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MODULE 3.
Les appareils de mesure.
Performances-seuils.
De plus en plus les appareils analogiques (à aiguille) sont remplacés par les appareils
numériques (à cristaux liquides ou à affichage digital).
Les premiers appareils de mesure employés étaient des appareils analogiques. Ils étaient
construits à partir d’un cadre mobile, équipage mis au point en 1881 par le physicien français
Jacques Arsène d’Arsonval. Ce cadre peut aussi servir à la fabrication d’un ampèremètre à
courants continu et alternatif, d’un voltmètre à courants continu et alternatif, d’un ohmmètre
et d’un pont de Wheatstone. Il est sans conteste le plus courant des équipages analogiques.
1.1. L’Ampèremètre.
L’ampèremètre est un appareil de mesure de l’intensité du courant. Il doit être branché en
série dans le circuit, comme l’illustre la figure ci-dessous.
Attention, il faut respecter les polarités indiquées sur l’appareil de façon à ce que l’aiguille
dévie toujours vers la droite.
L’ampèremètre doit toujours être raccordé en série avec la branche dans laquelle passe le
courant à mesurer, de telle sorte que le courant conventionnel entre par sa borne positive.
MODULE 3 Appareils de mesure – Choix et utilisation
1.2. Le voltmètre.
Le voltmètre est un appareil de mesure de la tension. Il se branche en parallèle avec le
composant dont on veut mesurer la tension aux bornes, comme l’illustre la figure ci-dessous.
Pour que l’aiguille dévie vers la droite, la polarité de la chute de potentiel mesurée doit
correspondre à celle des bornes de l’appareil.
Soulignons qu’un ohmmètre ne doit jamais être raccordé à un circuit sous tension.
MODULE 3 Appareils de mesure – Choix et utilisation
Exemple :
Exemple :
Exemple :
4. Exactitude de la mesure.
4.1. Origines des erreurs.
Le résultat d’une mesure avec n’importe quel appareil diffère toujours de la valeur exacte de
la grandeur mesurée.
La différence entre la valeur expérimentale et la valeur réelle résulte de la somme des erreurs
dues à l’influence de facteurs tels que :
- la méthode utilisée ;
- les défauts de l’instrument de mesure (graduation incorrecte, frottement,
température, etc.).
- l’opérateur (mauvaise position par rapport à l’appareil, mauvaise
manipulation, choix de l’échelle, etc.).
On distinct notamment l’erreur absolue qui est la différence entre la valeur mesurée et la
valeur correcte.
Exemple : La valeur supposée exacte d’une résistance est de 100 ohms et la mesure a
donnée 98 ohms.
La lecture se fait en repérant la position d’une aiguille sur l’échelle de lecture de l’instrument.
Il est rare que l’extrémité de l’aiguille coïncide exactement avec un trait de la graduation.
L’opérateur doit alors apprécier au mieux la fraction de division : il commet une erreur de
lecture.
Pour les appareils analogiques, les erreurs de lecture ont donc pour origine :
Elles sont souvent appelées systématiques car elles sont dues à la méthode de mesure utilisée
et principalement à la consommation des appareils.
Souvent appelées erreurs de construction elles sont dues aux imperfections des appareils de
mesure.
L’erreur de fidélité et l’erreur de justesse doivent être considérées globalement car on ne peut
les connaître séparément.