Вы находитесь на странице: 1из 4

Anthony AMPRIMO T°2

Problématique :​ La violence peut-elle être juste?

Analyse des termes:

- Violence​ : La violence est un thème clé en philosophie politique. Physique ou


symbolique ou individuelle, la violence est un concept changeant avec le temps
(l'époque des cow-boy et hors la loi la notion de violence n’était pas la même que
maintenant). Le point commun de ces formes de violence est le suivant : toute
violence repose sur la volonté de soumettre quelqu’un, contre sa volonté, par le
recours à la force. La violence est donc une suspension de la légalité.

- Juste/Droit​ : Légal et légitime, légal qui est le droit positif, c'est-à-dire quand on ne
doit pas faire quelque chose car c’est interdit au yeux de la loi notamment. Légitime
c’est la morale, la notion de bien et de mal, on ne fait pas quelque chose car ce n’est
pas dans notre sens moral. Les différentes sociétés ont elles aussi des définitions
différentes de la justice, répartis notamment selon les idées politiques ( capitalisme,
communisme de Marx attention et les Etats providence ) Toutes ces sociétés ont
donc des notions de mérite différentes ( le talent, le travail, le besoin ).

- Peut-être/Possible​ : Négativement, possible est l’opposé d’impossible. Alors que


l’impossible contredit l’ordre des choses, le possible ne le fait pas. L’impossible ne
peut jamais devenir réel, le possible… peut être, il est apte à exister. Le possible
entretient un lien fort au réel. Ce qui est réel a forcément été possible. Si une chose
est, il a fallu qu’elle puisse être… c’est-à-dire qu’elle ait été possible. Toutefois le
statut du lien possible / réel n’est pas toujours tranché. Certains diront que tout le
réel est possible, mais d’autres refusent au réel le statut de possible. Dans un cas,
on peut être à la fois réel et possible.
Rédaction :

Si une cause est juste, cela signifie qu’elle est justifiée et nécessaire d’un point de
vue moral, il n’est pas seulement possible qu’elle soit donc soutenue par un point de vue
judiciaire. La morale s'apparente donc au légitime, c’est ce qui définit la notion de bien et de
mal notamment, on ne fait pas un acte qui va contre notre sens moral, autrement dit on ne
fait pas un acte que personnellement on réprimande. La justice elle, s'apparente au légal
c’est à dire le droit positif, on ne fait pas quelque chose alors que c’est interdit par la loi.
C’est souvent dit comme ne pas… Quant à la violence elle on peut la définir comme étant
l’exercice d’une force (physiques, symbolique ou psychologique) pour contraindre autrui.
L’usage de la violence est le plus souvent créé par la méchanceté, elles n’apparaissent donc
pas comme étant justes. Cependant la question ici : «La violence peut-elle être juste? »
nous invite à réfléchir et à nous positionner quant à la justification de certaines violences
dans certains cas, et dans certaines circonstances.

La violence peut provenir de simples individus, comme de foules, elle peut être d’origine
anarchique ou étatique, la violence est différente selon ses manifestations : cela peut être
des insultes, des coups, des humiliations de diverses sortes. L’imagination humaine est
hélas apparemment sans limites dans ce domaine (génocide des juifs). La violence, c’est le
plus souvent le droit du plus fort, mais le plus fort a-t-il toujours raison ? Par ailleurs,
malheureusement, dans certains cas de figure, n’y a-t-il pas d’autres solutions que la
violence, que le recours à la force pour régler certains problèmes ?! La violence n’est-elle
pas alors légitime, faute de mieux ?! L’existence humaine et son organisation permet dès
maintenant d’étudier la plus grandes majorités des cas qui sont opposés à la violence
toutefois par la suite nous pourrons voir que la violence peut-être permise mais cependant la
Violence est présente depuis le commencement, ne sera t elle pas la jusqu’à la fin?

En règle générale, on peut dire qu’il y a bien plus de mauvaises raisons à la violence
que de bonnes. On peut l’admettre par le fait que l’homme est un être de raison, et doté de
facultés de langage. Donc recourir à la violence est une réaction primales, puisque l’homme
est avant toutes choses un être de paroles. Les mots sont plus appropriés, en général, à la
gestion des relations entre hommes que la violence. La violence, en effet, est un mode de
communication plus primitif que le langage, que nous partageons avec les bêtes. L’homme
est un être doté de corps et d’esprit, et nous serons tous d’accord pour affirmer que son
aspect psychique est plus noble que son aspect physique. La violence elle est un attrait que
nous partageons avec les bêtes ce n’est pas pour autant que nous résolvons nos problèmes
par la violence contrairement aux animaux. Il n’y a pas beaucoup de recherches
intellectuelles dans l’usage de la violence. La violence, en général, est une réaction
épidermique instinctive. Et une réaction spontanée et irréfléchie face à tel ou tel obstacle
rencontré dans la vie concrète, ce n’est pas, dans la plupart des cas, une réponse mûrement
réfléchie. La preuve en est, un criminel en passant à l'acte, s’acharnent sur sa victime, c’est
la montée d’adrénaline ce qui rend la violence comme étant une pulsion.

Par ailleurs la violence est aussi interdite dans les religions, en effet “Tu ne tueras point”,
c’est un des fondements du christianisme, la violence est donc déjà condamnée au
fondement de notre culture. D’autant plus que le meurtre est punis pénalement et
judiciairement, c’est donc un rassemblement de la religion et de la justice pour lutter contre
la violence. La violence est d’autant moins légitime aussi qu’elle est un processus qui
devient vite irrémédiable, c’est une sorte de spirale infernale. La violence réclame la
vengeance, et la vengeance appelle la violence. D'où la signification “oeil pour oeil dents
pour dents”, La violence s’engendrent elle-même, la violence crée des rancœurs et des
frustrations qui s’accumulent. Pour calmer la violence, en définitive, ce n’est pas la violence
qu’il faut exercer, mais le pardon. Comme il l’est stipulé dans la Bible.
De tout ce qui précède, on peut en déduire qu’il n’y a donc presque jamais de violences
légitimes. Cependant, il ne faut pas enjoliver la réalité, et penser que l’on peut combattre
uniquement la violence avec des mots.La violence est donc un problème qu’il faut regarder
en face et ne pas sous-estimer, d’autant que certaines fois, il existe des violences que l’on
peut qualifier de légitime.

Dans le cas de la légitime défense, la violence paraît justifier, ainsi dans la société
judaïque primitive, il y avait la fameuse loi du talion : « Œil pour œil , dent pour dent ». Si un
homme commettait un méfait sur autrui, on devait ensuite réparer le tort, infligé le même
méfait sur l’auteur de la violence. En calmant ainsi l’esprit de vengeance, on désamorce le
processus d’emballement de la violence. De tout ceci, il résulte que la légitime défense peut
donc être justifiée à un niveau individuel et permettre à la personne agressée de se
protéger. La légitime défense permet la légalité du meurtre dans certaines circonstances
exceptionnelles. La légitime défense peut être justifiée aussi à un niveau collectif, et c’est
l’autorisation de la guerre. Quand un pays est envahi par un autre, il est normal qu’il puisse
se défendre.

Cependant, si la violence se fait dans le but de maintenir la paix sociale, n’est-elle pas
légitime? En effet par exemple, des actes érroristes éclatent, l'État peut décider comme c’est
le cas aujourd'hui de mettre en place l'État d’urgence. Dans n’importe quelle société, il faut
des forces de répressions pour maintenir l’ordre, la police, l’armée… Ainsi pendant ce décret
il peut y avoir un pouvoir plus étendu de perquisition chez la police, perquisitionner chez
quelqu’un est une forme de violence mais on ne peut faire autrement dans le cas de
terrorisme pour débusquer les potentiels agresseurs. Il s’agit donc de violence légitime. La
légitime défense possible à tous les niveaux et toutes les échelles allant de la légitime
défense d’un homme seul a celle de tout un état. La légitime défense étant très difficile à
accorder vu les multitudes de critères nécessaires pour la valider, elle nécessite tout de
même une prudence, elle n’est pas un motif à la violence.

La violence est un phénomène hélas éternel qu’il faudrait essayer de reguler. Dans
une démocratie, normalement, la violence est maîtrisée car les forces de l’ordre exécutent
des ordres légitimes. Mais il est évident que le pouvoir politique doit surveiller ses forces de
l’ordre pour éviter les dérapages.C’est pourquoi, il y a toujours enquête quand des forces de
l’ordre sont intervenues et qu’il y a des blessés et des morts, soit du côté des représentants
de l’ordre, soit du côté des opposants. C’est l’inspection générale des forces de police
(GIGN) qui est l'institut qui permet de contrôler le bon fonctionnement des forces de l’ordre.
Il est évident que toute force armée dans un État doit être contrôlée et être sanctionnée en
cas d’incidents graves, sinon il y aurait risque d’abus de pouvoir. Car c’est un principe
général que tout individu ayant un pouvoir, quel qu’il soit, a toujours tendance à en abuser.
Par ailleurs, pour que la violence soit limitée dans une société, il faut que les droits
fondamentaux des individus ne soient pas bafoués et que les besoins de chacun soient
assouvis. Par exemple, la déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen ont posé les
fondements de ces droits normalement inviolables comme la liberté de culte, la liberté
d’opinion… Chaque individu a droit à un espace vital. Quand cet espace vital n’existe plus, il
y a violence. Par exemple, dans les camps de concentration, il y avait une violence inouïe,
car justement cet espace vital n’était plus respecté. Les hommes étaient entassés “comme
des bêtes" et n'avaient donc plus de liberté. Le besoin de reconnaissance de ces hommes
avait donc disparu.

Dans la société, c’est la violence pédagogique qui doit être privilégiée par rapport à la
violence physique. Partout où cela est possible, la violence pédagogique doit être préférée à
la violence physique. Par exemple, à l’école, les châtiments corporels n’existent plus, mais il
existe toujours des punitions, comme des retenues ou des devoirs supplémentaires à faire
pour les élèves indisciplinés.L’homme est un être qui s’éduque , pas un être qu’on doit
tyranniser. Dans l’éducation normale d’un être humain, la violence est surtout symbolique
plus que physique. Par exemple, les enfants doivent apprendre dès l’école maternel à
canaliser leurs pulsions pour obéir à la maîtresse et permettre une vie de groupe. Il est
impossible d’enlever toute violence symbolique dans l’éducation, ainsi les enfants doivent
apprendre à rester assis pendant plusieurs heures et à être attentifs pour pouvoir apprendre
à lire. Rester assis pendant plusieurs heures est contre-nature pour un enfant en bas âge,
mais pourtant c’est ce qui inculque la société aux enfants ! Il y a donc une sorte de violence
insidieuse dans toute éducation quelle qu'elle soit, qu’on le veuille ou non. On force la nature
humaine pour pouvoir en extraire ce qu’il y a de meilleur. Il y a de la violence symbolique
dans toute éducation puisqu’il faut que l’enfant apprenne à canaliser ses pulsions et à être
attentif pour être instruit. Il faut que l’enfant maîtrise ses envies pour obéir aux parents et
aux enseignants, mais la violence symbolique, elle-même, doit avoir des limites. Un individu
violent est en général un individu qui a été violenté petit. La violence, le plus souvent, est la
conséquence d’un traumatisme infantile. C’est pourquoi la meilleure arme contre la violence,
reste l’éducation des enfants.

Ce qu’il faut clarifier c’est que un message sincère, vrai et juste n’a pas besoin de
violence pour être accepté, il finit par être accepté parce qu'il est conforme au réel. La
violence a toutes les époques nous conduit à une guerre entre le bien et le mal. La violence
est la solution de facilité, elle est utilisée dans des cas rudimentaires, ce qui rapproche les
hommes de la bête. La légitime défense est matérialisée par le sentiment de survie d’un
homme, qui prend le dessus sur toutes autres émotions et sentiments au moment des faits,
on ne peut donc pas dire que la violence n’est pas juste car dans certains cas il s’agit de la
survie d’un homme. Donc dans n’importe quelle cas il faut se fier à la loi de nos jours car elle
permet à la fois de juger et condamner un criminel pour sa violence et à la fois d’innocenter
un homme cherchant à défendre sa vie dans la légitime défense.

Вам также может понравиться