches techniques pour appuyer l’INS au niveau
nationale et provinciale. Le N-MODA a eu un cout d’environ 75.000 USD (y compris la production d’un site
internet avec toutes les analyses), tandis que la SitAn a couté environ 150.000 USD. De plus, il faut rajouter le
budget du PISER pour les premier trois ans du cycle. En total le budget pour la récolte des données, les analyses, la
recherche en général a été inférieure a 3% du budget total ce qui est le pourcentage recommandé.

Pérennité : La réalisation de l’EDS et la SitAn Education avec le Ministère du Plan a permis de transférer certaines
capacités d’analyses aux partenaires. Aussi, le travail avec les INS provinciaux autour des profiles provinciaux
permettra d’améliorer leurs capacités. Néanmoins, les faiblesses institutionnelles, liées aux maigres salaires et
conditions de travail resteront et de ce fait aussi les difficultés de bâtir des unités performantes.

Pertinence : La production des données de qualité et leur production à travers des institutions nationales reste une
approche valable. Le système de récolte de données dans le pays reste faible et l’INS a besoin d’être renforcé. Des
gros projets d’appui à l’INS en termes d’infrastructure et équipements sont en cours, ce qui fait de l’INS un
partenaire matériellement mieux préparé à s’engager dans un grand projet de récolte de données comme le MICS. Il
est important de s’engager aussi dans des discussions pour le renforcement du système de statistique dans le pays.
Tant qu’il reste faible, le pays n’aura pas les informations requises pour connaitre et améliorer la capacité des
secteurs sociaux pour servir ses citoyens et en particulier les enfants.

Description du processus/ de la logique du changement qui mènera au changement ciblé

L’objectif au long terme est d’assurer que des données et des analyses de qualité soient disponibles au niveau de
l’INS et du Ministère du Plan, et soient utilisées pour la prise de décision, la planification, le plaidoyer, l’allocation
budgétaire aux secteurs sociaux. De plus, il sera nécessaire de faire le suivi des Objectifs de Développement
Durable (ODD), y compris l’objectif de réduire la pauvreté de l’enfant. Etant donné la situation actuelle de faiblesse
du système de collecte de données de routine, il est important d’aller vers un renforcement de la capacité de récolte
(et consolidation) des données et de réalisation d’analyses des secteurs sociaux. Cela se fait en travaillant sur les
deux axes suivants : 1) Le travail d’analyse pour générer des évidences sur la situation des enfants et des femmes
dans le pays, y compris sur la pauvreté (multidimensionnelle) de l’enfant; et 2) L’engagement dans le processus de
renforcement du système national de statistique pour assurer que les données récoltées puissent renseigner
l’évolution des conditions de vie des enfants et des femmes.
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CHANGEMENT

La mise en œuvre se fait à travers divers stratégies dont le partenariat, l’assistance technique et le renforcement de
capacité et le plaidoyer.

L’UNICEF a appris à travers l’expérience que les problèmes qui ne sont pas mesurés souvent restent non résolus.
C’est pour cela que, en collaboration avec un large nombre de partenaires, UNICEF collecte des évidences sur la
situation des enfants et des femmes, et utilise cette connaissance pour informer les preneurs de décisions au niveau
national et global avec l’objectif d’améliorer le bien-être des enfants.

L’objectif est d’atteindre ce changement à travers un engagement sur deux composantes principales:
 Le travail d’analyse pour générer des évidences sur la situation des enfants et des femmes dans le
pays. En termes d’analyse, l’objectif est de contribuer à une meilleure compréhension par tous les acteurs
clés impliqués dans les secteurs sociaux. Une SITAN Education existe déjà, et sera suivi par une SITAN
Protection. Des profils provinciaux sont en cours de réalisation/finalisation dans toutes les provinces. Une
analyse de la pauvreté (multidimensionnelle) de l’enfant sera disponible bientôt et sera la base sur
laquelle les interventions de plaidoyer, appui technique et renforcement des capacités seront faites pour
promouvoir l’adoption du concept de pauvreté de l’enfant dans le pays et la promotion d’interventions pour
sa réduction.
 L’engagement dans le processus de renforcement du système national de statistique, pour assurer que
des données soient disponibles. Un partenariat avec l’INS national est en cours pour la revitalisation de
DevInfo, un premier pas pour assurer que les indicateurs clés des grandes enquêtes soient disponibles et
exploitables par des experts et le grand public. Une enquête MICS est prévue entre 2016 et 2017, pour que
le pays puisse renseigner l’évolution des indicateurs sociaux clés (y compris les ODD). La sélection des
indicateurs des ODD devra être finalise dans le premier trimestre 2016 et un suivi des indicateurs choisis
devra être assuré.

Pour contribuer à la promotion d’un environnement favorable pour que les conditions de vie des enfants et des
femmes puissent être monitorés et améliorés, il sera nécessaire d’assurer un renforcement du système ensemble
avec tous les acteurs de la statistique.

Hypothèses sur comment ces changements se réalisent

 Un intérêt politique concret et un leadership clair pour le renforcement du système statistique émergent ;
 La stabilité politique du pays et un climat de sécurité permettent que l’enquête MICS soit menée.

Recommandations
Pour la Revue à Mi-Parcours
a) Concernant l’output/outcome

 Renforcement des partenariats stratégique avec les institutions qui ont les statistiques dans leurs
attributions (Ministère du Plan, INS)
 Rendre le travail d’analyse et dissémination des données sur les conditions des enfants et des femmes,
un ‘travail de routine’ en provinces, pour influencer la planification, le plaidoyer et l’allocation
budgétaire.

b) Concernant les indicateurs

 Nombre de rapports d'analyse sur la situation des enfants et des femmes mis à jour approuvés par le
gouvernement du niveau national d'ici 2017 ;
 Nombre de rapports analytiques national et provinciaux (profils) produits avec la technologie
DevInfo approuvés par les gouvernements national et provinciaux d'ici 2017 ;
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 Nombre d'enquêtes d'envergure nationale appuyées et réalisées pour disposer des données
représentatives au niveau national et désagrégées sur la situation des enfants et des femmes d'ici
2017.

Pour le prochain Programme Pays

a) concernant l’output/outcome
 La réduction de la pauvreté multidimensionnelle de l’enfant et le mesurer systématiquement est un
objectif commun du gouvernement et des PTFs end RDC.

b) concernant les indicateurs


 Outcome : un indicateur de la pauvreté multidimensionnelle de l’enfant (basé sur les sept dimensions de
privation de l’enfant) est utilisé par gouvernement et les PTFs end RDC.
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Analyse et plaidoyer budgétaire (Public Finance for Children – PF4C)


Le bilan après 3 ans de mise en œuvre

Efficacité : Des meilleures informations et évidences1 sont disponibles sur le financement public des secteurs
sociaux à la fois au niveau central et provincial, les principaux défis ainsi que des possibles pistes de solution. Un
plaidoyer continu a été mené auprès des décideurs gouvernementaux (Ministères, assemblées provinciales y
compris les commissions économiques et financières) pour la croissance des ressources budgétaires en faveur des
secteurs sociaux, à travers la préparation de notes de plaidoyer au niveau provincial. En termes d’innovation, trois
sessions de sensibilisation ont été organisées pour informer et susciter une meilleure compréhension des dépenses
publiques en faveur de la santé et de l’éducation en 2014 et un atelier technique de haut niveau sur le financement
de l’éducation et de la santé en 2015. Des outils (format pour les notes de plaidoyer, calendrier budgétaire etc.) ont
été développés à cette fin. Nous sommes sur la bonne voie pour l’atteinte des cibles d’ici 2017 (25% du budget
alloué aux services sociaux, exécution annuel du budget : >80%). Pendant les dernières années, le financement
public alloué et exécuté pour l’éducation a vu une évolution positive, cependant dans le secteur de la santé, la
progression est moins apparente. Par contre, ces évolutions ne sont pas directement attribuables à l’UNICEF.

L’analyse et le plaidoyer budgétaire (l’engagement dans la préparation du budget annuel et le suivi budgétaire)
devrait être intégré en tant que ‘travail de routine’ dans la mesure du possible pour devenir plus efficace.

Efficience : Les coûts unitaires - en termes de ressources humaines mais aussi en termes de financement pour faire
les notes de plaidoyer et aussi l’organisation de sessions avec les parlementaires ou d’atelier un peu plus large sont
très bas et donc très compétitifs. Le travail de PF4C peut être considéré comme particulièrement efficient, au regard
de l’efficacité évoquée ci-haut sur base d’un investissement humain et financier réduit.

Pérennité : L’UNICEF a développé des nouveaux partenariats y compris avec le Ministère du Budget et les PTFs
actif dans ce domaine et s’est positionné de plus en plus sur les questions des finances publiques. Grâce à divers
analyses menées sur le financement des secteurs sociaux ainsi que des sessions de plaidoyer et un atelier technique
sur le financement public des secteurs sociaux, l’UNICEF a pu renforcer son partenariat et contribuer aux dialogues
sur ces questions clés. Le travail d’analyse et de plaidoyer budgétaire est en phase de consolidation et c’est un
travail qui doit être fait sur le moyen/long terme et en inter-sectorialité, ensemble avec tous les secteurs. L’analyse
et le plaidoyer représente justement une stratégie de pérennisation pour les interventions de l’UNICEF. C’est un
dialogue dans lequel il faut s’engager dès le départ pour assurer non seulement le renforcement des systèmes et
mécanismes nationaux mais aussi la pérennisation des interventions à travers leur mise en œuvre, ie une allocation
et exécution budgétaire.

Pertinence : Le travail sur le financement public des secteurs sociaux est très important et pertinent étant donné que
l’aspect financier reste une des plus grandes barrières à l’accès aux services sociaux par les enfants et leur famille.
UNICEF est de plus en plus reconnu en tant que partenaire et interlocuteur dans le domaine des finances publiques.
Le budget total de l’Etat est relativement petit et la marge de manœuvre budgétaire en terme de ressource propre
surtout reste un défi majeur. De plus, le travail d’analyse et de plaidoyer budgétaire est nécessaire pour assurer la
pérennité des programmes et interventions soutenus par l’UNICEF en RDC. Ces dernières années à travers les
analyses et évidences, le bureau a développé une bonne compréhension des enjeux clés dans les finances publiques.
Il est aussi important de s’engager dans des discussions sur les options pour élargir l'espace fiscal et en particulier la
mobilisation des recettes y compris provenant du secteur minier. Tant que le budget global restera relativement
faible, les montants absolus réservés aux secteurs sociaux ne pourront pas augmenter de manière significative. En
terme de consolidation, il serait utile d’assurer un mainstreaming (que les analyse et le plaidoyer budgétaire
devienne un travail de routine) et la production d’un produits de qualité sur le financement des secteurs sociaux par
an, par exemple.

Description du processus/ de la logique du changement qui mènera au changement ciblé


L’objectif au long terme est d’assurer que les dépenses publiques pour les secteurs sociaux soient faites de manière
efficace, équitable, efficiente et de qualité. Etant donné la situation actuelle de sous-financement public et

1
En collaboration avec le Ministère du Budget et les Ministères sociaux, une étude sur les dépenses publiques dans le secteur
de la santé et éducation a été réalisée dans trois provinces (Katanga, Kasaï Oriental, Sud Kivu). De plus des notes de plaidoyer
budgétaire ont été préparée pour plusieurs provinces.
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CHANGEMENT

contrepartie importante des ménages il est important d’aller vers une augmentation de l’allocation mais surtout aussi
de l’exécution budgétaire pour les secteurs sociaux, en particulier la santé, l’éducation, la protection sociale et l’eau,
l’hygiène et l’assainissement.

L’objectif est d’atteindre ce changement à travers un engagement sur trois composantes principales: 1) Le travail
d’analyse pour générer des informations et évidences sur le budget et le processus de budgétisation, 2)
L’engagement dans le processus budgétaire et sur le cadre légal/règlementaire pour s’assurer que le budget soit
sensible aux besoins des enfants, et 3) Le suivi budgétaire et tracking des dépenses pour évaluer la qualité des
dépenses et informer comment l’exécution budgétaire peut être améliorée pour un meilleur impact pour les enfants.

UNICEF PF4C pathway to change

La mise en œuvre se fait à travers divers stratégies dont le partenariat, l’assistance technique, le renforcement de
capacité et le plaidoyer. Le schéma ci-dessus présente la théorie de changement de l’UNICEF dans le domaine de
finances publiques pour les enfants (PF4C) et le cadre dans lequel l’engagement en RDC se situe.

L'un des avantages comparatifs de l'UNICEF est de fournir une plate-forme neutre pour renforcer le dialogue et la
collaboration entre les ministères sociaux et ceux des finances/budgets ainsi que de la société civile, y compris les
médias et les enfants eux-mêmes. Pour contribuer à la promotion d’un environnement favorable pour que le
processus budgétaire soit plus inclusif et participatif, le bureau pays va aussi renforcer son engagement avec le
parlement et en particulier l’assemblée nationale et les assemblées provinciales qui représentent l’autorité
budgétaire. De plus, si le FMI commence à négocier une nouvelle financing facility avec la RDC, il faudrait faire un
plaidoyer par rapport aux conditionnalités.

En particulier, les questions du financement des secteurs sociaux doivent être intégrées dans le dialogue et plaidoyer
à tous les niveaux – dans les programmes et provinces. C’est surtout une question de timing et d’assurer que les
analyses et ou activités de plaidoyer soient faite aux moments clés dans le processus budgétaire. C’est un processus
continu et qui requiert un engagement sur le long-terme.

Hypothèses sur comment ces changements se réalisent

 L’intérêt/la volonté politique (nouveau ministres/cabinet en place) et reconnaissance de l’importance des


reformes des finances publiques et de l’amélioration du financement public pour les secteurs sociaux;

 L’engagement dans le plaidoyer pour une amélioration de la gouvernance et transparence budgétaire des
entreprises avec un accent particulier sur l’augmentation des recettes propres, résultera en une
amélioration de l’accès et de la qualité des services sociaux de bases de l’Etat pour les enfants ;

 La disponibilité de données budgétaires au niveau national et provincial, surtout sur l’exécution des
dépenses est nécessaires ;

 Intérêt et participation des communautés et des enfants dans les questions budgétaires ;
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CHANGEMENT

 La capacité et intérêt des partenaires de la société civile ainsi que des donateurs (et même les staffs
UNICEF) pour s’engager dans le processus budgétaire et plaider en faveur de l’accroissement et
l’amélioration des financements publics pour les secteurs sociaux ;

 Les ressources propres de l’Etat augmentent à travers une amélioration de la mobilisation des recettes.

Recommandations
Pour la Revue à Mi-Parcours
c) Concernant l’output/outcome

Plaidoyer budgétaires :
 Renforcement et consolidation des partenariats stratégique avec les institutions financières (Ministère
du Budget, Ministère des Finances, Assemblées nationale/provinciales) ainsi qu’avec les ministères
sociaux pour mieux préparer leur budget en fonction des plans sectoriels.
 Rendre le travail d’analyse et suivi budgétaire un ‘travail de routine’ (mainstreaming) dès que les
données sont disponibles en provinces (préparation de note de plaidoyer) et suivi au niveau national.
Développer un produit analytique sur le financement des secteurs sociaux (qui pourra être fait chaque
année).

d) Concernant les indicateurs [révision des indicateurs dans le CPD]

 Outcome: Pourcentage du budget national (ressource propre) effectivement exécuté en faveur des
services sociaux de base ;
 Output : # de notes de plaidoyer budgétaires élaborées au niveau provinciales et # d’analyses et/ou
évidences qui sont disponibles sur le financement des secteurs sociaux en RDC

Pour le prochain Programme Pays

a) concernant l’output/outcome
 Consolider le travail de PF4C et en particulier l’analyse (un produit clé par an) et plaidoyer (travail de
routine/mainstreaming au niveau national ainsi que provincial).

b) concernant les indicateurs


 Outcome: Pourcentage du budget national domestique (ressource propre) effectivement exécuté en
faveur des services sociaux de base ;
 Output : # de notes de plaidoyer budgétaires élaborées au niveau provinciales et # d’analyses et/ou
évidences qui sont disponibles sur le financement des secteurs sociaux en RDC
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CHANGEMENT

Protection sociale
Le bilan après 3 ans de mise en œuvre

Pertinence : L’accès aux services sociaux de base pour les couches les plus défavorisées de la population
congolaise, y compris les enfants, fait partie du pilier 3 de la DSCRP 2 : 2011 – 2015, qui prévoit la protection
sociale pour tous les citoyens de la RDC y compris la mise en place du socle de protection sociale, les transferts
monétaires sociaux et des programmes ciblés en faveur des groupes les plus vulnérables. Pendant les trois dernières
années, l’appui accordé par l’UNICEF au Gouvernement de la RDC et à la population congolaise s’inscrit dans le
cadre de ces objectifs et action phares. Les efforts de l’UNICEF ont été concentrés au niveau de l’appui au
développement du cadre stratégique et légal de la protection sociale, pour créer un environnement propice et
favorable à la coordination des interventions de tous les acteurs œuvrant dans le domaine, ainsi qu’à
l’enrichissement de la connaissance des acteurs étatiques et non étatiques en matière de protection sociale non
contributive, ou cartographie des interventions des acteurs, y compris dans le contexte de transition des urgences au
développement.

Efficacité : UNICEF travaille surtout au niveau des mesures de politiques et de gouvernance dans le domaine de la
Protection Sociale. Tel que planifié pour la fin du programme, à la fin de 2014, le projet de la politique et stratégie
de protection sociale en RDC, le projet loi sur l’action sociale, le manuel de protection sociale et formation des
fonctionnaires de tous les ministres sociaux ont été développés. Ces documents n’ont pas été encore approuvés pour
les autorités.

Des modèles de filet de protection sociale sont en train d’être mis en place dans 15 communes et territoires de la
RDC et ont déjà donné des premiers résultats : au 15 septembre 2015,  9.727 femmes et 5.116 hommes, soit au total
14.843 bénéficiaires (du 85 000 prévus pour la période 2015-2017) sont inclus dans les structures de financement
inclusifs (AVEC, groupes solidaires, musos etc.) ; 2000 ménages, les plus démunis reçoivent des transferts
monétaires gérés par les affaires sociales et non pas par des ONG.

Efficience: Avec un budget d’environ 2.5 million USD pour la protection sociale (IR 4.2), les ressources de
l’UNICEF ont été orientées a l’appui au gouvernement pour le développement du cadre stratégique de la protection
sociale, cependant plus de 1.5 million USD de ce budget a été directement orienté vers les bénéficiaires soit des
microcrédits ou des transferts monétaires pilotes. Dans le cadre du dernier le cout administratif pour la gestion de
cette indicative est moins de 30%, c’est qui est une première pour la RDC.

Pérennité: UNICEF renforce des capacités nationales à travers le développement de produits visant la définition des
stratégies réalistes de protection sociale et autres documents de politiques publiques. L’approche suggérée c’est
l’incrémentale, considérant la faible capacité de financement publique et de mise en œuvre. Les pilotes en cours
essayent de renseigner la viabilité des nouvelles approches à petite échelle.

Les leçons apprises mettent en évidence le fait qu’il est difficile de parler de l’efficience quand la plupart des efforts
sont menés au niveau du cadre légal et normatif ainsi que de la coordination des efforts des autorités et des PTFs
dans le domaine de la PS. Cependant, une meilleure coordination des interventions de la part de structures
étatiques, NGOs et PTFs, et le référencement des bénéficiaires vers les différents services de base contribue à la
réduction des couts des interventions et une meilleure couverture des besoins des enfants de la RDC.

Les connaissances et les pratiques des fonctionnaires des structures étatiques au niveau national et provincial en
matière de développement, estimation des couts, ciblage des bénéficiaires, suivi de la mise en œuvre des
interventions de protection sociale, restent le talon d’Achille des institutions. Plus d’efforts sont nécessaires pour
avoir une masse critique dans les ministères sociaux et administrations provinciales, y compris dans les nouvelles
provinces, capable de formuler des mesures réalistes et effectives de protection sociale.

Description du processus/ de la logique du changement qui mènera au changement ciblé

Compte tenu de l’absence de l’espace budgétaire dans les prochaines années pour financer une couverture élargie de
protection sociale des familles défavorisées de la RDC, ainsi que des ressources limitées de la part de l’UNICEF,
l’accent sera mis sur l’appui au développement et suivi de la mise en œuvre du cadre stratégique et légal, combiné
avec les interventions pilotes pour enrichir ce cadre. Ainsi l’UNICEF continuera à appuyer le PNPS pour assurer le
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leadership et la coordination de la mise en œuvre de la politique et la stratégie de PS, tout en participant à la


coordination et la synergie des interventions des PTF par le biais des GIB et GT.

Le renforcement des capacités des autorités directement impliquées dans le développement et suivi de la mise en
œuvre des mesures de protection sociale au niveau national et provincial dans la gestion, coordination,
référencement des interventions de PS reste un domaine prioritaire ainsi que l’amélioration des connaissances dans
le domaine de la PS permettra d’avoir plus des preuves pour développement des mesures intersectorielles adéquates
(étude sur la vulnérabilité, dépenses en PS etc.) mais aussi au développement des évidences pour le plaidoyer auprès
du Parlement et des PTFs.

UNICEF va appuyer le développement de modèles des instruments de PS, transferts monétaires sensibles au genre,
financement inclusif, filets de sécurité sociale dans les zones de transition (PEAR plus 3 etc.).

Plus efforts vont être menés pour rendre opérationnels et plus efficaces les instruments de PS existants tels que les
transferts monétaires, carte d’indigence et cantines scolaires.

Ces interventions contribueront à doter la RDC d’une stratégie intersectorielle et réaliste de PS qui assure une
couverture progressive avec un minimum de protection sociale des ménages les plus démunis au début, pour
avancer petit à petit vers des interventions plus ambitieuses.

Hypothèses sur comment ces changements se réalisent


 L’intérêt/volonté politique (nouveau ministres/cabinet en place) et reconnaissance de l’importance des
reformes des finances publiques et de l’amélioration du financement public pour les secteurs sociaux;
 Le financement de la Protection Sociale augmente progressivement chaque année de 0.5%.
 La stratégie et la politique de Protection Sociale sont sensibles aux droits des enfants avec des lignes
budgétaires protégées pour les interventions prioritaires.
 Les documents de sa mise en œuvre des instruments de PS sont approuvés et ont un cadre opérationnel,
intersectoriel de suivi et évaluation.
 Prise de conscience de la part des autorités à tous les niveaux de l’importance du travail des assistants
sociaux
 Une bonne coordination, synergie entre les activités des différentes institutions sectorielles ouvrant dans la
Protection Sociale.

Recommandations
Pour la Revue à Mi-Parcours
a) Concernant l’output/outcome
Protection Sociale : Compte tenu de l’espace budgétaire limité actuel et celui en prévision, il faudrait focaliser
les interventions sur a) l’adoption et la mise en œuvre du cadre stratégique et légal de la protection sociale en
RDC et b) le développement des instruments de protection sociale adaptées au contexte du pays, y compris dans
le contexte de transition des urgences au développement.

b) Concernant les indicateurs

Protection sociale:
 outcome: Nombre de ménages bénéficiaires des programmes de transferts monétaires étatiques,
 Nr de bénéficiaires de l’attestation d’indigence ;

Pour le prochain Programme Pays

a) concernant l’output/outcome
Renforcer l’approche « upstream » avec la consolidation des paquets d’appui identifiables dans les domaines de
(a) élaboration de la stratégie de protection sociale, et le plan d’actions avec un timing et estimations des couts
des interventions, (b) renforcement du cadre légale, normatif et opérationnel de la protection sociale analyse,
(c) développement et mise en œuvre des instruments de protection sociale, y compris dans le contexte de
transition des urgences au développent durable. Pour arriver à ce dernier résultat et pour couvrir aussi les
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provinces avec un incidence de pauvreté monétaire et multidimensionnelle très élevé, l’équipe UNICEF
protection sociale, doit être renforcée avec un staff à Lubumbashi.

b) concernant les indicateurs a niveau de effets


 Pourcentage des enfants de la RDC en dessous du seuil de la pauvreté extrême.
 Enfants âgés de 0-17 ans privés dans 1 ou 2 dimensions ;
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Participation des enfants


Le bilan après 3 ans de mise en œuvre

L’objectif recherché pour le travail dans ce domaine est de contribuer à ce que la voix de l’enfant en République
Démocratique du Congo soit entendue et que les enfants puissent s’exprimer au sujet des décisions qui sont prises et
qui les concernent. L’intervention proposée vise à s’assurer que d’une part le droit à l’expression et à la
participation des enfants soit respecté, parce que c’est le droit de chaque enfant – au même titre que tout autre droit -
et une nécessité pour un enfant pour s’épanouir, et que d’autre part les enfants puissent être activement associés aux
programmes sectoriels qui sont mis en œuvre en leur faveur ce qui contribuera à des programmes de meilleure
qualité et à construire un meilleur environnement pour tous les enfants de la RDC.

Efficacité :Plus que par le passé, l’évolution actuelle du contexte social a permis, de manière progressive, aux
enfants d’émettre leurs points de vue à tous les niveaux sur des questions les concernant et les autorités accordent
également une attention particulière à l’opinion des enfants. Le travail de plaidoyer réalisé auprès des autorités en
vue de se doter d’un cadre légal privilégiant la participation des enfants y a contribué. Parti de l’adoption de la loi
portant sur la protection de l’enfant, puis l’élaboration de la stratégie nationale sur la participation de l’enfant en
2009, avec le concours des partenaires nationaux et internationaux, le gouvernement s’apprête à opérationnaliser la
promotion des droits de l’enfant et particulièrement la participation des enfants, par la signature d’un arrêté
interministériel portant organisation et fonctionnement des comités et des parlements d’enfants. Un autre facteur
ayant contribué à ce que les enfants aient plus qu’avant la possibilité d’exprimer leurs opinions est l’expérience
acquise par le gouvernement et l’UNICEF dans la mise en œuvre de nombreuses initiatives de participation
d’enfants de la RDC lors d’activités à l’intérieur et l’extérieur du pays. La participation des enfants est aussi initiée
dans la mise en œuvre dans les programmes sectoriels: les brigades de l’eau et de l’assainissement constituées
d’enfants et de jeunes dans le programme des Ecoles Assainies du gouvernement de la RDC (participation au
programme WASH) ; l’implication active d’enfants anciennement associés aux groupes armés dans la prise en
charge de ces enfants (participation au programme de protection) ; l’installation de comités des élèves dans les
écoles; le rôle que des enfants peuvent jouer dans les changements de comportement  ; la participation des enfants
reporters dans la réalisation de reportages sur des thèmes qui intéressent et interpellent les enfants (participation au
programme de communication). Notons à titre d’indication qu’au-delà de la formation des enfants aux droits de
l’enfant et à la participation, à ce jour plus de 500 enfants ont été formés en tant qu’enfants reporters dans les
différentes provinces de la RDC.

Il n’est pas facile de déterminer les impacts directs des exemples de participation et de prise de parole sur des
processus de prise de décisions par les adultes. Cependant, le travail de plaidoyer auprès du public et des décideurs a
sans aucun doute contribué à faire avancer les dossiers, tel que sur le thème du mariage des enfants, de prise en
charge d’enfants associés aux forces et groupes armés ou de l’interdiction de port obligatoire d’un uniforme à
l’école. Une illustration récente d’impact est le travail de plaidoyer fait par les enfants auprès du premier ministre à
l’occasion du 25e anniversaire de la Convention internationale de Droits de l’Enfant en vue de la signature de
l’arrêté interministériel pour la mise en œuvre de la stratégie nationale de participation des enfants. Le plaidoyer des
enfants a permis de relancer le processus de signature. Un autre exemple est le plaidoyer des enfants qui a été à la
base de la décision de la RTNC de créer un nouveau programme de discussion avec les enfants appelé «  la Voix de
l’Enfant ».
L’efficacité de l’intervention est démontrée par le fait que le gouvernement s’est approprié - dans l’esprit de la
Convention relative aux droits de l’enfant clairement - la démarche de promouvoir la participation des enfants de
manière institutionnelle et ainsi que dans les divers programmes sectoriels mis en œuvre. L’opérationnalisation reste
cependant encore trop ad hoc et - à l’échelle du pays - n’implique qu’un nombre restreint d’enfants.

Efficience : Les moyens financiers et humains investis par UNICEF RDC dans la participation des enfants sont peu
importants. A titre d’illustration, un seul collaborateur se consacre plus ou moins à plein temps à la promotion de la
mise en œuvre des activités visant la promotion de la participation des enfants. L’intervention peut donc être
considérée comme particulièrement efficiente, au regard de l’efficacité évoquée ci-haut sur base d’un
investissement humain et financier réduit.
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CHANGEMENT

Pérennité : L’appropriation par le Ministère de la Femme, Famille et Enfant de l’approche de la participation des
enfants et la création d’un cadre légal pour la participation des enfants par le biais de la stratégie nationale de la
participation et l’arrêté interministériel portant organisation et fonctionnement des comités et parlement des enfants
représentent une garantie de la durabilité de l’intervention.

Notons aussi que la plupart des enfants initiés hier à la participation deviennent au jour d’aujourd’hui des vrais
artisans de la promotion des droits des enfants au niveau communautaire et institutionnel. Agés de plus de 18 ans,
ils se chargent de former les plus jeunes et s’érigent en partenaires de l’UNICEF et du gouvernement congolais dans
la promotion des droits des enfants. Parmi les exemples les plus explicites et visuels, on peut citer les anciens
enfants reporters qui ont monté au Nord- et Sud-Kivu une organisation de défense des droits de l’homme
(Observatoire des Droits Humain – ODH) ou qui sont devenus journalistes du réseau des journalistes amis des
enfants (par exemple à Matadi et à Kalemie).

Cela étant, la pérennisation de l’intervention à une échelle plus large qu’aujourd’hui, y compris dans des territoires
plus reculés et en faveur des enfants les plus défavorisés, nécessitera pour l’UNICEF de se doter des moyens
financiers et humains plus importants. Aujourd’hui, les montants budgétaires sont limités et trop souvent, leur
disponibilité n’est pas suffisamment planifiée en amont.

Pertinence : L’analyse des différentes interventions menées et les résultats obtenus permettent d’affirmer que ce
programme est pertinent dans la mesure où il a permis d’une part, à un nombre croissant de décideurs à tous les
niveaux de s’investir dans la prise en compte des droits des enfants, et d’autre part, à un échantillon d’enfants, bien
qu’en un nombre relativement faible, de promouvoir les droits de leurs pairs aux niveaux local, provincial, national
et international.

La participation est un droit de chaque enfant inscrit dans la Convention Relative aux Droits de l’Enfant. Le Comité
des Droits de l’Enfant – organe basé à Genève – qui suit la mise en œuvre de la Convention des Droits de l’Enfant a
clarifié que les quatre principes de base de la Convention des droits de l’enfant sont le droit à la survie et au
développement de chaque enfant, l’intérêt supérieur de l’enfant, la non-discrimination et la participation de l’enfant.
Ces principes sont appelé à être appliqués et respectés d’une manière transversale, c’est-à-dire, à travers tous les
droits de l’enfant. L’UNICEF en tant qu’organisation mandatée à veiller à la mise en œuvre de la Convention se
doit de promouvoir le droit à la participation des enfants, en particulier des enfants les plus vulnérables.

Le droit de s’exprimer et de participer de l’enfant est également pertinent dans le domaine des différents
programmes sectoriels qui sont mis en œuvre au bénéfice des enfants. Les expériences acquises à ce sujet – bien
que celles-ci soient parfois encore timides – laissent entrevoir un important potentiel en vue de rendre les
programmes sectoriels encore plus efficaces.

Description du processus/ de la logique du changement qui mènera au changement ciblé

La logique d’intervention qui mène au changement – c.-à-d. à une situation où les enfants participent effectivement
à la société grâce à la mise en œuvre de la stratégie nationale de participation – s’articule autour des six axes
suivants :

1. La formation des enfants sur les droits de l’enfant et la participation.


2. L’information des adultes et des communautés sur les droits de l’enfant et sur le droit à l’expression et à
la participation des enfants.
3. Le plaidoyer pour la signature de l’arrêté interministériel portant organisation et fonctionnement des
comités et du parlement des enfants.
4. La mise en œuvre de l’arrêté interministériel portant organisation et fonctionnement des comités et du
parlement des enfants ; plus les comités et le parlement d’enfants seront opérationnels et intensifiés
dans toutes les provinces, plus les enfants seront informés de leurs droits et capables de dénoncer toutes
violations de leurs droits.
5. La participation des enfants dans les programmes sectoriels (aux niveaux de la planification, de la mise
en œuvre et du suivi et évaluation) et l’intégration de l’approche de la participation des enfants de
manière transversale à travers tous les programmes sectoriels.
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CHANGEMENT

6. La formation des enfants reporters pour que les enfants puissent être témoins actifs de l’environnement
dans lequel ils vivent.

Hypothèses sur comment ces changements se réalisent


 La société congolaise est prête à prendre en compte les opinions des enfants
 La confirmation de l’intérêt des décideurs politiques et leur volonté de poursuivre la mise en œuvre de la
stratégie nationale de participation
 La signature de l’arrêté interministériel portant organisation et fonctionnement des comités et du parlement
des enfants
 Les moyens financiers et humains sont disponibles au sein du gouvernement au niveau national et
provincial pour garantir la pérennité du parlement et des comités des enfants
 Une coordination efficace est assurée entre tous les acteurs actifs dans le secteur de la promotion de la
participation des enfants
 Une bonne compréhension par les adultes et les communautés du droit des enfants et de leur droit à la
participation est assurée
 Les moyens financiers et humains sont disponibles – au niveau national ainsi qu’au niveau provincial –
pour généraliser, en particulier auprès des enfants les plus défavorisés, la formation des enfants, la
participation dans les programmes sectoriels, et la formation des enfants reporters
 Les chargés des programmes sectoriels sont ouverts à la participation des enfants dans les programmes

Recommandations

Pour la Revue à Mi-Parcours


a) Concernant l’output/outcome
Intégrer de manière stratégique la participation des enfants en dans ce contexte :
 Renforcer les capacités gouvernementales dans la mise en œuvre de la stratégie nationale de
participation ;
 Porter à échelle les initiatives existantes de participation afin d’atteindre une masse critique
d’enfants, en particulier les enfants les plus défavorisés et les territoires les plus reculés,
 Intégrer de manière systématique la participation des enfants dans les programmes sectoriels.

b) Concernant les indicateurs :


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CHANGEMENT

 outcome : # de déclarations faites et d’actions et de décisions prises ayant fait participer des enfants.
 output : # d’enfants impliqués dans la mise en œuvre de la stratégie nationale de participation.

Pour le prochain Programme Pays

Consolider les décisions prises lors de la revue à mi-parcours.


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CHANGEMENT

Responsabilité Sociale des Entreprises (RSE)


Le bilan après 3 ans de mise en œuvre

Efficacité : L’UNICEF RDC a depuis quelques années développé des interactions avec le monde des entreprises au
Katanga, plus particulièrement avec les entreprises actives dans le secteur minier. Le point d’entrée a été le domaine
de protection de l’enfant, plus particulièrement le programme d’élimination du travail des enfants dans les mines.
La démarche portait principalement sur la sensibilisation des entreprises dans leur responsabilité de ne pas abuser
les enfants et de respecter leurs droits. Des activités clés à retenir incluent une conférence sur la RSE et les droits
des enfants avec la Plateforme pour l’Investissement Durable au Katanga (IDAK) en juin 2015, le renforcement de
capacités/plaidoyer sur les Principes de Droits de l’Enfant et des Entreprises (Fédération des Entreprises du Congo,
Katanga Mining Week), et l’élaboration d’un « guide/menu thématique » pour les entreprises. Au niveau national,
l’engagement n’a pas été systématisé mais quelques contacts ont été bâtis (Reach for Change, Tico). De plus, à
travers un projet pilote sur l’industrie extractive auquel l’UNICEF RDC a aussi participé, différent domaines
d’impacts (direct et indirect) ont été identifiés : conflit, accès à la terre, migration, environnement, travail, sécurité
et mine artisanale. L’approche actuelle n’a pas été très efficace étant donné qu’elle était fragmentée et focalisée sur
le secteur minier dans une province.

Efficience : Un engagement en terme de RSE a essentiellement été possible à travers le travail d’un/une UNV basée
à Lubumbashi et le temps partiel de certains staffs des sections de Politique Sociale et Evaluation et InfoCom. Les
fonds alloués pour les activités RSE étaient très limités et ont dû être comblés de manière relativement ad hoc. Les
fonds alloué (négligeable) pour la RSE ont été utilisé de manière efficiente et pour des activités ou la valeur ajoutée
était démontrée. Cependant, il serait important d’assurer un engagement plus stratégique avec une allocation de
ressource en termes de staff et fonds plus significative pour permettre un engagement plus efficient et arriver un
avoir plus d’impact.

Pérennité : Il est important de bâtir et capitaliser sur les activités (et contacts développé) jusqu’à présent ainsi que
les évidences générées par le extractive pilot pour renforcer le travail de RSE. L’engagement RSE est un domaine
d’engagement encore assez récent et il faudrait donc systématiser/consolider les interventions actuelles à travers les
plateformes existantes (IDAK, FEC etc.) et bâtir de nouveau partenariats avec le gouvernement, la société civile et
les entreprises elles-mêmes.

Pertinence : Les entreprises ont un impact croissant sur la situation des enfants et leurs droits. Le secteur minier en
particulier a aussi un impact important sur le développement économique y compris les recettes de l’Etat mais aussi
sur le développement social. Le potentiel des contributions (revenu et partenariat) du secteur privé pour améliorer le
bien-être des enfants est significatif. Ce n’est pas une question d’engagement, mais plutôt sur le “comment” pour
assurer un engagement plus stratégique. De plus, l’engagement actuel en terme de RSE a été focalisé sur un secteur
(le secteur minier) principalement et il serait donc important d’identifier quels autres secteurs ont un impact (positif
ou négatif) sur le bien-être des enfants en RDC – le secteur de la technologie de l’information et de la
communication, des produits alimentaires et des boissons, de l’industrie pétrolière.

Description du processus/ de la logique du changement qui mènera au changement ciblé

L’interaction de l’UNICEF avec le monde des entreprises à travers le monde entier prend divers formes (récolte de
fonds, partenariat public-privé, travail programmatique, etc.) cependant il est important de renforcer l’engagement
programmatique autour des Principes de Droits de l’Enfant et des Entreprises (Children’s Rights and Business
Principles (CRBPs)). Les CRBPs représentent un outil important et sont la base sur laquelle l’engagement RSE doit
être bâti.

La vision est que les entreprises actives en RDC, qui sont importantes pour la cause des enfants, sont sensibilisées
aux Principes de Droits de l’Enfant (CRBPs) et qu’elles sont conscientisées à leur responsabilité envers la situation
des enfants de la RDC.

L’objectif est de structurer de manière stratégique les interactions d’UNICEF RDC avec le monde des entreprises
actives en RDC qui sont importantes en termes d’impact sur la situation des enfants en RDC, autours des Principes
de Droits de l’Enfant et des Entreprises d’une telle manière à ce que celles-ci soient responsabilisées à la cause des
enfants et de leurs droits et qu’elles développent une politique d’entreprise et une pratique d’activités qui consistent
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CHANGEMENT

‘à ne pas porter atteinte’ à la situation des enfants et ‘à promouvoir’ par le biais de leurs pratiques d’entreprises de
manière concrète les droits de l’enfant.

Les trois axes d’engagement proposés sont les suivants:


1. Respect et soutien des droits de l’enfant au sein des
compagnies sur base des CRBPs: Intégrer les 10 principes
régissant les entreprises dans le domaine des droits de
l’enfant à travers les politiques, codes de conduite et
opérations des compagnies à des effets positifs multiples.

2. Amélioration de l’accès aux services sociaux de base pour


les enfants à travers l’alignement des activités RSE aux
plans de développement locaux Normalement. L’UNICEF
ne reçoit pas des fonds des sociétés extractives, mais peut
fournir un accompagnement technique gratuit aux
entreprises du secteur qui décident de soutenir des
interventions RSE ciblant les enfants à travers le
gouvernement dans quatre aires de travail : éducation,
protection contre la violence, l’abus et l’exploitation, eau,
assainissement et hygiène (WASH) et santé et nutrition.

3. Consolidation de la gouvernance, transparence et fiscalité


minières: la contribution des ressources naturelles aux
recettes budgétaires de la RDC demeure encore faible Les
revenus tirés des ressources naturelles ont constitué 60 %
des recettes de l'État par le passé (années 80). Ils ne
représentent aujourd’hui que moins d’un quart des recettes
de l’Etat. La Banque Mondiale (BM) estime le potentiel
fiscal du secteur minier de la RDC à environ sept fois sa
contribution actuelle aux recettes du gouvernement central.

Il est important d’identifier quels secteurs ont un impact (positif ou négatif) sur le bien-être des enfants et
d’identifier et d’engager des «champions des droits des enfants », assurer la participation des enfants, poursuivre la
collaboration avec les bureaux de pays de l'UNICEF, le bureau régional et Genève pour développer des outils et
aussi en terme de partage de bonnes pratiques et leçons apprises, explorer l’engagement avec des autres secteurs
ainsi que d’assurer l’intégration de ce travail dans le cadre programmatique de l’UNICEF RDC pour assurer le
suivi.

Hypothèses sur comment ces changements se réalisent

• Si les Principes de Droits de l’Enfant et des Entreprises sont connus par les entreprises et/ou secteurs les
plus importants, ils réduiront l’impact négatif sur les enfants et contribueront à la création d’un
environnement plus favorable.

• Canaliser une partie des revenus des compagnies minières vers les enfants contribuera à augmenter l’impact
positif des activités RSE des entreprises.

• L’engagement dans le plaidoyer pour une amélioration de la gouvernance et transparence budgétaire des
entreprises avec un accent particulier sur l’augmentation des recettes propres, résultera en une
amélioration de l’accès et de la qualité des services sociaux de bases de l’Etat pour les enfants.

Recommandations
Pour la Revue à Mi-Parcours
a) Concernant l’output/outcome
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CHANGEMENT

 Structurer de manière stratégique les interactions de l’UNICEF RDC avec le monde des entreprises actives en
RDC qui sont importantes en termes d’impact sur la situation des enfants en RDC autours des Principes de
Droits de l’Enfant et des Entreprises.
Cela ne sera que possible si l’engagement en terme de RSE est reflété dans le cadre programmatique du bureau pays
et des ressources (humaines et financières) sont allouées pour ce travail.

b) Concernant les indicateurs

 Outcome: # de compagnies qui intègrent les ‘Principes régissant les entreprises dans le domaine des
droits de l’enfant’ dans leurs politiques et opérations
 Output : # d’entreprises sensibilisées aux ‘Principes régissant les entreprises dans le domaine des
droits de l’enfant

Pour le prochain Programme Pays

a) Concernant l’output/outcome
 Consolider et élargir l’engagement avec le secteur privé et en particulier en matière de RSE de
l’UNICEF RDC.

b) Concernant les indicateurs (les mêmes que ceux proposes pour la RMP)

 Outcome: # de compagnies qui intègrent les ‘Principes régissant les entreprises dans le domaine des
droits de l’enfant’ dans leurs politiques et opérations
 Output : # d’entreprises sensibilisées aux ‘Principes régissant les entreprises dans le domaine des
droits de l’enfant

Réflexions générales

Les points suivants sont une réflexion sur les leçons apprises en général pendant la mise en œuvre du
programme.

• Niveau de capacité relativement faible des partenaires : le niveau de base de plusieurs cadres des
partenaires, surtout étatiques, est faible. Ce niveau de capacité remet en cause la pertinence des
activités de renforcement des capacités.
• Le plaidoyer n’est pas une approche isolée : les activités de plaidoyer sont perçu comme un produit
séparé des sections InfoCom et PSE et donc leur effectivité reste limite é Il faudrait impliquer
systématiquement les divers sections et chefs de bureaux.
• Retard dans la mise en œuvre des études/analyses : la SITAN Education a démontré les défis pour avoir
des études de qualité en RDC. Plusieurs facteurs ont contribues a un retard de presque un an, y compris
(a) le temps pour développer l’approche roulante ensemble avec le Bureau Régional, (b) la difficulté de
trouver des consultants adéquats, (c) le temps de recrutement/du processus administratif, (d) le retard
dans l’accès aux données clefs, (e) le control de qualité du produit finale et (f) le temps pris pour
mobiliser et recruter les bureaux chargés du lay-out et pour l’impression.
• Faible efficacité de la coordination des partenaires : l’efficacité et la pérennité des interventions de
l’UNICEF pourraient être améliorée avec une meilleure coordination des actions des partenaires.
L’UNICEF devrait jouer un rôle de facilitateur et constructeur/initiateur de plateformes de mise en
œuvre et collaboration.
• Sans ressources/intérêt, la RSE ne va pas décoller: L’exigence sur l’efficacité doit être lie à un
positionnement clair de l’organisation et une allocation de ressource conséquente.
Annexe 1 : Matrice(s) de la Théorie de Changement - Inclusion Sociale
PPARTENERSUNICEF

Chaine Chaine des résultats Hypothèses Risques Mesures de


des réduction
résultats des risques
Piliers Protection Plaidoyer Responsabilité Participation Production
Sociale Budgétaire sociale des des enfants des données et
entreprises analyses
Impact La vulnérabilité, la pauvreté extrême et la pauvreté multidimensionnelle des garçons et Le socle de protection sociale, Manque de stabilité Plaidoyer commun avec
y compris la dimension politique du pays ; tous les PTFs et la
des filles de la RDC sont réduites enfance, est mise en œuvre société civile auprès des
progressivement en RDC Manque de volonté gouvernements national
politique d’adresser les et provinciaux,
L’intérêt/volonté politique et causes de la vulnérabilité, Parlement
reconnaissance de l’importance pauvreté extrême et
des reformes des finances pauvreté
publiques et de l’amélioration multidimensionnelles des
du financement public pour les enfants
secteurs sociaux.

Effet L’accès et l’utilisation effective des services sociaux (éducation, santé, nutrition etc.) des L’attestation d’indigence et Réduction des Renforcement des
respectée et donne accès aux investissements sociaux cadres de concertation
filles et garçons les plus les plus défavorisés de la RDC, augmente, grâce à des services sociaux de base pour vers les enfants par la multipartites afin de
interventions et mesures de politiques basées sur les données désagrégées et l’analyse les filles et garçons les plus descente des prix des garantir un dialogue
continue de la situation des femmes et enfants démunis minerais ou faible constant entre les
collecte d’impôts différentes parties
Financement adéquat prenantes,
(ressource propre) en termes Manques des ressources
d’allocation et d’exécution financières pour la mise Activités de
pour les secteurs sociaux en œuvre de la stratégie sensibilisation
et politique de PS budgétaires PS autres
Des données et analyses de du Gouvernement,
qualité existent, pour pouvoir L’aspect intersectoriel de Parlement et présidence
mesurer le progrès la protection sociale n’est
pas consenti par les Dynamisation des GT
Un intérêt politique concret et dirigeants et les protection sociale au
un leadership fort pour le fonctionnaires des niveau national et
renforcement du système différentes institutions provincial
statistique émergent étatiques à tous les
niveaux. Développement des
La société congolaise est prête règlements, arrêté
à prendre en compte les Mauvaise utilisation des interministériels sur le
opinions des enfants transferts monétaires par référencement
les ménages
bénéficiaires. Suivi rapproché des
Le processus de bénéficiaires par les
participation des enfants assistanats sociaux,
reste sans suite relais communautaires.

Amplifier les activités


d’information des
adultes et des
communautés sur le
droit à la participation
des enfants
La couverture avec Les dépenses Des entreprises adhèrent Les enfants La disponibilité
des instruments de publiques pour les et intègrent les participent des données
protection sociale des secteurs sociaux sont ‘Principes régissant les effectivement à désagrégées et
filles et garçons les faites de manière entreprises dans le la société l’analyse continue
plus défavorisés, efficace, équitable, domaine des droits de de la situation des
augmente efficiente et de l’enfant dans leurs enfants et des
qualité politiques et opérations femmes informent
l’élaboration des
politiques et des
budgets sociaux
pour le bien-être
de tous les enfants.

Output La stratégie Notes de plaidoyer Le secteur privé est Les enfants sont N-MODA
intersectorielle et le pour une allocation sensibilisé aux impliqués dans la DevInfo La stratégie et la politique de Trop de demandes par Appuis aux ministères
plan de mise en budgétaire et des ‘Principes régissant les mise en œuvre de Profils PS sont sensibles aux droits des rapport aux offres, sociaux dans le
œuvre développés, dépenses publiques entreprises dans le la stratégie Provinciaux enfants avec des lignes difficultés de ciblage et développement des
plus efficace, domaine des droits de nationale de SitAn sur la budgétaires protégées pour les sélection des guides, règlements sur
Les instruments de équitable, efficiente l’enfant’ (CRBP) à participation Protection de interventions prioritaires, bénéficiaires les instruments de PS
PS ex., transferts et de qualité dans les travers la Fédération des l’enfant avec des critères de
monétaires, carte secteurs sociaux et Entreprises du Congo, MICS, sont Une partie des revenus des Manques des ressources ciblage et sélection,
d’indigence, cantines qui prennent en des plateformes produits et compagnies minières est financières pour la mise élaborés d’une manière
scolaires sont compte les privations multipartites i.e. IDAK validés/adoptés canalisée vers les enfants en œuvre effective des participative;
opérationnels et leur des enfants produits et des ‘champions’ par les autorités contribuera à augmenter instruments de PS
couverture augmente. et disséminées préalablement identifiés politiques l’impact positif des activités Le PNPS et les
et formés i.e. MMG compétentes RSE des entreprises ministères sociaux sont
appuis dans le suivi,
Le plaidoyer pour une Capacité des partenaires Les sociétés minières ne évaluation,
meilleure gouvernance, gouvernementaux à s’engager s’intéressent a la RSE et à dissémination des
fiscalité et transparence dans les reformes des FP et collaborer avec rapports de progrès
dans le secteur privé est aussi dans la mise en œuvre l’UNICEF
renforcé des politiques/lois. L’UNICEF augmente
son prestige dans la
La disponibilité de données Manque d’information RSE a travers du
budgétaires au niveau national disponible pour faire les développement d’outils
et provincial, surtout sur analyses budgétaires sur le CRBP
l’exécution des dépenses est
nécessaire  La formation des
enfants inclue des
Les autorités sont associées éléments de protection
aux travaux de préparation des contre
collectes des données et des l’instrumentalisation
analyses
La confirmation de l’intérêt des
décideurs politiques et leur Les enfants sont vus
volonté de poursuivre la mise comme des activistes des
en œuvre de la stratégie de droits de l’enfant et sont
participation instrumentalisés par les
adultes

Activités Appui au PNPS pour Amélioration des Sensibiliser et Former des Réaliser les Prise de conscience de la part Méconnaissance et Appui au PNPS à la
assurer le leardship et connaissances à outiller/renforcer les enfants à la études, analyses, des autorités à tous les niveaux manque d’intérêt des vulgarisation et
la coordination de la travers le travail capacités des différentes participation collecte de de l’importance du travail des autorités à différents dissémination des
mise en œuvre de la d’analyse et parties prenantes par données prévues assistants sociaux niveaux, des processus de documents.
politique et la génération rapport aux droits de Informer les (N-MODA préparation de la
stratégie de PS. d’évidences sur le l’enfant (CRBPs) adultes et les SitAn Protection) Une bonne coordination, politique et de la stratégie Développement des
budget et le communautés sur synergie entre les activités des de PS fiches de projets
Appui a la processus de Elaborer une le droit à la Renforcer les différentes institutions conjointes avec
coordination et la budgétisation  cartographie des participation des capacités des sectorielles ouvrant dans la PS. Les structures des différentes structures
synergie des entreprises cles et leurs enfants acteurs étatiques affaires sociales, pour le s’inciter à une
interventions des Renforcement des impacts sur les enfants dans la collecte et Les résultats des études et l’éducation, santé, meilleur coordination et
PTF par le biais des capacités techniques dans les milieux Faire un analyse des analyses menées sont emploie, genre continue synergie des activités
GIB et GT des ministères extractifs, ICT et autre plaidoyer en données  applicables, pas uniquement à travailler d’une manière
sociaux et de secteurs faveur de l’arrêté (DevInfo, Profils théoriques dispersée
Renforcement des l’assemblée nationale interministériel Provinciaux,
capacités des et des assemblées Mener un plaidoyer sur le parlement MICS) Collaboration du Réticence des autorités Documentation des
autorités à tous les provinciales pour un continue en et les comités gouvernement et de la société d’utiliser les compagnies preuves, des bonnes
niveaux dans la meilleur engagement collaboration avec la d’enfants Participer et civile dans le plaidoyer en de e-money effectuer les pratiques des transferts
gestion, coordination, dans le processus FEC contribuer aux faveur des droits de cash transferts aux d’e-money pour le
référencement des budgétaire et la mise et des plateformes Mettre en œuvre initiatives de l’enfant/CRBP ménages. plaidoyer.
interventions de PS. en œuvre de réformes multipartites i.e. IDAK de la parlement coordination avec Réceptivité des compagnies en
des finances pour assurer et les comités les autres acteurs matière des droits de l’enfant Manque d’intérêt à
s’engager avec l’UNICEF Plaidoyer budgétaire
Amélioration des publiques l’intégration des CRBP d’enfants (nationaux et PTF) (ouverture, transparence, généralisé dans tous les
connaissances dans le dans les démarches RSE de la statistique esprit coopératif, dynamisme). sur des questions de
financement public débats de politique des
domaine de la PS Appui technique aux générales Promouvoir la sections
(étude sur la ministères sociaux participation Intérêt et participation des
vulnérabilité, pour le suivi Fournir une assistance dans la partenaires pour le La formation des enfants
à la participation n’a pas Investir dans la qualité
dépenses en PS etc.) budgétaire et analyse technique à des planification, la renforcement des capacités et des formateurs et dans la
budgétaire annuel entreprises mise en œuvre et la réalisation d’enquêtes et d’effet durable
répétition de la
Appui au sélectionnées pour la le suivi des analyses formation des enfants à
développement des Appui aux réformes conceptualisation et programmes Les autorités utilisent la
participation des enfants la participation afin de
modèles des sectorielles en mise en œuvre d’actions sectoriels Volonté de coordination des les renforcer à faire face
instruments de PS, particulier à travers le acteurs de la statistique uniquement comme
tremplin politique sans y à des résistances
transferts monétaires Groupe Inter-bailleur de responsabilité sociale Développer Organiser des réunions
sensibles au genre, sur les finances favorisant les droits de participation des Il y a bonne compréhension, donner suite
de formation sur les
carte d’indigence, publiques, ainsi que l’enfant enfants en tant une disponibilité et une volonté droits de l’enfant et le
financement inclusif, les groupes sur la qu’enfants sincère dans le chef de tous les La participation des
enfants dans les droit à la participation et
filets de sécurité santé (GIBS), Appui à la Division du reporters acteurs concernés – les enfants à l’expression des
social dans les zones éducation et le Plan et d’autres eux-mêmes, les décideurs programmes est mal-
comprise (et reste enfants pour les acteurs
de transition. groupe inter-bailleur partenaires pour politiques, acteurs directement concernés.
eau et assainissement l’élaboration des plans programmatiques, symbolique)
de développement communautés et adultes – pour
locaux/études de base mettre en œuvre des initiatives
qui servent comme de participation des enfants
référence pour la
planification de la RSE
Inputs Ressources financières, assistance technique, coaching Disponibilité des fonds RR et Insuffisance des fonds Fundraising conjoint
OR pour les activités des cinq pour lancer les initiatives- (éducation, santé et
axes pilotes et continuer à protection). Inclure des
appuyer les partenaires interventions/ activités
dans les propositions
La participation reste aux bailleurs potentiels
anecdotique faute de
moyens pour porter les Mobilisation de fonds
activités à échelle auprès des sections
programmes ainsi
Les sections PSE et qu’apures de bailleurs
Infocom ont leurs équipes extérieurs
complètes
Annexe 2 : Indicateurs Clés
Indicateur Moyen de calcul Moyen de vérification Fréquence de
disponibilité
Impact % des enfants de la RDC vivant dans la pauvreté Nombre enfants en pauvreté 1-2-3 3 ans
extrême extrême / total enfants
% des enfants (filles/ garçons) de 0 à 17 ans qui sont N MODA MICS ou EDS 3 ans
privés en 1 ou 2 dimensions
Outcome % du budget national dépensé en faveurs des secteurs Budget santé, éducation, et Loi du budget/ Etat de suivi Annuellement
sociaux protection sociale / budget de budgétaire (ESB) site Ministère
l’état du Budget
# de compagnies qui intègrent les ‘Principes régissant Dénombrement Revue des politiques des Annuellement
les entreprises dans le domaine des droits de l’enfant’ entreprises
dans leurs politiques et opérations
# déclarations faites et d’actions et de décisions prises Dénombrement Rapport d’activite Semestriellement
ayant fait participer les enfants
(Couvertur Nombre de ménages bénéficiaires des programmes de Dénombrement Rapport MinAs Semestriellement
e Effective) transferts monétaires étatiques
Nr de bénéficiaires de l’attestation d’indigence Dénombrement Rapport MinAs Semestriellement
Nr de ménages qui ont accès au financement inclusif Dénombrement Rapport BCC/Rapport Semestriellement
formel et informel PNUD/UNCDF

Output Un document de la protection sociale approuvé Dénombrement Journal Officiel Annuellement


Un document de la Stratégie de PS approuvé Dénombrement Journal Officiel Annuellement
Un règlement sur l’application de l’attestation Dénombrement Journal Officiel Annuellement
d’indigence opérationnel
# de notes de plaidoyer budgétaires élaborées au niveau Dénombrement Rapport atelier de dissémination Annuellement
provinciales
# d’analyses et/ou évidences qui sont disponibles sur le Dénombrement Rapport atelier de dissémination Annuellement
financement des secteurs sociaux en RDC
# d’entreprises sensibilisées aux ‘Principes régissant les Dénombrement Rapport PME UNICEF Annuellement
entreprises dans le domaine des droits de l’enfant’
# d’enfants impliqués dans la mise en oeuver de la Dénombrement Rapport d’activité Semestriellement
stratégie nationale de participation
L’arrêté interministériel sur la participation des enfants Dénombrement Journal Officiel
signe
# enquêtes réalisées Dénombrement Rapport Quinquennale
# SitAn réalisées Dénombrement Rapport Quinquennale
# analyses de pauvreté/privations de l’enfant réalisées Dénombrement Rapport Annuellement
# rapports analytiques national et provinciaux (produits Dénombrement Rapport atelier de dissémination Annuellement
avec la technologie DevInfo)

Activité Analyses sur la vulnérabilité disponible Dénombrement Rapport atelier de dissémination Annuellement
Analyses sur les dépenses en protection sociale Dénombrement Rapport atelier de dissémination Annuellement
disponible
Nr formations des acteurs œuvrant dans la protection Dénombrement Rapport MinAs, rapport METPS Semestriellement
sociale en référencement et coordination des
interventions
# d’activités de sensibilisation sur le financement des Dénombrement Rapport d’activité Semestriellement
secteurs sociaux
# d’activités de sensibilisation sur les Principes des Dénombrement Rapport d’activité Semestriellement
Droits de l’Enfant et des Entreprises
# matériel de sensibilisation sur les Principes des Droits
de l’Enfant et des Entreprises pour les entreprises
actives en RDC
# de activités de réalisation, validation et dissémination Dénombrement Rapport d’activité Semestriellement
de données et analyses
# d’activités où les enfants participent dans les Dénombrement Rapport d’activité Semestriellement
processus de plaidoyer
# d’enfants formes a la participation Dénombrement Rapport d’activité Semestriellement
# de réunions Nombre de réunion de réunions Dénombrement Rapport d’activité Semestriellement
programmatiques organisées avec une participation
active d’enfants

# de comités d’enfants installés dans les provinces Dénombrement Rapport d’activité Semestriellement
# d’enfants reporteurs formes Dénombrement Rapport d’activité Semestriellement

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