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Cercle de Mohr

La petite histoire

Otto Mohr était un ingénieur allemand qui a mis au point plusieurs procédés de construction
géométrique ramenant des problèmes spatiaux à des solutions de géométrie plane simples.
Il a développé entre autre la théorie dite des « cercles de Mohr » en 1882.

Intérêt
Un cercle de Mohr est un diagramme circulaire aidant dans la recherche des contraintes
principales.
Il permet de visualiser les relations existantes entre les contraintes et permet de connaître
simplement les contraintes dans toutes les directions en 2D en connaissant le tenseur des
contraintes en un point M.

Approche en contraintes 2D

L’analyse des contraintes est faite en un point M entouré par !y


un rectangle infinitésimal dont les côtés sont parallèles aux "xy
axes x et y (contraintes planes). Il apparaît les contraintes
normales (!x et !y) et les contraintes tangentielles "xy. La "xy
matrice des contraintes est de la forme suivante : M
!x !x
"xy
(! x " xy %
! )& # "xy
'" xy ! y $
!y

!y1
En effectuant une rotation du rectangle initial dans le plan, les
différentes contraintes normales et tangentielles varient en !x1
fonction de *. La matrice des contraintes s’écrit alors :
M *
(! x "x y %
!~ ) & 1 1 1

'" x y ! y #$ ! !
!x1
1 1 1 ( X 1 ,Y1 )

"x1y1 !y1

Nicolas GARRAUD, Guillaume MILLET, Laurent ZAMPONI 1/5


Cercle de Mohr Agrégation de mécanique 2004

Les calculs présentés plus loin montrent que les contraintes !2


tangentielles s’annulent pour un certain angle * = *p. La !1
matrice des contraintes s’écrit alors comme suit :
M *p
(!
" 0%
! )& 1 #
' 0 !2$

Nous obtenons alors les contraintes principales !1 et !2. !1 "xy = 0

!2

L’étude montre que les contraintes dessinées dans un diagramme (", !) en fonction du paramètre
2*, forment un cercle. Cette représentation graphique permet de visualiser facilement les relations
existant entre les contraintes.

Pour dessiner ce cercle, il faut placer les contraintes normales !x et !y sur les abscisses et "xy et -"xy
sur les ordonnées, nous obtenons alors les points A et B où [AB] est le diamètre du cercle de
Mohr. Le point C d’abscisse (!2-!1)/2 est le centre de ce cercle.

"

A
"xy "maxi

2*p
C
!y
0 !1 !x !2 !

-"xy
B

Pour obtenir les contraintes dans une autre direction inclinée de *, il suffit d’effectuer une rotation
de 2* par rapport au diamètre [AB] et de relever les différentes contraintes.
En faisant une rotation de 2*p, nous retrouvons la configuration en contraintes principales.
L’obtention des contraintes maximales !2 et "maxi s’effectue automatiquement sur ce cercle.

Nous pouvons facilement retrouver sur le diagramme que les contraintes tangentielles maximales
"maxi se situent à 45° (2* = 90°) par rapport aux contraintes principales !1 et !2.

Nicolas GARRAUD, Guillaume MILLET, Laurent ZAMPONI 2/5


Cercle de Mohr Agrégation de mécanique 2004

Approche en contraintes 3D

L’élément + est soumis à différentes sollicitations. !yy


Sa matrice des contraintes est de la forme suivante :

(! xx " xy " zx % + !xx


y
& #
! ) &" xy ! yy " yz # x
& " zx " yz ! zz # !zz
' $(x, y, z) z

Nous diagonalisons cette matrice dans le repère (X,Y,Z).

(!1 0 0 % Y !2
! ) && 0 ! 2 0 ## avec !3 < !2 < !1 !3
&' 0 0 !3 #$(X ,Y,Z) Z
X !1

Ce sont les contraintes principales (ou triaxiales).


Il n’y a plus de contraintes tangentielles.

On dessine ainsi le tricercle de Mohr en plaçant les trois contraintes principales :

" Lieu des


"maxi T (M, n)
"maxi ) 1 ! maxi , ! mini
2
T (M, n)

0 !3 !2 !1 !

Tricercle de Mohr

Nicolas GARRAUD, Guillaume MILLET, Laurent ZAMPONI 3/5


Cercle de Mohr Agrégation de mécanique 2004

Pourquoi un cercle ?

Essayons d’expliquer par le calcul pourquoi nous obtenons un cercle.


(! x " xy %
En contrainte plane, nous avons ! )& #
'" xy ! y $(X ,Y)

! !
Exprimons la contrainte dans un repère (O,X1,Y1) décalé d’un angle * par rapport au repère
! !
(O,X,Y) donc :
( !x " x1 y1 %
!~ ) & 1
' " x1 y1 ! y1 #$ ! !
( X 1, Y1)

!x . ! y !x , ! y
Avec !x1(#) ) . cos(2#) . "xy - sin(2#)
2 2
!x . ! y !x , ! y
! y1(#) ) , cos( 2#) , "xy - sin( 2#)
2 2
! , !y
"x1y1(#) ) , x sin(2*) . "xy - cos(2#)
2

Cherchons la relation entre ! et ".


Nous avons, quelque soit *, !x1(#) ) !y1(# . $/2) donc les deux fonctions !x1(#) et ! y1(#) sont
identiques mais décalées de //2. Une seule fonction suffit donc et le système s’écrit:

!x . ! y !x , ! y
!, ) cos(2#) . "xy sin(2#)
2 2
! , !y
"), x sin(2#) . "xy cos(2#)
2
2
5 ! . !y 2 2 2
en éliminant * : 3! , x 0 ." )R
4 2 1
2
25 ! , !y 2 2
avec R )3 x 0 . "xy
4 2 1

5 !x . ! y 2
Nous obtenons donc un cercle de rayon R et de centre le point de coordonnées 3 ,0 0 .
4 2 1

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Cercle de Mohr Agrégation de mécanique 2004

Approche en déformation 3D
L’approche en déformation est analogue à celle en contrainte. Les relations établies sont
particulièrement utiles pour les études expérimentales utilisant des jauges de contraintes.

Cas des déformations planes : on ne prend en compte que 6x, 6y, 7xy.

Glissement 7xy
Allongement relatif 6x
Allongement relatif 6y

dx

combinaison des trois déformations 6x, 6y, 7xy

:! ; 6
Les équations de transformations sont analogues à celles en contrainte en remplaçant : 9
8" ; 7 / 2
La démarche de construction du cercle est la même qu’en contrainte.

Les déformations principales apparaissent en I et J et correspondent aux points d’intersection


entre le cercle et l’axe 6. Pour ces points, 7xy = 0.

Le glissement maximal apparaît en :


<= G (*== *p + 45° ; 7xy/2 = - 7maxi/2)
<= F (*== *p - 45° ; 7xy/2 = - 7maxi/2).

Nicolas GARRAUD, Guillaume MILLET, Laurent ZAMPONI 5/5

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