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Application à la photographie
Année 2004-2005
DEUG SMa2
O. Jacquin
mailto: ojacquin@spectro.ujf-grenoble.fr
1
Introduction.
Qu’est ce que l’optique?
Au 17ème siècle:
•Corpusculaire pour expliquer la réflexion (Descartes, Newton).
•Ondulatoire pour expliquer la diffraction (Grimaldi, Huygens).
Au 20ème siècle:
•Dualité onde-corpuscule comme les e- (Broglie, Heisenberg, Dirac)
Caractéristiques:
•Amplitude. C
•Fréquence ν. [s-1]
•Vitesse C. [m.s-1]
•Longueur d’onde λ: λ = C = CT [m]
ν
Photon associé:
ν [j] où h est la constante de Plank h=6.626 10-34J.s
•Énergie E : E=hν
Caractéristiques de l’onde lumineuse:
•Onde sans support.
•Propagation dans le vide à la vitesse C.
•C = 299792456 m.s-1 (3 108 m.s-1 )
Quelques repères
•7 fois le tour de la terre en 1s.
•Distance terre-soleil en ≈8min.
4
Ondes électromagnétiques.
•La lumière visible fait partie d'une grande famille de phénomènes de même
nature: les ondes électromagnétiques.
•Variation d'un champ électrique et du champ magnétique, dans l’espace et
dans le temps.
•La lumière naturelle est donc une superposition d’ondes électromagnétiques
de différentes longueurs d’ondes (couleurs).
5
Visible = Spectre de l’œil.
Ordre de
grandeur de
bleu vert rouge λvisible ≈ 1µm
L'œil est sensible aux radiations lumineuses dont la longueur d'onde est comprise
entre 0.380 µm et 0.780 µm.
Œil est un photodétecteur ayant une bande passante particulière.
6
Interaction lumière-matière.
Quand la lumière rencontre un milieu homogène, isotrope et transparent
on peut observer:
7
Indice de réfraction.
Interaction Lumière-Matière définie par 1 seule grandeur physique : vitesse
de la lumière v dans le matériau.
C
Indice de réfraction: n(λ , T , P ) =
v (λ , T , P )
≈1.5
n(verre)≈
1,53
1,525
indice de réfrcation
B1
1,52
λ 2
1,51
1,505
1,5
0,4 0,45 0,5 0,55 0,6 0,65 0,7 0,75 0,8
lambda en µm
Exemple à T et P ambiante :
Notion intuitive:
Rayons lumineux:
•Pas de signification physique mais c’est un outil très intéressant pour décrire
la propagation de lumière dans des conditions bien définies.
•On peut les considérer comme la trajectoire de l’énergie lumineuse (milieux
isotropes).
•Ils sont à la base du développement de l’optique géométrique.
9
Description de la lumière.
Outil de description de la lumière: Ondes, Photons ou Rayons Lumineux selon
le contexte considéré.
10
Principe 1 de l’optique géométrique.
Notions utiles:
•Rayons lumineux (trajectoire de l’énergie lumineuse).
•Indice de réfraction n(λ).
Contexte:
•Objet grand devant λ (λ≈1µm), le cm.
•Milieux homogènes, transparents et isotropes.
1er Principe : La lumière se propage en ligne droite.
Conséquences:
•Existence d’ombre. (exemple: éclipse solaire)
•Pas d’interaction entre les rayons lumineux.
Faisceaux lumineux :
•Faisceau conique convergent.
•Faisceau conique divergent.
•Faisceau cylindrique. 11
Conséquences du principe 1.
1er Principe : Existence d’ombre. (exemple: éclipse solaire)
Eclipse solaire : La lune s'interpose entre le soleil et la terre.
12
Principe 2 de l’optique géométrique.
2nd Principe : Loi de Snell (1621) - Descartes (1637)
n1 n2
? ?
N i1
i2
Réflexion:
•Le rayon réfléchi est dans le plan d’incidence et dans le milieu 1.
•Le rayon réfléchi fait un angle i2 avec la N, tel que: i2=-i1
•En valeur absolue: i2=i1
Surfaces réfléchissantes:
•Séparation entre 2 milieux d’indices différents.
•Surfaces métallisées (Lampe de poche, cadran analogique).
14
Réfraction.
Réfraction : n1 n2
n1> n2 i1 N
onde monochromatique
i2
Réfraction:
•Le rayon réfracté est dans le plan d’incidence et dans le milieu 2.
•Le rayon réfracté fait un angle i2 avec N, tel que: n1sin(i1)= n2sin(i2)
•Si n1> n2 alors i2> i1 sinus fonction croissante de 0 à π/2.
Rappel: n dépend de λ
•La réfraction dépend de λ ⇒décomposition de la lumière.
•Arc en ciel. 15
Construction de rayons réfractés.
n1< n2
i1 i1
I I H
n1 n2
i2
16
Exemple de rayons réfractés.
i1
i1
I H I H
n1 n2 n2 n1
i2
i2
i1
i2
i1
I H H
n1 n2 n2 n1
I
i2
Zone d’ombre
17
Rayons réfractés: cas limites.
n1 n2
n1> n2
i1 N
i2
Rayon réfracté maximum.
n
•n1< n2 et i2 max = arcsin 1
n2
Réflexion totale:
n
•n1> n2 et i1 réflection totale > arcsin 2
n1
•Application aux fibres optiques
n2
n1
18
Bilan :Loi de Snell.
n1> n2
n1 n2
i1
La réfraction dépend de λ
i2 i2’
20
Principe 3 de l’optique géométrique.
3èmé Principe : Formation des images à travers un système optique.
Système optique centré: les surfaces de séparation entre les différents milieux
sont des surfaces de révolution autour d’un même axe: Axe du système optique ou
axe optique. Cette symétrie impose que les surfaces soient perpendiculaires à l’axe
optique.
Point source A: 1 point d’où partent des rayons lumineux: un faisceau conique
divergent.
n1 n1 n3 n4 n1
A
21
Image d’un point A.
Image A’ du point A est le point de croisement des rayons émergeant du système
optique. Le faisceau émergent est un faisceau conique de sommet A’.
2 cas possibles:
•Faisceau émergent convergent: image réelle.
n1 n1 n3 n4 n1
A A’
n1 n1 n3 A’ n4 n1
A
22
Image d’un point A.
image réelle: on a de l’énergie au point A’. Toute l’énergie est concentrée au
point A’. Intéressant pour réaliser une réaction photochimique telle que
l’impression d’une pellicule photographique.
image virtuelle: on n’a pas d ’énergie au point A’. Impossible d’avoir l’image sur
un écran ou d’impressionner une pellicule photographique. Exemple le miroir.
Pas d’image nette: dans le cas où tous les rayons issus de A ne passent par un
point A’ alors un point donne une multitude de points. On a une image floue ou
pas d’image nette.
23
Miroir Plan.
Miroir plan: surface réfléchissante plane (surface métallisée).
Image d’un A:
A A’
N i1
i2
• Image virtuelle.
• Tous les rayons passent par A’ et ceci quelque soit A.
• A et A ’ sont symétriques par construction.
• Système unique: c’est le seul système pour lequel tous les rayons
passent par A’, et ceci quelque soit les rayons considérés et quelque
soit l ’objet A considéré.
24
Dioptre Plan.
Dioptre plan: séparation plane entre deux milieux d’indice n1 et n2.
n1 n2 n1< n2
A’ A H
i1 I N
i2
On a : IH = AH tan (i1 ) et IH = A ' H tan (i 2 )
• Image virtuelle.
• A’H=fct(i1) donc A’ n’est pas unique mais dépend du rayon considéré.
• Image floue : tous les rayons qui passent par A ne passent pas par A’.
• Si i1 petit : sin2(i)=0 alors A’H=AH n2/n1, on voit une image nette
(dépend des détecteurs et plus précisément de leur résolution).
•Si i1 petit : on voit alors une image nette (dépend des détecteurs et plus
précisément de leur résolution).
i1 petit : rayons peu inclinés (20° pour n=1.5) par rapport à l’axe optique.
26
i1 Petit: signification.
Dans le cas précédent : sin2(i1)<<1
0,5
0,4
sin(i1)^2
0,3
0,2
0,1
0
0 10 20 30 40
i1 en °
27
Illustration: dioptre Plan.
Dioptre plan: séparation plane entre deux milieux d’indice 1 et 1.33 (eau).
i1 N
I i2
i2 On a juste un décalage ∆.
n2 P e e
J ∆ = IP = sin (i1 − i 2 )
cos(i 2 )
n3
i3
31
Conséquences des conditions de Gauss.
1. Linéarisation des relations de Snell:
n1i1= n2i2 loi de Kepler (vrai jusqu’à 20°)
Utilisation i en radian.
n1=1 n2=1.5
angle de réfraction
0,8
Kepler
0,6
Snell
i1 N
0,4
0,2
i2
0
0 0,25 0,5 0,75 1 1,25 1,5
angle d'incidence
n1 n2
C S Axe optique
Remarque :
•SC <0, SC=-R= r
•Comme le dioptre plan, il ne donne pas d’image nette hors condition
de Gauss.
•4 cas possibles pour le dioptre sphérique.
35
Image d’un point lumineux.
•n1 < n2 et SC<0: Dioptre divergent.
I i2
i1 Axe optique
A C H S A’
Contexte:
•n1 > n2 et SC= r <0: Dioptre convergent.
•Condition de Gauss.
•Notation algébrique. Le sens positif est la direction de propagation
de la lumière.
•Origine en S.
37
Calculs.
•Notation algébrique. n1 n2
•+→
•+ I i2
α i1 ω α’ Axe optique
A C H S A’
tan(α ) ≈ α et tan(α ) =
HI HI
≈ soit α ≈ −
HI
avec p = SA (6)
AH AS p
HI
tan(α ' ) ≈ α ' et tan(α ' ) = ≈
HI
soit α ' ≈ −
HI
avec p' = SA' (7 )
A' H A' S p'
(5), (6), et (7) associées (4) nous donne la relation suivante :
−
HI
(n2 − n1 ) = −n2 HI + n1 HI on simplifie par HI
r p' p
on obtient finalement : n2
1
− n1 = (n2 − n1 )
1 1 Relation de conjugaison
p' p r 39
du dioptre sphérique
Points particuliers de l’axe optique.
n1 n2
i2
I n 2 n1 n 2 − n1
− = =V
i1
Axe optique p' p r
A C H S A’ ou p = SA, p ' = SA ' , r = SC = −R
n 2p
p' =
n 1 + Vp
p ' = f (p ) et f ' (p ) > 0 donc p ' augmente avec p
n1r
Si p ' = ∞ alors p = − = f distance focale objet ⇒ point foyer objet F.
n 2 − n1
n 2r
Si p = ∞ alors p ' = + = f ' distance focale image ⇒ point foyer image F ' .
n 2 − n1
n1 n
f =− et f ' = + 2 ou V est la vergence du dioptre et se mesure en dioptrie δ [m -1 ].
V V
Si V > 0 on dit que le dioptre est convergent et f < 0 et f' > 0
Si V < 0 on dit que le dioptre est divergent et f > 0 et f' < 0
40
Autres formulations de la relation de
conjugaison du dioptre sphérique.
p = SA et p ' = SA' n1 n2
i2
I
r = SC = − R,
i1 Axe optique
f ' = SF ' et f = SF
A C H S A’
σ = FA et σ ' = F' A'
n2 n1 n2 − n1 n n
Relation classique : − = =V = 2 =- 1
p' p r f' f
f' f
Relation de Descartes : + =1
p' p
n2 n1 n2 p' n2 ( f '− p')
− = soit =
p' p f ' p n1 f'
n2 n1 n1 p n1 ( f − p )
− =
Relation de Newton : p' p f soit =
p ' n2 f d ' où : ( f − p )( f '− p') = ff ' = σσ '
f − p = SF − SA = − FA = −σ
f '− p' = SF ' − SA' = − F ' A' = −σ ' 41
Utilisation de F et F’
Utilisation de F et F ’:
•Tous les rayons incidents parallèles à l’axe optique passent par F’
•Tous les rayons incidents qui passent par F’ sortent du dioptre
parallèles à l ’axe optique.
•Si V>0 alors F et F’ sont respectivement du coté des rayons incidents
et du coté des rayon réfractés.
•Si V<0 alors F et F’ sont respectivement du coté des rayon réfractés
et du coté des rayons incidents.
V>0 V<0
F C S F’ F’ C S F
Remarque: le rayon qui passe par le centre C du dioptre n’est pas dévié.
42
Grandissement du dioptre sphérique
B n1 n2
n2 n1 n2 − n1 n2 n1
− = = V = = −
α A’ p' p r f' f
C
α S F’
ou p = SA, p ' = SA' , r = SC = − R
A
F
B’
A'B'
Grandissement tranversale: γ =
AB
A'B' AB A'B' CA' p' − r
par contruction géométrique on a: tan (α ) = = d'où: γ = = =
CA' CA AB CA p−r
n2 n1 (n2 − n1 ) (n − n ) pp'
D'après − = on trouve : r = 2 1
p' p r n2 p − n1 p'
A'B' p' − r n1 p' A'B' f p'
On en déduit que:γ = = = soit encore: γ = =−
AB p − r n2 p AB f' p
A'B' f p'
γ= =−
AB f' p 43
Grandissement en fonction de σ et σ’
A'B' n1 p' f p'
On a le Grandissement tranversale: γ = = = −
AB n2 p f' p
I
1 1 2
i1 Axe optique + =
i2 p p r
'
A C A’ H S
où p = SA, p ' = SA' , r = SC
45
Les lentilles.
Les Lentilles sont des constituants essentiels des systèmes optiques (jumelles,
microscopes, télécospes et bien sûr l’appareil photographique).
Définition:
•Une lentille est milieu homogène, transparent et isotrope séparé par 2
dioptres sphériques de rayon R1 et R2, l’un des 2 dioptres peut être plan.
•La droite qui joint les centres des dioptres est l’axe optique.
•Si l’un des dioptres est plan, alors il est perpendiculaire à l’axe optique.
•On travaille en notation algébrique.
46
Cas d’une lentille Mince.
C2 S1 S2 C1
r2=S2C2<0 r1=S1C1>0
Lentille :
•Système dioptrique centré.
•Le rayon incident va subir 2 réfractions.
Lentille mince:
•S1S2 << |r1-r2 |
47
Exemples de lentilles.
1 2 3 4 5
Type de lentille:
1. Lentille mince car S1S2 =1mm, r1=-1m, r2=1m et |r1-r2 |=2m
2. Lentille mince car S1S2 =1mm, r1=1m, r2= ∞ et |r1-r2 |=1m
3. Lentille mince car S1S2 =1mm, r1=1m, r2=-1m et |r1-r2 |=2m
4. Lentille mince car S1S2 =1mm, r1=-1m, r2= ∞ et |r1-r2 |=1m
5. Lentille épaisse car S1S2 =1mm, r1=1m, r2=1m et |r1-r2 |=0m
i2
i1
n
S S2
C2 S2C2<0 1 S1C1= ∞
•Si un rayon incident parallèle à l’axe optique sort incliné vers l’axe
optique: lentille convergente.
•Les lentilles à bords minces sont convergentes.
S1 S2
S1C1= ∞ S2C2>0 C2
•Si un rayon incident parallèle à l’axe optique sort écarté de l’axe optique:
lentille divergente.
•Les lentilles à bords épais sont divergentes.
50
Bilan et notations.
Les lentilles:
•Système dioptrique centré.
•Le rayon incident va subir 2 réfractions.
•Si un rayon incident parallèle à l’axe optique sort incliné vers l’axe
optique: lentille convergente (lentille à bords minces).
•Si un rayon incident parallèle à l’axe optique sort écarté de l’axe optique:
lentille divergente (lentille à bords épais).
Cas général: C2 A
A’
S1 O S2
A’’
C1
n 1 n −1 1 n 1− n
Pour le dioptre 1 : − = et Pour le dioptre 2 : − =
S1 A' S1 A S1C1 S 2 A '' S 2 A' S 2C2
Lentille mince ⇒ S1 , S 2 et O sont confondus
n n − n1
n1 n n n −n
D' ou : − = et 2 − = 2
OA' OA r1 OA'' OA' r2
n n (n − n ) (n1 − n )
On a alors : 2 − 1 = 2 − = V où V est la vergence de la lentille en δ
OA OA r2
'' r1
n2 n1
On note aussi : − =V 52
p' p
Points particuliers de l’axe optique.
n1 n2 n2 n1
On a : − = V ou p' = OA' et p = OA
p' p
(n − n ) (n1 − n )
O
V = 2 −
r2 r1
n2 n1 n2 − n n1 − n n n
Relation classique : − = - = V = 2 = - 1
p' p r2 r1 f' f
f' f
Relation de Descartes : + =1
p' p
n2 n1 n2 p ' n2 ( f '− p ')
− = soit =
p' p f ' p n1 f'
n2 n1 n1 p n1 ( f − p )
− =
Relation de Newton : p' p f soit =
p' n2 f d ' ou : ( f − p )( f '− p') = ff ' = σσ '
f − p = SF − SA = − FA = −σ
f '− p ' = SF ' − SA' = − F ' A' = −σ ' 54
Lentilles minces "classiques".
En général, les deux milieux extrêmes sont de l’air: n1=n2=1.
1 1
Air Air On a : − = V ou p' = OA' et p = OA
p' p
O
1 1
V = (1 − n ) −
r2 r1
3. Centre optique : les rayons passant par le point O ne sont pas déviés. En effet,
en ce point la lentille est assimilable à une lame à faces parallèles.
Remarques :
•f et f ’ sont opposées.
•Si la lentille est divergente (V<0) alors f est positif et f ’ négatif.
•Si la lentille est convergente (V>0) alors f est négatif et f ’ positif. 55
Lentilles minces "classiques".
O
F F’
1 1
Air Air − = V ou p' = OA' et p = OA
p' p
1 1
V = (1 − n ) −
r2 r1
O
F’ F
Air Air
56
Lentilles convergentes.
1 1 1
O
On a : − = où p' = OA' et p = OA
F F’ p' p f '
1 1 1
O
On a : − = où p' = OA' et p = OA
F F’ p' p f '
1 1 1
O
On a : − = où p' = OA' et p = OA
F F’ p' p f '
57
Lentilles divergentes.
1 1 1
O
On a : − = où p' = OA' et p = OA
F’ F p' p f '
1 1 1
O
On a : − = où p' = OA' et p = OA
F’ F p' p f '
1 1 1
O
On a : − = où p' = OA' et p = OA
F’ F p' p f '
58
Plans focaux pour lentilles.
Plans focaux:
•Plans perpendiculaires à l’axe optique passant par F et F’.
•Les rayons parallèles passent tous par un seul point P appartenant à un
des plans focaux.
F’
F O F’
F O
P
O
F F’
•Objet réel: avant la lentille. p<0
+
•Objet virtuel: après la lentille. p>0
•Image réelle: après la lentille. p>0
•Image virtuelle: avant la lentille. p<0
O
F’ F
60
Formation d’une image, grandissement.
1 1 1
α F’
A’ On a : − =
O α p' p f '
A
F ou p' = OA' et p = OA
B’
A' B'
Grandissement tranversale : γ =
AB
par contruction géométrique on a :
A' B' AB
tan(α) = =
OA' OA
A' B' OA' p'
d ' ou : γ = = =
AB OA p
61
Association de systèmes optiques simples.
• Systèmes optiques simples: Dioptres plans, dioptre sphériques, lentilles minces.
• Nous allons nous intéresser essentiellement aux associations de systèmes optiques
simples constituant un système optique centré: la lentille mince est par exemple un
système optique centré constitué par une association de 2 dioptres (Association particulière
car S1S2=0).
• Quand on utilise un système optique on veut avoir une relation de conjugaison et une
relation de grandissement transversal.
• Ces relations doivent être les plus simples possibles d’utilisation, comme pour le
dioptre sphérique.
• On a vu précédemment que pour le dioptre sphérique et la lentille ces relations étaient
identiques.
• On parle alors de relations de de conjugaison "universelles".
• Dans le cas d’une association on va vouloir se ramener à ces relations de conjugaison
"universelles".
• Il faudra pour cela opérer à certain nombre de calculs et de transformations que nous
allons voir dans la suite. 62
Relations de conjugaison "universelles".
Attention les origines de :
B
p et p ' , f ' et f ne sont n1 n2
toujours les mêmes!
A’
A F F’
σ = FA et σ ' = F' A' B’
n2 n1 n n
Relation classique : − =V = 2 =- 1
p' p f' f Pour tout association on
veut se ramener à ces
f' f relations.
Relation de Descartes : + =1
p' p
Pour cela, on peut être
Relation de Newton : ( f − p )( f '− p') = ff ' = σσ ' amener à changer nos
origines pour p, p’, f et f’
f p' σ f
Grandissement : γ = - =− =−
f' p f' σ'
63
Doublet quelconque.
Soit 2 systèmes optiques quelconques:
• De sommets S1 et S2. A’’ S2 A’’
• De focales images f1’ et f2’. S1
• De focales objets f1 et f2. A
e
• Séparés d ’une distance e
e = S1S 2
A donne A’ à travers le 1er système optique
A’ est alors objet pour le 2nd système optique
A’ donne A’’ à travers le 2nd système optique
A’’ est donc l ’image de A à travers le doublet formé par l’association des 2 systèmes
optique.
f1 p1'
p1 = ' (2) f1 = S1 F1 et f1' = S1 F1'
p1 − f1' f 2 = S 2 F2 et f 2' = S 2 F2'
Avec : et
f p2 '
p1 = S1 A et p = S1 A'
'
p2 = S 2 A' et p '2 = S1 A' '
p =
' 2
(3) 1
p2 − f 2
2
f 2 p2'
p2 = ' (4)
p2 − f 2'
f1 (e + p2 )
(2) et (5) donne : p1 = (6)
(e + p2 ) − f1'
f 2 p2'
f1 e + '
(6) et (4) donne : p1 =
p2 − f 2 '
(
p2' f1 e + f 2 − ef 2' f1)
e + '
f 2 p2'
− f '
soit p1 = '
( )
p2 e + f 2 − f1' + f 2' f1' − e ( ) (8)
p2 − f 2'
1
f1 p1
− e − f 2
2
( )
p1 f1' − e − f 2 + f1 f 2 + e (
p1 − f1
(
soit p1 = ∞ quand p2' e + f 2 − f1' + f 2' f1' − e = 0 ) ( )
d' ou p = '
' f 2' f1' − e(=
)
f 2' e − f1'
= S2 F '
( ) (11) (
avec ∆ = e + f 2 − f1' )
2
(
f1 − e − f 2 ∆ )
∆ est appelé intervalle optiue B
(
∆ = e + f 2 − f1' ) S1 S2 A’
∆ = S1S 2 + S 2 F2 − S1 F1 ' A F F’
e B’
∆ = F1 ' F2
f=
f1f 2 f 'f '
et f' = − 1 2 (17 )
∆ ∆ 69
Points principaux.
Les distances focales objet f et image f ’ sont donc égale à :
Cette relation est alors tout à fait semblable à cette des relations de conjugaison
"universelle", comme la relation du grandissement du doublet.
Il est important de noter que nous ne pouvons pas matérialiser ces distance focale image
et objet car nous ne connaissons pas leur origine. En revanche, si l ’on considère deux
points conjugués H et H’ tel que leurs grandissement est égal à 1, on a alors:
σ f
γ =− =− = 1 d' où : HF = −σ = f et HF' = −σ ' = f '
f' σ'
H et H’ sont donc par définition respectivement à une distance focale objet du foyer
objet et à une distance image du foyer image. On a va donc utiliser ces point H et H ’
comme origine respectives de l ’objet et de l’image. Ces points sont appelés point
principaux. 70
Relation de conjugaison du doublet.
Si on utilise les point H et H ’ comme origines respectives de l’objet et de l’image. On a
alors:
σ = FA = FH + HA = -f + p et σ' = F'A' = F'H' + H'A' = -f' + p'
si on injecte ces exp ressions dans la relation de Newton on obte int alors:
σσ' = (-f + p )(-f' + p' ) = ff' c'est à dire pf' + p'f = pp'
f' f
Soit + =1 relation de Descartes
p' p
On retrouve une relation de conjugaison simple qui est la relation de Descartes de nos
relations de conjugaison "universelle", ce qui justifie l ’introduction des points
principaux et leur utilisation comme origine respectives de l’objet et de l’image de notre
doublet. Le système équivalent au doublet est donc:
B
H H’ A’ f' f f = HF et p = HA
+ = 1 avec
A F F’ p' p f ' = H ' F ' et p' = H ' A'
B’
71
Système optique équivalent au doublet.
Le doublet est formé 2 systèmes optiques
quelconques: A’’ S2 A’’
• De sommets S1 et S2. S1
• De focales images f1’ et f2’. A
e
• De focales objets f1 et f2.
• Séparés d ’une distance e e = S1S 2
B
H H’ A’ f' f f = HF et p = HA
F’ + = 1 avec
A F p' p f ' = H ' F ' et p ' = H ' A'
B’
f p' σ f
Le grandissement est : γ =- =− =− avec σ = FA et σ ' = F ' A'
f' p f' σ'
Distance entre les plans principaux: HH' = HF + FS1 + S1S2 + S2 F' + F' H'
e( f 2 '+ ∆ − f1 )
D’après (10), (11) et (17) on a : HH' = 72
∆
Convergence du doublet.
Le doublet est: f1f 2 f 'f '
• Convergent si f <0 et f ’>0 f= et f' = − 1 2
Avec ∆ ∆
∆ = (e + f 2 − f1 ')
• Divergent si f >0 et f ’<0
eV1V2
Cette relation est la relation de Gullstrand: V = V1 + V2 −
n2
74
Résumé des associations.
n1 n2 n3
Le système optique équivalent A’’ S2 A’’
à cette association, A S1
e
e = S1S 2
B
est le système suivant: H H’ A’
A F F’
B’
(
f f +e
S1 F = 1 2
) et S2 F ' =
(
f 2' e − f1' ) avec ∆ = (e + f 2 − f1 ')
∆ ∆
f1f 2 f 'f '
f= et f' = − 1 2
n3 n1 n n f = HF et p = HA ∆ ∆
− =V = 3 =- 1 avec et
p' p f' f f ' = H ' F ' et p ' = H ' A' V1V2
V = V1 + V2 − e
n2
f p' σ f
γ =- =− =− avec σ = FA et σ ' = F ' A'
f' p f' σ'
75
Lentilles minces et épaisses.
eV1V2
Soit deux lentilles: V = V1 + V2 −
n
n n I. e =0,5cm, r1=4cm, r2=-2cm
V1= 0,125cm-1 et V2= 0,25cm-1 1 1
e e II. e =0,5cm, r1=-4cm, r2=-4cm V= =-
f' f
V1= -0,125cm-1 et V2= 0,167cm-1
n=1,5 car nextrême = 1
I II
• Un lentille est dite mince lorsque l’on peut négliger son épaisseur e.
• Ve≠≠0 ≈ Ve=0 ou f’e≠≠0 ≈ f’e=0
V1 + V2
• Ce qui revient à : e << n =Ω
V1V2
I. Ω =18, donc on peut dire que la lentille I est mince. On a: f’e≠≠0=2,74cm et
f’e=0=2,66cm, soit une erreur de 2,5%
II. Ω = 2,95, on ne peut pas dire que e<< Ω, on a f’e≠≠0=28,8cm et f’e=0=24cm, soit une
erreur de 20%, on ne peut pas négliger e. La lentille II est épaisse.
(r2 -r1 )
Ω= n d'où e << Ω é equivaut en 1ère approxiamation à: e << (r2 -r1 )
(n − 1 ) 76
Formulation Matricielle du dioptre sphérique
n1 n2
Nous allons relier le rayon
I
incident au rayon réfracté par
une matrice de transfert. Les α α’ Axe optique
rayons sont représentés par A C H S A’
un vecteur contenant l’angle optique n1α
et la distance IH. A la sortie du dioptre
le rayon réfracté est donné par un vecteur
contenant l’angle optique n2α’ et la distance IH. On a alors:
y y'
I = rayon incident avec y = IH et I = rayon incident avec y' = IH
n1α n2α '
Dans l' approximation de Gauss on confondre H et S et on peut écrire : y = y' = -pα = − p 'α '
n 2 n1 n 2 − n1
En combinant ces realtion avec celles du dioptre sphèrique : - =
p' p r
α 'n2 αn 1 n 2 − n1 n 2 − n1
On obtient : - + = d' où : n 2α ' = - y + n1α , de plus y' = y
y y r r
y' 1 0 y 1
0 y 1 0 y
Matrice
On en déduit : = n 2 − n1 = = n2
n 2α ' - r 1 n1α - V 1 n1α − 1 n1α de réfraction
f'
77
Matrice de propagation
Pour une propagation dans I’ α’
n2
dans milieu d ’indice de
I α
réfraction n, on a :
H H’
y y'
I = rayon incident avec y = IH et I = rayon incident avec y' = I' H'
nα n α '
e
Dans l' approximation de Gauss on peut écrire : y' = y + nα et nα ' = nα
n
y' 1 e y
1
e
On en déduit : = n n est la matrice de réfraction
n α '
0 1 n α
0 1
Vergence dépend de λ.
1,525
indice de réfrcation
• 1,52
1 1
− =V
p' p
1 1
= (1 − n ) − = V
1
f' r2 r1
81
Aberrations chromatiques: conséquences
Aberration longitudinale.
• Dispersion des foyers.
V I B V J O R
Aberration latérale.
• Anneaux concentriques
Dispersion chromatique = dispersion des foyers
de différentes couleurs.
84
Cas de deux lentilles accolées
Soient 2 rayons lumineux: Rouge
Vbleu > Vrouge>0
• 1 rouge. O Bleu
F F’
• 1 bleu.
• n(λb)> n(λr)
1 1
V = (1 − n )
Bleu
• − Rouge Vbleu < Vrouge<0
r2 r1
F
O
F’
Rouge
O Bleu
F F’
85
Cas de deux lentilles taillées dans le
même matériau:
Soient 2 rayons lumineux:
• 1 rouge. Rouge
Vbleu > Vrouge>0
• 1 bleu. F
O Bleu
F’
• n(λb)> n(λr)
1 1 f '1 + f '2
• V = (1 − n ) − et e= système afocal
2
r r1 2
Rouge
Bleu F F’
O O Rouge
F F’
Bleu
Compensation: les rayons les plus écartés vont subir une convergence plus
importante.
86
Aberrations géométriques.
On n’est plus dans les conditions de Gauss.
•Les rayons lumineux sont très inclinés par rapport à l’axe optique.
•Les rayons lumineux sont très écartés de l’axe optique.
•Ces rayons n’obéissent pas à la loi de Kepler.
•Relations de conjugaison des lentilles ne peuvent pas être appliquées à
ces rayons lumineux.
•Un point objet ne donne plus un point image unique à travers le
système optique.
•Les images sont alors déformées.
Aberrations:
•Aberrations sphériques.
•Aberrations de coma.
•Astigmatisme.
•Distorsion.
87
Aberrations sphériques.
88
Aberrations sphériques.
Faisceaux larges :
• Rayons lumineux sont écartés de l’axe optique.
• Lentille est plus convergente sur ses bords qu’en son milieu.
89
Exemple de caustique.
90
Aberrations sphériques: applications
Soit une lentille convergente constituée d’un dioptre sphérique et d’un
dioptre plan:
1,4 0,6
1,2
n1>n2 0,5
n1<n2
1
angle de réfraction
angle de réfraction
0,4
0,8
Kepler Kepler
0,3
Snell Snell
0,6
0,2
0,4
0,1
0,2
0 0
0 0,1 0,2 0,3 0,4 0,5 0,6 0,7 0 0,1 0,2 0,3 0,4 0,5 0,6 0,7
92
Limitation des aberration sphérique.
93
Exemple de caustiques.
94
Astigmatisme.
L’Astigmatisme :
•Les dioptres qui forment la lentille ne sont pas sphériques mais ellipsoïdaux.
•Les lignes verticales et les lignes horizontales se forment sur des plans
différents au lieu d'être confondus sur le même plan.
95
Coma.
La Coma:
•Un faisceau large de rayons parallèles inclinés par rapport à l’axe optique.
•La lentille est plus convergente sur ses bords qu’en son milieu.
•Le faisceau n’est plus symétrique comme pour l’aberration sphérique mais
devient une traînée lumineuse allongée.
96
Distorsion.
On observe une déformation de l’image :
97
Distorsion: dessins.
C
B
F’ •Conditions de Gauss.
A’
A F O •Tous les rayons passent
B’
dans la même région.
C’
B
F’ •Rayons inclinés.
A’
A F O B’
•Lentille plus convergente
C’ au bord qu’au centre.
B •Rayons écartés.
F’
A’
A F O •Lentille plus convergente
B’ au bord qu’au centre.
C’
98
Œil: description.
Œil: 7 cm3.
Œil: 12mm de rayon.
Cornée: r ≈ 8mm
Iris: 2 à 8mm de rayon.
Conditions de Gauss
λ ∈[0.380;0.780]µm
101
Œil: schéma optique.
L'œil peut être assimilé à un système optique constitué d’un dioptre
sphérique (la cornée) et d’une lentille mince (le cristallin). Il est alors
constitué de 3 dioptres. Le schéma optique équivalent est le suivant:
r1=8mm
r’2=-6mm
r’1=10mm
Plan de la rétine
Humeur Humeur
S1 aqueuse S’1 S’2 vitrée
n2=1.42
n=1 n1=1.33 n1=1.33
102
Cornée: dioptre sphérique équivalent.
La cornée peut être assimilée au dioptre sphérique suivant:
r1=8mm
n1 1 n1 − 1
Humeur − = = V1 = 41,25δ
p p
'
r1
S1 aqueuse
Air
n=1 n1=1.33 ou p = S1 A, p ' = S1 A' , r1 = S1C = − R
Le dioptre sphérique associé à la cornée est caractérisé par les focales objet et image suivantes :
1 r
La distance focale objet est : f1 = − = − 1 = - 24.24mm
V1 n1 − 1
n nr
Dioptre convergent
La distance focale image est : f1 = 1 = 1 1 = 32.24mm
'
V1 n1 − 1
103
Cristallin: lentille mince équivalente.
Le cristallin peut être assimilé à la lentille mince suivante:
n2 − n1
Pour le dioptre 1 : V1 ' = = 9δ > 0
S '1 C '1
r’1=10mm
r’2=-6mm
n1 − n2
Pour le dioptre 2 : V2 ' = = 15δ > 0
S ' 2 C '2
o V1 ' V2 '
Pour l' association : V = V1 '+ V2 '− S '1 S '2 = 23,62δ
n2=1.42
S’1 S’2 n2
n1=1.33 n1=1.33 V > 0 ⇒ système convergent
V 'V '
On remarque que : S '1 S '2 1 2 << V1 '+ V2 '
4mm n2
On peut dire : S '1 , S '2 et O confondus ⇒ Lentille mince
e=5.6mm
f = -16.43mm
rétine
f' = 21.85mm
f f’
n1 1
− =V
n=1 n1=1.33 p' p
n1
V= = 60δ
f'
Hypermétrope:
• V(PR)=59δ (p= 1m) et V(PP)=63δ
(p=-33cm), l’œil converge pas assez.
•Accommodation possible (pas de repos)
Presbyte:
• V(PR)=60δ (p= -∞) et V(PP)=61δ
(p=-1m), l’œil n’accommode pas assez.
108
Correction de l’œil.
Correction: ajout d’une lentille devant l’œil.
Myope:
•Voeil trop grand donc Vlentille doit être négatif (lentille divergente)
•Si Voeil (PR)=61δ alors Vlentille=-1 δ
Hypermétrope:
•Voeil trop petit donc Vlentille doit être positif (lentille convergente)
• Si Voeil (PR)=59δ alors Vlentille=1 δ
109
Correction de l’œil.
Myope: Si Voeil (PR)=61δ alors Vlentille=-1 δ
110
Vision sous l’eau.
f1 = −24.24mm
Eau n=1.33
Le dioptre sphérique f1 f1’ f2 f2 ’ f1' = +32.24mm
d’entrée n’existe plus. S’2 f 2 = −56.3mm
n2=1.42
S’1
e=3.6mm
Image floue.
111
Acuité visuelle et champ angulaire.
Acuité visuelle: il s’agit de la faculté de voir des motifs de très petite taille
ou de séparer deux détails, leurs images doit alors se former sur des cellules
rétiniennes différentes séparées d’au moins une cellule (espacement entre les
cellules ≈ 2.4µm):
x ≈ 5µm et d=22mm
α ≈ x/d = 2.3 10-4rad
D=25cm
e= αD =0.05mm
112
Description de l’appareil photographique.
•Objectif: Système de lentilles permettant
la formation d’image sur le plan du film.
•Diaphragme: Système mécanique qui
permet de contrôler la quantité de lumière
qui pénètre dans l’appareil et qui arrive sur
la pellicule (film).
114
Anatomie.
échelle de profondeur de champ
de vue.
1 1 1 p'
On a : − = et δ= δ augmente avec fobjectif.
p' p f ' p
Si p<f alors p ’<0, on a donc une image virtuelle impossible à enregistrer sur le film.
La distance minimale dmin objet-objectif permettant de réaliser une photographie est
donc égale à la focale de l’objectif. 118
Objectif + diaphragme.
119
Champ angulaire.
Le champ angulaire 2θ θc est la portion conique de l’espace objet dont l’objectif peut
réaliser une image nette. Il dépend de la focale de l’objectif (50mm) et du format
du film photosensible (24mmx36mm).
l
L=f tan(θ c ) =
Film sensible 2f
F’ 24mmx36mm ou l est la diagonale de 24x36mm
F O l = 43.27mm et f = 50mm
d=∞
2θ c = 46° (champ angulaire)
120
Champ angulaire.
Focale
24 28 35 50-65 85 105 135 200 300
(m m )
Angle de
84 75 63 47-40 34 23 18 12 8
cham p (°)
121
Nombre d’ouverture
On appelle ouverture d’un appareil photographique le diamètre D de l’entrée par
laquelle entre la lumière. Ce diamètre D permet de contrôler la quantité de lumière
qui pénètre dans la chambre noire. D est défini à partir de la focale de l’objectif et du
nombre d’ouverture N tel que: D=f /N.
N 2 2,8 4 5,6 8 11 16 22
Temps de
Application
pause
1/1000 s Arrêt des mouvements rapides •Le temps pose influence
1/500 s
considérablement la perception
1/250 s
1/125 s de mouvement.
Vitesse minimum à utiliser sans
1/60 s trépied (pour éviter un bougé) Vitesse
•Pour un flash électronique, la
de synchronisation d'un flash vitesse de synchronisation se
1/30 s situe généralement à 1/60
1/15 s
seconde. Il ne peut être utilisé
1/8 s
1/4 s avec des vitesses.
1/2 s
1s rendu très flou des mouvements
124
film noir et blanc.
25 ISO
32 ISO peu sensible grain trés fin contrasté
50 ISO
100 ISO
moyennement moyennement
grain fin
sensible contrasté
125 ISO
200 ISO
grain plus
400 ISO sensible peu contrasté
gras
trés peu
1 000 ISO ultra sensible gros grain
contrasté
126
Exposition d’une pellicule photographique.
Pour être correctement impressionnée la pellicule doit recevoir une certaine
quantité de lumière E qui va dépendre de 4 facteurs:
•Lumière: Quantité de lumière de la scène.
•Sensibilité du film: Quantité de lumière pour enregistrer l’image sur le film.
•Vitesse d’obturation: Temps d’exposition du film.
•Ouverture du diaphragme: Quantité de lumière que l’on laisse enter dans
l’appareil photographique.
127
Couple temps de pause-ouverture.
Pour une scène et pour une sensibilité de film données, la quantité de lumière E
nécessaire pour impressionner est défini (constante). La quantité E reçu par la
pellicule est alors proportionnelle à la surface S de l’ouverture du diaphragme D et
du temps de pause T: E=kST.
2
D f
S = π et N = où N est le nombre d' ouverture et f la focale de l' objectif
2 D
Soit deux couples Temps de pause - ouverture de diaphragme
2
D' '
2
D
on a : kST = k ' S 'T ' soit : π T = π T
2 2
2 2
f f
soit : π T = π ' T '
N N
2
1' '
2
1
Donc : T = ' T
N N
A1 A2 F F’
A1’
ε A2’
A0 O A0’
d L
129
Détermination de la profondeur de champ.
Film '
Profondeur de champ (PDC)
sensible p '0 = OA 0 et p 0 = OA 0
'
A1 A2
α A1’
α’ ε β A2’ p = OA et p1 = OA1
'
1 1
A0 F O F’ A0’
'
p '2 = OA 2 et p 2 = OA 2
d L p '0 ≈ p1' ≈ p '2 ≈ f '
D ε
Par construction : tan (α) = 2 et tan (α' ) = 2 or tan (α) = -tan (α' ) car α = -α'
A1' O A1' A '0
ε ' ε ε '
d' ou A1' A '0 = − A1O = p1' Soit : A1' A '0 ≈ f = εN (4) ou N = nombre d' ouverture
D D D
D ε
Par construction : tan (β) = 2 et tan (β) = 2
A O '
2
A '2 A '0
ε ' ε ε '
d' ou A '2 A '0 = A 2 O = − p '2 Soit : A '2 A '0 ≈ − f = −εN (5) ou N = nombre d' ouverture
D D D
130
Détermination de la profondeur de champ.
Film '
Profondeur de champ (PDC)
sensible p '0 = OA 0 et p 0 = OA 0
'
A1 A2
α A1’
α’ ε β A2’ p = OA et p1 = OA1
'
1 1
A0 F O F’ A0’
'
p '2 = OA 2 et p 2 = OA 2
d L p '0 ≈ p1' ≈ p '2 ≈ f '
1 1 1 1 1 1 1 1 1
On a : − = (1) et − = (2) et − = (3) ou f ' = f objectif
p '0 p 0 f ' p1' p1 f ' p '2 p 2 f '
1 1 p '0 − p1'
(1) et (2) donne : = + ' '
p1 p 0 p1 p 0
εN
2
1 1 df objectif
d ' où : = + 2 ou p 0 = d soit p1 = (6)
p1 d f objectif 2
f objectif + dεN
131
Détermination de la profondeur de champ.
Film '
Profondeur de champ (PDC)
sensible p '0 = OA 0 et p 0 = OA 0
α '
A1 A2
A1’
α’ ε β A2’ p1' = OA1 et p1 = OA1
A0 F O F’ A0’
'
p '2 = OA 2 et p 2 = OA 2
d L p '0 ≈ p1' ≈ p '2 ≈ f '
1 1 p '0 − p '2
(1) et (3) donne : = + ' ' or d' aprés (5) on a : p '0 − p '2 = A '2 A '0 ≈ −εN
p2 p0 p2p0
εN
2
1 1 df objectif
d' où : = − 2 ou p 0 = d soit p2 = (7 )
p 2 d f objectif 2
f objectif − dεN
2d 2 f 2 εN
PDC = p 2 − p1 = La profondeur de champ augmente avec d et
f 4 − (dεN )
2
N, et diminue et (où) quand la sensibilité du
film (εε) augmente quand fobjectif augmente.
132
Profondeur de champ en fonction de d.
1 1 εN 1 1 εN
on a : = + 2 et = − 2
p1 d f objectif p 2 d f objectif La profondeur de champ
augmente avec la distance d
2d 2 f 2 εN
PDC = p 2 - p1 = entre l’objectif et le sujet.
f 4 − (εdN )
2
focale
distance nombre
objectif grain (µm) pln (p1) ppn (p2) PDC (m)
sujet (m) d'ouverture
(mm)
1,00 50,00 2,80 33,00 1,04 0,96 0,07
2,00 50,00 2,80 33,00 2,16 1,86 0,30
5,00 50,00 2,80 33,00 6,13 4,22 1,91
10,00 50,00 2,80 33,00 15,86 7,30 8,56
20,00 50,00 2,80 33,00 76,69 11,50 65,19
25,00 50,00 2,80 33,00 328,95 12,99 315,95 133
27,00 50,00 2,80 33,00 12980,77 13,51 12967,26
Hyperfocale.
1 1 εN 1 1 εN 2d 2 f 2 εN
on a : = + 2 et = − 2 et PDC = p 2 - p1 = 4
p1 d f objectif p 2 d f objectif f − εdN
f2 f2
Si p1 = ∞ alors d = d 0 = − d' où p2 = − d 0 est appelée distance hyperfocale.
εN 2εN
2d 2 εN
Si d << d 0 alors PDC ≈
f2
Si d=d0 alors la limite de netteté acceptable la plus lointaine est rejetée à l’infini.
Dans ce cas la limite de netteté acceptable la plus proche est égale à d0/2.
A chaque association [focale-grain film-nombre d’ouverture] on peut associer une
hyperfocale. d0 augmente avec la focale de l’objectif, et diminue avec l’ouverture
du diaphragme et la sensibilité du film.
focale
nombre
objectif grain (µm) hyperfocale
d'ouverture
(mm)
20,00 1,00 33,00 12,12
50,00 1,00 33,00 75,76
200,00 1,00 33,00 1212,12
20,00 2,80 33,00 4,33
50,00 2,80 33,00 27,06
200,00 2,80 33,00 432,90 134
Profondeur de champ en fonction de f.
N et d fixe
focale
distance nombre grain
objectif pln (p1) ppn (p2) PDC (m) hyperfocale
sujet (m) d'ouverture (µm)
(mm)
8,00 28,00 2,80 33,00 140,00 4,12 135,88 8,48
8,00 50,00 2,80 33,00 11,36 6,17 5,18 27,06
8,00 200,00 2,80 33,00 8,15 7,85 0,30 432,90
135
Profondeur de champ en fonction de N.
f et d fixe.
focale
distance nombre grain
objectif pln (p1) ppn (p2) PDC (m) hyperfocale
sujet (m) d'ouverture (µm)
(mm)
1,00 50,00 1,40 33,00 1,02 0,98 0,04 54,11
1,00 50,00 8,00 33,00 1,12 0,90 0,21 9,47
136
1,00 50,00 16,00 33,00 1,27 0,83 0,44 4,73
Temps de pause: perception du mouvement
1/500s 1/30s 1s
La perception du mouvement dépend:
•Du temps de pause T, elle augmente avec T.
•De la distance d sujet-objectif , elle décroît avec d.
•De la direction du mouvement, elle augmente lorsque le
mouvement est perpendiculaire avec l’axe de prise de vue.
137
Aberration sphérique dans un objectif.
138
Bilan prise photographique.
∝- ∝+
Perception Contraste
mouvement
∝+ ⊥+ ∝-
∝+
Distance Vitesse Direction du Temps Grain (ε)
du sujet du sujet mouvement de pause du film
∝+ ∝-
∝+
Nombre Lumière de
d’ouverture N la scène
∝+
∝+ Profondeur de ∝+
champ (PDC)
∝- : Inversement proportionnel Format
∝+ : Proportionnel ∝-
: Dépende de ∝+ film
∝+ Focale f de ∝-
Champ
Grandissement
l’objectif angulaire 139