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INSTITUT MONTEFIORE
Année académique 2004 - 2005
Groupe 1
Kimplaire David (3ELSE)
Marique Nicolas (3EN)
Wandji Olivier (3ELSE)
1
Table des matières
1 Introduction 4
3 La mise à la terre 6
3.1 Objectif . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
3.2 Prise de terre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
3.3 Le dispositif différentiel . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
3.4 Les différentes configurations de mises à la terre . . . . . . . . 12
3.4.1 La configuration TT . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13
3.4.2 La configuration TN . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14
3.4.3 La configuration IT . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17
3.5 Comparaison des différentes configurations . . . . . . . . . . . 19
3.5.1 Caractéristiques techniques . . . . . . . . . . . . . . . 19
3.5.2 Choix du type d’installation . . . . . . . . . . . . . . . 21
6 Conclusion 29
7 Annexes 30
7.1 Synthèse d’extraits du RGIE (Belgique) . . . . . . . . . . . . 30
7.1.1 Tension de sécurité (articles 31 et 32) . . . . . . . . . 30
7.1.2 Classes du matériel électrique (article 30) . . . . . . . 30
7.1.3 Liaisons équipotentielles (articles 72 et 73) . . . . . . . 31
7.1.4 La prise de terre (articles 69, 70 et 71) . . . . . . . . . 31
7.1.5 Les différents schémas (article 79) . . . . . . . . . . . . 32
7.2 Synthèse d’extraits du NEC (USA) . . . . . . . . . . . . . . . 32
7.2.1 NEC 250-23 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 32
7.2.2 NEC 250-26 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 32
7.2.3 NEC 250-51 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 33
7.2.4 NEC 250-54 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 33
7.2.5 NEC 250-81 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 33
7.2.6 NEC 250-83 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 34
7.2.7 NEC 250-91 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 34
7.2.8 Remarque . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 34
7.3 Mesures personnelles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 34
2
8 Références 36
3
1 Introduction
C’est pourquoi des études récentes aux Etats-Unis ont opté pour une
approche différente. Elle peut se comprendre comme suit : on pourrait expli-
quer l’implication des champs magnétiques dans les cas de leucémie si l’on
parvenait à montrer que ces champs favorisent l’apparition de facteurs ou de
mécanismes identifiés comme étant cancérigènes. Ainsi, sur base des systèmes
de distribution électrique et de mise à la terre américains, elles émettent l’hy-
pothèse que l’exposition aux courants de contact pourrait constituer le lien
permettant d’associer champs magnétiques et leucémies infantiles.
4
Ils peuvent produire deux types d’effets :
– Les effets directs résultant d’un couplage direct entre le champ d’induc-
tion magnétique et le corps humain (par exemple : les courants induits
dans le corps).
5
Pour les fréquences inférieures à environ 100 kHz, la perception consiste
en une sensation de fourmillement dans les doigts ou dans la main en contact
avec l’objet. Pour des fréquences plus élevées, il y a sensation de chaleur.
3 La mise à la terre
3.1 Objectif
La mise à la terre consiste à relier à une prise de terre, par un fil conduc-
teur, toutes les masses métalliques des appareils électriques dans une instal-
lation.
Imaginons une machine à laver qui est soudain le siège d’un défaut d’iso-
lement. En l’absence de mise à la terre, sa carcasse métallique se trouve alors
portée à une tension proche de la tension du réseau qui est donc de l’ordre
des 220 V. Une personne qui entrerait en contact avec la machine pourrait
être électrocutée et serait donc en danger ! En effet, d’après les normes, une
tension est dite non dangereuse si elle est inférieure à 50 V dans un local sec,
25 V dans un local humide et 12V dans un local immergé parce que dans ce
cas, elle écoule un courant dans le corps humain inférieur à 30 mA (courant
à partir duquel des séquelles irréversibles peuvent apparaître. Voir graphique
ci-dessus) . Si maintenant la carcasse de la machine est reliée à une prise de
6
terre, sa tension devient une fraction de celle du réseau d’autant plus petite
que la résistance de la prise de terre est faible. Ceci ne garantit donc pas
que la tension de la carcasse ne soit plus dangereuse ! Cependant dans ce
cas, la mise à la terre constitue une nouveau chemin électrique où circule un
courant, appelé courant de défaut. Ce dernier provoque un déséquilibre entre
les courants entrant et les courants sortant de l’installation qui peut donc
être détecté par un dispositif annexe (le disjoncteur différentiel par exemple).
Ce même dispositif décide alors s’il y a lieu ou non de mettre l’installation
hors-tension.
7
facteurs qui l’influencent.
L’origine de cette résistance vient du fait que la terre ne peut être consi-
dérée comme un conducteur parfait qu’à l’infini. Par conséquent, le chemin
que doit parcourir le courant depuis la prise de terre peut être assimilé à une
résistance qui peut être mesurée.
De manière générale, on a :
– Pour un piquet vertical de diamètre d et enfoncé à une profondeur L
dans un sol de résistivité ρ :
ρ 3L
R= ln [Ω]
2πL d
ρ 9L2
R = 0.366 ln [Ω]
L 16dh
8
On constate donc que la prise de terre par boucle de fond de fouille est
"meilleure" que les autres méthodes puisqu’à résistivité du sol égale, c’est
elle qui possède la résistance maximale associée la plus faible. Il faut toute-
fois faire attention que ce raisonnement n’est valable qu’en basse fréquence
(comme pour la fréquence 50Hz du réseau). En effet, dès le moment où on
considère des phénomènes haute fréquence ou transitoires (comme un coup
de foudre par exemple), il faut alors prendre en compte l’impédance de la
prise de terre qui possède dans ce cas une partie inductive non négligeable.
Cette prise de terre est ensuite reliée au tableau de répartition par l’in-
termédiaire d’une barrette de coupure. A partir du tableau, on tire un fil
conducteur, appelé conducteur de protection (de couleur vert-jaune en Bel-
gique), vers toutes les masses métalliques ainsi que vers les tuyaux d’arrivée
d’eau et de gaz. Cela assure ainsi l’équipotentialité entre les éléments rac-
cordés et on peut les toucher sans risque d’électrisation.
9
fondamentalement utile que si elle est associée à un dispositif annexe per-
mettant de mettre hors tension l’équipement en défaut.
– disjoncteurs différentiels
– interrupteurs différentiels
– relais différentiels
Le DDR est conçu autour d’un transformateur d’intensité qui enserre les
conducteurs actifs (phases et neutre).
10
à l’appareil de coupure (interrupteur, disjoncteur).
11
Le principe étant que, pour des courants de fuite supérieurs à I∆n,
le DDR doit obligatoirement déclencher alors qu’il ne doit pas le faire
pour des courants inférieurs à I∆n2 . Par conséquent, le DDR n’assure
une protection efficace que si I∆n ≤ U Ra (où UL désigne la tension de
L
Dans le cas d’un schéma TN, une troisième lettre est nécessaire :
12
– TNS : le neutre et conducteur de protection PE sont séparés.
3.4.1 La configuration TT
Ce régime de neutre est le plus simple à l’étude et à l’installation. C’est
le schéma actuellement utilisé chez nous, en Belgique, et plus généralement
en Europe pour la distribution.
13
Dans cet exemple, un courant de défaut circule dans la phase trois du
transformateur jusqu’au récepteur 2. Là, à cause du défaut d’isolement, il
trouve deux chemins possibles : le corps humain et la carcasse métallique.
Il rejoint ensuite le transformateur par la terre pour fermer la boucle. Le
schéma équivalent est le suivant :
V V
Id = ≈
Rf + Rc + (Ru//Rh) + Rn Rf + Rc + Ru + Rn
Ru
U c = Ru ∗ Id = V
Rf + Rc + Ru + Rn
3.4.2 La configuration TN
Dans cette configuration, le neutre du transformateur est relié à la terre ;
les masses métalliques sont reliées au neutre par l’intermédiaire du PE. C’est
ce schéma qui est principalement utilisé dans les installations résidentielles
aux Etats-Unis.
14
Pour le régime de neutre TN, la création d’un défaut d’isolement au ni-
veau d’un récepteur peut être assimilée à une liaison entre une phase et le
neutre (court-circuit).
15
PEN (qui peut être parcouru par un courant) dans le DDR, il considérera ce
courant comme un courant de défaut alors même qu’il n’y a pas de défaut.
A l’inverse, si on inclut le conducteur PEN dans le DDR, il ne déclenchera
jamais, et ce, même en présence de défaut. Par conséquent, l’utilisation d’un
schéma TNC nécessite l’emploi de simples disjoncteurs ou de fusibles.
Dans ce cas, on utilise alors le schéma TNS, plus coûteux, qui permet lui
l’utilisation d’un disjoncteur différentiel comme dans le schéma TT.
16
3.4.3 La configuration IT
Dans cette configuration le neutre du transformateur est isolé de la terre.
Elle présente donc des risques de surtensions élevées. C’est pourquoi le neutre
est souvent mis à la terre à travers une forte impédance. Ce type de schéma
n’est donc possible que dans les installations alimentées par un poste de
transformation privé. Il est principalement utilisé dans les installations pour
lesquelles la continuité du service est primordiale (hopitaux, ...).
En basse tension, la résistance de fuite d’un câble neuf est, pour une
phase et par kilomètre, de l’ordre de 10 MΩ alors que sa capacité unifor-
mément répartie par rapport à la terre est approximativement de 0.25µF ,
soit 12.7kΩ à 50 Hz. On voit assez aisément que l’impédance équivalente est
presque entièrement déterminée par sa partie capacitive. On a donc, pour
17
se fixer un ordre de grandeur, une impédance équivalente ramenée entre le
point neutre et la terre pour les 3 câbles de 4 kΩ à 50 Hz.
18
On voit clairement que dans ce cas, les deux défauts forment un court-
circuit entre deux phases, assimilable au cas d’un défaut dans le circuit TN.
La tension Uc vaut donc approximativement la moitié de la tension inter-
phase et est donc dangereuse. Il faut donc dans ce cas, envisager un sytème
de coupure comme dans le schéma TN.
Cela étant, puisque ce genre de schéma est justement prévu pour per-
mettre la continuité du service dans le cas d’un défaut, on ne veut pas en
arriver à une situation où deux défauts sont présents simultanément. Il faut
donc prévoir un système qui détecte la présence du premier défaut pour que
l’on puisse le réparer immédiatement. Ce dispositif de détection porte le nom
de contrôle permanent d’isolation ou CPI.
Son principe est simple. Il est basé sur le fait que si on applique une
tension continue ou très basse fréquence (< 10 Hz) sur le réseau, elle va créer
un courant de fuite If dont la valeur dépendra de l’impédance d’isolement
du réseau (la partie capacitive n’entrant en ligne de compte que si la tension
n’est pas continue). Un appareil mesure donc l’intensité de ce courant, image
de l’impédance d’isolement. Si un défaut survient, le courant de défaut vient
s’ajouter à ce courant de fuite et fait donc croître la valeur du courant qui
traverse le CPI. Dès qu’un seuil limite est atteint, le CPI déclenche une alerte
qui signale la présence du défaut. Il faut alors l’identifier et le réparer avant
qu’un deuxième ne survienne.
19
– La sécurité : en cas de défaut, ce critère tient compte des risques en-
courus par les utilisateurs. Mais aussi des risques liés aux incendies et
aux explosions. Ainsi, pour la sécurité des personnes, tous les systèmes
présentent plus ou moins les mêmes garanties (sauf peut-être le schéma
IT en cas de deux défauts). Pour les risques d’explosion ou d’incendies,
le danger est lié à la valeur des courants de défaut (la chaleur dissipée
étant proportionnelle à Id2 ). Pour un seul défaut, le schéma IT pré-
sente donc peu de risque. A l’inverse, le schéma TN qui développe des
courants de défaut de l’ordre du kA, est à proscrire dans les environ-
nements qui présentent des dangers d’explosion ou d’incendies.
20
En plus de ces caractéristiques techniques, il est également intéressant
de comparer les différences en terme de coût de chacune de ces installations.
Alors que le coût de l’installation croît respectivement suivant la configura-
tion TN, IT et TT, le coût de la maintenance associé est lui respectivement
décroissant. Si bien que si l’on considère le coût global lié à ces trois instal-
lations (installation et entretien) sur une période de 10 à 20 ans, on aboutit
à des montants équivalents.
Dans les pays industrialisés qui ont un climat tempéré, on retrouve les
trois types de schémas dans les installations privées.
21
Norvège, TN-C en Allemagne et TT en France, en Belgique et dans la plu-
part des pays africains. Le schéma TN est quant à lui, principalement utilisé
aux USA et dans les pays anglo-saxons.
22
4 Etudes relatives aux USA
Comme nous l’avons signalé en introduction, des études récentes ont émis
l’hypothèse que l’exposition à des courants de contacts pourrait constituer le
lien permettant d’associer champs magnétiques et leucémies infantiles. En ef-
fet, sur base de modélisation du corps humain, elles sont parvenues à montrer
que des courants de contact de quelques µA provoquaient des perturbations
dans la moëlle osseuse (dont la leucémie est une pathologie) nettement su-
périeure à celle causée par des champs magnétiques tels que ceux générés
par des lignes hautes tensions. Elles ont donc, sur base du système de mise
à la terre américain, cherché à trouver des sources plausibles de tensions de
contacts.
Aux USA, le schéma domestique qui est utilisé est le schéma TN. Or,
afin de parer à une défaillance des connexions du conducteur de terre depuis
l’origine de l’installation jusqu’aux récepteurs terminaux lorsque le réseau
est étendu, ce type de schéma nécessite la mise à la terre du conducteur
de protection en plusieurs points. Le NEC (national electric code) impose
donc cette mise à la terre à l’entrée de chaque habitation mais également
que toutes les prises de terres soient connectées entre elles afin de créer un
réseau de prise de terre. C’est à cette fin que le neutre de chaque habitation
est mis à la terre en le reliant aux conduites métalliques d’eau de la maison
(voir schéma ci-dessous).
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Ce système de mise à la terre est à l’origine de deux sources de courant
de contact dans l’habitation :
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trouvant dans la baignoire. On peut dès lors établir le schéma équivalent
suivant :
On constate donc que cette tension entre le tuyau d’eau et le drain, notée
VBath ou VW −D , est une fraction de VW −E , qui dépend des résistances de
contact entre le sol et la canalisation ainsi qu’entre le drain et la terre mais
aussi des positions relatives de ces deux éléments en question.
Ce type de contact est dès lors plus préoccupant. Les enfants en bas-âge
prenant régulièrement des bains, il a été estimé que les possibilités d’expo-
sition à ces courants de contact peuvent aller jusqu’à quelques centaines de
fois par an. De plus, étant donné le contexte, il est plus que probable que les
parties du corps en contact soient humides, diminuant ainsi leur résistance
et favorisant la pénétration de ces courants plus en profondeur.
Dans leur première étude réalisée en 2002 ([4]), ils ont réalisé des mesures
du champ magnétique moyen et des tensions mentionnées ci-dessus dans 36
25
maisons à Pittsfield (ville qui présente un large réseau de canalisations et
par où passent des lignes haute tension). Les habitations ont été classées
selon deux critères : le Wertheimer-Leeper Code et le Line Type Code. Le
code de Wertheimer-Leeper décrit le type d’intensité des courants (courant
faible, courant ordinairement élevé, courant très élevé, ...) dans une maison
sur base du type de ligne d’alimentation et de sa distance au domicile consi-
déré. Le line Type Code est quant à lui une classification basée sur les lignes
qui passent à proximité d’une résidence (ligne haute tension, ligne primaire
bi ou triphasée, pas de ligne haute tension, ni de ligne primaire triphasée, ...).
C’est ainsi qu’en 2004 ils ont réitéré ce type de mesures dans 191 maisons
([5]). Ces mesures leur ont alors permis de confirmer les résultats établis en
26
2002 ainsi que le lien putatif (bien que faible) entre VW −D et Bavg . Leurs
conclusions peuvent alors se comprendre comme suit : "Si un facteur phy-
sique est responsable de l’association entre les champs magnétiques et les
leucémies infantiles alors les courants de contacts doivent être considérés
comme un candidat sérieux." Des études épidémiologiques futures devront
permettre de confirmer ou d’infirmer cette hypothèse.
– le champ produit par les lignes HT. Celui-ci est calculé sur base des
courants qui circulent dans les lignes.
Une étude a bien sûr été réalisée dans le but de valider expérimentalement
ce modèle. Pour les besoins de celle-ci 195 femmes habitant loin d’une ligne
HT (> 400m) et 220 autres vivant près de ce type de lignes (< 150m) ont
accepté de porter sur elles des appareils destinés à mesurer la valeur des
champs magnétiques. Le groupe vivant loin des lignes HT a ainsi permis
de mesurer la composante du champ ambiant. Quant au groupe vivant à
proximité de ces lignes, il a permis de comparer les valeurs mesurées aux
résultats prédits par calcul (en utilisant les valeurs du champ ambiant de
l’autre groupe). C’est sur base de cette comparaison que la méthode de calcul
27
a été validée. Il faut cependant noter que les valeurs calculées sont légèrement
inférieures à celles mesurées.
– Les tensions dues aux courants de déséquilibre ont été éliminées (le
neutre n’est pas en contact avec le robinet).
– Les tensions dues aux phénomènes d’induction ont lieu sur les canali-
sations qui forment un immense conducteur mais celles-ci sont électri-
quement isolées du robinet par les parties isolantes.
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L’utilisation des canalisations en plastique semble donc jouer un effet
bénéfique double tant en Europe qu’aux Etats-unis. Premièrement, il per-
met de réduire les champs magnétiques ambiants (voir paragraphe 4.3). Et
deuxièmement, il rend la canalisation d’eau inutilisable comme prise de terre.
Ainsi aux Etats-Unis, si la canalisation est isolante, le code prévoit l’utilisa-
tion d’une prise de terre comme en Europe (piquet de terre, boucle de fond
de fouille, ...) et par conséquent, les courants de déséquilibre ne passent plus
par la canalisation mais bien par cette prise de terre.
6 Conclusion
Cela étant, pour deux schémas TN identiques mais situés aux USA et en
Europe, on peut supposer que les tensions de contact mesurées sur le dernier
seront plus faibles. En effet, l’emploi du 220V en Europe au lieu du 110V
standardisé aux Etats-Unis comme tension phase-neutre permet, à puissance
délivrée égale, d’avoir des courants moins importants dans les lignes et donc
des champs magnétiques induits plus faibles.
29
7 Annexes
La très basse tension de sécurité est la tension telle qu’elle n’est pas
capable d’entrainer des chocs électriques par contact direct. Ces tensions
limites considérées comme non dangereuses sont fonction de l’humidité de la
peau.
Il faut de plus que les parties actives de la très basse tension de sécurité
ne soient pas en contact avec les parties actives d’autres circuits et que ses
masses ne soient connectées ni à la terre, ni à d’autres masses. Cette tension
doit être délivrée par une source d’alimentation sûre.
30
4. Classe II : isolation double ou renforcée, le câble d’alimentation ne
contient pas de fil de terre.
5. Classe III : la protection repose sur l’alimentation en très basse tension
de sécurité de l’équipement.
Il s’agit d’une liaison électrique dont le but est de mettre au même po-
tentiel des masses ou des éléments conducteurs étrangers à l’installation élec-
trique.
La liaison équipotentielle principale (article 72) est réalisée à l’entrée des
différentes canalisations dans un bâtiment ou, dans les installations indus-
trielles comportant plusieurs postes de transformation, pour chaque poste.
31
– dans une installation existante : un ou plusieurs piquets conducteurs
enfouis dans la terre reliés entre eux. Ils doivent atteindre une profon-
deur de 2,1 m et avoir une longueur minimum de 1,5 m.
32
(b) Un conducteur de terre de dimensions appropriées doit être utilisé
pour relier le conducteur de protection (le neutre) à la prise de terre.
Toutes les prises de terre, décrites ci-dessous de (1) à (4), de chaque bâti-
ment doivent être reliées ensemble pour former un système de prise de terre :
33
7.2.6 NEC 250-83
7.2.8 Remarque
Le champ magnétique moyen a été calculé sur base de mesures prises par
le Emdex wavecorder (Enertech) et les tensions, prises entre le drain et le ro-
binet, ont été mesurées à l’aide d’un multimètre Fluke 110 True RMS (Fluke
corp.). Les diverses valeurs ont été consignées dans le tableau ci-dessous.
34
Remarque : Les tensions mesurées quand on insère la résistance sont du
niveau de précision du voltmètre. Il y a fort à penser qu’elles soient donc
inférieures à la valeur fournie par ce dernier.
Les mesures de tensions, ont été prises deux fois : directement et au tra-
vers d’une résistance de 985Ω en parallèle sur le voltmètre. Ceci s’explique
en considérant le schéma équivalent suivant :
Rload
Vcontact = Vs
Rs + Rload
Or, les caractéristiques de la source étant inconnues, elles peuvent être
calculées en considérant les deux mesures de tensions qui fournissent ainsi
deux équations.
Dans notre cas, comme le voltage tend vers 0 quand on insère la résistance
de 985Ω en parallèle sur le voltmètre, on peut en déduire que l’impédance
de la source est trés élevée. Par conséquent, si on venait à relier le robinet
au drain par exemple, la tension de contact résultante ne pourrait produire
qu’un courant négligeable dans notre corps.
Les trois maisons ont été classées suivant l’ordre croissant de la valeur
du champ magnétique moyen. Il apparait que les tensions de contacts sans
la résistance (approximation de Vs ) sont également croissante dans le même
ordre.
35
8 Références
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