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Rapport détaillé
Mai 2006
SOMMAIRE
2
b. Entre les clubs et les Services de la Ville ............................. p.31
c. Les clubs entre eux........................................................... p.31
d. Les services de la Ville entre eux........................................ p.31
3
Au départ, la commande de la Ville de Belfort était d’évaluer l’impact du Pacte Social
Sports sur ses bénéficiaires, les clubs impliqués et les services municipaux concernés. Celle-ci
a été restreinte aux deux derniers points en raison de l’enveloppe budgétaire disponible.
Pour mener à bien cette évaluation, nous avons analysé l’ensemble des documents
mis à notre disposition concernant le dispositif et rencontré chacun de ses acteurs, directs ou
indirects. La direction de la Politique de la Ville et Service des Sports nous a fourni une liste
des gens à voir rencontrer en entretiens : élus, directeurs généraux adjoints des services,
directeurs des services, référents, responsables de clubs, intervenants et représentants à de
la direction départementale de la Jeunesse, des Sports et de la Vie associative.
Madame Gilberte MARIN MOSKOVITZ Adjointe au Maire, chargée des conseils de quartier, de la
citoyenneté et de la politique de la Ville
Monsieur Jean-Louis WOLFF Adjoint au Maire, chargé des sports
Monsieur Alain MEYER Directeur Général Adjoint des Services de l’Education, des
Sports et de la Culture
Monsieur Philippe WEBER Directeur Général Adjoint des Services de la Politique de la
Ville
Monsieur Désiré BARRAND Directeur du Service des sports
Monsieur Christian VITTE Ancien référent du Pacte Social Sports au Service des Sports
Responsable de service, enseignement et animations
Monsieur Jacques PETITJEAN Actuel Référent du Pacte Social Sports au Service des sports
Monsieur Jean-Pierre THABOURIN Directeur du Service jeunesse
Monsieur Sébastien CIVELLI Référent du Pacte Social Sports au Service jeunesse
Monsieur René SCHNEIDER Représentant du MJSVA
Monsieur Jacques PARISOT Président du BAUHB
Monsieur Christophe PECHEUX Educateur sportif intervenant du BAUHB
Monsieur Eric WOLFER Président et intervenant du BCB
Monsieur Philippe VIOLET Vice-président de l’ASMB football
Monsieur Abdellak BOUFFEROUM Président de l’ASBS
Monsieur Fabrice HENRY Educateur sportif intervenant de l’ASMB judo
4
I. Belfort en trois mots
1. Morphologie sociale
Alors que les effectifs d’hommes et de femmes s’équivalent pour l’ensemble des
belfortains, parmi les jeunes, les garçons apparaissent sensiblement plus nombreux. Ils
représentent 54% des moins de 25 ans.
39% des habitants de Belfort habitent en logement HLM. (Colmar 31%, Besançon 26%)
Parmi les habitants actifs professionnellement, les plus nombreux sont les employés
et les ouvriers. Chaque catégorie représente environ 16% de la population totale des 15 ans
et plus. Les cadres et professions intellectuelles supérieures représentent 7%. Ces chiffres
sont proches de ceux établis au niveau national, avec, cependant, une part un peu plus
importante d’ouvriers (environ 14%) et à peine plus faible de cadres et professions
intellectuelles supérieures (environ 7.5%).
2. La situation économique
1
Les derniers chiffres reconnus étant ceux du recensement 1999, nous les utilisons malgré leur ancienneté,
l’intérêt étant de pouvoir établir les grandes tendances de la population belfortaine.
5
Commentaire [d1] : Page : 6
Fin décembre 2005, ce taux était de 10.2% dans l’ensemble du Territoire de Belfort, Retrait paragraphe
soit respectivement 1.7 et 0.7 points de plus qu’en Franche-Comté et qu’en France. Parmi les
demandeurs d’emploi, environ 20% sont âgés de moins de 25 ans.
Belfort constitue une zone géographique attractive, car elle est en bonne santé
Commentaire [d2] : Page : 6
économique. Elle tient une place industrielle importante, notamment grâce aux Faux. A reprendre en nuançant.
Le Service des sports a une direction propre, à l’image des domaines de l’Education et
de la Culture. Il est composé d’un directeur, de trois responsables de services (enseignement
sportif et éducation, manifestations, équipements) et d’une centaine d’agents, dont 15
éducateurs sportifs intervenant quasi-exclusivement dans les écoles.
6
7
II. Le Pacte Social Sport(s)
Ses principes essentiels sont de solliciter l’investissement des clubs sportifs auprès
des publics jeunes des quartiers d’habitat social et, plus largement, de faire collaborer le
monde sportif à une mission politique et sociale transversale : la réduction des
inégalités, ainsi que la considération et l’intégration de tous à la communauté sont des
missions incontournables aujourd’hui.
Né en l’an 2000, sous l’impulsion des élus chargés des Sports et de la Politique de la
Ville, le Pacte Social Sport(s) a d’abord été uniquement expérimenté par l’Association
Sportive Municipale Belfortaine Football. S’y sont peu à peu associés d’autres sections de
l’ASMB (le judo et le basket) et d’autres clubs : le Belfort Aire Urbaine Hand Ball, le Basket
Club Belfort, le Karaté Club Shito Ryu, le Club Kikkiwon Taekwondo, l’Association Sportive
Belfort Sud. En 2006, seuls le BAUHB, le BSB, l’ASMB Football (avec un retrait d’un
an en 2003) et, indirectement, l’ASMB Judo sont toujours de la partie.
8
Alors que pour l’année 2004/2005, il était prévue d’organiser respectivement 18 séances de
football, de handball et de basket-ball, les exigences ont été revues à la baisse en 2005/2006
en tenant compte, d’une part, des difficultés rencontrées par les clubs pour mettre à
Commentaire [d6] : Page : 9
disposition du personnel encadrant et, d’autre part, du manque d’intérêt du public jeune Ciblé par le Pacte Social
2. Les objectifs
9
- s’adresser aux jeunes manifestant une appétence particulière à l’exercice
d’une pratique sportive structurée et encadrée par des professionnels
qualifiés.
10
J. Petitjean
A. Les clubs
Les clubs doivent mettre en œuvre, pendant la période scolaire, des activités
sportives régulières sous la forme de cycles d’apprentissage composés d’un certain
nombre de séances comprenant une vingtaine de jeunes. Ces cycles sont à prolonger et à
finaliser pendant les congés scolaires par l’organisation d’évènements ponctuels (stages,
tournois, etc.)
La situation de l’ASMB judo est particulière, car l’action associée au Pacte Sociale
Sport(s) représente déjà un dispositif en soi porté par la Ligue de Franche-Compté de judo
et lancé par la Fédération Française : « 100 ceintures noires, 100 emplois ». Là,
11
l’éducateur sportif du club doit accueillir des jeunes tous les mercredis après-midi, organiser
des stages et les accompagner pendant les congés scolaires dans le cadre d’animations
organisées par le Service jeunesse.
Conjointement, les adolescents sont suivis par un agent de la Protection Judiciaire de la
Jeunesse, chargé de les guider pendant 5 ans sur le plan scolaire, périscolaire et
extrascolaire, notamment en intervenant auprès des parents.
Pour l’année 2004/2005, le nombre d’heures d’intervention prévu par chacune des
conventions d’objectifs et de moyens signées entre les différents clubs et la Ville de Belfort
est détaillé dans le tableau suivant :
12
Concernant l’ASBS, l’engagement fut différent : il s’agissait pour elle de continuer
d’organiser régulièrement les entraînements des équipes de jeunes, de suivre 8 heures de
formation au CRIB et de prendre les mesures nécessaires pour limiter le montant de ses
amendes pour indiscipline.
Pour l’année 2005/2006, le nombre d’heures d’intervention prévu par chacune des
conventions d’objectifs et de moyens signées entre les différents clubs et la Ville de Belfort
est détaillé dans le tableau suivant :
B. La Ville de Belfort
13
Pour l’année 2004/2005, la contrepartie prévue par chacune des conventions
d’objectifs et de moyens signées entre les différents clubs et la Ville de Belfort est détaillée
dans le tableau suivant :
- Pour le BCB et l’ASMB Football, la subvention a été calculée sur la base de deux
heures hebdomadaires par semaine d’activité, au coût horaire de 17 € toutes charges
comprises.
- Pour l’ASMB Judo, le calcul a été revu à la hausse pour tenir compte des stages et
des accompagnements en sus.
14
Pour l’année 2005/2006, la contrepartie prévue par chacune des conventions
d’objectifs et de moyens signées entre les différents clubs et la Ville de Belfort est détaillée
dans le tableau suivant :
15
III. Le temps de l’évaluation
A. Les activités
Commentaire [d11] : Page :
Cette année, en tout, 90 séances et 152 heures d’activités sportives étaient prévues 16
laquelle, année civile, scolaire.
dans le cadre du Pacte Social Sport(s). 74 séances et 105 heures ont été réalisées, soit, en
termes d’heures, environ deux tiers des prévisions.
Si l’on ôte à ces chiffres la participation de l’ASMB judo, un peu singulière, car
représentant un dispositif spécifique principalement porté par la Protection Judiciaire de la
Jeunesse et la Ligue de Franche-Comté de judo, le taux de réalisation est d’un peu moins de
la moitié en termes de séances et seulement d’un peu plus du tiers en termes d’heures.
250
200
nombre d'heures
150
Prévision
Réalisation
100
50
0
ensemble sans le judo ensemble sans le judo
2004/2005 2005/2006
16
En séances Prévision Réalisation Taux réalisé
ensemble 112 56 50%
2004/2005
sans le judo 64 26 41%
ensemble 90 74 82%
2005/2006
sans le judo 30 14 47%
120
100
nombre de séances
80
Prévision
60
Réalisation
40
20
0
ensemble sans le judo ensemble sans le judo
2004/2005 2005/2006
⇒ Ces chiffres montrent que la baisse des exigences en 2005/2006, au regard de l’activité
Commentaire [d13] : Page :
effectivement effectuée en 2004/2005, fut une mauvaise décision. En effet, hormis pour 17
Autre expression
l’ASMB judo qui se distingue par un investissement croissant, le taux de réalisation a été
quasi-identique pour les deux années. Par conséquent, programmer moins sur le papier a
contribué à ce que moins d’activités soient organisées sur le terrain.
17
- Le dispositif "100 ceintures noires, 100 emplois" concerne aujourd’hui 21
adolescents. Il devrait s’en ajouter la saison prochaine si l’action est
poursuivie, car de nouveaux débutants seront accueillis.
2004/2005
- Le BAUHB a encadré 3 cycles :
Le 1er, exclusivement féminin, où l’on a pu seulement compter 19
participations en 6 séances, soit une moyenne de 3 participantes par séances.
Le 2ème recentré sur le public masculin où l’on a pu compter 68 participations
en 4 séances, soit une moyenne de 17 participants par séances.
Le 3ème, sous forme de mini-championnat où l’on a pu compter 96
participations masculines en 5 séances, soit une moyenne de 19 participants
par séance.
En tout, cela fait, au minimum, une quarantaine de personnes.
- A chaque séance, le BCB est intervenu auprès de 19 participants en
moyenne.
- Les deux stages de Taekwondo ont respectivement concernés 7 et 10
jeunes.
- Les activités auxquelles a participé l’ASMB football comptabilisèrent 144
participations en 6 séances, soit 24 participants en moyenne.
- Le dispositif "100 ceintures noires, 100 emplois" concernait, l’année de son
Commentaire [d17] : Page :
lancement, 13 adolescents. 18
Présentation à revoir
18
Commentaire [d18] : Page :
Au total, cela fait au minimum 105 personnes concernées2. 19
Différentes ????
● Qui ?
2005/2006
Le public atteint n’a pas seulement été le public visé. En effet, les cycles de
handball et de basket-ball ont été réalisés auprès d’un groupe majoritairement issu du Foyer
des jeunes travailleurs, c’est-à-dire un groupe composé de demandeurs d’asile adultes
et de jeunes adultes du quartier.
Football 13 à 15 ans ?
Commentaire [d22] : Page :
Handball 14 à 40 ans selon l’éducateur 19
A noter la présence de quelques
15 à 25 ans selon S. Civelli adultes (2 ou 3)
Judo 11 à 15 ans ?
2
Durant la saison 2003/2004, avant la redéfinition du dispositif sur des activités plus ponctuelles ou
évènementielles, 159 jeunes étaient présents sur 3 actions ponctuelles. De février à juillet 2003, ils étaient 94 sur
4 actions.
A relativiser à prendre avec précaution
19
2004/2005
Hormis le BCB intervenant auprès d’un public âgé de 16 à 25 ans, toutes les activités
ont plus ou moins concernées le public jeune ciblé à l’origine par le dispositif.
Basket-ball 16 à 25 ans
Football 14 à 17 ans
Handball 14 à 18 ans
Judo 11 à 14 ans
Taekwondo 13 à 17 ans
80
70
60 filles
50 garçons
40
30
20
10
0
2004/2005 2005/2006
Commentaire [d24] : Page :
Seul le judo est parvenu à la parité de ces effectifs. Cette saison, en handball 20
A relativiser public d'origine plus
et basket-ball, les femmes n’ont jamais représenté plus d’un tiers de participants, a fortiori large et pas public ciblé du Pacte
Social Sports
en football, pratique éminemment masculine.
20
près de la moitié dans les deux cas. Le football et le taekwondo n’ont attiré aucune
adolescente.
21
Saison 2005/2006 (hors actions ponctuelles)
Prévu Réalisé
ASMB football 18 heures 5 heures
1 cycle de 6 séances de 2h 1 stage de 2x2h30
1 stage de 2x3 heures
ASMB judo 90 heures 82 heures
2 cycles de 30 séances de 1h30 2 cycles de 30 séances de 1h20
BAUHB 20 heures 9 heures
2 cycles de 5 séances de 2 heures 1 cycle de 6 séances de 1h30
BCB 24 heures 9 heures
2 cycles de 6 séances de 2 heures 1 cycle de 6 séances de 1h30
Ces décalages paraissent moins souvent causés par la bonne volonté des présidents
Commentaire [d27] : Page :
et des techniciens des clubs, que par l’organisation générale et la gestion des contraintes, 22
????
d’autant plus nombreuses que les acteurs sont eux-mêmes nombreux et en proie à des
problématiques diverses.
Cette année, par exemple, la responsabilité de n’avoir pas effectué les deux cycles prévus
par leur convention d’objectifs et de moyens n’incombe pas directement au BAUHB ou au
BCB. Ces deux clubs se sont dits tout à fait près à réitérer l’expérience faite en
début d’année 2006, mais l’organisation municipale n’a pas été en mesure de
mettre en place un cycle de plus pour chaque activité.
Il y a deux raisons essentielles à cela :
- Les conventions d’objectifs et de moyens n’ont été signées qu’en
janvier 2006. Par conséquent, les activités n’ont pu commencer qu’à ce moment-là,
ce qui s’avère déjà relativement tard dans la saison sportive. Les mois de septembre,
octobre, novembre et décembre ont été perdus.
- La multiplicité des contraintes a obligé la municipalité à faire
intervenir les deux clubs auprès du même groupe et sur le même créneau
horaire, donc l’un après l’autre, au lieu de pouvoir organiser deux cycles différents
Commentaire [d28] : Page :
dans le même temps. 22
Pas clair
22
donne plutôt l’impression de "traîner les pieds". De fait, cette année, un certain
nombre de relances ont été nécessaires pour que ses techniciens entrent en contact avec la
municipalité afin de programmer leur intervention. L’année passée, au lieu de la mise à
disposition d’un éducateur chargé de prendre en charge des cycles d’apprentissage, le club a
fait intervenir un arbitre officiel dans le cadre de mini-tournois organisés par le Service
Commentaire [d29] : Page :
jeunesse. 23
Accord commun Ville de
Bien qu’apparemment tout aussi impliqué que le BCB, le BAUHB a moins de mérite, car Belfort/Club
s’appuie sur une équipe de professionnel relativement étoffée (une vingtaine d’emplois), là
où le BCB ne peut que solliciter le bon vouloir de ses bénévoles.
L’ASMB judo fait aussi intervenir un salarié.
23
solliciter sur des actions qui n’ont pas grand intérêt en termes de retombées
sportives. »
- L’ASMB football ne fait pas état, en entretien, de problématique de ce type.
Toutefois, sa manière de répondre au Pacte Social Sport(s) en mettant simplement
un arbitre à disposition en 2005 ou en insérant, grâce à la présence d’un animateur
du Service jeunesse, ce public spécifique à des stages déjà programmés avec des
enfants bien plus jeunes (7 à 13 ans), ainsi que le fait que 3 de ses équipes évoluent
en championnats nationaux, laisse penser que la disponibilité de ses éducateurs n’est
pas non plus sans poser soucis.
c. Autres difficultés
L’ASMB judo rencontre également des difficultés, mais d’un autre ordre. En effet, à
Belfort, le dispositif « 100 ceintures noires, 100 emplois » est essentiellement porté par un
éducateur du club et deux personnes de la Protection Judiciaire de la Jeunesse : l’une, à mi-
temps, chargée de l’ensemble du suivi des adolescents et l’autre, bénévole, qui s’occupe de
la gestion financière. Or, le contrat de la première s’achève en 2006 et ne sera pas
reconduit. Pourtant, sans elle, le projet n’est pas viable.
« Elle s’occupe de tout le social avec les enfants. Elle les suit. Elle va voir les parents.
S’il y a des soucis, elle prend contact avec eux. Elle les emmène au judo le mercredi.
(…) Si on ne mettait pas la main à la pâte pour aller les chercher, pour discuter avec
les parents, je pense qu’on en aurait la moitié en moins. » F. Henry, éducateur sportif
« Absolument aucune. De toutes façons, c’est une catégorie d’âge où c’est trop tard.
Nous, c’est plutôt des jeunes de 9, 10, 11 ans, qui nous intéressent, pour les former
au départ. » BCB
24
« Du point de vue de l’intérêt du club même, il n’y a pas grand chose à en tirer. »
BAUHB
« Nous n’avons pas récupéré de licenciés. A mon avis, les gosses qui veulent venir au
club n’ont pas besoin de cette opération. » ASMB football
Ainsi, il n’y a aucun gain de licenciés. Par contre, des subventions supplémentaires
sont distribuées : relatif gain financier, finalement unique plus-value.
Toujours selon les clubs, l’importance de son montant se discute. Eric Wolfer, par exemple,
fait remarquer que si le BCB « envoie quelqu’un, [il] ne peut pas l’indemniser, parce que
toute la subvention donnée en plus par la Ville y passe. »
Commentaire [d32] : Page :
Il est certain qu’avec une subvention dix fois supérieure, le BAUHB rencontre moins ce 25
Il aurait fallu mesurer sa
problème. D’autant plus que ses intervenants sont déjà salariés par le club, comme pour participation réelle au regard de la
participation financière de la Ville
l’ASMB football ou judo d’ailleurs. de Belfort
Le responsable de l’ASMB football note également que la Ville ne met aucun matériel à
disposition. Le club utilise donc son matériel propre, mais la subvention ne couvre pas cette
Commentaire [d33] : Page :
utilisation. 25
A nuancer, il aurait également fallu
dire l'apport de la ville de Belfort
Via mis à disposition stades, +
A ceci s’ajoute également une dimension plus symbolique, notamment s’agissant d’un achats de ballons (et équipements)
rôle social à jouer dans la communauté. Tous les interrogés reconnaissent l’importance
de ce rôle, mais tous disent le remplir sans doute bien davantage au quotidien,
dans leur activité de club, que par le Pacte Social Sport(s).
« Pour nous, le Pacte n’est pas une activité complémentaire, c’est une activité que l’on
fait tous les jours. Avec entre 160 et 200 jeunes issus des quartiers difficiles, nous,
Commentaire [d34] : Page :
nous le faisons déjà toutes les semaines au club » ASMB football 25
Rappeler que l'ASMB foot recrute
les meilleurs élements
« Qu’on nous sollicite sur une action tel que le Pacte d’accord. Je veux bien répondre
présent. Mais, il faut savoir que ce que nous faisons déjà des fois en club, c’est
presque autant : c’était le cas avec notre 2ème équipe cadette issue du streetball et
des quartiers et qui n’a pu être reconduite cette année, faute d’encadrant » BCB
25
« Nous n’avons pas attendu le Pacte pour savoir qu’il y avait du social à faire. Nous
même, nous essayons de développer des choses, par exemple, le baby handball. »
BAUHB
« Le club s’investit beaucoup aux Résidences. On y a plus de 70 licenciés. » ASMB
judo
La volonté d’intégrer l’ASBS au dispositif a d’ailleurs été faite dans cette logique là. Le
club n’avait rien à mettre en place de particulier, juste à continuer d’accueillir et de former
les jeunes du quartier des Résidences, comme il le fait habituellement, mais avec un peu
plus de rigueur, notamment en termes de respect des règlements.
B. Au niveau municipal
La manière dont la municipalité conduit les opérations a, par contre, été critiquée.
Certains clubs estiment avoir passé autant, voire plus de temps en réunion que sur le terrain.
26
- Les disponibilités des clubs sont peu nombreuses. Ces derniers
rencontrent beaucoup de difficultés à dégager de l’encadrement, notamment en
raison de leurs obligations au niveau de leurs équipes.
- Trouver des équipements libres pour les activités du Pacte Social Sport(s)
n’est pas chose aisée. Ces derniers sont réservés aux scolaires jusqu’à 18h. De plus,
le parc ne suffit plus et ces activités ne sont pas prioritaires sur les activités des clubs,
souvent habitués depuis longtemps à occuper certains créneaux. Ceux de 18h à 20h
sont extrêmement difficiles à obtenir. Or, ils correspondent, par exemple, le mieux
aux disponibilités des techniciens du BAUHB. Ceux de 20h à 22h ne peuvent
raisonnablement concerner un public âgé de 11 à 17 ans, a fortiori les veilles de jours
de classe.
« Le BAUHB aurait souhaité faire d’autres cycles. Mais eux, ils sont uniquement libres
le lundi. Or, le lundi soir, on a qu’un seul créneau de gymnase où on peut les
accueillir. C’est le même problème avec le BCB. En plus, on ne peut pas les mettre en
face de tous les publics. Donc, cette année, j’ai du faire fonctionner le BCB et le
BAUHB sur le seul créneau du lundi soir. Parce que leurs disponibilités sont celles-ci.
Autrement, j’avais avec le BCB une autre disponibilité le vendredi, mais sur un
gymnase à Belfort-Nord, donc qui n’est plus Contrat de Ville, et sans panier de
basket. » S. Civelli
27
coordination d’ensemble, deux intervenants à la place d’un seul. Nous notons une certaine
opacité dans la définition des rôles et la répartition des responsabilités. Le référent
Commentaire [d36] : Page :
du Service jeunesse considère d’ailleurs que les deux participent au dispositif. 28
Lesquels ?
« Il y a 3 interlocuteurs pour les clubs. Quelqu’un qui prend les contacts, souvent c’est
C. Vitte, un coordinateur aux sports qui est J. Petitjean, un coordinateur à la jeunesse,
moi, plus les présidents de clubs. » S. Civelli
« Justement on a RDV à 16h. C’est Christian qui a pris le RDV ! (Donc, c’est toujours
lui qui s’occupe de gérer la relation avec les clubs ?) Il s’occupe et il ne s’occupe pas.
Un coup, il les a dans son bureau et il dit quelque chose. Puis, quand ça ne l’arrange
plus, il dit de nous les filer. » J. Petitjean
- Manque de coordination
Cette multiplication des acteurs, effective ou indirecte, apparaît notamment
problématique lorsqu’il faut prévoir des réunions et faire concorder les emplois du temps. En
effet, elle engendre des absences qui ne sont pas bien accueillies par les clubs et risquent de
créer certaines animosités. Le fait que S. Civelli n’assiste pas à la réunion de rentrée de la
saison 2005/2006 a, par exemple, été critiqué. Mais, il était en congé et, donc, dans
l’impossibilité de s’y rendre. Ceci illustre non seulement la difficulté à réunir tous les
protagonistes, mais peut également être le signe d’un manque de communication entre
Commentaire [d39] : Page :
les services municipaux. 28
Il convient de rappeler que
théoriquement la répartition des
rôles a été actée politiquement par
la Municipalité (Faux problème)
Commentaire [d40] : Page :
c. Presque tout repose sur un seul homme 28
Pas exclusivement, à nuancer)
En tant que chef de projet, le Service des sports a, théoriquement, en charge, en plus
des relations avec les clubs et de la mise à disposition des équipements, la planification,
28
l’organisation et l’évaluation des activités. En fait, il ne réalise pas ces trois, voire ces quatre
Commentaire [d41] : Page :
dernières tâches. C’est le référent du Service jeunesse qui les effectue. 29
Pas exclusivement, à nuancer
« Le coordinateur aux sports fait les bilans, ce genre de chose. Mais, comment voulez-
vous faire un bilan sur un cycle où vous n’étiez pas ? Ce n’est pas possible. Donc, au
bout du compte, les bilans, c’est moi qui les fais. (…) Quand on lit les conventions,
nous sommes uniquement sur le co-encadrement. Pourtant, la mise en place du cycle,
c’est nous qui la faisons. Pour les actions ponctuelles aussi, c’est nous qui mettons en
place les choses. Avec un soutien du Service des sports, c’est vrai, parce qu’ils nous
ont mis à disposition les locaux et Christian est venu pour voir comment ça se passe.
Mais la mise en œuvre, c’est nous. Même si eux ont pris les contacts. Alors que si on
suit la logique de ce qui est présenté, ce projet aurait dû être mis en place par le
Service des sports. » S. Civelli
29
J. Petitjean
Concernant les bilans, comme chacun des référents s’accorde à le dire, la situation
Commentaire [d42] : Page :
est le résultat d’un mode opératoire. Seul présent sur le terrain, S. Civelli apparaît comme 30
A nuancer – mettre en avant
le mieux placé pour évaluer ce qu’il s’y passe. De fait, lorsque le référent du Service des l'implication des autres animateurs
jeunesse
sports l’est, ce n’est que de passage, ce qui est tout à fait inutile et, de surcroît, coûteux en
temps. Envisager sa présence constante ne serait d’ailleurs pas plus utile, puisque celles de
l’animateur et du technicien sportif suffisent à ce que les séances se déroulent de manière
satisfaisante pour tous.
« Les DG veulent qu’il y ait une relation entre les Services. Alors, la relation, c’est que moi, je
suis censé aller voir ce que fait Sébastien. Mais, à quoi ça sert ? » J. Petitjean
30
L’investissement de S. Civelli est reconnu comme tel par ses supérieurs, que ce
soit au Service jeunesse ou à la Direction de la politique de la ville, par l’élue concernée, ainsi
que par le référent actuel du Service des sports.
« La relation avec les clubs, c’est de l’animation de partenariat. Il faut le faire vivre. C’est du
temps. S. Civelli ne peut pas faire encore ça en plus. Il fait déjà tout le reste. » C. Dargaud
« Pour moi, on doit beaucoup à l’animateur jeunesse qui a en charge le Pacte Social Sport(s).
Il a su faire passer des messages et créer des liens. » G. Marin-Moscovitz Moskovitz
Par conséquent, hormis le relationnel avec les clubs, travail certes lourd et usant,
puisque très répétitif, tout repose sur le coordonnateur référent du Pacte du Service
Jeunesse et les intervenants techniques sur les clubs sportifssur un seul homme.
Commentaire [d43] : Page :
De plus, ce dernier appartient au Service jeunesse, alors que, le Service des sports 31
A nuancer ??
ayant, a priori, la charge de ce projet, celui-ci ne devrait être utilisé que comme une
ressource parmi d’autres et uniquement venir appuyer le Service des sports dans son
ouvrage. Cette réalité est d’ailleurs perçue comme telle par les regards extérieurs.
« Dans l’idée que j’en ai, le Pacte est plutôt à relier au Service jeunesse qu’au Service
des sports. Au niveau du suivi, du choix des publics, du respect de la mixité, c’est le
Service Jeunesse. Les sports, c’est plutôt la logistique. » M. Schneider – Jeunesse et
Sports
31
Habituellement, elles mettent à disposition une partie de leur public et co-encadrent
certaines manifestations. Mais, leur participation s’avère parfois problématique,
surtout le mercredi, car elles organisent déjà leurs propres activités.
des activités sportives de qualité. L’ADES étant en train de péricliter, la solution envisagée
est de dorénavant apporter les financements directement aux principales structures
utilisatrices jusqu’ici de leur dispositif.
Celui-ci est un peu plus récent que le Pacte Social Sport(s) et quelque peu
concurrent. Il a été mis en place à un moment où les relations entre la Ville et les services de
Commentaire [d46] : Page :
Jeunesse et Sports étaient tendues, faisant que d’un côté, comme de l’autre, les choses se 32
Ah bon ????
sont faites sans concertation. Depuis, la situation semble s’être améliorée. Personne
n’exclut la possibilité de rapprocher les deux actions.
Le seul contact apparent des clubs avec le Service jeunesse est son référent et un ou
plusieurs animateurs s’occupant du co-encadrement des activités, lorsque cette tâche
n’incombe pas au référent lui-même. En ces termes, il est possible de parler de
rapprochement entre les clubs et la Ville.
Cette formule fait l’unanimité de tous, notamment des techniciens sportifs pour qui, il ne
serait pas concevable d’intervenir sans ce soutien précieux.
32
c. Les clubs entre eux
Nous ne notons aucune relation supplémentaire entre les différents clubs participants.
Chacun œuvre individuellement dans son coin. Ils sont d’ailleurs conviés au cas par cas
pour discuter des modalités de mise en œuvre pour l’année.
du projet.
Dans le rapport d’activité de Belfort de 2004, sous la rubrique "Autres
dossiers initiés par la Direction de la solidarité urbaine, apparaît « la
dynamisation du Pacte Social Sports. »
Pour C. Dargaud, « c’est l’affaire du Service des sports. Il doit être
véritablement le chef de projet. A lui la charge de mobiliser les réseaux, les
Commentaire [d48] : Page :
clubs, nos animateurs du Service jeunesse. » 33
En appui du -------- qui repère et
mobilise les publics.
Derrière ce problème de définition des rôles de chacun dans le Pacte Social Sport(s),
transparaît une lutte pour la définition du Service des sports lui-même, notamment en
Commentaire [d49] : Page :
termes de public à traiter. 33
Ne comprenons pas
33
- Pour la Direction de la solidarité urbaine et le Service jeunesse, l’enjeu est
qu’il participe à leur rôle social vers les plus désocialisés les publics adolescents des
quartiers populaires, tentative de transversalité d’ailleurs demandée par le Contrat de
Ville.
- Pour la Direction et le Service des sports, l’enjeu paraît de voir se modifier le
Commentaire [d50] : Page :
moins possible son public cible. 34
(a savoir ???)
Dans le compte-rendu d’une réunion pour le Pacte Social Sport(s) du 15 avril 2004, le
conflit perce également à travers le discours des élus. En effet, suite aux paroles propos de
Madame Marin-Moskovitz soulignant la prééminence des besoins "en sport" au niveau d’une
véritable prévention sociale et de celles de Madame Dahou insistant sur le fait de ne pas
cantonner les animateurs jeunesse à la gestion de situation "d’urgence", de "conflit" ou de
"crise", c’est-à-dire suite à des discours sous-entendant une action du Service des sports
auprès des populations les plus en difficultés, M. Wolff répond que la politique municipale
doit s’adresser à l’ensemble des jeunes belfortains et pas seulement aux plus désocialisés et
déstructurés qui relèvent d’autres modes de prise en charge. Les limites sont ici
clairement établies et ne font finalement que reprendre ce que structure, à
l’origine, l’organigramme des services de la Ville : au Service des sports, des
populations structurées un minimum, ayant une certaine appétence pour les pratiques
sportives régulières et au Service jeunesse, les populations moins structurées, moins
Commentaire [d51] : Page :
motivées ou plus marginales, c’est-à-dire une jeunesse bien spécifique. 34
En plus, public d'âge «primaire",
Cette lutte de fond s’objective également dans des dysfonctionnements d’ordre pour l'essentiel
34
IV. Le bilan
Les jeunes
Commentaire [d55] : Page :
Gain de mixité sociale non 35
A nuancer, cf + haut
dans une certaine mesure
Transmission de règles (présence, ponctualité, tenue adéquate, etc.) (souvent, le public choisi déjà
Commentaire [d56] : Page :
habitué à les respecter) 35
????
Atteinte du public cible des 11-17 ans, voire 11-25 ans non, pas uniquement
Commentaire [d57] : Page :
Atteinte d’une mixité sexuelle non 35
(à nuancer, cf plus haut)
Atteinte du public cible habitant les quartiers oui
Atteinte d’un public manifestant des appétences au départ oui
La mobilisation des clubs est toute relative, puisqu’elle n’est jamais, en réalité, ce
qu’elle devrait être en théorie. Néanmoins, elle existe.
Il en est de même concernant l’inscription des activités dans la durée.
35
Commentaire [d58] : Page :
L’unique collaboration des clubs avec les structures sociales et éducatives se fait avec 36
Retait
le Service jeunesse, notamment par le biais du co-encadrement, hormis à l’ASMB judo où
l’on travaille également avec la Protection judiciaire de la jeunesse.
Le public atteint ne s’avère pas être seulement les 11-17 ans ou 11-25 ans, puisque
cette année des adultes participèrent également.
De plus, le rapport entre jeunes concernés et jeunes présents à Belfort se révèle finalement
assez faible. Alors qu’ils sont environ 10200 en tout, au plus une soixantaine ont participé,
Commentaire [d61] : Page :
cette saison, aux activités offertes par le Pacte Social Sport(s), soit pas même 1%. 36
Ce n'est pas l'objet. Comparaison
aléatoire dans la mesure où une
frange importante de la population
jeune n'a pas besoin de politiques
publiques pour organiser leur
temps libre.
2. L’avenir
36
Points forts Points faibles
Commentaire [d63] : Page :
- le coût humain et temporel ? 37
Je ne comprends pas
- la petitesse du public concerné ?
- la stigmatisation du dispositif ?
- le manque de mixité sociale ?
- le manque de mixité sexuelle ?
- son existence permet à certains publics en - le manque de diversité des activités
difficulté d’être considérés et valorisés (uniquement des sports collectifs et du judo : pas
(moins de 1% des jeunes de 11 à 25 ans durant de plein air, d’expression corporelle, de tir, etc.)
la saison 2005/2006) - la plus-value pour les clubs
- le co-encadrement : en favorisant le bon - la disponibilité des clubs
déroulement des séances, il permet aux clubs - l’investissement de certains clubs
d’intervenir sereinement - la faible mise en œuvre ?
- la qualité technique des éducateurs sportifs - l’organisation globale des activités : trop
- le coût financier relativement faible d’acteurs, trop de contraintes, début trop tardif
- le partage des tâches municipales
- les relations entre les services municipaux
- l’implication des associations de quartier
- le manque de visibilité dans la commune
(absence de toute communication)
Bien que l’étude des clubs et des services municipaux impliqués suffisent à démontrer
le manque de viabilité du Pacte Social Sport(s), les grands absents de cette évaluation
sont les jeunes eux-mêmes.
L’enveloppe budgétaire allouée au départ par la municipalité étant trop petite pour enquêter
auprès de tous les protagonistes du dispositif, il a été décidé, en accord avec la Direction de
la Politique de la Ville et les élus concernés, de ne pas interroger les jeunes. Nous avons
déploré ce choix, car en tant que destinataires des actions menées, ils sont pourtant les
premiers concernés. Il nous semblait, par conséquent, important, voire incontournable, de
connaître l’impact et la pénétration du dispositif à leur niveau, notamment en termes
d’intérêt et d’attractivité des activités proposées, de satisfactions, de critiques ou de
Commentaire [d64] : Page :
possibilités d’amélioration. 37
Je ne perçois pas l'expression d'un
certain nombre d'acteurs
xxxxxx importants "auditionnés"
-Les directeurs Généraux Adjoints
des services : A. Meyer et P.
Weber
-Le Directeur du service Jeunesse
-Le élus concernés, hormis la
référence à 1 réunion.
37
V. Des perspectives
L’action auprès des jeunes (11-25 ans) et pour les jeunes est, a priori,
l’objectif principal. Elle ne doit pas souffrir de la volonté municipale de faire travailler
certains de ses services ensemble. La transversalité demandée par le Contrat de Ville
représente uniquement un moyen. Si elle devient, comme dans le cadre du Pacte Social
Sport(s), une entrave à la finalité première, mieux vaut abandonner sa quête et confier toute
la responsabilité à un seul service.
Commentaire [d65] : Page :
zzzzzzzz 38
Topo liminaire ou introductif sur
perspective d'évolution de
l'opération
1. Maintien des objectifs concernant les jeunes, mais sans les clubs
Dans le premier cas, leurs interventions pourraient se faire durant le temps Commentaire [d67] : Page :
38
périscolaire, dans le cadre des activités mise en place par le Service des sports ou dans celui Dans le cadre du CEL notamment,
ou des animations sportives
d’un Pacte Social Sports Enfants municipales
38
Commentaire [d68] : Page :
a. Adaptation du dispositif de Jeunesse et Sports par le Service Jeunesse 39
???
Dans ce cas, il ne s’agira plus de nommer le projet "Pacte Social Sport(s)", son
principe étant celui adopté par la direction départementale de Jeunesse et Sports, c’est-à-
dire utiliser les compétences d’éducateurs sportifs professionnels rétribués
comme tels. A l'instar du dispositif "Paniers Sports" proposé par la Direction
Départementale de la Jeunesse et des Sports, ces intervenants pourraient potentiellement
être sollicités auprès des comités sportifs départementaux, dont les éducateurs sont
généralement très compétents
Ces derniers encadreraient des cycles ou des évènements ponctuels mis en place par
le Service jeunesse en direction de son public propre ou de celui des associations de quartier
qui le souhaitent. Autrement dit, le travail de S. Civelli resterait proche de ce qu’il est, mais
toute la dimension liée aux clubs et au Service des sports seraient simplifiée par le recourt à
des intervenants extérieurs. Il aurait, ainsi, la possibilité de :
- cibler des publics plus "difficiles", notamment ceux des créneaux de loisir
proposés par le Service jeunesse, puisque, c’est là que le besoin se fait apparemment
le plus sentir3, ces jeunes intégrant très peu les ateliers structurés conduits par le
Service des sports.
- offrir une diversité d’activités, plus originales et habituellement peu
pratiquées par les jeunes dans cadre scolaire, par exemple. Chose impossible lorsque
l’on fait intervenir les clubs, qui doivent, pour pouvoir assumer un minimum leur
Commentaire [d69] : Page :
tâche, être suffisamment structurés. xxxxxxx 39
A titre d'illustration ??
Le pilotage pourrait être fait à deux avec la DDJS. Il serait alors éventuellement
Commentaire [d70] : Page :
possible d’impliquer le Conseil Régional et d’étendre le dispositif à l’ensemble du 39
A quel titre ?
département.
Commentaire [d71] : Page :
39
pas compétence Ville de Belfort
39
Belfort en compte 15. Certains pourraient intervenir à la place des techniciens des
clubs. Cela continuerait de se faire en co-animation avec les animateurs du Service jeunesse,
qui pourraient également demeurer chargé du recrutement du public. Le reste du dispositif,
comme cela devrait être théoriquement le cas en ce moment, serait porté par le Service des
sports et ses éducateurs.
Si l’on tient à l’intervention des clubs auprès des jeunes de 11 à 17 ans, il faudra
revoir les objectifs à la baisse, notamment en ce qui concerne l’inscription des activités dans
la durée. Le Pacte Social Sports redeviendrait alors, ce qu’il fut à l’origine : composé de
Commentaire [d73] : Page :
stages et d’activités ponctuelles pendant les vacances. 40
Ce qui était envisagé avec le Pacte
2005-2006
A l’image de ce qui se fait à Reims ou à Sedan, le Service des sports pourrait mettre
en place ceci sous forme de "Pass-sports" permettant aux jeunes de participer, à titre
individuel ou en étant adhérents d’une association de quartier, à une palette d’activités. Les
clubs proposeraient de petits stages journaliers, idéalement organisés en même temps que
des activités de clubs pour favoriser la mixité sociale.
Le Service des sports serait chargé de la coordination de l’action et pourrait continuer à
solliciter la participation d’un animateur du Service jeunesse dans l’optique d’une co-
animation.
Le recrutement ne serait à la charge de personne, car il suffirait, pour chaque jeune, de se
présenter sur le site choisi à des heures précises et en tenue de sport, sans inscription
préalable.
Au lieu que les clubs qui se déplacent dans les quartiers dits difficiles, l’on pourrait imaginer
des transports en commun plus facilement accessibles ces après-midi-là (tarif avantageux
pour les moins de 18 ans), afin que les jeunes puissent aller à la rencontre des autres
espaces urbains et de leur population.
40
Annexe 1
Cahiers de charges – Projet – Convention
41
42
43
44
45
46
47
48
49
Adéquation
SYNOPSIS
BILAN & PERSPECTIVES
Pacte Social Sports
Moyens Humains
Directeur d’Etude/Référent du diagnostic
Consultants
Moyens d’Organisation
Locaux
Matériels
Le Document de synthèse
50
Le Financement
51
Objet visé
Moyens Humains
Directeur d’Etude/Référent
Consultants
Moyens d’Organisation
Locaux
Adéquation
16 rue Jacques Preiss
B.P. 70596
68018 COLMAR cedex
Matériels
A disposition :
Ordinateur PC + Imprimante
Adresse électronique
Téléphone fixe + mobile
52
Evaluation du « Pacte Social Sports » de Belfort :
Bilan & Perspectives
o Rôle tenu par les différents services de la Ville dans la définition des
objectifs et la mise en œuvre du projet
o Perceptions des objectifs du « Pacte Social Sports » et de leur
aboutissement pour les services impliqués
o Moyens mis en œuvre et problèmes rencontrés par ces services
o Conséquences relationnelles entre la Ville et les clubs sportifs
o Rôle tenu par les associations de quartiers dans le projet
Etude de la Mission/Remarques
Compte tenu du coût fixé pour cette mission et, donc, du temps qu’il nous sera imparti
pour la mener à bien, il est inenvisageable d’espérer étudier pertinemment l’ensemble des
demandes présentes dans le cahier des charges tel qu’il apparaît ici. Certes dommageable pour
53
le dispositif d’évaluation du « Pacte Social Sport » et du Contrat de Ville, nous sommes dans
l’obligation de limiter notre proposition à l’étude d’un seul ensemble d’acteurs.
Suite à un entretien téléphonique avec M. Dargaud, nous avons compris qu’il importe
surtout de pouvoir évaluer l’impact de l’action au niveau des clubs engagés, afin de pouvoir
éventuellement étendre le projet à d’autres structures. Lors de cet entretien, il a également été
évoqué un intérêt pour la satisfaction des bénéficiaires. Mais, là encore, le budget alloué ne
peut nous permettre de traiter ce point avec suffisamment de pertinence. Aussi, notre
proposition doit-elle être réduite à l’étude du seul volet concernant les clubs sportifs, ainsi
qu’à des propositions d’ajustement et de redéploiement uniquement fondées sur cette
dimension du « Pacte Social Sports. »
o Résultats de l’action
Bien que déjà concernant les deux points précédents émerge un intérêt à
rencontrer au moins un dirigeant par club, en plus des techniciens ayant été en
contact avec les pratiquants, s’agissant de l’évaluation des résultats ceci
apparaît incontournable. De fait, si les derniers n’auront, sans doute, pas d’égal
pour exprimer l’impact du « Pacte Social Sport » sur les jeunes, voire même
sur les licenciés du club, les premiers semblent plus à même de peser les réelles
répercussions de l’action, tant en termes de réalisation des objectifs, que de
plue-value ou, à défaut, de manque à gagner.
Atteinte des objectifs
Ceci au niveau des objectifs préalablement décrits comme ayant
structuré les actions et des représentations de l’impact du « Pacte Social
Sports » sur les jeunes.
54
Répercussions positives éventuellement enregistrées
En termes de gain de licenciés ou de spectateurs, mais aussi en termes
plus symboliques (intégration, respect, etc.) ou économiques (à travers
d’éventuelles subventions, par exemple.)
55
Rédaction des documents demandés : 1.5 jours
Le rapport
Il sera remis un rapport détaillé à la Ville de Belfort et à la Direction Départementale
de Jeunesse et Sports, représentant l’Etat, sous forme informatique (format pdf, pratique et
éditable), ainsi qu’un rapport papier si cela est demandé.
Le document de synthèse
Egalement sous forme informatique et/ou papier, si cela est demandé, il sera remis à la
Ville de Belfort, un document de synthèse ayant vocation à être diffusé auprès des clubs
sportifs.
Le Financement
56
57
58
Annexe 2
Organigrammes des services concernés
60
Annexe 3
Guide d’entretien formel - Clubs
Le rapport au projet :
Comment le club a-t-il été amené à participer au Pacte Social Sports ?
Comment la Ville a-t-elle présenté le projet ?
Quels sont les objectifs du club par rapport au Pacte Social Sports ?
Pourquoi le club a décidé de participer au projet ?
L’action :
Quelles sont les activités mises en place ?
Les activités sont-elles difficiles à mettre en place ? Quelles sont les difficultés ?
Comment ces activités se présentent-elles ? Lieu, horaires, modalité de pratique, effectif présent,
participation des membres du club…
Comment ces activités fonctionnent-elles ?
Comment ces activités se passent-elles ? Relations inter-individus, écoute…
Les résultats :
Est-ce que les objectifs du club sont atteints ? Possibilités d’amélioration ?
Qu’est ce qu’apporte cette action au club ? Argent, licenciés, visibilité, reconnaissance…
Comment les membres du club accueil cette action ?
Quel est le public atteint ? Sexe, âge, lieu de résidence…
Pensez-vous que cette action a un impact positif sur les jeunes en question ?
Pensez-vous avoir un réel rôle à jouer auprès d’eux ?
Peut-on améliorer le projet ? Comment ?
La collaboration :
Comment se passe le co-encadrement ? Que pensez-vous de cette manière de faire ?
Que pensez-vous de la collaboration des associations de quartier ?
La Ville a-t-elle tenu ses engagements ?
Vous sentez-vous assez soutenus dans cette action ? Possibilités d’amélioration ?
61
Guide d’entretien formel - Services de la Ville
Il faudra spécifier suivant les interlocuteurs. Les élus et le représentant de la DDJS ne sont
certainement pas au courant des détails de la mise en œuvre.
Le rapport au projet :
Quelle est votre implication dans le Pacte Social Sport ? Votre rôle ?
Participez-vous à en définir les objectifs ?
Participez-vous à définir la mise en œuvre ?
Comment le projet vous a-t-il été présenté ?
Selon vous, quels sont les objectifs du Pacte Social Sports ?
Peut-il réellement avoir un rôle dans la cité ?
L’action :
Quels sont les moyens mis en œuvre pour la réaliser ?
Quel est le fonctionnement pour ce faire ?
L’action est-elle difficile à mettre en place ? Quelles sont les difficultés ?
Comment les activités se passent-elles ? Relations inter-individus, écoute…
Comment a été fait le choix des clubs ?
Les résultats :
Est-ce que les objectifs sont atteints ?
Qu’est ce qu’apporte cette action à la Ville ? Amélioration des comportements des jeunes, gain en
termes de visibilité, de considération…
Quel est véritablement le public atteint ?
Pensez-vous que cette action a un impact positif sur les jeunes concernés ?
Que pensez-vous du travail des clubs ?
Peut-on améliorer le projet ? Comment ?
La collaboration :
Comment se passe le co-encadrement ? Quel est l’opinion des animateurs ?
Quelle est la collaboration des associations de quartier ?
Les clubs ont-ils tenu leurs engagements ?
Cette action a-t-elle permis de renforcer vos relations avec les clubs ?
62