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1. Introduction :
Science et industrie, la chimie présente des caractéristiques propres parmi les sciences. Après
plusieurs décennies de fragmentations internes, et d’influences prépondérantes de la physique
et de l’ingénierie industrielle, la discipline académique et le génie des procédés semblent
rechercher inspirations et ressources dans les sciences et techniques du vivant. Ainsi,
confrontés aux impasses environnementales (ressovcmurces et pollutions) des industries
chimiques, aux conceptions technologiques qui les sous-tendent, et aux critiques et réactions
fortes qu’elles suscitent, les chimistes, scientifiques et ingénieurs ont trouvé avec les douze
principes de la « chimie verte » une charte de bonne conduite, déclinée dans les publications
et manifestations qui ont marqué l’année internationale de la chimie (2011)
– La « chimie verte » est présentée par certains auteurs comme le nouveau paradigme de la
chimie qui va lui permettre de répondre aux enjeux du développement durable. Nous
discutons cette hypothèse en nous focalisant sur le domaine de l’usage des ressources
agricoles pour la chimie (septième principe de la chimie verte). Après avoir rappelé la
construction institutionnelle dont a fait l’objet la chimie verte, nous montrons que la chimie
doit être appréhendée comme une discipline d’apprentissages orientés, les scientifiques
cherchant à se lier à des « mondes de production » et à étudier les spécificités des ressources
disponibles. Nous identifions ainsi une variété de voies technologiques organisées autour de
patrimoines collectifs ayant à la fois une dimension productive et une dimension scientifiqu
4. Réchauffement climatique ;
Dans le débat sur le réchauffement climatique, l’agriculture est souvent mise en cause pour sa
contribution importante aux émissions de CO2. C’est oublier que la production d’hydrates de
carbone contenus dans les récoltes est autant de CO2 soustrait de l’atmosphère pour le bien
de tous, et que le bilan carbone de l’agriculture, entre les effets favorables et défavorables, est
largement positif. Il faut avoir à l’esprit que le CO2 est un gaz rare dans l’atmosphère. En un
siècle, sa proportion est passée de 300 ppm (partie par million) à 400 ppm, c’est-à-dire de0, 03
% à 0, 04 %.
L’agriculture est rendue pourtant responsable en France de 18 % des émissions des gaz à effet
de serre, ce qui est une contrevérité notoire. Je m’explique : l’agriculture - à travers la
photosynthèse des plantes - est le premier puits de carbone de la nation. Sur les 14 millions
d’hectares (ha) cultivés, toutes espèces confondues, l’agriculture capte en moyenne 295
millions de tonnes (Mt) de CO2 ce qui représente 21 t/ha. C’est le résultat de la photosynthèse
qui combine le carbone du CO2 de l’air avec les atomes d’hydrogène de l’eau du sol, et forme
ainsi les composés de base de l’architecture de la plante quelle qu’elle soit et ses réserves qui
migrent dans les graines récoltées. L’ensemble de l’énergie et des intrants mis en œuvre pour
réaliser la production représente en moyenne 23 Mt, soit 1,65 t de CO2/hectare. Si l’on y
ajoute l’équivalent de l’effet de serre du protoxyde d’azote, le total s’élève à un équivalent de
40 Mt. Ce protoxyde d’azote provient essentiellement de la nitrification de l’azote de la
matière organique ou des engrais azotés. À mon avis, une partie de ces pertes aurait lieu dans
le cycle naturel de la décomposition de la biomasse des parcelles en friche. En tout état de
cause, même avec la prise en compte du protoxyde d’azote, la somme nette des tonnes de
CO2 captée est de 255 Mt (295-40), que l’on peut comparer aux 165 Mt séquestrées par la
forêt française sur 16 millions d’hectares. Alors, pourquoi une accusation supplémentaire de
l’activité agricole, assortie d’une menace de certificats carbone à payer ? En fait, la production
agricole - directement ou indirectement - nourrit nos concitoyens et cette consommation est à
l’origine d’un relargage, y compris sous forme de gaz à effet de serre (je passe sur les détails
…).
De plus, les résidus de récolte - paille, feuilles et racines – qui représentent la moitié de la
biomasse produite aux champs sont souvent enfouis, ce qui alimente la teneur en matière
organique des sols. Pendant mes 40 ans d’exercice du métier d’agriculteur, j’ai augmenté mon
taux d’humus de 1 %, ce qui représente entre 25 et 30 % de séquestration de carbone
supplémentaire. Cette efficacité peut encore être accrue par le non-labour et les cultures
intermédiaires, si la climatologie et surtout la pluviométrie estivale le permettent. Pour les
prairies, l’Inrae de Clermont-Theix a démontré depuis longtemps que la biomasse produite par
un hectare d’herbe et le stockage racinaire de la matière organique compensent largement -
ou dans tous les cas est neutre - les émissions des animaux qu’elle nourrit, émissions de
méthane comprises. La surface de la prairie française est d’environ dix millions d’hectares.
5.Biomasse et biocarburant :
La biomasse est appelée à évaluer une partie de la consommation mondiale d'énergie primaire
et la recherche de l'optimisation de l'usage d'une telle ressource, abondante mais pas
pléthorique, s'impose. Cette thèse pose la question de la place, dans cette optimisation, des
biocarburants de deuxième génération, en se focalisant sur la voie thermochimique, et plusuli
particèrement sur la synthèse de carburants parides le procédé Fischer-Tropsch qui permet
d'obir des hydrocar type naphta , kérosène et gazole. Pour traiter cette question, une
démarche d'évaluation est proposée, qui comporte: - une évaluation à l'échelle des procédés,
appliquée à une famille comportant au départ une centaine d'options, - une approche
systémique pour l'évaluation de l'ins dans le système énergétique français futur. La mise en
œuvre de cette démarche d'évaluation montre comment: - les procédés thermochimiques de
production de biocarburants de deuxième génération permettent d'associer la biomasse et
d'autres énergies la primaire moins des dées pour optimiser le transfertable de carbone
renouvelé carburants liquides, mais à des coûts qui restent élevés; - la réponse à la question de
l'optimisation de l'usage de la biomasse et de la place à donner aux biocarburants dépend
fortement de l'évolution globale du système énergétique et de la faisabilité du stockage du
CO2.
CONCLUSION ;
La chimie verte est une approche radicalement nouvelle des problèmes posés par les activités
chimiques industrielles. Jusqu'à présent, encadrés par la législation, les industriels cherchaient à
minimiser l'exposition aux dangers en contrôlant les substances toxiques à tous les stades des
procédés : manutention, utilisation, traitement et élimination. La chimie verte propose de traiter les
problèmes à la source en développant des processus sans dangers ! Il existe bien sûr des barrières
à son développement à une échelle globale : l'activité commerciale impose la rentabilité et un
procédé vert ne remplacera un procédé traditionnel polluant que si son retour sur investissement est
suffisamment rapide pour attirer les dirigeants et les investisseurs. Il faut pour cela compenser les
coûts de démantèlement de l'ancien procédé et de mise en place du nouveau. Le principal défi de la
chimie verte est sans doute maintenant de développer des procédés qui présentent également un
avantage économique sur les procédés traditionnels pour être adoptés par l'industrie.
Références ;
http://udppc-jpc-orleans-tours.fr/OT/wp-content/uploads/jpc2011/chimie_verte.pdf
https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-0063973/
https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-0981582/
https://pastel.archives-ouvertes.fr/pastel-00620639/
http://www.meteofrance.fr/climat-passe-et-futur/comprendre-le-climat-
mondial/leffet-de-serre-et-autres-mecanismes
https://hal.inrae.fr/hal-02588602
https://culturesciences.chimie.ens.fr/thematiques/chimie-et-
societe/environnement/introduction-a-la-chimie-verte