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CHAPITRE 6 

: IMPOSITION DES BENEFICES INDUSTRIELS ET COMMERCIAUX-


BENEFICE AGRICOLES

INTRODUCTION
Le système fiscal ivoirien est une composition de plusieurs impôts. En effet,
chaque catégorie de revenus est imposée, en premier lieu, à un impôt
spécifique dit impôt cédulaire. Outre ces impôts cédulaires, un impôt Général
sur le revenu (IGR) frappe le revenu ne t global annuel des personnes
physiques.
On distingue donc les différentes catégories de revenus suivants : 4
 Bénéfice industriels et Commerciaux et Bénéfice Agricoles : (BIC), (BA)
 Bénéfices non commerciaux ;(BNC)
 Traitements, salaires, pensions et rentes viagères ; (ITS)
 Revenus des capitaux mobiliers ;(RCM)
 Revenus fonciers.

Cet enseignement traitera principalement de l’impôt sur les Bénéfices


Industriels et Commerciaux (BIC) et Bénéfice Agricole (BA) d’une part et
d’autres part des Mesures Fiscales d’Aide à l’Investissement (MFAID) ;

SECTION 1- CHALMP D’APPLICATION


I. ACTIVITES ET PERSONNES IMPOSABLES
Les activités et les profits imposables dans la catégorie BIC – BA sont
définis par l’article 1 et 3 du code Général des Impôts (CGI).
Au terme de l’article 1er du CGI « il est établi un impôt annuel sur les
bénéfices des professions commerciales, industrielles, artisanales, des
exploitations forestières ou agricole et des entreprises minières ». Sont
donc notamment considérées comme des activités imposables :

1. Activités commerciales
Elles sont définies par le code de commerce ; « sont commerçants
ceux qui exercent des actes de commerce et en fond leur
profession habituelle ». Sont considérés comme actes de
commerce :
 Les achats en de revente : tout achat de biens meubles pour
les revendre, soit après les avoir travaillés et mis en es livre j
 Les commerces consistant à chercher des objets en vue d’en
louer l’usage : toute entreprise de location de meubles ;
 L’exploitation d’établissements destinés à fournir de
logement, la nourriture, les sois personnels ou les
distractions : (hôtel, restaurants, spectacles) ;
 Les entreprises de commissions et de courtage ; k-
 Les entreprises de manufactures, de commissions, de
transport ;
 Les agences et bureaux d’affaires (contentieux, publicité,
location d’immeubles) : toutes opérations d’intermédiaires
pour l’achat, lasouscription, la vente d’immeuble, de fonds
de commerce, d’actions ou parts de sociétés immobilières ;
 La banque sous toutes ses formes et les assurances ; les
locations de fonds de commerce.

2. Les activités industrielles


Elles sont caractérisées par l’importance des moyens mis en
œuvre pour parvenir à :
 la production de biens,
 la réalisation de construction, les opérations et
industries de transport.
II. TERRITORIALITE

L’article 2 du CGI énonce que l’impôt est dû à des raisons des bénéfices
réalisés en Côte d’Ivoire ceux attribués pour une convention
internationale à la Cote d’Ivoire. De ce principe, il ressort que le bénéfice
réalisé dans une succursale étrangère n’est donc pas imposable en Côte
d’Ivoire.
Mais selon l’article 20 du CGI, les dépenses d’études et de prospection
exposées en vue de l’installation à l’étranger d’un établissement de
vente, un bureau d’étude ou de renseignement peuvent êtreadmis
déduction pendant les trois premiers exercice. A partir du 4èmeexercice,
elles ne sont plus déductibles. Par ailleurs, les dépensesdéductibles
auparavant «  par Ir du 4ème exercice, doivent êtrereportées par 1/5 au
résultat imposable de chacun des cinq(5) exercices suivants (voir le point
10 analyse des charges page).

III. REGIME D’IMPOSITION

1- LES DIFFERENTS REGIMES


Depuis la loi de finance de janvier 2000 les agents économiques sont
repartis en fonction de leurs activités et du volume du chiffre d’affaires
réalisé en quatre régimes :
 Le régime du réel normal
 Le régime du réel simplifié
 Le régime de l’impôt synthétique
 La taxe forfaitaire sur les petits commerçants et artisan

2- LE REGIME DU REEL NORMAL ET SON IMF

2-1 Champ d’application


Selon l’article 34-1 : sont obligatoirement soumis au régime du réel
normal :
 Quel que soit le montant de leur chiffre d (affaire : les
marchandises de bien et les lotisseurs.
 Les entreprises (exploitants individuels et personnes morales)
quel que soit leur forme juridique dont le commerce principal est
de vendre des marchandises objets et fournitures à emporter ou à
consommer sur place lorsque leur chiffre d’affaires excède 150
millions annuel TTC.
 Les entreprises prestataires de service (exploitants individuels et
personnes morales) lorsque leur chiffre d’affaire excède 75 million
annuel TTC.
 Les entreprises (exploitants individuels et personnes morales)
lorsqu’elles exercent simultanément les deux activités visées ci-
dessus et que leur chiffre d’affaire dépasse l’une ou l’autre limite
du chiffre d’affaire.

2-2 détermination de l’impôt BIC et son IMF

Schéma du résultat ou assiette imposable


Résultat comptable avant impôt
+réintégration des charges non déductibles et éventuellement des
produits imposables non compatibles
-déduction des produits non imposables et éventuellement des
charges déductibles non comptabilisées

Résultat fiscal de l’exercice


-Déficits fiscaux ordinaire des cinq derniers des cinq
derniersexercices consécutifs
-Amortissement réputés différés

Résultat fiscal avant déduction des investissements placé sous


(article 110) et plus-values exonérés
-Déduction du plus-values sous (article 28)
-Déduction des plus-valuessous (article 30)
-Déduction des plus-values sous (article 32)
-Déduction du plus valu sous (article 33)

Résultat fiscal avant déduction des investissements placés sous


(article 110)
-Déduction des investissements placés sous (articles 110)

Résultat imposable de l’exercice ou Assiette de l’impôt BIC de


l’exercice

2-3 Le taux de l’imposition (art 12 de LFP 2008)


L’impôt BIC est calculé au taux de 25% pour les personnes morales
(sociétés) et 20 % pour les personnes physiques. La base imposable
doit êtrearrondie au millier de francs inférieur au RRN
Régime Régime simplifié Régime réel normal
Assujettis d’imposition (RSI) (RRN)
Personne physique 20% 20%
(Exploitant Individuel).
Personne Morale 25% 25%
(S.A ; SNC ; SARL)
RF arrondi A la centaine de francs Au millier de francs
inférieur inférieur

2-4 l’impôt Minimum forfaitaire (IMF) au régime du réel normal


Sont imposables de l’IMF les personnes physiques ou morales assujetties au
régime du bénéfice réel normal.
En sont exonérées :
 Les entreprises nouvelles au titre du premier exercice (art 40 du CGI)
 Les personnes qui bénéficient d’une exonération totale ou partielle (art
41 du CGI)
 Les entreprises relevant d’un régime Réel d’imposition, en période
déficitaire et situées en zone de guerre au titre des exercices comptables
clos les 31 Décembre 2002,2003,2004,2005 (article 5-3 de l »annexe
fiscal de la loi de finance pour la gestion 2004)
L’IMF est égal à 0,5% du chiffre d’affaires toutes taxes comprises de
l’exercice. Ce taux est ramené à :
˃0,10% pour les entreprises de production, transformation et de vente de
produits pétroliers et pour les entreprises de production et distribution
d’eau et d’électricité,
˃ et à 0,15 % Pour les établissements bancaires et financiers et les
entreprises d’assurance et de réassurance.
Le minimum de cotisation est de 3 millions et celle-ci ne peut êtresupérieure
à 35 millions de francs CFA pour les exercices clos au 31 Décembre 2014
Les planchers et plafond de cotisation sont modifiés par l’article 2 de la loi
de finances 2006 pour les entreprises sinistrées par les événements de
Novembre 2004
Par entreprises sinistrées, il faut entendre celles qui ont enregistrés une
baisse d’au moins 25% de leur chiffre d’affaire et d’êtrebénéficiaires.
La période de référence est l’exercice clos au 31 Décembre 2001
Le critère de chiffre d’affaires s’apprécie au regard de la moyenne des
chiffres d’affaires des années 2002 à 2005, à comparer au chiffre d’affaire de
l’année 2001. Quant au déficit, il doit résulter de l’exercice clos au 31
Décembre 2005
Ces entreprises sinistrées bénéficient donc du régime fiscal suivant :
˃ Réduction du plancher de 2 000 000 à 1 000 000 de francs de l’impôt
minimum forfaitaire concernant les exercices clos aux 31 Décembre
2005,2006,2007.
˃ Réduction du maximum de perception de 30 000 000 à 10 000 000 de
francs de l’impôt minimum forfaitaire concernant les exercices clos aux 31
Décembre 2005, 2006, 2007, 2008,2009 et 2010.
Ce minimum est fixé à 500 000 francs pour les stations-services.
La base d’imposition est le CA TTC qui s »étend de l’ensemble des recettes
et produits acquis dans le cadre de l’activité y compris toutes les sommes
provenant des activités annexes et accessoires ou de la gestion de l’actif
commercial.
Ainsi, doivent notamment être pris en compte pour le calcul de la base de
l’IMF :
 Les revenus locatifs (immeubles commerciaux ou habitation) ;
 Les intérêts de créances commerciales
 Les redevances provenant de la location de fonds de commerce, de
marques.
 Les indemnités de fonction et les rémunérations des administrateurs
 .les subventions d’équilibre et d’exploitation
 Les gains nets de change réalisés à propos des produits pris en
compte pour l’assiette de l’IMF ainsi que ceux provenant de
placements financiers.
 En revanche, ne constituent pas des produits imposables et doivent
être exclus de la base imposable à l’IMF les postes suivants :
˃ 805 Variation de production stockée
˃725 Rémunération produits à reverser à tiers
˃ 726 Récupération charges imputables à tiers
˃ 752 travaux et charges couverts par provisions
˃753 Rentrées sur créances amorties
˃ 763 reprises sur subvention d’équipement
˃764 Reprise sur fonds de dotation
˃77 les produit financier tels que les dividendes, les produits des
actions et parts sociales, les revenus des créances qui sont supportés
l’IRVM ou l’IRC
78 entreprises sur amortissements, reprises sur provisions.

L’IMF frappant les assujettis au RRN (Régime du Réel Normal) est


liquidé au taux de 0,5% de CATTC de l’exercice en cours :

IMFN= 0,5% × CATTCN

NB : le taux de 0,5 % passe à 0,15 % pour les banques, les compagnies
d’assurances et à 0,1% pour les entreprises pétrolière.
Le montant de l’IMF est compris entre un montant plafonné à
35 000 000 désormais ramené à 15 000 000 jusqu’ ‘en 2009. Pour
cause de guerre, des mesures d’allégement ont porté le montant
planché à 1 000 000 et plafonné à 10 000 000.
NB : les entreprises nouvelles sont exonérées de l’IMF pour le
premier exercice comptable mais ne sont pas exonérées de l’IBIC.

Les entreprises situées en zone de guerre sont exonérées de l’IMF


jusqu’au 31/12/2005 (loi de finance 2004).

3- Le régime du réel simplifié(RSI) et ses impôts minimum forfaitaires


(IMF)
3-1 Champ d’application du réel simplifié (article 45-1°)
Le régime simplifié d’imposition s’applique :
Aux personnes physiques ou morales dont le commerce principal est de vendre
des marchandises, objets, fournitures et denrées à emporter ou à consommer
sur place et aux exploitations agricoles, planteurs et éleveurs lorsque le chiffre
d’affaires annuel TTC est compris entre 50 et 150 million de francs ;
Aux personnes physiques ou morales prestataires de services dont le chiffre
d’affaire TTC est compris entre 25 et 75 millions ;
Aux assujettis de l’impôt synthétique par option.

3-2 le résultat imposable


Il est déterminé le 31/12 de chaque année à partir du résultat comptable. On
procèdera à des réintégrations de charges non déductibles et des déductions
des produits non imposablespour obtenir le résultat fiscal imposable.
Les assujettis du RSI sont interdits de pratiquer les amortissements dégressifs,
accélérés, de réputerdifférer les amortissements en période déficitaire, de
constituer des provisions lis ne bénéficient pas des avantages de l’art du CGI.

Schéma du résultat ou assiette imposable


Résultat comptable avant impôt
-Réintégration des charges non déductibles et éventuellement des produits
imposables non comptabilisés.
Résultat fiscale de l’exercice
-Déficits fiscaux ordinaires des cinq derniers exercices consécutifs
Résultat fiscal avant déduction des investissements placés sous l’article 110
et de la plus-value exonérée
Résultat fiscal avant déduction des investissements placés sous (l’article 110)
– Déduction des investissements placés sous (article 110)
Résultat imposable de l’exercice ou assiette de l’impôt BIC de l’exercice

3-3 le taux de l’imposition (art 12 de LFP 2008)


L’impôt BIC est calculé au taux de 25% pour les personnes morales (société) et
20% pour les personnes physique. La base imposable doit etre arrondie au
millier de francs inférieur au RRN.

Régime Régime simplifié Régime réel normal


Assujettis d’imposition (RSI) (RRN)
Personne physique 20% 20%
(exploitant individuel)
Personne Morale 25% 25%
(SA ;SNC ;SARL)
RF arrondi A la centaine de franc Au millier de franc
inferieur inferieur

3-4 L’impôt minimum forfaitaire (IMF) (article alinéa 2)


L’IMF frappant les assujettis au régime du réel simplifié est calculé au taux
de 2 % du CATTC de l’exercice soit IMF=2% CATTC
IMF=2%CATTC

Ne sont pas pris en compte dans l’assiette de l’IMF les produits suivant :
variation
- De stock de marchandises ;
- Variation de produits stockés ;
- Les travaux en frais d’établissement ;
- Les récupérations de charges imputées à des tiers ;
- Les transferts de charges ;
- Les entrées sur créances amorties ;
- Quote-part de subvention d’équipement rapportée au résultat ;
- Les produits exonérés d’impôt BIC à 100%
- Selon le % exonéré pour les produits partiellement taxable à l’impôt BIC

4- Déclaration et payement de l’impôt


4-1- Déclaration
Compte tenu des dispositions nouvelles introduites par le SYSCOA
relatives à la date de clôture des exercices, toutes les entreprises
doivent clore leur exercice comptable le 31 décembre de chaque année.
La déclaration des résultats et les documents comptables accompagnant
cette déclaration doivent être déposée au plus tard le 30 avril de l’année
suivant celle de clôture de l’exercice. Cette disposition s’applique à tous
les contribuables à un régime réel. A cette déclaration, doivent être
joints les états financiers dénommés SYSCOA.

4-2- Payement (art 13 LFP 2003)


L’article 13 de l’annexe fiscale à la loi de finances pour la gestion 2003 a
modifié les dispositions de l’article 22 septembre du CGI et a abrogé les
dispositions relatives aux comptes provisionnels en matière de l’impôt
BIC.
A la déclaration le contribuable compare l’impôt BIC et L’IMF
- Si IBIC ≥ IMF l’impôt du ou l’impôt exigible de la période est l’IBIC
- Si IBIC ≤ IMF l’impôt exigible de la périodeestL’IMF
- Si le RF ≤0 LE CONTRIBUABLE PAYE L’IMF.

L’art 2 du CGI constitue désormais un payement fractionné de l’impôt exigible


de la période aux assujettis du RSI et du RRN en 3 fractions égales dans
l’exercice suivant l’exercice d’imposition. Ainsi si la période d’imposition était
l’exercice N alors les échéances légales de versement et le montant des
versements sont :
1er versement le 20/4/N+1 ; montant = 1EN/3
2e versement le 20/6/N+1 ; montant= IEN/3
3e versement lev 20/9/N+1 ; montant= IEN/3
SECTION IV : ANALYSE FISCALE DES PRODUITS ET DES CHARGES
I- REGLES DE DETERMINATION DU RESULTAT IMPOSABLE
1- Application des règles fiscales
Le résultat fiscal est déterminé en apportant de manière extra comptable
des modifications au résultat comptable. ^pour cela il faut partir du
résultat comptable et lui appliquer un certain nombre de rectifications
afin de tenir compte des règles fiscales. Ces rectifications se font :
 Hors comptabilité
 Au moment de la déclaration fiscale du résultat
 Sur un imprimé fiscal intitulé « détermination du résultat fiscal »
 par le contribuable lui-même
En raison de l’existence des dispositions fiscales qui diffèrent parfois des règles
comptables. Le résultat net comptable doit faire l’objet de :
 rectification extra comptables positives : réintégrations
 ou de rectifications extra comptables négatives : déductions

Lesréintégrations ont essentiellement pour objet d’ajouter au résultat


comptable le montant des charges et des pertes comptabilisées alors qu’elles
ne sont pas déductibles du point de vue fiscal ou alors qu’elles ne sont que
partiellement déductibles.
Les déductions consistent à retrancher du résultat comptable des éléments non
imposables ou déjà imposés ou soumis au régime spécial ou partiellement
imposé.

II- ANALYSES FISCALES DES CHARGES


Pour être fiscalement déductible les charges doivent remplir un c certain
nombre de conditions :
 Etre exposées dans l’intérêt direct de l’exploitation
 Etre liées à l’activité de l’entreprise
 Etre justifié par des entreprises travaillant en côte d’ivoire
 Avoir le caractère de charges c’est-à-dire traduire une diminution de
valeur de l’actif de l’entreprise.
A ces conditions de fond, il faut ajouter celle de forme relative à la
comptabilisation régulière des charges justifiées ^par un document comptable.
Seront examinés dans cette section : les frais généraux de toute nature, les
dépenses de personnel, l’amortissement, les provisions…

A- LES CHARGES CONSTATEES


1- Les achats (article : 18-9° CGI)
Les achats sont déductibles et on les enregistre en HT lorsque la TVA
est totalement récupérable. Par contre, si la TVA est partiellement
déductible ; les achats sont enregistrés en HT majorés de la TVA non
déductible. Mais les dépenses d’investissement (acquisition
d’immobilisation) ne sont pas déductibles en intégralité au cours de
l’exercice, et la déduction se fait par le jeu des amortissement0.
Cependant certains dépenses d’investissement ci-dessous sont
déductible fiscalement en intégralité. Ce sont :
- Acquisition de mobilier de bureau de valeur unitaire TTC< 300 000
- Achat de petit matériel de bureau de valeur unitaire HT<300 000
- Achat de petit matériel et outillage de valeur unitaire HT <300 000
APPLICATION
La SA BELLO assujettis au RRN a réalisé au cours de l’exercice N un bénéfice
comptable avant impôt de 25 000 000. Lequel bénéfice prend en compte les
dépenses ci-après :
1- Achat d’un bureau = 250 000 HT
2- Achat d’une machine = 20 000 000 HT
3- Acquisition d’une bibliothèque = 260 000 HT
4- Achat d’un matériel et outillage = 342 200 TTC
5- Acquisition d’un véhicule de tourisme le 01/01/N ; n=3ans et de valeur
6 000 000 HT
TAF : calculer l’IBIC
2- Le régime des travaux sur immobilisation corporelle
Les dépenses d’entretien ou de réparation sont immédiatement
déductibles. A l’opposé, celles qui modifient la consistance d’une
immobilisation ne le sont pas. Les critères de distribution, ne sont pas
aisés à manier. A l’examen de la jurisprudence, il semble cependant
que l’on puisse s’accorder sur les trois(3) solutions suivantes relatives
aux :

 Dépenses de maintien en l’état


 Dépenses de modification de structure
 Dépenses d’échange standard
 Cas particuliers

2-1- les dépenses de maintien en l’état


Les dépenses d’entretien et de réparation sont immédiatement déductibles,
car elles ne font que maintenir l’immobilisation en bon état de fonctionnement
sans modifier sa consistance. Tel est le cas par exemple des dépenses de
réfection ou des dépenses périodiques de révision des véhicules.
Le cout des travaux importepeu, peu importe également que l’immobilisation
soit ou non entièrement amortie. Il a été en effet jugé que les dépenses de
réfections d’une toiture portant sur un immeuble entièrement amorti constitue
des charges immédiatement déductible ,car elle n’avait pas pour effet de
prolonger de manière notable la durée de l’utilisation de l’immeuble.
A l’inverse, les travaux de consolidation d’un barrage, d’une centrale
électriqueréalisée en raison d’une fuite ont été considérés comme des
dépenses à immobiliser, car elles entrainent une augmentation notable de la
durée d’utilisation de ce barrage. En l’espèce, le barrage était totalement
amorti.

2-2- les dépenses de modification de structure


Les dépenses de réaménagement d’un immeuble, de pose de nouveaux
agencement, deréfection installations, doivent être comptabilises en
immobilisations amortissables, car elles modifient la consistance initiale de
l’immeuble

2-3- les dépenses d’échange standard


Par échange standard, il faut entendre le remplacement d’une pièce usée par
une autre du même type. Ce remplacement ne modifie en rien la consistance
initiale de l’immobilisation en cause.
Exemple : le remplacement du moteur d’une voiture en mauvais état par un
moteur neuf est un échange standard reste à savoir s’il modifie la valeur de la
voiture ou sa durée d’utilisation. Cela dépeint du cas. Selon la jurisprudence
récente, c’est le critère de la durée d’utilisation qui est plus important. C’est ce
qui fait conclure que l’échange standard du moteur d’un véhicule constitue une
dépense à immobilier en raison de l’augmentation notable de la durée
probable d’utilisation.
*

2-4- cas particuliers


Comme précédemment, la déduction des frais est subordonnée à la condition
qu’ils entrainent une diminution de l’actif net de l’entreprise. Cependant, il
convient de noter que dans certaines circonstances des frais peuvent être
immobilisés à l’actif du bilan. Il s’agit notamment :
2-4-1 les frais d’établissement
On entend par frais d’établissement les frais liés à l’existence ou au
développement de l’entreprise. Mais dont le montant ne peut être rattaché à
des productions de biens et services déterminés. On peut citer parmi
ces charges :
 Les frais de constitutions (droit d’enregistrement, honoraires, publicité...)
 Les frais de premiers établissement (frais de prospection, publicité ; à
l’exclusion des dépenses rattachées à des biens fabriquées ^par
l’entreprise)
 Les frais d’augmentation du capital
La déduction des frais d’établissement peut être effectuée sur l’exercice
au cours duquel ils sont exposés (dans ce cas, ils sont portés à l’actif du
bilan). Ils peuvent également être inscrits à l’actif et être amortis selon le
mode sur une durée maxi de 5 ans.

2-4-2 les indemnités d’éviction


L’indemnité versée par une entreprise propriétaire d’un immeuble à un
locataire pour non renouvellement du bail, des locaux dont elle entend
reprendre la libre disposition est en principe considérée comme une
charge déductible.
Toutefois cette indemnité peut constituer un élément du cout de revient
du territoire si elle est versée en vue de la démolition de l’immeuble et
de la vente ou de la mise en valeur du terrain.*

2-4-3 les frais de recherche et de développement de logiciel


Les frais de recherche engagés par l’entreprise, qu’ils s’agissent de
recherche fondamentale ou de recherche appliquée, constitueront par
principe des charges immédiatement déductibles de l’exercice au cours
duquel ils sont engagés.
Cependant, si les recherches se rapportent à un projet nettement
individualisé et ayant des sérieuses chances de rentabilité commerciale,
l’entreprise peut immobiliser les frais correspondantsdans un compte
« charge à repartir » amortissable sur 5 ans

3- Les services extérieurs


3-1- la redevance et loyer de toute nature
3-1-1 redevance pour l’exploitation de droit de la
propriétéindustrielle
Les montants annuels versés par une entreprises pour l’achat d’un brevet
d’invention, d’une marque de fabrication, d’une formule ne peuvent pas être
portée pour les charges déductibles, carelles représentent le prix d’acquissions
d’un élément de l’actif.
Par contre les redevances versées pour la simple concession d’une licence
d’exploitation d’un brevet, d’une formule d’un procédé ou pour l’usage d’une
marque sont admises en déduction du bénéfice imposable. Il en est de même
de celle versée en contrepartie d’une assistance technique ou en rémunération
de divers services.
Le montant des redevances déduites doit présenter un caractère normal,
l’admission fiscale est fondée discuter la qualité des sommes versées si elles
apparaissent excessives, compte tenu des circonstances. Elles sont déductibles
dans le double de (art .18 à 5 du CGI) :
 5% du C.A. HT
 20% des frais généreux

3-1-2-loyers des locaux et du matériel

Principe
Le loyer des locaux professionnel et du matériel dont l’exploitant n’est
pas propriétaire constitue une dépense déductible. Il en est de même du
loyer des locaux affectés au logement du personnel.
En revanche, en aucun cas le loyer personnel de l’exploitant ne peut être
compris dans les frais généraux.

Lorsqu’un immeuble est utilisé partie pour l’habitation de l’intéressé et


partie pour l’exercice de la profession, d’une ventilation du loyer doit
être effectuée à l’effet de déterminer la partie correspondant à une
charge. Le montant du loyer constitue une charge de l’exercice au cours
duquel il est échu. Il ne peut être déduit des exercices suivants «  même
s’il a été payé en cours de ces exercices. »
Par ailleurs les loyers doivent être compris parmi les charges de
l’exercice à concurrence de la fraction courue au titre de chaque
exercice.
NB : les loyers versés à titre de droit au bail
Le droit au bail est le droit pour le locataire de voir le bailêtre renouvelés
à son terme. C’est un actif immobilisé incorporel, donc non déductible.

Le droit au bail prend le nom droit d’entrée lorsque le locataire est le


premier occupant de l’immeuble, il prend le nom de pas-de-porte
lorsque le local, objet du contrat, avait été déjà occupé par un premier
locataire. Les loyers versés à titre de dépôt de garantie.
Les sommes versées à titre de dépôts de garantie ne sont pas déductible
car ils ne sont pas des charges mais des immobilisations financières.

Locaux appartenant à l’exploitant affectés à l’exploitation mais non


inscrit à l’actif du bilan

Dans une telle situation l’exploitant est autorisé à prendre parmi ses
dépenses d’exploitation déductible, uniquement les charges locatives
afférentes à ces immeubles, notamment les frais d’entretien et de
réparation, à l’exclusion des charges de la propriété, telle que les frais
d’acquisition, les taxes foncière,les grosses réparations et
l’amortissement.

Montant du loyer déductible

Le loyer déductible comprend le loyer proprement dit et le cas échéant


les dépenses accessoires mises aux charges du preneur par le contrat de
location.
Ainsi, il est fréquent qu’un bailleur lorsqu’un nouveau locataire entre
dans les lieux et restitue au locataire à l’expiration du bail constitue en
principe une créance du locataire envers le bailleur. Le dépôt de garantie
ne peut donc être au départ analysé comme une charge du locataire.
C’est la raison pour laquelle il est comptabilisé parmi les valeurs
immobilisés.

Selon la jurisprudence, le droit d’entrée finance l’acquisition par le


locataire un droit de propriété commerciale, il ne saurait donc être
déduit des résultats imposables, du moins si le montant du loyer est
considéré comme normal.
Ce n’est que dans des cas exceptionnels, lorsque le montant du loyer
notoirement inférieur à la valeur locative des lieux que le droit d’entrée
pourrait être analysé comme un supplément de loyer dont la déduction
serait étalée sur la durée du bail.
Dans notre pays, depuis l’entrée en vigueur de la loi n°90-433 du 29 mai
1990, les entreprises soumises au régime du réel d’imposition sont
tenues de prélever et de reverser au trésor une retenue de 15% sur les
loyers qu’elles versent( sauf si les immeubles sont loués par
l’intermédiaire de professionnels de l’immobilier).

Il faut s’assurer dans tous les cas que les retenues exigibles ont été
effectivement payées au receveur de l’impôt foncier. Les retenues non
payées sont à réintégrer au résultat imposable suivi d’une amende
fiscale.

3-1-3 les redevances de crédit-bail et contrats assimilés


Le crédit-bail

ou leasing est une opération de location de biens (mobiliers ou


immobiliers) qui donne la faculté au locataire d’en acquérir tout ou parie
moyennant un prix convenu à l’avance.

Sous l’angle juridique, le crédit-bail peut donc s’analyser comme étant à


la fois :
 La location d’un bien moyennant une redevance
 La promesse de vente du même bien moyennant le paiement du
prix convenu tenant compte des redevances versées.
Le SYSCOA, prévoit la coexistence de 2 méthodes de traitement comptable des
opérations de crédit-bail et des contrats assimilés dans la comptabilité du
preneur.

Le bien loué n’est pas comptabilisé en immobilisation


Dans ce cas, les versements comptabilisés au compte 623 ; constituent des
charges déductible.
Le bien loué est comptabilisé en immobilisation (en application du principe
SYSCOA de la prééminence de la réalité économique sur l’apparence
juridique).

Dans cette hypothèse, les redevances de crédit-bail ne sont pas déductibles. En


effet, comptabilisées en cours d’exercice au compte 623, les redevances de
crédit-bail à la clôture de l’exercice, doivent être annulées pat un transfert en
remboursement d’emprunt compte 17 et en intérêts de loyer de crédit-bail au
compte 672.

3-2 commission,courtage,honoraires,frais d’actes et de redevances

 Les honoraires de notaire acquittés à l’occasion d’acquisition


d’immobilisation sont déductibles.
 Les honoraires ci de l’architecte intervenant dans la construction
pour les travaux de modernisation sont à incorporer au prix de
revient de l’immeuble, donc non déductibles.
 Les commissions, courtages, honoraires et redevances versées par
l’entreprises à des tiers sont déductibles, pour vue que les
conditions suivantes soient remplies :
Si le montant ¿50 000 F /an/bénéficiaire, la charge est automatiquement
déductible. Par contre,
Si le montant ˃ 50 000 F / AN/bénéficiaire, pour qu’elle soit déductible, il faut
que l’entreprises fasse une déclaration spéciale selon l’article 127 et (art 108)
et qu’elles établissent l’état 302. Il convient de noter que les honoraires de
l’architecte intervenant dans la construction ou les travaux de modernisation
sont à incorporer au prix de revient de l’immeuble (donc à l’immobiliser).

En revanche, les honoraires de notaires acquittés à l’occasion de l’acquisition


d’immobilisation sont enregistrés en charge déductible ou en charges à repartir
sur plusieurs exercices. Pour être amortis sur 5 ans maximum.
4- Les charges et pertes diverses
Les pertes sur éléments d’actifs sont en principe des charges déductibles. Mais
la question prime d’assurance est analysée.
Le problème est de savoir si les primes versées en exécution des contrats
d’assurances constituent ou non des charges d’exploitations déductibles
dépendant essentiellement de la nature du risque assuré .les assurance
susceptibles d’être souscrits par les entreprises sont extrêmement diverses.
Pour la commodité de l’étude elles seront regroupées en deux catégories : les
assurances de dommage et les assurance vie.

4-1 Le regime des assurances de dommages


Les assurances de dommage garantissent l’entreprise contre les pertes
affectant les biens qu’elles possèdent ( vol,incendie,inondation …) contre les
risques qu’elles encourt du fait de sa responsabilité ou encore contre les pertes
d’exploitation liés à certains évenements( grève des salariés, insolvabilité des
clients…)
Dans ce ces cas,l’assurance présente un caractere indemnitaire en ce sens que
l’assureur ne remboures à l’entreprise que le montant ou prejudice qu’elle
subit. Il s’agit là de contrat souscrit par l’entreprise à son profit dans un soucis
de bonne gestion. Les primes annuelles constituent doc des charges
déductibles.

4-2 Le régime des assurances-vie


4-2-1 Le principe de non d »ductibilité des primes

L’assurances-vie est une forme de placement effectuée à titre de prévoyance.


En effet , moyennant le payement d’une prime annuelle, l’assureur grantit à
l’entreprise le versement d’un capital determiné à l’avancé soit à une echeance
précise soit au décès du dirigeant( on parle d’assurance décès). L’assurance
présenteun caractere mixte quand l’assureur s’engage à payer le capital
convenu,soit à une date determinée si l’assuré est encore en vie. Soit au jour
de son décès s’il disparait rématurement. Qu’elle que soit sa variante ,
l’assurance vie ne presente caractere indemnitaire puisque le versement du
capital n’est aucunement lié au prejudice que subirait l’entreprise. Par
consequent, les primes annuelles ne constituent pas de charges déductibles,
car elles ne sont qu’un emploi de fonds contre un autre. Malgré cela lorsque le
capital convenu sera versé à l’entreprises,l’augementaton correspondante de
l’actif net engendera un profit imposable. L’administration admet alors la
deduction en bloc des primes antérieurement payés en vertu du principe
selon lequel un revenu n’est imposable que sous déduction des frais engagés
en vu de son acquisition.

4-2-2 Les exceptions au principe de non déductibilité des primes.


 Les assurances garantissent le remboursement d’un emprunt
Generalement, les banquiers imposent une assurance décès sur la tte du
dirigeant comme garantie des emprunts qu’il consenten à une
entreprise . Dans ce cas, les administrations acceptent la déductibilié des
primes au meme titre que les autres frais financiers.
 Les assurance « homme-clé »
Il arrive qu’une entreprise garantisse contre le décès et l’invalabilité de son
dirigeant ou d’un collaborateur précieux qui en souscrivant à des assurances
dites »homme-clé ». dans ce cas ;
 Si le contat garanti les pertes d’exploitations liées au décès, le capital
versé presente un caractere indemnitaire,les primes sont deh lors
deductibles annuellement puisque l’on est en presence d’une assurance
de dommages contre les pertes d’exploitation.
 Si le contrat prévoit le versement d’un capital fixé forfaitairement à
l’avance sans reference aux pertes d’exploitaions ; il s’agit d(une
classique assurance- décès nterdisant la déduction annuelle des primes.
 Primes versées par l’emplyeur à une compagnie d’assurance dans le cas
d’un cadre d’un contrat dit indemnité de fin de cariere
La legislatin sociale impose aux entreprises le paiement à leurs salariés quittant
definitivement la société,des indemnités dites de finde carriere , liées à la
rupture du contrat.il s’agit otament des indemenité de licenceciement, de
depart à la retraite, de décès ou de depart négocié . pour assurer à leur
personnel le paiement de ces indemnités conformement à la reglementation
sociale,les employeurs avec des compagnies d’assurence vie un contrat
d’assurance dit «  contrat d’indemnité de fin de czriere ».
Ce contrat dont l’objet est de garantir aux salariés des indemnités de depart
definitif,permet de palier l’incapacité de certaines entreprises,notament en
faillite ou en difficultés de tresorerie de faire face à leur obligations de fin de
contrat.
Anterieurement a loi de finance pour la gestio 2005,ces primes n’etaient pas
des charges déductibles. Afin d'inciter les entreprises à conclure ce type de
contrat et de garaantir ainsi la securité sociale des travailleurs, l’article 18 A du
CGI propose d’admetre en deduction de leur resultats, les primes d’assurances
relatives a contrat portant sur les indemnités de fin de carriere( la LDF 3005.
Article 8).

Toutes fois, la deduction n’est admises qu’a condition que le contrat


d’assurance presente u, caracters general, c’est-à-dire concerne l’ensemble du
personnel ou une ou ^lsieur categorie determinées de ciu ci

4-3 Leso ertes de change


En matiere de gain ou de perte de change,la doctrine fiscale s’aligne
partiellement sur le système comptable OHADA .
Les gains latens de charge ne sont pas comptabiliser en p en produt les pertes
latentes sont constat&es par voie de pprovision. Au regard de l’iùpot bic
les gains non compabilisés ne sont pas imposable.
Symetriquement, les pertes latentes,meme constatées par voie de provision,ne
sont pas deductibles( CGI, art 18 I ¿ 1). L’entreprise devra attendre lrealisation
du change. Le gain effectif de change est alors imposable et par ricochet la
perte effective de change est deductible des resultats de l’exercice de
realisation.
5- Les dons,subcentios et liberalités
( Article 18 G) les versements sd’especes 
Les entreprises ne sont pas des organisatons philanthropique. Leur
objet est de realiser des profits et non de faire la charité. Par prncipe
les pures liberalités que consentent les entreprises constituent des
actes anomaux de gestion et ne sauraient figurer parmi les frais
generaux deductible . mais , par de là ,cette rigeur de principe,le droit
fiscal reconnues par les mnisteres chargés des finnces, de la doit
composer vec la realites,la qu’elle impose aux entreprises des
consentir dans leur propre interet certaines formes de dons et
subventions.

Depuis l’annexe fisccale 2000 ,l’article 18 G du CGI ,stipule que seuls


sont deductibles les dons et liberalité conseties :
 D’association sportives reconnues par le ministere de la jeunesse et des
sport et le ministere de l’econome des finances ;
 D’associations de recherches scientifiques designées par les ministeres
de la recherche scientufique et de l’economie et de finances 
 D’association de sante et actiob social reconnues par les ministeres
chargées des finances,de la santé et de la protection sociale,
 D’assiciation oeuvrant dans le domaine de la culture et de
l’enseignement reconues par les ministères de la culture ou de
l’enseignement et des financeq
Ces deductions sont soumises à une double limite :
 200 000 F par an
 2,5 % du chiffres d’affaires HT

5-2 Les dons d’ouvrages et l’utulité publique


Par ailleur le cout de realisation des routes,pistes rurales , hopitaux,
dispensaire ; ecoles et chataux d’eau ralisés par les entreprises privées au profit
des collectivités territorialess ou des populations sont egalement deductibles
des resultats de ces entreprisesdans le double limites de
*3% du chiffre d’affaire HT
* 500 000 par an

5-3 les realisations sociales effectuées par la LONACI


L’article 31 de l’Ord n 2007-675 du 28 DECEMBRE 2007 portant budget pour la
gestion 2008 edicte que les realisations sociales effectu&es par la LONACI . a la
demande de l’etat et approuvée par son conseil d’administration soit
deductibles en totalitédes resultats de la LONACI.

APPLICATION : au cours de l’année N le CAHT de la SA GRACE s’eleve à


7 000 000 000k.
Les depenses de realisatio, d’un college secondaire au profit de la municipalité
de BOUAFLE s’elevent à 350 000 000 F
TAF : quel est le regime fiscal de ces subventions

6- Les frais du personnel


6-1 Les salaires proprement dits
L’application des dispositions de l’article 18 A 1 du CGI , les renumerations
directes ou indiques y compris les indemnites, les allocations, remboursement
de frais alloué par les entreprises aux salaries,ne sont admises en deduction
des resultats que dans la mesure ou :
 Elles correspondent a un travail effectf
 Et ne sont pas excessive aus egards aux service rendu

6-2 renumerations de l’exploitant individuel et de son conjint


L’exploitant individuel :
Contrairement au PCI le SYSCOA admet la comptabilisation dans les charges de
mpersonnel( au compte 666) les prelevements de l’exploitant en remuneration
de son travail.
Par contre , au plan fiscal, les appointements que les exploitants individuels
prelevent sur leurs recettes professionnelles à titre de renumeration de leur
travail personnel sont qualifiés de prelevement anticipés de benefice,et a ce
titre,exclus des charges deductibles.
L’exploitant individuel etant proprietaire de l’entreprise,aucune renumeration
de son travail sous quelque forme qu’elle se presente, n’est admise en
deduction.
Le benefice qu’il realise constitue la renumerztion normale( de son
travail,renumeration du conjoint)

Selon la loi N° 84-1367 du 26 Decembre 1984, le salaire du conjoint d’un


exploitant idividuel peut à la demande du contribuablde,eyre deduit du
benefice imposable dans la mesure ou il correspond à un travail effectif et n’est
pas excessif au egard à l’importancd du service rendu ,à la condition qu’il soit
justifié que ce salaire a donne aux prelevements sociaux et fiscaux en vigueur.

6-3 Les primes et gratifications de fin d’année


Les gratifications et pries allouées aux personnels ,sont à deduire des resultas
de l’exercice au cours duquel elles sont versées. Toutefois , les gratidications et
primes à payer sont deductible si leur montant et leur modalité de versement
resultent d’un engagement ferme et irrevocable de l’employeur pris
anterieurement à la cloture de l’exercice. Les allocatons ou primes de fin
d’année rendues obligatoire par la convention collective de juillet 1977 sont
deductibles.
Les gratifications et primes etant versées au cours de l’exercice suiv nt les
entreprises ; de cette charges , cinstituent des provisions :

Hypothèse 1 :
Les primes et gratifications ne remplissent pas les conditions pour etre deduites
des resultats de l’exercice donn nt droit à ces primes, mais des resultat de
l’exercice au cours duquel elles sont versées . il en resulte que la provision
constituée en fin d’exercice N est à reintegrer dans les resultats impos
ables de l’exercice N ,lorsque les gratifications de l’exercice N seront
payées au cours de l4exercice N+1, elles seront deduites des resultats de
l’exercice N+1 .

Hypothese 2 :
Les primes et gratifications remplissent les conditions pour etre deduites des
resultats de l’exercice N(cas des gratifications obligatoires de la convention
collective de juillet 1977).
En pareil cas , la provision constituée en vue de la couverture des gratifications
à verser au cours de l’exercice N+1 est déductible .

6-4 les indemnités pour congés payés


Selon l’article 18 A du CGI : «  l’indemnite pour conge paye ,revet du point de
vue fiscal, le caractere d’un salaire de substitution qui constitu une charge
normale de l’exercice au cours duquel le sal rié prend le congé
correspondant ; et ne peut donc faire l’objet d’une provision fiscalement
deductible du benefice imposable »
Cependant,sur le plan comptable,l’entreprise es tenue d’enregistrer cette
charge future à rattacher au present exercice par voie de charge à payer.

6-5 Renumeration des dirigeant des soietes unipersonnelles


La renumerations versées au gérant d’une SARL , associé unique d’une SARL
unipersonnelle ou à l’administrateur general,actionnire unique d(‘une SA
unipersonnelle,sont imposables dans la categorie des traitements et salaires et
sont déductibles des bnefices. Ces renumerations doivent correspondre à un
travail effectif.

6-6 renumeration des administrateurs des SA ( art .ISA4CGI)


Les indemnités de fonction sont deductibles dans la limite de 3 000 000 F par
an et par beneficiaire. Cette limite ne concerne que les inderlinités fixées en
assemblée generale. Elle ne vise pas les autres indemnités de fonction. Le
traitrement fiscal est le suivant/
 Indemnités de fonction inferieur à 3 000 000 déductible du resultat
imposable et mposition à L’IRVM au taux de 12%
 Indemnités superieure à 3 000 000 , excedent reintegré au resultat par
beneficiare et l’integralité des indemnités est passible de l’IRVM au taux
de 12%
APLLICATION 
Le 31 mai 19N L’AGOdes actionnaires de la SA alha,statuant sur les comptes de
l’exercice clos le 31/12/19N , a alloué des jetons de presence de 40 000 000 aux
administrateurs . le conseil d’administration compte 12 membres le 1er juillet
19( N-1) , Mr koutouan Pierre a été compté comme adlinistratuer en
remplacement de M kuoame justin décédé le 31 mars 19(N-1).
Calculer le montant des jetons de presence deductibles des benefices de
l’exercice 19 N l’exercice de versement des dits jetons.

7- Les impotes et taxes ?amendes et penalités


7-1 impots et taxes
Selon l’article 18 D du CGI , sont deductibles «  les, impots à l’exception de
l’impot cédutaire sur les BIC … ». les impots et taxes sont donc déductibles sauf
s’ils font l’objet d’une exclusion expresse.

D’une manière generale,les impot à caractere personnel ne sont pas


deductible. parmi les impots non deductibles on peut citer notament:
 L’ IRC et L’IRVM retenus à la source sur les produits qui sonts dus par les
créanciers.
 L’ IGR sur les renumerations occultes
 BIC ,BA, BNC, IMF
 Tva
Tous les autres impots et taxes telsque suit sont d éductibles
 La contibution employeur
 La contribution des patentes
 La contribution fonciere
 La vignette auto
7-2 les amendes et penalité
Selon l’article 19 du CGI , les transactions,amendes,confiscation ,pénalité de
toute nature mise à la charge des contrevenants à la reglementation
réagissant les prix, le ravitaillement,la répartion de divers produits et l’assiette,
la liquidation et le recouvrement des impots, contribution,taxes et tous droit
d’entrée,de sortie,de circulation,ou de consommation ne sont pas admises en
déduction( de la base imposable) des benefices.

8- Les frais financiers


Ce sont les interets et agios supportés par l’entreprise ainsi que les
comptes accordés par l’entreprise à ses clients. Les frais financiers
sont deductibles des lors qu’ils remplissent les conditions générales
de deductions des charges et plus particulierement lorsque les
ommes versées a titre d’interet constituent effectivement des
interets, c’est-à-dire présente pour l’entreprise le caractere de loyer
de l’argent emprunter pour ces besoins propres. Il convient
cependant d’apporter des precisions en ce qui concerne les interets
alloués aux capitauxinvestis dans l’entreprise l’exploittant individuel
ou enfin lorsqu’il s’agit de sociétes,des sommes mises à la disposition
de l’entreprise en plus de l’apport en capital.

Le sort fiscal des interets 31 loués aux sommes versées dans la caisse
de l’entreprise ou laissée a sa dispositon par l’exploitant ou les
associés en sus du capital social et sous quelques formes que ce soit
( comptes courants,prets,depot …) varie selon la forme juridique de
l’entreprise

8-1 exploitations individuelles


Les patrimoines de l’entreprise et de l’exploitant etant confondus , les
interets servis aux sommes que l’exploitant individuel ou les associés
de fait mettent à la disposition de l’entreprise en sus du capital initial
ne sont pas deductibles.

8-2 sociétés de personnes et assimiliées

Principe
Les interets servis aux associés en raison des sommes qu’ils laissent
en comptes courants ou bloqués ou mettent à la disposition de la
sociéte en sus de leur part de capital sont en principe déductible
qu’elle que soit la forme de la société.

Limitations
La deduction des intérets versés aux associés à raison des sommes
laissées à la disposition d’une societe en plus de leur part de capital
est soumise à trois lomitations.

 Le remboursement des sommes mises à la disposition de la


société ne doit pas depasser 5 ans
 La societe ne doit pas faire l’objet d’une liquidation amiable ou
de fait pendant cette periode
 Le taux maximum des interets deductibles est limités au taux
des avances de la BCEAO majoré de trois points.
APPLICATION :
L’entreprise SACO (SA) crée depuis 1 an a eu deux actionnaires qui lui ont preté
des sommes en guise de compte courant associé dont les périodes de depot
sont :
Actionnaire 1 : 20 000 000 le 1/1/N
Actionnaire 2 : 30 000 000 le 1/4/N

TAF : quel est le sort fiscal des interets versés par SACO à la fin de l’exercie N
aux actionnaires sachant qu’elle remunere ses capitaux aux taux de 15 % et
que le taux d’escomptes BCEAO est de 10 %.

9- Les abandons de creance

En matiere d’abandon de créances,il faut distinguer la situation des


abandons de créance decidés pour des raisons commerciales du cas
des abandons de creance et subvention pour des raisons financieres.

9-1 abandon de creance et subventions à caractere commercial


Le fournisseur à intérêt de venir en aide au client qui commercialise
son produit. Le régime fiscal appliqué à ce type d’opération est
libéral :
 Pour le fournisseur, l’abandon de créance et la subvention représentent
des pertes déductibles, du résultat imposable.
 Pour le client bénéficiaire de l’aide apparait un profit imposable.

9-2 Abandons de créances et subventions àcaractère financier


Le régime fiscal est moins libéral et plus complexe. Les liens dans cette
situation sont financés par le jeu de la participation au capital de la filiale. Deux
cas à distinguer :

 Si la situation nette de la filiale demeure négative à la suite de l’aide, la


perte est déductible pour la sociétémère et profit imposable pour la
filiale. C’est le droit commun.
 Des lors que la situation nette de la filiale devient positive ; l’abandon de
créance et la subvention consentie par la sociétémère cessent
d’êtredéductibles, corrélativement, ils ne sont plus imposables chez la
filiale.
Cet exercice est toutefois subordonné à l’obligation d’augmenter son capital
pour un montant égal à l’aide qui lui a été consentie0. On explique que dans la
mesure ou l’abandon de créance ou la subvention rend la situation nette de la
filiale positive, il ya augmentation correspondante de la valeur réelle des titres
détenues par les sociétésmère. Celle-ci ne s’appauvrira donc pas ; l’opération
est assimilée à un apport en société.

10- Les dépenses de prospection, d’étude et de fonctionnement


‘article 20 du CGI)
Les dépensesprécipitées,engagées par unesociétémère située sur le sol ivoirien
dans sa succursale à l’étranger, sont admises e déduction pendant les trois
premiers exercices. A partir du quatrièmeexercice, lesdépensés engagées ne
sont plus des charges déductibles. Par ailleurs, à partir du quatrième exercie,
lesdépensésdéductibles auparavant doivent être rapportées ppar cinquième au
résultat imposable de chacun des cinq exercices suivants.
APPLICATION :
La société KATARE a créé une succursale au GHANA. Les dépenses d’études et
de prospection s’élèvent au cours des cinq premiers exercices comme suit :
N-5 :10 000 000 N-2 : 8 000 000
N-4 :15 000 000 N-1 : 3 000 000
N-3 :12 000 000
TAF ; Qu’el est le sort fiscal de ces charges de l’exercice N-5 à N+4 ?

B-LES CHARGES CALCULEES


1-les amortissements
1.1 conditions de déduction des amortissements
Pourêtredéductiblefiscalement ; l’amortissement doit remplir un certain
nombre de conditions :
 s’il doit porter sur un élément d’actif immobilisé appartenant à
l’entreprise
 s’il doit porter sur un élément qui se déprécie avec l’usage ou par
obsolescence (changementdes technologies)
 s’il doit tenir compte des taux admis par l’administrateur comme suit :
N° ELEMENTS N (an) TAUX
1 Charges immobilisées 2 50%
2 Immeuble 20 5%
3 Agencement 10 10%
4 Matériel de bureau 5 20%
5 Matériel et outillage 5-10 10% à20%
6 Matériel de transport J 33,33%
7 Matériel informatique 2 50%
8 Mobilier de bureau 10 10%
9 Appareille divers 5 20%

1.2 les différents modes d’amortissements


L’amortissement est l’amoindrissement de la valeur d’un bien dû à l’usage, au
temps, aux changements de technologie (obsolescence) ˃
il existe trois politiques d’amortissements :
 l’amortissement linéaire ou constant ou économique ou normal
 l’amortissementaccéléré
 l’amortissement dégressif

1-3-1 l’amortissement linéaire

N ; durée d’utilisation ou durée Coefficientdégressif (CD)


de vie du bien neuf
3 ou 4 ans 1,5
5 ou 6 ans 2
Supérieur à 6ans 2,5

.taux dégressif= tl× CD

Il ne s’applique qu’au matériel informatique et matériel et outillage.

1-3-2 l’amortissement dégressif


Le bien doit être neuf et avoir une durée d’utilisationsupérieur ou égale a 3ans.
1-3-3 l’amortissement accélère
Peuvent faire l’objet d’amortissement accélères des biens remplissant les
conditions suivants :
- êtreneuf (Age)
- êtreutilisable de plus de 5 ans (n ˃ 5ans)
- êtreutiliser exclusivement pour les opérations industrielles de
fabrication, de manutention, de transport oun d’exploitation agricole.
Pour les matérielsbénéficiant de cette politique d’amortissement, les 12
premiers mois sont doublés.
Remarque : l’amortissement accélèrespécifique aux bâtiments abritant le
personnel de l’entreprise.
Il existe un cas particulier d’amortissement dit accélérer appliqué aux
immeubles affectés aux logements du personnel des entreprises
industrielles ou commerciales.
Pour bénéficier de cette politique d’amortissement, ces immeubles doivent
remplir les conditions suivantes :
 Etre un immeuble affecté au logement du personnel
 Le cout de reviens par logement de l’immeuble et par an doit
être< à 20 000 000 HT.
 Chaque logement comporté trois pièces minimum avec
équipement sanitaire, cuisine, installation d’eau et d’électricité en
somme remplissant les conditions minimum de confort, de
salubrité et d’hygiène.

La première annuité = amortissement exceptionnel +


amortissement fiscal
Avec amortissement exceptionnel= 40% Vo

VCNF= Vo – 40% Vo = 60% Vo

Amortissement fiscal = VCNt/n=60% ×Vo/n

Application
1.3 le régimede l’amortissement différé
Danscertaines situations exceptionnelles, on constate que l’entreprise n’a pas
enregistré de charge d’amortissement. Si tel est le cas sur le plan comptable, il
est toujours possible de le réparer. Mais, c’est peut êtreégalement une décision
tout à fait motivé.
Les résultatsétantmédiocre, le chef d’entreprise est tenté est d’alléger les
charges pour ne pas augmenter son déficit. Or, la doctrine comptable est
formelle : la nécessité de pratiquer un amortissement est indépendante du
niveau de résultat.
D’ailleurs, ne pas amorti ou amorti insuffisamment remet en cause la régularité
et la sincérité du bilan. Au plan fiscal, le législateur, en
matièred’amortissement différé c’est surtout préoccuper de jouer un rôle
moralisateur en n’incitant les entreprises a présenterunesituation seine et a
rejeter l’idée qu’on peut fixer année par année le niveau de la dépréciation en
fonction deconsidération qui lui sont totalement étrangère. C’est pour
moraliser la pratique de l’amortissement différé que le législateur a éditer la
règle de l’amortissement minimal.

1-4-1 les ARD en périodedéficitaire (note service 33 19)


La sanction qui découle de l’article 18 B 1 du CGI (perte du droit de déduction)
par Itsévère lorsque l’entreprise connait des difficultésfinancières. Pour ne
pas pénaliser les entreprises tout en leurs donnant l’occasion de montrer une
image sincère de la situation ,le législateur a prévu qu’elle pourrait différer leur
dotation aux amortissements lorsque l’exercice fiscal est déficitaire, à condition
de :
 les comptabilisées
 les inscrits sur l’imprimé de détermination du résultat fiscal

APPLICATION :
A la clôture d’un exercice, les données sont les suivants :
31/12/N
- perte comptable avant impôt : 20 000
- produits non imposables : 20 000
- charges non déductible : 50 000
- amortissement déduit : 10 000

APPLICATION :
Au 31 /12/N+1
 bénéfice comptable avant impôt : 10 000
 charges non déductibles : 5 000
 produits non imposables : 22 000
 amortissement déduits : 30 000
Situation au regard des ARD ?
ARD à concurrence du déficit, c’est a dire : 7 000 000
C’est pourquoi on dit que les amortissements sont «  réputésdifférés car ils ne
sont différés que d’un point de vue fiscal, le résultat comptable n’étant pas
altéré.
L’avantage d’une telle procéduredécoule du faite que ces amortissements sont
indéfiniment reportable alors que les déficits ordinaire qui aurait été accru en
cas de prise en compte pour les calculs du résultat fiscal des amortissements en
question n’aurait été reportable que sur 5 ans.
Ainsi, une entreprise peut très bien avoir dégagé un bénéfice comptable et en
raison du report des déficits fiscaux antérieurs avoir néanmoins un déficit fiscal
la même année. Cette situation lui permettra de signaler l’existence d’ARD sur
l’imprimé de détermination du résultat fiscal et d’effectuer ainsi une véritable
gestion de ces déficits tout en respectant dans ces cas les règles comptables en
matière d’amortissement.

1-4-1-1 constitution des ARD


Ce sont des amortissements qui ont été comptabilisés dont la déduction fiscale
est reporté à un exercice ultérieur. L’article 6 III bis ˃ (article18) offre aux
entreprises la possibilité de réputerdifféré une partie ou la totalité des
amortissements de l’exercice en cas de résultat fiscal déficitaire. Pour
déterminer le montant des ARD, il convient de suivre le cheminement suivant :
Résultat comptable avant impôt
+ Réintégration
- déduction
- - déficits fiscaux ordinaire des cinq (5) derniers exercices consécutifs
= résultat fiscal(RF)

RF – bénéficiaire→ pas de constitution


ARD
RF →déficitaire – constitution d’ARD de
Montant tel que :
Montant ARD ˂ montant du déficit fiscal de l’exercice et
Montant ARD < montant de la dotation aux amortissements du dit
exercice

Remarque :
En cas de RF bénéficiaire il n’y aPa lieu de réputer différé des amortissements.
Cependant l’assujetti est tenu de faire l’imputation des ARD antérieur, sinon il
perd le droit de déduction de ces ARD pour non exercice de droit.

APPLICATION :
Une SA a réalisé un BIC de 18 000 000. Les dotations aux amortissements de
l’année s’élevant à 15 000 000 .les charges non déductible fiscalement
s’élèvent à 12 000 000. Les produits non imposables sont chiffrés à 14 000 000

Le CATTC de l’année est de 300 000 000. Les déficits fiscaux ordinaires sont :


N-6 16 000 000 N-2 6 000 000
N-3 - 8000 000 N-4 - 10 000 000
N-5 5 000 000 N-1 5 000 000
TAF :
(A) 1- déterminer le montant de l’ARD
2- Déterminer le résultat fiscal provisoire puis définitif
3- Calculer le montant de l’impôt exigible de l’année.

(B) Répondre aux questions A en supposant que le BIC = 28 000 000

APPLICATION :
Une SARL a réalisé au cours de l’année un BC de 12 000 000. Les charges
non déductibles s’élevant a 8 000 000.
Les produits non taxables sont égaux à 7 000 000. Le CATTC s’élève à
500 000 000. Lesdéficits ordinaires et ARD antérieur se chiffrent :
N-4 → 4 000 000 DONT 2 000 000 ARD ;
N-2→ 8 000 000 DONT 4000 000 ARD
Si N-3 → 5 000 000 dont 3 000 000 ARD
N-1 → 16 000 000 dont 13 000 000 ARD
Les dotations aux amortissements s’élèvent à 4 000 000.
TAF : déterminer le résultat fiscal définitif& le montant de l’impôt
exigible.

1-4-1-2 imputation des ARD des exercices antérieurs


Les ARD au titre d’un exercices’imputent sur le résultat des
exercicesultérieurs laissant apparaitre un bénéficesuffisant. Ce bénéfice
est apprécié sous déduction de l’annuité d’amortissement et des
déficitsantérieurs reportables.
En règle pratique, pour déterminer le montant des ARD qui peut
êtreimputé, il convient dans un premier temps de déterminer un résultat
fiscal provisoire. Les ARD sont imputées à concurrence du résultat fiscal
ainsi obtenus :
APPLICATION :
Données :
Bénéfice comptable : 3 000 000
Réintégration : 2000 000
Déficit reportable : 4 000 000
ARD sur exerciceantérieur : 2 800 000

1-4-2 les amortissements réellementdifférées (art 18 B du CGI)


Il existe deux amortissements réellementdifférés :
 L’amortissement irrégulièrementdifféré(ARD)
 Amortissement régulièrementdifféré(ARD)
1-4-2-1 L’amortissement irrégulièrementdifféré(AID)
Les amortissements antérieurementirrégulièrementdifféré(noncomptabilisé,
non-respect de la règle de l’amortissement minimal) ne sont pas déductibles.
En effet, la somme des amortissements effectivement pratiqué depuis
l’acquisition ou la création d’unélément donné ne peut êtreinférieurau
montant cumulé des amortissements calculés suivant le système linéaire et
repartir sur la durée normale d’utilisation. S’il n’estPassatisfait à cette
obligation, l’entreprise perd définitivement le droit de déduire la fraction
d’amortissement qui n’a pas été régulièrement comptabilisé.
Dans ce cas, l’écart entre le cumule linéaire et le cumul pratique  donne l’AID.
AID= (amortissementlinéaire – amortissement pratiqué)
 Conséquences fiscales
 L’entreprise perd le droit de déductionultérieur de ces AID du résultat
imposable
 En cas de cession du bien, l’AID sera pris en compte dans le calcul de la
plus-valuefiscale. En cas d’amortissement dégressif, sa réintégration est
intégrale si sa comptabilisation est intégrale.
Inversement, sa réintégration est étalé sur la durée restantes a courir si
sa comptabilisation est étalée. Dans ce dernier cas, ou à BAF = Vo – AID
(voir exercice) IBIC – 29 P 68.

APPLICATION :
Un materiel acquis à 6 000 000 de durée d’utilisation de 3 ans. A la fin
de la deuxième année le cumule des amortissements s’élève à
3 000 000 contre 4 000 000 d cumul linéaire. Ce bien a été vendu à
4 500 000.
TAF :
1- Calculer l’AID
2- Calculer les values comptables et fiscales
3- Etablir la relation entre AID +value comptable +value fiscale.
1-4-2-2 les amortissements régulièrement différé (ARD) (art 18 CGI)
Il arrive parfois que le comptable oubli de pratiquer l’amortissement (pas de
comptabilisation) ou il peut volontairement renoncer a la pratique de
l’amortissement parce que le résultat comptable avant l’amortissement était
déjà déficitaire. Dans ces pareil cas l’ARD survient lorsque le cumul des
amortissements est supérieur ou égal au cumul de l’amortissement
linéaire(cas d’amortissement dégressif ou amortissement accéléré).
L’entreprise conserve le droit de déduction des ARD ultérieurement(illimité)
dans les situations suivantes.
- Déduction des ARD en cas d’exercice comptable bénéficiaire
- Déduction des ARD en période d’exercice comptable déficitaire.

b-1 Déduction des ARD en cas d’exercice comptable bénéficiaire


- Déduction par la seule voie d’étalement(amortissement) sur la durée
d’amortissement restant à courir dans les cas d’amortissement dégressif.
- Si par contre le bien est amorti en mode accéléré, la déduction se fera
au taux linéaire normal après la fin de la période d’amortissement.
b-2 Déduction des ARD en période d’exercice comptable déficitaire
- Soit déduction globale des ARD sur les premiers exercices bénéficiaire,
sans limitation de durée après l’imputation de l’annuité de l’exercice et
report déficitaire(confère au schéma ARD) soit déduction des ARD sur la
durée des amortissements restant à courir (cas d’amortissement
dégressif)
- Si le bien est amorti en mode accéléré, la déduction se fera aux taux
linéairenormalaprès la fin de la période normal d’amortissement.

5-3 plus-value de fusion et opérationsassimilées(articles 32 CGI°

C’est l’article 32 du CGI qui a organisé un régime spécial de taxation des


plus-values réalisées à l’occasion des opérations de fusion, de scission et
apports partiels d’actifs.
Ce régime est optionnel ; les entreprises peuvent y renoncer et se placer
sous le régime d’imposition des plus-values de fin d’exploitation prévue
par l’article 33 du CGI.
Selon les dispositions de l’article 32 du CGI sont exonérés du BIC entre
les mains de la société apporteuse ou fusionnée, est subordonnée
l’obligation pour la société bénéficiaire de l’apport de :
 Calculer en ce qui concerne les biens amortissables apportés les
amortissements fiscaux d’après la valeur d’origine de ces biens
chez la société fusionnée, déduction faite des amortissements déjà
pratiqués chez celle-ci
 Calculer les plus-values ultérieures de cession d’après la valeur
d’origine des biens chez la société fusionnée.

En pratique, cela veut dire que d’une part les biens apportés
seront inscrits par la société bénéficiaire de l’apport à leur valeur
d’apport, valeur sur laquelle seront effectués les amortissements
comptables et que d’autre part les plus-values de fusion réintégrée
par la réintégration dans les dits résultats de la quote part de la
plus-value de fusion réintégrée au même rythme que les
amortissements des biens correspondants.
En cas de cession ultérieur des biens apportés, le solde de la plus-
value correspondant figurant au bilan sera rapporté au résultat de
l’exercice de cession :

APPLICATION :
Soit un matériel acquis à 10 000 000 apporté par une société de
valeur résiduelle 2 000 000. Le bien a été estimé à 60 000 000 lors
de l’opération de fusion. Le matériel à une durée d’utilisation de
5ans. Apres deux ans dans la société absorbante cette dernière le
revend à 4 000 000.
TAF :
1) Quel est le sort fiscal de la plus-value dégagée au regard de
l’IBIC
2) Quelles sont les conséquences fiscales ?
a) à la fin de l’exercice de l’apport ?
b) à la revente du bien.

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