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Les droits de l’homme, « 

droits humains » ou « droits de la personne humaine »


expriment la reconnaissance de la dignité inaliénable de la personne humaine.
En ce sens, ils trouvent leur source dans toutes les cultures qui, sous des formes
diverses, affirment le respect de l’homme
En un sens plus restreint, les droits de l’homme sont les droits qui ont été peu à
peu traduits dans un ensemble de textes juridiques : déclarations, pactes,
protocoles, conventions, qui tentent de concrétiser ce principe de dignité, c’est à
dire s’appliquant à tout être humain, sans distinction de nationalité, de sexe, de
religion. C’est ce qu’on entend le plus souvent par « droits de l’homme ».
L’histoire de cette conception dans le Maroc avait commencé Après son
indépendance en 1956, où il a ratifié certaines conventions en matière de
politique interne des droits de l’Homme, telles les Conventions de Genève
(1956), la Convention sur la prévention et la répression du crime de génocide
(1958) et la Convention internationale sur l’élimination de toutes les formes de
discrimination raciale (1969). ce explique que le Maroc pendant cette époque
là était très préoccupé par la mise en place des bases d’un État de droit c’est
pour ca il a inauguré un cycle de réformes ayant pour but d’harmoniser sa
législation interne avec les normes internationales des droits de l’Homme,
Cette situation s’était accompagnée par l’adoption d’un arsenal juridique
diversifié comportant la première norme suprême du Royaume en 1962 à côté
d’autres textes législatifs réglementant les différents domaines de la vie
publique. La loi suprême avait inclus dans ses chapitres le concept des droits de
l’homme comme étant le fruit des engagements internationaux du Maroc vis-à-
vis des pactes et des conventions des droits de l’homme ,en plus il a adopté
plusieurs principes pour assurer l’exercice des droits et libertés dans des
meilleures conditions comme le principe de l’égalité devant la loi ,l’égalité
entre femmes et hommes au niveau de la jouissance de certains droits
politiques ,le principe de la non rétroactivité des lois et le multipartisme.
Malgré les essais des pouvoirs publics pour instaurer la culture des droits de
l’homme, ce processus avait connu des dysfonctionnements tant sur le plan
politique que sur le plan des événements douloureux marqués par les
violations massives des droits de l’homme.
La fin des années 60 et 70 a été marquée par une atmosphère de tension
sociale et politique (les événements de 23 mars- les événements de mars 1973-
les années de plomb) qui se reflétait sur le plan des droits de l'homme à travers
les reformes de certaines lois comme le code de procédure pénale .., ou même
par l'apparition de certains cas de la disparition forcée et des prisonniers
politiques ;ainsi on peut dire que cette période a connu un déclin en matière de
droits de l'homme ce qui est très claire dans les constitutions de 1970 et 1972
qui n'ont rien apporté de nouveau dans ce sens . Mais au cœur des années
1990, le Maroc en raison de l’influence grandissante du contexte externe
en matière des droits de l’Homme et les pressions de
l’environnement international sur le pays en vue de protéger les
droits et les libertés individuels, a connu un développement majeur
dans ce domaine, grâce à une série de réformes normatives en la
matière ainsi que les instruments de mise en œuvre pour protéger les
valeurs des droits de l’homme , ainsi Les autorités politiques afin de
faire avancer le processus d’harmonisation les lois et pratiques
nationales avec les regèles internationales relatives aux droits de
l’homme ont pris plusieurs décisions notamment en ce qui concerne
la révision de la constitution de 1992

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