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Concevoir une installation frigorifique : critères

généraux
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September 25, 2007

Limiter le surdimensionnement
On connaît le besoin de limiter la puissance d’une installation. Parole d’un installateur :
“aucun système de climatisation ne peut apporter le confort si la puissance frigorifique
spécifique est élevée”. Mais on ne reviendra pas ici sur cette nécessité de limiter le besoin
de froid (limitation des surfaces vitrées, placement de protections solaires, …).

Pour un bâtiment donné, l’objectif est ici de limiter la sur-puissance de l’installation et


de ses composants auxiliaires (pompes, ventilateurs, tours de refroidissement,…) et donc
d’établir le calcul des charges sur base de paramètres de dimensionnement corrects.

Évaluer Pour en savoir plus sur l’impact énergétique du surdimensionnement de


l’installation frigorifique, cliquez ici !

On peut comprendre qu’un bureau d’études souhaite se protéger de toute contestation


ultérieure (manque de puissance). Dans ce but, la tendance est d’utiliser des coefficients
de sécurité maximaux… et de surdimensionner l’installation. Par contre, le maître
d’ouvrage peut expressément “prendre sur lui” les risques éventuels d’inconfort et
préciser au bureau d’études qu’il souhaite des critères plus précis de dimensionnement.

S’il souhaite limiter l’investissement initial et la consommation future, le maître d’ouvrage


pourra demander que le dimensionnement des installations de conditionnement d’air soit
réalisé :

Sur base de température et humidité extérieures réalistes :

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Les valeurs extrêmes qui servent au dimensionnement pour l’été sont souvent de 30°C et
50 % HR (c’est la valeur proposée par l’AICVF, Association des Ingénieurs en
Climatique, Ventilation et Froid, pour le Nord de la France), parfois même 32°C est
choisi “par sécurité”. Or, le fabricant Carrier (dont la méthode de calcul pour le
dimensionnement fait autorité dans le monde entier) propose 28° et 40 % HR pour Lille
et 30° et 40% pour Reims.

Il est important de dissocier les valeurs de dimensionnement des valeurs limites de


fonctionnement. On peut sélectionner un équipement capable de ne pas déclencher en
dessous de 35, voire 40°C. Ainsi, l’appareil dimensionné pour donner sa puissance
nominale pour 30° fonctionnera à 40°, tout en ne fournissant pas temporairement toute
la puissance requise (40°C = lors d’une période de canicule, où en plus l’air serait
localement chauffé par la présence d’une toiture en roofing noir et d’un mur stoppant tout
balayage par le vent !).

Par exemple, si on dimensionne sur 30°C, la centrale de traitement d’air risque de ne pas
avoir la puissance suffisante par 32°C extérieurs, et donc de pulser l’air hygiénique à 17°C
au lieu de 16°C, mais les ventilo-convecteurs (qui ont été dimensionnés avec une
incidence très faible de la température extérieure et en choisissant le modèle “juste au-
dessus dans la gamme des appareils”) pourront compenser localement ce léger déficit.

De plus, l’IRM atteste que la température à Uccle ne dépasse jamais 30°C sur une année
type-moyenne (. Cette température n’est dépassée que quelques jours par an durant les
années “chaudes”.

Répartition des conditions climatiques à Uccle sur base de l’année-type moyenne de


l’IRM. Un point correspond à 1 h. Cela signifie l’heure pour laquelle la charge énergétique
extérieure est la plus grande (correspond à l’enthalpie maximale) correspond à l’enthalpie
du point (30°C et 50%).
Dimensionner sur base d’un point correspondant à 30°C, 40% ne laisse “échapper” que
quelques heures par an.

Un cahier des charges qui impose un dimensionnement sur base de 30° et 40%, voire
même, 28° et 40% HR limitera les consommations durant toute la vie des équipements.

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C’est le responsable du bureau d’études qui demandera au fournisseur de sélectionner un
appareil qui ne déclenche pas par action du pressostat de sortie du compresseur pour une
température trop faible.

Sur base de température et humidité intérieures “enveloppes” qui réservent une


“zone neutre” :

Les puissances frigorifiques seront établies sur base d’une température de consigne
minimale de 24°C en période de refroidissement, le critère énergétique optimum étant de
26°C. L’AICVF propose une température de l’air de 25°C, saufs locaux particuliers.

À noter que la température de 26°C n’est pas pour autant la température de consigne
permanente. C’est la température de dimensionnement pour une température extérieure
extrême. Cela signifie que, par très forte chaleur extérieure, le bâtiment pourrait “monter”
jusqu’à 26°C. Or, les occupants venant d’une température élevée à l’extérieur apprécieront
que l’écart thermique ne soit pas trop important.

Dans le cas de la technique de climatisation par plafonds froids, une température d’air de
26°C génère un confort équivalent à une température de 24°C obtenue avec un système
classique du type ventilo-convecteur, grâce à l’effet de rayonnement frais sur les têtes des
occupants.

Un tel niveau de consigne permet l’existence d’une zone neutre entre la consigne d’hiver
et la consigne d’été, gage de ne pas voir les productions de chaud et de froid fonctionner
simultanément dans le bâtiment.

Sur base de besoins d’air de ventilation limités

Le respect du RGPT est souvent la base du calcul 30 [m³/h.pers] mais la norme


européenne NBN EN 13779: 2004 (Ventilation dans les bâtiments non résidentiels-
Spécifications des performances pour les systèmes de ventilation et de climatisation) peut
constituer une nouvelle référence de base opposable. Il propose 3 débits d’air neuf à
respecter en fonction de la qualité de l’ambiance à respecter (dans des locaux dont la
pollution principale est d’origine humaine) pour les locaux sans fumeur en fonction de la
qualité d’air souhaitée :

Norme européenne EN 13779: 2004


pour les locaux sans fumeur.

Catégorie de qualité d’air Débit d’air neuf

Excellente qualité > 54 [m³/h.pers]


(niveau ambiant de CO2 < 400 ppm au dessus du niveau
extérieur).

Qualité moyenne de 36 à
(niveau ambiant de CO2 400-600 ppm au dessus du niveau 54 [m³/h.pers]
extérieur).

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Qualité acceptable de 22 à
(niveau ambiant de CO2 600-1 000 ppm au dessus du niveau 36 [m³/h.pers]
extérieur).

Faible qualité < 22 [m³/h.pers]


(niveau ambiant de CO2 > 1 000 ppm au dessus du niveau
extérieur).

Sur base de taux d’occupation des locaux prédéfinis en fonction de leur usage

Il est important d’informer le bureau d’études de l’occupation des personnes la plus


réaliste. En cas de doute, on sollicitera la mise en place d’une gestion de la ventilation en
fonction des besoins.

Sur base de niveaux d’apports internes prédéfinis en fonction du niveau


d’équipement

L’équipement prévisible des locaux doit lui aussi être défini avec soin si l’on ne désire pas
que le bureau d’études se base sur des valeurs standards qui sont parfois bien au-delà de
la réalité : le 25 W/m² pris traditionnellement pour estimer les charges de la bureautique
par exemple, n’est plus atteint aujourd’hui, sauf dans des secteurs spécifiques comme le
secteur bancaire.

Sur base de besoins de déshumidification limités

Traditionnellement, sauf indication contraire, le bureau d’études dimensionne sur base


d’un taux d’humidité de 50 % intérieur. Or le corps humain n’est pas sensible à l’humidité
dans la fourchette de 35 à 65 % HR. La déshumidification d’été est donc coûteuse,
d’autant qu’elle risque de générer l’enclenchement de la post-chauffe pour ne pas pulser
un air trop froid dans l’ambiance. Ce qui est dommageable au niveau énergétique.

Un dimensionnement basé sur une humidité intérieure de 60 % est suffisant et


recommandé.

Remarque : dans la technique des plafonds froids, un taux d’humidité particulièrement


bas est requis pour limiter le risque de condensation dans les locaux.

Sur base de coefficients de foisonnement réalistes

Sur les puissances moyennes d’équipements, sur les taux d’occupation, . des coefficients
de foisonnement peuvent être appliqués sur base de l’idée que tout le monde n’est pas
toujours présent en même temps. Une étude réaliste des taux d’occupation prévisible est
nécessaire.

Sur base d’un fonctionnement 24h/24 en période de canicule

Le temps de fonctionnement supposé de l’installation frigorifique va influencer les


résultats (fonctionnement 12h/24 ? 16h/24 ? 24h/24 ?). Un dimensionnement sur base
d’un fonctionnement 24h/24 va diminuer la puissance installée (et donc le coût
d’investissement) et donc permettre un meilleur rendement durant toute l’année.

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La régulation de base travaillera au régime 8h00 – 18h00 et, en cas de canicule, la
régulation prolongera automatiquement la période de fonctionnement (en fonction du
maximum atteint par la température extérieure, par exemple).

Exemple.
1. En collaboration avec le bureau d’études de Tractebel, un test à été fait sur un
immeuble de bureaux pour tester l’impact de la période de fonctionnement des
équipements. Les résultats sont très variables en fonction de l’inertie du bâtiment :

Inertie Durée de fonct. Facteur solaire Puiss. en Puissance Différence


équip. baies W/m² relatives

lourd 12h/24 0,8 99 100 % –

lourd 16h/24 0,8 86 87 % – 13 %

lourd 24h/24 0,8 84 85 % – 15 %

Inertie Durée de fonct. Facteur solaire Puiss. en Puissance Différence


équip. baies W/m² relatives

léger 12h/24 0,8 113 100 % –

léger 16h/24 0,8 112 99 % –1%

léger 24h/24 0,8 112 99 % –1%

L’acceptation de faire fonctionner les équipements pendant 16h/24 au lieu de 12


lors de pointes de chaleur permet de sous-dimensionner les équipements de
13 %, si l’inertie du bâtiment est élevée. L’impact est inexistant sur les bâtiments
légers.

2. L’impact de l’inertie sur la valeur de la puissance installée nous a motivés à creuser


ce paramètre. Voici les résultats (toujours valable pour l’immeuble étudié) :

Inertie Durée de fonct. Facteur solaire Puiss. en Puissance Différence


équip. baies W/m² relatives

lourd 24h/24 0,8 85 100 % –

moyen 24h/24 0,8 91 108 % +8%

léger 24h/24 0,8 111 132 % + 32 %

Un bâtiment léger va majorer la puissance frigorifique de l’ordre de 30 % !

3. Voyant l’intérêt de nos lecteurs passionnés par l’étude, divers compléments ont été
encore testés pour relativiser les impacts :

La prise en compte d’un facteur d’occupation du bâtiment de 80 % permet de


sous-dimensionner les équipements de 9 %. (dans les tableaux ci-dessus le
facteur d’occupation était de 100 %)

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Une réduction drastique du facteur solaire des baies permet de sous-
dimensionner les équipements frigorifiques de 42 %.

La couleur des parois extérieures est sans influence sur le dimensionnement.

Prévoir les outils de gestion


À l’image d’un moteur diesel, une installation frigorifique sera d’autant plus efficace
qu’elle travaille sur des longues périodes, sans arrêts successifs.

A l’aide d’une horloge, il sera utile de pouvoir minimiser le temps de marche du système
de réfrigération en fonction des périodes d’occupation du bâtiment et de la charge de
refroidissement. Si l’on prévoit un système de régulation numérique, il peut être imaginé
de rendre ces temps de fonctionnement dépendants de la température extérieure. Par
période de forte chaleur, on pourra alors laisser fonctionner les équipements 24h/24.

Attention : l’horloge ne doit pas redémarrer l’installation en période de tarif


électrique défavorable, pour limiter le coût de la pointe de puissance quart-horaire.

Pour permettre cette gestion lorsque parmi les utilisateurs, certains demandent une
production de froid permanente, il peut être intéressant de dissocier les productions de
manière à éviter de faire fonctionner en continu, notamment en hiver, une machine frigo
beaucoup trop puissante par rapport aux besoins.

Créer un réseau d’eau glacée qui favorise une température élevée


à l’évaporateur

Un régime de fonctionnement qui s’adapte aux besoins réels du bâtiment

Le bureau d’études dimensionne l’installation afin qu’elle puisse répondre aux conditions
extrêmes de température extérieure (30°C) et d’ensoleillement (ciel serein).

Souvent, pour limiter le coût d’investissement, il prévoit pour la boucle d’eau glacée un
régime départ 6° – retour 11°.

Or la boucle d’eau glacée circule dans un bâtiment à 22°…24°C. Elle présente donc des
pertes tout au long de son parcours. En rehaussant la température de départ de l’eau, on
diminue le Delta T° et donc les pertes des tuyauteries.

De plus, l’air ambiant condense en dessous de 12°C environ. Beaucoup d’énergie du


compresseur sera donc consacrée à déshumidifier l’air dans les échangeurs,
déshumidification qui n’est souvent pas nécessaire.

Enfin, le compresseur verra son travail diminuer si la température d’évaporation est


augmentée.

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Faire travailler le réseau d’eau froide au régime 12° – 17° est donc beaucoup plus efficace.

Comment ? Divers concepts d’installation sont possibles afin de mieux “coller” aux
besoins variables.

Adopter des échangeurs à haute température


Il faut “faire du froid” avec l’équipement “le plus chaud possible” !

Le plafond froid est très performant à ce sujet : il profite de l’importante


surface qui lui est donnée pour faire du froid avec de l’eau comprise
entre 15 et 18°C.

Le ventilo-convecteur peut être également efficace pour autant qu’il soit


choisi pour fonctionner au régime 12° – 17°C. Mais l’échangeur du
ventilo devra alors être surdimensionné. Donc un coût d’investissement
et un encombrement plus importants.

L’ unité terminale du système de climatisation à Débit de


Réfrigérant Variable est également très performante puisque la
régulation numérique va adapter la température de refroidissement
aux besoins effectifs de déshumidification de la pièce : la
température du fluide frigorigène ne descendra à 6°C que lorsque le
local sera en demande de déshumidification.

Réaliser une température glissante par vanne 3 voies sur le départ de la


boucle d’eau glacée
Par exemple, adopter les régimes suivants pour le départ de l’eau froide : 6° en été, 9° en
mi-saison, 12° en hiver.

Pour que cette solution convienne, il faut que le profil de consommation du bâtiment soit
fortement lié à l’évolution de la température extérieure. En climatisation, c’est le cas
lorsque les besoins de réfrigération sont ceux liés au traitement de l’air neuf. Par contre,
les apports dus aux machines, à l’éclairage, aux personnes sont constants. Les apports
solaires sont plus ou moins liés à l’évolution de la température extérieure (c’est en été que
température et soleil sont au maximum) mais le soleil peut être important certaines
journées d’avril…

En mi-saison, l’installation pourra toujours répondre à un apport solaire momentané,


mais proportionnellement avec une puissance maximale plus faible puisque la
température de départ de l’eau glacée sera plus élevée. Cette régulation peut se faire, soit
manuellement (2 ou 3 adaptations par an), soit automatiquement. Dans ce cas, il faudra
trouver l’emplacement du capteur qui sera fidèle des besoins de l’installation.

Parallèle : en chauffage, un régulateur avec courbe de chauffe adapte la température de


départ en fonction de la sonde extérieure.

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Exemple.
Soit le réseau alimentant la batterie de froid du caisson de préparation de l’air neuf
(débit = 50) et le réseau d’eau glacée (débit = 100).

Si les deux réseaux sont au régime 7 – 12, la température moyenne à l’évaporateur


est de 9,5°C.

Si le réseau d’eau glacée passe au régime 12 – 17, la température moyenne à


l’évaporateur passe à 10,75°C, soit une hausse de 1,25°C.

Cet impact est faible, mais il aura lieu durant toute la vie de l’installation, et il se
cumulera aux pertes par tuyauteries plus élevées et à la consommation de latente plus
forte également.

Réaliser des réseaux d’eau froide distincts, avec une modulation par
vanne 3 voies sur chaque départ
Si l’installation comporte plusieurs types de locaux dont les besoins sont différents, cela se
complique !

Par exemple, imaginons qu’il existe un local à apports internes importants et constant
(salle informatique par exemple) et dont la puissance des émetteurs est juste suffisante :
il devront toujours être alimentés à 6°. Si par ailleurs, plusieurs locaux plein sud avec
larges baies vitrées présentent des besoins liés à la température extérieure et à
l’ensoleillement, une modulation de la température de départ de ce circuit sera
intéressante.

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On peut alors réaliser des circuits différents commandés à des températures différentes,
via des vannes trois voies motorisées. Ici, on ne modulera que la température du circuit
“locaux plein sud”.

Parallèle : en chauffage, il apparaît normal de séparer les circuits en zones


thermiquement homogènes (façade Sud, façade Nord,…), puis de moduler
la température de départ de chaque circuit en fonction des besoins de la
zone qu’il alimente. Ne disposer que d’une seule boucle d’eau glacée à 6°,
c’est un peu comme si le chauffage n’était alimenté que par une seule
boucle à 90°… !

Réguler les équipements terminaux sur le débit, en fonction de la


température de retour

En thermique, il existe deux manières de réguler : agir sur le débit ou agir sur la
température.

Moduler le débit sous-entend conserver une température constante.

En chauffage, le régime de température adopté lors du dimensionnement du matériel est


élevé : généralement 90° – 70°. Ceci entraîne un écart de température élevé par rapport à
l’ambiance et donc des pertes de maintien élevée. On aura donc tout intérêt à réguler sur
la température.

En réfrigération, par contre, le régime classique 6° – 11° ou 7° -12° présente peu d’écart
par rapport à l’ambiance. De plus, le débit est important (à puissance égale, il faut 4 fois
plus de débit pour transporter du froid que du chaud puisque le Delta T° est 4 fois plus
petit) et sa modulation est plus aisée. Si les besoins sont fort variables, on sera dès lors
plus facilement tenté par une régulation sur le débit, avec une température de départ
constante, une température de retour la plus élevée possible… et des économies d’énergie
sur le transport de l’eau par l’utilisation d’une pompe à vitesse variable. Cependant, un
débit minimum dans l’évaporateur est requis par le constructeur, sous peine de le geler à
certains endroits. L’installation devra comprendre un by-pass de recyclage ou un
découplage hydraulique par une bouteille casse-pression.

Cette technique nécessite des éléments terminaux (comme les ventilo-convecteurs, les
centrales d’air, les sous-stations, …) régulés avec des vannes deux voies. Lorsque les
besoins diminuent, le débit total de la boucle diminue également. Pour maintenir la
pression constante aux bornes des équipements, on utilise des pompes à débit variable
pilotées soit par la température de retour, soit par la pression.

Par opposition à la possibilité de régulation sur sonde extérieure, on réalise ici une
régulation sur boucle fermée plus fidèle aux besoins du bâtiment. Pour l’évaporateur, ce
n’est plus la température de départ qui est augmentée, mais la température moyenne de
fonctionnement (régime 6° – 14° par exemple). La température moyenne à l’évaporateur
est donc augmentée, ce qui est favorable.

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Placer les consommateurs en série en fonction de leur température de
fonctionnement
Pour augmenter la température à l’évaporateur, on peut penser à trois solutions :

Augmenter la température de départ de la machine frigo : cela sera possible si tous


les utilisateurs demandent une température d’eau plus élevée.

Freiner le débit à l’évaporateur : c’est limiter car il faut irriguer en permanence la


machine frigorifique à un débit minimal (voire constant) imposé. À défaut de débit
insuffisant à l’évaporateur, la machine se mettra en sécurité.

Placer les échangeurs frigorifiques en série en fonction de leur température de


travail : l’alimentation des unités terminales sera greffée en série, après la batterie
froide du caisson de traitement d’air.

De plus, on préférera un couplage en injection car il permet de couper l’alimentation d’un


échangeur sans perturber le reste de l’installation.

Une seule condition de bon fonctionnement : le débit de la


boucle primaire doit toujours être >> débit de chaque
boucle partielle (pour éviter toute inversion dans le by-
pass).

Insérer un réservoir tampon


Un ballon tampon amplifie l’inertie thermique de l’installation, ce qui prolonge la durée
de fonctionnement des compresseurs. Il permet de résoudre le problème de l’anti-court
cycle (c’est-à-dire la temporisation du démarrage si l’installation vient de s’arrêter) et de
prolonger la durée de vie du matériel en diminuant le nombre de démarrages par heure
ou par jour.

De plus, cela permet également de réguler le compresseur en fonction de la température


du ballon-tampon, ce qui est une bonne solution.

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On dimensionne un ballon tampon de telle sorte que son stockage corresponde à 5 à 10
minutes de la consommation en eau glacée.

On peut amplifier encore cette possibilité en


insérant une bâche à eau glacée dans
l’installation. Cette solution peut permettre
de diminuer la pointe quart-horaire de
l’installation par délestage des groupes
frigorifiques.

Choisir une régulation numérique

Quel intérêt ?
La régulation numérique (ou digitale) est en plein essor ces dernières années. Cette fois,
ce n’est plus le câblage qui va déterminer les séquences mais bien le programme inclus
dans l’automate programmable ou le régulateur du groupe.

Il s’agit en fait d’une gestion globale du système qui vient se superposer aux équipements
décrits ci-dessus.

La régulation d’ensemble en sera fortement améliorée :

Possibilité de modifier les points de consignes, les horaires de fonctionnement,… à


distance.

Régulation modulante de la température par l’usage d’un détendeur électronique.

Possibilité de réaliser un délestage du groupe au moment de la pointe ¼ horaire du


bâtiment.

Visualisation meilleure du fonctionnement par mesure des pressions et des


températures tout au long du cycle.

Estimation des performances, de l’énergie consommée …

Il suffit d’imaginer la difficulté d’un technicien appelé pour résoudre une panne pour
comprendre tout l’intérêt d’enregistrer différents paramètres de l’installation.

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Exemple d’entretien prévisionnel.
Les pressions d’entrée et de sortie d’un compresseur et les mesures des températures
d’entrée et de sortie du frigorigène de cette machine ont été repérés lors de la mise au
point de l’installation. Si la température de refoulement est plus élevée qu’elle ne le
devrait, c’est que ce compresseur a un problème d’étanchéité de clapet. Il faut agir.

Exemple de délestage.
Chez Delhaize, on met en place un délesteur de charge sur les groupes frigorifiques
de telle sorte que ceux-ci ne s’enclenchent pas simultanément au démarrage des
fours à pain, lorsque le bâtiment est en période de pointe électrique.

L’inertie des équipements frigorifiques est telle que l’arrêt de quelques minutes ne
pose pas de difficulté majeure. Et l’économie tarifaire est appréciable !

Quels paramètres faut-il superviser dans une GTC de machine


frigorifique ?

La réponse est fonction de l’importance de l’installation et de la qualité du personnel


d’intervention pour en exploiter les résultats. On trouvera dans la maintenance des
installations frigorifiques une liste de paramètres qui peuvent être suivis.

Améliorer Pour en savoir plus sur la maintenance de l’installation frigorifique, cliquez-


ici !

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