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: la question du dehors
Ordre chronologique
1. OEUVRES DZ
o Spinoza.
Philosophie
pratique,
Paris, Minuit,
1981. (2°
édition
remaniant le
texte de 1970
et lui
ajoutant les
chapitres 3,
5, 6).
1983 Cinéma 1. L’image- -.-
mouvement, Paris,
Minuit, 1983.
1985 Cinéma 2. L’image- Sur le virtuel : IV. Les cristaux de temps Pp. 92-129
temps, Paris, Minuit, Sur le dehors : VII, la pensée et le cinéma (pp. 203-246)
1985.
1986 Foucault, Paris,
Sur l’évolution de Foucualt : visible-énonçable/la pensée
Minuit, 1986. du dehors/ les plissements du dedans : Topologie (pp.55-
130)
1988 o Le Pli, Sur l’individualité : INCOMPOSSIBILITÉ,
Leibniz et le INDIVIDUALITÉ, LIBERTÉ (pp. 79-103)
Baroque, Sur l’évènement : QU'EST-CE QU'UN ÉVÉNEMENT ?
Paris, Minuit, (pp. 103-113)
1988.
o Périclès et
Verdi. La
philosophie
de François
Châtelet,
Paris, Minuit,
1988.
1990 Pourparlers 1972-
1990, Paris, Minuit,
1990.
1991 Qu’est-ce que la !
philosophie ? (en
collaboration avec
Félix Guattari),
Paris, Minuit, 1991.
1992 L’Épuisé́ (joint à
Quad de Samuel
Becket), Paris,
Minuit, 1992.
1993 Critique et clinique,
Paris, Minuit, 1993.
1996 Dialogues (en --
collaboration avec
Claire Parnet), Paris,
Flammarion, 1996.
(2° édition
augmentée de
"L’actuel et le
virtuel")
2002 L’Ile déserte et Textes qui pourraient m’aider :
autres textes. Textes o 5. La conception de la différence chez Bergson
et entretiens 1953- o 7. L'idée de genèse dans l'esthétique de Kant
1974, édition o 8. Raymond Roussel ou l'horreur du vide
préparée par David o 14. La méthode de dramatisation
Lapoujade, Paris, o 17. Mystique et masochisme
Minuit, 2002. o 18. Sur Nietzsche et l'image de la pensée
o 19. Gilles Deleuze parle de la philosophie
o 30. Capitalisme et schizophrénie (avec Félix
Guattari)
o 31. «Qu'est-ce que c'est, tes "machines désirantes" à
toi ? »
o 34. Pensée nomade
2003 Deux régimes de Textes qui pourraient m’aider :
fous. Textes et o 2. Schizophrénie et société
entretiens 1975- o 5. Note pour l'édition italienne de Logique du sens
1995, édition o 11. Désir et plaisir
préparée par David o 15. Deux questions sur la drogue
Lapoujade, Paris, o 16. Rendre audibles des forces non-audibles par
Minuit, 2003 elles-mêmes
o 23. La peinture enflamme l’écriture
o 28. Préface pur l’édition américaine de Nietzsche et
la philosophie
o 33. Lettre à Uno : comment nous avons travaillé à
deux
o 35. Sur les principaux concepts de Michel Foucault
o 36. Les plages de l’immanence
o 40. Le cerveau, c’est l’écran
o 42. Préface à l’édition américaine de Différence et
répétition
o 44. Préface à l’édition italienne de Mille plateaux
o 50. Qu’est-ce qu’un dispositif ?
o 52. Préface pour l’édition américaine de l’image
temps
o 55. Lettre-préface à Jean-Clet Martin
o 57. Préface : une nouvelle stylistique
o 58. Préface: les allures du temps
o 62. L'immanence: une vie
2015 Lettres et autres -.-
textes, édition
préparée par David
Lapoujade, Paris,
Minuit, 2015.
2. LIVRES sur DZ
Français
197 FOUCAULT :
0 "Theatrum
philosophicum", in
Critique, n° 282,
novembre 1970.
Repris dans Dits et
écrits, Paris,
Gallimard, 1994.
197 CRESSOLE, M.
3 Deleuze, Paris, Ed
Universitaires,
Psychothèques, 1973.
197 DESCOMBES, M :
9 Le Même et l'autre.
Quarante-cinq ans de
philosophie française
(1933-1978), Paris,
Minuit, 1979.
198 BADIOU, A : “G.
9 Deleuze, Leibniz: Le
Pli et le baroque.”
Annuaire
philosophique 1988-
1989, 161-184. Paris:
Seuil, 1989.
199 ALIEZ, E : La Essai sur Qu’est-ce que la philosophie
3 signature du monde, Essai qui tente de suivre les mouvements propres de la
Paris, Éditions du pensée deleuzienne : « Variation », concept opératoire pour
Cerf, 1993. comprendre les mutations de cette pensée.
MARTIN, JC :
Variations. La
philosophie de Gilles
Deleuze, Paris, Payot
& Rivages, 1993. (T)
199 MENGUE, P : Gilles Commentaire du devenir multiple de la pensée de Dz :
4 Deleuze ou le système « Como vemos, el camino de Deleuze, en apariencia
du multiple, Paris, modesto, y por ello mucho más subversivo que cualquier
Éditions Kimé, 1994. otro, esquiva todas las formas de “Retorno a”, y se separa
de las últimas tentativas post-heideggerianas, tanto de
aquella (hoy ya agotada) de la fundación hermenéutica del
ser, como de aquella de la “deconstrucción” de la
ontología. Ni el recurso a una aurora, que se supone
custodia el pensamiento del ser, y que se promete en el
horizonte del porvenir, al término de un retorno; ni el de la
muerte de la filosofía: ¿por dónde asir entonces a la
filosofía? Por su medio, responderá Deleuze. Es por el
medio, por su despliegue en acto, que es creadora, y no es
más que de este “medio” de ella misma de donde puede
sacar sus conceptos, ya que no los encuentra más que
fabricándolos. Pues, como cualquier cosa, la filosofía
“crece por el medio” (Dial, p. 19). Lo importante no es ni
el problema del origen (Aurora), ni el problema del fin
(Crepúsculo), ni su porvenir ni su pasado, sino lo que “pasa
entre” (PP, p. 165), el “devenir” de la filosofía, y no su
historia. ¿Qué quiere decir esto? Los capítulos siguientes
están consagrados a explicar, desplegar, esta intuición. »
“Pues, como vemos, el pensamiento de Deleuze, que
piensa las cosas como multiplicidades, es él mismo
múltiple, constituye él mismo, y en el plano del
pensamiento, lo múltiple. Esta lógica de lo múltiple, en
tanto que existe, existe ella misma, como todo lo que
existe; a saber, como de lo múltiple. El problema de
nuestro comentario, que toma el pensamiento de Deleuze
por objeto, no constituye así más que un caso particular de
un problema más general, que es el de lo múltiple. Y su
solución, cuando lo diverso del ente o del pensamiento no
es lo Uno del concepto, parece imposible. Ahora bien, este
problema constituye el problema fundamental de la
filosofía de Deleuze: “yo concibo la filosofía como una
lógica de multiplicidades” (PP, p. 201). La filosofía de G.
Deleuze es una teoría de las multiplicidades -de la
diferencia y de su repetición (=DR), de los
acontecimientos (=LS), de los agenciamientos maquínicos
y de los flujos de deseos (=ACL), de los rizomas y de
conjuntos de líneas que forman mesetas (=MP)”
Objectif: penser la multiplicité présente dans la pensée de
ZOURABICHVILI : Dz à partir d’un commentaire de sa philosophie
Deleuze. Une
philosophie de Interpréter Dz comme une philosophie de l’événement. La
l’événement, Paris, voix de Dz comprend non seulement ses « textes propres à
PUF, 1994. lui », mais encore ses ouvrages d’historien de la
philosophie : « Gilles Deleuze n’a cessé de commenter
d’autres auteurs, et d'affirmer ce faisant une pensée propre
et originale. Les mêmes motifs logiques, souvent les
mêmes concepts, reviennent d'un livre à l'autre, chaque fois
variés, déplacés; l'œuvre toujours en cours est comme un
jeu d'échos ou de résonances. Nous essayons de mettre à
jour cette configuration logique récurrente, qui présente
assez d'unité et de cohérence, et de force problématisante,
pour s'imposer d'elle-même comme une philosophie, une
philosophie de l'événement « Dans tous mes livres, j'ai
cherché la nature de l'événement », «j'ai passé mon temps à
écrire sur cette notion d'événement » (P, 194,218) ».
« Réciproquement, la présence ou l'insistance d'auteurs
aimés n'est pas moins grande dans les ouvrages dits
indépendants, que celle du commentateur dans ses
monographies ; nous n'avons donc pas cru qu'un livre
comme Proust et les signes eût moins d'importance, du
point de vue de la pensée « propre » de Deleuze, que
Différence et répétition ou Logique du sens, d'autant que
les concepts énoncés dans ces ouvrages procèdent souvent
par détournement et télescopage de motifs venus d'ailleurs.
(…) Ce qui revient à Deleuze et aux autres n'est guère
discernable, et ne peut s'évaluer en termes d'authenticité ou
d'influence. Distincte, en revanche, est la configuration
nouvelle et anonyme qui s'affirme dans cette œuvre
indirecte libre, et qui ne peut porter que le nom de
Deleuze. C'est elle qui nous intéresse ici ».
199 ALIEZ, E : Deleuze.
6 Philosophie virtuelle,
Le Plessis-Robinson,
Ed. Synthéabo, 1996.
199 BADIOU, A :
7 Deleuze. La clameur
de l’Être, Paris,
Hachette, 1997.
LENAIN, T : L'image.
Deleuze, Foucault,
Lyotard, Paris, Vrin,
1997.
SIMON, J : Essai sur
la quantité, la qualité,
la relation chez Kant,
Hegel, Deleuze : les
"fleurs noires" de la
logique
philosophique, Paris,
L’Harmattan, 1997.
199 ALLIEZ, E (DIR) :
8 Gilles Deleuze. Une
vie philosophique,
Paris, Le Plessis-
Robinson, Ed.
Synthéabo, 1998.
GUALANDI, A :
Deleuze, Paris, Les
Belles Lettres, 1998.
SCHÉRER, R :
Regards sur Deleuze,
Paris, Éditions Kimé,
1998.
VERSTRAETEN, P
(DIR) : Gilles
Deleuze, Paris, Vrin,
1998.
199 DURING, E :
9 "Deleuze, et après?",
in Critique, n° 623, Essai sur la pensée de Dz, métamorphose comme le centre
avril 1999. de la philosophie deleuzienne
LARDEAU, G :
L’exercice différé de
la philosophie, Paris,
Verdier, 1999.
VILLANI, A : La
guêpe et l’orchidée,
Paris, Belin, 1999.
200 ANTONIOLI, M :
0 Deleuze et l’histoire
de la philosophie,
Paris, Éditions Kimé ,
2000.
BEAUBATIE, Y :
Tombeau de Gilles
Deleuze, Tulle,
Éditions Mille
Sources, 2000.
200 BEAULIEU, A :
1 Deleuze et la Problématisation de la pensée deleuzienne de la différence
phénoménologie, dialectique : « Il ne s'agira pas tant de dire que le dispositif
soutenu en 2001 (T) deleuzien est pris à revers par la dialectique que de
BERGEN, V : radicaliser la pensée comme détermination égale à la nuit
L’ontologie de Gilles de l'indifférencié, comme différence monstrueuse
Deleuze, Paris, s'emportant en des points de crise, et de lire, par la suite, en
L’Harmattan, 2001. cette radicalisation, la rémanence d'un sans-fond intensif,
(T) d'un chaos impensable qui, incidemment, a pour nom
l « effondrement fondateur" de la dialectique ».
« Le fond indéterminé que constitue l'économie hégélienne
de la médiation par rapport à la détermination idéelle qui
en fulgure peut alors devenir, sous la variation angulaire
d'un même rapport permutant ses termes, ligne abstraite
idéelle adéquate à l'impuissance d'un sans-fond :
nuit, l'impensé de la pensée vitaliste de Deleuze que celle-
ci la nuit de celle-là ».
Thèse : Hegel est le sans-fond de Deleuze et Deleuze en est
la nuit.
200 YANG, K : Le
2 problématique du
virtuel chez Gilles
Deleuze, Soutenu en
2002 à Paris 8, (T)
200 SASSO, R ET
3 VILLANI, A (DIR) :
Le vocabulaire de
Gilles Deleuze, Paris,
Vrin, Les cahiers de
Noesis, n° 3, 2003.
ZOURABICHVILI :
Le vocabulaire de
Deleuze, Paris,
Ellipses, 2003.
200 ZOURABICHVILI,
4 SAUVAGNARGUES,
MARRATI (DIR) : La
philosophie de
Deleuze, Paris, PUF,
2004
200 BEAULIEU, A :
5 Gilles Deleuze,
héritage
Immersion dans l’entreprise du temps de la philosophie
philosophique, Paris,
deleuzienne comme une des puissances du faux : « Car il
PUF, 2005.
s'agira bien de cela: s'enfoncer dans l'entreprise du temps
BUYDENS, M :
traversant l'ensemble de l'œuvre de Gilles Deleuze,
Sahara. L'esthétique
machine polymorphe d'un temps multidimensionnel ne se
de Gilles Deleuze,
laissant pas appréhender sans s'engager sur le chemin
Paris, Vrin, 2005.
incertain de tous ses sentiers qui bifurquent dans l'abyssal
LAPORTE Y : Gilles
écheveau temporel, afin d'apercevoir si toute appréhension
Deleuze. L’épreuve du
nous reconduit à la perte de son investigation ou permet le
temps, Paris,
salut tant attendu ».
L’Harmattan, 2005.
« Traçant les voies divergentes et multiples de toute
LECLERCQ, S
interprétation possible, nous retiendrons particulièrement
(DIR) : Aux sources celle consistant en la visée de cette puissance du faux qui
de la pensée de Gilles révèle l'indéfectible lien qu'occupe le temps avec sa
Deleuze, Mons, potentialisation dans l'économie du système deleuzien,
Editions Sils Maria suivant de facto les pérégrinations de Borges qui confessait
asbl, 2005. lui-même «s'être diverti à falsifier » ».
SAUVAGNARGUES Concept clé : style temporel, « ne diffusant peut-être en
: Deleuze et l'art, définitive qu'un doute se retournant éternellement sur son
Paris, PUF, 2005. auteur, dans la double hélicoïde d'un temps fait style »
Anglais
3. ARTICLES
o Français
o Espagnol
o Anglais
Deleuze y la historia de la filosofía
300 palabras
Plan:
Introducción: Diálogos I, 1
1. Imagen del pensamiento y el modelo: DR, LS
2. Pasaje: Diálogos I, 2
3. Rizoma, geofilosofía: composición y devenir
Bibliografía
Primera parte
Las imágenes virtuales no son separables del objeto actual como tampoco este objeto puede
separarse de aquellas. Las imágenes virtuales, entonces, reaccionan sobre lo actual. Desde tal
punto de vista, ellas miden, sobre el conjunto de círculos o sobre cada círculo, un continuum,
un spatium determinado en cada caso por un máximo de tiempo pensable. A estos círculos de
imágenes virtuales más o menos extensos corresponden capas más o menos profundas del
objeto actual. Estos círculos forman el impulso total del objeto: capas virtuales en las cuales el
1
Michel Cassé, Du vide et de la création, Éditions Odile Jacob, p. 72-73. Y el estudio de Pierre Léwy, Qu'est-ce
que le virtuel?. Editions de la Découverte.
objeto actual deviene, a su vez, virtual2. Aquí, objeto e imagen son ambos virtuales y
constituyen el plano de inmanencia en donde se disuelve el objeto actual. Sin embargo, lo
actual ha pasado así a un proceso de actualización que afecta tanto la imagen como el objeto.
El continuum de imágenes virtuales está fragmentado, el spatium está recortado según las
descomposiciones regulares o irregulares del tiempo. El impulso total del objeto virtual se
rompe en fuerzas que corresponden al continuum parcial, en velocidades que recorren el
spatium recortado3. Lo virtual nunca es independiente de las singularidades que lo recortan y
lo dividen sobre el plano de inmanencia. Como lo mostró Leibniz, la fuerza es un virtual en
curso de actualización, tanto como lo es el espacio en el cual ella se desplaza. El plano se
divide, entonces, en una multiplicidad de planos, siguiendo los cortes del continuum y las
divisiones del impulso que marcan una actualización de los virtuales. Mas todos los planos no
forman sino uno, de acuerdo con la vía que lleva a lo virtual. El plano de inmanencia
comprende, al tiempo, lo virtual y su actualización, sin que pueda haber limite asignable entre
los dos. Lo actual es el complemento o el producto, el objeto de la actualización, pero esta no
tiene por sujeto más que a lo virtual. La actualización pertenece a lo virtual. La actualización
de lo virtual es la singularidad, mientras que lo actual, por su parte, es la individualidad
constituida. Lo actual cae fuera del plano como su fruto, mientras que la actualización lo
devuelve al plano como aquello que reconvierte el objeto en sujeto.
Segunda parte
Hemos considerado hasta ahora el caso en que un actual se rodea de otras virtualidades cada
vez más extensas, cada vez más distantes y diversas: una partícula crea efímeras, una
percepción evoca recuerdos. Pero el movimiento inverso se nos impone también: cuando los
círculos se encogen y lo virtual se acerca a lo actual para distinguirse cada vez menos de él.
Llegamos a un circuito interior que no reúne más que el objeto actual y su imagen virtual: una
partícula actual tiene su doble virtual, doble que no se aparta sino muy poco de ella; la
percepción actual tiene su propio recuerdo como una especie de doble inmediato, consecutivo
o incluso simultáneo. Porque, como mostraba Bergson, el recuerdo no es una imagen actual
que se forma después del objeto percibido, sino la imagen virtual que coexiste con la
percepción actual del objeto. El recuerdo es la imagen virtual contemporánea del objeto
2
Bergson, Matière et mémoire, Éditions du centenaire, p.250 (los capítulos II y III analizan la virtualidad del
recuerdo y su actualización).
3
Cfr. Gilles Châtelet, Les enjeux du mobile, Éditions du Seuil, p. 54-68 ( de las « velocidades virtuales » a los
« recortes virtuales »)
actual, su doble, su “imagen en espejo”4. Hay aquí, además, coalescencia y escisión, o mejor,
oscilación, perpetuo intercambio entre el objeto actual y su imagen virtual: esta imagen virtual
no cesa de devenir actual, como un espejo que se apodera del personaje, lo engulle, y no le
deja más que una virtualidad, de la misma forma que en La Dame de Shangaï. La imagen
virtual absorbe toda la actualidad del personaje, al mismo tiempo que el personaje actual no es
más que una virtualidad. Este intercambio perpetuo de lo virtual y de lo actual define un
cristal. Es sobre el plano de inmanencia que aparecen los cristales. Lo actual y lo virtual
coexisten y entran en un estrecho circuito que nos lleva constantemente del uno al otro. Esto
ya no es una singularización, sino una individuación como proceso, lo actual y su virtual. Ya
no se trata de una actualización, sino de una cristalización. La pura virtualidad ya no tiene que
actualizarse puesto que ella es estrictamente correlativa al actual con el cual forma el circuito
más corto. Ya no hay aquí inasignabilidad de lo actual y de lo virtual, sino indiscernibilidad
entre los dos términos del intercambio.
Objeto actual e imagen virtual, objeto que deviene virtual, imagen que deviene virtual, estas
son las figuras que aparecen ya en la óptica elemental 5. Sin embargo, en todos los casos la
distinción de lo virtual y de lo actual corresponde a la escisión fundamental del Tiempo,
escisión que ocurre cuando este avanza al diferenciarse siguiendo dos grandes vías: hacer
pasar el presente y conservar el pasado. El presente es un dato variable medido por un tiempo
continuo, o sea, por un movimiento que supone una sola dirección: el presente pasa en la
medida en que el tiempo se agota. Es el presente que pasa aquello que define lo actual. Por su
parte, lo virtual aparece en un tiempo más corto que aquel que mide el mínimo de movimiento
en una dirección única. Es así como lo virtual es “efímero”. Pero es también en lo virtual que
el pasado se conserva, puesto que este efímero no cesa de continuar en el “más corto”
siguiente, lo cual refiere a un cambio de dirección. El tiempo más corto que el mínimo de
tiempo pensable en una dirección es también el tiempo más largo, más largo que el máximo
de tiempo continuo pensable en todas las direcciones. El presente pasa (en su escala),
mientras que lo efímero conserva y se conserva (en la suya). Los virtuales se comunican
inmediatamente sobre lo actual que los separa. Los dos aspectos del tiempo, la imagen actual
del presente que pasa y la imagen virtual del pasado que se conserva, se distinguen en la
4
Bergson, L’énergie spirituelle, « le souvenir du présent », p.917-920. Bergson insiste en los dos movimientos,
desde los círculos cada vez más grandes, desde un círculo cada vez más estrecho.
5
A partir del objeto actual y de la imagen virtual la óptica muestra, en primer lugar, en qué caso el objeto
deviene virtual y la imagen deviene actual, luego cómo la imagen y el objeto devienen ambos actuales o
virtuales.
actualización, aun teniendo un límite inasignable, pero se intercambian en la cristalización,
hasta devenir indiscernibles, cada uno tomando prestado el papel del otro.
La relación entre lo actual y lo virtual constituye siempre un circuito, pero de dos maneras: a
veces lo actual refiere a lo virtual como a otra instancia dentro de vastos circuitos en donde lo
virtual se actualiza; a veces lo actual refiere a lo virtual como a su propio virtual en los
circuitos más cortos en que lo virtual se cristaliza con lo actual. El plano de inmanencia
contiene tanto la actualización en tanto relación de lo virtual con otros términos, como
también lo actual en tanto término con el que se intercambia lo virtual. En cualquier caso, la
relación entre lo actual y lo virtual no es la misma que se establece entre dos actuales. Los
actuales implican individuos ya constituidos y determinaciones por puntos ordinarios;
mientras que la relación de lo actual y lo virtual forma una individuación en acto o una
singularización por puntos notables a determinar en cada caso.